Remise du rapport final du Synode sur la famille
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Remise du rapport final du Synode sur la famille
[info]Note du Peuple de la Paix.
Le texte ci-dessous est orienté et ne relate pas de façon exacte le rapport du synode. Par exemple, il n'est nullement fait mention, dans le rapport final, de la question de la communion. Nous vous encourageons à lire les articles subséquents présentés sur ce fil ainsi que le texte exact du rapport du Synode afin d'avoir une idée plus juste de son contenu.[/info]
Le Synode s'achève sur une victoire importante pour le pape François
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/24/01016-20151024ARTFIG00141-le-synode-s-acheve-sur-une-victoire-importante-pour-le-pape-francois.php
DOCUMENT - Au terme de trois semaines de débats, le pape a la possibilité d'ouvrir, au cas par cas, la communion pour les divorcés-remariés.
De notre envoyé spécial à Rome
Les évêques réunis en Synode à Rome depuis trois semaines sur les questions du mariage et de la famille ont voté à plus des deux tiers requis, tous les articles du document final qui, si le pape François le confirmait, pourrait ouvrir, au cas par cas, la communion pour les divorcés-remariés.
Ce vote marque une victoire importante du pape réformateur après le refus, l'an passé, lors de la première session du même synode, d'une partie des évêques, d'avancer vers cette ouverture en direction des divorcés-remariés.
L'article 85 du document portait sur l'admission des divorcés remariés à la communion et sous certains conditions. Sur les 94 articles c'est celui qui a reçu le moins de suffrages - avec 178 votes pour et 80 votes contre - mais qui passe toutefois la majorité des deux tiers, fixée à 177 voix pour 265 votants.
Sans être le sujet central de cette assemblée mondiale d'évêques, la question des divorcés-remariés en a été le sujet le plus brûlant et le plus disputé.
Loin d'un feu vert pour toutes les situations, c'est la proposition des évêques allemands qui a fini par emporter l'adhésion d'au moins les deux tiers du synode même si l'opposition à cette évolution a été très puissante pendant tout le temps des débats. Et le demeurera, en particulier de la part des épiscopats africains et polonais.
Le groupe germanophone a en effet proposé de mettre au point une série de «critères» pour évaluer - sous la responsabilité de l'évêque local - l'histoire de chaque couple de divorcés remariés qui seraient réellement motivés pour accéder aux sacrements de l'Eglise. Ensemble ils pourraient décider de leur admission à la confession et à la communion. Il s'agirait, à chaque fois, insiste-t-on à Rome, l'œuvre d'un «discernement» spécifique.
Le synode a donc transmis officiellement au pape ce «document final» et il reste à François la charge de décider de la mise en œuvre de cette nouvelle pastorale de l'Eglise qui contient toutefois de profonds germes de divisions au sein des communautés.
Le pape François salue le travail du synode
Mais il ne fait pas de doute que François ira dans le sens de cette ouverture puisqu'il l'a souhaitée, dès le début de son pontificat, convoquant en fait ce synode, pour faire passer cette mesure.
Le pape pourrait s'exprimer dans une «lettre apostolique» ou une «exhortation post synodale» ou sous une autre forme, il est souverain dans la modalité, qui pourrait être publiées au cours de «l'année jubilaire de la miséricorde» qu'il va ouvrir à Rome le 8 décembre 2015 pour aider l'Eglise à changer sa culture.
Ce qu'un évêque belge, Mgr Van Looy, résumait d'une formule: «c'est la fin du jugement des personnes. C'est la fin d'une Eglise qui juge et le début d'une Eglise qui écoute, qui parle. Nous avons une Eglise de tendresse envers tous. Cela pourrait être le début d'une Eglise nouvelle.»
Le pape François a salué samedi le travail du synode sur la famille. «Sans jamais tomber dans le piège du relativisme ou de la diabolisation des autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui ne désire rien d'autre que tous les hommes soient sauvés», a déclaré le pape dans son discours de clôture. Le pape a reconnu que le synode, qui vient de lui remettre sont rapport final, n'avait pas trouvé «des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille», mais les avait examinés «sans peur et sans se cacher la tête dans le sable». La version française de son discours se trouve page 5 du document ci-dessous.
Le texte ci-dessous est orienté et ne relate pas de façon exacte le rapport du synode. Par exemple, il n'est nullement fait mention, dans le rapport final, de la question de la communion. Nous vous encourageons à lire les articles subséquents présentés sur ce fil ainsi que le texte exact du rapport du Synode afin d'avoir une idée plus juste de son contenu.[/info]
Le Synode s'achève sur une victoire importante pour le pape François
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/10/24/01016-20151024ARTFIG00141-le-synode-s-acheve-sur-une-victoire-importante-pour-le-pape-francois.php
DOCUMENT - Au terme de trois semaines de débats, le pape a la possibilité d'ouvrir, au cas par cas, la communion pour les divorcés-remariés.
De notre envoyé spécial à Rome
Les évêques réunis en Synode à Rome depuis trois semaines sur les questions du mariage et de la famille ont voté à plus des deux tiers requis, tous les articles du document final qui, si le pape François le confirmait, pourrait ouvrir, au cas par cas, la communion pour les divorcés-remariés.
Ce vote marque une victoire importante du pape réformateur après le refus, l'an passé, lors de la première session du même synode, d'une partie des évêques, d'avancer vers cette ouverture en direction des divorcés-remariés.
L'article 85 du document portait sur l'admission des divorcés remariés à la communion et sous certains conditions. Sur les 94 articles c'est celui qui a reçu le moins de suffrages - avec 178 votes pour et 80 votes contre - mais qui passe toutefois la majorité des deux tiers, fixée à 177 voix pour 265 votants.
Sans être le sujet central de cette assemblée mondiale d'évêques, la question des divorcés-remariés en a été le sujet le plus brûlant et le plus disputé.
Loin d'un feu vert pour toutes les situations, c'est la proposition des évêques allemands qui a fini par emporter l'adhésion d'au moins les deux tiers du synode même si l'opposition à cette évolution a été très puissante pendant tout le temps des débats. Et le demeurera, en particulier de la part des épiscopats africains et polonais.
Le groupe germanophone a en effet proposé de mettre au point une série de «critères» pour évaluer - sous la responsabilité de l'évêque local - l'histoire de chaque couple de divorcés remariés qui seraient réellement motivés pour accéder aux sacrements de l'Eglise. Ensemble ils pourraient décider de leur admission à la confession et à la communion. Il s'agirait, à chaque fois, insiste-t-on à Rome, l'œuvre d'un «discernement» spécifique.
Le synode a donc transmis officiellement au pape ce «document final» et il reste à François la charge de décider de la mise en œuvre de cette nouvelle pastorale de l'Eglise qui contient toutefois de profonds germes de divisions au sein des communautés.
Le pape François salue le travail du synode
Mais il ne fait pas de doute que François ira dans le sens de cette ouverture puisqu'il l'a souhaitée, dès le début de son pontificat, convoquant en fait ce synode, pour faire passer cette mesure.
Le pape pourrait s'exprimer dans une «lettre apostolique» ou une «exhortation post synodale» ou sous une autre forme, il est souverain dans la modalité, qui pourrait être publiées au cours de «l'année jubilaire de la miséricorde» qu'il va ouvrir à Rome le 8 décembre 2015 pour aider l'Eglise à changer sa culture.
Ce qu'un évêque belge, Mgr Van Looy, résumait d'une formule: «c'est la fin du jugement des personnes. C'est la fin d'une Eglise qui juge et le début d'une Eglise qui écoute, qui parle. Nous avons une Eglise de tendresse envers tous. Cela pourrait être le début d'une Eglise nouvelle.»
Le pape François a salué samedi le travail du synode sur la famille. «Sans jamais tomber dans le piège du relativisme ou de la diabolisation des autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui ne désire rien d'autre que tous les hommes soient sauvés», a déclaré le pape dans son discours de clôture. Le pape a reconnu que le synode, qui vient de lui remettre sont rapport final, n'avait pas trouvé «des solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille», mais les avait examinés «sans peur et sans se cacher la tête dans le sable». La version française de son discours se trouve page 5 du document ci-dessous.
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Bonsoir Eucharistie,
Merci de votre message, ce soir aux infos une journaliste disait qu'il faudrait plusieurs mois avant une décision finale!!
Je prie pour Notre Saint-Père il va avoir besoin de nos prières!!!
Amicalement
Merci de votre message, ce soir aux infos une journaliste disait qu'il faudrait plusieurs mois avant une décision finale!!
Je prie pour Notre Saint-Père il va avoir besoin de nos prières!!!
Amicalement
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Moi, je ne suis pas pour.
Les raisons?
- il existe une procédure dite d'invalidation des mariages.
Un mariage est valide ou il ne l'est pas. Si malgré un mariage valide on autorise quand même celui qui a trahi ses engagements à communier, alors comment peut-on penser qu'il ne va pas trahir aussi ses engagements généraux de Chrétien?
Dans le prolongement de cette idée, j'estime qu'on se trouve là face à une injustice lourde. Alors des générations de gens -divorcés et privés de Communion- auront souffert une grande partie de leur vie pour des raisons d'ordre théologique -touchant aux sacrements, plus exactement -des raisons que maintenant on va lever sans trop de difficultés sans doute?!!!!
Mais ce qui était vrai hier en matière sacramentelle doit rester vrai aujourd'hui, non?. Sinon tout devient labile, incertain.. Ce n'est pas ainsi qu'on peut renforcer la crédibilité de l'Eglise et son enseignement inspiré.
- Je dis donc: Non! Pas de communion au cas par cas. Procédure bien aléatoire. Mais Oui à un examen gratuit, d'accord, mais vraiment sérieux -donc plutôt moins rapide que plus, de ce fait - de la validité de l'engagement des époux lors de leur passage à l'église.
Une Eglise avec des sacrements distribués "à la carte", si je puis me permettre? Où va t-on?
PS: une telle situation, de fait, est une irruption de la notion avalisée de divorce au sein de l'Eglise Romaine.
Indirectement mais bien réellement.
On s'est marié- peut-être valablement; sans doute même, puisqu'on n'a pas recouru à la procédure d'invalidation des noces- mais on peut prendre congé et, en bout de course, avoir droit à TOUS les sacrements.. Communion mais aussi confession. Un sacrement, la confession, qu'on ne reçoit valablement que si on décide d'en finir avec la situation peccamineuse (ici adultère).
Ce qui m'amène à refaire ma remarque d'il y a quelques jours: faudra-t-il en arriver à revoir aussi la notion d'adultère.. En la restreignant tellement que, finalement, elle disparaitra de la circulation.
Elle est peut-être à revoir, certes. Mais pas dans le cas d'un mariage cassé.
Les raisons?
- il existe une procédure dite d'invalidation des mariages.
Un mariage est valide ou il ne l'est pas. Si malgré un mariage valide on autorise quand même celui qui a trahi ses engagements à communier, alors comment peut-on penser qu'il ne va pas trahir aussi ses engagements généraux de Chrétien?
Dans le prolongement de cette idée, j'estime qu'on se trouve là face à une injustice lourde. Alors des générations de gens -divorcés et privés de Communion- auront souffert une grande partie de leur vie pour des raisons d'ordre théologique -touchant aux sacrements, plus exactement -des raisons que maintenant on va lever sans trop de difficultés sans doute?!!!!
Mais ce qui était vrai hier en matière sacramentelle doit rester vrai aujourd'hui, non?. Sinon tout devient labile, incertain.. Ce n'est pas ainsi qu'on peut renforcer la crédibilité de l'Eglise et son enseignement inspiré.
- Je dis donc: Non! Pas de communion au cas par cas. Procédure bien aléatoire. Mais Oui à un examen gratuit, d'accord, mais vraiment sérieux -donc plutôt moins rapide que plus, de ce fait - de la validité de l'engagement des époux lors de leur passage à l'église.
Une Eglise avec des sacrements distribués "à la carte", si je puis me permettre? Où va t-on?
PS: une telle situation, de fait, est une irruption de la notion avalisée de divorce au sein de l'Eglise Romaine.
Indirectement mais bien réellement.
On s'est marié- peut-être valablement; sans doute même, puisqu'on n'a pas recouru à la procédure d'invalidation des noces- mais on peut prendre congé et, en bout de course, avoir droit à TOUS les sacrements.. Communion mais aussi confession. Un sacrement, la confession, qu'on ne reçoit valablement que si on décide d'en finir avec la situation peccamineuse (ici adultère).
Ce qui m'amène à refaire ma remarque d'il y a quelques jours: faudra-t-il en arriver à revoir aussi la notion d'adultère.. En la restreignant tellement que, finalement, elle disparaitra de la circulation.
Elle est peut-être à revoir, certes. Mais pas dans le cas d'un mariage cassé.
Delsanto- En adoration
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
c'est un grand risque que le Pape prend
Sur quels critères accepter les divorcés remariés?
que devient le caractère insoluble du mariage?
qui décidera? le curé? l'Eveque? Rome?
le divorce viendra plus facilement à l'idée des gens mariés à l'Eglise dont le mariage ne les branche plus, ils se diront " c'est pas grave, je ferai une procédure pour qu'on m'autorise à communier et ça passera.... "
je trouve qu'on marche sur des oeufs, mais bon, attendons la suite, de voir quels sont les critères qui seront choisi par le Pape pour accepter ceux qui pourront communier
Sur quels critères accepter les divorcés remariés?
que devient le caractère insoluble du mariage?
qui décidera? le curé? l'Eveque? Rome?
le divorce viendra plus facilement à l'idée des gens mariés à l'Eglise dont le mariage ne les branche plus, ils se diront " c'est pas grave, je ferai une procédure pour qu'on m'autorise à communier et ça passera.... "
je trouve qu'on marche sur des oeufs, mais bon, attendons la suite, de voir quels sont les critères qui seront choisi par le Pape pour accepter ceux qui pourront communier
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
c'est bien ce qui était prévu, on finira avec le temps par accepter TOUS les divorcés remariés, beaucoup d'évêques et cardinaux ne sont pas d'accord mais hélas c'est ainsi.
il faudra bien en arriver là pour que l'église tombe au plus bas.
quelle tristesse de voir cela
Violaine
il faudra bien en arriver là pour que l'église tombe au plus bas.
quelle tristesse de voir cela
Violaine
violaine- Avec les anges
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
D'une manière générale et pour le cas particulier des ""divorcés remariés"" ,on ne parle plus de la Confession nécessaire avant la Communion . On passe sur la notion de péchés et péchés graves .
ST PAUL ,dans une de ses épitres dit ;""si nous mangeons le pain consacré en état de péché , nous mangeons notre propre condamnation """ les termes ne sont peut ètre pas excats ,mais le sens y est .
je ne suis pas doué pour les références .
ST PAUL ,dans une de ses épitres dit ;""si nous mangeons le pain consacré en état de péché , nous mangeons notre propre condamnation """ les termes ne sont peut ètre pas excats ,mais le sens y est .
je ne suis pas doué pour les références .
BENEDICTE 2- Aime la Divine Volonté
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Bonjour,
Je cherche le document final du synode sur internet. Celui-ci semble introuvable même en italien. Si c'est le cas je trouve cela totalement anormal que les journalistes athés du figaro y ait accès et pas les catholiques.
Je cherche le texte car en lisant le seul extrait je ne vois pas la même chose que le journaliste. Le problème est que les médias sont je crois en train de créer une onterprétation sur un texte qui est flou.
Delsanto je suis tout à fait d'accord avec vous. J'ajouterais surtout. Ce que j'ai deja dit sur d'autre fil :
le mariage est indissoluble.
Se "remarier" c'est donc être adultère car on est toujours marié.
L'adultère est un péché mortel (droit canon et logique) d'autant plus par le "remariage".
On ne peut communier en état de péché mortel.
On ne peut se confesser sans réelle contrition.
De plus ces décisions risque d'en perturber plus d'un (dont je fais partie). Ceux qui font le même raisonnement que moi. Ceux qui hésitent à se remarier (cela va pas les pousser dans le bon sens). Ceux qui hésitent à divorcer. Ceux qui hésitent à régulariser leur situation (en se séparant du faux conjoint). Ceux qui se marie pour la première fois (vont se demander si finalement il s'engage pour la vie). Ceux qui ne communient pas depuis des annèes à cause de leur péché mortels (ils vont se dire mais pourquoi avont nous attendu). Ceux qui ont un autre péché mortel sur la conscience et hésitent à aller communier (ils vont se dire pourquoi pas moi).
Jésus n'est pas de la tièdeur ("vomis les tièdes").
IL y a pourtant une solution aux problèmes des divorcés remarié c'est de quitter leur faux conjoint et d'aimer le vrai. Sinon que fait on de Sainte Rita ? Que fait on de Saint John Fisher ? Ces saints se sont ils trompés au péril de leur vie (John en est mort) en refusant le divorce et le remariage.
Je cherche le document final du synode sur internet. Celui-ci semble introuvable même en italien. Si c'est le cas je trouve cela totalement anormal que les journalistes athés du figaro y ait accès et pas les catholiques.
Je cherche le texte car en lisant le seul extrait je ne vois pas la même chose que le journaliste. Le problème est que les médias sont je crois en train de créer une onterprétation sur un texte qui est flou.
Delsanto je suis tout à fait d'accord avec vous. J'ajouterais surtout. Ce que j'ai deja dit sur d'autre fil :
le mariage est indissoluble.
Se "remarier" c'est donc être adultère car on est toujours marié.
L'adultère est un péché mortel (droit canon et logique) d'autant plus par le "remariage".
On ne peut communier en état de péché mortel.
On ne peut se confesser sans réelle contrition.
De plus ces décisions risque d'en perturber plus d'un (dont je fais partie). Ceux qui font le même raisonnement que moi. Ceux qui hésitent à se remarier (cela va pas les pousser dans le bon sens). Ceux qui hésitent à divorcer. Ceux qui hésitent à régulariser leur situation (en se séparant du faux conjoint). Ceux qui se marie pour la première fois (vont se demander si finalement il s'engage pour la vie). Ceux qui ne communient pas depuis des annèes à cause de leur péché mortels (ils vont se dire mais pourquoi avont nous attendu). Ceux qui ont un autre péché mortel sur la conscience et hésitent à aller communier (ils vont se dire pourquoi pas moi).
Jésus n'est pas de la tièdeur ("vomis les tièdes").
IL y a pourtant une solution aux problèmes des divorcés remarié c'est de quitter leur faux conjoint et d'aimer le vrai. Sinon que fait on de Sainte Rita ? Que fait on de Saint John Fisher ? Ces saints se sont ils trompés au péril de leur vie (John en est mort) en refusant le divorce et le remariage.
Neb- Pour le roi
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Eucharistie a écrit:c'est un grand risque que le Pape prend
Sur quels critères accepter les divorcés remariés?
que devient le caractère insoluble du mariage?
qui décidera? le curé? l'Eveque? Rome?
le divorce viendra plus facilement à l'idée des gens mariés à l'Eglise dont le mariage ne les branche plus, ils se diront " c'est pas grave, je ferai une procédure pour qu'on m'autorise à communier et ça passera.... "
je trouve qu'on marche sur des oeufs, mais bon, attendons la suite, de voir quels sont les critères qui seront choisi par le Pape pour accepter ceux qui pourront communier
Comme vous dites: quels critères?
Mais peut-il y avoir des critères qui permettraient de passer outre à la rupture du sacrement de mariage?
Et qui seraient différents de ceux utilisés actuellement pour déterminer les cas de nullité de l'engagement matrimonial?
Nécessairement non!
Donc, tout doit continuer à passer par la procédure canonique d'examen de la validité ou invalidité du mariage.
Delsanto- En adoration
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Précision: quand je dis qu'il faudrait peut-être revoir la notion d'adultère, en y mettant un bémol, je pense au cas des concubins qui s'aiment d'un amour sincère et fidèle.. Certes, ils n'ont pas reçu la bénédiction de Dieu, mais "seul l'amour est digne de foi, nous dit un théologien"..
En clair, je ne suis pas d'accord pour accuser d'adultère des gens non mariés mais fidèles.
En dehors de ce cas, je ne vois que la tromperie au sein des couples mariés qui puisse être qualifiée de tel.
La vie dissolue, elle, étant ...la vie dissolue..
En clair, je ne suis pas d'accord pour accuser d'adultère des gens non mariés mais fidèles.
En dehors de ce cas, je ne vois que la tromperie au sein des couples mariés qui puisse être qualifiée de tel.
La vie dissolue, elle, étant ...la vie dissolue..
Delsanto- En adoration
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
à delsanto
pour ce qui est de l'adultère , nous ne devons pas nous baser sur les paroles d'un théologien , mais sur la Parole de DIEU;
vous citez l'amour sincère et fidèle des concubins , ceci est bon pour des non croyants ,
mais si nous sommes baptisés ,nous appartenons au CHRIST , nous devons suivre sa Parole , nous unir sous le regard de DIEU .voir le livre de TOBIE AT.
pour ce qui est de l'adultère , nous ne devons pas nous baser sur les paroles d'un théologien , mais sur la Parole de DIEU;
vous citez l'amour sincère et fidèle des concubins , ceci est bon pour des non croyants ,
mais si nous sommes baptisés ,nous appartenons au CHRIST , nous devons suivre sa Parole , nous unir sous le regard de DIEU .voir le livre de TOBIE AT.
BENEDICTE 2- Aime la Divine Volonté
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
BENEDICTE 2 a écrit:à delsanto
pour ce qui est de l'adultère , nous ne devons pas nous baser sur les paroles d'un théologien , mais sur la Parole de DIEU;
vous citez l'amour sincère et fidèle des concubins , ceci est bon pour des non croyants ,
mais si nous sommes baptisés ,nous appartenons au CHRIST , nous devons suivre sa Parole , nous unir sous le regard de DIEU .voir le livre de TOBIE AT.
Bénédicte, les paroles en question n'ont pas trait au concubinage mais à Dieu. (c'est d'Urs von Balthazar, il me semble?)...C'est moi qui les utilise pour juger ledit concubinage... Mot que je n'aime guère... mais enfin...
Le sujet a déjà été débattu ici, je n'y reviens pas. Juste pour dire qu'une vie en concubinage peut avoir plus de valeur aux yeux de Dieu - pour qui seuls comptent la foi et la pureté de cœur- qu'une vie dans le cadre d'un mariage précipité et bancal... C'est tout.
Delsanto- En adoration
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
J'ai fini par trouver le texte :
http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/10/24/0816/01825.html
Bénédicte :
1 corinthien 11 :27-29 :
"C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même."
Delsanto je ne suis pas d'accord avec le fait que le concubinage soit indissoluble. Il y a la dedans aucun sacrement. D'ailleurs c'est un péché très grave pour un catholique de vivre maritalement hors mariage.
Delsanto un catholique est il en état de péché de vivre en concubinage sans se marier ?
http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/10/24/0816/01825.html
Bénédicte :
1 corinthien 11 :27-29 :
"C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même."
Delsanto je ne suis pas d'accord avec le fait que le concubinage soit indissoluble. Il y a la dedans aucun sacrement. D'ailleurs c'est un péché très grave pour un catholique de vivre maritalement hors mariage.
Delsanto un catholique est il en état de péché de vivre en concubinage sans se marier ?
Neb- Pour le roi
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
[quote="neb"]J'ai fini par trouver le texte :
http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/10/24/0816/01825.html
Bénédicte :
1 corinthien 11 :27-29 :
"C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même."
Delsanto je ne suis pas d'accord avec le fait que le concubinage soit indissoluble. Il y a la dedans aucun sacrement. D'ailleurs c'est un péché très grave pour un catholique de vivre maritalement hors mariage.
Delsanto un catholique est il en état de péché de vivre en concubinage sans se marier ?[/quote
Réponse:
Je n'ai écrit nulle part que le concubinage était indissoluble. Par nature, ne reposant sur aucun engagement formel, il est soluble à tout moment. Dissolution qui n'est pas inéluctable, il faut bien se mettre cela dans la tête.
Pour votre deuxième question: Je vous réponds par une autre question:
Dieu condamnera-t-il deux personnes qui ont vécu en concubinage fidèlement toute leur vie???. .Et en élevant leurs enfants dans les valeurs de l'amour en général?
Je ne pense pas.
Maintenant, si on est catholiques, la question est sans objet; puisque, naturellement, on ira à l'église prendre un engagement public et solennel.
http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/10/24/0816/01825.html
Bénédicte :
1 corinthien 11 :27-29 :
"C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur.
Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe;
car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même."
Delsanto je ne suis pas d'accord avec le fait que le concubinage soit indissoluble. Il y a la dedans aucun sacrement. D'ailleurs c'est un péché très grave pour un catholique de vivre maritalement hors mariage.
Delsanto un catholique est il en état de péché de vivre en concubinage sans se marier ?[/quote
Réponse:
Je n'ai écrit nulle part que le concubinage était indissoluble. Par nature, ne reposant sur aucun engagement formel, il est soluble à tout moment. Dissolution qui n'est pas inéluctable, il faut bien se mettre cela dans la tête.
Pour votre deuxième question: Je vous réponds par une autre question:
Dieu condamnera-t-il deux personnes qui ont vécu en concubinage fidèlement toute leur vie???. .Et en élevant leurs enfants dans les valeurs de l'amour en général?
Je ne pense pas.
Maintenant, si on est catholiques, la question est sans objet; puisque, naturellement, on ira à l'église prendre un engagement public et solennel.
Delsanto- En adoration
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Inscription : 05/02/2013
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Neb, il me semble avoir lu sous votre plume que vous aviez souffert d'un certain rigorisme de l'Eglise. A 65 ans, âge que je ne pense pas que vous ayez, j'ai très bien connu aussi ce rigorisme; qui n'était certes pas général mais assez répandu tout de même. Et très castrateur, comme diraient certains psys.. (c'est d'ailleurs en cela que Ste Thérèse et la famille Martin sont remarquables, car elles ont placé la Miséricorde avant les foudres).
Or, quand je vous lis, vous me semblez être tombé dans ce travers.
Il ne s'agit bien sûr pas de minimiser et banaliser les comportements transgressifs de la parole de Dieu ou du Christ.
Mais il faut cesser de faire tomber les couperets sur les têtes en employant constamment des mots qui hyperculpabilisent; genre "péché très grave" qui revient fréquemment chez vous, etc.
Dans tout il faut faire preuve de discernement: les grands pécheurs sont ceux qui offensent volontairement et résolument Dieu.
A côté, il y a tout un peuple qui peine; d'une peine qui peut, effectivement, faire déraper...Mais n'oubliez pas que Dieu voit le fond des cœurs. Et qu'il sait distinguer ce qui relève de la souffrance et du désarroi et ce qui relève de la perversité pure..
Voilà!
En clair, attention aux mots qu'on emploie...En tout il faut raison, réflexion et empathie garder.
Or, quand je vous lis, vous me semblez être tombé dans ce travers.
Il ne s'agit bien sûr pas de minimiser et banaliser les comportements transgressifs de la parole de Dieu ou du Christ.
Mais il faut cesser de faire tomber les couperets sur les têtes en employant constamment des mots qui hyperculpabilisent; genre "péché très grave" qui revient fréquemment chez vous, etc.
Dans tout il faut faire preuve de discernement: les grands pécheurs sont ceux qui offensent volontairement et résolument Dieu.
A côté, il y a tout un peuple qui peine; d'une peine qui peut, effectivement, faire déraper...Mais n'oubliez pas que Dieu voit le fond des cœurs. Et qu'il sait distinguer ce qui relève de la souffrance et du désarroi et ce qui relève de la perversité pure..
Voilà!
En clair, attention aux mots qu'on emploie...En tout il faut raison, réflexion et empathie garder.
Delsanto- En adoration
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Juste pour permettre à certains de réfléchir (n'importe qui qui passe lire)...
Pour certains tout est péché dans la vie de couple, quelle que soit leur situation, ils vont jusqu'à épier dans la couche des époux légitimes si tout se fait bien selon leur norme. Il ne sont d'ailleurs pas plus tendres pour les célibataires.
Je ne vais pas en faire des tonnes par simple pudeur.
Mais dites moi, le roi David ça vous dit quoi comme genre de vie ?
Je n'en dis pas plus non plus ...
Je n'accable pas du tout le roi David, je demande simplement à certains de ne pas s'emballer et que chacun se regarde d'abord lui-même (conseil du Christ) et ensuite se garde de porter un jugement lapidaire sur des faits car c'est l'intention liée au fait et les circonstances dans lesquelles les faits sont commis qui forment le tout.
Dieu seul à tous les paramètres pour Juger avec justice.
Amicalement
Pour certains tout est péché dans la vie de couple, quelle que soit leur situation, ils vont jusqu'à épier dans la couche des époux légitimes si tout se fait bien selon leur norme. Il ne sont d'ailleurs pas plus tendres pour les célibataires.
Je ne vais pas en faire des tonnes par simple pudeur.
Mais dites moi, le roi David ça vous dit quoi comme genre de vie ?
Je n'en dis pas plus non plus ...
Je n'accable pas du tout le roi David, je demande simplement à certains de ne pas s'emballer et que chacun se regarde d'abord lui-même (conseil du Christ) et ensuite se garde de porter un jugement lapidaire sur des faits car c'est l'intention liée au fait et les circonstances dans lesquelles les faits sont commis qui forment le tout.
Dieu seul à tous les paramètres pour Juger avec justice.
Amicalement
Dernière édition par Jean21 le Dim 25 Oct 2015 - 20:20, édité 1 fois
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Bonjour Jean,
Merci pour ces sages paroles!!!
Je ne reviendrais pas sur ce sujet mais je pense également que chacun doit faire un examen de conscience sur sa propre Vie avant d'apporter un quelconque jugement.
Bien Amicalement
Merci pour ces sages paroles!!!
Je ne reviendrais pas sur ce sujet mais je pense également que chacun doit faire un examen de conscience sur sa propre Vie avant d'apporter un quelconque jugement.
Bien Amicalement
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Synode sur la famille: appel du pape à "inclure ceux qui sont marginalisés"
Source : La Dépêche du MidiLe pape François a appelé dimanche les évêques à "inclure" dans l'Eglise ceux qui sont marginalisés en "se laissant déranger" par eux, quand ils ne rentrent pas "dans le plan de marche", lors d'une messe de clôture du synode sur la famille.
Le pape avait reçu samedi soir le rapport final du synode, voté par les 265 évêques et cardinaux présents. Diverses ouvertures y sont exprimées, notamment pour permettre un discernement au cas par cas, qui puisse amener certains divorcés remariés civilement à accéder aux sacrements de la confession et de la communion.
Commentant dans la basilique Saint-Pierre l'Evangile qui relate comment Jésus guérit le mendiant aveugle Bartimée, le pape a relevé que "la paternité de Dieu ouvre une route accessible, une route de consolation" à "l'aveugle et au boiteux".
Jésus, a-t-il relevé, parle à cet aveugle de manière "directe mais respectueuse", "montre qu’il veut écouter nos besoins", "désire avec chacun de nous un échange fait de situations réelles, que rien n’exclut devant Dieu".
Comme à l'époque de Jésus, ses disciples "sont appelés à cela, spécialement aujourd’hui: placer l’homme au contact de la miséricorde compatissante qui sauve. Aujourd’hui est un temps de miséricorde!", a-t-il insisté à l'issue de trois semaines d'un synode tumultueux sur la famille.
Jorge Bergoglio a exhorté à faire passer "sans sermons" les "paroles libératrices de Jésus".
"Jésus veut inclure, surtout celui qui est tenu aux marges et qui crie vers lui", a-t-il martelé, le visage grave, pâle et éprouvé par la fatigue du synode.
Devant les exclus, il y a "certaines tentations" auxquelles cèdent les disciples de Jésus (les prêtres et évêques) "encore aujourd'hui": "aucun ne s’arrête, ils avancent comme si de rien n’était. Si Bartimée est aveugle, eux ils sont sourds : son problème n’est pas leur problème. Devant les problèmes continuels, il vaut mieux avancer, sans nous laisser déranger".
Si on "ne se penche pas vers celui qui est blessé", on "construit des visions du monde" et on "vit une "spiritualité du mirage", "sans voir ce qu’il y a réellement, mais ce que nous voudrions voir", a-t-il dénoncé.
"Il y a une seconde tentation, a critiqué Jorge Bergoglio, celle de tomber dans une foi programmée", d'avoir "déjà notre plan de marche, où tout rentre: nous savons où aller et combien de temps y mettre. Tous doivent respecter nos rythmes et chaque inconvénient nous dérange! Celui qui gêne ou n’est pas à la hauteur est à exclure!"
Un petit groupe de cardinaux conservateurs, très rigoureux dans la doctrine et ne voulant rien changer, notamment vis à vis des divorcés et homosexuels, peut se sentir visé par ces critiques.
© 2015 AFP
Le pape avait reçu samedi soir le rapport final du synode, voté par les 265 évêques et cardinaux présents. Diverses ouvertures y sont exprimées, notamment pour permettre un discernement au cas par cas, qui puisse amener certains divorcés remariés civilement à accéder aux sacrements de la confession et de la communion.
Commentant dans la basilique Saint-Pierre l'Evangile qui relate comment Jésus guérit le mendiant aveugle Bartimée, le pape a relevé que "la paternité de Dieu ouvre une route accessible, une route de consolation" à "l'aveugle et au boiteux".
Jésus, a-t-il relevé, parle à cet aveugle de manière "directe mais respectueuse", "montre qu’il veut écouter nos besoins", "désire avec chacun de nous un échange fait de situations réelles, que rien n’exclut devant Dieu".
Comme à l'époque de Jésus, ses disciples "sont appelés à cela, spécialement aujourd’hui: placer l’homme au contact de la miséricorde compatissante qui sauve. Aujourd’hui est un temps de miséricorde!", a-t-il insisté à l'issue de trois semaines d'un synode tumultueux sur la famille.
Jorge Bergoglio a exhorté à faire passer "sans sermons" les "paroles libératrices de Jésus".
"Jésus veut inclure, surtout celui qui est tenu aux marges et qui crie vers lui", a-t-il martelé, le visage grave, pâle et éprouvé par la fatigue du synode.
Devant les exclus, il y a "certaines tentations" auxquelles cèdent les disciples de Jésus (les prêtres et évêques) "encore aujourd'hui": "aucun ne s’arrête, ils avancent comme si de rien n’était. Si Bartimée est aveugle, eux ils sont sourds : son problème n’est pas leur problème. Devant les problèmes continuels, il vaut mieux avancer, sans nous laisser déranger".
Si on "ne se penche pas vers celui qui est blessé", on "construit des visions du monde" et on "vit une "spiritualité du mirage", "sans voir ce qu’il y a réellement, mais ce que nous voudrions voir", a-t-il dénoncé.
"Il y a une seconde tentation, a critiqué Jorge Bergoglio, celle de tomber dans une foi programmée", d'avoir "déjà notre plan de marche, où tout rentre: nous savons où aller et combien de temps y mettre. Tous doivent respecter nos rythmes et chaque inconvénient nous dérange! Celui qui gêne ou n’est pas à la hauteur est à exclure!"
Un petit groupe de cardinaux conservateurs, très rigoureux dans la doctrine et ne voulant rien changer, notamment vis à vis des divorcés et homosexuels, peut se sentir visé par ces critiques.
© 2015 AFP
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
"Diverses ouvertures y sont exprimées, notamment pour permettre un discernement au cas par cas, qui puisse amener certains divorcés remariés civilement à accéder aux sacrements de la confession et de la communion."
J'ai hate de savoir quel seront les critères de sélétion du Pape pour ces remariés civilement (donc adultères non?? ) qui auront le droit à la Sainte Communion....
je veux bien avoir l'esprit ouvert, miséricordieux et tout ce qu'on veut, mais le Pape doit expliquer où il veut en venir?
Sinon les Sacrements ne serviront plus à rien, s'ils sont indissolubles et aux bons vouloir des gens,
on ouvre une porte très dangereuse à mon avis, avec ce "cas par cas", car au final, un jour ou l'autre, les Eveques croulleront tellement sous les demandes de dossier qu'ils finiront par banaliser le divorce....
c'est grave
Enfait, la vrai miséricorde c'est bien sûr d'aider ceux qui sont dans le péché, mais qui on envie de changer de vie, les gens qui ont envie de changer d'état et de respecter les Commandements de Dieu non? pas d'accepter le péché mortel comme "pas grave" et d'y rester et dire "l'Eglise est méchante, elle me permet pas de tromper ma femme pénard et d'aller Communier comme si de rien nété",?
c'est là un point de discernement à mon avis, sinon c'est du n'importe quoi
Dites moi si je me trompe?
J'ai hate de savoir quel seront les critères de sélétion du Pape pour ces remariés civilement (donc adultères non?? ) qui auront le droit à la Sainte Communion....
je veux bien avoir l'esprit ouvert, miséricordieux et tout ce qu'on veut, mais le Pape doit expliquer où il veut en venir?
Sinon les Sacrements ne serviront plus à rien, s'ils sont indissolubles et aux bons vouloir des gens,
on ouvre une porte très dangereuse à mon avis, avec ce "cas par cas", car au final, un jour ou l'autre, les Eveques croulleront tellement sous les demandes de dossier qu'ils finiront par banaliser le divorce....
c'est grave
Enfait, la vrai miséricorde c'est bien sûr d'aider ceux qui sont dans le péché, mais qui on envie de changer de vie, les gens qui ont envie de changer d'état et de respecter les Commandements de Dieu non? pas d'accepter le péché mortel comme "pas grave" et d'y rester et dire "l'Eglise est méchante, elle me permet pas de tromper ma femme pénard et d'aller Communier comme si de rien nété",?
c'est là un point de discernement à mon avis, sinon c'est du n'importe quoi
Dites moi si je me trompe?
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Tu ne te trompes, pas, @Eucharistie, cependant, selon les articles que j'ai lus, le rapport du Synode est présenté différemment, et aucune décision n'est prise. Par exemple voici ce compte rendu:
Le synode sur la famille a remis samedi soir au pape François un rapport final consensuel qui ne propose pas de percées majeures sur les sujets sensibles, mais permet un examen au cas par cas de la situation des divorcés remariés.
Après trois semaines de débats parfois tendus, chacun des 94 articles du texte a recueilli la majorité requise des deux tiers des voix des 270 évêques.
Les plus disputés, les trois paragraphes concernant les divorcés remariés, ont été adoptés de justesse: sans jamais évoquer clairement un éventuel accès à la communion de ces personnes que l'Église considère comme infidèles à leur premier conjoint, ils insistent sur un examen de chaque situation.
« On ne peut nier que, dans certaines circonstances [liées à la crise d'un couple], les responsabilités d'une action peuvent être diminuées ou annulées [...]. Les conséquences des actes accomplis ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas », affirme le paragraphe qui a rencontré le plus d'oppositions (adopté par 178 voix contre 80).
Le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi, a souligné samedi soir que ce document comportait des propositions faites au pape, qui doit désormais décider des orientations à prendre. Les pères synodaux ont d'ailleurs demandé au pontife argentin de produire un « document sur la famille ».
Les conclusions du pape, qui feront autorité, ne sont cependant pas attendues avant l'année prochaine. Il devrait éviter toute décision qui pourrait diviser davantage l'Église, même s'il a appelé vendredi les chrétiens à se tenir prêts à « changer sans cesse », à l'écoute « des signes des temps ».
Dans son discours de clôture samedi soir, François a reconnu que le synode n'avait pas trouvé de « solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille », mais estimé qu'il les avait examinés « sans peur et sans se cacher la tête dans le sable ».
« Sans jamais tomber dans le piège du relativisme ou de la diabolisation des autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui ne désire rien d'autre que tous les hommes soient sauvés », a-t-il ajouté.
« Des déçus »
Autre sujet particulièrement attendu, même s'il a peu été abordé pendant les débats, l'homosexualité n'est mentionnée que dans un seul article du rapport final, qui assure que chacun mérite respect et dignité, mais réitère la ferme opposition de l'Église à toute reconnaissance des couples de même sexe et se contente d'appeler à un effort d'accompagnement particulier pour les proches des personnes homosexuelles.
Ces derniers jours, des conservateurs avaient fait savoir qu'ils trouvaient le rapport « confus », tandis que des progressistes l'avaient jugé « timoré ».
À la mi-journée, le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, avait prévenu qu'il y aurait « des déçus », expliquant par exemple que l'homosexualité était un sujet « trop délicat » pour être évoqué au niveau synodal, avec des prélats venant de pays où le sujet reste tabou.
« Ce qui semble normal pour un évêque d'un continent peut se révéler étrange, presque scandaleux, pour l'évêque d'un autre continent », a d'ailleurs relevé le pape samedi soir.
En convoquant deux synodes successifs sur la famille - en octobre 2014 et octobre 2015 -, il avait souhaité que l'Église fasse son « aggiornamento » en remettant le mariage traditionnel à l'honneur, mais aussi en se montrant plus bienveillante à l'égard tous ceux qui ne sont pas « en règle »: unions libres, divorcés remariés, homosexuels, familles recomposées, polygames, etc.
Dans un discours remarqué au milieu du synode, le pontife a aussi demandé plus de collégialité dans l'Église. Selon certains participants, cette décentralisation pourrait permettre aux évêques et aux prêtres de juger au cas par cas l'accès à la communion.
Mais beaucoup de prélats redoutent, en raison de la diversité des problématiques, que cela ne conduise à une dispersion et à la division.
La place des femmes a fait l'objet de divergences, certains prélats se montrant très déçus du manque d'ouverture de l'Église sur le sujet ou relevant l'incongruité de ces débats sur la famille menés quasi exclusivement par des hommes ayant fait voeu de célibat.
http://www.lapresse.ca/international/europe/201510/24/01-4913544-le-synode-sur-la-famille-remet-son-rapport-au-pape.php
Le synode sur la famille remet son rapport au pape
Le synode sur la famille a remis samedi soir au pape François un rapport final consensuel qui ne propose pas de percées majeures sur les sujets sensibles, mais permet un examen au cas par cas de la situation des divorcés remariés.
Après trois semaines de débats parfois tendus, chacun des 94 articles du texte a recueilli la majorité requise des deux tiers des voix des 270 évêques.
Les plus disputés, les trois paragraphes concernant les divorcés remariés, ont été adoptés de justesse: sans jamais évoquer clairement un éventuel accès à la communion de ces personnes que l'Église considère comme infidèles à leur premier conjoint, ils insistent sur un examen de chaque situation.
« On ne peut nier que, dans certaines circonstances [liées à la crise d'un couple], les responsabilités d'une action peuvent être diminuées ou annulées [...]. Les conséquences des actes accomplis ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas », affirme le paragraphe qui a rencontré le plus d'oppositions (adopté par 178 voix contre 80).
Le porte-parole du Saint-Siège, Federico Lombardi, a souligné samedi soir que ce document comportait des propositions faites au pape, qui doit désormais décider des orientations à prendre. Les pères synodaux ont d'ailleurs demandé au pontife argentin de produire un « document sur la famille ».
Les conclusions du pape, qui feront autorité, ne sont cependant pas attendues avant l'année prochaine. Il devrait éviter toute décision qui pourrait diviser davantage l'Église, même s'il a appelé vendredi les chrétiens à se tenir prêts à « changer sans cesse », à l'écoute « des signes des temps ».
Dans son discours de clôture samedi soir, François a reconnu que le synode n'avait pas trouvé de « solutions exhaustives à toutes les difficultés et aux doutes qui défient et menacent la famille », mais estimé qu'il les avait examinés « sans peur et sans se cacher la tête dans le sable ».
« Sans jamais tomber dans le piège du relativisme ou de la diabolisation des autres, nous avons cherché à embrasser pleinement et courageusement la bonté et la miséricorde de Dieu qui ne désire rien d'autre que tous les hommes soient sauvés », a-t-il ajouté.
« Des déçus »
Autre sujet particulièrement attendu, même s'il a peu été abordé pendant les débats, l'homosexualité n'est mentionnée que dans un seul article du rapport final, qui assure que chacun mérite respect et dignité, mais réitère la ferme opposition de l'Église à toute reconnaissance des couples de même sexe et se contente d'appeler à un effort d'accompagnement particulier pour les proches des personnes homosexuelles.
Ces derniers jours, des conservateurs avaient fait savoir qu'ils trouvaient le rapport « confus », tandis que des progressistes l'avaient jugé « timoré ».
À la mi-journée, le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, avait prévenu qu'il y aurait « des déçus », expliquant par exemple que l'homosexualité était un sujet « trop délicat » pour être évoqué au niveau synodal, avec des prélats venant de pays où le sujet reste tabou.
« Ce qui semble normal pour un évêque d'un continent peut se révéler étrange, presque scandaleux, pour l'évêque d'un autre continent », a d'ailleurs relevé le pape samedi soir.
En convoquant deux synodes successifs sur la famille - en octobre 2014 et octobre 2015 -, il avait souhaité que l'Église fasse son « aggiornamento » en remettant le mariage traditionnel à l'honneur, mais aussi en se montrant plus bienveillante à l'égard tous ceux qui ne sont pas « en règle »: unions libres, divorcés remariés, homosexuels, familles recomposées, polygames, etc.
Dans un discours remarqué au milieu du synode, le pontife a aussi demandé plus de collégialité dans l'Église. Selon certains participants, cette décentralisation pourrait permettre aux évêques et aux prêtres de juger au cas par cas l'accès à la communion.
Mais beaucoup de prélats redoutent, en raison de la diversité des problématiques, que cela ne conduise à une dispersion et à la division.
La place des femmes a fait l'objet de divergences, certains prélats se montrant très déçus du manque d'ouverture de l'Église sur le sujet ou relevant l'incongruité de ces débats sur la famille menés quasi exclusivement par des hommes ayant fait voeu de célibat.
http://www.lapresse.ca/international/europe/201510/24/01-4913544-le-synode-sur-la-famille-remet-son-rapport-au-pape.php
Dernière édition par Emmanuel le Dim 25 Oct 2015 - 13:39, édité 1 fois
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Pour moi, le cas par cas n'a pas de sens...C'est une impasse.
La seule chose que pourront faire les évêques sera de ....proposer aux gens d'ouvrir une instance auprès du tribunal ecclésiastique.
Procédure que beaucoup de gens ne connaissent pas.
Mais qui, elle aussi, est dangereuse si exécutée à la va-vite.
Finalement on tourne en rond: Sachant qu'il vaut mieux prévenir que guérir, seule une sérieuse préparation au mariage est une solution pérenne pour ces situations pénibles.
Préparations qui impliquent, évidemment, temps et finesse psychologique.
Qualités qu'heureusement des laïcs peuvent avoir...avis à ceux qui s'en sentent capables et ont envie de s'investir utilement pour le bien de la communauté.
La seule chose que pourront faire les évêques sera de ....proposer aux gens d'ouvrir une instance auprès du tribunal ecclésiastique.
Procédure que beaucoup de gens ne connaissent pas.
Mais qui, elle aussi, est dangereuse si exécutée à la va-vite.
Finalement on tourne en rond: Sachant qu'il vaut mieux prévenir que guérir, seule une sérieuse préparation au mariage est une solution pérenne pour ces situations pénibles.
Préparations qui impliquent, évidemment, temps et finesse psychologique.
Qualités qu'heureusement des laïcs peuvent avoir...avis à ceux qui s'en sentent capables et ont envie de s'investir utilement pour le bien de la communauté.
Delsanto- En adoration
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Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Ce paragraphe, devant supposément traiter de la situation des divorcés remariés, m'apparaît très flou, et compte tenu de cela et du fait qu'il a été adopté par un seuil d'une seule voix sur les deux tiers requis, il ne serait pas surprenant que le Saint-Père n'y donne pas de suite.Les plus disputés, les trois paragraphes concernant les divorcés remariés, ont été adoptés de justesse: sans jamais évoquer clairement un éventuel accès à la communion de ces personnes que l'Église considère comme infidèles à leur premier conjoint, ils insistent sur un examen de chaque situation.
« On ne peut nier que, dans certaines circonstances [liées à la crise d'un couple], les responsabilités d'une action peuvent être diminuées ou annulées [...]. Les conséquences des actes accomplis ne sont pas nécessairement les mêmes dans tous les cas », affirme le paragraphe qui a rencontré le plus d'oppositions (adopté par 178 voix contre 80).
Le pape, malgré son désir toujours clair d'accueillir les exclus, a affirmé à maintes reprises qu'on ne pouvait pas relativiser la foi ni la changer.
Le cas par cas n'est pas viable lorsque l'enseignement de l'Évangile est clair. Il reste à chacun de décider de le suivre ou non.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Pour ceux qui lisent l'Italien, voici le rapport complet du Synode:
http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/10/24/0816/01825.html
Pour ceux qui lisent l'anglais, voici les paragraphes les plus sensibles concernant les divorcés remariés:
Quelques observations:
- D'abord, il n'est fait aucune mention de façon directe de la question de la réception de la communion.
- L'accueil pour les divorcés-remariés dont on parle semble de prime abord davantage concerner la participation active de ceux-ci dans les célébrations catholiques (être lecteur, parrain ou marraine, etc.).
- Cependant, le texte demeure dans son ensemble malgré tout très ambigu, ce qui veut dire qu'il peut être interprété un peu dans tous les sens, selon les goûts de chacun. Cela n'est cependant pas surprenant, étant donné qu'il provient de multiples auteurs qui ont voté sur ses différents passages.
- En bout de ligne, ce sont les décisions du pape François prises plus tard, et non ce rapport, que l'on retiendra à long terme.
Fraternellement,
Emmanuel
http://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2015/10/24/0816/01825.html
Pour ceux qui lisent l'anglais, voici les paragraphes les plus sensibles concernant les divorcés remariés:
(source)69. The sacrament of marriage as a faithful and indissoluble union between a man and a woman called to accept one another and to welcome life, is a great grace for the human family. The Church has the joy and the duty to announce this grace to every person and in every context. She feels that today, in an even more urgent way, She has the responsibility of making the baptized rediscover how the grace of God works in their lives - even in the most difficult situations - in order to lead them to the fullness of the sacrament. The Synod, while appreciating and encouraging families who honor the beauty of Christian marriage, intends to promote the pastoral discernment of situations in which the reception of this gift has difficulty in being appreciated, or in which it is compromised in various ways. Keeping dialogue open with these faithful [people] in order to enable the maturing of a coherent openness to the Gospel of marriage and the family in its fullness, is a grave responsibility. Pastors should identify the elements that may favor evangelization and the human and spiritual growth of those entrusted to their care by the Lord.
70. The pastoral [care] must propose with clarity the Gospel message and must capture the positive elements present in those situations that do not yet or no longer correspond to it [ie to the Gospel message]. In many countries, a growing number of couples live together without marriage neither canonical not civil. In some countries there is a traditional wedding, agreed upon by the families and often celebrated in different stages. In other countries instead there is an increasing number of those who, after living together for a long time, ask for the celebration of marriage in church. Simple cohabitation is often chosen because of the general mentality contrary to institutions and contrary to firm commitments, but also because there is an expectation of financial security (job and fixed salary). In other countries, finally, de facto unions are becoming more numerous, not only for the rejection of the values of family and marriage, but also due to the fact that marriage is perceived as a luxury [for people in particular] social conditions, so that material misery pushes people to live in de-facto unions. All these situations must be addressed in a constructive manner, trying to transform them into opportunities for a journey of conversion towards the fullness of marriage and the family in the light of the Gospel.
71. The choice of civil marriage or, in several cases, simple cohabitation, is often not motivated by prejudice or resistance against the sacramental union, but from cultural situations or cultural contingents. In many circumstances, the decision to live together is a sign of a relationship that actually wants to navigate towards the prospect of stability. This will, which translates into a lasting bond, reliable and open to life can be considered a commitment on which to base a path to the sacrament of marriage, discovered to be God's plan for [the couple's] lives. The path of growth, which can lead to sacramental marriage, will be encouraged by the recognition of the distinguishing characteristics of a generous and lasting love: the desire to seek the good of others before their own; the experience of forgiveness requested and given; the aspiration to build a family that is not closed in on itself but open to the good of the ecclesial community and of the entire society. Along this route those signs of love that properly correspond to the reflection of God should be valorized into an authentic conjugal project.
75. Particular difficulties are posed by the situations that affect the access to the baptism of people who are in a complex matrimonial situation. These are people who have contracted a stable matrimonial union at a time when at least one of them still did not know the Christian faith. The Bishops are called to exercise, in these cases, a pastoral discernment commensurate with their spiritual good.
84. The baptized who are divorced and civilly remarried are to be more integrated in the Christian communities in the various possible ways, avoiding every occasion of scandal.
The logic of integration is the key to their pastoral accompaniment, so that they be aware not only that they belong to the Body of Christ, that is the Church, but that they may have a joyful and fruitful experience. They are baptized, they are brothers and sisters, the Holy Spirit pours gifts and charisms in them for the good of all. Their participation can be expressed in various ecclesial services: it is therefore necessary to discern which of the different forms of exclusion currently practiced in a liturgical, educational, pastoral, and institutional role that can be overcome. They should not only not feel excommunicated, but they should live and mature as living members of the Church, feeling her as a mother that welcomes them always, takes care of them affectionately, and encourages them on the path of life and Gospel. This integration is necessary for the Christian care and education of their children, who must be considered what is most important. For the Christian community, taking care of these persons is not a weakening of their own faith and testimony regarding matrimonial indissolubility: rather, the Church expresses precisely in this care her charity.
85. Saint John Paul II offered an all-encompassing criterion, that remains the basis for valuation of these situations: "Pastors must know that, for the sake of truth, they are obliged to exercise careful discernment of situations. There is in fact a difference between those who have sincerely tried to save their first marriage and have been unjustly abandoned, and those who through their own grave fault have destroyed a canonically valid marriage. Finally, there are those who have entered into a second union for the sake of the children's upbringing, and who are sometimes subjectively certain in conscience that their previous and irreparably destroyed marriage had never been valid." (FC, 84) It is therefore a duty of the priests to accompany the interested parties on the path of discernment according to the teaching of the Church and the orientations of the Bishop. In this process, it will be useful to make an examination of conscience, by way of moments of reflection and repentance. Remarried divorcees should ask themselves how they behaved themselves when their conjugal union entered in crisis; if there were attempts at reconciliation; what is the situation of the abandoned partner ["partner" in the original Italian]; what consequences the new relationship has on the rest of the family and in the community of the faithful; what example does it offer to young people who are to prepare themselves to matrimony. A sincere reflection may reinforce trust in the mercy of God that is not denied to anyone.
Additionally, it cannot be denied that in some circumstances, "the imputability and the responsibility for an action can be diminished or annulled (CIC, 1735) due to various conditioners. Consequently, the judgment on an objective situation should lead to the judgment on a 'subjective imputability'" (Pontifical Council for Legislative Texts, Declaration of June 24, 2000, 2a). In determined circumstances, the persons find great difficulty with acting in a different way. Therefore, while holding up a general rule, it is necessary to recognize that the responsibility regarding specific actions or decisions is not the same in every case. Pastoral discernment, while taking into account the rightly formed conscience of persons, should take these situations into account. Also the consequences of the accomplished acts are not necessarily the same in every case.
86. The path of accompaniment and discernment orients these faithful to becoming conscious of their situation before God. The conversation with the priest, in internal forum, concurs to the formation of a correct judgment on what prevents the possibility of fuller participation in the life of the Church and on the steps that may favor it and make it grow. Considering that in the same law there is no graduality (cf. FC, 34), this discernment must never disregard the demands of truth and charity of the Gospel proposed by the Church. In order for this to happen, the necessary conditions of humility, reserve, love for the Church and to her teaching, in the sincere search for the will of God and for the desire to reach a more perfect answer to the latter, are to be guaranteed.
Quelques observations:
- D'abord, il n'est fait aucune mention de façon directe de la question de la réception de la communion.
- L'accueil pour les divorcés-remariés dont on parle semble de prime abord davantage concerner la participation active de ceux-ci dans les célébrations catholiques (être lecteur, parrain ou marraine, etc.).
- Cependant, le texte demeure dans son ensemble malgré tout très ambigu, ce qui veut dire qu'il peut être interprété un peu dans tous les sens, selon les goûts de chacun. Cela n'est cependant pas surprenant, étant donné qu'il provient de multiples auteurs qui ont voté sur ses différents passages.
- En bout de ligne, ce sont les décisions du pape François prises plus tard, et non ce rapport, que l'on retiendra à long terme.
Fraternellement,
Emmanuel
Dernière édition par Emmanuel le Dim 25 Oct 2015 - 14:40, édité 2 fois
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Bonjour Emmanuel,
Merci pour toutes ces précisions, en effet, nous devons attendre les décisions de Notre Saint-Père.
Bien Amicalement
Merci pour toutes ces précisions, en effet, nous devons attendre les décisions de Notre Saint-Père.
Bien Amicalement
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Merci Emmanuel pour ces précisions, prions l'Esprit Saint pour qu'il eclaire bien notre Pape ....
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Oh que je n'aimerais pas être Pape.
Je le comprend dans cette démarche.
Personnellement,j'ai toujours encouragé les gens à venir au moins à la messe même s'ils ne sont pas, en état de grâces.
Dieu voit les coeurs et l'attitude du publicain plaît à Dieu.
Moi même j'ai déjà assisté à des messes sans communier et j'ai toujours su au plus profond de mon coeur que Dieu appréciait ma présence car j'avais l'attitude vraie du publicain.
Je ne pense pas qu'il y ait de changements radicaux au sein de l'Église catholique au sujet des divorçés-remariés.
Un changement d'attitude ''oui''chez certains membres du clergé, et c'est déjà ça de gagner.
Les mérites d'une messe sont infinies et il n'existe pas sur terre de plus grandes prières.
Je le comprend dans cette démarche.
Personnellement,j'ai toujours encouragé les gens à venir au moins à la messe même s'ils ne sont pas, en état de grâces.
Dieu voit les coeurs et l'attitude du publicain plaît à Dieu.
Moi même j'ai déjà assisté à des messes sans communier et j'ai toujours su au plus profond de mon coeur que Dieu appréciait ma présence car j'avais l'attitude vraie du publicain.
Je ne pense pas qu'il y ait de changements radicaux au sein de l'Église catholique au sujet des divorçés-remariés.
Un changement d'attitude ''oui''chez certains membres du clergé, et c'est déjà ça de gagner.
Les mérites d'une messe sont infinies et il n'existe pas sur terre de plus grandes prières.
Michael- Dans la prière
- Messages : 5204
Inscription : 08/03/2009
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Bonjour Michael,
Oh que je n'aimerais pas être pape
Excusez moi mais vous m'avez fait rire!!!!
Et pourtant ce n'est pas à prendre à la légère, je prie pour Notre Saint-Père.
Amicalement
Oh que je n'aimerais pas être pape
Excusez moi mais vous m'avez fait rire!!!!
Et pourtant ce n'est pas à prendre à la légère, je prie pour Notre Saint-Père.
Amicalement
Invité- Invité
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Delsanto :
Je ne veux pas trop m'taler sur ma vie privée carje pense que ce n'est pas l'endroit. Pour cela je pense que le tchat les MP sont plus adaptés.
Mais je vous corrige en vous disant que je n'ai pas subit le rigourisme de l'Eglise mais à l'inverse son laxisme.
Sur ce qui est grave ou non, soyons objectif il y a des péchés grave et vivre maritalement est grave car cela est fait en dehors du sacrement. Comme évoqué par bénédicte le livre de Tobbie permet un enseignement clair sur le sujet. Etre catholique et vivre maritalement sans être marié c'est de la fornication. De plus si au bout d'un an je me retrouve forcé à quitter cette femme puis à en prendre une autre. Comment pourrai je expliquer à a nouvelle que je n'ai pas été fidèle ?
La rigueur que je m'impose dans la vie est un tuteur qui me permettra je crois de pousser plus haut et de fructifier mes talents.
De toute façon je ne peux me permettre de ne pas être rigoureux vis à vis de Dieu car ce serait lui manquer d'amour. Une chose compte lui offrir toute notre vie. Prendre notre croix.
A part cela merci Emmanuel pour vos précision sur ce texte qui en effet parait plus un flou qu'une orientation pastorale. Le problème est que les médias sot en train d'exploiter ce flou pour nous mentir (un classique).
Je ne veux pas trop m'taler sur ma vie privée carje pense que ce n'est pas l'endroit. Pour cela je pense que le tchat les MP sont plus adaptés.
Mais je vous corrige en vous disant que je n'ai pas subit le rigourisme de l'Eglise mais à l'inverse son laxisme.
Sur ce qui est grave ou non, soyons objectif il y a des péchés grave et vivre maritalement est grave car cela est fait en dehors du sacrement. Comme évoqué par bénédicte le livre de Tobbie permet un enseignement clair sur le sujet. Etre catholique et vivre maritalement sans être marié c'est de la fornication. De plus si au bout d'un an je me retrouve forcé à quitter cette femme puis à en prendre une autre. Comment pourrai je expliquer à a nouvelle que je n'ai pas été fidèle ?
La rigueur que je m'impose dans la vie est un tuteur qui me permettra je crois de pousser plus haut et de fructifier mes talents.
De toute façon je ne peux me permettre de ne pas être rigoureux vis à vis de Dieu car ce serait lui manquer d'amour. Une chose compte lui offrir toute notre vie. Prendre notre croix.
A part cela merci Emmanuel pour vos précision sur ce texte qui en effet parait plus un flou qu'une orientation pastorale. Le problème est que les médias sot en train d'exploiter ce flou pour nous mentir (un classique).
Neb- Pour le roi
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Inscription : 12/01/2015
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Je pense que sur la question du concubinage, nous aurons du mal à trouver un accord..
Ce mode de vie est trop associé chez certains à une situation peccamineuse.
Personnellement je dis que lorsqu'il y a amour vrai dans la fidélité, les très connus propos de Jésus sur le fait, pour l'Homme, de devoir quitter son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, sont respectés.
Bien évidemment, le sacrement apporte un plus. Sinon, il n'aurait pas lieu d'être. Mais enfin! le fait d'être privé -sans le vouloir ou le savoir, d'ailleurs, lorsqu'on n'est pas croyant - des grâces de Dieu liées à un sacrement, n'est pas, en soi, un péché. Seules les dispositions du cœur des individus sont à prendre en considération, s'agissant de relations affectives et sexuelles..
Je suis désolé mais il y a certainement de très bons couples non mariés.
Le non- mariage, d'ailleurs, n'étant souvent qu'une étape vers, au moins, un mariage civil.
D'autre part, on ne peut quand même pas interdire à des gens qui n'ont pas la foi -pour X ou Y raisons -de s'aimer et de fonder une famille. Ou les stigmatiser pour l'avoir fait!!!
Ceci dit, et encore une fois, la question ne s'aborde pas de la même manière lorsque l'un des conjoints au moins est catholique, là on est d'accord.. Toutefois, n'est-ce pas abusif de parler d'adultère et, pire encore, de fornication, là où l'amour existe réellement? Personnellement, je trouve cela un peu fort de café...Car enfin, si je suis sincèrement et justement amoureux d'une femme, par exemple, et payé de retour, mais que cette femme n'est pas croyante (ou l'inverse) dois-je la rayer de ma vie? Au nom de quoi? Puisqu'on a dit plus haut que c'est "l'attachement mutuel des conjoints qui fait s'accomplir la volonté de Dieu".
Alors même que le fait de vivre avec une personne ayant la foi peut, en plus, conduire celui ou celle qui ne l'a pas, à l'acquérir?
Oui, je sais pertinemment qu'il existe la "dispense" pour divergences de croyances.. Le problème c'est qu'il est question de divergences de croyances (Protestant et catholique, par exemple) pas de croyance et d'athéisme.. Et qu'à mon sens, la question de savoir s'il est correct de se marier à l'autel quand on ne croit pas, doit quand même être posée. Non?
A mon sens, Dieu dans sa totale liberté peut très bien accorder ses grâces à un tel couple. (c'est à dire à un couple sincère; et rien ne nous permet de penser qu'il ne le fait pas. A quoi servent les Anges, soit dit en passant? Sinon à inspirer les bonnes idées et les bons comportements).
A charge pour les intéressés de passer un jour à l'église si la conversion du conjoint initialement agnostique ou athée, a lieu...là oui! ce sera un devoir.
Ce mode de vie est trop associé chez certains à une situation peccamineuse.
Personnellement je dis que lorsqu'il y a amour vrai dans la fidélité, les très connus propos de Jésus sur le fait, pour l'Homme, de devoir quitter son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, sont respectés.
Bien évidemment, le sacrement apporte un plus. Sinon, il n'aurait pas lieu d'être. Mais enfin! le fait d'être privé -sans le vouloir ou le savoir, d'ailleurs, lorsqu'on n'est pas croyant - des grâces de Dieu liées à un sacrement, n'est pas, en soi, un péché. Seules les dispositions du cœur des individus sont à prendre en considération, s'agissant de relations affectives et sexuelles..
Je suis désolé mais il y a certainement de très bons couples non mariés.
Le non- mariage, d'ailleurs, n'étant souvent qu'une étape vers, au moins, un mariage civil.
D'autre part, on ne peut quand même pas interdire à des gens qui n'ont pas la foi -pour X ou Y raisons -de s'aimer et de fonder une famille. Ou les stigmatiser pour l'avoir fait!!!
Ceci dit, et encore une fois, la question ne s'aborde pas de la même manière lorsque l'un des conjoints au moins est catholique, là on est d'accord.. Toutefois, n'est-ce pas abusif de parler d'adultère et, pire encore, de fornication, là où l'amour existe réellement? Personnellement, je trouve cela un peu fort de café...Car enfin, si je suis sincèrement et justement amoureux d'une femme, par exemple, et payé de retour, mais que cette femme n'est pas croyante (ou l'inverse) dois-je la rayer de ma vie? Au nom de quoi? Puisqu'on a dit plus haut que c'est "l'attachement mutuel des conjoints qui fait s'accomplir la volonté de Dieu".
Alors même que le fait de vivre avec une personne ayant la foi peut, en plus, conduire celui ou celle qui ne l'a pas, à l'acquérir?
Oui, je sais pertinemment qu'il existe la "dispense" pour divergences de croyances.. Le problème c'est qu'il est question de divergences de croyances (Protestant et catholique, par exemple) pas de croyance et d'athéisme.. Et qu'à mon sens, la question de savoir s'il est correct de se marier à l'autel quand on ne croit pas, doit quand même être posée. Non?
A mon sens, Dieu dans sa totale liberté peut très bien accorder ses grâces à un tel couple. (c'est à dire à un couple sincère; et rien ne nous permet de penser qu'il ne le fait pas. A quoi servent les Anges, soit dit en passant? Sinon à inspirer les bonnes idées et les bons comportements).
A charge pour les intéressés de passer un jour à l'église si la conversion du conjoint initialement agnostique ou athée, a lieu...là oui! ce sera un devoir.
Delsanto- En adoration
- Messages : 2530
Inscription : 05/02/2013
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Pour un couple de non croyant, la question du mariage à l'Eglise ne se pose évidement pas. La question si c'est un péché, je ne l'ai pas tranché. De toute façon pour eux le problème et autre et dans le fait qu'il ne recoivent pas les sacrements (communion, confession).
Pour un couple où un est croyant, ici la situation est délicate pour le croyant. Se marier avec un athée n'est pas un bon choix (il vaut mieux choisir un croyant). Mais en tout cas il doit se marier à l'Eglise car sinon il est bien dans le péché de fornication. La dessus pas de doute. Et il doit donc passer par les procédure habituelles qui sont applicables au cas des athées.
Enfin un couple de catholique doit évidement se marier à l'Eglise car il ne peut accepter de faire les choses sans le recour au grâce divine (premier commandement), ce qui s'applique aussi au couple "mixte" pour la partie croyante.
Neb- Pour le roi
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Age : 36
Localisation : Paris
Inscription : 12/01/2015
Re: Remise du rapport final du Synode sur la famille
Quelle est exactement la définition de fornication?
Car je veux bien vous suivre si j'y suis obligé eu égard à sa définition par l'Eglise -que je ne connais pas précisément.
Mais fornication est chargé d'un tel poids d'opprobre que je doute qu'un homme qui a des relations sexuelles dans un cadre matrimonial fait de fidélité et d'honnêteté,, puisse être désigné du doigt comme une personne impudique et immorale.
Là, cela me gêne un peu quand même.
Mais bon... J'attends de vous lire.
Car je veux bien vous suivre si j'y suis obligé eu égard à sa définition par l'Eglise -que je ne connais pas précisément.
Mais fornication est chargé d'un tel poids d'opprobre que je doute qu'un homme qui a des relations sexuelles dans un cadre matrimonial fait de fidélité et d'honnêteté,, puisse être désigné du doigt comme une personne impudique et immorale.
Là, cela me gêne un peu quand même.
Mais bon... J'attends de vous lire.
Delsanto- En adoration
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Inscription : 05/02/2013
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