Le Synode pour la famille
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Le Synode pour la famille
Synode pour la famille : le "document de travail" en préparation
VIe réunion du Conseil ordinaire, avec le pape François
Rome, 16 mai 2014 (Zenit.org) Anne Kurian
Le Conseil ordinaire du synode des évêques s’est réuni les 13 et 14 mai 2014 pour analyser la première mouture de l’Instrumentum laboris, en vue de la IIIe Assemblée générale extraordinaire des évêques, qui aura lieu du 5 au 19 octobre, sur le thème : « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».
La préparation du synode se poursuit donc : après avoir recueilli les rapports des évêques du monde en réponse au « document préparatoire », le Conseil planche à présent sur le « document de travail » (Instrumentum laboris), qui servira de base durant le débat synodal.
Ce document, qui sera à nouveau envoyé aux évêques du monde, n’est pas une version provisoire des conclusions finales, mais un texte destiné à aider à centrer la discussion sur le sujet du synode, précise le Règlement du synode.
Un communiqué du Saint-Siège rapporte que la réunion du 13 mai a été présidée par le pape François, accueilli par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général. Au programme : l'examen de la mouture de l’Instrumentum laboris.
La nouvelle méthodologie synodale, qui sera suivie pendant le déroulement de l’Assemblée générale extraordinaire, a aussi été présentée.
Parmi les participants aux travaux de ces deux journées, outre les membres du Conseil ordinaire, dont le cardinal Péter Erdő, rapporteur général, et Mgr Bruno Forte, secrétaire spécial : le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, et le cardinal Raymundo Damasceno Assis, archevêque d’Aparecida et président de la Conférence épiscopale du Brésil.
L’un et l’autre ont été invités à participer en tant que présidents délégués de la IIIe Assemblée générale extraordinaire, avec le cardinal Luis Antonio G. Tagle (cf. Zenit du 21 février 2014).
VIe réunion du Conseil ordinaire, avec le pape François
Rome, 16 mai 2014 (Zenit.org) Anne Kurian
Le Conseil ordinaire du synode des évêques s’est réuni les 13 et 14 mai 2014 pour analyser la première mouture de l’Instrumentum laboris, en vue de la IIIe Assemblée générale extraordinaire des évêques, qui aura lieu du 5 au 19 octobre, sur le thème : « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».
La préparation du synode se poursuit donc : après avoir recueilli les rapports des évêques du monde en réponse au « document préparatoire », le Conseil planche à présent sur le « document de travail » (Instrumentum laboris), qui servira de base durant le débat synodal.
Ce document, qui sera à nouveau envoyé aux évêques du monde, n’est pas une version provisoire des conclusions finales, mais un texte destiné à aider à centrer la discussion sur le sujet du synode, précise le Règlement du synode.
Un communiqué du Saint-Siège rapporte que la réunion du 13 mai a été présidée par le pape François, accueilli par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général. Au programme : l'examen de la mouture de l’Instrumentum laboris.
La nouvelle méthodologie synodale, qui sera suivie pendant le déroulement de l’Assemblée générale extraordinaire, a aussi été présentée.
Parmi les participants aux travaux de ces deux journées, outre les membres du Conseil ordinaire, dont le cardinal Péter Erdő, rapporteur général, et Mgr Bruno Forte, secrétaire spécial : le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, et le cardinal Raymundo Damasceno Assis, archevêque d’Aparecida et président de la Conférence épiscopale du Brésil.
L’un et l’autre ont été invités à participer en tant que présidents délégués de la IIIe Assemblée générale extraordinaire, avec le cardinal Luis Antonio G. Tagle (cf. Zenit du 21 février 2014).
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Re: Le Synode pour la famille
Synode sur la famille : les évêques de France publient une synthèse du questionnaire
Parmi les grandes questions qui préoccupent les familles françaises : mariage, divorce, sexualité …
21/02/2014
Jeudi 20 février, la conférence des évêques de France a publié la synthèse des questionnaires préparatoires (intitulés « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ») pour le Synode sur la famille qui se tiendra en octobre prochain. Rédigé par Mgr Pierre-Marie Carré, Vice-Président de la Conférence des évêques et archevêque de Montpellier, le texte s’appuie sur plus de 2000 pages (qui elles seront envoyées au Saint-Siège), "essentiellement faites des synthèses de 83 diocèses et de mouvements et groupes, mais aussi de contributions personnelles ».
Mgr Carré revient sur les points majeurs dégagés par l’étude.
La famille : un grand bien
L’archevêque rappelle tout d’abord que la famille est destinée à « être un lieu d’amour, amour des conjoints, amour pour les enfants et apprentissage de l’amour à travers joies et épreuves, réussites et échecs. »
A cet égard, les Français jugent nécessaire de renforcer la préparation au mariage, afin de « saisir le sens profond » de la grâce accordée par le mariage « et d’en déployer les divers éléments ». On constate en effet que de nombreux couples voulant se marier à l’Eglise « n’ont qu’une faible connaissance de ce que représente le sacrement du mariage ». Aussi, le renforcement de cette formation apparaît nécessaire comme préalable à la construction d’une famille.
Dans le même temps, la pastorale familiale et les soutiens en situation de crise familiale mériteraient d’être davantage développés.
L’enseignement de l’Eglise est souvent mal compris
La position de l’Eglise est souvent mal connue sur les sujets liés au couple, à la sexualité et à la contraception. Et, de manière générale, les personnes ne retiennent que les interdictions. Sans remettre en cause l’enseignement de l’Eglise catholique, « il est demandé que soient produits des textes plus simples et accessibles afin de rendre le message de l’Eglise plus audible ». Les travaux réalisés par le Pape Jean-Paul II sur « la loi de gradualité » et sa théologie du corps mériteraient par exemple d’être mieux connus.
Ainsi, « on attend que l’Eglise donne aux couples chrétiens des critères de discernement qui leur servent de point de repère » et « de mettre l’accent sur la qualité relationnelle de l’amour qui unit les époux en faisant percevoir ce qu’ils sont appelés à vivre comme chasteté. »
Les difficultés rencontrées par les familles
La conférence des évêques de France souligne la difficulté d’aller à contre courant des tendances sociétales actuelles, en particulier pour les jeunes. C’est pourquoi il serait intéressant de favoriser les témoignages de vie au sein des paroisses, en particulier les témoignages de couples et de familles chrétiennes.
D’autre part, les Français souhaiteraient que le Synode s’exprime de manière concrète sur certaines problématiques auxquelles font face les familles (par exemple : comment concilier vie professionnelle, crise d’adolescence des enfants et présence auprès des parents âgés ?).
Quant à la question des divorcés remariés, Monseigneur Carré insiste sur le soutien à leur apporter. A ce sujet, de nombreuses réponses aux questionnaires « demandent que la pratique de l’Eglise s’inspire par exemple de celle des Eglises orthodoxes : quand un temps de pénitence a eu lieu, que la stabilité de la nouvelle union paraît clairement acquise, une célébration peut la reconnaître, sans pour autant remettre en cause l’indissolubilité du mariage. »
Enfin, concernant l’union des personnes de même sexe, « on demande en particulier d’aider les parents dont un enfant est homosexuel à vivre dans une attitude juste cette situation. »
La famille : lieu privilégié pour expérimenter l’amour de Dieu
Le Vice-Président de la Conférence des Evêques de France conclut le document en rappelant que « la famille est un lieu propice pour expérimenter l’amour de Dieu, car en son sein la personne se découvre aimée et appelée à vivre la communion. Les crises qui la touchent peuvent ébranler la foi et faire obstacle à la rencontre du Christ. (…) Le bonheur, la joie des couples et des familles chrétiennes sont un signe crédible du message du Christ transmis par l’Eglise. »
Aleteia
Parmi les grandes questions qui préoccupent les familles françaises : mariage, divorce, sexualité …
21/02/2014
Jeudi 20 février, la conférence des évêques de France a publié la synthèse des questionnaires préparatoires (intitulés « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ») pour le Synode sur la famille qui se tiendra en octobre prochain. Rédigé par Mgr Pierre-Marie Carré, Vice-Président de la Conférence des évêques et archevêque de Montpellier, le texte s’appuie sur plus de 2000 pages (qui elles seront envoyées au Saint-Siège), "essentiellement faites des synthèses de 83 diocèses et de mouvements et groupes, mais aussi de contributions personnelles ».
Mgr Carré revient sur les points majeurs dégagés par l’étude.
La famille : un grand bien
L’archevêque rappelle tout d’abord que la famille est destinée à « être un lieu d’amour, amour des conjoints, amour pour les enfants et apprentissage de l’amour à travers joies et épreuves, réussites et échecs. »
A cet égard, les Français jugent nécessaire de renforcer la préparation au mariage, afin de « saisir le sens profond » de la grâce accordée par le mariage « et d’en déployer les divers éléments ». On constate en effet que de nombreux couples voulant se marier à l’Eglise « n’ont qu’une faible connaissance de ce que représente le sacrement du mariage ». Aussi, le renforcement de cette formation apparaît nécessaire comme préalable à la construction d’une famille.
Dans le même temps, la pastorale familiale et les soutiens en situation de crise familiale mériteraient d’être davantage développés.
L’enseignement de l’Eglise est souvent mal compris
La position de l’Eglise est souvent mal connue sur les sujets liés au couple, à la sexualité et à la contraception. Et, de manière générale, les personnes ne retiennent que les interdictions. Sans remettre en cause l’enseignement de l’Eglise catholique, « il est demandé que soient produits des textes plus simples et accessibles afin de rendre le message de l’Eglise plus audible ». Les travaux réalisés par le Pape Jean-Paul II sur « la loi de gradualité » et sa théologie du corps mériteraient par exemple d’être mieux connus.
Ainsi, « on attend que l’Eglise donne aux couples chrétiens des critères de discernement qui leur servent de point de repère » et « de mettre l’accent sur la qualité relationnelle de l’amour qui unit les époux en faisant percevoir ce qu’ils sont appelés à vivre comme chasteté. »
Les difficultés rencontrées par les familles
La conférence des évêques de France souligne la difficulté d’aller à contre courant des tendances sociétales actuelles, en particulier pour les jeunes. C’est pourquoi il serait intéressant de favoriser les témoignages de vie au sein des paroisses, en particulier les témoignages de couples et de familles chrétiennes.
D’autre part, les Français souhaiteraient que le Synode s’exprime de manière concrète sur certaines problématiques auxquelles font face les familles (par exemple : comment concilier vie professionnelle, crise d’adolescence des enfants et présence auprès des parents âgés ?).
Quant à la question des divorcés remariés, Monseigneur Carré insiste sur le soutien à leur apporter. A ce sujet, de nombreuses réponses aux questionnaires « demandent que la pratique de l’Eglise s’inspire par exemple de celle des Eglises orthodoxes : quand un temps de pénitence a eu lieu, que la stabilité de la nouvelle union paraît clairement acquise, une célébration peut la reconnaître, sans pour autant remettre en cause l’indissolubilité du mariage. »
Enfin, concernant l’union des personnes de même sexe, « on demande en particulier d’aider les parents dont un enfant est homosexuel à vivre dans une attitude juste cette situation. »
La famille : lieu privilégié pour expérimenter l’amour de Dieu
Le Vice-Président de la Conférence des Evêques de France conclut le document en rappelant que « la famille est un lieu propice pour expérimenter l’amour de Dieu, car en son sein la personne se découvre aimée et appelée à vivre la communion. Les crises qui la touchent peuvent ébranler la foi et faire obstacle à la rencontre du Christ. (…) Le bonheur, la joie des couples et des familles chrétiennes sont un signe crédible du message du Christ transmis par l’Eglise. »
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