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L'hypnotisme est ses dangers, pratique non chrétienne

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Message par Charles-Edouard Mar 25 Aoû 2015 - 10:27

L'hypnotisme est ses dangers, pratique non chrétienne



1. Pour bien connaître les traits distinctifs de l'hypnotisme et son mode d'action, il est nécessaire tout d'abord de découvrir quels effets cette forme d'occultisme, unie à la suggestion mentale, peut produire sur l'esprit humain. Nous aurons en outre à étudier la question de moralité ou de légitimité des pratiques hypnotiques en général et, d'une manière spéciale, de celles qui impliquent l'abandon de l'usage du libre arbitre. Nous montrerons ensuite la différence entre la forme d'abandon de la volonté que nécessitent les pratiques hypnotiques et celle que professent les religieux par le vœu d'obéissance, vœu qui semble, à première vue, offrir une ressemblance avec ce qu'exigent les expériences hypnotiques.
2. Nous serons alors en mesure de déterminer quelle condition est requise pour justifier l'usage de l'hypnotisme et de montrer en quoi consiste l'abus de cette forme de sommeil artificiel. Il nous faudra de plus distinguer entre les cures hypnotiques purement naturelles et les phénomènes diaboliques auxquels donne naissance l'abus de ces pratiques. Enfin nous établirons un critérium pour distinguer les phénomènes hypnotiques des faits véritablement miraculeux.
3. On ne peut douter que Dieu ne se serve parfois de l'état de sommeil, soit pour faire connaître à l'homme sa volonté, soit pour lui révéler des événements futurs. Nous avons de ce fait des preuves abondantes dans la Sainte Écriture, aussi bien dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament.
En outre, il peut se faire, étant donné cet état de perception aiguë auquel peuvent s'élever, dans les rêves, nos facultés d'imagination et de réceptivité, que nous en arrivions à connaître, par conjecture, grâce à des pressentiments fondés, les événements à venir; c'est à cet état que se rapportent les songes fatidiques si bien décrits par Dante «Ainsi ruminant, et ainsi les regardant (les étoiles), me prit le sommeil, le sommeil qui souvent, avant qu'il soit, sait ce qui sera. »
4. Mais si le sommeil prend parfois un caractère prophétique, il est le plus souvent en nous l'origine, nous le savons par expérience, de bien des illusions étranges. Le grand poète florentin a décrit l'un des plus curieux aspects de ce genre d'illusion
« Et comme celui qui songe quelque sien dommage, et songeant souhaite que ce ne soit qu'un songe, de sorte qu'il désire ce qui est, comme s'il n'était pas... » .
Or, si le sommeil naturel est capable d'aussi curieux effets, combien de résultats encore plus étranges peut produire en nous le sommeil hypnotique !
Telle est donc la question qui nous occupe ici et que nous nous efforcerons de résoudre à la double lumière de la théologie et de l'expérience scientifique.



I. - Nature de l'hypnotisme

1. L'hypnotisme, son nom l'indique, est une forme particulière de sommeil, que la science moderne nous a rendue familière, et qui diffère du sommeil ordinaire en ce sens qu'il n'est pas amené par une cause naturelle, mais par la volonté ou l'influence d'une autre personne.
Cette influence peut s'exercer de bien des façons. La plus habituelle consiste en gestes, paroles de commandement, toucher des mains de l'opérateur, fixation prolongée des yeux du sujet sur les yeux de l'hypnotiseur, sur une boule de cristal, sur un disque lumineux, et choses semblables.
2. Le sommeil hypnotique diffère de caractère non seulement avec le sommeil naturel, mais aussi avec le sommeil provoqué par des moyens artificiels et des substances narcotiques, telles que l'éther, le chloroforme, l'opium et l'alcool, ce genre de sommeil étant produit par l'absorption et l'assimilation des substances susdites, tandis que, dans les manœuvres hypnotiques, il n'est dû qu'à l'action d'agents mécaniques et extérieurs. Le sommeil hypnotique comporte la suspension partielle ou entière de la sensibilité extérieure.
3. Mais une différence encore plus radicale existe entre le sommeil hypnotique et les autres formes de sommeil naturel ou artificiel. Cette différence gît dans le fait que pour ces dernières formes, l'abandon habituel, explicite ou tacite, de la volonté n'est pas nécessaire, comme c'est souvent le cas pour l'hypnotisme. La simple fatigue, ou, dans le cas du sommeil artificiel, la simple absorption et assimilation des substances narcotiques désignées plus haut, suffit pour produire l'effet désiré. Le sommeil hypnotique, au contraire, ne se produit pas habituellement, si le patient ne soumet pas, au moins implicitement, sa volonté à la volonté de l'hypnotiseur.



II: - Effets de l'hypnotisme

1. Parmi les effets de l'hypnotisme il en est un assez grand nombre qui sont plus ou moins communs aux autres genres de sommeil artificiel. Tels sont les phénomènes dits somatiques : sommeil prolongé, frappante rigidité des membres, trouble profond, bien que temporaire, du système nerveux. Tels sont aussi, dans une certaine mesure, la léthargie ou le coma, la catalepsie et le somnambulisme. Tous ces effets, d'autre part, sont communs également à, une forme spéciale de sommeil naturel intense, dans lequel peuvent se produire une très grande variété de phénomènes, dus à diverses circonstances, telles que la nourriture et la boisson, et à l'état particulier du sujet au point de vue de sa santé physique et mentale.
2. Ce qui constitue la caractéristique particulière du sommeil hypnotique est la suggestion, par laquelle une personne peut, au commandement de l'opérateur, tomber dans un état cataleptique, perdre le contrôle de ses sensations et obéir à la voix et à la volonté de l'hypnotiseur. Celui-ci et celui-ci seulement, peut alors provoquer une suggestion, dans le but de faire disparaître une maladie, une douleur quelconque ; seul, il peut exiger l'obéissance et faire accomplir au sujet une action de son choix, à un moment fixé par lui et comme il le veut. Au moment fixé, par conséquent, le sujet s'éveillera, n'ayant aucune conscience de l'idée suggérée, mais néanmoins, à la minute indiquée, il obéira à la suggestion faite ou exécutera l'ordre reçu.
3. Une autre forme d'influence hypnotique est celle qui consiste à donner à distance un ordre mental à une personne que l'on fait ainsi tomber dans un profond sommeil et que l'on pousse de cette manière à exécuter l'ordre donné, tant que continue l'état d'hypnose.
4. On sait que les phénomènes hypnotiques sont d’un caractère complexe et varié et remarquables par leur production capricieuse et irrégulière. Ils ont cependant ceci de commun que tandis que l'imagination travaille activement, le libre arbitre, aussi bien que la sensibilité extérieure, sont suspendus, sauf qu'en bien des cas la vue, de même que l'ouïe, restent sensibles à l'impression des objets extérieurs, et que la langue demeure capable de formuler des phrases articulées. Toutefois ces organes, aussi bien que les autres sens, souffrent d'un tel désordre et les nerfs sensitifs sont troublés et paralysés à tel point, que les phénomènes en question n'ont rien de commun avec ceux qui accompagnent la marche ordinaire de la nature.
5. Quel jugement pouvons-nous formuler sur la légitimité des pratiques hypnotiques ? Doit-on les condamner sans réserve, ou bien y a-t-il des circonstances où nous puissions, dans certaines conditions avoir recours à ce moyen essentiellement artificiel ?



III. - Est-il permis de recourir à l'hypnotisme?

1. Tout d'abord il est à peine nécessaire de dire que si l'on s'adonne aux pratiques hypnotiques dans un but délibérément mauvais, et avec l'intention d'éluder ainsi les lois de l'ordre moral, une telle manière d'agir ne peut se justifier en aucune circonstance. Cela est de toute évidence pour un esprit sensé et se passe de tout commentaire.
2. La question principale est celle-ci : Est-il licite d'avoir recours à ces pratiques, par exemple, dans un but médical, afin de découvrir quelque nouveau remède à des maladies ou à des désordres corporels invétérés ? Peut-on s'en servir pour obtenir quelque nouvelle application des lois physiques, en vue de promouvoir l'avancement des sciences et des arts ?
En réponse à cette question, nous ne pouvons que signaler le verdict que donnent unanimement les théologiens catholiques, c'est-à-dire: que c'est l'abus de l'hypnotisme et du magnétisme et non leur usage qui doit être condamné. Tel est, en substance, le sens des jugements rendus à diverses reprises par les Congrégations Romaines.
La question proposée se réduit donc à ceci: en quoi consiste l'usage et en quoi consiste l'abus des pratiques hypnotiques ?
3. Il faut bien admettre que les formes sous lesquelles se présentent ces pratiques sont si variées et les phénomènes qui en résultent si nombreux et complexes, que ce n'est pas chose facile de tracer une ligne de démarcation très nette et de dire avec précision où finit l'usage légitime et où commence l'abus de l'hypnotisme. Nous ne pouvons donc prétendre d'aucune façon offrir une solution finale à ce problème extrêmement compliqué ; nous essaierons néanmoins d'indiquer comment nous pouvons distinguer ces pratiques les unes des autres et reconnaître celles qui sont convenables et licites.
4. Qu'un médecin, soucieux d'épargner à un patient la torture d'une opération grave, lui fasse respirer du chloroforme et que le patient, tombant alors dans un profond sommeil, ne ressente aucune douleur pendant la dite opération, il n'y a là rien que l'on puisse considérer comme une infraction à la loi morale. Il n'en serait ainsi qu'au cas où l'on se servirait de l'état d'inconscience dans une intention mauvaise et où le patient, privé de l'usage de son libre arbitre, serait amené à commettre des actes d'un caractère immoral.
De même il ne peut rien y avoir de blâmable à ce que l'on prie une personne de fixer un objet lumineux dans le but de créer chez elle un état passager de strabisme qui finisse par la plonger dans le sommeil artificiel. Un tel procédé voulu, pour une bonne fin, n'a certainement rien que de légitime. Il ne deviendrait immoral que si l'effet était produit pour un motif coupable et si l'état d'inconscience devait servir à un but illicite.
5. Par conséquent, tant que l'intention de l'opérateur est bonne et qu'il n'y a rien à objecter aux moyens matériels employés pour amener le sommeil, qui n'est pour le sujet qu'un état d'insensibilité avec ses conséquences naturelles, on peut considérer qu'aucune loi n'est enfreinte et qu'aucune obligation n'est violée. L'hypnotisme peut donc être employé comme n'importe quel autre remède médical mis en oeuvre dans un but bienfaisant et respectueux des lois morales.

IV. - L'abandon du libre arbitre dans l'hypnotisme

1. Ce que nous avons dit jusqu'à présent de l'hypnotisme est loin d'avoir épuisé notre sujet. Il reste en effet beaucoup à dire sur les pratiques hypnotiques. En effet, des circonstances existent, où celles-ci doivent être nettement dénoncées comme une infraction à la loi morale et comme constituant l'abus dont nous venons de parler.
Cet abus n'est autre que l'abandon du libre arbitre de l'homme au contrôle de l'hypnotiseur. Cet abandon n'a pas besoin d'être nécessairement explicite, le libre arbitre étant abandonné par le simple fait que le sujet accepte de se soumettre à l'influence de l'hypnotiseur en obéissant à sa suggestion.
Que cet abandon soit une condition essentielle du succès des expériences, c'est ce qui ressort avec évidence du fait que le sujet hypnotisé n'a aucun contrôle de lui-même dans l'acte d'obéir à la suggestion reçue et qu'il ne garde aucun souvenir des actes accomplis dans l'état d'hypnose.
2. Nous savons, en outre, que c'est justement la résistance de la volonté du sujet qui constitue le réel obstacle à la production du phénomène. Il peut se faire que le sommeil hypnotique s'empare d'une personne contre sa volonté, mais alors aucun pouvoir de suggestion ne peut la contraindre à exécuter un ordre donné, surtout quand, au lieu d'un acte de soumission, il y a eu auparavant une résistance active et formelle à l'exercice d'un tel pouvoir.
3. Or, si nous considérons que le libre arbitre est pour l'homme le plus précieux des biens et en même temps le plus utile, puisque par lui nous pouvons mériter le ciel, c'est-à-dire la vision béatifique, il devient évident qu'un tel don ne peut être livré qu'à Dieu seul qui en est l'Auteur et que son abandon, pour le but indiqué, c'est-à-dire pour exécuter les ordres de l'hypnotiseur, est une pratique illicite et constitue un abus réel.
4. Mais une autre raison existe, qui oblige à regarder comme illicite l'abandon implicite ou explicite de la volonté dans l'hypnotisme.
Un tel abandon, fait d'une façon générale, ouvre la porte à toutes sortes d'irrégularités, aussi bien de la part du sujet, que de celle de l'opérateur, et peut amener des résultats opposés à la loi de l'ordre et de la morale. L'histoire de l'hypnotisme fournit de nombreux exemples à l'appui de cette assertion.
5. Si l'on objecte que cet abandon peut se borner à des effets purement thérapeutiques, nous répondrons qu'on ne peut, même dans ce cas, le tenir pour légitime. Ce qui appartient à notre santé physique, comme les fonctions de notre vie végétative, ne dépend pas réellement de notre volonté qui n'est pas naturellement capable de rétablir par elle-même la santé de notre corps.
6. Il est vrai que la suggestion, sans accord préalable, peut, dans certaines formes de maladies mentales, persuader le patient que le trouble a disparu ; elle devient alors un moyen de soulager la douleur et de rétablir la santé, soit tout à fait, soit du moins en partie. Mais, dans ce cas, c'est l'imagination, et non la volonté, qui se trouve sous l'empire de l'opérateur, et c'est à l'imagination que les effets obtenus doivent être attribués. Le lecteur voudra bien se rappeler ici ce que nous avons dit du pouvoir de l'imagination. Ce qui est certain c'est que le cas serait différent s'il y avait de la part du patient un abandon explicite ou tacite du libre arbitre. Il serait alors permis de reconnaître l'action d'un agent supérieur invisible, introduit dans le champ d'opération, précisément par suite de cet abandon du libre arbitre.
7. Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que les effets susceptibles d'être produits par la simple suggestion sont toujours enfermés dans certaines, limites, proportionnés qu'ils sont à la cause par laquelle ils sont produits et qui est une cause naturelle. Aussi, les cures ainsi obtenues appartiennent-elles au domaine de la science médicale et ne sauraient être confondues avec les miracles véritables, qui sont l'œuvre immédiate de Dieu surpassant toutes les forces de la nature créée.
8. C'est pour déterminer jusqu'à quel point les maladies en rapport avec le système nerveux peuvent être soulagées ou même complètement éliminées par l'activité de notre imagination, que la question touchant l'hypnotisme a été étudiée récemment avec tant de persévérance par des médecins sérieux. Les résultats obtenus jusqu'ici sont, il est vrai, peu nombreux et incertains ; mais nous pouvons espérer que, grâce à de nouvelles expériences ajoutées à la somme de connaissances que nous possédons déjà, il deviendra possible de déterminer avec une suffisante précision ce que peut réaliser la simple suggestion naturelle et ce dont elle est incapable.
Il est clair cependant que tout essai tendant à établir dans le détail des cas quelles opérations sont propres à chacun de ces deux ordres d'agents, est condamné à l'insuccès. Les esprits invisibles, en effet, travaillant sur l'imagination du patient, nous ne pouvons jamais savoir avec certitude si les effets surprenants qui se produisent sont uniquement le résultat d'une imagination fonctionnant dans des conditions anormales ou s'ils sont dus, au moins en partie, à l'influence exercée sur elle par les esprits.
9. Quoi qu'il en soit, nous pouvons dire avec certitude que des effets existent, dépassant complètement les limites dans lesquelles le pouvoir de l'imagination peut s'exercer. Ce sont les phénomènes appartenant à l'ordre intellectuel et qui sont communs à la suggestion et au spiritisme. Telles sont, par exemple, les diverses formes de clairvoyance, les remarques que nous avons faites à leur sujet s'appliquant également à la clairvoyance provoquée par l'hypnose.
Puisque l'abandon de la volonté, condition nécessaire pour obtenir ces effets, est un moyen inadéquat à leur égard et du reste pernicieux de soi, l'emploi de ce moyen doit être tenu pour illicite. Des agents, autres que les agents visibles, opèrent certainement ici, et avec ceux-là nous ne saurions avoir aucun commerce.
10. En résumé nous disons : l'hypnotisme, employé d'une façon licite, c'est-à-dire simplement comme moyen pour produire un sommeil artificiel et cela dans le but d'obtenir certains effets thérapeutiques, n'a rien en soi qui appelle une condamnation. Mais quand il s'accompagne de l'abandon explicite ou implicite de la volonté, complètement ou en partie, il devient certainement illégitime, quel que soit le fruit que l'on espère en tirer.


Dernière édition par Charles-Edouard le Mar 25 Aoû 2015 - 10:38, édité 1 fois

Charles-Edouard
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Message par Charles-Edouard Mar 25 Aoû 2015 - 10:27

V. – Le Vœu d’obéissance

1. Ici peut se présenter une objection fondée sur le fait que le voeu d'obéissance, fait pour la vie à une autre personne dans les Ordres religieux, comporte réellement un abandon de la propre volonté. Or aucune raison ne peut s'opposer à ce qu'un abandon de même nature soit légitimement fait à un médecin dans un but honnête.
Cette objection a du poids et veut qu'on s'y arrête. Nous allons donc essayer d'établir la différence existant entre ces deux formes d'abandon de la volonté humaine : celle qui se fait dans l'hypnose et celle qui se pratique dans l'état religieux.
2. Tout d'abord le vœu fait par un religieux est ordonné à un bien moral supérieur, c'est-à-dire à la vie éternelle, but essentiel de l'ordre surnaturel. D'autre part, le rétablissement de la santé corporelle, pour lequel l'hypnotisme et la suggestion semblent tout d'abord avoir été inventés, n'est pas une chose d'une valeur supérieure et dont la possession exigerait l'abandon du libre arbitre. En effet, l'hypnotisme, dans la plupart des cas, n'implique pas seulement une simple suspension de la volonté, comme cela se produit dans le sommeil ordinaire, mais il comporte la soumission de la personne de l'hypnotisé à celle de l'hypnotiseur. Or souffrir une telle perte - celle du bien naturel le plus grand que nous possédions - ne serait-ce que pour un temps, dans l'espoir d'un bien inférieur qui est la santé corporelle, est un acte qui ne peut que répugner à une personne jouissant d'un jugement droit et sain.
3. Une autre différence existe encore quant au degré d'importance entre l'abandon du libre arbitre dans le cas de l'hypnotisme et dans celui de la profession religieuse. Un religieux, par le vœu qu'il prononce, non seulement ne s'oblige pas à obéir à ses supérieurs dans des choses illicites, mais, même dans celles qui sont bonnes et saintes, il ne s'engage que par rapport aux prescriptions établies dans sa règle, le voeu d'obéissance étant fait par un religieux conformément à la règle qu'il professe. Une personne, au contraire, qui se soumet aux procédés de l'hypnotisme, s'expose au danger de suivre aveuglément la volonté de l'hypnotiseur, que l'ordre qu'elle reçoit soit moral ou immoral. L'hypnotisme ouvre donc la porte à la possibilité d'une personne commettant un crime, serait-il monstrueux, tel que peut le lui suggérer l'hypnotiseur, sans que l'on soit en mesure de découvrir le vrai coupable ou de punir conformément à la justice le forfait qui a pu être perpétré. C'est pour ce motif que des hommes ayant souci des mœurs publiques se sont prononcés contre des pratiques entraînant d'aussi redoutables conséquences.
4. Mais une différence encore plus marquée existe entre la profession religieuse et la suggestion hypnotique. Elle consiste dans la diversité des formes que revêt l'abandon de la liberté en l'un et l'autre cas. Une personne hypnotisée, par le fait qu'elle est contrainte d'exécuter les ordres qu'elle reçoit, alors qu'elle est privée de l'usage de son libre arbitre, perd en même temps sa liberté physique et morale; elle devient un simple instrument aux mains de l'hypnotiseur, qui s'en sert comme il lui plaît. En exécutant ainsi les ordres de l'hypnotiseur, cette personne est incapable de mérite ou de démérite ; elle n'a pas la responsabilité réelle de ses actes, sinon d'une manière générale, c'est-à-dire en tant que, par son consentement préalable à subir les manœuvres hypnotiques, elle assume virtuellement toutes les conséquences possibles de cet acte. Un religieux, au contraire, est toujours libre de toutes ses actions; son vœu ne lui retire pas la possibilité physique de rompre ses promesses et l'accomplissement de ses obligations est toujours pour lui une source de mérites nouveaux.
5. Nous pouvons donc conclure qu'il existe une immense différence entre la profession religieuse et l'abandon du libre arbitre qu'exigent les pratiques hypnotiques. La première ennoblit l'homme, le mettant dans la nécessité morale de faire le bien et d'éviter le mal ; le second l'avilit, en le dépouillant de ce don très précieux qui nous élève au-dessus des créatures inférieures, et nous fait, dans un certain sens, ressembler à la Divinité.
6. C'est, nous le savons, l'ambition des démons d'être, autant que possible, les singes de Dieu. Or il y a dans l'hypnotisme une contrefaçon de cet acte de générosité sublime que Jésus-Christ lui-même a consacré, quand il a invité les âmes élues à le suivre de près, en faisant à Dieu l'oblation parfaite de leur volonté entre les mains de ses représentants sur la terre.



VI. - Usage et abus de l'hypnotisme

1. L'abandon du libre arbitre étant ce qui donne à l'hypnotisme une étroite affinité avec le spiritisme, il suit que les pratiques hypnotiques encourent nécessairement la condamnation portée contre le spiritisme, sous réserve du cas où, comme nous l'avons indiqué, aucun abandon de la volonté n'a lieu, soit explicite, soit implicite.
2. Tandis que le spiritisme n'a rien en soi qui en justifie les pratiques, l'hypnotisme et le magnétisme, au contraire, peuvent être légitimement employés comme moyens artificiels en vue de produire des effets naturels et bienfaisants. Il n'y a rien qui blesse la loi morale dans le fait d'amener, par des regards, des gestes, des contacts, des sons, de la lumière, etc., un état de repos artificiel. Tant qu'il n'est question que de soulager la douleur et de rétablir la santé au moyen de l'hypnotisme, nous ne pouvons qu'accueillir volontiers ce procédé thérapeutique et remercier Dieu pour ce nouveau bienfait qu’il daigne accorder à l'humanité. L'abus de cette pratique ne commence qu'avec l'abandon du libre arbitre. À part cela, il n'y a pas plus de désordre dans l'hypnotisme que dans l'usage des substances anesthésiques, alcooliques ou narcotiques. Ainsi compris, l'hypnotisme se réclame de la même influence thérapeutique que peuvent exercer ces agents naturels.
3. Mais quand l'hypnose est mise en œuvre pour obtenir des effets d'ordre psychologique ou intellectuel surpassant le pouvoir des agents matériels et impliquant un abandon préalable de la volonté; quand, par exemple, la vue d'une personne hypnotisée devient capable de percer un écran opaque et de contempler des scènes ayant lieu à de grandes distances, quand le patient se met à parler des langues inconnues et à exécuter avec la plus grande précision des actes dont le plan lui est tracé par l'hypnotiseur, c'est alors que commence l'abus de l'hypnotisme et que l'action d'êtres invisibles, tacitement invoqués, doit être admise comme la seule cause capable de produire de tels effets.
4. On doit observer en outre que même si les effets de l'hypnotisme se bornaient à ce sommeil extatique qui s'accompagne de fortes impressions de vivre dans un monde imaginaire, cela suffirait pour le tenir en grande suspicion. Une pratique n'est bonne qu'autant qu'elle dispose l'homme à vivre sa vie présente, de telle sorte qu'il puisse atteindre son véritable but qui est la vie éternelle.
Or le sommeil hypnotique fait vivre l'homme d'une vie irréelle dans un monde irréel. Le bien-être procuré par cet état est d'autant plus séduisant que tout le système corporel y participe. Par conséquent une telle pratique, loin de mettre l'homme en état de vivre sa vraie vie et de remplir les devoirs de sa charge, n'a d'autre effet que de le rendre mécontent de lui-même et de lui faire chercher un renouvellement de ces plaisirs, dont le résultat habituel est d'abaisser le niveau du caractère moral et souvent de faire perdre la santé physique. L'expérience a donc encore à nous faire savoir si, même en mettant de côté, dans l'hypnotisme, la question de l'abandon de la volonté et de la communication illicite avec les esprits déchus, ces pratiques sont vraiment une chose avantageuse à l'humanité.
5. Que doit-on dire maintenant des effets thérapeutiques découlant de l'hypnotisme ? Les cures qu'on attribue à ce sommeil artificiel ont-elles un rapport quelconque avec ces faits surnaturels que nous nommons miracles ?



VII. - Guérisons dues à l'hypnotisme

1. Les guérisons hypnotiques, vraies ou fausses, ayant, au cours des années récentes, servi d'argument contre le caractère surnaturel des miracles qui se produisent dans certains sanctuaires catholiques ou par l'invocation des Saints, il est nécessaire que nous déterminions en quoi consiste la différence entre ces guérisons et les miracles authentiques. Nous disons les miracles authentiques, parce que l'on ne doit pas oublier que l'Église Catholique est loin de reconnaître comme tels tous les faits extraordinaires que de pieux fidèles, à la foi peu éclairée, ont parfois coutume d'appeler de ce nom.
2. On sait quel contrôle sévère l'Église a toujours exercé dans ce domaine. Ce que la voix du peuple proclame comme miracles de la puissance divine est souvent ramené par l'autorité ecclésiastique au rang de simples événements ordinaires ne dépassant pas les forces de la nature. Un examen rigoureux des témoins, une discussion approfondie faite par des hommes compétents avant de prononcer un jugement sur des événements merveilleux, ce sont là les épreuves auxquelles l'Église soumet invariablement l'étude des faits d'un caractère insolite qui sont soumis à son tribunal. Tant que reste le plus léger soupçon que, par exemple, une guérison ait pu être effectuée par des moyens naturels ou artificiels, l'Église s'abstient de conclure au miracle.
3. Mais s'il existe de faux miracles, il en est aussi un grand nombre sur lesquels aucun doute n'est permis. Non seulement la Sainte Écriture est remplie de faits merveilleux de ce genre, mais, même de nos jours, des guérisons extraordinaires ont lieu, par l'invocation du nom de Dieu et l'intercession des Saints. Ces guérisons s'accompagnent de signes tellement indiscutables de véracité, que des savants éminents n'hésitent pas à se prononcer en leur faveur, les déclarant au-dessus de toutes les forces de la nature.
4. D'autre part, les guérisons obtenues par l'hypnose sont pour la plupart de nature névropathique et hystérique. Les moyens employés, c'est-à-dire le sommeil et la suggestion, suffisent à expliquer les cures obtenues dans ce genre de maladies ou tout au moins l'amélioration des symptômes qui les accompagnent. D'ailleurs ces guérisons sont assez souvent suivies de rechutes ou d'un désordre quelconque, mental ou physique.
Les guérisons miraculeuses, au contraire, s'opèrent sur des personnes dont les organes sont profondément atteints et que ni le sommeil magnétique ni aucun agent anesthésique, ni la concentration de la volonté ne pourraient rendre à la santé. Ces guérisons sont, en règle générale, physiquement parfaites et ne s'opèrent jamais au détriment des facultés intellectuelles du malade.
5. Les guérisons hypnotiques ne peuvent donc que mieux mettre en évidence la grandeur de la puissance que Dieu manifeste en exerçant, par de vrais miracles, son empire sur les éléments de la nature et en produisant des effets qui surpassent les lois de l'univers, afin d'amener les hommes à l'aimer de tout leur cœur et à le servir avec toutes les facultés de leur âme.



VIII. - Affinité entre l'hypnotisme et le spiritisme

1. Après avoir montré en quoi consiste la nature de l'hypnotisme et où se trouve l'abus qui souvent accompagne ces pratiques, nous avons maintenant à examiner la question de l'affinité existant entre l'hypnotisme et le spiritisme. Et nous devons rechercher également si, dans l'hypnotisme, la présence occasionnelle d'agents spirituels invisibles doit être admise.
Il n'est pas facile de donner à cette question une réponse aussi catégorique que dans le cas du spiritisme, l'hypnotisme admettant, comme nous l'avons dit, la possibilité d'un usage juste et légitime, et ses phénomènes préternaturels étant reliés très intimement à des effets purement naturels. Ces mêmes effets, toutefois, peuvent nous fournir le moyen de déterminer à quel moment et dans quelles circonstances on peut supposer que des agents spirituels invisibles opèrent dans l'hypnotisme.
2. Aussi longtemps que les pratiques hypnotiques ne donnent lieu qu'à des effets tels qu'il s'en produit dans d'autres formes de sommeil, naturel ou artificiel, il n'y a là aucune raison d'y soupçonner l'action d'agents spirituels supérieurs. De plus, ces états anormaux qui se manifestent sous forme de léthargie et de somnambulisme, d'hallucination, d'insensibilité profonde et de rigidité des membres, voire même d'une certaine faculté de percevoir des objets imaginaires, sont tous en eux-mêmes des phénomènes naturels, n'ayant pas de lien nécessaire avec des causes préternaturelles.
3. Mais il en va tout autrement quand une personne, soumise à la suggestion d'un hypnotiseur, se met à parler une langue inconnue, lit de l'écriture cachée sous une matière opaque, discute sur des sujets scientifiques qui lui sont inconnus, décrit des événements se produisant hors de portée de sa vue naturelle, ou se transporte mentalement dans un pays éloigné, donnant un récit détaillé et précis de ce qu'elle y voit.
La même observation s'applique à la facilité avec laquelle un hypnotiseur, par l'exercice de sa volonté, provoque le sommeil hypnotique d'une personne éloignée du lieu où il se trouve lui-même et entièrement inconsciente du fait qu'une telle influence s'exerce actuellement sur elle.
4. Or si, d'une part, nous réfléchissons que nous ne possédons pas de pouvoir direct sur la volonté de nos semblables ; que nous ne pouvons, par le simple exercice de notre volonté, mettre leurs membres en mouvement ou agir sur leur système nerveux ; que l'esprit de l'homme ne peut pas connaître naturellement par intuition ce qui se passe en des lieux éloignés ; et si, d'autre part, nous nous rappelons que les substances angéliques peuvent agir directement sur les nerfs de notre corps et sur notre imagination et peuvent ainsi déterminer en nous les plus étonnants phénomènes physiologiques, intellectuels et mécaniques, nous n'aurons pas de difficulté à conclure que si, parmi les effets de l'hypnotisme, certains peuvent être attribués à des causes naturelles, d'autres ne peuvent s'expliquer que par l'action immédiate de pures substances spirituelles que nous nommons des anges.
5. Ajoutons que, comme ces esprits ne peuvent appartenir à la classe des anges fidèles, qui n'agissent jamais en ce monde que sur l'ordre de Dieu et comme ses ministres, il s'ensuit que les effets en question doivent être attribués à l'action des anges déchus qui, par permission divine, peuvent exercer leur pouvoir naturel sur les éléments de la matière, causant ainsi une très grande variété d'effets merveilleux, d'ordre mécanique, physiologique et psychologique.
Il ne faut pas du reste s'étonner si ces anges déchus se mettent de la sorte librement au service de l'homme, vu qu'ils peuvent plus aisément atteindre par là le but qu'ils se proposent, c'est-à-dire le contrôle de l'esprit humain et la ruine morale de celui qui est ainsi soumis à leur influence. Les esprits mauvais, nous pouvons le croire, ne font aucune concession à l'homme, sans exiger pour eux-mêmes un gain et un avantage infiniment plus considérables.
6. Concluons donc que l'hypnotisme, bien que sans danger en lui-même, c'est-à-dire, quand il n'est employé que comme moyen d'amener l'insensibilité pour assurer le sommeil artificiel, devient une pratique immorale et illicite quand il comporte l'abandon de la volonté du sujet, et que, par suite, il participe dans ces conditions au caractère du spiritisme et mérite alors la même condamnation que celui-ci.

Source:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t32855p60-le-monde-invisible-le-spiritisme-en-face-de-la-theologie-catholique#318439

Charles-Edouard
Grand Emérite du combat contre l'antichrist

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