Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
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Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
Bonjour,
Après quelques nouvelles venues d’Amérique latine, il s'avère à mon plus grand bonheur que la révolution Bolivarienne dans le continent a redémarrée depuis l'assassinat en Mars 2013 de Hugo Raphaël Chavez Frias. En effet, non seulement le Venezuela a mis en échec total par son nouveau chef d’État Nicolas Maduro le plan de énième coup d’État made in CIA en février 2014, mais les grandes structures telles que l'ALBA, L'UNASUR, La Banque du Sud, etc. ont reprises leurs activités alors que elles semblaient anéanties suite au décès de Chavez.
Je réexpliquerai ce que sont que ces structures et leurs rôles plus tard.
En attendant, voici des News donc de ce qui se passe là bas.
Sommet des Amériques : Cuba plébiscitée, les États-Unis isolés
Malgré les multiples pressions des États-Unis, l’Amérique latine refuse d’organiser le prochain Sommet des Amériques sans la présence de Cuba.
Pour la première fois de son histoire, le prochain Sommet des Amériques qui aura lieu en mai 2015 au Panama pourra compter sur la présence de Cuba, ostracisée depuis le triomphe de la Révolution de 1959 par les Etats-Unis avec son expulsion de l’Organisation des Etats américains (OEA) en 1962. La Havane n’avait pas pu participer aux précédentes éditions de 1994, 1998, 2001, 2005, 2009 et 2012. Cette septième rencontre, qui réunit les 34 pays membres de l’OEA tous les trois ou quatre ans, fait suite au Sommet de Carthagène (Colombie), d’avril 2012, où des débats virulents avaient opposé les Etats-Unis (soutenus par le Canada) et l’Amérique latine qui n’acceptait pas l’absence de Cuba. Les nations du continent avaient unanimement convenu qu’aucune autre réunion ne pourrait avoir lieu sans la présence du gouvernement de La Havane, isolant ainsi Washington.
Durant des décennies, Cuba s’est retrouvée isolée suite aux pressions de la Maison Blanche. Ainsi, en 1962, toutes les nations, du Canada à l’Argentine, avaient rompu leurs relations avec La Havane, à l’exception notable du Mexique. Aujourd’hui, tous les pays du continent disposent de relations diplomatiques et commerciales normales avec Cuba, à l’exception des États-Unis.
Washington a multiplié les pressions sur le Panama afin que Cuba ne soit pas invitée en avril 2015. En plus des intenses tractations diplomatiques directes, les États-Unis ont émis plusieurs déclarations publiques s’opposant à la participation de La Havane au prochain Sommet des Amériques. Le Département d’Etat, par le biais du secrétaire d’Etat pour les Affaires de l’hémisphère occidental, Roberta Jacobson, a réitéré son opposition à la présence de l’île[1].
(Traduction sur le drapeau : Obama la ***** (censuré))
Juan Carlos Varela, Président du Panama, n’a pas cédé aux pressions étasuniennes et a réaffirmé sa volonté d’accueillir Cuba. « L’Amérique est un seul continent et inclut Cuba. Il faut respecter cela. La ministre des Affaires étrangères, Isabel de Saint-Malo, l’a notifié au secrétaire d’État John Kerry lors de sa visite à Washington […]. Tous les pays doivent être présents. […] La participation de Cuba est importante car elle pourrait apporter beaucoup au débat sur les situations politiques. Par exemple, les négociations pour la paix en Colombie se déroulent à La Havane[2] ».
Le Panama a même symboliquement dépêché Isabel de Saint Malo, Vice-présidente de la République et également ministre des Affaires étrangères, à Cuba pour faire part de l’invitation au Président Raúl Castro[3]. « La famille américaine serait incomplète sans Cuba. En tant qu’hôte, le Panama a fait part de son souhait de compter avec la présence de tous les pays. Puisque le Sommet est celui des Amériques et que Cuba est un pays des Amériques, pour la participation soit totale, la présence de Cuba est nécessaire. Si vous invitez votre famille à déjeuner et que vous mettez de côté un membre, la famille n’est pas complète. », a déclaré Isabel de Saint Malo. De son côté, Martín Torrijos, Président du Panama de 2004 à 2009, a salué le « triomphe collectif » de l’Amérique latine qui a su résister aux pressions en provenance du Nord[4].
Même Miguel Insulza, secrétaire général de la très docile Organisation des États américains, a fait part de son souhait de voir Cuba au Sommet : « Il n’y a aucun motif légal » qui empêche la participation de La Havane. Insulza a rappelé qu’il était temps pour les Etats-Unis « d’essayer autre chose » après plus d’un demi-siècle de politique hostile vis-à-vis de l’île de la Caraïbe, et d’opter pour le « dialogue »[5].
Lors du dernier Sommet de 2012, plusieurs pays tels que l’Argentine, le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua, avaient conditionné leur participation à l’édition de 2015 à la présence de Cuba. En mai 2014, les membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), qui regroupe 12 nations, a rendu publique une déclaration exprimant « sa volonté que la République sœur de Cuba soit présente au prochain Sommet des Amériques de façon inconditionnelle et sur un plan d’égalité[6] ». De la même manière, Haïti et le Nicaragua ont partagé ce point de vue. Selon Managua, « un Sommet des Amériques sans Cuba n’est pas un sommet des Amériques[7] ».
L’Équateur avait déjà boycotté le Sommet de Carthagène de 2012. Son Président Rafael Correa en avait expliqué les raisons : « Un Sommet des Amériques sans Cuba est inadmissible, tout comme était inadmissible une Organisation des États américains sans Cuba ». En 2009, l’OEA avait décidé d’abroger la résolution relative à l’exclusion de l’île. « L’Amérique latine ne peut tolérer cela. J’ai décidé que tant que je serai Président de la République d’Équateur, je n’assisterai plus à aucun Sommet des Amériques », sans la présence de Cuba, a-t-il ajouté[8].
La solidarité exprimée par l’Amérique latine vis-à-vis de Cuba est emblématique de la nouvelle ère que traverse le continent depuis une quinzaine d’années, marquée par une volonté d’émancipation, d’indépendance et d’intégration et le refus de l’hégémonie étasunienne. Elle illustre également l’isolement total dans lequel se trouve Washington et le rejet que suscite sa politique désuète et cruelle de sanctions économiques contre La Havane, lesquelles affectent les catégories les plus vulnérables de la société, à commencer par les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Salim Lamrani
Docteur ès Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
[1] EFE, « U.S. Reaffirms Opposition to Cuba Attending Americas Summit », 26 septembre 2014.
[2] EFE, « Juan Carlos Varela quiere a Cuba en la Cumbre de las Américas », 8 septembre 2014.
[3] Granma, “Recibió Raúl a la Vicepresidenta de Panamá”, 19 septembre 2014.
[4] EFE, « Canciller panameña: familia americana estaría incompleta sin Cuba », 19 septembre 2014.
[5] EFE, « ‘No hay motivo legal’ que impida a Cuba ir a la Cumbre de las Américas, dice Insulza », 5 septembre 2014.
[6] UNASUR, “Declaración de los cancilleres de UNASUR”, 23 mai 2014.
[7] Cubadebate, “Países de la región exigen presencia de Cuba en próxima Cumbre de las Américas”, 6 juin 2013.
[8] Cubadebate, « Exige Correa presencia de Cuba en Cumbre de las Américas 2015 », 5 juin 2014.
SOURCE : http://www.mondialisation.ca/sommet-des-ameriques-cuba-plebiscitee-les-etats-unis-isoles/5412938
Après quelques nouvelles venues d’Amérique latine, il s'avère à mon plus grand bonheur que la révolution Bolivarienne dans le continent a redémarrée depuis l'assassinat en Mars 2013 de Hugo Raphaël Chavez Frias. En effet, non seulement le Venezuela a mis en échec total par son nouveau chef d’État Nicolas Maduro le plan de énième coup d’État made in CIA en février 2014, mais les grandes structures telles que l'ALBA, L'UNASUR, La Banque du Sud, etc. ont reprises leurs activités alors que elles semblaient anéanties suite au décès de Chavez.
Je réexpliquerai ce que sont que ces structures et leurs rôles plus tard.
En attendant, voici des News donc de ce qui se passe là bas.
Sommet des Amériques : Cuba plébiscitée, les États-Unis isolés
Malgré les multiples pressions des États-Unis, l’Amérique latine refuse d’organiser le prochain Sommet des Amériques sans la présence de Cuba.
Pour la première fois de son histoire, le prochain Sommet des Amériques qui aura lieu en mai 2015 au Panama pourra compter sur la présence de Cuba, ostracisée depuis le triomphe de la Révolution de 1959 par les Etats-Unis avec son expulsion de l’Organisation des Etats américains (OEA) en 1962. La Havane n’avait pas pu participer aux précédentes éditions de 1994, 1998, 2001, 2005, 2009 et 2012. Cette septième rencontre, qui réunit les 34 pays membres de l’OEA tous les trois ou quatre ans, fait suite au Sommet de Carthagène (Colombie), d’avril 2012, où des débats virulents avaient opposé les Etats-Unis (soutenus par le Canada) et l’Amérique latine qui n’acceptait pas l’absence de Cuba. Les nations du continent avaient unanimement convenu qu’aucune autre réunion ne pourrait avoir lieu sans la présence du gouvernement de La Havane, isolant ainsi Washington.
Durant des décennies, Cuba s’est retrouvée isolée suite aux pressions de la Maison Blanche. Ainsi, en 1962, toutes les nations, du Canada à l’Argentine, avaient rompu leurs relations avec La Havane, à l’exception notable du Mexique. Aujourd’hui, tous les pays du continent disposent de relations diplomatiques et commerciales normales avec Cuba, à l’exception des États-Unis.
Washington a multiplié les pressions sur le Panama afin que Cuba ne soit pas invitée en avril 2015. En plus des intenses tractations diplomatiques directes, les États-Unis ont émis plusieurs déclarations publiques s’opposant à la participation de La Havane au prochain Sommet des Amériques. Le Département d’Etat, par le biais du secrétaire d’Etat pour les Affaires de l’hémisphère occidental, Roberta Jacobson, a réitéré son opposition à la présence de l’île[1].
(Traduction sur le drapeau : Obama la ***** (censuré))
Juan Carlos Varela, Président du Panama, n’a pas cédé aux pressions étasuniennes et a réaffirmé sa volonté d’accueillir Cuba. « L’Amérique est un seul continent et inclut Cuba. Il faut respecter cela. La ministre des Affaires étrangères, Isabel de Saint-Malo, l’a notifié au secrétaire d’État John Kerry lors de sa visite à Washington […]. Tous les pays doivent être présents. […] La participation de Cuba est importante car elle pourrait apporter beaucoup au débat sur les situations politiques. Par exemple, les négociations pour la paix en Colombie se déroulent à La Havane[2] ».
Le Panama a même symboliquement dépêché Isabel de Saint Malo, Vice-présidente de la République et également ministre des Affaires étrangères, à Cuba pour faire part de l’invitation au Président Raúl Castro[3]. « La famille américaine serait incomplète sans Cuba. En tant qu’hôte, le Panama a fait part de son souhait de compter avec la présence de tous les pays. Puisque le Sommet est celui des Amériques et que Cuba est un pays des Amériques, pour la participation soit totale, la présence de Cuba est nécessaire. Si vous invitez votre famille à déjeuner et que vous mettez de côté un membre, la famille n’est pas complète. », a déclaré Isabel de Saint Malo. De son côté, Martín Torrijos, Président du Panama de 2004 à 2009, a salué le « triomphe collectif » de l’Amérique latine qui a su résister aux pressions en provenance du Nord[4].
Même Miguel Insulza, secrétaire général de la très docile Organisation des États américains, a fait part de son souhait de voir Cuba au Sommet : « Il n’y a aucun motif légal » qui empêche la participation de La Havane. Insulza a rappelé qu’il était temps pour les Etats-Unis « d’essayer autre chose » après plus d’un demi-siècle de politique hostile vis-à-vis de l’île de la Caraïbe, et d’opter pour le « dialogue »[5].
Lors du dernier Sommet de 2012, plusieurs pays tels que l’Argentine, le Venezuela, la Bolivie et le Nicaragua, avaient conditionné leur participation à l’édition de 2015 à la présence de Cuba. En mai 2014, les membres de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR), qui regroupe 12 nations, a rendu publique une déclaration exprimant « sa volonté que la République sœur de Cuba soit présente au prochain Sommet des Amériques de façon inconditionnelle et sur un plan d’égalité[6] ». De la même manière, Haïti et le Nicaragua ont partagé ce point de vue. Selon Managua, « un Sommet des Amériques sans Cuba n’est pas un sommet des Amériques[7] ».
L’Équateur avait déjà boycotté le Sommet de Carthagène de 2012. Son Président Rafael Correa en avait expliqué les raisons : « Un Sommet des Amériques sans Cuba est inadmissible, tout comme était inadmissible une Organisation des États américains sans Cuba ». En 2009, l’OEA avait décidé d’abroger la résolution relative à l’exclusion de l’île. « L’Amérique latine ne peut tolérer cela. J’ai décidé que tant que je serai Président de la République d’Équateur, je n’assisterai plus à aucun Sommet des Amériques », sans la présence de Cuba, a-t-il ajouté[8].
La solidarité exprimée par l’Amérique latine vis-à-vis de Cuba est emblématique de la nouvelle ère que traverse le continent depuis une quinzaine d’années, marquée par une volonté d’émancipation, d’indépendance et d’intégration et le refus de l’hégémonie étasunienne. Elle illustre également l’isolement total dans lequel se trouve Washington et le rejet que suscite sa politique désuète et cruelle de sanctions économiques contre La Havane, lesquelles affectent les catégories les plus vulnérables de la société, à commencer par les femmes, les enfants et les personnes âgées.
Salim Lamrani
Docteur ès Études Ibériques et Latino-américaines de l’Université Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est Maître de conférences à l’Université de La Réunion, et journaliste, spécialiste des relations entre Cuba et les États-Unis.
Son nouvel ouvrage s’intitule Cuba. Les médias face au défi de l’impartialité, Paris, Editions Estrella, 2013 et comporte une préface d’Eduardo Galeano.
Page Facebook : https://www.facebook.com/SalimLamraniOfficiel
[1] EFE, « U.S. Reaffirms Opposition to Cuba Attending Americas Summit », 26 septembre 2014.
[2] EFE, « Juan Carlos Varela quiere a Cuba en la Cumbre de las Américas », 8 septembre 2014.
[3] Granma, “Recibió Raúl a la Vicepresidenta de Panamá”, 19 septembre 2014.
[4] EFE, « Canciller panameña: familia americana estaría incompleta sin Cuba », 19 septembre 2014.
[5] EFE, « ‘No hay motivo legal’ que impida a Cuba ir a la Cumbre de las Américas, dice Insulza », 5 septembre 2014.
[6] UNASUR, “Declaración de los cancilleres de UNASUR”, 23 mai 2014.
[7] Cubadebate, “Países de la región exigen presencia de Cuba en próxima Cumbre de las Américas”, 6 juin 2013.
[8] Cubadebate, « Exige Correa presencia de Cuba en Cumbre de las Américas 2015 », 5 juin 2014.
SOURCE : http://www.mondialisation.ca/sommet-des-ameriques-cuba-plebiscitee-les-etats-unis-isoles/5412938
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Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
Pétrole : la Russie et le Venezuela élargissent leur coopération
15:25 16.01.2015 (mis à jour 21:23 27.01.2015)
La Russie augmentera ses investissements dans les projets pétroliers au Venezuela conformément à une entente intervenue jeudi à Moscou lors d’une rencontre des présidents russe et vénézuélien, Vladimir Poutine et Nicolás Maduro, rapporte la chaîne de télévision RT en espagnol.
« Nous avons décidé d’augmenter la participation de sociétés russes à la mise en valeur des gisements de la ceinture pétrolifère de l’Orénoque (sud-ouest du Venezuela) et d’autres projets d’investissement » a indiqué M. Maduro, cité par RT.
Selon le président, cette décision est appelée à protéger le marché mondial du pétrole et à renforcer la coopération énergétique russo-vénézuélienne.
La ceinture de l’Orénoque constitue l’un des gisements pétroliers les plus riches au monde, avec une surface de 55 000 km² et des réserves de pétrole estimées à 84,6 milliards de barils. Cette région est divisée en quatre champs pétroliers : Boyacá, Junín, Ayacucho et Carabobo.
Le chef d’État vénézuélien a également rappelé s’être récemment rendu en Iran, en Arabie saoudite, au Qatar et en Algérie. Ces pays producteurs de pétrole ont eux aussi décidé d’investir dans l’économie vénézuélienne.
« J’ai trouvé les ressources nécessaires pour maintenir le rythme de développement actuel du pays », a noté M. Maduro.
Source : http://fr.sputniknews.com/economie/20150116/203437276.html (fr.ria.ru)
15:25 16.01.2015 (mis à jour 21:23 27.01.2015)
La Russie augmentera ses investissements dans les projets pétroliers au Venezuela conformément à une entente intervenue jeudi à Moscou lors d’une rencontre des présidents russe et vénézuélien, Vladimir Poutine et Nicolás Maduro, rapporte la chaîne de télévision RT en espagnol.
« Nous avons décidé d’augmenter la participation de sociétés russes à la mise en valeur des gisements de la ceinture pétrolifère de l’Orénoque (sud-ouest du Venezuela) et d’autres projets d’investissement » a indiqué M. Maduro, cité par RT.
Selon le président, cette décision est appelée à protéger le marché mondial du pétrole et à renforcer la coopération énergétique russo-vénézuélienne.
La ceinture de l’Orénoque constitue l’un des gisements pétroliers les plus riches au monde, avec une surface de 55 000 km² et des réserves de pétrole estimées à 84,6 milliards de barils. Cette région est divisée en quatre champs pétroliers : Boyacá, Junín, Ayacucho et Carabobo.
Le chef d’État vénézuélien a également rappelé s’être récemment rendu en Iran, en Arabie saoudite, au Qatar et en Algérie. Ces pays producteurs de pétrole ont eux aussi décidé d’investir dans l’économie vénézuélienne.
« J’ai trouvé les ressources nécessaires pour maintenir le rythme de développement actuel du pays », a noté M. Maduro.
Source : http://fr.sputniknews.com/economie/20150116/203437276.html (fr.ria.ru)
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Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
Visite de Nicolas Maduro en Iran
samedi 10 janvier E & R
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a été en visite officielle en République islamique d’Iran.
Il a été accueilli vendredi soir par le ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, Mohammad-Reza Nemat-Zadeh, et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravantchi.
C’est dans un contexte de baisse du prix du baril du pétrole qu’il a rencontré aujourd’hui le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, qui a félicité M. Maduro notamment pour la position courageuse de son pays face à l’Empire :
« C’est l’insistance du Venezuela, sur ses positions courageuses, effectives et stratégiques, dans la région de l’Amérique latine, qui lui a valu l’animosité du front de l’Arrogance. Les ennemis communs de l’Iran et du Venezuela se servent du pétrole comme d’une arme politique, et ont joué, très certainement, leur rôle, dans cette baisse considérable des prix du pétrole. Ceci étant dit, les coopérations des deux pays ne doivent pas se limiter, exclusivement, aux questions pétrolières, et les deux pays doivent augmenter le volume de leurs échanges commerciaux et leurs investissements, qui ne sont pas, actuellement, à la hauteur des attentes. »
M. Maduro enchaîne les rencontres avec les hauts dirigeants iraniens, dont le président Hassan Rohani, avec lequel il a émis le souhait d’œuvrer à la stabilisation du prix du baril en 2015.
Dimanche soir, le dirigeant vénézuélien se rendra en Chine, à la recherche d’un soutien financier de Pékin face à l’effondrement des recettes pétrolières de son pays et cela dans le cadre plus général d’une grande tournée du dirigeant bolivarien dans les pays membres de l’OPEP.
SOURCE : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Visite-de-Nicolas-Maduro-en-Iran-30189.html
samedi 10 janvier E & R
Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, a été en visite officielle en République islamique d’Iran.
Il a été accueilli vendredi soir par le ministre iranien de l’Industrie, des Mines et du Commerce, Mohammad-Reza Nemat-Zadeh, et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Majid Takht-Ravantchi.
C’est dans un contexte de baisse du prix du baril du pétrole qu’il a rencontré aujourd’hui le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, qui a félicité M. Maduro notamment pour la position courageuse de son pays face à l’Empire :
« C’est l’insistance du Venezuela, sur ses positions courageuses, effectives et stratégiques, dans la région de l’Amérique latine, qui lui a valu l’animosité du front de l’Arrogance. Les ennemis communs de l’Iran et du Venezuela se servent du pétrole comme d’une arme politique, et ont joué, très certainement, leur rôle, dans cette baisse considérable des prix du pétrole. Ceci étant dit, les coopérations des deux pays ne doivent pas se limiter, exclusivement, aux questions pétrolières, et les deux pays doivent augmenter le volume de leurs échanges commerciaux et leurs investissements, qui ne sont pas, actuellement, à la hauteur des attentes. »
M. Maduro enchaîne les rencontres avec les hauts dirigeants iraniens, dont le président Hassan Rohani, avec lequel il a émis le souhait d’œuvrer à la stabilisation du prix du baril en 2015.
Dimanche soir, le dirigeant vénézuélien se rendra en Chine, à la recherche d’un soutien financier de Pékin face à l’effondrement des recettes pétrolières de son pays et cela dans le cadre plus général d’une grande tournée du dirigeant bolivarien dans les pays membres de l’OPEP.
SOURCE : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Visite-de-Nicolas-Maduro-en-Iran-30189.html
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Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
10ème anniversaire de la création de l’ALBA
15.12.2014, 07h14
Cuba et plusieurs pays latino-américains amis gouvernés par la gauche ont fêté dimanche les dix ans de l’Alba, avec un message de soutien du président russe Vladimir Poutine. Ce bloc a été créé en 2004 par Hugo Chavez et Fidel Castro contre « l’impérialisme » des États-Unis.
« Faire face aux tentatives de déstabilisation »
En présence du président vénézuélien Nicolas Maduro, les responsables de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba) ont salué l’action du successeur d’Hugo Chavez « pour préserver la paix et faire face aux tentatives de déstabilisation ».
Les 11 ministres et chefs d’État présents à La Havane ont condamné « énergiquement » les sanctions prévues par le Congrès américain contre les Vénézuéliens impliqués dans la répression de manifestations au printemps dernier. Entre février et mai dernier, des milliers de manifestants anti-Maduro avaient été arrêtés et au moins 43 personnes ont été tuées dans des heurts politiques.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a lu dimanche un message de Vladimir Poutine, en présence des présidents bolivien Evo Morales et nicaraguayen Daniel Ortega. Le président russe a félicité l’ALBA et souhaité « continuer à approfondir ses relations » avec l’Amérique latine, alors que son pays fait l’objet de sanctions occidentales dans le contexte de la crise ukrainienne.
Condamnation de l’embargo
Le président cubain Raul Castro et ses hôtes ont également renouvelé leur condamnation de l’embargo américain contre Cuba et réclamé que l’île communiste ne figure plus sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme. Les États-Unis affirment qu’ils ne lèveront l’embargo imposé depuis 1962 que lorsque le régime cubain aura procédé à davantage de changements économiques et sociaux.
Depuis 1982, les États-Unis maintiennent aussi Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme. Hugo Chavez (décédé l’an dernier) et Fidel Castro (qui a cédé le pouvoir à son frère Raul en 2006) avaient créé le bloc en décembre 2004 comme alternative à l’Organisation des Etats américains (OEA), selon eux soumise à « l’impérialisme » de Washington.
Depuis ont été créés l’Union des nations sud-américaines (Unasur, 12 membres) et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac, 33 pays), organisations affranchies des États-Unis.
SOURCE : http://www.tdg.ch/monde/ameriques/cuba-amis-fetent-alliance-antiamericaine/story/18372268
15.12.2014, 07h14
Cuba et plusieurs pays latino-américains amis gouvernés par la gauche ont fêté dimanche les dix ans de l’Alba, avec un message de soutien du président russe Vladimir Poutine. Ce bloc a été créé en 2004 par Hugo Chavez et Fidel Castro contre « l’impérialisme » des États-Unis.
« Faire face aux tentatives de déstabilisation »
En présence du président vénézuélien Nicolas Maduro, les responsables de l’Alternative bolivarienne pour les Amériques (Alba) ont salué l’action du successeur d’Hugo Chavez « pour préserver la paix et faire face aux tentatives de déstabilisation ».
Les 11 ministres et chefs d’État présents à La Havane ont condamné « énergiquement » les sanctions prévues par le Congrès américain contre les Vénézuéliens impliqués dans la répression de manifestations au printemps dernier. Entre février et mai dernier, des milliers de manifestants anti-Maduro avaient été arrêtés et au moins 43 personnes ont été tuées dans des heurts politiques.
Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a lu dimanche un message de Vladimir Poutine, en présence des présidents bolivien Evo Morales et nicaraguayen Daniel Ortega. Le président russe a félicité l’ALBA et souhaité « continuer à approfondir ses relations » avec l’Amérique latine, alors que son pays fait l’objet de sanctions occidentales dans le contexte de la crise ukrainienne.
Condamnation de l’embargo
Le président cubain Raul Castro et ses hôtes ont également renouvelé leur condamnation de l’embargo américain contre Cuba et réclamé que l’île communiste ne figure plus sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme. Les États-Unis affirment qu’ils ne lèveront l’embargo imposé depuis 1962 que lorsque le régime cubain aura procédé à davantage de changements économiques et sociaux.
Depuis 1982, les États-Unis maintiennent aussi Cuba sur la liste des pays soutenant le terrorisme. Hugo Chavez (décédé l’an dernier) et Fidel Castro (qui a cédé le pouvoir à son frère Raul en 2006) avaient créé le bloc en décembre 2004 comme alternative à l’Organisation des Etats américains (OEA), selon eux soumise à « l’impérialisme » de Washington.
Depuis ont été créés l’Union des nations sud-américaines (Unasur, 12 membres) et la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes (Celac, 33 pays), organisations affranchies des États-Unis.
SOURCE : http://www.tdg.ch/monde/ameriques/cuba-amis-fetent-alliance-antiamericaine/story/18372268
Invité- Invité
Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
La coopération se consolide entre la Russie et le Venezuela
Les gouvernements vénézuélien et russe consolideront leur coopération pétrolière et technologique, a annoncé mardi le chef de la diplomatie vénézuélienne Rafael Ramirez à l’issue d’une rencontre avec le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine en visite à Caracas.
« La visite de travail du vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine s’est achevée de façon fructueuse avec une consolidation de la coopération bilatérale » a écrit M. Ramirez sur son compte Twitter.
Il a indiqué qu’actuellement, la commission intergouvernementale de haut niveau examinait simultanément 57 projets de coopération militaire et technique, pétrolière, énergétique, agricole et technologique. La prochaine réunion de la commission est prévue en avril 2015 à Caracas.
À son tour, M. Rogozine a fait savoir que les parties ont convenu de mettre au point des mécanismes permettant de surmonter toutes les difficultés susceptibles de surgir au cours de la réalisation de ces projets.
L’agence AVN note qu’actuellement, 255 accords de coopération dans les différents domaines ont été conclus entre la Russie et le Venezuela.
SOURCE : fr.ria.ru
Les gouvernements vénézuélien et russe consolideront leur coopération pétrolière et technologique, a annoncé mardi le chef de la diplomatie vénézuélienne Rafael Ramirez à l’issue d’une rencontre avec le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine en visite à Caracas.
« La visite de travail du vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine s’est achevée de façon fructueuse avec une consolidation de la coopération bilatérale » a écrit M. Ramirez sur son compte Twitter.
Il a indiqué qu’actuellement, la commission intergouvernementale de haut niveau examinait simultanément 57 projets de coopération militaire et technique, pétrolière, énergétique, agricole et technologique. La prochaine réunion de la commission est prévue en avril 2015 à Caracas.
À son tour, M. Rogozine a fait savoir que les parties ont convenu de mettre au point des mécanismes permettant de surmonter toutes les difficultés susceptibles de surgir au cours de la réalisation de ces projets.
L’agence AVN note qu’actuellement, 255 accords de coopération dans les différents domaines ont été conclus entre la Russie et le Venezuela.
SOURCE : fr.ria.ru
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Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
La Chine va investir 250 milliards de dollars en Amérique latine
vendredi 9 janvier 2015
Le président chinois Xi Jinping a promis jeudi que son pays investirait 250 milliards de dollars sur dix ans en Amérique latine et dans les Caraïbes, régions où Pékin veut encore davantage contester les prés carrés de Washington.
En ouvrant une réunion avec la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac) [Ndlr : ce qui signifie aussi avec les chefs d’États de l'Union des Nations Sud-américaines vu que celle-ci fait partie de la dite CELAC], le numéro un chinois a également souhaité que le commerce entre la Chine et le bloc des 33 pays de la Celac atteigne 500 milliards de dollars dans la décennie qui s’ouvre.
"Les discussions sur l’accroissement de la coopération dans ce forum seront déterminantes pour renforcer notre intégration avec l’Amérique latine ces cinq prochaines années, dans des domaines tels que la sécurité, le commerce, la finance, les technologies, les ressources énergétiques, l’industrie et l’agriculture", a ajouté Xi Jinping, dans un discours qui était télévisé.
L’Amérique latine souhaite elle-même poser les bases d’une relation renforcée avec la Chine, son principal partenaire commercial, auquel elle fournit matières premières et énergie.
Car la Chine, qui a trouvé dans l’Amérique latine une source presque inépuisable de matières premières et notamment de ressources énergétiques, lui fournissant parallèlement nombre de produits manufacturés, est devenue au cours de la dernière décennie le principal partenaire commercial du sous-continent.
Elle est aussi l’un des premiers investisseurs en Amérique latine, avec quelque 102 milliards de dollars déjà placés selon le Fonds monétaire international (FMI), et l’un de ses grands bailleurs de fonds, un soutien précieux pour le Venezuela et l’Argentine en particulier.
SOURCE : arcinfo.ch
COMMENTAIRES : décidément, pendant que les USA & Israël & Autres Occidentaux de l'Empire se font des ennemis de partout, le Bloc latino-Sud-américain & la Russie & la Chine & etc. se fait plein de copains de partout.
vendredi 9 janvier 2015
Le président chinois Xi Jinping a promis jeudi que son pays investirait 250 milliards de dollars sur dix ans en Amérique latine et dans les Caraïbes, régions où Pékin veut encore davantage contester les prés carrés de Washington.
En ouvrant une réunion avec la Communauté des États latino-américains et des Caraïbes (Celac) [Ndlr : ce qui signifie aussi avec les chefs d’États de l'Union des Nations Sud-américaines vu que celle-ci fait partie de la dite CELAC], le numéro un chinois a également souhaité que le commerce entre la Chine et le bloc des 33 pays de la Celac atteigne 500 milliards de dollars dans la décennie qui s’ouvre.
"Les discussions sur l’accroissement de la coopération dans ce forum seront déterminantes pour renforcer notre intégration avec l’Amérique latine ces cinq prochaines années, dans des domaines tels que la sécurité, le commerce, la finance, les technologies, les ressources énergétiques, l’industrie et l’agriculture", a ajouté Xi Jinping, dans un discours qui était télévisé.
L’Amérique latine souhaite elle-même poser les bases d’une relation renforcée avec la Chine, son principal partenaire commercial, auquel elle fournit matières premières et énergie.
Car la Chine, qui a trouvé dans l’Amérique latine une source presque inépuisable de matières premières et notamment de ressources énergétiques, lui fournissant parallèlement nombre de produits manufacturés, est devenue au cours de la dernière décennie le principal partenaire commercial du sous-continent.
Elle est aussi l’un des premiers investisseurs en Amérique latine, avec quelque 102 milliards de dollars déjà placés selon le Fonds monétaire international (FMI), et l’un de ses grands bailleurs de fonds, un soutien précieux pour le Venezuela et l’Argentine en particulier.
SOURCE : arcinfo.ch
COMMENTAIRES : décidément, pendant que les USA & Israël & Autres Occidentaux de l'Empire se font des ennemis de partout, le Bloc latino-Sud-américain & la Russie & la Chine & etc. se fait plein de copains de partout.
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Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
Les Malouines redoutent les patrouilles de bombardiers prêtés par la Russie à l’Argentine
31 décembre 2014
Les habitants des Malouines sont inquiets et se sont lancés dans une revue de leurs forces militaires : en effet, l’Argentine a conclu un accord avec la Russie au terme duquel, celle-ci va lui prêter un certain nombre de bombardiers longue portée.
Les Malouines sont un groupe d’îles (Falklands en anglais, Malvinas en espagnol) dans l’Atlantique Sud, situées à près de 500 km des côtes de l’Argentine, territoire outremer du Royaume-Uni. En 1982, l’Argentine, qui en revendique la possession, avait envahi les îles, et en était repartie vaincue moins de 3 mois plus tard après avoir essuyé la riposte britannique. Près de 900 hommes sont morts au cours de ces combats.
Depuis 1998, des forages ont révélé la présence de pétrole au large des côtes, ce qui a donné un intérêt stratégique aux Malouines. En 2010, un champ de pétrole de taille moyenne, facilement extractible, a été détecté.
Au mois de juillet de cette année, le président russe, Vladimir Poutine, a signé un accord avec l’Argentine prévoyant le prêt de 12 avions Sukhoi Su-24 supersoniques contre du blé, du bœuf et d’autres marchandises faisant l’objet de pénuries en raison des embargos alimentaires avec l’Union Européenne.
Les bombardiers en question sont des modèles armés de missiles guidés par laser et ils ont une portée de plus de 3000 kilomètres. Pour cette raison, ils dont catalogués comme des avions de combat dangereux par l’OTAN. Un tel rayon d’action leur permettrait de participer sans difficulté à des patrouilles de surveillance au dessus de Port Stanley, la capitale des îles Malouines.
Les coupes dans le budget de la défense britannique ont dépouillé les Malouines de leur arsenal, et elles ne sont plus défendues que par 4 Eurofighters Typhoon, des missiles sol-air Rapier, et 1200 hommes, soutenus par les visites sporadiques des bâtiments de la Marine britannique.
Andrew Lambert, un officier supérieur de la Royal Air Force et un membre du groupe de pression militaire UK National Defence Association, estime que le ministère de la Défense « devrait s’inquiéter » : « La seule vraie solution est d’envoyer un escadron d’avions de chasse Typhoon, afin de gagner du temps pour mettre en place les mesures de renfort adéquates », dit-il.
Un porte-parole du ministère de la Défense a déclaré que les niveaux de défenses à travers le monde étaient revus régulièrement mais il a ajouté qu’il ne pouvait pas fournir plus de détails « pour des raisons évidentes ».
En avril 2012, le Major Général britannique Julian Thompson avait estimé que l’Argentine pourrait bien tenter de reprendre possession des Malouines dans quelques années, lorsque le Royaume Uni aura baissé la garde. Il envisageait un raid éclair avec 200 forces spéciales atterrissant par surprise dans un avion civil sur l’aéroport de l’archipel.
Environ 2 900 personnes résident aux Malouines.
SOURCE : express.be
Les Britishs de vraies peureuses...
31 décembre 2014
Les habitants des Malouines sont inquiets et se sont lancés dans une revue de leurs forces militaires : en effet, l’Argentine a conclu un accord avec la Russie au terme duquel, celle-ci va lui prêter un certain nombre de bombardiers longue portée.
Les Malouines sont un groupe d’îles (Falklands en anglais, Malvinas en espagnol) dans l’Atlantique Sud, situées à près de 500 km des côtes de l’Argentine, territoire outremer du Royaume-Uni. En 1982, l’Argentine, qui en revendique la possession, avait envahi les îles, et en était repartie vaincue moins de 3 mois plus tard après avoir essuyé la riposte britannique. Près de 900 hommes sont morts au cours de ces combats.
Depuis 1998, des forages ont révélé la présence de pétrole au large des côtes, ce qui a donné un intérêt stratégique aux Malouines. En 2010, un champ de pétrole de taille moyenne, facilement extractible, a été détecté.
Au mois de juillet de cette année, le président russe, Vladimir Poutine, a signé un accord avec l’Argentine prévoyant le prêt de 12 avions Sukhoi Su-24 supersoniques contre du blé, du bœuf et d’autres marchandises faisant l’objet de pénuries en raison des embargos alimentaires avec l’Union Européenne.
Les bombardiers en question sont des modèles armés de missiles guidés par laser et ils ont une portée de plus de 3000 kilomètres. Pour cette raison, ils dont catalogués comme des avions de combat dangereux par l’OTAN. Un tel rayon d’action leur permettrait de participer sans difficulté à des patrouilles de surveillance au dessus de Port Stanley, la capitale des îles Malouines.
Les coupes dans le budget de la défense britannique ont dépouillé les Malouines de leur arsenal, et elles ne sont plus défendues que par 4 Eurofighters Typhoon, des missiles sol-air Rapier, et 1200 hommes, soutenus par les visites sporadiques des bâtiments de la Marine britannique.
Andrew Lambert, un officier supérieur de la Royal Air Force et un membre du groupe de pression militaire UK National Defence Association, estime que le ministère de la Défense « devrait s’inquiéter » : « La seule vraie solution est d’envoyer un escadron d’avions de chasse Typhoon, afin de gagner du temps pour mettre en place les mesures de renfort adéquates », dit-il.
Un porte-parole du ministère de la Défense a déclaré que les niveaux de défenses à travers le monde étaient revus régulièrement mais il a ajouté qu’il ne pouvait pas fournir plus de détails « pour des raisons évidentes ».
En avril 2012, le Major Général britannique Julian Thompson avait estimé que l’Argentine pourrait bien tenter de reprendre possession des Malouines dans quelques années, lorsque le Royaume Uni aura baissé la garde. Il envisageait un raid éclair avec 200 forces spéciales atterrissant par surprise dans un avion civil sur l’aéroport de l’archipel.
Environ 2 900 personnes résident aux Malouines.
SOURCE : express.be
Les Britishs de vraies peureuses...
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Re: Union des nations sud-américaines (UNASUR) VS Empire (NEWS)
Enquête sur l’attentat de l’AMIA en Argentine : éclairage sur la mort du procureur Alberto Nisman
mardi 20 janvier
La présidente argentine tente depuis un an environ de reprendre le contrôle des services d’intelligence. Dans cette optique, l’homme de la CIA, Jaime Stiusso, a été démis de ses fonctions la semaine dernière. Catastrophe pour tous ceux qui obéissaient à ses ordres. Le procureur Alberto Nisman [photo ci-dessous], en charge du dossier AMIA depuis des années, sait qu’il va devoir rendre des comptes et qu’il n’a plus de protecteur, comme jadis le juge Galeano corrompu et corrupteur pour le compte d’Israël, qui a été lourdement sanctionné, il va lui aussi passer de très mauvais moments, tous ses mensonges pour maintenir en dépit de toutes les preuves le récit officiel israélien sur la responsabilité de la classe dirigeante au pouvoir en Iran vont être démasqués. Voilà pourquoi il choisit de se donner la mort, le 19 janvier 2015.
Voici, en ordre chronologique, les forfaitures du procureur Nisman. En tant que procureur, il n’avait, fait unique dans l’historie judiciaire argentine, aucun autre dossier à traiter que celui de l’AMIA, avec l’aide d’un salaire remarquable, et d’un secrétariat étoffé.
a) 2002 : il va à New York interroger les deux frères de Hussein Berro, supposé kamikaze ayant fait exploser une voiture piégée devant le bâtiment communautaire juif AMIA à Buenos Aires le 18 juillet 1994. Ce nom avait été donné par le Mossad en 1996. Ceux-ci démentent, l’un était avec son frère l’année suivante au Liban, il était handicapé, il ne savait pas conduire, et a été abattu par les forces isréliennes, qui ont confisqué sa dépouille. Nisman revieent à Buenos Aires, fait des déclarations mensongères, les deux frères ripostent dans la presse [1].
b) En 2006, Alberto Nisman assume les accusations du Mossad contre l’Iran, et rend responsable de l’attentat l’ayatollah Khamenei en personne, à coup de déclarations publiques, en invoquant des preuves qu’il n’a jamais fournies.
c) En 2007, il oblige Interpol à remettre sur liste rouge plusieurs diplomates iraniens qui avaient été exonérés à la suite de l’arrestation du chargé d’affaires iranien Soleimanpour à Londres, relâché par la justice britannique, qui avait refusé de l’extrader en Argentine à cause de l’inexistence de preuves contre lui, malgré un épais dossier fourni par Jaime Stiusso.
d) En 2009, il accuse l’ex-président Menem lui-même d’avoir préparé l’attentat contre l’AMIA, par l’intermédiaire d’un Argentin d’origine syrienne, Canore Edul, de Buenos Aires, par la suite totalement blanchi par la justice argentine.
e) En 2013, il annonce la découverte d’un réseau terroriste iranien à la frontière du Paraguay (la Triple Frontière). Cela fait grand bruit, en particulier dans la presse israélienne. Mais même la CIA n’a pas pris la chose au sérieux, et le soi-disant réseau est tombé dans l’oubli.
Juste avant son suicide (désormais confirmé), Nisman avait accusé la présidente argentine de collusion avec l’Iran pour étouffer l’enquête sur l’attentat contre l’AMIA en échange d’avantages commerciaux ; il devait affronter la chambre des députés pour répondre de cette accusation infamante trois heures après le coup de feu fatal.
Dans chacune de ses intiatives, Nisman a été la marionnette d’Israël, qui a tout fait pour empêcher l’accord d’enquête conjointe Iran-Argentine de donner des résultats, en levant des obstacles juridiques par l’intermédiaire des avocats de la DAIA, le CRIF local.
Les agissements de Nisman et de sa clique auraient pu convenir à l’opposition, décidée à chasser la présidente du pouvoir malgré ses efforts remarquables, tenaces quoique maladroits, afin de redonner consistance à la souvraineté nationale (en particulier avec les lois sur la presse, le contrôle des changes, la résistance aux créanciers des fonds vautour, la reprise en main de la police et du renseignement). Mais le bluff ne pouvait pas durer, Nisman n’avait absolument rien à offrir pour justifier la moindre de ses initiatives, il ne pouvait donc même plus être utile à l’opposition, bien au contraire.
Et une action judiciaire venait d’être entreprise contre lui par l’avocat de la famille Canore Edul, Juan Gabriel Labaké [2].
L’assasinat, le 18 janvier, par un hélicoptère israélien au-dessus du Golan, de Jihad Mouniyeh et de 4 autres membres importants du Hezbollah, n’est pas sans rapport avec l’affaire AMIA. En effet Israël considérait Imad Mouniyeh (père de Jihad Mouniyeh et assassiné par Israël en 2008), l’instigateur de l’attentat contre l’AMIA. Il s’agirait donc une fois de plus de dissuader chacun de chercher à l’attentat contre l’AMIA (85 morts) des auteurs qui ne soient pas, encore et exclusivement les Iraniens.
La panique du procureur Nisman a certainement été aggravée par le fait que la ligne Obama est favorable à la fin des sanctions contre l’Iran, et donc à l’entreprise de la présidente argentine pour libérer définitivement l’Iran du soupçon d’avoir commandité l’attentat contre l’AMIA.
Nisman se savait condamné à brève échéance, car abandonné de tous ses commanditaires, qui l’avaient utilisé jusqu’à la corde, et le considéraient comme responsable de LEURS échecs à imposer la thèse de la responsabilité iranienne dans l’attentat ; et la présidente était apparemment prête à se défendre bec et ongles.
Notes
[1] http://www.lanacion.com.ar/805686-amia-mas-dudas-sobre-el-chofer-suicida et http://www.lanacion.com.ar/805687-no-era-un-dato-muy-seguro
[2] Voir http://www.fenix951.com.ar/nuevo_2013/noticia.php?id=33782
SOURCE : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Enquete-sur-l-attentat-de-l-AMIA-en-Argentine-eclairage-sur-la-mort-du-procureur-Alberto-Nisman-30438.html
mardi 20 janvier
La présidente argentine tente depuis un an environ de reprendre le contrôle des services d’intelligence. Dans cette optique, l’homme de la CIA, Jaime Stiusso, a été démis de ses fonctions la semaine dernière. Catastrophe pour tous ceux qui obéissaient à ses ordres. Le procureur Alberto Nisman [photo ci-dessous], en charge du dossier AMIA depuis des années, sait qu’il va devoir rendre des comptes et qu’il n’a plus de protecteur, comme jadis le juge Galeano corrompu et corrupteur pour le compte d’Israël, qui a été lourdement sanctionné, il va lui aussi passer de très mauvais moments, tous ses mensonges pour maintenir en dépit de toutes les preuves le récit officiel israélien sur la responsabilité de la classe dirigeante au pouvoir en Iran vont être démasqués. Voilà pourquoi il choisit de se donner la mort, le 19 janvier 2015.
Voici, en ordre chronologique, les forfaitures du procureur Nisman. En tant que procureur, il n’avait, fait unique dans l’historie judiciaire argentine, aucun autre dossier à traiter que celui de l’AMIA, avec l’aide d’un salaire remarquable, et d’un secrétariat étoffé.
a) 2002 : il va à New York interroger les deux frères de Hussein Berro, supposé kamikaze ayant fait exploser une voiture piégée devant le bâtiment communautaire juif AMIA à Buenos Aires le 18 juillet 1994. Ce nom avait été donné par le Mossad en 1996. Ceux-ci démentent, l’un était avec son frère l’année suivante au Liban, il était handicapé, il ne savait pas conduire, et a été abattu par les forces isréliennes, qui ont confisqué sa dépouille. Nisman revieent à Buenos Aires, fait des déclarations mensongères, les deux frères ripostent dans la presse [1].
b) En 2006, Alberto Nisman assume les accusations du Mossad contre l’Iran, et rend responsable de l’attentat l’ayatollah Khamenei en personne, à coup de déclarations publiques, en invoquant des preuves qu’il n’a jamais fournies.
c) En 2007, il oblige Interpol à remettre sur liste rouge plusieurs diplomates iraniens qui avaient été exonérés à la suite de l’arrestation du chargé d’affaires iranien Soleimanpour à Londres, relâché par la justice britannique, qui avait refusé de l’extrader en Argentine à cause de l’inexistence de preuves contre lui, malgré un épais dossier fourni par Jaime Stiusso.
d) En 2009, il accuse l’ex-président Menem lui-même d’avoir préparé l’attentat contre l’AMIA, par l’intermédiaire d’un Argentin d’origine syrienne, Canore Edul, de Buenos Aires, par la suite totalement blanchi par la justice argentine.
e) En 2013, il annonce la découverte d’un réseau terroriste iranien à la frontière du Paraguay (la Triple Frontière). Cela fait grand bruit, en particulier dans la presse israélienne. Mais même la CIA n’a pas pris la chose au sérieux, et le soi-disant réseau est tombé dans l’oubli.
Juste avant son suicide (désormais confirmé), Nisman avait accusé la présidente argentine de collusion avec l’Iran pour étouffer l’enquête sur l’attentat contre l’AMIA en échange d’avantages commerciaux ; il devait affronter la chambre des députés pour répondre de cette accusation infamante trois heures après le coup de feu fatal.
Dans chacune de ses intiatives, Nisman a été la marionnette d’Israël, qui a tout fait pour empêcher l’accord d’enquête conjointe Iran-Argentine de donner des résultats, en levant des obstacles juridiques par l’intermédiaire des avocats de la DAIA, le CRIF local.
Les agissements de Nisman et de sa clique auraient pu convenir à l’opposition, décidée à chasser la présidente du pouvoir malgré ses efforts remarquables, tenaces quoique maladroits, afin de redonner consistance à la souvraineté nationale (en particulier avec les lois sur la presse, le contrôle des changes, la résistance aux créanciers des fonds vautour, la reprise en main de la police et du renseignement). Mais le bluff ne pouvait pas durer, Nisman n’avait absolument rien à offrir pour justifier la moindre de ses initiatives, il ne pouvait donc même plus être utile à l’opposition, bien au contraire.
Et une action judiciaire venait d’être entreprise contre lui par l’avocat de la famille Canore Edul, Juan Gabriel Labaké [2].
L’assasinat, le 18 janvier, par un hélicoptère israélien au-dessus du Golan, de Jihad Mouniyeh et de 4 autres membres importants du Hezbollah, n’est pas sans rapport avec l’affaire AMIA. En effet Israël considérait Imad Mouniyeh (père de Jihad Mouniyeh et assassiné par Israël en 2008), l’instigateur de l’attentat contre l’AMIA. Il s’agirait donc une fois de plus de dissuader chacun de chercher à l’attentat contre l’AMIA (85 morts) des auteurs qui ne soient pas, encore et exclusivement les Iraniens.
La panique du procureur Nisman a certainement été aggravée par le fait que la ligne Obama est favorable à la fin des sanctions contre l’Iran, et donc à l’entreprise de la présidente argentine pour libérer définitivement l’Iran du soupçon d’avoir commandité l’attentat contre l’AMIA.
Nisman se savait condamné à brève échéance, car abandonné de tous ses commanditaires, qui l’avaient utilisé jusqu’à la corde, et le considéraient comme responsable de LEURS échecs à imposer la thèse de la responsabilité iranienne dans l’attentat ; et la présidente était apparemment prête à se défendre bec et ongles.
Notes
[1] http://www.lanacion.com.ar/805686-amia-mas-dudas-sobre-el-chofer-suicida et http://www.lanacion.com.ar/805687-no-era-un-dato-muy-seguro
[2] Voir http://www.fenix951.com.ar/nuevo_2013/noticia.php?id=33782
SOURCE : http://www.egaliteetreconciliation.fr/Enquete-sur-l-attentat-de-l-AMIA-en-Argentine-eclairage-sur-la-mort-du-procureur-Alberto-Nisman-30438.html
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