L'Heure de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ
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L'Heure de la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ
Extrait (p. 696 à 699) tiré de "La vie et révélation de la Sœur de la Nativité", Abbé Genest, Denis Letourneau Editeur, Québec 1999, Tome 1 et 2.
« Notre Seigneur apparaît à la Sœur et lui apprend à quelle heure il est ressuscité
Je rapporte ici le triomphe de la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus Christ, selon ce qu’il m’a fait connaître. La nuit du Samedi Saint, avant le dimanche de Pâques, à une heure après minuit, je m’éveillai. Etant dans mon lit, bien réveillée, j’entendis sonner une heure à la grosse horloge ; dans le moment Notre-Seigneur m’apparut et me dit : « Mon enfant, voilà l’heure où je suis ressuscité et sorti triomphant et glorieux du tombeau : venez que je vous fasse prendre part à ma Résurrection. Je vous ai affligé en vous faisant connaître l’agonie de ma Passion au jardin des Olives : c’est pourquoi, mon enfant, je veux vous réjouir et vous faire connaître quelque chose de ma triomphante Résurrection. »
Dans le moment je fus transportée dans le jardin où Notre-Seigneur avait été mis dans le tombeau. Notre-Seigneur me dit : « voilà le lieu d’où je suis sorti triomphant de la mort ; mon âme glorieuse amena avec elle des limbes la troupe des bienheureux justes de l’Ancien Testament. Arrivés au sépulcre, je leur montrai à tous mon sacré corps mort et privé de la vie, couvert de plaies et tout plombé par les meurtrissures des coups que j’avais reçus. Dans ce moment, l’air était brillant de clarté par les troupes des anges qui descendaient aussi vite que des éclairs, et qui venaient fondre dans le jardin pour honorer mon triomphe. »
De ces anges il y en avait une partie de chacun des neuf chœurs ; ils se rangèrent en bel ordre autour du sépulcre, où ils ne formaient qu’un chœur, dont l’Archange Saint-Michel était le chef. Les patriarches faisaient le second chœur. Les prophètes, les martyrs, et tous ceux qui avaient le plus souffert pour Jésus-Christ furent rangés avec le chœur des patriarches : le reste des justes composaient le troisième chœur ; ils étaient rangés en très bel ordre dans le dans le jardin, autour du Saint-Sépulcre.
Plusieurs corps des anciens patriarches, comme ceux des prophètes et de plusieurs autres, ressuscitèrent avec Notre-Seigneur, et dans un clin-d’œil leurs âmes furent réunies à leurs corps glorieux ; et il n’y eut à la Résurrection aucun homme vivant, que ceux qui étaient béatifiés, et qui, par les mérites de Notre-Seigneur, étaient en état et dignes de jouir de sa gloire triomphante.
Après que toute cette troupe eut vu son corps sacré, dans un instant, en la présence des anges et des saints, cette belle âme se réunit à son sacré corps, et Notre-Seigneur parut au milieu de cette belle assemblée, tel qu’il est dans le ciel, rempli de gloire et dans l’éclat d’une si haute majesté, que la splendeur en rejaillissait de toutes parts. Le premier chœur des saints anges entonna le Gloria in excelsis Deo, et les deux autres chœurs répondirent à leur tour, et tous ensemble, par un concert d’une musique mélodieuse, qui ressemblait à celle du Paradis. J’eus connaissance qu’on chantait : Voici véritablement le jour que le Seigneur a fait ; réjouissons-nous ! Que le ciel et la terre tressaillent de joie et d’allégresse, parce que Jésus-Christ est véritablement ressuscité, et qu’il ne sera plus sujet à la mort. Que l’honneur, la gloire, la puissance, l’hommage et l’adoration soient à jamais rendus à l’Agneau de Dieu, qui a souffert la mort pour la rédemption du genre humain !...
Notre-Seigneur me dit qu’au moment où il parut en corps et en âme véritablement ressuscité, et dans toute sa gloire, toute l’assemblée, avec les anges qui étaient restés dans le ciel, se prosternèrent, l’adorèrent en esprit et en vérité, et le reconnurent comme vrai Dieu et vrai homme, comme le roi du ciel et de la terre, comme le rédempteur du genre humain, et comme le souverain juge des vivants et des morts. Puis il ajouta : « Ma divine Mère, qui du cénacle, par ma clarté, vit tout ce qui se passait, se prosterna toute la première avec tous les esprits des anges et des saints, pour m’adorer et pour montrer l’exemple à tous les esprits bienheureux et à tout le genre humain. »
Pendant ces chants d’allégresse et ce magnifique triomphe, la très Saint et très Adorable Trinité, toujours indivisible unité, parut au milieu du triomphe, avec la même gloire et la même majesté qu’elle se montre dans le ciel, et elle se fit voir à tous les anges et à tous les saints. Voici, selon ce que j’ai connu dans la lumière de Dieu, ce que le Père Eternel a dit à son Fils bien-aimé : « Vous êtes mon fils ; je vous ai engendré de toute éternité dans la splendeur de ma gloire. Je vous engendre aujourd’hui vrai Dieu et vrai homme, roi immortel et immuable, et Dieu comme moi : je vous engendre Dieu et homme, qui avez souffert la mort dans votre sainte humanité. Vous voilà vainqueur de la mort et de tous vos ennemis, et vous voilà véritablement ressuscité dans votre gloire. Vous êtes mon Fils, mon Verbe, et mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances et ma béatitude éternelle. Toute puissance, toute autorité vous est donnée, tant au ciel que sur la terre, et jusqu’au fond des abîmes. »
Ensuite Notre-Seigneur me fit connaître que l’Eglise triomphante commença à sa Résurrection, parce que, étant ressuscité, il fit la béatitude glorieuse de tous les bienheureux qui étaient présents. Voici encore une autre merveille, ce fut la vue de la nouvelle Eglise militante, remplie des grâces, des sacrements et des mérites infinis, qui étaient les fruits de la Passion et de la mort de Notre-Seigneur et de sa sainte Résurrection. Tous ces mystères adorables me furent montrés en Dieu par la vue béatifique, que toute l’assemblée de la nouvelle Eglise triomphante avait eue par la vision de la très Sainte et Très Adorable Trinité dans sa gloire.
Ces âmes bienheureuses virent encore en Dieu toute l’Eglise militante réunie devant eux, et connurent les prédestinés et les réprouvés, tous ceux qui feraient un bon usage des grâces et des mérites de Notre-Seigneur, et tous ceux qui en abuseraient. Mais surtout de quelle joie et de quelle allégresse ne furent pas remplis ces âmes glorieuses, quand il leur fut représenté la troupe des prédestinés, composée de tant de pontifes, d’apôtres, de généreux martyrs, de confesseurs, d’anachorètes et de vierges, sans parler d’un nombre infini de fidèles chrétiens de tous les états et de tous les âges, et de tant de saints pénitents qui ont blanchi sous le joug de la pénitence, en imitant l’exemple de leur adorable Sauveur ! Il leur semblait voir ces généreux combattants s’avancer en troupes pour s’unir avec eux, et pour passer de l’Eglise militante à l’Eglise triomphante ; ce qui ne fait en Dieu qu’une seule et vraie Eglise. Alors, pleins d’un transport d’allégresse à la vue des mérites de Notre-Seigneur, ils commencèrent tous à entonner ce cantique : O heureuse faute qui nous a mérité un tel Rédempteur !
A ce moment la voix du Père Eternel se fait entendre de toute l’assemblée. Il donne la bénédiction à tous ceux qui composaient l’Eglise triomphante, et en même temps il bénit tous les bienheureux qu’il voyait, dans ses décrets éternels, devoir faire pénitence, correspondre aux grâces de la Résurrection de son Fils, et imiter son exemple. « Oui, dit-il, je les bénis dans le temps et dans l’éternité. Je les ferai entrer dans mon royaume par les mérites de la Passion et de la mort de mon Fils : je les recevrai en mon royaume au nom de mon Fils et par mon Fils. »
« Notre Seigneur apparaît à la Sœur et lui apprend à quelle heure il est ressuscité
Je rapporte ici le triomphe de la Résurrection de Notre-Seigneur Jésus Christ, selon ce qu’il m’a fait connaître. La nuit du Samedi Saint, avant le dimanche de Pâques, à une heure après minuit, je m’éveillai. Etant dans mon lit, bien réveillée, j’entendis sonner une heure à la grosse horloge ; dans le moment Notre-Seigneur m’apparut et me dit : « Mon enfant, voilà l’heure où je suis ressuscité et sorti triomphant et glorieux du tombeau : venez que je vous fasse prendre part à ma Résurrection. Je vous ai affligé en vous faisant connaître l’agonie de ma Passion au jardin des Olives : c’est pourquoi, mon enfant, je veux vous réjouir et vous faire connaître quelque chose de ma triomphante Résurrection. »
Dans le moment je fus transportée dans le jardin où Notre-Seigneur avait été mis dans le tombeau. Notre-Seigneur me dit : « voilà le lieu d’où je suis sorti triomphant de la mort ; mon âme glorieuse amena avec elle des limbes la troupe des bienheureux justes de l’Ancien Testament. Arrivés au sépulcre, je leur montrai à tous mon sacré corps mort et privé de la vie, couvert de plaies et tout plombé par les meurtrissures des coups que j’avais reçus. Dans ce moment, l’air était brillant de clarté par les troupes des anges qui descendaient aussi vite que des éclairs, et qui venaient fondre dans le jardin pour honorer mon triomphe. »
De ces anges il y en avait une partie de chacun des neuf chœurs ; ils se rangèrent en bel ordre autour du sépulcre, où ils ne formaient qu’un chœur, dont l’Archange Saint-Michel était le chef. Les patriarches faisaient le second chœur. Les prophètes, les martyrs, et tous ceux qui avaient le plus souffert pour Jésus-Christ furent rangés avec le chœur des patriarches : le reste des justes composaient le troisième chœur ; ils étaient rangés en très bel ordre dans le dans le jardin, autour du Saint-Sépulcre.
Plusieurs corps des anciens patriarches, comme ceux des prophètes et de plusieurs autres, ressuscitèrent avec Notre-Seigneur, et dans un clin-d’œil leurs âmes furent réunies à leurs corps glorieux ; et il n’y eut à la Résurrection aucun homme vivant, que ceux qui étaient béatifiés, et qui, par les mérites de Notre-Seigneur, étaient en état et dignes de jouir de sa gloire triomphante.
Après que toute cette troupe eut vu son corps sacré, dans un instant, en la présence des anges et des saints, cette belle âme se réunit à son sacré corps, et Notre-Seigneur parut au milieu de cette belle assemblée, tel qu’il est dans le ciel, rempli de gloire et dans l’éclat d’une si haute majesté, que la splendeur en rejaillissait de toutes parts. Le premier chœur des saints anges entonna le Gloria in excelsis Deo, et les deux autres chœurs répondirent à leur tour, et tous ensemble, par un concert d’une musique mélodieuse, qui ressemblait à celle du Paradis. J’eus connaissance qu’on chantait : Voici véritablement le jour que le Seigneur a fait ; réjouissons-nous ! Que le ciel et la terre tressaillent de joie et d’allégresse, parce que Jésus-Christ est véritablement ressuscité, et qu’il ne sera plus sujet à la mort. Que l’honneur, la gloire, la puissance, l’hommage et l’adoration soient à jamais rendus à l’Agneau de Dieu, qui a souffert la mort pour la rédemption du genre humain !...
Notre-Seigneur me dit qu’au moment où il parut en corps et en âme véritablement ressuscité, et dans toute sa gloire, toute l’assemblée, avec les anges qui étaient restés dans le ciel, se prosternèrent, l’adorèrent en esprit et en vérité, et le reconnurent comme vrai Dieu et vrai homme, comme le roi du ciel et de la terre, comme le rédempteur du genre humain, et comme le souverain juge des vivants et des morts. Puis il ajouta : « Ma divine Mère, qui du cénacle, par ma clarté, vit tout ce qui se passait, se prosterna toute la première avec tous les esprits des anges et des saints, pour m’adorer et pour montrer l’exemple à tous les esprits bienheureux et à tout le genre humain. »
Pendant ces chants d’allégresse et ce magnifique triomphe, la très Saint et très Adorable Trinité, toujours indivisible unité, parut au milieu du triomphe, avec la même gloire et la même majesté qu’elle se montre dans le ciel, et elle se fit voir à tous les anges et à tous les saints. Voici, selon ce que j’ai connu dans la lumière de Dieu, ce que le Père Eternel a dit à son Fils bien-aimé : « Vous êtes mon fils ; je vous ai engendré de toute éternité dans la splendeur de ma gloire. Je vous engendre aujourd’hui vrai Dieu et vrai homme, roi immortel et immuable, et Dieu comme moi : je vous engendre Dieu et homme, qui avez souffert la mort dans votre sainte humanité. Vous voilà vainqueur de la mort et de tous vos ennemis, et vous voilà véritablement ressuscité dans votre gloire. Vous êtes mon Fils, mon Verbe, et mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances et ma béatitude éternelle. Toute puissance, toute autorité vous est donnée, tant au ciel que sur la terre, et jusqu’au fond des abîmes. »
Ensuite Notre-Seigneur me fit connaître que l’Eglise triomphante commença à sa Résurrection, parce que, étant ressuscité, il fit la béatitude glorieuse de tous les bienheureux qui étaient présents. Voici encore une autre merveille, ce fut la vue de la nouvelle Eglise militante, remplie des grâces, des sacrements et des mérites infinis, qui étaient les fruits de la Passion et de la mort de Notre-Seigneur et de sa sainte Résurrection. Tous ces mystères adorables me furent montrés en Dieu par la vue béatifique, que toute l’assemblée de la nouvelle Eglise triomphante avait eue par la vision de la très Sainte et Très Adorable Trinité dans sa gloire.
Ces âmes bienheureuses virent encore en Dieu toute l’Eglise militante réunie devant eux, et connurent les prédestinés et les réprouvés, tous ceux qui feraient un bon usage des grâces et des mérites de Notre-Seigneur, et tous ceux qui en abuseraient. Mais surtout de quelle joie et de quelle allégresse ne furent pas remplis ces âmes glorieuses, quand il leur fut représenté la troupe des prédestinés, composée de tant de pontifes, d’apôtres, de généreux martyrs, de confesseurs, d’anachorètes et de vierges, sans parler d’un nombre infini de fidèles chrétiens de tous les états et de tous les âges, et de tant de saints pénitents qui ont blanchi sous le joug de la pénitence, en imitant l’exemple de leur adorable Sauveur ! Il leur semblait voir ces généreux combattants s’avancer en troupes pour s’unir avec eux, et pour passer de l’Eglise militante à l’Eglise triomphante ; ce qui ne fait en Dieu qu’une seule et vraie Eglise. Alors, pleins d’un transport d’allégresse à la vue des mérites de Notre-Seigneur, ils commencèrent tous à entonner ce cantique : O heureuse faute qui nous a mérité un tel Rédempteur !
A ce moment la voix du Père Eternel se fait entendre de toute l’assemblée. Il donne la bénédiction à tous ceux qui composaient l’Eglise triomphante, et en même temps il bénit tous les bienheureux qu’il voyait, dans ses décrets éternels, devoir faire pénitence, correspondre aux grâces de la Résurrection de son Fils, et imiter son exemple. « Oui, dit-il, je les bénis dans le temps et dans l’éternité. Je les ferai entrer dans mon royaume par les mérites de la Passion et de la mort de mon Fils : je les recevrai en mon royaume au nom de mon Fils et par mon Fils. »
JeanDendor- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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