De la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ
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De la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ
Voici le second texte majeur de saint François de Sales. Il s’agit d’un véritable trésor spirituel puisque celui-ci nous rappelle ce qu’est la méditation chrétienne. Ici, saint François nous invite à réfléchir sur la Crucifixion de Notre Seigneur. Son œuvre nous rappelle l’amour patient et résigné dont Jésus-Christ fit preuve face à Ses bourreaux et à la population déchaînée qui Le persécutaient. Saint François de Sales en tire de vénérables conclusions qui devraient nous permettre d’entretenir amoureusement la luminosité du flambeau de la vraie foi. J’insiste volontairement sur ce dernier point parce qu’il s’agit du cœur de l’enseignement primordial du Christianisme authentique.
Lisez avec attention les paragraphes suivants. Toutes les mauvaises attitudes – que les faux prophètes vénèrent et considèrent comme souhaitables pour l’ensemble de l’humanité – sont la racine du péché (orgueil, avarice, envie, colère, luxure, paresse et gourmandise). Il s’agit, en réalité, d’une abomination aux yeux de Dieu, d’une affreuse tromperie qui conduit notre civilisation contemporaine vers la géhenne tant annoncée par Notre Seigneur pendant Sa période de prédication.
Le Fils de Dieu, Jésus-Christ, porteur de l’Esprit Divin et véritable homme, prophétisait selon La sainte volonté de Son Père. Le Dieu Vivant, créateur de la Terre et de toute chose selon Son Amour Saint et Parfait, EST maître du Temps. Parce qu’Il dépassait cette barrière – infranchissable pour un homme normal – Jésus-Christ, porteur du Souffle Divin, guérissait, parlait en Vérité et donnait la Vie. C’est pourquoi nous proclamons que Notre Seigneur est le seul Chemin à suivre.
Les faux prophètes, amoureux de l’argent et de la haute intelligence – d’origine satanique – sont les ennemis avérés de Notre Seigneur et de Son enseignement sacré. Les multinationales sont le fruit de cette haute intelligence luciférienne – dont sont issus les brevets, OGM et autres inventions – qui est en train de transformer notre planète en un lieu infernal, dépeuplé, pollué, contrôlé par une élite et soumis à un immonde esclavagisme financier. Voilà le véritable ennemi qui est en train de monter les populations les unes contre les autres afin de prendre le pouvoir par la ruse après avoir généré le chaos ! La haine se cache derrière les masques – d’hommes d’affaires ou politiques – souriants pour mieux tromper les foules. Pendant que les esprits sont trop affairés – à des futilités – pour réfléchir aux véritables problèmes, les méchants saccagent notre planète en toute impunité…
NB :J’ai placé les annotations personnelles entre parenthèses et en italiques, dans le texte suivant, afin d’en éclaircir le sens lorsque cela semblait indispensable.
« Proposition du mystère, leçon intérieure, ou fabrication du lien.
Il me semble que parmi cette grande foule de gens qui accourent de toutes parts de la ville de Jérusalem, pour voir crucifier Notre-Seigneur, je me trouve au mont du Calvaire, en un lieu un petit peu plus éloigné que les autres, séparé et relevé, qui me le rend avantageux, pour voir et considérer, à part moi, ce triste et cruel spectacle. La crucifixion est déjà faite ; c’est-à-dire, la croix étant couchée sur la terre, Notre-Seigneur y est étendu tout nu et dépouillé, et les bourreaux l’ont serré et cloué pieds et mains là-dessus. Maintenant donc, dès ce lieu-là, je m’imagine que je vois relever ce saint crucifié en l’air, petit, à petit, et que la croix est fichée et plantée dans le trou fait à cette intention. Voilà le mystère proposé en gros par l’imagination, laquelle a logé en mon cœur un lieu propre pour voir et bien considérer tout ce qui se passe. Les deux parties du mystère sont l’élévation et le plantement (l’enfoncement perpendiculaire au sol dans le trou prévu à cet effet) de ce saint arbre. Il reste que je poursuive à considérer les particularités par lesquelles ma volonté puisse être excitée à produire beaucoup de bonnes saintes affections et résolutions, et cela c’est la méditation (méthode qui n’a strictement rien à voir avec le Bouddhisme et sa contemplation de la vacuité !).
Première considération.
Je considère ce que Notre-Seigneur souffre en ce mystère, tant extérieurement qu’intérieurement. Extérieurement par cette élévation son corps est tout entièrement supporté sur ses pieds et ses mains cloués, d’où il arrive que les plaies s’agrandissent et la douleur se rend immense. Quand la croix tombe dans le trou préparé auquel elle est fichée, le Sauveur reçoit une secousse effroyable, qui augmente de nouveau les plaies, et donne comme un coup d’estrapade (l’estrapade étant à l’origine une méthode de torture) à tous ses nerfs et tendons ; de tous côtés le sang pleut et distille ; l’air et le vent froid saisissent tout ce corps élevé, pénétrant dans les plaies, et le font presque transir (trembler de froid) et pâmer (s’évanouir). Ses oreilles n’entendent que blasphèmes, ses yeux ne voient que la furie de ceux qui le tuent ; et en tous ses sens il endure des douleurs insupportables. Mais ce n’est rien de cela, au prix des douleurs de son cœur, qui, languissant de l’amour des âmes, voit une si grande perte de personnes, et surtout de ceux qui le crucifient.
Affections.
Ah ! Qui sera ce tigre qui ne pleurera voyant cet innocent, ce jeune roi, le Fils de Dieu, endurer tant de peines ? Elles sont déjà bien grandes et capables de tenir à couvert tous les hommes du monde contre l’indignation du Père éternel. Hé ! Je vous prie de grâce, mes amis, relevez bellement cette croix, et fichez-la si doucement, que ses plaies ne s’agrandissent point, et que la secousse n’en soit pas si grande. Hélas ! Il n’y a personne si dénaturé (qui ne soit assez méchant), qui voyant un criminel sur la roue, n’en ait compassion. Hé donc, mon âme ! N’auras-tu pas compassion de ton Sauveur qui souffre tant ? Si jamais tu fus touchée de commisération sur la nudité d’aucun pauvre parmi la rigueur de
l’hiver, ne dois-tu pas compatir à ce pauvre roi, qui est exposé tout nu sur cet arbre ? Si jamais quelque pauvre ulcéré (l’ulcère étant une maladie de la peau) te fit pitié, regarde, je te prie celui-là, auquel tu ne verras depuis la plante des pieds jusqu’à la tête, aucun lieu qui ne soit tout gâté de coups (les plaies causées par les coups violents des soldats romains étaient réparties sur tout le corps de Notre Seigneur. Essayez d’imaginer, seulement un court instant, la terrible souffrance morale et physique qu’Il a ressenti sur la Croix…). Hé ! Vois ce cœur affligé de tant de péchés que le peuple commet ; et si ton cœur ne s’afflige avec lui, il faut que tu ne l’aies pas de chair, mais de pierre, et plus dur que le diamant même (le cœur de pierre est une maladie très contemporaine !).
De la commisération ou compassion, naît ordinairement le désir de secourir celui auquel nous compatissons. Partant à la précédente affection j’ajoute celle-ci.
Ô qui me donnera la grâce que je puisse en quelque façon donner allégement (que je puisse donner de la consolation) à mon Sauveur affligé ! Hé ! Que ne m’est-il loisible de prendre mes habits les plus précieux pour couvrir votre nudité ! Que n’ai-je du baume excellent pour en oindre vos plaies ! Que ne suis-je près de vous sur la croix pour soutenir votre corps en mes bras, afin que la pesanteur ne déchirât pas si fort les plaies de vos pieds et de vos mains ? Mais surtout, que je ne puis empêcher les pécheurs de tant offenser votre cœur, qui ne ferait que se jouer de toutes les peines de votre corps, si pour icelles (celles-ci) les pécheurs pouvaient être amendés. Que ne suis-je quelque excellent et fervent prédicateur, pour leur annoncer la pénitence ? Ô comme je dirais aux iniques (les iniques étant des personnes particulièrement injustes) : « ne veuillez plus vivre iniquement » ; et aux délinquants : « ne relevez plus les cornes de votre fierté et félonie (déloyauté, offense ou trahison). »
Confusion.
Mais, ô Seigneur, pourquoi m’amusé-je à ces désirs, desquels je n’ai pas la force d’en pratiquer un seul ? Hélas ! Comme vous donnerais-je mes habits précieux, moi qui n’en donnai jamais un vil et usé à vos pauvres ? Sur la croix vous ne me les demandez pas, et je vous les offre ; en vos pauvres vous me les demandez, et je les refuse. Ô vaines et misérables offres, qui ne se font qu’en apparence, et en effet ne sont que moqueries.
Comment répandrais-je du baume sur vos plaies, puisque je ne répandis jamais un verre d’eau pour vos pauvres ? Comment voudrais-je vous supporter en croix, puisque je ne fuis jamais rien tant que les croix ? (je refuse ma propre remise en cause qui mènerait pourtant à l’humilité et à la charité) Et quel prédicateur de pénitence, moi qui n’en fais point, et qui contribue tous les jours, plus qu’aucun autre, au déplaisir que les péchés vous donnent ?
Résolution.
Ô Seigneur, ayez pitié de moi : je me propose ci-après de vous être plus fidèle. Non, ce ne seront plus des désirs, ce seront des effets (je ferai preuve de charité par des actes concrets). Je soulagerai le pauvre, je ferai pénitence, et cesserai de pécher. J’instruirai les dévoyés (ceux qui se sont éloignés de la droiture morale), et dirai à mon cœur, et aux autres : « voulez-vous être plus cruels à l’endroit de votre Sauveur, que ne sont les vautours à l’endroit des colombeaux (petites colombes) ? Ils n’en déchirent ni dévorent jamais le cœur. Voulez-vous bien être si acharnés à l’encontre du divin colombeau (l’agneau de Dieu), qui niche sur la croix, que de déchirer son cœur avec les dents de vos impiétés ? Seigneur, ha ! Dorénavant je consolerai par effet (par mes actes miséricordieux) le pauvre, et empêcherai le péché (en étant vertueux et charitable).
Deuxième considération.
Je considère la manière avec laquelle Notre-Seigneur souffrait en ce mystère ; et cette manière est double. Il souffre extérieurement avec un grand silence, les yeux doux et bénins (bienveillants), qui regardent parfois au ciel dans le sein de la miséricorde du Père ; quelquefois sur le peuple, auquel il procure la grâce de cette miséricorde, sa bouche n’étant ouverte en ce mystère que pour jeter des soupirs de douceur et de patience. Il me semble que je vois en sa poitrine l’endroit du cœur qui pantèle (qui respire avec peine) et trémousse d’amour et fait une inflammation si grande, que tout cet endroit me semble rougissant.
Répréhension pour l’extérieur.
Il souffre patiemment, volontairement, et amoureusement. Mais, hélas ! Misérable que je suis, qui ne saurais souffrir un mot sans crier, sans me plaindre, sans faire du bruit au logis, jamais je ne finis mes lamentations, je les étends et les répands partout (l’homme prisonnier de l’esprit du monde ayant tendance à se plaindre abusivement pour des futilités, sur son propre sort et à qui veut l’entendre).
Pour l’intérieur.
Et si quelquefois je garde quelque contenance, mon cœur comment se comporte-t-il ? Il semble qu’il s’enflamme de colère, d’impatience, de vengeance, et de douleur (l’homme qui ne se maîtrise pas assez agit de manière impulsive, ce qui contribue à blesser son interlocuteur. Si plusieurs individus agissent de la même manière, la colère s’empare du groupe pour entraîner des cris, des coups et des blessures puisque ceux-ci ne sont plus maîtres d’eux-mêmes).
Résolution.
Mais dorénavant, ô mon âme, je veux que nous soyons patients, doux et gracieux, et que jamais l’eau de contradiction ne puisse éteindre le feu sacré de la charité que nous devons au prochain (l’humilité engendre le contrôle de soi et la charité entraîne la bonne entente fraternelle. La vertu est fondamentale puisqu’elle favorise la sagesse de ceux qui la cultivent. En conclusion, celui qui cherche la sainteté contribue à la paix sincère et véritable).
Troisième considération.
Je considère pourquoi il souffre : ha ! C’est pour obéir à son Père. Ô obéissance admirable et filiale ! Mais quel effronté suis-je, d’oser appeler Dieu mon Père, auquel je n’ai jamais porté le respect filial ; et comme (comment) obéirais-je jusqu’à la mort, que je ne le puis pas même jusqu’à la souffrance d’une petite parole fâcheuse, et d’un regard de travers ? (l’orgueil causé par le confort du XXIe siècle a amplifié ce phénomène au point de rendre un grand nombre d’individus violents et pervers) Mais dorénavant, venez, ô tribulations et déplaisirs, que venant de la part du Père éternel, je vous recevrai de bon cœur, et boirai le calice d’obéissance (l’humilité est un travail sur soi-même afin de laisser entrer dans son âme « l’esprit de charité », tellement nécessaire dans ces temps obscurs, répressifs et guerriers).
Abomination du péché.
Mon iniquité est donc bien grande ! Ô que je suis misérable de m’y être si souvent abîmé ! Ô Seigneur, qui me délivrera de ce labyrinthe, si ce n’est vous ? Hé ! De grâce, ne permettez pas que j’y retombe jamais si lourdement. Ô péché très-abominable, je ne te verrai jamais d’un côté, que plutôt que de me souiller en tes ordures, je ne me jetasse en cent mille tourments (je préférerai me jeter dans la fournaise plutôt que de pécher : voilà le sens de cette déclamation poétique).
Résolution.
Pour me retirer de l’enfer, et pour me délivrer de perdition : hélas ! Seigneur, que vous souffrez ! Et moi misérable, que je souffre pour m’y engager (je fais tout pour plonger dans le péché qui conduit mon âme en enfer) ! Tout ce que j’ai souffert jusqu’à présent n’a été qu’à ma perte. Ah ! Non, vous me voulez sauver, Seigneur, que votre volonté soit faite : je suivrai votre dessein et monterai (ascension vertueuse). Non, je ne descendrai plus (chute pécheresse). Dieu soit béni. »
- Spoiler:
Re: De la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ
Bonsoir Saint-Michel
Merci pour ce texte qui fait effectivement bien réfléchir sur nos actes ?? ou du moins nos intentions....en l'absence d'actes justement ( du moins en ce qui me concerne)
S'Il venait à nous sauver une deuxième fois, je suis presque sûr que nous serions exactement tous pareils, à contempler son supplice tellement nous sommes perdus dans toutes ces informations et ces faux prophètes !
Oui, je ne serais pas sûr de moi pour connaître la véritable identité de Notre Seigneur si quelqu'un venait à se présenter comme tel. Voici les méfaits de toutes ces informations véhiculées ici où là; car il est aussi dit que le mauvais saura se jouer de nous.....^^
En mon for intérieur, lorsque des petites bricoles nous invitent à faire un vœu, (je sais c'est enfantin), je me plais à demander le bonheur de tous.
Aussi, je crois qu'avant d'atteindre cet état, il nous faudrait une prise nette de conscience sur chacun de nos actes passés, les présents et ce projeter dans l'avenir, comme ce saint, pour se dire que demain sera un jour meilleur pour nous-même en essayant de repousser nos pêchés, et en essayant d'agir à notre niveau par des actes minimes soient-ils mais bénéfiques.
Que le courage et la volonté nous guident et nous forgent l'esprit afin de donner cet exemple à nos proches dans un premier temps, qui s'ils en comprennent le sens et la valeur, sauront encore mieux que nous propager cet état.
Car, pour moi, c'est avec patience et exemples, avec silence et timidité que je m'efforce de ne pas être comme tout le monde.
Bonne soirée.
Amicalement.
Merci pour ce texte qui fait effectivement bien réfléchir sur nos actes ?? ou du moins nos intentions....en l'absence d'actes justement ( du moins en ce qui me concerne)
S'Il venait à nous sauver une deuxième fois, je suis presque sûr que nous serions exactement tous pareils, à contempler son supplice tellement nous sommes perdus dans toutes ces informations et ces faux prophètes !
Oui, je ne serais pas sûr de moi pour connaître la véritable identité de Notre Seigneur si quelqu'un venait à se présenter comme tel. Voici les méfaits de toutes ces informations véhiculées ici où là; car il est aussi dit que le mauvais saura se jouer de nous.....^^
En mon for intérieur, lorsque des petites bricoles nous invitent à faire un vœu, (je sais c'est enfantin), je me plais à demander le bonheur de tous.
Aussi, je crois qu'avant d'atteindre cet état, il nous faudrait une prise nette de conscience sur chacun de nos actes passés, les présents et ce projeter dans l'avenir, comme ce saint, pour se dire que demain sera un jour meilleur pour nous-même en essayant de repousser nos pêchés, et en essayant d'agir à notre niveau par des actes minimes soient-ils mais bénéfiques.
Que le courage et la volonté nous guident et nous forgent l'esprit afin de donner cet exemple à nos proches dans un premier temps, qui s'ils en comprennent le sens et la valeur, sauront encore mieux que nous propager cet état.
Car, pour moi, c'est avec patience et exemples, avec silence et timidité que je m'efforce de ne pas être comme tout le monde.
Bonne soirée.
Amicalement.
Stef54- Aime la Divine Volonté
- Messages : 834
Localisation : Lorraine
Inscription : 03/01/2013
Re: De la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ
Bonjour Stef54,
Merci pour votre témoignage très intéressant et juste.
Dieu vous bénisse !
Merci pour votre témoignage très intéressant et juste.
Dieu vous bénisse !
Re: De la crucifixion de Notre Seigneur Jésus-Christ
saint-michel a écrit:Bonjour Stef54,
Merci pour votre témoignage très intéressant et juste.
Dieu vous bénisse !
Bonsoir @Saint-Michel,
Je vous remercie pour cette appréciation, qui malheureusement est sans doute juste, en ce qui me concerne.
Dans l'Ancien Temps, un seul Homme a su convaincre par son Amour pour le Peuple de Dieu, pour Sa Création, au prix de Sa Vie, que nous pouvions vivre et nous émanciper les uns avec les autres.
Il prodigua des choses en parcourant les terres et en rencontrant les gens.
Auparavant, les peuples étaient divisés, partagés entre plusieurs dieux, entre diverses divinités.
Certains annonçaient une Venue depuis la nuit des temps, en observant, en analysant et en espérant.
Il aura fallu combien de Temps pour que l'accomplissement de Ses Actes arrivent, et dans quelles souffrances pour celles et ceux qui choisirent cette Voie ?
De ces Actes, il y a déjà plus de 2.000 ans, que nous reste t-il ? Rien, si ce n'est des textes. Mais qu'en est-il de la Pierre Vivante ?
Aujourd'hui nous attendons des signes, nous espérons notre place, nous rejetons l'Amour de la Création par peur d'y voir la mauvaise graine.
Mais Dieu, épris d'Amour à jamais pour nous, ne peut-il pas un jour s'Arrêter d'espérer de nous voir le rejoindre ? Impensable je suppose car Patience et Amour sont deux qualités entre autres qu'Il nous demande d'acquérir pour la Venue des Temps où le monde sera plus propice à la compréhension de la Vie.
Bien sûr, nous ne sommes pas dignes aujourd'hui de cela et il nous faudra encore patienter, sans réserve et avec Amour pour le bien des générations futures.
Que celui qui n'y voit qu'une destruction comme salut ne soit pas aveuglé par l'autre qui guette chacune lumière dans notre for intérieur, qui nous demande d'aimer et encore d'aimer et espérer la nouvelle pousse de brin d'herbe verte qui entraînera une nouvelle floraison, de nouvelles senteurs, et de nouvelles couleurs.
A cette heure du multimédia, faut-il encore un Sacrifice ? Faut-il de nouveau que le Sang soit versé, tels des Saint-Thomas que nous sommes ?
Faut-il un Signe divin visible pour encore attiser les tensions et les incompréhensions naissantes et augmenter les divisions entre nous ?
Car soyez-sûr que si tel est le cas, je pense que bon nombres d'entre nous, et moi avec, ne saurons dissocier le vrai du faux avec nos yeux d'hommes. Car chacun y verra ce que bon lui semble.
Nous sommes esclaves de la société de part les lois, les règlements, le travail, les obligations administratives mais nous sommes libres intérieurement d'aimer la vie telle qu'elle est, avec Son Créateur, la Source de toute chose.
Combattre pour faire comprendre cela est vain tant que l'adversaire nous aveugle avec l'illusion d'un monde de plus en plus virtuel.
La compréhension doit venir de chacun de nous, à son rythme et avec notre cœur.
Pour ma part, j'accepte la condition actuelle de la société qui semble ne pas se diriger vers un choix bon et juste et je me reconnais esclave et serviteur de ce monde afin de pouvoir vivre cette vie du mieux que je le sens.
Je ne peux qu'en être conscient et la subir parce que je ne peux porter atteinte à la vie.
Aussi, intérieurement, je cultive la semence de mon éducation, la graine de l'apprentissage de mes connaissances, je me découvre autrement que simple homme moulé dans cette société, mais acteur de la vie au quotidien pour mes proches et les personnes qui me côtoient, tout en prenant en compte mes pêchés, mes défauts, et ce que je serai capable d'apporter à mon niveau, de bon.
Je ne sais pas ce que réserve demain.
Je me fiche de savoir la date de la fin du compteur. Elle arrivera à son heure.
Ma place....nulle doute comme celle de tous, une fois cette vie morte, en fonction de ceux qui resteront.
Le Jugement, je le laisse aux autres, à celles et ceux qui pensent avoir la connaissance nécessaire pour l'appliquer.
Je ne suis qu’observateur, et je ne juge que mes actes au regard de ce que Mon Dieu Créateur voudrait que je fasse, malgré des échecs.
Mais c'est avant tout dans les yeux de ma famille que je me raccroche à cette vie d'homme, avec l'amour laissé par Notre Seigneur Jésus Christ.
Le monde sera toujours là une fois nos vies passées.
Nos traces s'effaceront avec le temps.
Les générations futures s'adapteront au fil du temps aux changements.
Mais j'espère que ce petit brin d'Amour se propagera toujours dans les temps.
Stef54- Aime la Divine Volonté
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Inscription : 03/01/2013
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