La virilité est-elle "antichrétienne" ?

Bonjour,
en relisant Zemmour, je me demande d'où provient dans notre culture cette idée qu'il développe sur la masculinité : il l'associe aux pulsions, à l'infidélité, au cynisme relationnel (faire "crac-crac" et partir , ne pas mêler sexe et sentiment, ne pas s'engager)
et il affirme que l'Eglise a toujours été du côté des femmes pour "féminiser" l'homme : le rendre fidèle, attentif, aimant, monogame, etc.
Si l'on suit ce raisonnement on en arrive à la conclusion : valeurs chrétiennes = antivirilité, homme féminisé.
Je pose la question de ce que vous en pensez car j'ai grandi avec des parents athées qui avaient cette grille de lecture...et qui étaient donc féministes (contrairement à Zemmour) dans l'idée que la femme libérée (virilisée) serait moins encline à féminiser ou "moraliser" l'homme/le mari (elle aussi aurait "droit" d'être infidèle, volage, etc).

Saint-Joseph était à la fois doux et viril.

Et que dire de Notre-Seigneur.

La masculinité véritable ne peut être comprise que lorsqu'elle se nourrit de la Grâce de Dieu.

Autrement, nous ne trouvons que des versions déchues de ce que Dieu a voulu pour l'homme, avec tous les travers et les vices qui accompagnent cette séparation d'avec Dieu.

C'est cette image déformée que nous avons aujourd'hui à l'esprit lorsque nous pensons aux mots "homme", "virilité", etc.

Il faut porter notre regard plus loin, vers les âmes qui, durant leurs vies ici-bas, ont correspondu aux vues de Dieu sur elles.

C'est alors que tout s'éclaire, et que nous comprenons quelle est la véritable masculinité dans le Plan de Dieu, douce et forte à la fois, fidèle, protectrice, aimante.

Fraternellement,

Emmanuel

BONJOUR

Vous prenez de sacrés raccourcis ....je cite :valeurs chrétiennes=antivirilité,homme féminisé ,
oui l'église et l'Evangile prone , la monogamie ,la fidélité (pour les hommes et les femmes ) ,l'harmonie dans le couple pour l'épanouissement des enfants .....
le modèle de société depuis MAI 68 ,je prends ,je jette quand cela ne me convient plus ,les enfants ,amas de cellules négligeables ,on avorte ou on les laisse grandir pour les livrer à eux mèmes ou à la bonne nounou éducatrice ,la télé , sans oublier de leur inculquer "il est interdit d'interdire " ....
l'infidélité dans le couple ,qui était majoritairement du à l'homme causait beaucoup de souffrance ,en quoi le rajout de l'infidélité de la femme apporterait elle un mieux ???

Bonjour,

Philon a écrit:et il affirme que l'Eglise a toujours été du côté des femmes pour "féminiser" l'homme : le rendre fidèle, attentif, aimant, monogame, etc.

Et qui a dit que la fidélité, l'attention, l'affection, la monogamie... étaient nécessairement des attributs féminins?


Une telle vision des choses me paraît typiquement "machiste".


La vérité, c'est qu'il s'agit là de qualités, de valeurs qui sont celles de Dieu et que nous devrions normalement tous avoir, les hommes comme les femmes.


Quant à la virilité, comme le dit Emmanuel, elle ne correspond pas forcément toujours à l'idée que l'on s'en fait aujourd'hui.


Par exemple, il est bien connu que, selon l'image que l'on se fait aujourd'hui de la "virilité", un homme ne pleure pas.


Je vous invite pourtant à relire le passage où Jésus pleure sur Jérusalem, où encore celui où il pleure avec ceux qui souffrent de la mort de Lazare.


Si Dieu a crée l'homme capable de pleurer, ce n'est pas pour rien!


De même, les démonstrations d'affection ne sont pas considérées comme étant "viriles", de nos jours.


Et pourtant, du temps de Jésus, on était moins "coincés" avec ça, il me semble: voyez, par exemple, le tristement célèbre "baiser de Judas".


Et puis, la notion de virilité peut varier selon les cultures et les époques, aussi.


Tout ceci pour dire que c'est Dieu et ses valeurs qui devraient toujours nous servir de référence, et non ce que pensent ou font les hommes.


Amitiés

en attendant les femmes à poils qui poussent au péché sont encenssé par les médias,

oh oui je ne suis qu'une rétrograde , mais sachez que la vertue de chasteté de pureté est un trésor au yeux de Dieu, le démon cherche à tout prix à nous l'enlever, à nos enfants en premier...

Merci de vos réponses,
oui ce raccourci me parait être sorti de la tête de ceux qui se sont éloignés de Dieu.
Ce qui est frappant est que cette idée "homme=infidèle et cynique, femme=fidèle et sentimentale" semble défendue par des gens qui d'habitude se considèrent comme des adversaires : les machistes, certes, mais aussi les féministes qui voudraient rééduquer les femmes, les "libérer" de la fidélité et de l'association sexe-sentiments(selon elles, un "stéréotype de genre").
Donc quelque part ils s'entendent bien finalement (les machistes et les féministes)