partage sur Marie Julie Jahenny et (peut-être) le Ebola

L'aubépine peut-elle soigner le Ebola ?

La maladie virale Ebola est apparue pour la première fois en 1976, dans deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (R. D. du Congo). Yambuku étant près de la rivière Ebola, elle a donné son nom à la maladie.
Source OMS Aide-mémoire N°103 Septembre 2014

Mais en fait, un américain, Thomas P. Monath, a remarqué qu'entre 1920 et 1950 en Afrique on faisait déjà état de signes d'états pathologiques et cliniquement observables d'Ebola. On a retrouvé dans les années 1980 des anticorps anti-Ebola chez cinq Indiens de la région du canal de Panama, en Amérique centrale. Cela peut signifier que la maladie a circulé dans de nombreux pays. Ou que des personnes ont porté des virus cousins qui ont évolué, muté ou croisé avec Ebola.
Source lepoint.fr/sante/ebola 17/10/2014

L’apparition brutale de fièvre, une faiblesse intense, des douleurs musculaires, des maux de tête et l’irritation de la gorge sont des signes et symptômes typiques de la maladie à virus Ebola. Ces premiers symptômes ne sont cependant pas spécifiques.

Puis on observe des vomissements, une diarrhée, une éruption cutanée, la progression de la maladie atteint généralement le fonctionnement des organes vitaux, en particulier des reins et du foie. Ceci provoque hémorragies internes et externes importantes (de la bouche et des lèvres, des gencives, des yeux, par le nez, l’urine…). La mort survient, peu de temps après, par défaillance polyviscérale et choc cardio-respiratoire.

Le virus Ebola sature tous les organes et les tissus à l’exception des os et des muscles moteurs. Il se forme d’abord de petits caillots de sang diffus dans l’ensemble des vaisseaux par coagulation. Les caillots se collent ensuite aux parois des vaisseaux sanguins pour former un « pavage ». Plus l’infection progresse, plus les caillots sont nombreux, ce qui bloque les capillaires. Finalement, ils deviennent si nombreux qu’ils bloquent l’arrivée sanguine dans les divers organes du corps. Quelques parties du cerveau, du foie, des reins, des poumons, des testicules, de la peau et des intestins se nécrosent alors car elles souffrent d’un manque de sang oxygéné.

Une des particularités du virus Ebola est la brutalité avec laquelle il s’attaque aux tissus conjonctifs. Il provoque aussi des taches rouges résultant d’hémorragies sous-cutanées. Il affecte le collagène de la structure de la peau. Les sous-couches de la peau meurent et se liquéfient ce qui provoque des bulles blanches et rouges dites maculopapulaires. À ce stade, le simple fait de toucher la peau la déchire tant elle est amollie. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires.
Source: les-crises.fr/virus-ebola/8 octobre 2014

Depuis le début de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest et la mise en place du protocole de surveillance en France au mois de mars, douze suspicions de fièvre Ebola ont été enregistrées en Bretagne, selon un médecin de l'Agence Régionale de Santé de Bretagne. Toutes ces suspicions se sont avérées finalement de fausses alertes. Seule une personne a été transférée sur le CHU de Rennes qui est l'hôpital de référence pour la région. Ce patient venait des Pays-de-la-Loire, mais le prélèvement effectué s'est révélé négatif. La toute dernière alerte s'est déroulée hier matin à Brest où le centre 15 a été appelé pour une femme et ses enfants venant du Liberia, hébergés dans un foyer de la ville. Après une rapide prise en charge, la suspicion a toutefois été vite levée.
Source : le telegramme.fr/08-10-2014-10376385.php


Rien ne semble pouvoir endiguer l’épidémie d'Ebola. Les prévisions de l’OMS annoncées mardi 14 octobre sont en effet très pessimistes. Dès début décembre, on pourrait avoir de 5.000 à 10.000 nouveaux cas par semaine, a estimé le docteur Bruce Aylward, adjoint au directeur général de l'OMS.
Depuis trois ou quatre semaines, il y a 1.000 nouveaux cas par semaine, a précisé le médecin.Si l'OMS a constaté un ralentissement du rythme des contaminations dans certaines des régions les plus touchées d'Afrique de l'Ouest, l'épidémie a atteint d'autres secteurs encore épargnés il y a un mois.Le nombre d'infections continue à augmenter de manière exponentielle à Monrovia, Conakry et Freetown, a-t-il indiqué. Au total, le cap des 9.000 cas sera dépassé cette semaine et le cap des 10.000 cas sera rapidement atteint.
Le taux de mortalité des malades contaminés par le virus de la fièvre hémorragique peut atteindre 70 % dans les trois pays le plus touchés en Afrique de l'Ouest. Le nombre de cas réels serait en fait 1,5 fois plus élevé que recensé officiellement en Guinée, deux fois plus en Sierra Leone, et 2,5 fois au Liberia.
Source metronews.fr/info/virus-ebola 15/10/2014

Les plantes qui guérissent
Par Edward S. Ayensu, ghanéen, directeur du Bureau de la conservation biologique du Smithsonian Institution à Washington D.C. (extraits)
Les plantes médicinales indigènes des pays en développement sont souvent exportées vers les pays industrialisés où elles sont triées, analysées et utilisées dans des préparations pharmaceutiques, elles leur reviennent ensuite sous forme de médicaments très coûteux … Jadis les relations entre tenants de l'une (la médecine traditionnelle) et de l'autre (la médecine moderne) étaient très tendues parce que les médecins modernes ne croyaient pas à la médecine traditionnelle.
Mais depuis peu ils ont découvert qu'il y avait beaucoup à apprendre de ces derniers.Les rapports se sont améliorés à tel point qu'au Centre de recherche pharmaceutique de l'université d'Ife au Nigéria, un herboriste est employé à plein temps comme consultant pour le programme de phytochimie du docteur Abayomi Sofowora. Ce dernier et ses collaborateurs, tout en s'occupant activement de la recherche scientifique moderne, reconnaissent l'importance de la médecine par les plantes et pensent que des guérisseurs herboristes réputés peuvent leur apporter beaucoup. (archives de la FAO département des forêts) .


Regard sur les flavonoïdes
Jusqu'ici, on ne connaissait pas le moindre remède au virus Ebola, un des plus redoutables qui soit. Il est possible que les choses soient en train de changer grâce à un guérisseur nigérian qui avait le sentiment que le remède ne devait pas être loin du mal.
Il est allé en Angleterre mener des études scientifiques dans le domaine de la pharmacie et est parfaitement soucieux de ne rien dire qui puisse lui être reproché par les pointilleuses autorités sanitaires américaines. Il vit aux Etats-Unis où il a fondé un Programme de conservation et de développement des bioressources. Il cherche donc à rassembler les produits utilisés par ses pairs et ancêtres.
Parmi ceux-ci: la graine du fruit de l'akuilu, un arbre qui pousse un peu partout dans l'Ouest africain dont le fruit est comestible et la graine considérée comme une marque de bienvenue par les invités, qui devront se faire à son goût amer et ne pas se leurrer sur son appellation de cola.
Nullement outillé pour ce genre de recherches, il les a confiées a des contractants américains. Le hasard l'a un peu aidé à trouver autre chose, en l'occurrence une épouvantable «poussée épidémique» de la fièvre hémorragique due au virus Ebola, au Zaïre, en 1995. Un laboratoire fédéral américain établi à Frederick, non loin de Washington, a montré qu'en éprouvette, l'extrait de «Garcinia kola» inhibait très efficacement Ebola. Il semble bien que ce soit la première substance qui permette d'obtenir ce résultat.
Il n'y a dans la plante rien de très particulier aux yeux d'un pharmacien, essentiellement des flavonoïdes mais qui ont la particularité d'être liées par paires (biflavonoïdes) et peut-être associées à d'autres substances dans la plante elle-même.
Le fruit est consommé depuis toujours et parfois en très grandes quantités. Le produit a été testé à grande échelle sur des animaux et les résultats sont parfaits. Il convient donc désormais de voir quel serait le mode d'administration le plus approprié du médicament et de mener des tests cliniques classiques avec l'espoir de confirmer les espoirs venus de l'éprouvette. Mais aussi et ce sera le plus probablement le cas de confier la molécule à des chimistes qui la manipuleront pour la rendre plus efficace.
En attendant, et en cas d'épidemie, il resterait à manger de la cola amère, disponible en abondance dans la mesure où, désormais, l'arbre est cultivé. Mais en bon pharmacologue, Maurice Iwu se refuse à pareille prescription dès lors qu'elle n'a pas été approuvée par les autorités sanitaires. Tout en reconnaissant qu'en cas d'épidémie, on ferait n'importe quoi … (extraits article de Jacques Poncin)
source archives.lesoir.be/la-cola-amere-a-ete-testee-avec-succes-sur-des-animaux







Histoire et géogrophie

Aucun cas d’infection autochtone par le virus Ebola n’a jamais été identifié en Europe. D’autres virus peuvent être responsables de fièvres hémorragiques africaines, mais ne sont pas naturellement présents en Europe : virus Lhassa, virus Marburg, virus de la fièvre de la vallée du Rift. Il existe des virus responsables de fièvres hémorragiques hors d’Afrique, en Europe et en Amérique du Sud notamment. La durée d’incubation de la FHV Ebola varie entre 2 et 21 jours, avec une moyenne de 8 à 10 jours.
Source : invs.sante.fr/Dossiers-thematiques/
Maladies-infectieuses/Fievre-hemorragique-virale

Il faut y ajouter la fièvre jaune, une maladie hémorragique virale aiguë transmise par des moustiques infectés. Le terme «jaune» fait référence à la jaunisse présentée par certains patients. Le virus est endémique dans les zones tropicales d’Afrique et d’Amérique latine. Le vaccin est sûr, et très efficace. (source aide mémoire n°1000 de l'OMS mars 2014)

Au début du XIXe siècle, elle s'était répandue en Europe sous forme épidémique faisant de nombreux morts. (source bibulyon.hypotheses.org)

Une petite épidémie est survenue en 1861 à Saint Nazaire en 1861, petite ville alors quasi neuve, où les conditions d'hygiène étaient relativement pour l'époque. (source biusante.parisdescartes.fr)

Marie Julie Jahenny

9 ans après la fièvre jaune de Saint Nazaire, Marie Julie Jahenny née en 1850, une paysanne bretonne illettrée de la Fraudais, petit hameau proche de Blain, à une trentaine de kilomètres de Nantes et à environ quarante cinq kilomètres de Saint Nazaire, née en 1850, chrétienne, sujette à des visions de l'avenir, s'exprima ainsi le 5 aoout 1880 :
Il y aura de graves maladies que l’art humain ne pourra soulager. Ce mal attaquera d’abord le cœur, puis l’esprit et, en même temps, la langue. La chaleur qui l’accompagnera sera un feu dévorant, si fort que les parties atteintes du corps en seront d’une rougeur insupportable. Le mal produira un soulèvement continuel du cœur, des vomissements. Si le remède est pris trop tard, les parties atteintes deviendront noires, et dans le noir, il y aura des sillons tirant sur le jaune pâle. Au bout de sept jours, ce mal, semé comme le grain dans un champ, lèvera partout rapidement et fera d’immenses progrès.

« Apparition brutale de fièvre, maux de tête , vomissements, la mort peu de temps après. Quelques parties du cerveau, du foie, des reins, des poumons, des testicules, de la peau et des intestins se nécrosent, taches rouges résultant d’hémorragies sous-cutanées, séquelles neurologiques possibles...» La mise en parallèle de ces signes du Ebola avec la description, par une paysanne illettrée, d'une maladie inconnue, dont les premiers cas ne seront observés qu'entre 1920 et 1950, voire 1976 en Afrique est troublant. Mais on va encore être plus troublé avec le remède qu'elle a préconisé.
Selon elle, la maladie sera très grave en Bretagne. Serait-elle une porte d'entrée crédible sur le territoire français : Une conférence de presse s'est déroulée mardi 14 octobre 2014 à Rennes, à l'initiative du préfet et de l'agence régionale de santé autour des conduites à tenir en cas de suspicion de contamination, par le virus Ebola. Le préfet se veut rassurant : "la situation sanitaire est parfaitement maîtrisée". Des fiches conseils seront prochainement distribuées aux institutions publiques : mairies, collectivités, gares... afin de rappeler les consignes et surtout la conduite à tenir en cas de suspicion de contamination par le virus Ebola. 13 signalements ont été faits en Bretagne, 4 ont fait l'objet d'examens biologiques plus poussés. Au final, tous se sont tous révélés négatifs.
(source: france3-regions. francetvinfo.fr/bretagne)

Voici le seul remède qui pourra vous sauver : Vous connaissez les feuilles des épines qui poussent dans presque toutes les haies (l’aubépine) Les feuilles de cette épine pourront arrêter les progrès de cette maladie. Vous utiliserez les feuilles, non pas le bois. Même sèches, elles garderont leur efficacité. Vous les mettrez dans l’eau bouillante et les y laisserez pendant 14 minutes, couvrant le récipient afin que la vapeur y reste. Dès l’attaque du mal, il faudra se servir de ce remède trois fois par jour.
(source Marie Julie Jahenny 05-08-188O)
La plupart des propriétés cardiaques de l'aubépine sont dues aux flavonoïdes (hyperoside et vitexine) qui augmentent le flux sanguin vers le cœur en dilatant les artères coronaires. Son action sédative sur le système nerveux central est liée aux flavonoïdes, notamment la Vitexine-2 Rhamnoside, et aux polyphénols.
Source : pharmaciedelepoulle.com/Aubépine

Les feuilles sont toni cardiaques. Il est donc préférable de ne pas les mélanger avec les fleurs qui ont un effet hypotenseur, dans une même infusion. Autrefois le bois était utilisé comme fébrifuge. (source Wikipedia) or, Marie Julie Jahenny a parlé des feuilles et pas des fleurs, en outre elle a bien précisé de ne pas utiliser le bois, ce qui est remarquable face à une fièvre pour ce bois utilisé autrefois comme fébrifuge.
Elle ne dit pas que se sera un remède miracle mais qu'il pourra sauver en arrêtant les progrès de la maladie. La méthode qu'elle préconise peut faire sourire, sauf qu'à son époque il n'y en avait pas d'autre et pas davantage n'existait la possibilité d'identifier les substances actives, et encore moins, de les reproduire chimiquement.
On a vu que la plupart des propriétés cardiaques de l'aubépine sont dues aux flavonoïdes et que à part peut-être d'autres substances dont on ne nous parle pas, le Garcinia kola sur lequel des espoirs sont fondés, contient essentiellement des flavonoïdes. Les coïncidences sont-elles suffisantes pour que les laboratoires de recherche pharmaceutique se penchent sur les feuilles d'aubépine? Je ne le sais pas.