Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
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Emmanuel
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Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Dernière édition par Joannes Maria le Jeu 2 Oct 2014 - 15:04, édité 2 fois
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Il est aussi peu recommandé de manger nos repas profanes avec nos mains et encore moins avec des fourchettes et des couteaux.
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Est-ce un message sérieux Sofoyal?Sofoyal a écrit:Il est aussi peu recommandé de manger nos repas profanes avec nos mains et encore moins avec des fourchettes et des couteaux.
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Et sinon, comment tu manges un steak si tu ne peux ni utiliser tes doigts ni tes couverts ? Ca doit être sympa d'aller au resto avec toi
Mais bon, admettons, pas de repas profane avec les doigts ou les couverts, et pas de repas sacré avec les doigts. Les couverts on peut ou pas pour aller communier ?
Si non, tu les utilises quand les couverts ?
Mais bon, admettons, pas de repas profane avec les doigts ou les couverts, et pas de repas sacré avec les doigts. Les couverts on peut ou pas pour aller communier ?
Si non, tu les utilises quand les couverts ?
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Inscription : 03/11/2013
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Qui est responsable de la communion dans la mains ? les prêtres qui la distribue ou les fidèles qui la demande ?
ou un peu les deux surement !
je suis justement en train de lire un livre sur le sujet qui est passionnant et (en même temps affligeant !)
on y lis toutes irrévérences qui sont faite à notre seigneur dans le saint sacrements à cause de la communion dans la main ! et c'est vraiment affreux... vol d'Eucharistie, parcelles d'hosties qui tombe et qui sont piétiner, ce livre me donne des suées !
le livre en question dont l'auteur est Monseigneur Athanasius Schneider s'appelle Corpus Christi, la communion dans la main au cœur de la crise de l'église ! je le recommande à tout ceux qui se pose des question !
http://www.paixliturgique.fr/aff_lettre.asp?LET_N_ID=2233
ou un peu les deux surement !
je suis justement en train de lire un livre sur le sujet qui est passionnant et (en même temps affligeant !)
on y lis toutes irrévérences qui sont faite à notre seigneur dans le saint sacrements à cause de la communion dans la main ! et c'est vraiment affreux... vol d'Eucharistie, parcelles d'hosties qui tombe et qui sont piétiner, ce livre me donne des suées !
le livre en question dont l'auteur est Monseigneur Athanasius Schneider s'appelle Corpus Christi, la communion dans la main au cœur de la crise de l'église ! je le recommande à tout ceux qui se pose des question !
http://www.paixliturgique.fr/aff_lettre.asp?LET_N_ID=2233
Invité- Invité
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Oui c'est un très bon livre chère Betty que nous avons lu également et que nous recommandons, sachant que la communion dans la main est en particulier l’œuvre de la Franc-maçonnerie ecclésiastique et n'est absolument pas voulue par Dieu.
En ce sens, le Saint Père Paul VI, s'est fermement opposé à cette pratique, mais bien malgré lui certaines instances de l’Église ont outrepassé son autorité et ont donné un "indult", c'est à dire une permission particulière à certaines conférences épiscopales, dont la France, de donner la communion dans la main et cette pratique s'est alors propagée illicitement.
Ainsi, il convient de sensibiliser les prêtres et les fidèles à ce sujet, notamment en France, qui portent conjointement la responsabilité devant Dieu de la récéption de la Sainte Communion dans la main.
En ce sens, le Saint Père Paul VI, s'est fermement opposé à cette pratique, mais bien malgré lui certaines instances de l’Église ont outrepassé son autorité et ont donné un "indult", c'est à dire une permission particulière à certaines conférences épiscopales, dont la France, de donner la communion dans la main et cette pratique s'est alors propagée illicitement.
Ainsi, il convient de sensibiliser les prêtres et les fidèles à ce sujet, notamment en France, qui portent conjointement la responsabilité devant Dieu de la récéption de la Sainte Communion dans la main.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4097
Inscription : 19/05/2010
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
oui cela est sûr ! mais il y a tant de personnes qui ne savent pas et pense que c'est "pareil !" de communier dans la main ou sur la langue!joannesMaria a écrit: la communion dans la main est en particulier l’œuvre de la Franc-maçonnerie ecclésiastique et n'est absolument pas voulue par Dieu.
De plus,il y a des prêtres qui ont refuser de donner la communion à des fidèles parce qu'ils se mettait à genoux ! comment peut on en arriver là ? j'ai un grand respect pour les ministres du seigneur et mon intention n'est nullement de critiquer, mais si les papes était tous contre ce rite de communion comment ce peut il qu'il y est autant de désobeissance de la part du clergé ?
Et qu'apprends-on dans les séminaires ?
dans certaine église la crise est si grave qu'après des obsèques ou des cérémonie de mariages on retrouve des hosties consacrées dans des livres de prières ou sous les bancs ! c'est à pleurer !
sans parler de ceux qui emporte leurs hosties chez eux en la mettant dans leurs portefeuille !
Invité- Invité
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Chers toutes et tous,
aucun prêtre n'a le droit de vous refuser la communion à genoux ! Il peut même être relevé de son ministère pour cela, c'est très grave.
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre%20IV
Chapitre IV
LA SAINTE COMMUNION
1. LES DISPOSITIONS POUR RECEVOIR LA SAINTE COMMUNION
- 80 - Comme cela est mis en évidence dans les différentes parties de la Messe, l’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels»[160]. L’acte pénitentiel, situé au début de la Messe, a pour but d’aider les participants à se préparer à célébrer dignement les saints mystères;[161] toutefois, « il n’a pas l’efficacité du sacrement de Pénitence »,[162] et il ne peut se substituer au sacrement de Pénitence pour la rémission des péchés graves. Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles.
- 81 - De même, la coutume de l’Église affirme qu’il est nécessaire que chacun s’éprouve soi-même,[163] afin que celui qui a conscience d’être en état de péché grave, ne célèbre pas la Messe ni ne communie au Corps du Seigneur, sans avoir recouru auparavant à la confession sacramentelle, à moins qu’il ait un motif grave et qu’il soit dans l’impossibilité de se confesser; dans ce cas, il ne doit pas oublier qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.[164]
- 82 - De plus, «l’Église a donné des normes qui visent tout à la fois à favoriser l’accès fréquent et fructueux des fidèles à la Table eucharistique, et à déterminer les conditions objectives dans lesquelles il faut s’abstenir d’administrer la communion».[165]
- 83 - Il est certainement bien préférable que tous ceux qui participent à une célébration de la sainte Messe reçoivent la sainte Communion au cours de cette célébration, à condition qu’ils remplissent les conditions, qui leur permettent de communier. Cependant, il arrive parfois que les fidèles s’approchent de la sainte table en grand nombre et sans le discernement nécessaire. Il est du devoir des pasteurs de corriger un tel abus avec prudence et fermeté.
- 84 - De plus, lorsque la sainte Messe est célébrée pour une grande foule ou, par exemple, dans les grandes villes, il faut veiller à ce que des non-catholiques ou même des non-chrétiens, agissant par ignorance, ne s’approchent pas de la sainte Communion, sans tenir compte du Magistère de l’Église tant au plan doctrinal que disciplinaire. Il revient aux pasteurs d’avertir, au moment opportun, les personnes présentes à la célébration sur la vérité et la discipline, qui doivent être observées strictement.
- 85 - Les ministres catholiques administrent licitement les sacrements aux seuls fidèles catholiques, qui, de même, les reçoivent licitement des seuls ministres catholiques, restant sauves les dispositions des can. 844 §§ 2, 3 et 4, et du can. 861 § 2.[166] De plus, les conditions établies par le can. 844 § 4, auxquelles on ne peut déroger en aucun cas,[167] ne peuvent pas être séparées les unes des autres: il est donc nécessaire que ces dernières soient toujours toutes requises d’une manière simultanée.
- 86 - Il faut inciter instamment les fidèles à recourir au sacrement de pénitence en dehors de la célébration de la Messe, surtout aux heures établies, de telle sorte que ce sacrement leur soit administré paisiblement et pour leur véritable profit, sans qu’ils soient empêchés de participer activement à la Messe. Il faut instruire ceux qui ont l’habitude de communier chaque jour ou très souvent, de l’importance de s’approcher du sacrement de pénitence d’une manière régulière, selon les possibilités de chacun.[168]
- 87 - La première Communion des enfants doit toujours être précédée de la confession sacramentelle et de l’absolution.[169] De plus, la première Communion doit toujours être administrée par un prêtre, et elle ne doit jamais être reçue en dehors de la célébration de la Messe. Sauf dans des cas exceptionnels, il est peu approprié d’administrer la première Communion au cours de la Messe de la Cène du Seigneur du Jeudi Saint. Il est préférable de choisir un autre jour, comme les dimanches de Pâques (du 2ème au 6ème dimanche) ou la solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ou les dimanches «per annum», puisque le dimanche est considéré avec raison comme le jour de l’Eucharistie.[170] «Les enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de raison», ou ceux que le curé «juge insuffisamment disposés», ne doivent pas être admis à recevoir l’Eucharistie.[171] Toutefois, il peut arriver exceptionnellement qu’un enfant, en dépit de son jeune âge, soit jugé assez mûr pour recevoir le sacrement; dans ce cas, on ne lui refusera pas la première Communion, pourvu qu’il soit suffisamment formé.
2. LA DISTRIBUTION DE LA SAINTE COMMUNION
- 88 - Les fidèles reçoivent normalement la Communion sacramentelle de l’Eucharistie au cours de la Messe et au moment prescrit par le rite même de la célébration, c’est-à-dire immédiatement après la Communion du prêtre célébrant.[172] Il revient au prêtre célébrant de donner la communion, avec, le cas échéant, l’aide des autres prêtres ou des diacres; la Messe elle-même ne doit pas se poursuivre tant que la Communion des fidèles n’est pas achevée. Les ministres extraordinaires peuvent aider le prêtre célébrant, selon les normes du droit, seulement en cas de nécessité.[173]
- 89 - Pour que même par «ces signes, la Communion apparaisse mieux comme la participation au Sacrifice actuellement célébré»,[174] il est préférable que les fidèles puissent la recevoir avec des hosties consacrées au cours de la Messe.[175]
- 90 - «Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la Conférence des Évêques», avec la confirmation du Siège Apostolique. «Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la Conférence des Évêques aura établi».[176]
- 91 - Au sujet de la distribution de la sainte Communion, il faut se rappeler que «les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir».[177] Ainsi, tout baptisé catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit être admis à recevoir la sainte Communion. Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout.
- 92 - Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche.[178] Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte Communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles.[179]
- 93 - Il faut maintenir l’usage du plateau pour la Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.[180]
- 94 - Il n’est pas permis aux fidèles de «prendre eux-mêmes la sainte hostie ou le saint calice, encore moins de se les transmettre de main en main».[181] De plus, à ce sujet, il faut faire cesser l’abus suivant : pendant la Messe de leur mariage, il arrive que les époux se donnent réciproquement la sainte Communion.
- 95 - Le fidèle laïc «qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie, peut la recevoir à nouveau le même jour, mais seulement lors d’une célébration eucharistique à laquelle il participe, restant sauves les dispositions du can. 921 § 2».[182]
- 96 - Il arrive que, pendant ou avant la célébration de la sainte Messe, des hosties non consacrées ou d’autres choses comestibles ou non, soient distribués à l’instar de la Communion; il faut réprouver expressément un tel usage, qui est contraire aux prescriptions des livres liturgiques. En effet, il ne s’accorde pas avec la tradition du Rite romain, et il comporte le risque d’introduire la confusion dans l’esprit des fidèles, au sujet de la doctrine eucharistique de l’Église. Si dans certains lieux, du fait d’une concession, il existe la coutume particulière de bénir du pain pour le distribuer après la Messe, il faut donner très soigneusement une catéchèse appropriée sur le sens de ce geste. En revanche, il n’est pas permis d’introduire d’autres usages semblables, et il ne faut jamais utiliser des hosties non consacrées dans un tel but.
aucun prêtre n'a le droit de vous refuser la communion à genoux ! Il peut même être relevé de son ministère pour cela, c'est très grave.
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre%20IV
Chapitre IV
LA SAINTE COMMUNION
1. LES DISPOSITIONS POUR RECEVOIR LA SAINTE COMMUNION
- 80 - Comme cela est mis en évidence dans les différentes parties de la Messe, l’Eucharistie doit être présentée aux fidèles aussi «comme l’antidote qui nous libère de nos fautes quotidiennes et nous préserve des péchés mortels»[160]. L’acte pénitentiel, situé au début de la Messe, a pour but d’aider les participants à se préparer à célébrer dignement les saints mystères;[161] toutefois, « il n’a pas l’efficacité du sacrement de Pénitence »,[162] et il ne peut se substituer au sacrement de Pénitence pour la rémission des péchés graves. Les pasteurs d’âmes doivent veiller attentivement dans la catéchèse à ce que la doctrine chrétienne dans ce domaine soit transmise aux fidèles.
- 81 - De même, la coutume de l’Église affirme qu’il est nécessaire que chacun s’éprouve soi-même,[163] afin que celui qui a conscience d’être en état de péché grave, ne célèbre pas la Messe ni ne communie au Corps du Seigneur, sans avoir recouru auparavant à la confession sacramentelle, à moins qu’il ait un motif grave et qu’il soit dans l’impossibilité de se confesser; dans ce cas, il ne doit pas oublier qu’il est tenu par l’obligation de faire un acte de contrition parfaite, qui inclut la résolution de se confesser au plus tôt.[164]
- 82 - De plus, «l’Église a donné des normes qui visent tout à la fois à favoriser l’accès fréquent et fructueux des fidèles à la Table eucharistique, et à déterminer les conditions objectives dans lesquelles il faut s’abstenir d’administrer la communion».[165]
- 83 - Il est certainement bien préférable que tous ceux qui participent à une célébration de la sainte Messe reçoivent la sainte Communion au cours de cette célébration, à condition qu’ils remplissent les conditions, qui leur permettent de communier. Cependant, il arrive parfois que les fidèles s’approchent de la sainte table en grand nombre et sans le discernement nécessaire. Il est du devoir des pasteurs de corriger un tel abus avec prudence et fermeté.
- 84 - De plus, lorsque la sainte Messe est célébrée pour une grande foule ou, par exemple, dans les grandes villes, il faut veiller à ce que des non-catholiques ou même des non-chrétiens, agissant par ignorance, ne s’approchent pas de la sainte Communion, sans tenir compte du Magistère de l’Église tant au plan doctrinal que disciplinaire. Il revient aux pasteurs d’avertir, au moment opportun, les personnes présentes à la célébration sur la vérité et la discipline, qui doivent être observées strictement.
- 85 - Les ministres catholiques administrent licitement les sacrements aux seuls fidèles catholiques, qui, de même, les reçoivent licitement des seuls ministres catholiques, restant sauves les dispositions des can. 844 §§ 2, 3 et 4, et du can. 861 § 2.[166] De plus, les conditions établies par le can. 844 § 4, auxquelles on ne peut déroger en aucun cas,[167] ne peuvent pas être séparées les unes des autres: il est donc nécessaire que ces dernières soient toujours toutes requises d’une manière simultanée.
- 86 - Il faut inciter instamment les fidèles à recourir au sacrement de pénitence en dehors de la célébration de la Messe, surtout aux heures établies, de telle sorte que ce sacrement leur soit administré paisiblement et pour leur véritable profit, sans qu’ils soient empêchés de participer activement à la Messe. Il faut instruire ceux qui ont l’habitude de communier chaque jour ou très souvent, de l’importance de s’approcher du sacrement de pénitence d’une manière régulière, selon les possibilités de chacun.[168]
- 87 - La première Communion des enfants doit toujours être précédée de la confession sacramentelle et de l’absolution.[169] De plus, la première Communion doit toujours être administrée par un prêtre, et elle ne doit jamais être reçue en dehors de la célébration de la Messe. Sauf dans des cas exceptionnels, il est peu approprié d’administrer la première Communion au cours de la Messe de la Cène du Seigneur du Jeudi Saint. Il est préférable de choisir un autre jour, comme les dimanches de Pâques (du 2ème au 6ème dimanche) ou la solennité du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ou les dimanches «per annum», puisque le dimanche est considéré avec raison comme le jour de l’Eucharistie.[170] «Les enfants n’ayant pas encore atteint l’âge de raison», ou ceux que le curé «juge insuffisamment disposés», ne doivent pas être admis à recevoir l’Eucharistie.[171] Toutefois, il peut arriver exceptionnellement qu’un enfant, en dépit de son jeune âge, soit jugé assez mûr pour recevoir le sacrement; dans ce cas, on ne lui refusera pas la première Communion, pourvu qu’il soit suffisamment formé.
2. LA DISTRIBUTION DE LA SAINTE COMMUNION
- 88 - Les fidèles reçoivent normalement la Communion sacramentelle de l’Eucharistie au cours de la Messe et au moment prescrit par le rite même de la célébration, c’est-à-dire immédiatement après la Communion du prêtre célébrant.[172] Il revient au prêtre célébrant de donner la communion, avec, le cas échéant, l’aide des autres prêtres ou des diacres; la Messe elle-même ne doit pas se poursuivre tant que la Communion des fidèles n’est pas achevée. Les ministres extraordinaires peuvent aider le prêtre célébrant, selon les normes du droit, seulement en cas de nécessité.[173]
- 89 - Pour que même par «ces signes, la Communion apparaisse mieux comme la participation au Sacrifice actuellement célébré»,[174] il est préférable que les fidèles puissent la recevoir avec des hosties consacrées au cours de la Messe.[175]
- 90 - «Les fidèles communient à genoux ou debout, selon ce qu’aura établi la Conférence des Évêques», avec la confirmation du Siège Apostolique. «Toutefois, quand ils communient debout, il est recommandé qu’avant de recevoir le Sacrement ils fassent le geste de respect qui lui est dû, que la Conférence des Évêques aura établi».[176]
- 91 - Au sujet de la distribution de la sainte Communion, il faut se rappeler que «les ministres sacrés ne peuvent refuser les sacrements aux personnes qui les leur demandent opportunément, sont dûment disposées et ne sont pas empêchées par le droit de les recevoir».[177] Ainsi, tout baptisé catholique, qui n’est pas empêché par le droit, doit être admis à recevoir la sainte Communion. Par conséquent, il n’est pas licite de refuser la sainte Communion à un fidèle, pour la simple raison, par exemple, qu’il désire recevoir l’Eucharistie à genoux ou debout.
- 92 - Tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche.[178] Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège Apostolique, on peut lui donner la sainte hostie. Cependant, il faut veiller attentivement dans ce cas à ce que l’hostie soit consommée aussitôt par le communiant devant le ministre, pour que personne ne s’éloigne avec les espèces eucharistiques dans la main. S’il y a un risque de profanation, la sainte Communion ne doit pas être donnée dans la main des fidèles.[179]
- 93 - Il faut maintenir l’usage du plateau pour la Communion des fidèles, afin d’éviter que la sainte hostie, ou quelque fragment, ne tombe à terre.[180]
- 94 - Il n’est pas permis aux fidèles de «prendre eux-mêmes la sainte hostie ou le saint calice, encore moins de se les transmettre de main en main».[181] De plus, à ce sujet, il faut faire cesser l’abus suivant : pendant la Messe de leur mariage, il arrive que les époux se donnent réciproquement la sainte Communion.
- 95 - Le fidèle laïc «qui a déjà reçu la très sainte Eucharistie, peut la recevoir à nouveau le même jour, mais seulement lors d’une célébration eucharistique à laquelle il participe, restant sauves les dispositions du can. 921 § 2».[182]
- 96 - Il arrive que, pendant ou avant la célébration de la sainte Messe, des hosties non consacrées ou d’autres choses comestibles ou non, soient distribués à l’instar de la Communion; il faut réprouver expressément un tel usage, qui est contraire aux prescriptions des livres liturgiques. En effet, il ne s’accorde pas avec la tradition du Rite romain, et il comporte le risque d’introduire la confusion dans l’esprit des fidèles, au sujet de la doctrine eucharistique de l’Église. Si dans certains lieux, du fait d’une concession, il existe la coutume particulière de bénir du pain pour le distribuer après la Messe, il faut donner très soigneusement une catéchèse appropriée sur le sens de ce geste. En revanche, il n’est pas permis d’introduire d’autres usages semblables, et il ne faut jamais utiliser des hosties non consacrées dans un tel but.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
merci joannes maria de rappeller toutes ces choses importante.
Invité- Invité
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
[mod]Message modéré. (Charte, art. 1)
Respect entre forumeurs.
Il n'est pas permis de dénigrer les messages des autres forumeurs avec des insultes, du sarcasme ou des remarques manquant à l'esprit de douceur, d'humilité et de charité recherché sur le Peuple de la Paix.[/mod]
Respect entre forumeurs.
Il n'est pas permis de dénigrer les messages des autres forumeurs avec des insultes, du sarcasme ou des remarques manquant à l'esprit de douceur, d'humilité et de charité recherché sur le Peuple de la Paix.[/mod]
nanovent- Veut-etre un saint/e
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Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Bonjour,
Je trouve le titre de ce fil excessif et quelque peu qui induit en erreur car il n'y a pas interdiction de recevoir la communion dans la main par quelques textes de référence que ce soit (ce qui est interdit c'est de prendre soi-même l'hostie en "piochant" en quelque sorte dans le ciboire). Le catéchisme en faisant foi qui ne parle nullement d'interdiction de recevoir dans la main, ainsi que le texte Redemptionis Sacramentum émis le 25 mars 2004, par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements:
"tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie"
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre IV
Bonne journée,
Je trouve le titre de ce fil excessif et quelque peu qui induit en erreur car il n'y a pas interdiction de recevoir la communion dans la main par quelques textes de référence que ce soit (ce qui est interdit c'est de prendre soi-même l'hostie en "piochant" en quelque sorte dans le ciboire). Le catéchisme en faisant foi qui ne parle nullement d'interdiction de recevoir dans la main, ainsi que le texte Redemptionis Sacramentum émis le 25 mars 2004, par la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements:
"tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie"
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre IV
Bonne journée,
Aldous- J'adore l'Eucharistie
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Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Comment faisaient les premiers apôtres ?
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
"Lorsque tu t'avances, ne t'approches pas les mains grandes ouvertes, ni avec les doigts écartés mais avec la main gauche, fait un trône pour la droite qui va recevoir le roi. Reçois le Corps du Christ dans le creux de ta main et réponds: "Amen"."Gregory1979 a écrit:Comment faisaient les premiers apôtres ?
Saint Cyrille de Jérusalem (315-386)
http://www.mariedenazareth.com/qui-est-marie/la-communion-eucharistique-st-cyrille-de-jerusalem
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cyrille_de_J%C3%A9rusalem
Bonne journée,
Aldous- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 253
Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Je crois que les premiers apôtres et ceux qui suivirent juste après rompaient le pain, le partageaient, ils le garaient en main le temps d'un notre père (version plus courte à l'époque), et puis le mangeaient tous ensemble et en même temps.
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Il est reconnu que jusqu'au VIème siècle la communion se pratiquait dans la main. C'est suite à des abus (l'hostie emportée à des fins détounées de sa fonction) que fût instaurée la communion dans la bouche.Gregory1979 a écrit:Je crois que les premiers apôtres et ceux qui suivirent juste après rompaient le pain, le partageaient, ils le garaient en main le temps d'un notre père (version plus courte à l'époque), et puis le mangeaient tous ensemble et en même temps.
C'est Vatican II qui a restauré la communion dans la main tout en maintenant la communion possible dans la bouche.
Après c'est une sensibilité personnelle du choix de l'un ou de l'autre et c'est une réflexion personnelle de penser que l'un serait préférable à l'autre pour une raison de dignité ou de sacralité.
Mais en aucun cas il n'est possible de dire qu'en l'état actuel de la réflexion réfentielle de l'Eglise il serait interdit de communier dans la main. C'est même plutôt un retour aux origines.
Je ne pense pas que la communion en ces temps reculés s'effectuait le temps d'un notre père version plus courte (quelle version d'ailleurs? Existe-t-il une version courte du Notre-Père? Sinon un choix entre la version de Matthieu ou de Luc). Ce qu'on peut dire de manière sûre c'est que c'était associé à un temps de louange, de prière (dont certainement le Notre-Père) et d'espérance.
bien cordialement
Aldous- J'adore l'Eucharistie
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Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Il n'est aucunement question de la communion dans la main dans les textes de Vatican II.C'est Vatican II qui a restauré la communion dans la main tout en maintenant la communion possible dans la bouche.
Comme documenté ci-dessus, d'ailleurs, l'Église était opposée à cette pratique à l'époque et l'a tolérée lorsqu'elle a été mise devant un fait établi en particulier dans certains pays occidentaux.
Il faut encore à ce jour une autorisation du Vatican pour cette pratique, tandis que la communion dans la bouche est la manière de communier ordinaire et officielle de l'Église.
Fraternellement,
Emmanuel
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Bonjour,Emmanuel a écrit:Il n'est aucunement question de la communion dans la main dans les textes de Vatican II.C'est Vatican II qui a restauré la communion dans la main tout en maintenant la communion possible dans la bouche.
Je ne sais pas si ça date à propement parlé de Vatican II (je vais vérifier) mais ce qui est sûr c'est qu'en l'état actuel il en est question:
"tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie"
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre
cordialement,
Aldous- J'adore l'Eucharistie
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Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
http://www.ceremoniaire.net/depuis1969/docs/memoriale_domini.html
I. L'Instruction « Memoriale Domini »
En célébrant le mémorial du Seigneur, l'Église affirme par ce rite sa foi et l'adoration du Christ, présent dans le sacrifice et offert en nourriture à ceux qui participent à la table eucharistique.
C'est pourquoi elle tient beaucoup à ce que l'Eucharistie soit célébrée et qu'on y participe de la façon la plus digne et la plus fructueuse, en gardant dans toute sa pureté la tradition - parvenue jusqu'à nous avec un certain développement - dont les richesses sont passées dans les usages et la vie de l'Église. Les documents historiques nous montrent en effet que l'Eucharistie a été célébrée et distribuée de multiples façons. Et de nos jours des changements importants et nombreux ont été introduits dans le rite de la célébration de l'Eucharistie, afin qu'il réponde mieux aux besoins spirituels et psychologiques des hommes d'aujourd'hui. De plus, dans la discipline relative au mode de participation des fidèles au divin sacrement a été rétabli, dans certaines circonstances, l'usage de la communion sous les deux espèces du pain et du vin, qui était autrefois commun, également dans le rite latin, et qui ensuite est progressivement tombé en désuétude. L'état de choses ainsi instauré s'était déjà généralisé au moment du Concile de Trente, lequel le sanctionna et le défendit par une doctrine dogmatique, parce qu'il convenait à la situation de cette époque [1].
Notes 1
Cf. Conc. Trid., Sess. XXI, Doctina de communione sub utraque specie et parvulorum : DS 1726-1727 (930) ; Sess. XXII, Decretum super petitionem concessionis calicis : DS 1760.
Par ces éléments de renouveau, le signe du banquet eucharistique et l'accomplissement fidèle du mandat du Christ sont devenus plus manifestes et vivants. Mais en même temps, ces dernières années, la participation plus complète à la célébration eucharistique, exprimée par la communion sacramentelle, a suscité çà et là le désir de revenir à l'ancien usage de déposer le Pain eucharistique dans la main du fidèle, lequel se communie lui-même en le portant à sa bouche.
Dans certains endroits et dans certaines communautés, cette façon de faire est pratiquée, bien que le Saint-Siège n'ait pas encore donné l'autorisation demandée et que parfois cette pratique ait été introduite sans que les fidèles y aient été préparés convenablement.
Il est certes vrai qu'en vertu d'un usage ancien, les fidèles ont pu autrefois recevoir cet aliment divin dans la main et le porter eux-mêmes à la bouche. Il est également vrai que, dans des temps très anciens, ils ont pu emporter le Saint Sacrement avec eux, depuis l'endroit où était célébré le Saint Sacrifice, avant tout pour s'en servir comme viatique dans le cas où ils auraient à affronter la mort pour confesser leur foi.
Cependant, les prescriptions de l'Église et les textes des Pères attestent abondamment le très profond respect et les très grandes précautions qui entouraient la sainte Eucharistie. Ainsi, « que personne... ne mange cette chair s'il ne l'a auparavant adorée » [2], et à quiconque la mange est adressé cet avertissement : « ... reçois ceci, en veillant à n'en rien perdre » [3] : « C'est en effet le Corps du Christ » [4].
2
Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264.
3
Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 : PG 33, 1126.
4
Hippolytus, Traditio Apostolica 37 : ed. B. Botte, 1963, p. 84.
De plus, le soin et le ministère du Corps et du Sang du Christ étaient confiés d'une façon toute spéciale aux ministres sacrés ou aux hommes désignés à cet effet : « Après que celui qui préside a récité les prières et que le peuple tout entier a acclamé, ceux que nous appelons les diacres distribuent â tous ceux qui sont présents, et portent aux absents, le pain, le vin et l'eau sur lesquels ont été données les grâces » [5].
5
Iustinus, Apologia I, 65 : PG 6, 427.
Aussi, la fonction de porter la Sainte Eucharistie aux absents ne tarda-t-elle pas à être confiée uniquement aux ministres sacrés, afin de mieux assurer le respect dû au Corps du Christ, et en même temps de mieux répondre aux besoins des fidèles. Par la suite, lorsque la vérité et l'efficacité du mystère eucharistique, ainsi que la présence du Christ en lui, ont été plus approfondies, on a mieux ressenti le respect dû à ce Très Saint Sacrement et l'humilité avec laquelle il doit être reçu, et la coutume s'est établie que ce soit le ministre lui-même qui dépose sur la langue du communiant une parcelle de Pain consacré.
Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la Sainte Communion doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie.
Par ailleurs, cet usage ne blesse en rien la dignité personnelle de ceux qui s'approchent de ce sacrement si élevé, et il fait partie de la préparation requise pour recevoir le Corps du Seigneur d'une façon très fructueuse [6]. Ce respect exprime bien qu'il s'agit non pas « d'un pain et d'une boisson ordinaires » [7], mais du Corps et du Sang du Seigneur, par lesquels « le peuple de Dieu participe aux biens du sacrifice pascal, réactualise l'alliance nouvelle scellée une fois pour toutes par Dieu avec les hommes dans le Sang du Christ, et dans la foi et l'espérance préfigure et anticipe le banquet eschatologique dans le Royaume du Père » [8].
6
Cf. Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264-1265.
7
Cf. Augustinus, Apologia I, 66 : PG 6, 427 ; cf. Irenæus, Adversus Hæreses I. 4, c. 18, n. 5 : PG 7, 1028-1029.
8
Sacra Congregatio Rituum, Instr. Eucharisticum mysterium, n. 3a : AAS 59 (1967) 541.
De plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la Sainte Communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent ; que soit écarté tout danger de profanation des espèces eucharistiques, dans lesquelles, « d'une façon unique, totalement et intégralement le Christ, Dieu et homme, se trouve présent substantiellement et sous un mode permanent » [9] ; et qu'enfin soit attentivement respecté le soin que l'Église a toujours recommande à l'égard des fragments de Pain consacré : « Ce que tu as laissé tomber, considère que c'est comme une partie de tes membres qui vient à te manquer » [10].
9
Cf. ibid., n. 9 : p. 547.
10
Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 PG 33, 1126.
Aussi, devant les demandes formulées par un petit nombre de Conférences épiscopales, et certains évêques à titre individuel, pour que sur leur territoire soit admis l'usage de déposer le Pain consacré dans les mains des fidèles, le Souverain Pontife a-t-il décidé de demander à tous les évêques de l'Église latine ce qu'ils pensent de l'opportunité d'introduire ce rite. En effet, des changements apportés dans une question si importante, qui correspond à une tradition très ancienne et vénérable, non seulement touchent la discipline, mais peuvent aussi comporter des dangers qui, comme on le craint, naîtraient éventuellement de cette nouvelle manière de distribuer la Sainte Communion, c'est-à-dire : un moindre respect pour l'auguste sacrement de l'autel ; une profanation de ce sacrement ; ou une altération de la vraie doctrine.
C'est pourquoi trois questions ont été posées aux évêques, dont les réponses s'établissent ainsi à la date du 12 mars dernier :
1.
Pensez-vous qu'il faille exaucer le vœu que, outre la manière traditionnelle, soit également autorisé le rite de la réception de la Communion dans la main ?
Placet : 567
Non placet : 1 233
Placet juxta modum : 315
Réponses non valides : 20.
2.
Aimeriez-vous que ce nouveau rite soit expérimenté d'abord dans de petites communautés, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu ?
Placet : 751
Non placet : 1 215
Réponses non valides 70.
3.
Pensez-vous qu'après une bonne préparation catéchétique, les fidèles accepteraient volontiers ce nouveau rite ?
Placet : 835
Non placet : 1185
Réponses non valides : 128.
Ces réponses montrent donc qu'une forte majorité d'évêques estiment que rien ne doit être changé à la discipline actuelle et que si on la changeait cela offenserait le sentiment et la sensibilité spirituelle de ces évêques et de nombreux fidèles.
C'est pourquoi, compte-tenu des remarques et des conseils de ceux que « l'Esprit-Saint a constitués intendants pour gouverner » les Églises [11], eu égard à la gravité du sujet et à la valeur des arguments invoqués, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la Sainte Communion aux fidèles.
11
Cf. Act. 20, 28.
Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau, en prenant en considération tant le jugement émis par la majorité de l'épiscopat catholique que la forme utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun de l'Église.
Mais là où s'est déjà introduit un usage différent - celui de déposer la Sainte Communion dans la main - le Saint-Siège, afin d'aider les Conférences épiscopales à accomplir leur tâche pastorale, devenue souvent plus difficile dans les circonstances actuelles, confie à ces mêmes Conférences la charge et le devoir de peser avec soin les circonstances particulières qui pourraient exister, à condition cependant d'écarter tout risque de manque de respect ou d'opinions fausses qui pourraient s'insinuer dans les esprits au sujet de la Très Sainte Eucharistie, et d'éviter soigneusement tous autres inconvénients.
De plus, en pareils cas, pour que cet usage s'établisse comme il faut, les Conférences épiscopales prendront, après prudent examen, les décisions opportunes, par vote secret et à la majorité des deux tiers. Ces décisions seront ensuite soumises au Saint-Siège, pour en recevoir la nécessaire confirmation [12], accompagnées d'un exposé précis des causes qui les ont motivées. Le Saint-Siège examinera chaque cas attentivement, en tenant compte des liens existant entre les différentes églises locales, ainsi qu'entre chacune d'elles et l'Église universelle, afin de promouvoir le bien commun et l'édification commune, et afin que l'exemple mutuel accroisse la foi et la piété.
12
Cf. Conc. oec. Vat II, Decr. Christus Dominos, n. 38, 4 : AAS 58 (1966) 693.
Cette instruction, rédigée par mandat spécial du Souverain Pontife Paul VI, a été approuvée par lui-même, en vertu de son autorité apostolique, le 28 mai 1969, et il a décidé qu'elle soit portée à la connaissance des évêques par l'intermédiaire des présidents des Conférences épiscopales.
Nonobstant toutes dispositions contraires.
À Rome, le 29 mai 1969.
Benno, Card. Gut, Préfet
A. Bugnini, Secrétaire
NB : Ainsi, tout ce qui est contraire à ce qu'a ordonné le Saint Père Paul VI (qui va être béatifié ce 19 octobre 2014 par le Pape François) a été introduit par la Franc-Maçonnerie ecclésiastique dont le but est de détruire l’Église de l'intérieur et sera bientôt éradiquée de la surface de la terre, car Dieu vient avec puissance faire toutes choses nouvelles et "il faut qu'Il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds" 1 Co 15,25.
I. L'Instruction « Memoriale Domini »
En célébrant le mémorial du Seigneur, l'Église affirme par ce rite sa foi et l'adoration du Christ, présent dans le sacrifice et offert en nourriture à ceux qui participent à la table eucharistique.
C'est pourquoi elle tient beaucoup à ce que l'Eucharistie soit célébrée et qu'on y participe de la façon la plus digne et la plus fructueuse, en gardant dans toute sa pureté la tradition - parvenue jusqu'à nous avec un certain développement - dont les richesses sont passées dans les usages et la vie de l'Église. Les documents historiques nous montrent en effet que l'Eucharistie a été célébrée et distribuée de multiples façons. Et de nos jours des changements importants et nombreux ont été introduits dans le rite de la célébration de l'Eucharistie, afin qu'il réponde mieux aux besoins spirituels et psychologiques des hommes d'aujourd'hui. De plus, dans la discipline relative au mode de participation des fidèles au divin sacrement a été rétabli, dans certaines circonstances, l'usage de la communion sous les deux espèces du pain et du vin, qui était autrefois commun, également dans le rite latin, et qui ensuite est progressivement tombé en désuétude. L'état de choses ainsi instauré s'était déjà généralisé au moment du Concile de Trente, lequel le sanctionna et le défendit par une doctrine dogmatique, parce qu'il convenait à la situation de cette époque [1].
Notes 1
Cf. Conc. Trid., Sess. XXI, Doctina de communione sub utraque specie et parvulorum : DS 1726-1727 (930) ; Sess. XXII, Decretum super petitionem concessionis calicis : DS 1760.
Par ces éléments de renouveau, le signe du banquet eucharistique et l'accomplissement fidèle du mandat du Christ sont devenus plus manifestes et vivants. Mais en même temps, ces dernières années, la participation plus complète à la célébration eucharistique, exprimée par la communion sacramentelle, a suscité çà et là le désir de revenir à l'ancien usage de déposer le Pain eucharistique dans la main du fidèle, lequel se communie lui-même en le portant à sa bouche.
Dans certains endroits et dans certaines communautés, cette façon de faire est pratiquée, bien que le Saint-Siège n'ait pas encore donné l'autorisation demandée et que parfois cette pratique ait été introduite sans que les fidèles y aient été préparés convenablement.
Il est certes vrai qu'en vertu d'un usage ancien, les fidèles ont pu autrefois recevoir cet aliment divin dans la main et le porter eux-mêmes à la bouche. Il est également vrai que, dans des temps très anciens, ils ont pu emporter le Saint Sacrement avec eux, depuis l'endroit où était célébré le Saint Sacrifice, avant tout pour s'en servir comme viatique dans le cas où ils auraient à affronter la mort pour confesser leur foi.
Cependant, les prescriptions de l'Église et les textes des Pères attestent abondamment le très profond respect et les très grandes précautions qui entouraient la sainte Eucharistie. Ainsi, « que personne... ne mange cette chair s'il ne l'a auparavant adorée » [2], et à quiconque la mange est adressé cet avertissement : « ... reçois ceci, en veillant à n'en rien perdre » [3] : « C'est en effet le Corps du Christ » [4].
2
Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264.
3
Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 : PG 33, 1126.
4
Hippolytus, Traditio Apostolica 37 : ed. B. Botte, 1963, p. 84.
De plus, le soin et le ministère du Corps et du Sang du Christ étaient confiés d'une façon toute spéciale aux ministres sacrés ou aux hommes désignés à cet effet : « Après que celui qui préside a récité les prières et que le peuple tout entier a acclamé, ceux que nous appelons les diacres distribuent â tous ceux qui sont présents, et portent aux absents, le pain, le vin et l'eau sur lesquels ont été données les grâces » [5].
5
Iustinus, Apologia I, 65 : PG 6, 427.
Aussi, la fonction de porter la Sainte Eucharistie aux absents ne tarda-t-elle pas à être confiée uniquement aux ministres sacrés, afin de mieux assurer le respect dû au Corps du Christ, et en même temps de mieux répondre aux besoins des fidèles. Par la suite, lorsque la vérité et l'efficacité du mystère eucharistique, ainsi que la présence du Christ en lui, ont été plus approfondies, on a mieux ressenti le respect dû à ce Très Saint Sacrement et l'humilité avec laquelle il doit être reçu, et la coutume s'est établie que ce soit le ministre lui-même qui dépose sur la langue du communiant une parcelle de Pain consacré.
Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la Sainte Communion doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie.
Par ailleurs, cet usage ne blesse en rien la dignité personnelle de ceux qui s'approchent de ce sacrement si élevé, et il fait partie de la préparation requise pour recevoir le Corps du Seigneur d'une façon très fructueuse [6]. Ce respect exprime bien qu'il s'agit non pas « d'un pain et d'une boisson ordinaires » [7], mais du Corps et du Sang du Seigneur, par lesquels « le peuple de Dieu participe aux biens du sacrifice pascal, réactualise l'alliance nouvelle scellée une fois pour toutes par Dieu avec les hommes dans le Sang du Christ, et dans la foi et l'espérance préfigure et anticipe le banquet eschatologique dans le Royaume du Père » [8].
6
Cf. Augustinus, Enarrationes in Psalmos 98, 9 : PL 37, 1264-1265.
7
Cf. Augustinus, Apologia I, 66 : PG 6, 427 ; cf. Irenæus, Adversus Hæreses I. 4, c. 18, n. 5 : PG 7, 1028-1029.
8
Sacra Congregatio Rituum, Instr. Eucharisticum mysterium, n. 3a : AAS 59 (1967) 541.
De plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la Sainte Communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent ; que soit écarté tout danger de profanation des espèces eucharistiques, dans lesquelles, « d'une façon unique, totalement et intégralement le Christ, Dieu et homme, se trouve présent substantiellement et sous un mode permanent » [9] ; et qu'enfin soit attentivement respecté le soin que l'Église a toujours recommande à l'égard des fragments de Pain consacré : « Ce que tu as laissé tomber, considère que c'est comme une partie de tes membres qui vient à te manquer » [10].
9
Cf. ibid., n. 9 : p. 547.
10
Cyrillus Hieros., Catecheses Mystagogicæ 5, 21 PG 33, 1126.
Aussi, devant les demandes formulées par un petit nombre de Conférences épiscopales, et certains évêques à titre individuel, pour que sur leur territoire soit admis l'usage de déposer le Pain consacré dans les mains des fidèles, le Souverain Pontife a-t-il décidé de demander à tous les évêques de l'Église latine ce qu'ils pensent de l'opportunité d'introduire ce rite. En effet, des changements apportés dans une question si importante, qui correspond à une tradition très ancienne et vénérable, non seulement touchent la discipline, mais peuvent aussi comporter des dangers qui, comme on le craint, naîtraient éventuellement de cette nouvelle manière de distribuer la Sainte Communion, c'est-à-dire : un moindre respect pour l'auguste sacrement de l'autel ; une profanation de ce sacrement ; ou une altération de la vraie doctrine.
C'est pourquoi trois questions ont été posées aux évêques, dont les réponses s'établissent ainsi à la date du 12 mars dernier :
1.
Pensez-vous qu'il faille exaucer le vœu que, outre la manière traditionnelle, soit également autorisé le rite de la réception de la Communion dans la main ?
Placet : 567
Non placet : 1 233
Placet juxta modum : 315
Réponses non valides : 20.
2.
Aimeriez-vous que ce nouveau rite soit expérimenté d'abord dans de petites communautés, avec l'autorisation de l'Ordinaire du lieu ?
Placet : 751
Non placet : 1 215
Réponses non valides 70.
3.
Pensez-vous qu'après une bonne préparation catéchétique, les fidèles accepteraient volontiers ce nouveau rite ?
Placet : 835
Non placet : 1185
Réponses non valides : 128.
Ces réponses montrent donc qu'une forte majorité d'évêques estiment que rien ne doit être changé à la discipline actuelle et que si on la changeait cela offenserait le sentiment et la sensibilité spirituelle de ces évêques et de nombreux fidèles.
C'est pourquoi, compte-tenu des remarques et des conseils de ceux que « l'Esprit-Saint a constitués intendants pour gouverner » les Églises [11], eu égard à la gravité du sujet et à la valeur des arguments invoqués, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon traditionnelle de distribuer la Sainte Communion aux fidèles.
11
Cf. Act. 20, 28.
Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau, en prenant en considération tant le jugement émis par la majorité de l'épiscopat catholique que la forme utilisée actuellement dans la sainte liturgie, et enfin le bien commun de l'Église.
Mais là où s'est déjà introduit un usage différent - celui de déposer la Sainte Communion dans la main - le Saint-Siège, afin d'aider les Conférences épiscopales à accomplir leur tâche pastorale, devenue souvent plus difficile dans les circonstances actuelles, confie à ces mêmes Conférences la charge et le devoir de peser avec soin les circonstances particulières qui pourraient exister, à condition cependant d'écarter tout risque de manque de respect ou d'opinions fausses qui pourraient s'insinuer dans les esprits au sujet de la Très Sainte Eucharistie, et d'éviter soigneusement tous autres inconvénients.
De plus, en pareils cas, pour que cet usage s'établisse comme il faut, les Conférences épiscopales prendront, après prudent examen, les décisions opportunes, par vote secret et à la majorité des deux tiers. Ces décisions seront ensuite soumises au Saint-Siège, pour en recevoir la nécessaire confirmation [12], accompagnées d'un exposé précis des causes qui les ont motivées. Le Saint-Siège examinera chaque cas attentivement, en tenant compte des liens existant entre les différentes églises locales, ainsi qu'entre chacune d'elles et l'Église universelle, afin de promouvoir le bien commun et l'édification commune, et afin que l'exemple mutuel accroisse la foi et la piété.
12
Cf. Conc. oec. Vat II, Decr. Christus Dominos, n. 38, 4 : AAS 58 (1966) 693.
Cette instruction, rédigée par mandat spécial du Souverain Pontife Paul VI, a été approuvée par lui-même, en vertu de son autorité apostolique, le 28 mai 1969, et il a décidé qu'elle soit portée à la connaissance des évêques par l'intermédiaire des présidents des Conférences épiscopales.
Nonobstant toutes dispositions contraires.
À Rome, le 29 mai 1969.
Benno, Card. Gut, Préfet
A. Bugnini, Secrétaire
NB : Ainsi, tout ce qui est contraire à ce qu'a ordonné le Saint Père Paul VI (qui va être béatifié ce 19 octobre 2014 par le Pape François) a été introduit par la Franc-Maçonnerie ecclésiastique dont le but est de détruire l’Église de l'intérieur et sera bientôt éradiquée de la surface de la terre, car Dieu vient avec puissance faire toutes choses nouvelles et "il faut qu'Il règne jusqu'à ce qu'il ait mis tous les ennemis sous ses pieds" 1 Co 15,25.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 19/05/2010
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Justement Aldous,
L'historique des événements ayant mené à une certaine banalisation de cette pratique qui reste encore à ce jour exceptionnelle (d'où l'autorisation nécessaire) est relaté dans le texte au haut du fil.
Non, cela ne vient pas de Vatican II. L'origine a d'abord été une pratique faite en désobéissance avec Rome dans plusieurs diocèses occidentaux comme en France ou au Canada. Puis, devant le fait accompli, on permit cette exception tout en maintenant qu'elle n'était pas encouragée par le Saint-Siège.
Fraternellement,
Emmanuel
L'historique des événements ayant mené à une certaine banalisation de cette pratique qui reste encore à ce jour exceptionnelle (d'où l'autorisation nécessaire) est relaté dans le texte au haut du fil.
Non, cela ne vient pas de Vatican II. L'origine a d'abord été une pratique faite en désobéissance avec Rome dans plusieurs diocèses occidentaux comme en France ou au Canada. Puis, devant le fait accompli, on permit cette exception tout en maintenant qu'elle n'était pas encouragée par le Saint-Siège.
Fraternellement,
Emmanuel
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4097
Inscription : 19/05/2010
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Bonjour,
après vérification il semble que Vatican II avec le texte Sacrosanctum Concilium a instauré la communion sous les deux espèces et que celle-ci peut se faire soit en buvant directement au calice soit en trempant l'hostie dans le calice (Intinction), ce qui implique, mais pas nécessairement, de prendre en main l'hostie et dans ce cas c'est selon l'évaluation de l'Evèque.
Quoiqu'il en soit l'essentiel que je voulais dire c'est qu'on ne peut dire, comme le titre de ce fil le laisse à penser, qu'il y aurait interdiction de la communion dans la main. C'est cela l'essentiel à retenir.
Bien amicalement à vous,
après vérification il semble que Vatican II avec le texte Sacrosanctum Concilium a instauré la communion sous les deux espèces et que celle-ci peut se faire soit en buvant directement au calice soit en trempant l'hostie dans le calice (Intinction), ce qui implique, mais pas nécessairement, de prendre en main l'hostie et dans ce cas c'est selon l'évaluation de l'Evèque.
Quoiqu'il en soit l'essentiel que je voulais dire c'est qu'on ne peut dire, comme le titre de ce fil le laisse à penser, qu'il y aurait interdiction de la communion dans la main. C'est cela l'essentiel à retenir.
Bien amicalement à vous,
Dernière édition par Aldous le Sam 4 Oct 2014 - 12:03, édité 1 fois
Aldous- J'adore l'Eucharistie
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Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
C'est le ministre de l'Eucharistie, le prêtre, qui trempe l'hostie dans le vin avant de la donner à la bouche du communiant.après vérification il semble que Vatican II avec le texte Sacrosanctum Concilium a instauré la communion sous les deux espèces et que celle-ci peut se faire soit en buvant directement au calice soit en trempant l'hostie dans le calice (Intinction), ce qui implique de prendre en main l'hostie.
Vous ne trouverez rien dans le Concile Vatican II qui change la pratique de l'époque qui était universelle. Si tel avait été le cas, cela serait explicite.
Voici le passage en question de Sacrosanctum Concilium, où il n'est nullement fait mention d'un changement de mode de réception de la communion:
http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_const_19631204_sacrosanctum-concilium_fr.html55. La communion, sommet de la participation à la messe ; la communion sous les deux espèces
On recommande fortement cette participation plus parfaite à la messe qui consiste en ce que les fidèles, après la communion du prêtre, reçoivent le Corps du Seigneur avec des pains consacrés à ce même sacrifice.
La communion sous les deux espèces, étant maintenus les principes dogmatiques établis par le Concile de Trente, peut être accordée, au jugement des évêques, dans les cas que le Siège apostolique précisera, tant aux clercs et aux religieux qu’aux laïcs ; par exemple : aux nouveaux ordonnés dans la messe de leur ordination, aux profès dans la messe de leur profession religieuse, aux néophytes dans la messe qui suit le baptême.
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Oui, j'ai corrigé dans ce sens mon post précédent.Emmanuel a écrit:C'est le ministre de l'Eucharistie, le prêtre, qui trempe l'hostie dans le vin avant de la donner à la bouche du communiant.après vérification il semble que Vatican II avec le texte Sacrosanctum Concilium a instauré la communion sous les deux espèces et que celle-ci peut se faire soit en buvant directement au calice soit en trempant l'hostie dans le calice (Intinction), ce qui implique de prendre en main l'hostie.
Vous ne trouverez rien dans le Concile Vatican II qui change la pratique de l'époque qui était universelle. Si tel avait été le cas, cela serait explicite.
paragraphe 101: "Pour administrer la sainte Communion sous les deux espèces aux fidèles laïcs, il faut tenir compte d’une manière appropriée des circonstances, dont l’évaluation revient en premier lieu aux Évêques diocésains".
Mais je me répète ce qui compte c'est l'attitude actuelle de l'Eglise et cette attitude actuelle n'interdit pas la communion dans la main. Cela au moins c'est sûr.
bonne journée,
Aldous- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 253
Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Aldous a écrit:Bonjour,
après vérification il semble que Vatican II avec le texte Sacrosanctum Concilium a instauré la communion sous les deux espèces et que celle-ci peut se faire soit en buvant directement au calice soit en trempant l'hostie dans le calice (Intinction), ce qui implique, mais pas nécessairement, de prendre en main l'hostie et dans ce cas c'est selon l'évaluation de l'Evèque.
Quoiqu'il en soit l'essentiel que je voulais dire c'est qu'on ne peut dire, comme le titre de ce fil le laisse à penser, qu'il y aurait interdiction de la communion dans la main. C'est cela l'essentiel à retenir.
Bien amicalement à vous,
Absolument pas, c'est tout à fait interdit :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre%20IV
- 104 - Il n’est pas permis à celui qui reçoit la communion de tremper lui-même l’hostie dans le calice, ni de recevoir dans la main l’hostie, qui a été trempée dans le Sang du Christ. De même, il faut que l’hostie, destinée à la communion par intinction, soit confectionnée en employant une matière valide, et qu’elle soit consacrée; il est donc absolument interdit d’utiliser du pain non consacré ou fabriqué avec une autre matière.
Joannes Maria- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4097
Inscription : 19/05/2010
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Bonjour, il est préciser aussi au paragraphe 101 "Pour administrer la sainte Communion sous les deux espèces aux fidèles laïcs, il faut tenir compte d’une manière appropriée des circonstances, dont l’évaluation revient en premier lieu aux Évêques diocésains".Joannes Maria a écrit:Aldous a écrit:Bonjour,
après vérification il semble que Vatican II avec le texte Sacrosanctum Concilium a instauré la communion sous les deux espèces et que celle-ci peut se faire soit en buvant directement au calice soit en trempant l'hostie dans le calice (Intinction), ce qui implique, mais pas nécessairement, de prendre en main l'hostie et dans ce cas c'est selon l'évaluation de l'Evèque.
Quoiqu'il en soit l'essentiel que je voulais dire c'est qu'on ne peut dire, comme le titre de ce fil le laisse à penser, qu'il y aurait interdiction de la communion dans la main. C'est cela l'essentiel à retenir.
Bien amicalement à vous,
Absolument pas, c'est tout à fait interdit :
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre%20IV
- 104 - Il n’est pas permis à celui qui reçoit la communion de tremper lui-même l’hostie dans le calice, ni de recevoir dans la main l’hostie, qui a été trempée dans le Sang du Christ. De même, il faut que l’hostie, destinée à la communion par intinction, soit confectionnée en employant une matière valide, et qu’elle soit consacrée; il est donc absolument interdit d’utiliser du pain non consacré ou fabriqué avec une autre matière.
C'est pourquoi en de petits commités on voit les fidèles tremper eux-mêmes l'hostie.
Et quoiqu'il en soit, une fois de plus cela ne vous permez pas de dire qu'en l'état actuel d'un texte faisant référence il est interdit de communier dans la main puisque:
"tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie"
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre IV
au 25 mars 2004.
Bonne journée,
Aldous- J'adore l'Eucharistie
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Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Donc, selon ces normes publiées récemment par l'Église, il semble que s'il existe une exception permettant à un diocèse d'autoriser la communion dans la main après en avoir reçu la permission du Saint-Siège, lorsqu'il y a communion sous les deux espèces, seule la manière ordinaire de recevoir la communion, c'est-à-dire des mains du prêtre et directement dans la bouche, est permise.
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Pas seulement lorsqu'il y a communion sous les deux espèces mais pour la "simple" communion également.Emmanuel a écrit:Donc, selon ces normes publiées récemment par l'Église, il semble que s'il existe une exception permettant à un diocèse d'autoriser la communion dans la main après en avoir reçu la permission du Saint-Siège, lorsqu'il y a communion sous les deux espèces, seule la manière ordinaire de recevoir la communion, c'est-à-dire des mains du prêtre et directement dans la bouche, est permise.
"tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie"
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre IV
Aldous- J'adore l'Eucharistie
- Messages : 253
Inscription : 24/07/2014
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Si on interdit explicitement au point 104 la pratique de communion aux deux espèces par les fidèles en utilisant leurs propres mains, ce qui est mentionné au point 101 ne permet aucunement de remettre en question l'interdiction explicite de l'Église. Ce ne serait pas honnête intellectuellement d'affirmer le contraire.Bonjour, il est préciser aussi au paragraphe 101 "Pour administrer la sainte Communion sous les deux espèces aux fidèles laïcs, il faut tenir compte d’une manière appropriée des circonstances, dont l’évaluation revient en premier lieu aux Évêques diocésains".
C'est pourquoi en de petits commités on voit les fidèles tremper eux-mêmes l'hostie.
Je trouve bien triste que vous le fassiez.
Vous vous battez contre un titre qui pourrait porter à confusion, mais du même coup, vous désinformez vous-même de façon encore plus flagrante ceux et celles qui pourraient lire ce fil en déformant les propos de l'Église.
Dernière édition par Emmanuel le Sam 4 Oct 2014 - 12:24, édité 1 fois
Re: Textes de référence du Magistère interdisant la communion dans la main
Vous n'avez pas lu ce que j'ai écrit. J'ai mentionné que l'Église ne permet que la communion sur la langue dans le cas de la communion sous les deux espèces.Aldous a écrit:Pas seulement lorsqu'il y a communion sous les deux espèces mais pour la "simple" communion également.Emmanuel a écrit:Donc, selon ces normes publiées récemment par l'Église, il semble que s'il existe une exception permettant à un diocèse d'autoriser la communion dans la main après en avoir reçu la permission du Saint-Siège, lorsqu'il y a communion sous les deux espèces, seule la manière ordinaire de recevoir la communion, c'est-à-dire des mains du prêtre et directement dans la bouche, est permise.
"tout fidèle a toujours le droit de recevoir, selon son choix, la sainte communion dans la bouche. Si un communiant désire recevoir le Sacrement dans la main, dans les régions où la Conférence des Évêques le permet, avec la confirmation du Siège apostolique, on peut lui donner la sainte hostie"
http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20040423_redemptionis-sacramentum_fr.html#Chapitre IV
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