l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
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Delsanto
tous artisans de paix
prevo
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
prevo a écrit:Mais Jésus je ne le retrouve pas dans les versets que j'ai cités de l'ancien Testament
Dans l'ancien testament,l'homme et les tribus adoraient des idoles,de faux-dieux qu'on pourrait appeller aisément Satan.
Dieu a choisi les israélites pour faire comprendre aux autres peuples qu'il n'existait qu'un seul Dieu.
Si vous avez déjà visionné le film les 10 commandements,il sera plus aisé pour vous de comprendre pourquoi des guerres et du sang ont coulés sous le joug de la violence.
On ne se moque pas de Dieu.
Jésus a toujours été présent mais on ne le connaissais pas comme aujourd'hui,jusqu'à temps qu'il se fasse homme et qu'il habite parmi nous.
L'ancien testament prouve que le Messie serait envoyé pour mettre de l'ordre dans le désordre et qu'il a toujours existé en la deuxième personne de la Très Sainte Trinité.
prevo a écrit:Par ailleurs, j'aimerais beaucoup avoir votre explication sur le fait que Jésus, qui disait ne pas vouloir changer ne serait-ce qu'un point sur le i de la loi, l'a modifiée avec la femme adultère, les lois alimentaires ... ?
Comment entendez-vous cela ?
Jésus n'est pas venu abolir les commandements mais il est venu nous les expliquer en profondeur.
Dans l'ancien testament,on définissait l'adultère que s'il y avait eu rapport sexuel et physique.
La peine était sévère jusqu'à la mort par lapidation.
Jésus a mis fin à ce carnage en disant que celui qui a eu le désir de coucher avec une femme a déjà commis l'adultère dans son coeur.
Nous sommes en évolution constante et c'est ainsi que Dieu se manifeste à nous.
Nous évoluons avec un adversaire de taille que l'on appelle ''Satan'' et Dieu nous donne tous les moyens possibles pour pouvoir le vaincre et accéder au Paradis où il n'y a pas de haine et de violence.
Michael- Dans la prière
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
il y a une phrase à méditer aussi
"Sa miséricorde s'étend d'âge en âge", ou bien
"Son Amour s'étend d'âge en âge"
"Sa miséricorde s'étend d'âge en âge", ou bien
"Son Amour s'étend d'âge en âge"
Invité- Invité
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
prevo a écrit:
Je veux bien "tous artisans de paix" cette explication pour ce qui est du registre "plus grand / plus beau / au delà de notre pensée" mais quand ça "saigne" quand ça "tue", il faut que je comprenne.
Je trouve, voyez-vous, que le mal ne se justifie pas. Jamais.
Mais Dieu est maître de la Vie et de la Mort. Le Sang en est l'essence.
Ça marche comme ça sur terre. Observes 2 secondes un lion et une gazelle...
Un animal vivant est une source de vie pour son propriétaire, un outil indispensable et de la généreuse nourriture à une époque et un lieu où il est bien dur de gagner son pain.
Le sacrifier à Dieu est aussi une preuve de l'homme à son Dieu, 'il "échange" ou donne ce pain nourricier pour de la nourriture Divine, pour la confiance en la Parole et en l'Amour de Dieu, et en obtiens Ses faveurs.
Tout comme le sacrifice demandé à Abraham. Un test pour voir à quel point on L'aime et on pense à Lui et on veut vivre en Son amour.
Mais le mystère de la Rédemption n'est pas encore accompli sur terre, bien qu'il soit prévu de toute éternité.
Dieu va offrir Son Propre Sang, celui de Son Fils unique Jésus Christ.
Car l'homme et ses sacrifices (même ceux demandés) est incapable d'y pallier.
La clé c'est qu'il faut accepter que le Sang est la Vie et que Dieu en est le Maître.
Sur terre, je dirais qu'il y a 2 sacrifices perpétuels, accomplis à grande fréquences:
- L'Eucharistie, célébrée plusieurs fois à chaque seconde dans le monde entier.
- La mort par la guerre et la violence qui rage sans relâche sur toute la planète.
Sang de Dieu / Sang des hommes
On peut même y rajouter le sacrifice des arbres, de la végétations, des animaux tués par l'homme ou par sa faute,
et les mort d'êtres humains. Tout passe par le sang.
prevo a écrit:
Bien que mes propres interrogations se situent surtout sur l'ancien Testament qui me tourmente et obscurcit ma foi, je vous répondrais (même si j'imagine bien que l'on vous l'a déjà dit) qu'à mon avis il s'agit dans ces paroles de Jésus d'une exhortation à la non violence dans l'IDEAL comme l'était la réplique au jeune homme riche qui demandait à Jésus ce qu'il pouvait faire pour avoir la vie éternelle :
"Il sera plus aisé à un chameau d'entrer dans le royaume de Dieu qu'à un riche..."
Vous savez bien....
Dans ces conditions, à part vivre chez les Amish (et encore je ne suis pas sûre pour la deuxième condition...) c'est quasiment "mission impossible" ici-bas.
Sauf pour les Saints ! Et c'est pour cela qu'ils sont Saints !
Ceci dit, en tant que catholiques nous devons nous contenter me semble t-il de ce que dit l'Eglise catholique sur ces sujets puisque Pierre était missionné pour "bâtir" l'Eglise du Christ et pour "adapter" (lui et ses successeurs) les paroles du Christ à notre temps.
....
Courage ! Nous finirons je l'espère par avoir des réponses "compréhensibles" à nos questions car l'athéïsme gagne du terrain tous les jours sur ces questions restées sans réponses.
Tout a changé avec le Christ Jésus!!!
Tout.
C'est bien à ça que nous devons nous accrocher, si nous ne comprenons pas tout, c'est normal.... 4000 d'histoire ou plus! A mettre en place dans son contexte des gens de l'époque.. Une étude infinie...
Dieu a établi une Alliance avec nous, ça veut bien dire que c'est interactif, surtout depuis la Nouvelle Alliance!
Regardons l'histoire de l'Eglise du Christ à nos jours, en allant chercher du côté des merveilles spirituelles bien sûr, et des preuves d'Amour que Dieu nous envoie: Les miracles Eucharistiques, les apparitions de la Vierge Marie et les miracles associés, celles de St Michel Archange, et même du Seigneur, il y a aussi la petite Thérèse et son œuvre, Sainte Faustine et la Divine Miséricorde... qui accueille à bras ouvert le pécheur repenti...
La relation avec Dieu évolue, comme toute relation, bien que cela soit scelle dans l’Éternité.
C'est fini le veau d'or les autels ensanglantés et les mitzvahs.
Dieu a payé la lourde facture.
Jésus Christ par Sa Rédemption nous a enjoins à avoir une attitude différente. Aimez vous, aimez moi!
Cela nous paraît difficile mais il nous aide et ne se détourne jamais de nous.
Dieu nous combles de plus en plus de grâces, à chaque époque il y en encore plus qu'avant, même quand l'humanité est au sommet de ses pires travers. C'est à peine croyable quand on y regarde. Nous avons de la chance d'être né après la venue du Christ!!!
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
maxkolbe a écrit:Nous avons de la chance d'être né après la venue du Christ!!!
Oh que Oui!!!
Je me demande bien ce qui est arrivé avec tous ces gens de l'ancien testament.
Les justes ont été aux limbes,mais les autres.....
Ils avaient tout de même la connaissance du bien et du mal.
J'y vais avec l'option que le purgatoire s'est peuplée et que beaucoup d'entre eux sont en enfer.(simple remarque personnelle non fondée)
Michael- Dans la prière
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Merci à tous encore une fois.
Ce que j'en tire comme conclusion concernant ce post c'est que Jésus aurait apparemment surtout voulu maintenir les 10 commandements mais pour ce qui est des autres ils les auraient soit modifiés, soit adoucis.
Je n'ai pas eu réponse à toutes mes questions et je le regrette un peu, mais je sais aussi que dans ces messages les questions (et les réponses) sont très (trop ?) longues et que peu sont ceux qui les lisent jusqu'au bout. Et quand on le fait, arrivé à la fin du message on ne se rappelle plus trop de tous les questionnements soulevés.
La souffrance reste un mystère pour moi. Pas la mort ; puisqu'il me semble logique que pour Dieu, aller le rejoindre est le plus beau cadeau qu'il puisse nous donner. Mais souffrir, faire souffrir, et demander des sacrifices aux hommes pour preuve d'amour ... Je ne peux faire autrement que de l'accepter, de toute façon, mais c'est très difficile pour moi.
Pour la petite histoire, j'ai demandé hier soir à mon mari si il accepterait de taper avec un marteau sur sa vieille voiture de collection (qu'il chérit) si je le lui demandais comme preuve d'amour ?
Est-ce vraiment nécessaire que je vous donne sa réponse et pourtant je sais qu'il le ferait bien évidemment sans sourciller si on lui demandait de le faire en échange de ma vie. De même je pense, j'espère, qu'il me défendrait au péril de sa vie ...
Comme je le disais dans un message précédent nous ne pouvons comprendre, car c'est quand nous n'aimons pas que nous demandons des sacrifices inutiles comme preuve d'amour aux êtres que nous disons aimer. Il y a là par contre une grande différence de nature (s'il était nécessaire de le préciser) entre Dieu et nous.
Bien fraternellement,
Ce que j'en tire comme conclusion concernant ce post c'est que Jésus aurait apparemment surtout voulu maintenir les 10 commandements mais pour ce qui est des autres ils les auraient soit modifiés, soit adoucis.
Je n'ai pas eu réponse à toutes mes questions et je le regrette un peu, mais je sais aussi que dans ces messages les questions (et les réponses) sont très (trop ?) longues et que peu sont ceux qui les lisent jusqu'au bout. Et quand on le fait, arrivé à la fin du message on ne se rappelle plus trop de tous les questionnements soulevés.
La souffrance reste un mystère pour moi. Pas la mort ; puisqu'il me semble logique que pour Dieu, aller le rejoindre est le plus beau cadeau qu'il puisse nous donner. Mais souffrir, faire souffrir, et demander des sacrifices aux hommes pour preuve d'amour ... Je ne peux faire autrement que de l'accepter, de toute façon, mais c'est très difficile pour moi.
Pour la petite histoire, j'ai demandé hier soir à mon mari si il accepterait de taper avec un marteau sur sa vieille voiture de collection (qu'il chérit) si je le lui demandais comme preuve d'amour ?
Est-ce vraiment nécessaire que je vous donne sa réponse et pourtant je sais qu'il le ferait bien évidemment sans sourciller si on lui demandait de le faire en échange de ma vie. De même je pense, j'espère, qu'il me défendrait au péril de sa vie ...
Comme je le disais dans un message précédent nous ne pouvons comprendre, car c'est quand nous n'aimons pas que nous demandons des sacrifices inutiles comme preuve d'amour aux êtres que nous disons aimer. Il y a là par contre une grande différence de nature (s'il était nécessaire de le préciser) entre Dieu et nous.
Bien fraternellement,
prevo- Veut-etre un saint/e
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Inscription : 06/06/2014
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Vos questions sont très pertinentes, Prévo...
J'aurais aimé, moi aussi, avoir des réponses courtes et précises de la part de théologiens, ici même... Mais hélas, nous semblons (désespérément) n'être composés que de laïcs. Bien informés et au fait de la Bible pour certains mais enfin que de laïcs...
Parfois je me fâche mais enfin il y a de quoi... On déroule le tapis rouge immédiatement à des gens qui s'inscrivent comme prêtres dans leur message de présentation...Mais je n'en ai jamais vu un seul intervenir sur le moindre sujet.
J'ai donc envie de demander aux modérateurs de répondre à ces personnes:
"Bienvenue, Père, mais à la condition que vous soyez un vrai religieux... Si vous ne l'êtes pas, honte à vous de vous moquer du monde et si vous l'êtes, faites un effort pour répondre à certains fils pour lesquels l'opinion d'un prêtre est nécessaire et fort attendue.
J'aurais aimé, moi aussi, avoir des réponses courtes et précises de la part de théologiens, ici même... Mais hélas, nous semblons (désespérément) n'être composés que de laïcs. Bien informés et au fait de la Bible pour certains mais enfin que de laïcs...
Parfois je me fâche mais enfin il y a de quoi... On déroule le tapis rouge immédiatement à des gens qui s'inscrivent comme prêtres dans leur message de présentation...Mais je n'en ai jamais vu un seul intervenir sur le moindre sujet.
J'ai donc envie de demander aux modérateurs de répondre à ces personnes:
"Bienvenue, Père, mais à la condition que vous soyez un vrai religieux... Si vous ne l'êtes pas, honte à vous de vous moquer du monde et si vous l'êtes, faites un effort pour répondre à certains fils pour lesquels l'opinion d'un prêtre est nécessaire et fort attendue.
Delsanto- En adoration
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Inscription : 05/02/2013
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Nous ne pouvons lire l'Ancien Testament comme si il venait de descendre du ciel... Jésus est venu, Alléluia
Il me semble qu'accomplir les 600 mitzvahs et autres commandements de l'époque était une lourde tâche qui au final a créé des Pharisiens et autres Saducéens, qui justifiaient leurs tords et travers par leurs belles robes sacerdotales et par leurs "accomplissement" de l'édit Divin.
Mais quand Jésus est venu, il les a quasiment tous trouvés imbus d'eux-mêmes et très méprisants pour les autres, comme si aujourd'hui des prêtres caillassaient les fidèles qui n'ont pas prié leur chapelets ou selon ce qu'il viennent de leur confesser.
L'amour est le plus grand commandement, voila TOUT.
Amour de Dieu et amour propre et du prochain.
Nous sommes bien nombreux ici bas à entendre la réponse à la question qu'on se pose, et si elle ne nous plaît pas, nous nous efforçons de faire la sourde oreille (cela ne peut pas être ça! allons demande ailleurs) et allons vite la poser à quelqu'un d'autre...
Déjà si toi tu es intéressé par cela car ce sont "tes" questions, réjouis-toi d'avoir des pistes de réflexion proposées par les membres laïcs du forum. Surement d'autres personnes liront ce post en 2018 et y trouveront des réponses, comme lorsque qu'un membre du forum réponds aujourd'hui à un sujet créé en 2010. Cela servira un peu quand même.
Tes grandes questions semble être:
Comme il a été dit, l'Eglise Catholique ne refuse pas l'Ancien Testament mais le garde, "bien qu’ils contiennent de l’imparfait et du provisoire ", les livres de l’Ancien Testament témoignent de toute la divine pédagogie de l’amour salvifique de Dieu.
Michael et Tous Artisans de Paix t'ont bien répondu il me semble, et je t'encourage à relire les réponses élaborées et bien documentées que certains t'ont transmis. Cela m' a personnellement bien éclairé à ce sujet, merci à vous tous
L'Ancien Testament prépare la venue salvatrice de Jésus et tout a changé depuis Christ.
N'oublions pas, qu'à la base, la vie sur terre depuis les premiers hommes déchus est une lutte entre le bien et le mal et notre but est d'embrasser le bien dans cette vie "tumul-tueuse" afin de vivre avec lui éternellement.
prevo a écrit:Ce que j'en tire comme conclusion concernant ce post c'est que Jésus aurait apparemment surtout voulu maintenir les 10 commandements mais pour ce qui est des autres ils les auraient soit modifiés, soit adoucis.
Il me semble qu'accomplir les 600 mitzvahs et autres commandements de l'époque était une lourde tâche qui au final a créé des Pharisiens et autres Saducéens, qui justifiaient leurs tords et travers par leurs belles robes sacerdotales et par leurs "accomplissement" de l'édit Divin.
Mais quand Jésus est venu, il les a quasiment tous trouvés imbus d'eux-mêmes et très méprisants pour les autres, comme si aujourd'hui des prêtres caillassaient les fidèles qui n'ont pas prié leur chapelets ou selon ce qu'il viennent de leur confesser.
L'amour est le plus grand commandement, voila TOUT.
Amour de Dieu et amour propre et du prochain.
prevo a écrit:Je n'ai pas eu réponse à toutes mes questions et je le regrette un peu, mais je sais aussi que dans ces messages les questions (et les réponses) sont très (trop ?) longues et que peu sont ceux qui les lisent jusqu'au bout. Et quand on le fait, arrivé à la fin du message on ne se rappelle plus trop de tous les questionnements soulevés.
Nous sommes bien nombreux ici bas à entendre la réponse à la question qu'on se pose, et si elle ne nous plaît pas, nous nous efforçons de faire la sourde oreille (cela ne peut pas être ça! allons demande ailleurs) et allons vite la poser à quelqu'un d'autre...
Déjà si toi tu es intéressé par cela car ce sont "tes" questions, réjouis-toi d'avoir des pistes de réflexion proposées par les membres laïcs du forum. Surement d'autres personnes liront ce post en 2018 et y trouveront des réponses, comme lorsque qu'un membre du forum réponds aujourd'hui à un sujet créé en 2010. Cela servira un peu quand même.
Tes grandes questions semble être:
prevo a écrit:J'aimerais avoir votre explication sur les différences extrêmes de "nature" entre Dieu le Père et Jésus le Fils.
prevo a écrit:Bien que mes propres interrogations se situent surtout sur l'ancien Testament qui me tourmente et obscurcit ma foi
Comme il a été dit, l'Eglise Catholique ne refuse pas l'Ancien Testament mais le garde, "bien qu’ils contiennent de l’imparfait et du provisoire ", les livres de l’Ancien Testament témoignent de toute la divine pédagogie de l’amour salvifique de Dieu.
prevo a écrit:Courage ! Nous finirons je l'espère par avoir des réponses "compréhensibles" à nos questions car l'athéïsme gagne du terrain tous les jours sur ces questions restées sans réponses.
Michael et Tous Artisans de Paix t'ont bien répondu il me semble, et je t'encourage à relire les réponses élaborées et bien documentées que certains t'ont transmis. Cela m' a personnellement bien éclairé à ce sujet, merci à vous tous
L'Ancien Testament prépare la venue salvatrice de Jésus et tout a changé depuis Christ.
N'oublions pas, qu'à la base, la vie sur terre depuis les premiers hommes déchus est une lutte entre le bien et le mal et notre but est d'embrasser le bien dans cette vie "tumul-tueuse" afin de vivre avec lui éternellement.
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Maxkolbe a écrit:Cela m' a personnellement bien éclairé à ce sujet, merci à vous tous Smile
Merci à toi!
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Bonjour à vous tous,
Maxkolbe, Croyez-vous que j'aurais préféré que l'on me réponde que les passages de l'ancien Testament, que le Saint Esprit ne me révèle pas comme étant la parole véridique de Dieu, ne le sont pas en réalité ?
Et bien oui ; sans doute auriez-vous raison.
J'aurais largement préféré que tous ces versets soient déclarés apocryphes par la Sainte Eglise Catholique.
Quand j'ai commencé à poser cette question je voulais avoir votre avis à tous et je pensais que ce sujet avait fait l'objet d'une réponse de la part de l'Eglise. C'est d'ailleurs le cas puisqu'on m'a rappelé que le catéchisme nous la donne. Mais je la trouve floue, et comme on ne peut pas dire que lors de la messe ces passages sont souvent commentés et expliqués, je trouvais intéressant d'avoir des points de vue sur la question.
Je les ai eus et je vous en remercie encore tous bien sincèrement car je sais le temps de rédaction que prend les questions et les réponses.
Celles-ci me laissent dubitative. Mais c'est mon problème, et cela ne doit bien évidemment pas faire l'objet d'une discussion particulière.
Vous savez, je trouve qu'il y a des merveilles d'amour, de beauté et de bonté dans l'ancien Testament mais aussi "autre chose" … Ce sont des hommes qui ont relaté puis retranscrit la parole de Dieu, et il n'est peut-être pas exclu non plus qu'il y ait eu un peu de leur "essence" là-dedans...
Les paroles de Jésus ci-dessous m'interpellent aussi beaucoup et je m'en sers souvent quand je n'arrive plus à comprendre :
Mathieu 7 : 15-20
Gardez-vous des faux prophètes.
Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Parfois, je me dis même que c'est un pêché que de prêter à Dieu de tels propos, de telles actions, et je me dis que quand je serai là-haut (si j'y vais) il me dira :
" Je te remercie de ne pas avoir pensé que j'avais pu faire et demander de telles choses. Tu m'as reconnu à mes fruits. "
Bien fraternellement,
Maxkolbe, Croyez-vous que j'aurais préféré que l'on me réponde que les passages de l'ancien Testament, que le Saint Esprit ne me révèle pas comme étant la parole véridique de Dieu, ne le sont pas en réalité ?
Et bien oui ; sans doute auriez-vous raison.
J'aurais largement préféré que tous ces versets soient déclarés apocryphes par la Sainte Eglise Catholique.
Quand j'ai commencé à poser cette question je voulais avoir votre avis à tous et je pensais que ce sujet avait fait l'objet d'une réponse de la part de l'Eglise. C'est d'ailleurs le cas puisqu'on m'a rappelé que le catéchisme nous la donne. Mais je la trouve floue, et comme on ne peut pas dire que lors de la messe ces passages sont souvent commentés et expliqués, je trouvais intéressant d'avoir des points de vue sur la question.
Je les ai eus et je vous en remercie encore tous bien sincèrement car je sais le temps de rédaction que prend les questions et les réponses.
Celles-ci me laissent dubitative. Mais c'est mon problème, et cela ne doit bien évidemment pas faire l'objet d'une discussion particulière.
Vous savez, je trouve qu'il y a des merveilles d'amour, de beauté et de bonté dans l'ancien Testament mais aussi "autre chose" … Ce sont des hommes qui ont relaté puis retranscrit la parole de Dieu, et il n'est peut-être pas exclu non plus qu'il y ait eu un peu de leur "essence" là-dedans...
Les paroles de Jésus ci-dessous m'interpellent aussi beaucoup et je m'en sers souvent quand je n'arrive plus à comprendre :
Mathieu 7 : 15-20
Gardez-vous des faux prophètes.
Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits.
Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons?
Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits.
Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits.
Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu.
C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.
Parfois, je me dis même que c'est un pêché que de prêter à Dieu de tels propos, de telles actions, et je me dis que quand je serai là-haut (si j'y vais) il me dira :
" Je te remercie de ne pas avoir pensé que j'avais pu faire et demander de telles choses. Tu m'as reconnu à mes fruits. "
Bien fraternellement,
prevo- Veut-etre un saint/e
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Prevo a écrit:Vous savez, je trouve qu'il y a des merveilles d'amour, de beauté et de bonté dans l'ancien Testament mais aussi "autre chose" … Ce sont des hommes qui ont relaté puis retranscrit la parole de Dieu, et il n'est peut-être pas exclu non plus qu'il y ait eu un peu de leur "essence" là-dedans...
La Bible est divinement inspirée, mais la plume est effectivement humaine.
Sans oublier que les faits, dans l'Ancien testament, n'ont pas tous été mis par écrit tout de suite. Il y a d'abord eu une longue tradition orale. Du moins, pour certains textes, en tout cas. Qu'on me corrige si je me trompe.
C'est aussi, il me semble, la différence avec le Nouveau testament, dont les évangiles ont été mis par écrit très peu de temps après les faits.
Bref, le message, l'enseignement que la Bible donne est divin; il est inspiré par Dieu et s'adresse à des hommes d'une époque donnée. Bien sûr, ces enseignements (obéir à Dieu, Lui faire confiance...) demeurent valables aujourd'hui.
Le cadre, lui, vient des hommes, de leur culture, de leurs connaissances, de leur compréhension, de leurs capacités intellectuelles, de la société dans laquelle ils évoluaient, de ce qu'ils traversaient, de leur style rédactionnel aussi...
Les faits et les récits ont eu lieu à une époque où les hommes étaient comme ils étaient (violents, etc...) et où les sociétés étaient complètement barbares.
On ne peut pas rayer ce fait, il faut faire avec. Il faut en tenir compte. Dieu Lui-même a fait avec. Il s'est adapté à eux.
Même les visions envoyées aux prophètes avaient un côté symbolique et tenaient aussi compte de leurs connaissances et des représentations qu'ils se faisaient de Dieu ou de certaines choses.
Je vous invite à aller jeter un oeil à ce discours académique, qui s'intitule: "comment lire l'ancien testament aujourd'hui?"
http://jpanev.free.fr/files/lire_AT.pdf
Deux extraits qui m'ont marquée, dans ce discours:
Tout d'abord:
"Comme nous le voyons par ces quelques exemples, la présence de la violence dans l’Ancien Testament pose de vrais difficultés de compréhension. Les textes portent la marque de leur temps et de leur culture. Une juste approche exige de se rappeler constamment que la Bible est à la fois Parole de Dieu et parole humaine. Son message est divin, spirituel et éternel, mais le cadre linguistique, culturel, historique et géographique dont il est issu, lui est humain".
ET
la clé de lecture, offerte par les pères de l'Eglise:
L’exégèse patristique a toujours considéré que le recours à l’imaginaire
polémique et agonistique n’avait pas une fonction principalement et
immédiatement descriptive, mais bien une valeur symbolique. Dire que Dieu est un « guerrier » (Ex 15,3) signifie faire appel à une image, à une métaphore, et ne signifie pas « décrire » qui est Dieu. Pour les Pères de l’Eglise, l’Ancien Testament démasque sans pitié la présence de la violence, c’est-à-dire, du péché dans l’humanité. Alors, il semble normal que l’efficacité et la force salvatrice du Dieu qui intervient dans l’histoire soient exprimées comme une « guerre » victorieuse, comme un combat contre l’homme violent, contre le pécheur. De même, pour les massacres de Jéricho, nous pouvons nous appuyer sur l’interprétation allégorique proposée par Origène : «Quand tu lis dans les Saintes Ecritures les combats des justes, leurs tueries, leurs massacres, leurs carnages, lorsque tu apprends que les saints n’ont pitié d’aucun ennemi, et que le fait de les épargner était imputé comme péché, interprète ces guerres des justes de la manière […] (suivante) : ces sont les combats menés contre le péché » (Origène, Homélie 8 sur Josué)
Ce qu'il nous faut retenir, c'est l'enseignement que Dieu donne à travers ces passages de l'Ancien Testament.
Un peu comme quand on lit un conte; à la fin du conte, on se demande: "quelle était donc la morale de l'histoire?" Là, c'est un peu la même chose.
Dieu s'est révélé progressivement aux hommes.
Petit à petit, à travers les passages de l'ancien testament, Dieu se révèle aux hommes, il leur révèle un peu de sa "personnalité". Et il leur révèle progressivement ce qu'il attend vraiment d'eux.
A ce sujet, je vous invite à relire cette étude:
http://www.portstnicolas.org/le-phare/le-texte-biblique/article/pour-lire-l-ancien-testament
Mais ce n'est qu'avec Jésus qu'on aura une révélation pleine et entière. C'est par Jésus que Dieu se révélera vraiment: "qui m'a vu a vu le Père".
Et, au milieu de tout ça, Dieu a donné une Loi, puis il a également annoncé l'arrivée d'un sauveur.
Mais là encore, comme dirait Origène, ce qu'il faut regarder, c'est le combat contre le péché: par exemple, le sauveur n'était pas un sauveur politique, comme on le pensait; c'était un sauveur qui est venu nous délivrer du péché.
Bref, il y a une coopération entre Dieu et l'humain: ce n'est pas Dieu qui a écrit Lui-même la Bible. Il en est l'inspirateur.
Dieu aime nous faire coopérer; il aime que nous travaillions main dans la main avec Lui. Même si cela implique, pour Lui, de tenir compte de nos faiblesses.
Et Dieu en tient compte, de ces fameuses faiblesses:
Jean 13
6 Il vint donc à Simon-Pierre; et Pierre lui dit: "Quoi, vous Seigneur, vous me lavez les pieds!"
7 Jésus lui répondit: "Ce que je fais, tu ne le sais pas maintenant, mais tu le comprendras bientôt."
Jean 16
12 J'ai encore beaucoup de choses à vous dire; mais vous ne pouvez les porter à présent.
13 Quand le Consolateur, l'Esprit de vérité, sera venu, il vous guidera dans toute la vérité.
On voit ici que Jésus reconnaît que ses disciples ne sont pas encore prêts pour certaines révélations. Ils ne sont pas encore assez mûrs.
Dieu se révèle progressivement dans la Bible pour cette même raison précise.
Comme un père qui attend que son enfant de 5 mois grandisse, avant de lui enseigner l'alphabet, Dieu a attendu que son peuple "grandisse" un peu.
Et il lui a donné ce dont il avait besoin, comme il en avait besoin et quand il en avait besoin.
Jusqu'à leur donner l'Esprit Saint, qui leur a permis de redécouvrir la Bible, de la lire sous un éclairage tout nouveau, d'en comprendre le sens véritable, de comprendre quel était le plan mystérieux de Dieu pour le Salut des hommes (caché entre les lignes de la Bible) et de l'enseigner.
Amitiés
Dernière édition par tous artisans de paix le Ven 22 Aoû 2014 - 14:11, édité 15 fois
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Vous pouvez également consulter ce blog, qui aborde une question similaire à la votre:
http://www.annoncescatho.com/revoltes/cruaut%C3%A9-du-dieu-de-lancien-testament
Amitiés
http://www.annoncescatho.com/revoltes/cruaut%C3%A9-du-dieu-de-lancien-testament
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
merci tous artisan de paix pour votre réponse, qui je pense va bien éclairer prévo!
En effet prévo, l'Eglise ne peut le rejetter et le considérer "apocryphe" c'est l'histoire de Dieu à son peuple à une époque donnée, bien qu'il y ait de l'interprétation, cela ne peut être considéré apocryphe, car l'AT annonce bel et bien la venue de Christ, avec toutes ces prophéties et c'est en cela aujourd'hui qu'elle est un témoignage acceptable pour l'Eglise.
Cette dernière a d'ailleurs créé un catéschisme, que beaucoup de protestants lui reprochent, pour justement faire le tri grâce à l'aide du Saint Esprit, et 2000 ans d'histoire avec certes ses erreurs, mais qui furent toujours réparées, chaque fois qu'une hérésie faisait planer son ombre sur l'Eglise, de nombreux Docteurs Angéliques comme St Thomas d'Aquin, les Saints Pape et bien d'autres Saints qui relevaient l'Eglise quand l'intelligence obscurcie des hommes la menaçait.
L'Eglise base son enseignement sur la Parole de Jésus en très large majorité.
Imagine si nous étions toujours de religion Judaïque le chaos qu'il y aurait sur Terre!
C'est pour cela, même si on ne comprends pas tout, qu'il y ait des actions difficiles à comprendre avec notre mentalité du XXIème siècle après JC, nous devons nous réjouir de la mission salvatrice de Jésus avant de trop comprendre l'Ancien Testament, qui témoigne de notre origine spirituelle.
Le vrai message à vivre aujourd'hui, c'est celui de Jésus!
En effet prévo, l'Eglise ne peut le rejetter et le considérer "apocryphe" c'est l'histoire de Dieu à son peuple à une époque donnée, bien qu'il y ait de l'interprétation, cela ne peut être considéré apocryphe, car l'AT annonce bel et bien la venue de Christ, avec toutes ces prophéties et c'est en cela aujourd'hui qu'elle est un témoignage acceptable pour l'Eglise.
Cette dernière a d'ailleurs créé un catéschisme, que beaucoup de protestants lui reprochent, pour justement faire le tri grâce à l'aide du Saint Esprit, et 2000 ans d'histoire avec certes ses erreurs, mais qui furent toujours réparées, chaque fois qu'une hérésie faisait planer son ombre sur l'Eglise, de nombreux Docteurs Angéliques comme St Thomas d'Aquin, les Saints Pape et bien d'autres Saints qui relevaient l'Eglise quand l'intelligence obscurcie des hommes la menaçait.
L'Eglise base son enseignement sur la Parole de Jésus en très large majorité.
Imagine si nous étions toujours de religion Judaïque le chaos qu'il y aurait sur Terre!
C'est pour cela, même si on ne comprends pas tout, qu'il y ait des actions difficiles à comprendre avec notre mentalité du XXIème siècle après JC, nous devons nous réjouir de la mission salvatrice de Jésus avant de trop comprendre l'Ancien Testament, qui témoigne de notre origine spirituelle.
Le vrai message à vivre aujourd'hui, c'est celui de Jésus!
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Bonjour Prevo,
Pour achever de compléter tout ce qui a été mentionné, voici enfin ce que dit le catéchisme de l'Eglise Catholique, à propos de l'Ecriture Sainte: (c'est un peu long mais intéressant)
Article 3
La Sainte ÉCRITURE
I. Le Christ – Parole unique de l’Écriture Sainte
101 Dans la condescendance de sa bonté, Dieu, pour se révéler aux hommes, leur parle en paroles humaines : " En effet, les paroles de Dieu, exprimées en langues humaines, ont pris la ressemblance du langage humain, de même que le Verbe du Père éternel, ayant assumé l’infirmité de notre chair, est devenu semblable aux hommes " (DV 13).
102 A travers toutes les paroles de l’Écriture Sainte, Dieu ne dit qu’une seule Parole, son Verbe unique en qui Il se dit tout entier (cf. He 1, 1-3) :
Rappelez-vous que c’est une même Parole de Dieu qui s’étend dans toutes les Écritures, que c’est un même Verbe qui résonne dans la bouche de tous les écrivains sacrés, lui qui, étant au commencement Dieu auprès de Dieu, n’y a pas besoin de syllabes parce qu’il n’y est pas soumis au temps (S. Augustin, Psal. 103, 4, 1 : PL 37, 1378).
103 Pour cette raison, l’Église a toujours vénéré les divines Écritures comme elle vénère aussi le Corps du Seigneur. Elle ne cesse de présenter aux fidèles le Pain de vie pris sur la Table de la Parole de Dieu et du Corps du Christ (cf. DV 21).
104 Dans l’Écriture Sainte, l’Église trouve sans cesse sa nourriture et sa force (cf. DV 24), car en elle, elle n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu (cf. 1 Th 2, 13). " Dans les Saints livres, en effet, le Père qui est aux Cieux vient avec tendresse au-devant de ses fils et entre en conversation avec eux " (DV 21).
II. Inspiration et vérité de la Sainte Écriture
105 Dieu est l’Auteur de l’Écriture Sainte." La vérité divinement révélée, que contiennent et présentent les livres de la Sainte Écriture, y a été consignée sous l’inspiration de l’Esprit Saint ".
" Notre Sainte Mère l’Église, de par sa foi apostolique, juge sacrés et canoniques tous les livres tant de l’Ancien que du Nouveau Testament, avec toutes leurs parties, puisque, rédigés sous l’inspiration de l’Esprit Saint ils ont Dieu pour auteur et qu’ils ont été transmis comme tels à l’Église elle-même " (DV 11).
106 Dieu a inspiré les auteurs humains des livres sacrés. " En vue de composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement " (DV 11).
107 Les livres inspirés enseignent la vérité. " Dès lors, puisque toutes les assertions des auteurs inspirés ou hagiographes doivent être tenues pour assertions de l’Esprit Saint, il faut déclarer que les livres de l’Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut dans les Lettres sacrées " (DV 11).
108 Cependant, la foi chrétienne n’est pas une " religion du Livre ". Le christianisme est la religion de la " Parole " de Dieu, " non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant " (S. Bernard, hom. miss. 4, 11 : Opera, ed. J. Leclercq-H. Rochais, v. 4 [Romae 1966] p. 57). Pour qu’elles ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ, Parole éternelle du Dieu vivant, par l’Esprit Saint nous " ouvre l’esprit à l’intelligence des Écritures " (Lc 24, 45).
III. L’Esprit Saint, interprète de l’Écriture
109 Dans l’Écriture Sainte, Dieu parle à l’homme à la manière des hommes. Pour bien interpréter l’Écriture, il faut donc être attentif à ce que les auteurs humains ont vraiment voulu affirmer et à ce que Dieu a bien voulu nous manifester par leurs paroles (cf. DV 12, § 1).
110 " Pour découvrir l’intention des auteurs sacrés, il faut tenir compte des conditions de leur temps et de leur culture, des " genres littéraires " en usage à cette époque, des manières de sentir, de parler et de raconter courantes en ce temps-là. " Car c’est de façon bien différente que la vérité se propose et s’exprime en des textes diversement historiques, en des textes, ou prophétiques, ou poétiques, ou même en d’autres genres d’expression " (DV 12, § 2).
111 Mais puisque l’Écriture Sainte est inspirée, il y a un autre principe de l’interprétation juste, non moins important que le précédent, et sans lequel l’Écriture demeurerait lettre morte : " La Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui la fit rédiger " (DV 12, § 3).
Le Concile Vatican II indique trois critères pour une interprétation de l’Écriture conforme à l’Esprit qui l’a inspirée (cf. DV 12, § 3) :
112 1. Porter une grande attention " au contenu et à l’unité de toute l’Écriture ". En effet, aussi différents que soient les livres qui la composent, l’Écriture est une raison de l’unité du dessein de Dieu, dont le Christ Jésus est le centre et le cœur, ouvert depuis sa Pâque (cf. Lc 24, 25-27. 44-46).
Le cœur (cf. Ps 22, 15) du Christ désigne la Sainte Écriture qui fait connaître le cœur du Christ. Ce cœur était fermé avant la passion car l’Écriture était obscure. Mais l’Écriture a été ouverte après la passion, car ceux qui désormais en ont l’intelligence considèrent et discernent de quelle manière les prophéties doivent être interprétées (cf. S. Thomas d’A., Psal. 21, 11).
113 2. Lire ensuite l’Écriture dans " la Tradition vivante de toute l’Église ". Selon un adage des Pères, la Sainte Écriture se lit bien plus dans le cœur de l’Église que dans les moyens matériels de son expression. En effet, l’Église porte dans sa Tradition la mémoire vivante de la Parole de Dieu, et c’est l’Esprit Saint qui lui donne l’interprétation spirituelle de l’Écriture (" ... selon le sens spirituel dont l’Esprit gratifie l’Église " : Origène, hom. in Lev. 5, 5).
114 3. Être attentif " à l’analogie de la foi " (cf. Rm 12, 6). Par " analogie de la foi " nous entendons la cohésion des vérités de la foi entre elles et dans le projet total de la Révélation.
Les sens de l’Écriture
115 Selon une ancienne tradition, on peut distinguer deux sens de l’Écriture : le sens littéral et le sens spirituel, ce dernier étant subdivisé en sens allégorique, moral et anagogique. La concordance profonde des quatre sens assure toute sa richesse à la lecture vivante de l’Écriture dans l’Église :
116 Le sens littéral. C’est le sens signifié par les paroles de l’Écriture et découvert par l’exégèse qui suit les règles de la juste interprétation " Tous les sens de la Sainte Ecriture trouvent leur appui dans le sens littéral " (S. Thomas d’A., s. th. 1, 1, 10, ad 1).
117 Le sens spirituel. Grâce à l’unité du dessein de Dieu, non seulement le texte de l’Écriture, mais aussi les réalités et les événements dont il parle peuvent être des signes.
1. Le sens allégorique. Nous pouvons acquérir une compréhension plus profonde des événements en reconnaissant leur signification dans le Christ ; ainsi, la traversée de la Mer Rouge est un signe de la victoire du Christ, et ainsi du Baptême (cf. 1 Co 10, 2).
2. Le sens moral. Les événements rapportés dans l’Écriture peuvent nous conduire à un agir juste. Elles ont été écrites " pour notre instruction " (1 Co 10, 11 ; cf. He 3 – 4, 11).
3. Le sens anagogique. Nous pouvons voir des réalités et des événements dans leur signification éternelle, nous conduisant (en grec : anagoge) vers notre Patrie. Ainsi, l’Église sur terre est signe de la Jérusalem céleste (cf. Ap 21, 1 – 22, 5).
118 Un distique médiéval résume la signification des quatre sens : Le sens littéral enseigne les événements, l’allégorie ce qu’il faut croire, le sens moral ce qu’il faut faire, l’anagogie vers quoi il faut tendre (Augustin de Dace, Rotulus pugillaris, I : ed. A. Walz, Angelicum 6 [1929] 256).
119 " Il appartient aux exégètes de s’efforcer, suivant ces règles, de pénétrer et d’exposer plus profondément le sens de la Sainte Écriture, afin que, par leurs études en quelque sorte préparatoires, mûrisse le jugement de l’Église. Car tout ce qui concerne la manière d’interpréter l’Écriture est finalement soumis au jugement de l’Église, qui exerce le ministère et le mandat divinement reçus de garder la parole de Dieu et de l’interpréter " (DV 12, 3) :
Je ne croirais pas à l’Evangile, si l’autorité de l’Eglise catholique ne m’y poussait (S. Augustin, fund. 5, 6 : PL 42, 176).
IV. Le Canon des Écritures
120 C’est la Tradition apostolique qui a fait discerner à l’Église quels écrits devaient être comptés dans la liste des Livres Saints (cf. DV 8, 3). Cette liste intégrale est appelée " Canon " des Écritures. Elle comporte pour l’Ancien Testament 46 (45, si l’on compte Jr et Lm ensemble) écrits et 27 pour le Nouveau (cf. DS 179 ; 1334-1336 ; 1501-1504) :
Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, Josué, Juges, Ruth, les deux livres de Samuel, les deux livres des Rois, les deux livres des Chroniques, Esdras et Néhémie, Tobie, Judith, Esther, les deux livres des Maccabées, Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques, la Sagesse, l’Ecclésiastique, Isaïe, Jérémie, les Lamentations, Baruch, Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habaquq, Sophonie, Agée, Zacharie, Malachie pour l’Ancien Testament ;
les Évangiles de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean, les Actes des Apôtres, les Épîtres de S. Paul aux Romains, la première et la deuxième aux Corinthiens, aux Galates, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, la première et la deuxième aux Thessaloniciens, la première et la deuxième à Timothée, à Tite, à Philémon, l’Épître aux Hébreux, l’Épître de Jacques, la première et la deuxième de Pierre, les trois Épîtres de Jean, l’Épître de Jude et l’Apocalypse pour le Nouveau Testament.
L’Ancien Testament
121 L’Ancien Testament est une partie inamissible de l’Écriture Sainte. Ses livres sont divinement inspirés et conservent une valeur permanente (cf. DV 14) car l’Ancienne Alliance n’a jamais été révoquée.
122 En effet, " l’Économie de l’Ancien Testament avait pour principale raison d’être de préparer l’avènement du Christ Sauveur du monde ". " Bien qu’ils contiennent de l’imparfait et du provisoire ", les livres de l’Ancien Testament témoignent de toute la divine pédagogie de l’amour salvifique de Dieu : " En eux se trouvent de sublimes enseignements sur Dieu, une bienfaisante sagesse sur la vie humaine, d’admirables trésors de prière ; en eux enfin se tient caché le mystère de notre salut " (DV 15).
123 Les chrétiens vénèrent l’Ancien Testament comme vraie Parole de Dieu. L’Église a toujours vigoureusement repoussé l’idée de rejeter l’Ancien Testament sous prétexte que le Nouveau l’aurait rendu caduc (Marcionisme).
Le Nouveau Testament
124 " La Parole de Dieu qui est une force divine pour le salut de tout croyant, se présente dans les écrits du Nouveau Testament et sa puissance s’y manifeste de façon singulière " (DV 17). Ces écrits nous livrent la vérité définitive de la Révélation divine. Leur objet central est Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné, ses actes, ses enseignements, sa passion et sa glorification ainsi que les débuts de son Église sous l’action de l’Esprit Saint (cf. DV 20).
125 Les Évangiles sont le cœur de toutes les Écritures " en tant qu’ils constituent le témoignage par excellence sur la vie et sur l’enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur " (DV 18).
126 Dans la formation des Évangiles on peut distinguer trois étapes :
1. La vie et l’enseignement de Jésus. L’Église tient fermement que les quatre Évangiles, " dont elle affirme sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel ".
2. La tradition orale. " Ce que le Seigneur avait dit et fait, les apôtres après son Ascension le transmirent à leurs auditeurs avec cette intelligence plus profonde des choses dont eux-mêmes, instruits par les événements glorieux du Christ et éclairés par l’Esprit de vérité, jouissaient ".
3. Les Évangiles écrits. " Les auteurs sacrés composèrent donc les quatre Évangiles, choisissant certains des nombreux éléments soit oralement soit déjà par écrit, rédigeant un résumé des autres, ou les expliquant en fonction de la situation des Églises, gardant enfin la forme d’une prédication, de manière à nous livrer toujours sur Jésus des choses vraies et sincères " (DV 19).
127 L’Évangile quadriforme occupe dans l’Église une place unique, témoins la vénération dont l’entoure la liturgie et l’attrait incomparable qu’il a exercé de tout temps sur les saints :
Il n’y a aucune doctrine qui soit meilleure, plus précieuse et plus splendide que le texte de l’Évangile. Voyez et retenez ce que notre Seigneur et Maître, le Christ, a enseigné par ses paroles et réalisé par ses actes (Ste Césarie la Jeune, Rich. : SC 345, 480).
C’est par-dessus tout l’Évangile qui m’entretient pendant mes oraisons ; en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre âme. J’y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux (Ste. Thérèse de l’Enfant-Jésus, ms. autob. A 83v).
L’unité de l’Ancien et du Nouveau Testament
128 L’Église, déjà aux temps apostoliques (cf. 1 Co 10, 6. 11 ; He 10, 1 ; 1 P 3, 21), et puis constamment dans sa Tradition, a éclairé l’unité du plan divin dans les deux Testaments grâce à la typologie. Celle-ci discerne dans les œuvres de Dieu dans l’Ancienne Alliance des préfigurations de ce que Dieu a accompli dans la plénitude des temps, en la personne de son Fils incarné.
129 Les chrétiens lisent donc l’Ancien Testament à la lumière du Christ mort et ressuscité. Cette lecture typologique manifeste le contenu inépuisable de l’Ancien Testament. Elle ne doit pas faire oublier qu’il garde sa valeur propre de Révélation que Notre Seigneur lui-même a réaffirmée (cf. Mc 12, 29-31). Par ailleurs, le Nouveau Testament demande d’être lu aussi à la lumière de l’Ancien. La catéchèse chrétienne primitive y aura constamment recours (cf. 1 Co 5, 6-8 ; 10, 1-11). Selon un vieil adage, le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien, alors que l’Ancien est dévoilé dans le Nouveau : " Le Nouveau se cache dans l’Ancien et dans le Nouveau l’Ancien se dévoile " (S. Augustin, Hept. 2, 73 : PL 34, 623 ; cf. DV 16).
130 La typologie signifie le dynamisme vers l’accomplissement du plan divin quand " Dieu sera tout en tous " (1 Co 15, 28). Aussi la vocation des patriarches et l’Exode de l’Égypte, par exemple, ne perdent pas leur valeur propre dans le plan de Dieu, du fait qu’ils en sont en même temps des étapes intermédiaires.
V. La Sainte Écriture dans la vie de l’Église
131 " La force et la puissance que recèle la Parole de Dieu sont si grandes qu’elles constituent, pour l’Église, son point d’appui et sa vigueur et, pour les enfants de l’Église, la force de leur foi, la nourriture de leur âme, la source pure et permanente de leur vie spirituelle " (DV 21). Il faut " que l’accès à la Sainte Écriture soit largement ouvert aux chrétiens " (DV 22).
132 " Que l’étude de la Sainte Écriture soit donc pour la sacrée théologie comme son âme. Que le ministère de la Parole, qui comprend la prédication pastorale, la catéchèse, et toute l’instruction chrétienne, où l’homélie liturgique doit avoir une place de choix, trouve, lui aussi, dans cette même Parole de l’Écriture, une saine nourriture et une saine vigueur " (DV 24).
133 L’Église " exhorte instamment et spécialement tous les chrétiens (...) à acquérir, par la lecture fréquente des divines Écritures, ‘la science éminente de Jésus-Christ’ (Ph 3, . ‘En effet, ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ’ (S. Jérôme, Is. prol. : PL 24, 17B) " (DV 25).
En résumé:
Dieu est, à la fois, l'auteur et l'interprète de la Bible. Il a agi à travers des hommes, qui sont, eux aussi, de vrais auteurs.
Comme ça a été mentionné précédemment, la Bible est à la fois parole de Dieu et parole humaine. Elle présente une unité d'ensemble et il faut l'interpréter à l'aide de l'Esprit Saint et de la tradition de l'Eglise.
Les livres de l’Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut.
On y distingue deux sens: un sens littéral et un sens spirituel, lui-même subdivisé en trois catégories: un sens allégorique, un sens moral et un sens anagogique:
- le sens littéral enseigne les événements,
- l’allégorie enseigne ce qu’il faut croire,
- le sens moral enseigne ce qu’il faut faire,
- l’anagogie enseigne ce vers quoi il faut tendre.
Enfin, même si cela semble, parfois, un peu ardu, il est crucial de lire la Bible, car "ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ".
Amitiés
Pour achever de compléter tout ce qui a été mentionné, voici enfin ce que dit le catéchisme de l'Eglise Catholique, à propos de l'Ecriture Sainte: (c'est un peu long mais intéressant)
Article 3
La Sainte ÉCRITURE
I. Le Christ – Parole unique de l’Écriture Sainte
101 Dans la condescendance de sa bonté, Dieu, pour se révéler aux hommes, leur parle en paroles humaines : " En effet, les paroles de Dieu, exprimées en langues humaines, ont pris la ressemblance du langage humain, de même que le Verbe du Père éternel, ayant assumé l’infirmité de notre chair, est devenu semblable aux hommes " (DV 13).
102 A travers toutes les paroles de l’Écriture Sainte, Dieu ne dit qu’une seule Parole, son Verbe unique en qui Il se dit tout entier (cf. He 1, 1-3) :
Rappelez-vous que c’est une même Parole de Dieu qui s’étend dans toutes les Écritures, que c’est un même Verbe qui résonne dans la bouche de tous les écrivains sacrés, lui qui, étant au commencement Dieu auprès de Dieu, n’y a pas besoin de syllabes parce qu’il n’y est pas soumis au temps (S. Augustin, Psal. 103, 4, 1 : PL 37, 1378).
103 Pour cette raison, l’Église a toujours vénéré les divines Écritures comme elle vénère aussi le Corps du Seigneur. Elle ne cesse de présenter aux fidèles le Pain de vie pris sur la Table de la Parole de Dieu et du Corps du Christ (cf. DV 21).
104 Dans l’Écriture Sainte, l’Église trouve sans cesse sa nourriture et sa force (cf. DV 24), car en elle, elle n’accueille pas seulement une parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu (cf. 1 Th 2, 13). " Dans les Saints livres, en effet, le Père qui est aux Cieux vient avec tendresse au-devant de ses fils et entre en conversation avec eux " (DV 21).
II. Inspiration et vérité de la Sainte Écriture
105 Dieu est l’Auteur de l’Écriture Sainte." La vérité divinement révélée, que contiennent et présentent les livres de la Sainte Écriture, y a été consignée sous l’inspiration de l’Esprit Saint ".
" Notre Sainte Mère l’Église, de par sa foi apostolique, juge sacrés et canoniques tous les livres tant de l’Ancien que du Nouveau Testament, avec toutes leurs parties, puisque, rédigés sous l’inspiration de l’Esprit Saint ils ont Dieu pour auteur et qu’ils ont été transmis comme tels à l’Église elle-même " (DV 11).
106 Dieu a inspiré les auteurs humains des livres sacrés. " En vue de composer ces livres sacrés, Dieu a choisi des hommes auxquels il eut recours dans le plein usage de leurs facultés et de leurs moyens, pour que, lui-même agissant en eux et par eux, ils missent par écrit, en vrais auteurs, tout ce qui était conforme à son désir, et cela seulement " (DV 11).
107 Les livres inspirés enseignent la vérité. " Dès lors, puisque toutes les assertions des auteurs inspirés ou hagiographes doivent être tenues pour assertions de l’Esprit Saint, il faut déclarer que les livres de l’Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut dans les Lettres sacrées " (DV 11).
108 Cependant, la foi chrétienne n’est pas une " religion du Livre ". Le christianisme est la religion de la " Parole " de Dieu, " non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant " (S. Bernard, hom. miss. 4, 11 : Opera, ed. J. Leclercq-H. Rochais, v. 4 [Romae 1966] p. 57). Pour qu’elles ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ, Parole éternelle du Dieu vivant, par l’Esprit Saint nous " ouvre l’esprit à l’intelligence des Écritures " (Lc 24, 45).
III. L’Esprit Saint, interprète de l’Écriture
109 Dans l’Écriture Sainte, Dieu parle à l’homme à la manière des hommes. Pour bien interpréter l’Écriture, il faut donc être attentif à ce que les auteurs humains ont vraiment voulu affirmer et à ce que Dieu a bien voulu nous manifester par leurs paroles (cf. DV 12, § 1).
110 " Pour découvrir l’intention des auteurs sacrés, il faut tenir compte des conditions de leur temps et de leur culture, des " genres littéraires " en usage à cette époque, des manières de sentir, de parler et de raconter courantes en ce temps-là. " Car c’est de façon bien différente que la vérité se propose et s’exprime en des textes diversement historiques, en des textes, ou prophétiques, ou poétiques, ou même en d’autres genres d’expression " (DV 12, § 2).
111 Mais puisque l’Écriture Sainte est inspirée, il y a un autre principe de l’interprétation juste, non moins important que le précédent, et sans lequel l’Écriture demeurerait lettre morte : " La Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui la fit rédiger " (DV 12, § 3).
Le Concile Vatican II indique trois critères pour une interprétation de l’Écriture conforme à l’Esprit qui l’a inspirée (cf. DV 12, § 3) :
112 1. Porter une grande attention " au contenu et à l’unité de toute l’Écriture ". En effet, aussi différents que soient les livres qui la composent, l’Écriture est une raison de l’unité du dessein de Dieu, dont le Christ Jésus est le centre et le cœur, ouvert depuis sa Pâque (cf. Lc 24, 25-27. 44-46).
Le cœur (cf. Ps 22, 15) du Christ désigne la Sainte Écriture qui fait connaître le cœur du Christ. Ce cœur était fermé avant la passion car l’Écriture était obscure. Mais l’Écriture a été ouverte après la passion, car ceux qui désormais en ont l’intelligence considèrent et discernent de quelle manière les prophéties doivent être interprétées (cf. S. Thomas d’A., Psal. 21, 11).
113 2. Lire ensuite l’Écriture dans " la Tradition vivante de toute l’Église ". Selon un adage des Pères, la Sainte Écriture se lit bien plus dans le cœur de l’Église que dans les moyens matériels de son expression. En effet, l’Église porte dans sa Tradition la mémoire vivante de la Parole de Dieu, et c’est l’Esprit Saint qui lui donne l’interprétation spirituelle de l’Écriture (" ... selon le sens spirituel dont l’Esprit gratifie l’Église " : Origène, hom. in Lev. 5, 5).
114 3. Être attentif " à l’analogie de la foi " (cf. Rm 12, 6). Par " analogie de la foi " nous entendons la cohésion des vérités de la foi entre elles et dans le projet total de la Révélation.
Les sens de l’Écriture
115 Selon une ancienne tradition, on peut distinguer deux sens de l’Écriture : le sens littéral et le sens spirituel, ce dernier étant subdivisé en sens allégorique, moral et anagogique. La concordance profonde des quatre sens assure toute sa richesse à la lecture vivante de l’Écriture dans l’Église :
116 Le sens littéral. C’est le sens signifié par les paroles de l’Écriture et découvert par l’exégèse qui suit les règles de la juste interprétation " Tous les sens de la Sainte Ecriture trouvent leur appui dans le sens littéral " (S. Thomas d’A., s. th. 1, 1, 10, ad 1).
117 Le sens spirituel. Grâce à l’unité du dessein de Dieu, non seulement le texte de l’Écriture, mais aussi les réalités et les événements dont il parle peuvent être des signes.
1. Le sens allégorique. Nous pouvons acquérir une compréhension plus profonde des événements en reconnaissant leur signification dans le Christ ; ainsi, la traversée de la Mer Rouge est un signe de la victoire du Christ, et ainsi du Baptême (cf. 1 Co 10, 2).
2. Le sens moral. Les événements rapportés dans l’Écriture peuvent nous conduire à un agir juste. Elles ont été écrites " pour notre instruction " (1 Co 10, 11 ; cf. He 3 – 4, 11).
3. Le sens anagogique. Nous pouvons voir des réalités et des événements dans leur signification éternelle, nous conduisant (en grec : anagoge) vers notre Patrie. Ainsi, l’Église sur terre est signe de la Jérusalem céleste (cf. Ap 21, 1 – 22, 5).
118 Un distique médiéval résume la signification des quatre sens : Le sens littéral enseigne les événements, l’allégorie ce qu’il faut croire, le sens moral ce qu’il faut faire, l’anagogie vers quoi il faut tendre (Augustin de Dace, Rotulus pugillaris, I : ed. A. Walz, Angelicum 6 [1929] 256).
119 " Il appartient aux exégètes de s’efforcer, suivant ces règles, de pénétrer et d’exposer plus profondément le sens de la Sainte Écriture, afin que, par leurs études en quelque sorte préparatoires, mûrisse le jugement de l’Église. Car tout ce qui concerne la manière d’interpréter l’Écriture est finalement soumis au jugement de l’Église, qui exerce le ministère et le mandat divinement reçus de garder la parole de Dieu et de l’interpréter " (DV 12, 3) :
Je ne croirais pas à l’Evangile, si l’autorité de l’Eglise catholique ne m’y poussait (S. Augustin, fund. 5, 6 : PL 42, 176).
IV. Le Canon des Écritures
120 C’est la Tradition apostolique qui a fait discerner à l’Église quels écrits devaient être comptés dans la liste des Livres Saints (cf. DV 8, 3). Cette liste intégrale est appelée " Canon " des Écritures. Elle comporte pour l’Ancien Testament 46 (45, si l’on compte Jr et Lm ensemble) écrits et 27 pour le Nouveau (cf. DS 179 ; 1334-1336 ; 1501-1504) :
Genèse, Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome, Josué, Juges, Ruth, les deux livres de Samuel, les deux livres des Rois, les deux livres des Chroniques, Esdras et Néhémie, Tobie, Judith, Esther, les deux livres des Maccabées, Job, les Psaumes, les Proverbes, l’Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques, la Sagesse, l’Ecclésiastique, Isaïe, Jérémie, les Lamentations, Baruch, Ezéchiel, Daniel, Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas, Michée, Nahum, Habaquq, Sophonie, Agée, Zacharie, Malachie pour l’Ancien Testament ;
les Évangiles de Matthieu, de Marc, de Luc et de Jean, les Actes des Apôtres, les Épîtres de S. Paul aux Romains, la première et la deuxième aux Corinthiens, aux Galates, aux Ephésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, la première et la deuxième aux Thessaloniciens, la première et la deuxième à Timothée, à Tite, à Philémon, l’Épître aux Hébreux, l’Épître de Jacques, la première et la deuxième de Pierre, les trois Épîtres de Jean, l’Épître de Jude et l’Apocalypse pour le Nouveau Testament.
L’Ancien Testament
121 L’Ancien Testament est une partie inamissible de l’Écriture Sainte. Ses livres sont divinement inspirés et conservent une valeur permanente (cf. DV 14) car l’Ancienne Alliance n’a jamais été révoquée.
122 En effet, " l’Économie de l’Ancien Testament avait pour principale raison d’être de préparer l’avènement du Christ Sauveur du monde ". " Bien qu’ils contiennent de l’imparfait et du provisoire ", les livres de l’Ancien Testament témoignent de toute la divine pédagogie de l’amour salvifique de Dieu : " En eux se trouvent de sublimes enseignements sur Dieu, une bienfaisante sagesse sur la vie humaine, d’admirables trésors de prière ; en eux enfin se tient caché le mystère de notre salut " (DV 15).
123 Les chrétiens vénèrent l’Ancien Testament comme vraie Parole de Dieu. L’Église a toujours vigoureusement repoussé l’idée de rejeter l’Ancien Testament sous prétexte que le Nouveau l’aurait rendu caduc (Marcionisme).
Le Nouveau Testament
124 " La Parole de Dieu qui est une force divine pour le salut de tout croyant, se présente dans les écrits du Nouveau Testament et sa puissance s’y manifeste de façon singulière " (DV 17). Ces écrits nous livrent la vérité définitive de la Révélation divine. Leur objet central est Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné, ses actes, ses enseignements, sa passion et sa glorification ainsi que les débuts de son Église sous l’action de l’Esprit Saint (cf. DV 20).
125 Les Évangiles sont le cœur de toutes les Écritures " en tant qu’ils constituent le témoignage par excellence sur la vie et sur l’enseignement du Verbe incarné, notre Sauveur " (DV 18).
126 Dans la formation des Évangiles on peut distinguer trois étapes :
1. La vie et l’enseignement de Jésus. L’Église tient fermement que les quatre Évangiles, " dont elle affirme sans hésiter l’historicité, transmettent fidèlement ce que Jésus le Fils de Dieu, durant sa vie parmi les hommes, a réellement fait et enseigné pour leur salut éternel, jusqu’au jour où il fut enlevé au ciel ".
2. La tradition orale. " Ce que le Seigneur avait dit et fait, les apôtres après son Ascension le transmirent à leurs auditeurs avec cette intelligence plus profonde des choses dont eux-mêmes, instruits par les événements glorieux du Christ et éclairés par l’Esprit de vérité, jouissaient ".
3. Les Évangiles écrits. " Les auteurs sacrés composèrent donc les quatre Évangiles, choisissant certains des nombreux éléments soit oralement soit déjà par écrit, rédigeant un résumé des autres, ou les expliquant en fonction de la situation des Églises, gardant enfin la forme d’une prédication, de manière à nous livrer toujours sur Jésus des choses vraies et sincères " (DV 19).
127 L’Évangile quadriforme occupe dans l’Église une place unique, témoins la vénération dont l’entoure la liturgie et l’attrait incomparable qu’il a exercé de tout temps sur les saints :
Il n’y a aucune doctrine qui soit meilleure, plus précieuse et plus splendide que le texte de l’Évangile. Voyez et retenez ce que notre Seigneur et Maître, le Christ, a enseigné par ses paroles et réalisé par ses actes (Ste Césarie la Jeune, Rich. : SC 345, 480).
C’est par-dessus tout l’Évangile qui m’entretient pendant mes oraisons ; en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma pauvre âme. J’y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux (Ste. Thérèse de l’Enfant-Jésus, ms. autob. A 83v).
L’unité de l’Ancien et du Nouveau Testament
128 L’Église, déjà aux temps apostoliques (cf. 1 Co 10, 6. 11 ; He 10, 1 ; 1 P 3, 21), et puis constamment dans sa Tradition, a éclairé l’unité du plan divin dans les deux Testaments grâce à la typologie. Celle-ci discerne dans les œuvres de Dieu dans l’Ancienne Alliance des préfigurations de ce que Dieu a accompli dans la plénitude des temps, en la personne de son Fils incarné.
129 Les chrétiens lisent donc l’Ancien Testament à la lumière du Christ mort et ressuscité. Cette lecture typologique manifeste le contenu inépuisable de l’Ancien Testament. Elle ne doit pas faire oublier qu’il garde sa valeur propre de Révélation que Notre Seigneur lui-même a réaffirmée (cf. Mc 12, 29-31). Par ailleurs, le Nouveau Testament demande d’être lu aussi à la lumière de l’Ancien. La catéchèse chrétienne primitive y aura constamment recours (cf. 1 Co 5, 6-8 ; 10, 1-11). Selon un vieil adage, le Nouveau Testament est caché dans l’Ancien, alors que l’Ancien est dévoilé dans le Nouveau : " Le Nouveau se cache dans l’Ancien et dans le Nouveau l’Ancien se dévoile " (S. Augustin, Hept. 2, 73 : PL 34, 623 ; cf. DV 16).
130 La typologie signifie le dynamisme vers l’accomplissement du plan divin quand " Dieu sera tout en tous " (1 Co 15, 28). Aussi la vocation des patriarches et l’Exode de l’Égypte, par exemple, ne perdent pas leur valeur propre dans le plan de Dieu, du fait qu’ils en sont en même temps des étapes intermédiaires.
V. La Sainte Écriture dans la vie de l’Église
131 " La force et la puissance que recèle la Parole de Dieu sont si grandes qu’elles constituent, pour l’Église, son point d’appui et sa vigueur et, pour les enfants de l’Église, la force de leur foi, la nourriture de leur âme, la source pure et permanente de leur vie spirituelle " (DV 21). Il faut " que l’accès à la Sainte Écriture soit largement ouvert aux chrétiens " (DV 22).
132 " Que l’étude de la Sainte Écriture soit donc pour la sacrée théologie comme son âme. Que le ministère de la Parole, qui comprend la prédication pastorale, la catéchèse, et toute l’instruction chrétienne, où l’homélie liturgique doit avoir une place de choix, trouve, lui aussi, dans cette même Parole de l’Écriture, une saine nourriture et une saine vigueur " (DV 24).
133 L’Église " exhorte instamment et spécialement tous les chrétiens (...) à acquérir, par la lecture fréquente des divines Écritures, ‘la science éminente de Jésus-Christ’ (Ph 3, . ‘En effet, ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ’ (S. Jérôme, Is. prol. : PL 24, 17B) " (DV 25).
En résumé:
Dieu est, à la fois, l'auteur et l'interprète de la Bible. Il a agi à travers des hommes, qui sont, eux aussi, de vrais auteurs.
Comme ça a été mentionné précédemment, la Bible est à la fois parole de Dieu et parole humaine. Elle présente une unité d'ensemble et il faut l'interpréter à l'aide de l'Esprit Saint et de la tradition de l'Eglise.
Les livres de l’Écriture enseignent fermement, fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée pour notre salut.
On y distingue deux sens: un sens littéral et un sens spirituel, lui-même subdivisé en trois catégories: un sens allégorique, un sens moral et un sens anagogique:
- le sens littéral enseigne les événements,
- l’allégorie enseigne ce qu’il faut croire,
- le sens moral enseigne ce qu’il faut faire,
- l’anagogie enseigne ce vers quoi il faut tendre.
Enfin, même si cela semble, parfois, un peu ardu, il est crucial de lire la Bible, car "ignorer les Ecritures, c'est ignorer le Christ".
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Merci Artisan, j'ai lu tous les liens, mais je suis désolée, je ne justifie toujours pas ces propos que l'on prête à Dieu et je vois d'ailleurs que les réponses apportées sont pour le moins difficiles à suivre...
Si j'ai bien compris, la barbarie s'explique parce que certains auteurs de l'ancien Testament vivaient à une époque où les guerres en tout genre et les cruautés diverses couraient les rues (si je puis dire) et donc, pour que Dieu puisse se faire comprendre et aimer des Hommes il se mettait au niveau de leur manière de voir de l'époque (qui était cruelle) de façon à être compréhensible par eux ?
Cette version me paraissant abracadabrante je me dis que : soit ce sont les auteurs qui ont inventé de toutes pièces ces histoires où Dieu est sensé avoir agi (et ce serait un moindre mal) ou (et là pour moi c'est très grave) l'Eglise catholique reconnait ces faits comme historiques et estime que c'est bien Dieu qui a ordonné ces massacres
J'avoue que les bras m'en tombent parce que je ne comprends plus du tout...
Comment se fait-il que Jésus lui-même (qui prônait et qui était toute bonté) n'ait pas été interrogé sur ces contradictions ?
Je sais qu'il a dit qu'il n'était pas venu pour abolir la loi et les prophètes mais ça ne m'aide pas à comprendre malheureusement...
Jésus nous a dit que Dieu ne pouvait faire le mal ! Donc le mal à l'époque des prophètes n'était pas le mal d'il y a 2000 ans ?
Et en plus on me dit que Dieu ne change pas !
Désolée, je vais faire avec malgré tout, mais ça me semble très obscur ...
C'est comme la Genèse, il y a Adam, il y a Eve. Ils ont deux enfants Caïn et Abel. Caïn tue Abel et tout de suite après l'Eternel le chasse et il dit à l'Eternel : "Quiconque me trouvera me tuera".
Qui est-ce qui le tuera ? On aimerait bien le savoir, puisqu'il est sensé n'y avoir personne sur Terre à part Adam, Eve et Caïn ?
De même quelques versets après il connut sa femme.
Pareillement, d'où venait-elle ?
Vous allez me dire que je chipote, mais ce sont quand même des textes sacrés, et si il s'agit d'une vue de l'esprit où des récits à "interpréter" à la lumière de l'Esprit Saint je pense qu'il serait bon que cela soit bien précisé et ceci pourrait peut-être expliquer cela ...
Bien fraternellement,
Si j'ai bien compris, la barbarie s'explique parce que certains auteurs de l'ancien Testament vivaient à une époque où les guerres en tout genre et les cruautés diverses couraient les rues (si je puis dire) et donc, pour que Dieu puisse se faire comprendre et aimer des Hommes il se mettait au niveau de leur manière de voir de l'époque (qui était cruelle) de façon à être compréhensible par eux ?
Cette version me paraissant abracadabrante je me dis que : soit ce sont les auteurs qui ont inventé de toutes pièces ces histoires où Dieu est sensé avoir agi (et ce serait un moindre mal) ou (et là pour moi c'est très grave) l'Eglise catholique reconnait ces faits comme historiques et estime que c'est bien Dieu qui a ordonné ces massacres
J'avoue que les bras m'en tombent parce que je ne comprends plus du tout...
Comment se fait-il que Jésus lui-même (qui prônait et qui était toute bonté) n'ait pas été interrogé sur ces contradictions ?
Je sais qu'il a dit qu'il n'était pas venu pour abolir la loi et les prophètes mais ça ne m'aide pas à comprendre malheureusement...
Jésus nous a dit que Dieu ne pouvait faire le mal ! Donc le mal à l'époque des prophètes n'était pas le mal d'il y a 2000 ans ?
Et en plus on me dit que Dieu ne change pas !
Désolée, je vais faire avec malgré tout, mais ça me semble très obscur ...
C'est comme la Genèse, il y a Adam, il y a Eve. Ils ont deux enfants Caïn et Abel. Caïn tue Abel et tout de suite après l'Eternel le chasse et il dit à l'Eternel : "Quiconque me trouvera me tuera".
Qui est-ce qui le tuera ? On aimerait bien le savoir, puisqu'il est sensé n'y avoir personne sur Terre à part Adam, Eve et Caïn ?
De même quelques versets après il connut sa femme.
Pareillement, d'où venait-elle ?
Vous allez me dire que je chipote, mais ce sont quand même des textes sacrés, et si il s'agit d'une vue de l'esprit où des récits à "interpréter" à la lumière de l'Esprit Saint je pense qu'il serait bon que cela soit bien précisé et ceci pourrait peut-être expliquer cela ...
Bien fraternellement,
prevo- Veut-etre un saint/e
- Messages : 203
Inscription : 06/06/2014
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Il est vrai, Prevo, que vos interrogations sont logiques, et que la Bible parfois n'apporte pas toujours cette logique, elle suscite autant de questions que de réponses.
Elle est en effet parfois difficile à comprendre, surtout certains passages de l'Ancien Testament, où la violence prends le dessus.
Hier, en conduisant sur des chemins pittoresques tranquilles et calmes, je songeai à tout cela, un peu en état de prière (donc de confiance) et un peu en état de réflexion (donc de doutes) sur certains passages.
Au cours de mes réflexions, je passai en revue certains passages délicats, et commençais à faire mes déductions, à voix haute, emprunts de logique, comme si il s'agissait d'une équation mathématique, au risque de faire des sophismes. Je conduisais sur ces beaux chemins de campagne mais dans ma tête, j'étais dans les paysages désertiques du moyen orient il y a 4000 ans et j'écoutais ce que disaient la Parole de Dieu, des anges et des hommes de ce temps là.
Vu que je ne comprenais pas bien tout cela, je faisait mes déductions d'homme de 2014 et j'arrivai, à force d'apporter mes raisonnements à ces passages qui me semblent être loin de l'Amour de Dieu, à la conclusion que tout ceci devait être faux.
Juste à ce moment là, je fut ramené à la réalité dans ma voiture quand un chien lâcha un aboiement très fort près de ma fenêtre qui me fit bondir!
Je ne pouvais m'empêcher de le voir comme un signe d'en haut, qui était très mécontent de mes réflexions qui menait au doute, alors que j'ai dit Oui à Dieu.
Une petite anecdote, mais qui est arrivé tellement à point que je le vis comme un signe du Ciel que je m'égarais.
Vos questionnements me rappelle une histoire, quand je suis allé voir l'an dernier une conférence de Sulema et son mari Sabino (si vous ne les connaissaient pas, Sulema est une femme qui reçoit des messages de la Sainte Vierge, et Sabino, son mari, un ex avocat alors très cartésien et anti-clérical, accompagna, un peu de mauvaise volonté, sa femme en pèlerinage à Medjugorje et fût gratifié d'une apparition réelle et personnelle de Notre Seigneur Jésus sur la montagne, il fût converti à ce moment là. Il pleurait en nous racontant sa vision! Lui, un ex avocat, imbu de sa science qui trempait dans les affaires de pouvoir qui voyait la religion comme un "truc de bonne femme"...)
Avant de conclure sa conférence, Sulema se mit en état de prière et nous délivra un nouveau message de Marie, qui s'exprimait directement par sa bouche. Sulema n'est pas française et son français est parfois emprunt de jolies erreurs de syntaxe, mais son message était très clair, limpide et en excellent français. On sentait fort la présence de Marie.
A la fin de cette très bonne "conférence" dans une église, elle vendait son livre qui contenait les messages (qui sont aussi publiés gratuitement sur internet) et proposait de le signer à qui le voulait bien. J'étais accompagné de 5 personnes, notamemment 4 dont je connais le parcours de vie. Nous nous avançâmes vers elle et aux 2 personnes qui s'étaient convertis depuis un bon moment et qui ne vivait plus que pour la Foi, elle écrivit "Maintenant que tu m'as donné ton Oui, suis Ma volonté"... Signé Ton Jésus.
A une personne très âgée et malade qui a toujours été très pieuse, Sulema se leva et lui fit une bénédiction avec une huile en disant "La Sainte Vierge me demande de vous donner cette bénédiction spéciale"... ce fût la seule parmi les nombreuses personnes présentes à recevoir cette bénédiction. Nous pensions qu'elle allait bientôt mourrir mais c'était il y a 1 an et la personne âgée, malade et affaiblie à ce moment là, est toujours vivante en bonne santé, et continue de prier ses sénacles. (Prière demandé par la Vierge dans les années 90 sur la fin des temps que beaucoup de chrétiens ont fait puis abandonnés en 2000)
La troisième personne et moi même, tous 2 de récents convertis, plein de questions sur la foi, nos livres furent signés, et c'est là ou je veux en venir,
"Sans rien comprendre, laisse toi guider par l'Esprit Saint. Ton Jésus."
Quand je lis vos messages qui disent "ma foi vacille, je ne comprends plus, je vais abandonner etc..." parce que vous ne comprennez pas tout, je vous transmet le message de Jésus via Sulema:
"Sans rien comprendre, laisse toi guider par l'Esprit Saint. Ton Jésus."
Elle est en effet parfois difficile à comprendre, surtout certains passages de l'Ancien Testament, où la violence prends le dessus.
Hier, en conduisant sur des chemins pittoresques tranquilles et calmes, je songeai à tout cela, un peu en état de prière (donc de confiance) et un peu en état de réflexion (donc de doutes) sur certains passages.
Au cours de mes réflexions, je passai en revue certains passages délicats, et commençais à faire mes déductions, à voix haute, emprunts de logique, comme si il s'agissait d'une équation mathématique, au risque de faire des sophismes. Je conduisais sur ces beaux chemins de campagne mais dans ma tête, j'étais dans les paysages désertiques du moyen orient il y a 4000 ans et j'écoutais ce que disaient la Parole de Dieu, des anges et des hommes de ce temps là.
Vu que je ne comprenais pas bien tout cela, je faisait mes déductions d'homme de 2014 et j'arrivai, à force d'apporter mes raisonnements à ces passages qui me semblent être loin de l'Amour de Dieu, à la conclusion que tout ceci devait être faux.
Juste à ce moment là, je fut ramené à la réalité dans ma voiture quand un chien lâcha un aboiement très fort près de ma fenêtre qui me fit bondir!
Je ne pouvais m'empêcher de le voir comme un signe d'en haut, qui était très mécontent de mes réflexions qui menait au doute, alors que j'ai dit Oui à Dieu.
Une petite anecdote, mais qui est arrivé tellement à point que je le vis comme un signe du Ciel que je m'égarais.
Vos questionnements me rappelle une histoire, quand je suis allé voir l'an dernier une conférence de Sulema et son mari Sabino (si vous ne les connaissaient pas, Sulema est une femme qui reçoit des messages de la Sainte Vierge, et Sabino, son mari, un ex avocat alors très cartésien et anti-clérical, accompagna, un peu de mauvaise volonté, sa femme en pèlerinage à Medjugorje et fût gratifié d'une apparition réelle et personnelle de Notre Seigneur Jésus sur la montagne, il fût converti à ce moment là. Il pleurait en nous racontant sa vision! Lui, un ex avocat, imbu de sa science qui trempait dans les affaires de pouvoir qui voyait la religion comme un "truc de bonne femme"...)
Avant de conclure sa conférence, Sulema se mit en état de prière et nous délivra un nouveau message de Marie, qui s'exprimait directement par sa bouche. Sulema n'est pas française et son français est parfois emprunt de jolies erreurs de syntaxe, mais son message était très clair, limpide et en excellent français. On sentait fort la présence de Marie.
A la fin de cette très bonne "conférence" dans une église, elle vendait son livre qui contenait les messages (qui sont aussi publiés gratuitement sur internet) et proposait de le signer à qui le voulait bien. J'étais accompagné de 5 personnes, notamemment 4 dont je connais le parcours de vie. Nous nous avançâmes vers elle et aux 2 personnes qui s'étaient convertis depuis un bon moment et qui ne vivait plus que pour la Foi, elle écrivit "Maintenant que tu m'as donné ton Oui, suis Ma volonté"... Signé Ton Jésus.
A une personne très âgée et malade qui a toujours été très pieuse, Sulema se leva et lui fit une bénédiction avec une huile en disant "La Sainte Vierge me demande de vous donner cette bénédiction spéciale"... ce fût la seule parmi les nombreuses personnes présentes à recevoir cette bénédiction. Nous pensions qu'elle allait bientôt mourrir mais c'était il y a 1 an et la personne âgée, malade et affaiblie à ce moment là, est toujours vivante en bonne santé, et continue de prier ses sénacles. (Prière demandé par la Vierge dans les années 90 sur la fin des temps que beaucoup de chrétiens ont fait puis abandonnés en 2000)
La troisième personne et moi même, tous 2 de récents convertis, plein de questions sur la foi, nos livres furent signés, et c'est là ou je veux en venir,
"Sans rien comprendre, laisse toi guider par l'Esprit Saint. Ton Jésus."
Quand je lis vos messages qui disent "ma foi vacille, je ne comprends plus, je vais abandonner etc..." parce que vous ne comprennez pas tout, je vous transmet le message de Jésus via Sulema:
"Sans rien comprendre, laisse toi guider par l'Esprit Saint. Ton Jésus."
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
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Michael- Dans la prière
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Merci maxkolbe..merci beaucoup pour ce témoignage
Elmalina- Aime le Rosaire
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Merci les amis pour votre sympathie, j'espère que cela aidera Prevo.
maxkolbe- Combat avec Sainte Marie
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Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Maxkolbe a écrit:Vu que je ne comprenais pas bien tout cela, je faisait mes déductions d'homme de 2014 et j'arrivai, à force d'apporter mes raisonnements à ces passages qui me semblent être loin de l'Amour de Dieu, à la conclusion que tout ceci devait être faux.
Juste à ce moment là, je fut ramené à la réalité dans ma voiture quand un chien lâcha un aboiement très fort près de ma fenêtre qui me fit bondir! Afraid
Je ne pouvais m'empêcher de le voir comme un signe d'en haut, qui était très mécontent de mes réflexions qui menait au doute, alors que j'ai dit Oui à Dieu.
Maxkolbe a écrit:Sans rien comprendre, laisse toi guider par l'Esprit Saint
Bravo!
Il faut prier Dieu, pour qu'il nous donne la grâce d'accepter ce que l'on ne comprend pas toujours.
Maxkolbe parlait très justement de son raisonnement d'homme de 2014.
Deux choses posaient problèmes:
- il avait un raisonnement d'Homme
- il avait un raisonnement de 2014, sur des textes anciens
La sagesse de Dieu n'est pas nécessairement celle des hommes.
1 Corinthiens 2
Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est par l'Esprit qu'on en juge.
Et inversement, la sagesse des hommes n'est pas celle de Dieu:
1 Corinthiens 3
18 Que nul ne s'abuse soi-même. Si quelqu'un parmi vous pense être sage dans ce siècle, qu'il devienne fou, afin de devenir sage.
19 En effet, la sagesse de ce monde est folie devant Dieu; car il est écrit: " Je prendrai les sages dans leurs ruses. "
20 Et encore: " Le Seigneur connaît les pensées des sages, il sait qu'elles sont vaines. "
Nos raisonnements sont limités. Ce sont des raisonnements d'Hommes, qui n'ont pas toutes les données en main, qui n'ont pas l'intelligence de Dieu, ni sa façon de raisonner.
Et en plus, ce sont des raisonnements d'Hommes de 2014!
Citons le petit prince: "On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel et invisible pour les yeux".
Quand on regarde l'ancien testament avec les yeux, on voit de très jolis passages.
Mais on voit aussi des passages difficiles, des guerres, de la brutalité, du sang...
Il faut dépasser cette première vision, et voir au delà: voir tous les beaux enseignements que nous donne l'ancien testament sur la fidélité de Dieu envers son peuple, sur l'aide qu'il leur apportera constamment face à l'adversité, sur sa miséricorde envers des hommes qui ne cessent de s'éloigner de Lui, voir la loi morale qui a été donnée aux Hommes...
Les juifs se basent toujours sur l'Ancien Testament et ils en retirent beaucoup d'enseignements, même s'il leur manque, malheureusement, le Nouveau Testament.
Il faut également voir tout ce qui, dans l'ancien testament, annonçait et préfigurait Jésus Christ.
http://www.bible-service.net/extranet/current/pages/910.html
Les deux testaments sont liés, ils sont interdépendants:
http://dossiersbibliques.wordpress.com/2010/10/08/lire-lancien-testament-pourquoi-et-comment/
Ainsi, si l'ancien testament paraît "imparfait" à première vue, quand on va plus loin, qu'on dépasse les histoires de guerres pour chercher l'enseignement qu'il y a derrière, quand on le met en perspective avec le nouveau testament, on se rend compte de sa richesse.
C'est un mystère. Imparfait au premier abord, parfait au second (quand on on va au delà des apparences).
C'est ainsi, même si on ne comprend pas tout...
Les voies du Seigneur sont impénétrables, n'est-ce pas?
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
En parlant de préfiguration, vous pouvez aller consulter ce fil:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t27850-de-la-kippa-a-la-croix-un-rabbin-se-convertit-a-la-foi-catholique
Vous y trouverez des liens vers une émission, sur une webradio, qui s'intitule "Ainsi s'accomplit l'écriture".
Dans cette émission, ce rabbin, qui s'est converti au catholicisme, nous montre en quoi l'Ancien Testament - notamment le pentateuque - préfigurait le nouveau.
Amitiés
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t27850-de-la-kippa-a-la-croix-un-rabbin-se-convertit-a-la-foi-catholique
Vous y trouverez des liens vers une émission, sur une webradio, qui s'intitule "Ainsi s'accomplit l'écriture".
Dans cette émission, ce rabbin, qui s'est converti au catholicisme, nous montre en quoi l'Ancien Testament - notamment le pentateuque - préfigurait le nouveau.
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: l'Eternel et Jésus : le Père et le Fils ?
Maxkolbe : "Sans rien comprendre, laisse toi guider par l'Esprit Saint. Ton Jésus."
Merci MaxKolbe, c'est ainsi que je voyais les choses de toute façon car je ne peux vivre sans Dieu.
Je n'ai pas encore lu les derniers liens, mais hier j'ai relu certains passages du nouveau Testament et ces versets m'ont consolée :
Mathieu 22 : 36-40
36 Maître, quel est le plus grand commandement de la loi?
37Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.
38 C'est le premier et le plus grand commandement.
39 Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
40 De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes.
Ainsi je me suis dit que dans ces versets là Jésus donnait un signe concernant la loi et les prophètes. Un signe que personnellement je prends comme un "indice de discernement".
Un prophète qui décrit un Dieu sanguinaire et cruel, personnellement je vais le mettre de côté, pour un temps du moins, car je ne peux l'assimiler, quand bien même la Sainte Eglise le reconnaitrait comme fiable.
D'ailleurs, (je n'ai pas les versets en tête) mais je me rappelle que bien souvent Jésus revient sur les principes de la loi pour les modifier, les préciser, les adoucir ou les approfondir.
Me vient une autre interrogation :
Dieu le Père et Dieu le Fils ne sont qu'un, mais il semble quand même y avoir des différences que la "nature" humaine a essentiellement nourries. Le choc du "corps", de cet élément dans lequel nous sommes "enfermés" et "dépendants" a dû être lourd pour Jésus (lourd dans tous les sens du terme) et de ce corps l'enseignement a été "adapté".
Enfin c'est ce que je ressens aujourd'hui...
On sait peu de choses finalement, laissons-nous guider par l'esprit Saint !
Bien fraternellement à tous,
prevo- Veut-etre un saint/e
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Inscription : 06/06/2014
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