| Jésus lui dit : « Donne-moi à boire » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau ». | | | Évangile selon saint Jean, chapitre 4, versets 7 et 15 |
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| Jésus est fatigué de cette route qu’il a parcourue à ma recherche. Et me voici avec ma cruche, vide pour n’avoir pas trouvé son eau ; mais non pas désespérément vide car, la gorge altérée, j’aspire, bien que confusément, à l’improbable source. Nous sommes au puits, Lui n’a rien pour puiser. Il est seul, je suis seule ; cependant pour Jésus il y a ses frères, les Apôtres, qui vont revenir et pour moi, ma famille, mes voisins, mon milieu de vie. Le puits est profond. Un Juif, une Samaritaine : on ne se fréquente pas, on s’ignore ! Infranchissables, les montagnes qui nous séparent : pour le peuple fidèle, le mont du Temple, où le Seigneur Lui-même vient au-devant de ses adorateurs, à mille lieues la montagne de Samarie, où le peuple déchu se perd dans les cultes qu’il rend aux idoles. Pourtant, si notre soif inassouvie, à l’un et à l’autre, pouvait être la clé de la rencontre proprement impensable !… « Femme, donne-moi à boire. » Ainsi, Lui, le plus grand infiniment, l’inaccessible, se veut le mendiant de ma pauvreté, de mon indigence, car c’est de moi que son amour a soif. Et voici : mon amour à moi ira, je le sais, jusqu’à la Croix de Jésus, puisque mon eau est la vie du Ressuscité. J’abandonne à l’Esprit Saint la tâche, toujours à reprendre, de désencombrer mon cœur et j’offrirai à l’Aimé la joie du don. Puisse ma vie vibrer dans la tonalité majeure de son amour désarmé.
Sœur Paule et ses sœurs
Méditation enregistrée avec le concours de RCF-Le Puy
Pour aller plus loin avec la Parole | |
| Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une br anche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. | |
| Évangile selon saint Jean, chapitre 19, versets 25-30 |
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