la petite voie de ste thérèse

C'est trop beau comme textes :

http://www.therese-de-lisieux.catholique.fr/-Poesies-de-sainte-Therese-de-Lisieux-extraits-.html

Betty a écrit:la voici azur en format pdf que tu peux enregistrer sur ton ordi pour l'éditer

http://paroisses89.cef.fr/villeneuvesuryonne/IMG/pdf/neuvaine_Zelie_et_Louis_Martin.pdf

Voilà, j'ai presque fini la neuvaine à Louis et Zélie Martin, les Bienheureux parents de notre grande petite Sainte Thérèse!
Et ce soir, je l'ai dite avec plus de conviction car j'avais eu un désaccord avec mon mari..
Eh bien, tout est revenu dans l'ordre: calme, sérénité, paix!
Je ne sais pas si j'obtiendrai la grâce demandée ... je l'espère...
En tout cas, je continuerai de les prier!
Merci, Betty!

J'espère qu'il se convertira, mais en tout état de cause louis et zélie intercèderont pour cette cause , Ils veillent deja sur votre couple semble-il vu ce qui c'est passé ce soir... en tout cas, je l'ai mit dans les intentions de prières de la milice de Marie comme je t'avais dit.

J'ai demandé quelque chose de simple, d'abord!
Et j'ai demandé la prière de mon prêtre.....
Pour la conversion, ce sera probablement long......à la grâce de Dieu !
Et je t'en remercie infiniment!

Oui souvent le cheminement est longs pour arrivé à la conversion...ne te décourage dans tes prières. Le bon Dieu regarde beaucoup la persévérance pour nous exaucer (tu connais l'histoire de Ste Monique? Elle en est un grand exemple !)

Sainte Monique, oh, oui!
C'est justement à elle que je pensais! De plus, j'ai un point commun avec elle concernant son mari, comme tu a pu le voir!
Mais mon mari est un chrétien qui s'ignore. Il n'a pas la foi, je ne l'avais pas non plus....mais il est droit, il a un bon fond .
Il me faut juste de la patience ....

Oui je le pense aussi...et peut être caché un scapulaire vert dans un vêtement? C'est le scapulaire de la conversion... Il est très puissant! Et on peut le faire porter a une personne même a son insu...
Il faut juste dire chaque jour à la place de la personne:
Coeur immaculée de marie prier pour nous maintenant et à l' heure de notre mort.

Je me demandais où je pourrais le cacher car mon mari , c'est Œil-de-lynx...
Mais vu ce qui est dit, j'ai trouvé!
beaucoup, Betty!

Si tu veux je peut te faire cadeau d'un de ces scapulaires j'en ai plein en stock lol et beni en plus!
On en donne parfois a la milice!

Avec plaisir! ,Betty!

La prière, c’est un élan du coeur



Bien souvent notre prière est terne, sans goût, chargée d’ennui, comme si entre Jésus et nous il n’y avait jamais rien eu… Thérèse témoigne de sa prière et nous accompagne sur ce chemin de confiance et de gratuité dans l’amour.
le petit oiseau dont elle fait mention si dessous c'est elle, le soleil c'est le bon Dieu ! ce texte est merveilleux et remplie de sa petite voie d'abandon et d'amour !

« Qu’elle est donc grande la puissance de la Prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu’elle demande. Il n’est point nécessaire pour être exaucée de lire dans un livre une belle formule composée pour la circonstance ; s’il en était ainsi… hélas ! que je serais plaindre !… En dehors de l’office Divin que je suis bien indigne de réciter, je n’ai pas le courage de m’astreindre à chercher dans les livres de belles prières, cela me fait mal à la tête, il y en a tant !… et puis elles sont toutes plus belles les unes que les autres… Je ne saurais les réciter toutes et ne sachant laquelle choisir, je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend… Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. » (Ms C, 25rv)

« Comment une âme aussi imparfaite que la mienne peut-elle aspirer à posséder la plénitude de l’Amour ?… 0 Jésus ! mon premier, mon seul Ami, toi que j’aime UNIQUEMENT, dis-moi quel est ce mystère ?… Pourquoi ne réserves-tu pas ces immenses aspirations aux grandes âmes, aux Aigles qui planent dans les hauteurs ?… Moi je me considère comme un faible petit oiseau couvert seulement d’un léger duvet, je ne suis pas un aigle j’en ai simplement les yeux et le cœur car malgré ma petitesse extrême j’ose fixer le Soleil Divin, le Soleil de l’Amour et mon cœur sent en lui toutes les aspirations de l’Aigle… » (Ms B,4v)

« Le petit oiseau voudrait voler vers ce brillant Soleil qui charme ses yeux, il voudrait imiter les Aigles ses frères qu’il voit s’élever jusqu’au foyer Divin de la Trinité Sainte… hélas ! tout ce qu’il peut faire, c’est de soulever ses petites ailes, mais s’envoler, cela n’est pas en son petit pouvoir ! Que va-t-il devenir ? mourir de chagrin se voyant aussi impuissant ?… Oh non ! le petit oiseau ne va pas même s’affliger. Avec un audacieux abandon, il veut rester à fixer son Divin Soleil ; rien ne saurait l’effrayer, ni le vent ni la pluie, et si de sombres nuages viennent à cacher l’Astre d’Amour, le petit oiseau ne change pas de place, il sait que par delà les nuages son Soleil brille toujours, que son éclat ne saurait s’éclipser un seul instant. » (Ms B,5r)

« Parfois il est vrai, le cœur du petit oiseau se trouve assailli par la tempête, il lui semble ne pas croire qu’il existe autre chose que les nuages qui l’enveloppent ; c’est alors le moment de la joie parfaite pour le pauvre petit être faible. Quel bonheur pour lui de rester là quand même, de fixer l’invisible lumière qui se dérobe à sa foi !… Jésus, jusqu’à présent, je comprends ton amour pour le petit oiseau, puisqu’il ne s’éloigne pas de toi… mais je le sais et tu le sais aussi, souvent, l’imparfaite petite créature tout en restant à sa place (c’est-à-dire sous les rayons du Soleil,) se laisse un peu distraire de son unique occupation, elle prend une petite graine à droite et à gauche, court après un petit ver… puis rencontrant une petite flaque d’eau elle mouille ses plumes à peine formées, elle voit une fleur qui lui plaît, alors son petit esprit s’occupe de cette fleur… enfin ne pouvant planer comme les aigles, le pauvre petit oiseau s’occupe encore des bagatelles de la terre. Cependant après tous ses méfaits, au lieu d’aller se cacher dans un coin pour pleurer sa misère et mourir de repentir, le petit oiseau se tourne vers son Bien-Aimé Soleil, il présente à ses rayons bienfaisants ses petites ailes mouillées, il gémit comme l’hirondelle et dans son doux chant il confie, il raconte en détail ses infidélités pensant dans son téméraire abandon acquérir ainsi plus d’empire, attirer plus pleinement l’amour de Celui qui n’est pas venu appeler les justes mais les pécheurs… Si l’Astre Adoré demeure sourd aux gazouillements plaintifs de sa petite créature, s’il reste voilé… eh bien ! la petite créature reste mouillée, elle accepte d’être transie de froid et se réjouit encore de cette souffrance qu’elle a cependant méritée… O Jésus ! que ton petit oiseau est heureux d’être faible et petit, que deviendrait-il s’il était grand ?… Jamais il n’aurait l’audace de paraître en ta présence, de sommeiller devant toi… Oui, c’est là encore une faiblesse du petit oiseau lorsqu’il veut fixer le Divin Soleil et que les nuages l’empêchent de voir un seul rayon, malgré lui ses petits yeux se ferment, sa petite tête se cache sous la petite aile et le pauvre petit être s’endort, croyant toujours fixer son Astre Chéri. A son réveil, il ne se désole pas, son petit cœur reste en paix, il recommence son office d’amour, il invoque les anges et les Saints qui s’élèvent comme des Aigles vers le Foyer dévorant, objet de son envie et les Aigles prenant en pitié leur petit frère, le protègent, le défendent et mettent en fuite les vautours qui voudraient le dévorer. Les vautours, images des démons, le petit oiseau ne les craint pas, il n’est point destiné à devenir leur proie, mais celle de l’Aigle qu’il contemple au centre du Soleil d’Amour. » (Ms B,5rv)

« (…) Aussi longtemps que tu le voudras, ô mon Bien Aimé, ton petit oiseau restera sans forces et sans ailes, toujours il demeurera les yeux fixés sur toi, il veut être fasciné par ton regard divin, il veut devenir la proie de ton Amour… Un jour, j’en ai l’espoir, Aigle Adoré, tu viendras chercher ton petit oiseau, et remontant avec lui au Foyer de l’Amour, tu le plongeras pour l’éternité dans le brûlant Abîme de Cet Amour auquel il s’est offert en victime… » (Ms B,5v)

Thérèse nous dit également comment elle présente à Dieu les intentions qu’elle porte ou qui lui sont confiées.

« Aux âmes simples, il ne faut pas de moyens compliqués ; comme je suis de ce nombre, un matin pendant mon action de grâces, Jésus m’a donné un moyen simple d’accomplir ma mission. Il m’a fait comprendre cette parole des Cantiques : »ATTIREZ-MOI, NOUS COURRONS à l’odeur de vos parfums.« O Jésus, il n’est donc même pas nécessaire de dire : »En m’attirant, attirez les âmes que j’aime !« Cette simple parole : »Attirez-moi« suffit. Seigneur, je le comprends, lorsqu’une âme s’est laissé captiver par l’odeur enivrante de vos parfums, elle ne saurait courir seule, toutes les âmes qu’elle aime sont entraînées à sa suite ; cela se fait sans contrainte, sans effort, c’est une conséquence naturelle de son attraction vers vous. De même qu’un torrent, se jetant avec impétuosité dans l’océan, entraîne après lui tout ce qu’il a rencontré sur son passage, de même, ô mon Jésus, l’âme qui se plonge dans l’océan sans rivages de votre amour, attire avec elle tous les trésors qu’elle possède … » (Ms C,33v-34r)

« Qu’est-ce donc de demander d’être Attiré, sinon de s’unir d’une manière intime à l’objet qui captive le cœur ? Si le feu et le fer avaient la raison et que ce dernier disait à l’autre : Attire-moi, ne prouverait-il pas qu’il désire s’identifier au feu de manière qu’il le pénètre et l’imbibe de sa brûlante substance et semble ne faire qu’un avec lui. Mère bien-aimée, voici ma prière, je demande à Jésus de m’attirer dans les flammes de son amour, de m’unir si étroitement Lui, qu’Il vive et agisse en moi. Je sens que plus le feu de l’amour embrasera mon cœur, plus je dirai : Attirez-moi, plus aussi les âmes qui s’approcheront de moi (pauvre petit débris de fer inutile, si je m’éloignais du brasier divin), plus ces âmes courront avec vitesse à l’odeur des parfums de leur Bien-Aimé, car une âme embrasée d’amour ne peut rester inactive. »

« (…) Un Savant a dit : »Donnez-moi un Levier, un point d’appui, et je soulèverai le monde« Ce qu’Archimède n’a pu obtenir, parce que sa demande ne s’adressait point à Dieu et qu’elle n’était faite qu’au point de vue matériel, les Saints l’ont obtenu dans toute sa plénitude. Le Tout-Puissant leur a donné pour points d’appui : LUI-MÊME et LUI SEUL ; pour levier : L’oraison, qui embrase d’un feu d’amour, et c’est ainsi qu’ils ont soulevé le monde ; c’est ainsi que les Saints encore militants le soulèvent et que, jusqu’à la fin du monde, les Saints à venir le soulèveront aussi. » (Ms C, 36r)

Oui, j'ai lu quelque part (dans un cahier de Maria Valtorta, je crois,  qui a vu sainte Thérèse plusieurs fois; et  les carmélites dont  la Mère supérieure, sœur de Thérèse, la connaissaient et priaient pour elle , qui n'avait rien demandé, je précise) que notre petite Sainte Thérèse était incapable de prier le Rosaire, le chapelet, etc....mais avec ses douleurs.....on la comprend!

(...)" je fais comme les enfants qui ne savent pas lire, je dis tout simplement au Bon Dieu ce que je veux lui dire, sans faire de belles phrases, et toujours Il me comprend… Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. » "(...)
Je suis bien d'accord.
Et puis, une pensée peut-être prière, une action, etc...
Merci pour ce texte que nous pouvons méditer....
Je persiste quand même dans mon Rosaire!

Elle avait des difficultés avec le chapelet en effet,mais je pense qu'elle le disais... Dans ce texte elle parle davantage des prières qui sont dans les livres et aussi des heures d'oraisons que font les carmélites pendant lesquelles elle s'endormait parce qu'elle était épuiser et de santé fragile!
Maintenant peut être que dans sa dernière maladie elle ne pouvait plus faire le rosaire...elle était très gravement atteinte de la tuberculose et dans les derniers mois avais la gangrène dans les intestins et des souffrances à hurler...sa prières n'était plus alors que des actes de confiance et d'amour du bon Dieu et j'imagine qu'en effet elle ne devait plus dire le rosaire.

Mais bien sur nous nous devons percevrez dans la récitation du chapelet comme l'a demandé Notre Dame de Fatima.

Ah, j'avais mal compris...  (un petit coup de fatigue)
Il faudra que je retrouve ce passage où Maria Valtorta parle de Sainte Thérèse .Mais c'est probablement comme tu l'expliques : cela concerne certainement la période à partir de laquelle elle était très, très malade!désolée!

Oui va serait bien que tu le retrouve,je ne connais pas ce textes et tu as éveillée ma curiosité.

Je retrouverai; je lis le cahier de 1944, là, donc j'arriverai à retrouver!  
Heureusement qu'il n'y a pas 10 livres comme "l'évangile tel qu'il m'a été révélé" ....

Oui lol heureusement...!

@Betty
Quelle grande sainte notre petite Thérèse qui gardait sa confiance en Dieu et son amour de Jésus dans toutes ses douleurs et s'abandonnait à Lui; quel magnifique exemple pour nous tous.

Elle se disait toute petite mais pourtant elle me semble bien grande

@Betty
oui c'est la plus grande sainte des temps modernes

Betty a écrit:Elle se disait toute petite mais pourtant elle me semble bien grande

Bonsoir "Betty ",
oui ,c'est cela qui me frappe moi aussi,
franchement je la trouve "un aigle ",je ne comprends pas comment elle se voyait un petit oiseau !
et pourtant... si elle le dit ....c'est que c'est vrai !
Sainte Thérèse si héroïque en quoi êtes vous un petit oiseau ????
pouvez vous m'aider à le comprendre ?

@babillarde  C'est que notre thérèse était très humble.
"l'humilité c'est la vérité"
elle savait que tout ce qu'elle avait reçue c'était Dieu qui lui avait donné et que d'elle même, elle n'était que faiblesse...C'est pourquoi elle aimait à répéter qu'elle était "toute petite"
Elle avait aussi une grande connaissance de l'amour miséricordieux du Bon Dieu, elle savait que le Seigneur aime à s'abaisser vers ce qui est petit et humble et qu'il résiste aux orgueilleux et aux superbes
c'est là sa voie d'enfance spirituelle qu'elle à enseigner à ses sœurs et ses novices.

quand le seigneur trouve une âme petite et faible, il s'abaisse jusqu'à elle et la rempli de sa sainteté ...
c'est parce qu'elle s'est abaissé que le seigneur l'a élever si haut ! elle qui disait que depuis l'âge de trois ans elle n'avait jamais rien refuser au bon Dieu!
et  il en a fait la plus grande sainte des temps modernes. Pourtant
Elle disait de son vivant "quand je contemple les saints, je me vois comme un grain de sable devant une montagne"

la voie d'enfance spirituelle de Sainte thérèse se résume par ces mots
humilité, confiance, abandon, amour !
elle à pratiquer tout cela jusqu'à l'héroïsme et nous l'enseigne pour que nous la suivions sur cette voie !

Betty a écrit:Elle se disait toute petite mais pourtant elle me semble bien grande

C'est justement sa petitesse qui la rend si grande et pourtant si proche de nous tous

Merci Betty de votre réponse ,et Elmalina de votre précision ,

ne m'en veuillez pas de mes messages qui peuvent être trés en retard ...

oui je vois ainsi Sainte Thérèse :l'humilité et même
l'humilité cachée ...
cependant mon interrogation ,peut être vaine d'ailleurs ,mais réelle en moi ,c'est que en dehors de cette humilité,mise à part cette humilité ,Sainte Thérèse était comme une "handicapée " ,mal armée dans ce monde de brutes,
Vous allez peut être trouver cette idée irrespectueuse ,envers notre Docteur ,mais il me semble qu'il n' y a pas que de l'humilité dans sa parabole du petit oiseau ,il y a de la lucidité ...
cet handicap neurologique ou mental qui la faisait pleurer maladivement dans sa jeunesse ,et cette terrible crise avant le sourire de la Sainte Vierge (ou elle commençait à ne plus reconnaître ....)
J'espère que je ne vous choque pas en disant cela ,en tous les cas je ne pense pas que je fais de la peine à Sainte Thérèse et que je n'amoindris pas sa sainteté ...au contraire ..

Babillarde a écrit: il me semble qu'il n' y a pas que de l'humilité dans sa parabole du petit oiseau ,il y a de la lucidité ...cet handicap neurologique ou mental qui la faisait pleurer maladivement dans sa jeunesse ,et cette terrible crise avant le sourire de la Sainte Vierge (ou elle commençait à ne plus reconnaître ....)

Thérèse à beaucoup reçut de Dieu dès la petite enfance, il suffit de voir la sainteté de ses parents Louis et Zélie Martin, et la richesse de son éducation !
à trois ans elle offrait déjà des petites sacrifices au seigneur !
mais la mort de sa maman l'a fait beaucoup souffrir, car elle n'avait que 4 ans.
sa sœur Pauline fut sa deuxième mère et jusque l'âge de huit ans, cette affection très forte qu'elle trouvaient auprès de ses sœurs et de son père à maintenue un certain équilibre ...
Mais à l'entrée de Pauline au carmel thérèse à encore beaucoup souffert elle raconte dans l'histoire du âme que c'est à cet âge qu'elle à compris que la vie sur cette terre n'était que séparation et déchirements et que sa vraie patrie était au ciel ! ou tous serait réunis, Jésus à permis ces épreuves pour thérèse afin qu'elle ne s'appuie que sur lui !

Elle a eut en effet une grave maladie, et l'on croyait qu'elle en mourrait certains commentateurs de la vie de Thérèse, pense que s'était même une maladie provoquer par le démon, parce qu'elle était incontrôlable et incompréhensible !
Mais quand elle a reçu le sourire de la vierge elle a été entièrement guérit .

IL ne restait dans son âme qu'une "faiblesse contre lequel elle se battait en vint ...." son hyper sensibilité !
jusqu'à la nuit de "la grâce de noël" dont elle parle dans son manuscrit elle s'était battue et avait tout essayer pour sortir de cette sensibilité d'enfant, elle en souffrait beaucoup, elle a aussi été assaillit durant plusieurs années par les scrupules (à cause du jansénisme ambiant de l'époque, ou les prêtres ne parlaient que de façon effrayante de justice divine et de péché mortel. )
Elle dit que à Noel cette année là, Jésus à guérit completement son âme de cette sensibilité excessive contre lequel elle avait lutter si longtemps en vain...
qu'en un instant elle a retrouver la force d'âme de son enfance, je pense que jésus lui à montrer par là, (et à nous aussi par l'intermédiaire de thérèse ) que c'est lui qui supplée à toute nos faiblesses et que la force c'est lui qui nous la donne pour couronné nos efforts ...

Ensuite thérèse est devenue une âme très forte, il faut du courage à 14 ans pour aller voir l 'évêque et le pape pour demander une permission spécial pour entrer au carmel et pour rester ferme dans sa vocation fasse à toute l'adversité ... la vie au carmel était aussi incroyablement dur à cette époque pas de chauffage en hiver,(une seule pièce chauffé dans tout le carmel, une nourriture très pauvre etc...)
Mais elle n'a jamais accepter aucune dispense dû à son âge elle avait une très forte volonté et un très grand amour
mais oui aussi comme vous le dites Babillarde une grande lucidité ...(d'ailleurs lucidité et humilité se complète )
Elle parlait dans un autre texte d'escalier de la perfection, qu'elle ne parvenait pas à monter.

il faut savoir que thérèse s'endormait à la messe et pendant l'office et que les prêtres de l'époque était très sévère là dessus ! il y en a un jour qui lui a dit "ma fille vous avez déjà un pied en enfer !"
de plus sa faiblesse était physique ! elle avait une santé fragile, elle ne pouvait pas comme d'autre carmélites faire de grands sacrifice tel que silice et autres, en pratique à l'époque.
c'est au travers de tout ces faiblesses qu'elle se voit qu'un petit oiseau parmi les aigles ...
Mais elle à des grands désirs de Sainteté et sait qu'il lui viennent de Jésus ...
"le seigneur ne peut m'inspirer de désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse arrivé au sommet de la montagne de l'amour..."

Tout le génie spirituel de Sainte thérèse est d'avoir trouver "l'ascenseur " spirituel.
La petite voie qu'elle a trouvée c'est une voie de sainteté pour tous ! praticable pour chaque petite âme ...
il suffit d'offrir toute nos petites actions, tout nos petits sacrifices à Dieu, rien de grands, mais de ce servir de tout ce que le seigneur nous envois pour en faire des actes d'amour ...
c'est petit en apparence mais s'il ont veut y être fidèle cela peut être de l'héroïsme !"
thérèse à pousser cela jusqu'à l'héroïsme...
dans sa dernière maladie aux souffrances si terrible...elle avait la tuberculose, la gangrène dans les intestins... des souffrances spirituelles terrible qu'elle appelle "la nuit de la foi" et malgré cela elle continuait d'être généreuse (elle se privait de boire des journées entières en cette dernière maladie... )
elle était inaccessible au découragement, et on venait encore la voir pour avoir des conseils ...
voilà chère babillarde j'espère que je n'ai pas été trop brouillon, et que vous allez vous y retrouvée dans mon texte !
mais je trouve Thérèse héroïque et chaque période de sa vie peut nous aider dans la notre car tout le monde peut se retrouver en elle.

c'est ce qui fait de thérèse une petite soeur universelle.

amitié
betty

Merci de corriger (délicatement ) ma vision d'une Thérèse qui ne serait pas entièrement guérie par la grace de Noêl ...
merci pour cette récapitulation de sa vie et de sa progression  ,j'ignorais certains points ...

Personnellement je compte parmi une des plus  grandes souffrances celle qu'elle a du avoir quand elle a du partir de sa famille chez la nourrice pour être allaitée ...
Elle a du se sentir abandonnée ...!
Ensuite aussi quand elle a été à l'école :elle a du prendre de plein fouet  le manque d'amour qu'il y a dans le monde ...

mais j'avoue que j'ai ,je ne sais pourquoi difficulté à comprendre l'originalité de sa petite voie ,son inventivité réelle , car il me semble que c'est la voie de toute sainteté , depuis
le premier saint : le Bon Larron ...
je ne saisis pas bien le révolutionnaire de sa voie ..peut être est ce elle qui l' a mis si bien en forme  qui l' a si fermement écrit par ses mots et par ses actes ?

pour blaguer un peu,et provoquer  ,je sais qu'elle aimait bien blaguer :il me semble qu'elle invente un peu le fil à couper le beurre (en bonne normande )

c'est dans quel livre la "petite voie" svp?

Eucharistie a écrit:c'est dans quel livre la "petite voie" svp?

il y a de très nombreux livre sur le sujet mais vous pouvez commencer par l'histoire d'une âme !

babillarde a écrit:

mais j'avoue que j'ai ,je ne sais pourquoi difficulté à comprendre l'originalité de sa petite voie ,son inventivité réelle , car il me semble que c'est la voie de toute sainteté , depuis
le premier saint : le Bon Larron ...
je ne saisis pas bien le révolutionnaire de sa voie ..peut être est ce elle qui l' a mis si bien en forme  qui l' a si fermement écrit par ses mots et par ses actes ?

pour blaguer un peu,et provoquer  ,je sais qu'elle aimait bien blaguer :il me semble qu'elle invente un peu le fil à couper le beurre (en bonne normande )

chère babillarde, je comprends qu'il y a des choses qui vous échappe, à moi aussi elle ne me semblait pas extraordinaire avant que je me fasses expliquer...
En fait c'est tout un contexte ! qu'il faut remettre en place ...
comme je vous le disait dans mon précédent message, l'église à l'époque de thérèse était imprégner de Jansénisme qui rendait la voie du salut très difficile...

On montrait par exemple le bon Dieu comme un Dieu toujours irriter, dont la justice était impitoyable et la miséricorde était terriblement gommé...dans se contexte même les religieuses qui étaient au couvent avec thérèse et qui s'était sacrifiées toute leur vie craignait à l'heure de la mort de ne pas faire leur salut ! car il fallait gagner des mérites, se sauver, se faire une couronne pour le Ciel ....

Thérèse à vu tout cela, les livres de spiritualité de l'époque selon ces propres mots "lui cassait la tête et lui desséchait le cœur " aussi il n'y avait que l'écriture sainte, qui l'éclairait sur la voie à suivre pour devenir sainte ... et les papes l'on dit
"c'est le cœur de l'évangile qu'elle a redécouvert"
Elle à remis à l'honneur l'amour miséricordieux de Jésus, la paternité du père éternel et sa bonté ...
d'autre sont venu ensuite comme Ste Faustine nous parler de la miséricorde Divine
ou Joséfa Menèdez de l'amour du sacré cœur, et bien d'autre encore, je ne les connais pas tous.