la petite voie de ste thérèse
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la petite voie de ste thérèse
archives du carmel de Lisieux
La petite voie de Thérèse en image
http://www.archives-carmel-lisieux.fr/carmel/index.php/les-versions-abr%C3%A9g%C3%A9es/petite-voie-en-images
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Dernière édition par Betty le Jeu 27 Nov 2014 - 14:43, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Oh Merci ! Betty pour ce trésor d'images anciennes et si bien enluminées de notre " Chère Petite Thérèse "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: la petite voie de ste thérèse
Oui j'ai trouvé cela magnifique et les textes très beaux réalisé par une de ses soeurs
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Quel trésor Betty pour tous les amoureux de la petite Thérèse ainsi que pour ceux qui seront amenés à la découvrir.
Merci
Merci
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: la petite voie de ste thérèse
oui il y a beaucoup de belles choses sur le site du carmel de Lisieux j'y vais régulièrement
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
magnifique!! je l'ai mis à mes favoris!
Marie Rose- En adoration
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sainte Thérèse, que c'est beau
Comme c'est beau Betty: sainte Thérèse c'est la petite voie pour aimer notre bon Jésus et notre prochain en nous rappelant comme Jésus nous l'a appris dans son chemin de croix au portement de sa croix que nous tombons il ne faut pas avoir peur de nous relever; Jésus est tombé 3 fois et il s'est relevé 3 fois: c'est un magnifique message d'espoir: il ne faut jamais avoir peur de nous relever!
NG- Contre la puce électronique
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Re: la petite voie de ste thérèse
j'avais oublier d'écrire QUAND nous tombons il ne faut pas avoir peur de nous relever...
c'est un magnifique message et exemple d'espoir
NG- Contre la puce électronique
- Messages : 142
Age : 74
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Re: la petite voie de ste thérèse
merci beaucoup nicolas, Sainte thérèse est un modèle.. JUSTEMENT PAR SA PETITE VOIE DE CONFIANCE ET D'AMOUR qui la rend imitable par tous.
Invité- Invité
petite voie et humilité
_____________Betty a écrit:merci beaucoup nicolas, Sainte thérèse est un modèle.. JUSTEMENT PAR SA PETITE VOIE DE CONFIANCE ET D'AMOUR qui la rend imitable par tous.
Sa petite voie est notre modèle car elle nous rapelle que nous devons être humble, comme notre bon Jésus nous a donné l'exemple en étant "doux et humble de coeur".
Il me semble aujourd'hui, à notre époque, qu'avec la charité, l'humilité est la plus belle et la plus grande vertu qui permet de lutter contre l'orgueil et la folie des hommes (je rapproche mon propos de celui de Gilles, je crois, qui parlait de la folie des hommes à propos de l'Europe et du siège 666, certains hommes se vouent à Satan aujourd'hui par orgueil et c'est l'humilité qui nous est nécessaire à tous et à toutes pour nous rappeler que le bon Dieu nous a créé pour l'aimer et le servir.)
NG- Contre la puce électronique
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Localisation : Le Mans
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Re: la petite voie de ste thérèse
c'est très beau ce que vous dites nicolas et très vrai !
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Merci, Betty!
Je n'avais pas vu ce post....
Je vais pouvoir mieux connaître notre petite Thérèse dont je ne sais toujours pas grand-chose!
Et le prêtre m'en parlait en confession et il en a reparlé dimanche dernier......
:comme toutes les petites choses (sans importance à nos yeux) qu'elle faisait avec beaucoup d'amour.
L'humilité, la vertu à opposer à l'orgueil, à l'amour-propre aussi: Dieu nous a donné encore un autre beau modèle!
Je n'avais pas vu ce post....
Je vais pouvoir mieux connaître notre petite Thérèse dont je ne sais toujours pas grand-chose!
Et le prêtre m'en parlait en confession et il en a reparlé dimanche dernier......
:comme toutes les petites choses (sans importance à nos yeux) qu'elle faisait avec beaucoup d'amour.
L'humilité, la vertu à opposer à l'orgueil, à l'amour-propre aussi: Dieu nous a donné encore un autre beau modèle!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: la petite voie de ste thérèse
Ste thérèse est a pratique l'Héroïsme du quotidien, dans les petites choses elle ne pouvait pas faire de très grande choses mais elle faisait tout avec un immense amour pour le seigneur et ne se passait rien !
très malade elle se privait par exemple de boire des journées entière pour la conversion des pécheurs.
Il y avait aussi une religieuse dans son carmel qui lui était très antipathique, elle était tellement attentionnée à lui rendre des services. Et à lui faire du bien pour vaincre cette antipathie, que la sœur n'a jamais eut le moindre soupçon de cette antipathie mais qu'elle croyait au contraire être la préférée de Thérèse ! son secret s'était de voir Jésus dans cette religieuse ...
très malade elle se privait par exemple de boire des journées entière pour la conversion des pécheurs.
Il y avait aussi une religieuse dans son carmel qui lui était très antipathique, elle était tellement attentionnée à lui rendre des services. Et à lui faire du bien pour vaincre cette antipathie, que la sœur n'a jamais eut le moindre soupçon de cette antipathie mais qu'elle croyait au contraire être la préférée de Thérèse ! son secret s'était de voir Jésus dans cette religieuse ...
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
L'héroïsme au quotidien dans les petites choses: c'est tout à fait ça!
J'ai hâte d'en savoir plus.
J'ai hâte d'en savoir plus.
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Inscription : 12/07/2012
Re: la petite voie de ste thérèse
Le chemin des petites choses
Comment correspondre à la volonté du Seigneur, comment être utile à l’Église et au monde alors que notre vie est faite de choses très ordinaires ? Thérèse vient nous dire : le Seigneur ne fait pas de distinction entre les petites choses, et celles qui, aux yeux des hommes, apparaissent comme grandes. Tout est dans la qualité de l’amour qui accompagne nos actes.
« Je m’asseyais sur ses genoux et là j’écoutais avidement ce qu’elle me disait, il me semble que tout son cœur, si grand, si généreux, passait en moi. Comme les illustres guerriers apprennent à leurs enfants le métier des armes, ainsi me parlait-elle des combats de la vie, de la palme donnée aux victorieux. .. Marie me parlait encore des richesses immortelles qu’il est facile d’amasser chaque jour, du malheur de passer sans vouloir se donner la peine de tendre la main pour les prendre, puis elle m’indiquait le moyen d’être sainte par la fidélité aux plus petites choses. » (Ms A, 33r)
On le voit, c’est très tôt que Thérèse a été initiée, par sa sœur Marie, à la valeur des petites choses, celles qui semblent ne pas en avoir, au réel prix qu’elles ont lorsqu’elles sont faites avec fidélité et amour. Elle a compris comment rejoindre à travers elles le désir de Jésus en elle dans l’instant présent. Mais à l’occasion de son voyage en Italie, peu avant son entrée au Carmel, elle a également saisi combien il pouvait être facile de se laisser enliser par les événements ordinaires et le banal de la vie quotidienne.
« En regardant toutes ces beautés, il naissait en mon âme des pensées bien profondes. Il me semblait comprendre déjà la grandeur de Dieu et les merveilles du Ciel… La vie religieuse m’apparaissait telle qu’elle est avec ses assujettissements, ses petits sacrifices accomplis dans l’ombre. Je comprenais combien il est facile de se replier sur soi-même, d’oublier le but sublime de sa vocation et je me disais : plus tard, à l’heure de l’épreuve, lorsque prisonnière au Carmel, je ne pourrai contempler qu’un petit coin du Ciel étoilé, je me souviendrai de ce que je vois aujourd’hui ; cette pensée me donnera du courage, j’oublierai facilement mes pauvres petits intérêts en voyant la grandeur et la puissance du Dieu que je veux aimer uniquement. Je n’aurai pas le malheur de m’attacher à des pailles, maintenant que »Mon COEUR a PRESSENTI ce que Jésus réserve à ceux qui l’aiment !… " (Ms A, 58r)
Voilà comment Thérèse se met à l’ouvrage au Carmel…
« Oui mon Bien-Aimé, voilà comment se consumera ma vie… Je n’ai d’autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les plus petites choses et de les faire par amour… Je veux souffrir par amour et même jouir par amour, ainsi je jetterai des fleurs devant ton trône ; je n’en rencontrerai pas une sans l’effeuiller pour toi… » (Ms B, 4rv)
« Je faisais aussi bien des efforts pour ne pas m’excuser, ce qui me semblait bien difficile surtout avec notre Maîtresse à laquelle je n’aurais voulu rien cacher ; voici ma première victoire, elle n’est pas grande mais elle m’a bien coûté. Un petit vase placé derrière une fenêtre se trouva brisé, notre Maîtresse croyant que c’était moi qui l’avais laissé traîner, me le montra en disant de faire plus attention une autre fois. Sans rien dire je baisai la terre, ensuite je promis d’avoir plus d’ordre à l’avenir. A cause de mon peu de vertu ces petites pratiques me coûtaient beaucoup et j’avais besoin de penser qu’au jugement dernier tout serait révélé, car je faisais cette remarque, lorsqu’on fait son devoir, ne s’excusant jamais, personne ne le sait, au contraire, les imperfections paraissent tout de suite… Je m’appliquais surtout à pratiquer les petites vertus, n’ayant pas la facilité d’en pratiquer de grandes, ainsi j’aimais à plier les manteaux oubliés par les sœurs et à leur rendre tous les petits services que je pouvais. » (Ms A, 74v)
Thérèse partage son expérience avec sa sœur Céline :
« Céline, le bon Dieu ne me demande plus rien… dans les commencements Il me demandait une infinité de choses. J’ai pensé quelque temps que maintenant, puisque Jésus ne demandait rien, il fallait aller doucement dans la paix et l’amour en faisant seulement ce qu’Il me demandait… Mais j’ai eu une lumière. Ste Thérèse dit qu’il faut entretenir l’amour. Le bois ne se trouve pas à notre portée quand nous sommes dans les ténèbres, dans les sécheresses, mais du moins ne sommes-nous pas obligées d’y jeter de petites pailles ? Jésus est bien assez puissant pour entretenir seul le feu, cependant il est content de nous y voir mettre un peu d’aliment, c’est une délicatesse qui lui fait plaisir et alors Il jette dans le feu beaucoup de bois, nous ne le voyons pas mais nous sentons la force de la chaleur de l’amour. J’en ai fait l’expérience quand je ne sens rien, que je suis INCAPABLE de prier, de pratiquer la vertu, c’est alors le moment de chercher de petites occasions, des riens qui font plaisir, plus de plaisir à Jésus que l’empire du monde ou même que le martyre souffert généreusement, par exemple, un sourire, une parole aimable alors que j’aurais envie de ne rien dire ou d’avoir l’air ennuyé, etc., etc. » (LT 143)
« Quand je n’ai pas d’occasions je veux au moins Lui dire souvent que je l’aime, ce n’est pas difficile et cela entretient le feu, quand même il me semblerait qu’il serait éteint, ce feu d’amour, je voudrais y jeter quelque chose et Jésus saurait bien alors le rallumer. » (LT 143)
« Il se fait pauvre afin que nous puissions Lui faire la charité, Il nous tendra la main comme un mendiant afin qu’au jour radieux du jugement, alors qu’il paraîtra dans sa gloire Il puisse nous faire entendre ces douces paroles : » Venez, les bénis de mon Père, car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, je ne savais où loger et vous m’avez donné un asile, j’étais en prison, malade et vous m’avez secouru. « C’est Jésus Lui-même qui a prononcé ces mots ! c’est Lui qui veut notre amour, qui le mendie… Il se met pour ainsi dire à notre merci, Il ne veut rien prendre sans que nous le lui donnions, et la plus petite chose est précieuse à ses yeux divins… » (LT 145)
" Comment craindre celui qui se laisse enchaîner par un cheveu qui vole sur notre cou !…
Sachons donc le retenir prisonnier, ce Dieu qui devient le mendiant de notre amour. En nous disant que c’est un cheveu qui peut opérer ce prodige, il nous montre que les plus petites actions faites par amour sont celles qui charment son cœur… Ah ! s’il fallait faire de grandes choses, combien serions-nous à plaindre ?… Mais que nous sommes heureuses puisque Jésus se laisse enchaîner par les plus petites… " (LT 191)
L’important est de vivre chaque chose avec Jésus et de les lui offrir par amour et par reconnaissance, confiant qu’il nous aime comme nous sommes.
« Elle me parlait à l’occasion d’un jeu bien connu, avec lequel nous nous amusions dans notre enfance. C’était un kaléidoscope, sorte de longue-vue à l’extrémité de laquelle on aperçoit de jolis dessins de diverses couleurs ; si l’on tourne l’instrument, ces dessins varient à l’infini. Cet objet, m’avait-elle dit, causait mon admiration, je me demandais ce qui pouvait produire un si charmant phénomène ; lorsqu’un jour, après un examen sérieux, je vis que c’étaient simplement quelques petits bouts de papiers et de laine jetés çà et là, et coupés n’importe comment. Je poursuivis mes recherches et j’aperçus trois glaces à l’intérieur du tube. J’avais la clé du problème. Ce fut pour moi l’image d’un grand mystère. Tant que nos actions, même les plus petites, ne sortent pas du foyer de l’amour, la Sainte Trinité, figurée par les glaces convergentes, leur donne un reflet et une beauté admirables. Oui, tant que l’amour est dans notre cœur, que nous ne nous éloignons pas de son centre, tout est bien et, comme dit saint Jean de la Croix : »L’amour sait tirer profit de tout, du bien et du mal qu’il trouve en moi et transformer toutes choses en soi.« Le bon Dieu, nous regardant par la petite lunette, c’est-à-dire comme à travers lui-même, trouve nos misérables pailles et nos plus insignifiantes actions toujours belles ; mais pour cela il ne faut pas s’éloigner du petit centre ! Car alors, de minces bouts de laine et de minuscules papiers, voilà ce qu’il verrait. » (CSG p.70-71)
Comment correspondre à la volonté du Seigneur, comment être utile à l’Église et au monde alors que notre vie est faite de choses très ordinaires ? Thérèse vient nous dire : le Seigneur ne fait pas de distinction entre les petites choses, et celles qui, aux yeux des hommes, apparaissent comme grandes. Tout est dans la qualité de l’amour qui accompagne nos actes.
« Je m’asseyais sur ses genoux et là j’écoutais avidement ce qu’elle me disait, il me semble que tout son cœur, si grand, si généreux, passait en moi. Comme les illustres guerriers apprennent à leurs enfants le métier des armes, ainsi me parlait-elle des combats de la vie, de la palme donnée aux victorieux. .. Marie me parlait encore des richesses immortelles qu’il est facile d’amasser chaque jour, du malheur de passer sans vouloir se donner la peine de tendre la main pour les prendre, puis elle m’indiquait le moyen d’être sainte par la fidélité aux plus petites choses. » (Ms A, 33r)
On le voit, c’est très tôt que Thérèse a été initiée, par sa sœur Marie, à la valeur des petites choses, celles qui semblent ne pas en avoir, au réel prix qu’elles ont lorsqu’elles sont faites avec fidélité et amour. Elle a compris comment rejoindre à travers elles le désir de Jésus en elle dans l’instant présent. Mais à l’occasion de son voyage en Italie, peu avant son entrée au Carmel, elle a également saisi combien il pouvait être facile de se laisser enliser par les événements ordinaires et le banal de la vie quotidienne.
« En regardant toutes ces beautés, il naissait en mon âme des pensées bien profondes. Il me semblait comprendre déjà la grandeur de Dieu et les merveilles du Ciel… La vie religieuse m’apparaissait telle qu’elle est avec ses assujettissements, ses petits sacrifices accomplis dans l’ombre. Je comprenais combien il est facile de se replier sur soi-même, d’oublier le but sublime de sa vocation et je me disais : plus tard, à l’heure de l’épreuve, lorsque prisonnière au Carmel, je ne pourrai contempler qu’un petit coin du Ciel étoilé, je me souviendrai de ce que je vois aujourd’hui ; cette pensée me donnera du courage, j’oublierai facilement mes pauvres petits intérêts en voyant la grandeur et la puissance du Dieu que je veux aimer uniquement. Je n’aurai pas le malheur de m’attacher à des pailles, maintenant que »Mon COEUR a PRESSENTI ce que Jésus réserve à ceux qui l’aiment !… " (Ms A, 58r)
Voilà comment Thérèse se met à l’ouvrage au Carmel…
« Oui mon Bien-Aimé, voilà comment se consumera ma vie… Je n’ai d’autre moyen de te prouver mon amour, que de jeter des fleurs, c’est-à-dire de ne laisser échapper aucun petit sacrifice, aucun regard, aucune parole, de profiter de toutes les plus petites choses et de les faire par amour… Je veux souffrir par amour et même jouir par amour, ainsi je jetterai des fleurs devant ton trône ; je n’en rencontrerai pas une sans l’effeuiller pour toi… » (Ms B, 4rv)
« Je faisais aussi bien des efforts pour ne pas m’excuser, ce qui me semblait bien difficile surtout avec notre Maîtresse à laquelle je n’aurais voulu rien cacher ; voici ma première victoire, elle n’est pas grande mais elle m’a bien coûté. Un petit vase placé derrière une fenêtre se trouva brisé, notre Maîtresse croyant que c’était moi qui l’avais laissé traîner, me le montra en disant de faire plus attention une autre fois. Sans rien dire je baisai la terre, ensuite je promis d’avoir plus d’ordre à l’avenir. A cause de mon peu de vertu ces petites pratiques me coûtaient beaucoup et j’avais besoin de penser qu’au jugement dernier tout serait révélé, car je faisais cette remarque, lorsqu’on fait son devoir, ne s’excusant jamais, personne ne le sait, au contraire, les imperfections paraissent tout de suite… Je m’appliquais surtout à pratiquer les petites vertus, n’ayant pas la facilité d’en pratiquer de grandes, ainsi j’aimais à plier les manteaux oubliés par les sœurs et à leur rendre tous les petits services que je pouvais. » (Ms A, 74v)
Thérèse partage son expérience avec sa sœur Céline :
« Céline, le bon Dieu ne me demande plus rien… dans les commencements Il me demandait une infinité de choses. J’ai pensé quelque temps que maintenant, puisque Jésus ne demandait rien, il fallait aller doucement dans la paix et l’amour en faisant seulement ce qu’Il me demandait… Mais j’ai eu une lumière. Ste Thérèse dit qu’il faut entretenir l’amour. Le bois ne se trouve pas à notre portée quand nous sommes dans les ténèbres, dans les sécheresses, mais du moins ne sommes-nous pas obligées d’y jeter de petites pailles ? Jésus est bien assez puissant pour entretenir seul le feu, cependant il est content de nous y voir mettre un peu d’aliment, c’est une délicatesse qui lui fait plaisir et alors Il jette dans le feu beaucoup de bois, nous ne le voyons pas mais nous sentons la force de la chaleur de l’amour. J’en ai fait l’expérience quand je ne sens rien, que je suis INCAPABLE de prier, de pratiquer la vertu, c’est alors le moment de chercher de petites occasions, des riens qui font plaisir, plus de plaisir à Jésus que l’empire du monde ou même que le martyre souffert généreusement, par exemple, un sourire, une parole aimable alors que j’aurais envie de ne rien dire ou d’avoir l’air ennuyé, etc., etc. » (LT 143)
« Quand je n’ai pas d’occasions je veux au moins Lui dire souvent que je l’aime, ce n’est pas difficile et cela entretient le feu, quand même il me semblerait qu’il serait éteint, ce feu d’amour, je voudrais y jeter quelque chose et Jésus saurait bien alors le rallumer. » (LT 143)
« Il se fait pauvre afin que nous puissions Lui faire la charité, Il nous tendra la main comme un mendiant afin qu’au jour radieux du jugement, alors qu’il paraîtra dans sa gloire Il puisse nous faire entendre ces douces paroles : » Venez, les bénis de mon Père, car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, je ne savais où loger et vous m’avez donné un asile, j’étais en prison, malade et vous m’avez secouru. « C’est Jésus Lui-même qui a prononcé ces mots ! c’est Lui qui veut notre amour, qui le mendie… Il se met pour ainsi dire à notre merci, Il ne veut rien prendre sans que nous le lui donnions, et la plus petite chose est précieuse à ses yeux divins… » (LT 145)
" Comment craindre celui qui se laisse enchaîner par un cheveu qui vole sur notre cou !…
Sachons donc le retenir prisonnier, ce Dieu qui devient le mendiant de notre amour. En nous disant que c’est un cheveu qui peut opérer ce prodige, il nous montre que les plus petites actions faites par amour sont celles qui charment son cœur… Ah ! s’il fallait faire de grandes choses, combien serions-nous à plaindre ?… Mais que nous sommes heureuses puisque Jésus se laisse enchaîner par les plus petites… " (LT 191)
L’important est de vivre chaque chose avec Jésus et de les lui offrir par amour et par reconnaissance, confiant qu’il nous aime comme nous sommes.
« Elle me parlait à l’occasion d’un jeu bien connu, avec lequel nous nous amusions dans notre enfance. C’était un kaléidoscope, sorte de longue-vue à l’extrémité de laquelle on aperçoit de jolis dessins de diverses couleurs ; si l’on tourne l’instrument, ces dessins varient à l’infini. Cet objet, m’avait-elle dit, causait mon admiration, je me demandais ce qui pouvait produire un si charmant phénomène ; lorsqu’un jour, après un examen sérieux, je vis que c’étaient simplement quelques petits bouts de papiers et de laine jetés çà et là, et coupés n’importe comment. Je poursuivis mes recherches et j’aperçus trois glaces à l’intérieur du tube. J’avais la clé du problème. Ce fut pour moi l’image d’un grand mystère. Tant que nos actions, même les plus petites, ne sortent pas du foyer de l’amour, la Sainte Trinité, figurée par les glaces convergentes, leur donne un reflet et une beauté admirables. Oui, tant que l’amour est dans notre cœur, que nous ne nous éloignons pas de son centre, tout est bien et, comme dit saint Jean de la Croix : »L’amour sait tirer profit de tout, du bien et du mal qu’il trouve en moi et transformer toutes choses en soi.« Le bon Dieu, nous regardant par la petite lunette, c’est-à-dire comme à travers lui-même, trouve nos misérables pailles et nos plus insignifiantes actions toujours belles ; mais pour cela il ne faut pas s’éloigner du petit centre ! Car alors, de minces bouts de laine et de minuscules papiers, voilà ce qu’il verrait. » (CSG p.70-71)
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Merci!
Quelle belle comparaison , celle du kaléidoscope!
"Je m’appliquais surtout à pratiquer les petites vertus, n’ayant pas la facilité d’en pratiquer de grandes, ainsi j’aimais à plier les manteaux oubliés par les sœurs et à leur rendre tous les petits services que je pouvais. »
C'est de cela dont le prêtre me parlait et a évoqué aussi dimanche dernier.....c'est donc la 3ème fois !
Belle leçon d'humilité dont j'ai beaucoup à apprendre!
Quelle belle comparaison , celle du kaléidoscope!
"Je m’appliquais surtout à pratiquer les petites vertus, n’ayant pas la facilité d’en pratiquer de grandes, ainsi j’aimais à plier les manteaux oubliés par les sœurs et à leur rendre tous les petits services que je pouvais. »
C'est de cela dont le prêtre me parlait et a évoqué aussi dimanche dernier.....c'est donc la 3ème fois !
Belle leçon d'humilité dont j'ai beaucoup à apprendre!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Inscription : 12/07/2012
Re: la petite voie de ste thérèse
ho tu n'est pas la seule Azur, je te rassure ! c'est pour cela que thérèse est un bon professeur et qu'on apprend beaucoup avec elle !
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Animée par un fort désir de sainteté, Thérèse s’est heurtée aux diverses manifestations de sa faiblesse. Pour être une sainte, ne faut-il pas être parfaite ? Or Thérèse se savait faible par rapport à son orgueil. Pour être une sainte Carmélite, ne faut-il pas avoir des grâces mystiques un peu extraordinaire ? Or la prière de Thérèse était habituellement aride et sèche. Pour atteindre la sainteté, ne faut-il pas avoir une totale maîtrise de ses émotions ? Or Thérèse était parfois submergée par sa sensibilité très vive.
Alors se décourager ? Ce n’était pas son genre ! Elle pria, chercha et comprit.
« Vous le savez, ma Mère, j’ai toujours désiré d’être une sainte, mais hélas ! j’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d’inventions maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Eternelle : Si quelqu’un est TOUT PETIT qu’il vienne à moi » (Pr 9,4). Alors je suis venue, devinant que j’avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! » (Is 66,12-13) Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux « chanter vos miséricordes. (Ps 89,2) » (Ms C, 3r)
Nous sommes là au cœur des grandes intuitions spirituelles de Thérèse. Elle y découvre son chemin de sainteté qui peut être aussi le nôtre. Ainsi l’exigence de Dieu se révèle-t-elle faite de compréhension et de tendresse.
Comment ce chemin de sainteté peut-il être le nôtre ? Écoutons Thérèse exhorter Sœur Marie de la Trinité, sa novice, à s’y engager.
« Vous me faites penser au tout petit enfant qui commence à se tenir debout, mais ne sait pas encore marcher. Voulant absolument atteindre le haut d’un escalier pour retrouver sa maman, il lève son petit pied afin de monter la première marche. Peine inutile ! il retombe toujours sans pouvoir avancer. Eh bien, consentez à être ce petit enfant ; par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l’escalier de la sainteté. Vous n’arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Du haut de cet escalier, il vous regarde avec amour. Bientôt, vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même, et, vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son Royaume où vous ne le quitterez plus. Mais si vous cessez de lever votre petit pied, il vous laissera longtemps sur la terre. » (CRM 84-85)
Elle écrit à un jeune prêtre qui se prépare à partir pour l’Afrique, l’abbé Bellière.
" Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte (1 Jn 4,18). Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.
Comment lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ?
Je sais qu’il y a des saints qui passèrent leur vie a pratiquer d’étonnantes mortifications pour expier leurs péchés ; mais que voulez-vous, « il y a plusieurs demeures dans la maison du Père Céleste » (Jn 14,2), Jésus l’a dit et c’est pour cela que je suis la voie qu’Il me trace. Je tâche de ne plus m’occuper de moi-même en rien, et ce que Jésus daigne opérer en mon âme je le lui abandonne. « (LT 247) » Tous les filets des chasseurs ne sauraient l’effrayer car : « C’est en vain que l’on jette le filet devant les yeux de ceux qui ont des ailes » (Proverbes) Plus tard, sans doute, le temps où je suis me paraîtra encore rempli d’imperfections, mais maintenant je ne m’étonne plus de rien, je ne me fais pas de peine en voyant que je suis la faiblesse même, (2 Co 12,5) au contraire c’est en elle que je me glorifie et je m’attends chaque jour à découvrir en moi de nouvelles imperfections. " (Ms C, 15r)
http://www.carmel.asso.fr/Une-petite-voie-bien-droite.html
Alors se décourager ? Ce n’était pas son genre ! Elle pria, chercha et comprit.
« Vous le savez, ma Mère, j’ai toujours désiré d’être une sainte, mais hélas ! j’ai toujours constaté, lorsque je me suis comparée aux saints, qu’il y a entre eux et moi la même différence qui existe entre une montagne dont le sommet se perd dans les cieux et le grain de sable obscur foulé sous les pieds des passants ; au lieu de me décourager, je me suis dit : le Bon Dieu ne saurait inspirer des désirs irréalisables, je puis donc malgré ma petitesse aspirer à la sainteté ; me grandir, c’est impossible, je dois me supporter telle que je suis avec toutes mes imperfections ; mais je veux chercher le moyen d’aller au Ciel par une petite voie bien droite, bien courte, une petite voie toute nouvelle. Nous sommes dans un siècle d’inventions maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Eternelle : Si quelqu’un est TOUT PETIT qu’il vienne à moi » (Pr 9,4). Alors je suis venue, devinant que j’avais trouvé ce que je cherchais et voulant savoir, ô mon Dieu ! ce que vous feriez au tout petit qui répondrait à votre appel j’ai continué mes recherches et voici ce que j’ai trouvé : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous balancerai sur mes genoux ! » (Is 66,12-13) Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus ! Pour cela je n’ai pas besoin de grandir, au contraire il faut que je reste petite, que je le devienne de plus en plus. O mon Dieu, vous avez dépassé mon attente et moi je veux « chanter vos miséricordes. (Ps 89,2) » (Ms C, 3r)
Nous sommes là au cœur des grandes intuitions spirituelles de Thérèse. Elle y découvre son chemin de sainteté qui peut être aussi le nôtre. Ainsi l’exigence de Dieu se révèle-t-elle faite de compréhension et de tendresse.
Comment ce chemin de sainteté peut-il être le nôtre ? Écoutons Thérèse exhorter Sœur Marie de la Trinité, sa novice, à s’y engager.
« Vous me faites penser au tout petit enfant qui commence à se tenir debout, mais ne sait pas encore marcher. Voulant absolument atteindre le haut d’un escalier pour retrouver sa maman, il lève son petit pied afin de monter la première marche. Peine inutile ! il retombe toujours sans pouvoir avancer. Eh bien, consentez à être ce petit enfant ; par la pratique de toutes les vertus, levez toujours votre petit pied pour gravir l’escalier de la sainteté. Vous n’arriverez même pas à monter la première marche, mais le bon Dieu ne demande de vous que la bonne volonté. Du haut de cet escalier, il vous regarde avec amour. Bientôt, vaincu par vos efforts inutiles, il descendra lui-même, et, vous prenant dans ses bras, vous emportera pour toujours dans son Royaume où vous ne le quitterez plus. Mais si vous cessez de lever votre petit pied, il vous laissera longtemps sur la terre. » (CRM 84-85)
Elle écrit à un jeune prêtre qui se prépare à partir pour l’Afrique, l’abbé Bellière.
" Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte (1 Jn 4,18). Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour.
Comment lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ?
Je sais qu’il y a des saints qui passèrent leur vie a pratiquer d’étonnantes mortifications pour expier leurs péchés ; mais que voulez-vous, « il y a plusieurs demeures dans la maison du Père Céleste » (Jn 14,2), Jésus l’a dit et c’est pour cela que je suis la voie qu’Il me trace. Je tâche de ne plus m’occuper de moi-même en rien, et ce que Jésus daigne opérer en mon âme je le lui abandonne. « (LT 247) » Tous les filets des chasseurs ne sauraient l’effrayer car : « C’est en vain que l’on jette le filet devant les yeux de ceux qui ont des ailes » (Proverbes) Plus tard, sans doute, le temps où je suis me paraîtra encore rempli d’imperfections, mais maintenant je ne m’étonne plus de rien, je ne me fais pas de peine en voyant que je suis la faiblesse même, (2 Co 12,5) au contraire c’est en elle que je me glorifie et je m’attends chaque jour à découvrir en moi de nouvelles imperfections. " (Ms C, 15r)
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Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Merci, Betty!
Nous sommes dans un siècle d’inventions maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Eternelle : Si quelqu’un est TOUT PETIT qu’il vienne à moi » (Pr 9,4)....
Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus !
J'ai entendu/lu cette histoire d'ascenseur il y a peu de temps mais je ne sais plus dans quelles circonstances!?(une homélie du pape???)
Puissions-nous aussi prendre l'ascenseur ...
Nous sommes dans un siècle d’inventions maintenant ce n’est plus la peine de gravir les marches d’un escalier, chez les riches un ascenseur le remplace avantageusement. Moi je voudrais aussi trouver un ascenseur pour m’élever jusqu’à Jésus, car je suis trop petite pour monter le rude escalier de la perfection. Alors j’ai recherché dans les livres saints l’indication de l’ascenseur, objet de mon désir et j’ai lu ces mots sortis de la bouche de la Sagesse Eternelle : Si quelqu’un est TOUT PETIT qu’il vienne à moi » (Pr 9,4)....
Ah ! jamais paroles plus tendres, plus mélodieuses, ne sont venues réjouir mon âme, l’ascenseur qui doit m’élever jusqu’au Ciel, ce sont vos bras, ô Jésus !
J'ai entendu/lu cette histoire d'ascenseur il y a peu de temps mais je ne sais plus dans quelles circonstances!?(une homélie du pape???)
Puissions-nous aussi prendre l'ascenseur ...
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: la petite voie de ste thérèse
oui j'aime beaucoup aussi son histoire "d'ascenseur"...
ce n'est pas étonnant en fait que tu es entendu cela récemment...
Thérèse est partout ! en plus le St père l'aime beaucoup, lors du synode les reliques de Ste thérèse son parti à Rome sur demande du Pape !
Elle est docteur de l'église et elle agit beaucoup, fidèle à sa promesse de passer son ciel à faire du bien sur la terre !
ce n'est pas étonnant en fait que tu es entendu cela récemment...
Thérèse est partout ! en plus le St père l'aime beaucoup, lors du synode les reliques de Ste thérèse son parti à Rome sur demande du Pape !
Elle est docteur de l'église et elle agit beaucoup, fidèle à sa promesse de passer son ciel à faire du bien sur la terre !
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Très juste!Betty a écrit:oui j'aime beaucoup aussi son histoire "d'ascenseur"...
ce n'est pas étonnant en fait que tu es entendu cela récemment...
Thérèse est partout ! en plus le St père l'aime beaucoup, lors du synode les reliques de Ste thérèse son parti à Rome sur demande du Pape !
Elle est docteur de l'église et elle agit beaucoup, fidèle à sa promesse de passer son ciel à faire du bien sur la terre !
Je vérifierai mais je pense que c'est notre pape!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Re: la petite voie de ste thérèse
Comme toujours c'est un plaisir de partager sur notre Grande "petite" Thérèse
Elmalina- Aime le Rosaire
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Re: la petite voie de ste thérèse
J'ai "dévoré" l'histoire d'une âme!
Je n'ai même pas regardé un film qui avait l'air bien, hier soir......
Cela demande relecture et méditation.
J'espère que cela m'aidera à poursuivre mon chemin de conversion.....
Ah oui, cela m'a vidé la tête de ces horreurs avec ce gourou sans foi ni loi!
Je n'ai même pas regardé un film qui avait l'air bien, hier soir......
Cela demande relecture et méditation.
J'espère que cela m'aidera à poursuivre mon chemin de conversion.....
Ah oui, cela m'a vidé la tête de ces horreurs avec ce gourou sans foi ni loi!
AZUR- Combat avec Sainte Marie
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Inscription : 12/07/2012
Re: la petite voie de ste thérèse
Je suis contente azur maintenant tu connais un peu mieux Thérèse? Alors...
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
Je la prend comme un modèle. Elle a répandu le bien partout autour d'elle. Ma citation préférée de Thérèse est "je veux passer mon ciel a faire le bien sur Terre". Merci Betty
Tibelle07- En adoration
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Re: la petite voie de ste thérèse
Oui Tibelle Thérèse est un modèle pour tous et du bien elle en a fait beaucoup et elle en fait toujours...
Invité- Invité
Re: la petite voie de ste thérèse
PRIÈRES en l'honneur de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et pour solliciter des grâces par son intercession.
O notre Père des Cieux qui, par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, voulez rappeler au monde l'Amour miséricordieux qui remplit votre Coeur et la confiance filiale qu'on doit avoir en vous, nous vous remercions humblement d'avoir comblé de tant de gloire Celle qui fut toujours votre enfant si fidèle, et de lui donner une puissance merveilleuse pour vous attirer chaque jour un très grand nombre d'âmes qui vous loueront éternellement.
Sainte « petite Thérèse », souvenez-vous de votre promesse de faire du bien sur la terre, répandez avec abondance votre pluie de roses sur ceux qui vous invoquent, et obtenez-nous de Dieu les grâces que nous attendons de sa bonté infinie.
O Dieu qui avez embrasé de votre Esprit d'Amour l'âme de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, accordez-nous de vous aimer, nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer.
Les personnes qui reçoivent des grâces par l'intercession de la Sainte sont priées d'en communiquer le récit au Monastère des Carmélites de Lisieux (Calvados).
O notre Père des Cieux qui, par Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, voulez rappeler au monde l'Amour miséricordieux qui remplit votre Coeur et la confiance filiale qu'on doit avoir en vous, nous vous remercions humblement d'avoir comblé de tant de gloire Celle qui fut toujours votre enfant si fidèle, et de lui donner une puissance merveilleuse pour vous attirer chaque jour un très grand nombre d'âmes qui vous loueront éternellement.
Sainte « petite Thérèse », souvenez-vous de votre promesse de faire du bien sur la terre, répandez avec abondance votre pluie de roses sur ceux qui vous invoquent, et obtenez-nous de Dieu les grâces que nous attendons de sa bonté infinie.
O Dieu qui avez embrasé de votre Esprit d'Amour l'âme de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, accordez-nous de vous aimer, nous aussi, et de vous faire beaucoup aimer.
Les personnes qui reçoivent des grâces par l'intercession de la Sainte sont priées d'en communiquer le récit au Monastère des Carmélites de Lisieux (Calvados).
Tibelle07- En adoration
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Inscription : 05/04/2014
Re: la petite voie de ste thérèse
CANTIQUE à Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus.
Paroles de Mère ISABELLE DU SACRÉ-COEUR du Carmel de Lisieux.
Musique de F. DE LA TOMBELLE.
I
Grande petite Sainte, ô pure Soeur des Anges,
O Vierge, tu passas au-dessus de nos fanges,
Et ton coeur innocent vola vers le Seigneur...
Lui, de son doux Amour, il prévint ton enfance ;
Et cet amour devint comme un abîme immense
D'une insondable profondeur.
REFRAIN
Préserve-nous des terrestres souillures,
Garde à notre âme ou rends-lui sa blancheur;
Oh ! prête-lui tes mystiques parures,
Ton idéale et céleste candeur !
II
Salut ! enfant de paix et guerrier magnanime,
Ange consolateur, patiente victime!
Salut ! harpe joyeuse et vase de bonté,
Lumineux chérubin et simple violette !
Salut ! vierge prudente et douce pâquerette !
Salut ! rose de charité !
Cantique.
REFRAIN
Si le Très-Haut te donna tous les charmes
Et, dans tes mains, s'il a placé des fleurs,
C'est qu'il voulait, par ces fragiles armes,
Vaincre et sauver la foule des pécheurs.
III
Tu formais ici-bas des projets grandioses,
Sur le point de mourir, tu nous promis des roses,
Pourquoi pas d'autres fleurs du céleste Jardin ?
Ah ! nous avons compris la poétique image
C'était, dans ton aimable et suave langage,
Nous promettre l'Amour divin !
REFRAIN
En répandant cette onde parfumée,
Tu fais connaître et bénir le Seigneur
L'humanité, frémissante et charmée,
Admire et loue, en toi, son Créateur.
IV
O sainte et douce enfant, nous te livrons nos âmes !
Viens leur communiquer tes séraphiques flammes:
C'est le plus précieux et le suprême don ;
Vers le Ciel, guide-nous, par ta petite voie,
Epanche en nous l'amour, l'humilité, la joie,
La confiance et l'abandon.
REFRAIN
Près de Jésus, dans le chemin d'enfance,
Fais-nous marcher, voler joyeusement ;
Tout notre espoir repose en sa clémence,
Nous voulons vivre et mourir en l'aimant.
V
Le Coeur divin déborde et son amour le presse...
Tu t'offris en victime aux flots de sa tendresse,
Et lui, comme un torrent, t'inonda de ses feux.
De sa suavité, tu fis l'expérience,
Et tu nous le montras plein de compatissance,
Doux et miséricordieux.
REFRAIN
Petite Reine, entends notre prière
Tous, nous rêvons une place à ta cour :
Enrôle-nous sous ta blanche bannière,
Offre a jamais nos cœurs au Dieu d'amour.
Paroles de Mère ISABELLE DU SACRÉ-COEUR du Carmel de Lisieux.
Musique de F. DE LA TOMBELLE.
I
Grande petite Sainte, ô pure Soeur des Anges,
O Vierge, tu passas au-dessus de nos fanges,
Et ton coeur innocent vola vers le Seigneur...
Lui, de son doux Amour, il prévint ton enfance ;
Et cet amour devint comme un abîme immense
D'une insondable profondeur.
REFRAIN
Préserve-nous des terrestres souillures,
Garde à notre âme ou rends-lui sa blancheur;
Oh ! prête-lui tes mystiques parures,
Ton idéale et céleste candeur !
II
Salut ! enfant de paix et guerrier magnanime,
Ange consolateur, patiente victime!
Salut ! harpe joyeuse et vase de bonté,
Lumineux chérubin et simple violette !
Salut ! vierge prudente et douce pâquerette !
Salut ! rose de charité !
Cantique.
REFRAIN
Si le Très-Haut te donna tous les charmes
Et, dans tes mains, s'il a placé des fleurs,
C'est qu'il voulait, par ces fragiles armes,
Vaincre et sauver la foule des pécheurs.
III
Tu formais ici-bas des projets grandioses,
Sur le point de mourir, tu nous promis des roses,
Pourquoi pas d'autres fleurs du céleste Jardin ?
Ah ! nous avons compris la poétique image
C'était, dans ton aimable et suave langage,
Nous promettre l'Amour divin !
REFRAIN
En répandant cette onde parfumée,
Tu fais connaître et bénir le Seigneur
L'humanité, frémissante et charmée,
Admire et loue, en toi, son Créateur.
IV
O sainte et douce enfant, nous te livrons nos âmes !
Viens leur communiquer tes séraphiques flammes:
C'est le plus précieux et le suprême don ;
Vers le Ciel, guide-nous, par ta petite voie,
Epanche en nous l'amour, l'humilité, la joie,
La confiance et l'abandon.
REFRAIN
Près de Jésus, dans le chemin d'enfance,
Fais-nous marcher, voler joyeusement ;
Tout notre espoir repose en sa clémence,
Nous voulons vivre et mourir en l'aimant.
V
Le Coeur divin déborde et son amour le presse...
Tu t'offris en victime aux flots de sa tendresse,
Et lui, comme un torrent, t'inonda de ses feux.
De sa suavité, tu fis l'expérience,
Et tu nous le montras plein de compatissance,
Doux et miséricordieux.
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Petite Reine, entends notre prière
Tous, nous rêvons une place à ta cour :
Enrôle-nous sous ta blanche bannière,
Offre a jamais nos cœurs au Dieu d'amour.
Tibelle07- En adoration
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