Réflexion- lettre ouverte
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Réflexion- lettre ouverte
Lettre postée à Madame Denise Bombardier
Bonsoir madame Bombardier,
Vous êtes une femme remarquable par vos propos toujours bien exprimés et équilibrés.
Cependant, depuis quelques temps, je me questionne sur des questions existentielles, et notamment pour l'une d'entre elles... La Libération de la femme. Je comprends que par le passé, les femmes ont été longtemps abusées dans leurs droits et libertés. Cependant, voyez-vous, j'ai 47 ans et j'en suis à penser que nous avons passé à côté de la trac, dans mon milieu de travail je suis loin de constater que les femmes sont libérées. Au contraire, nous sommes enchaînées à notre travail au détriment de notre vie de femme. En tant que femme je suis extrêmement malheureuse dans ce rouage, je me sens sur un tapis roulant d'où je ne peux plus débarquer vu ma condition précaire suite au divorce et en étant monoparentale. Je me retrouve à bout, j'arrive de mon travail (qui soit dit en passant, un travail de bureau, fort heureusement car si je travaillais physiquement je serais déjà morte.de fatigue) Oui, arrivée à la maison je lorgne du côté du divan et je m'écrase, fatiguée de ma journée, et je n'ai plus d'énergie et de motivation pour m'occuper de ma famille, de l'entretien minimum de ma maison, et je n'ai même pas le goût et l'énergie de faire un repas cuisiné, c'est un véritable esclavage. Ce ne sont pas toutes les femmes qui ont les moyens financiers de se payer une femme à la maison pour faire l'ouvrage pendant que madame fait sa soi-disant carrière... je traîne de la patte, mais je suis une femme libérée ! Mes enfants je les adore, mais je n'ai plus d'énergie à leur donner, je suis une femme libérée... libérée de quoi ???? de mon travail de femme et de mère ??? Pourtant quand j'avais 21 j'ai choisi de me marier, de fonder une famille, j'étais heureuse dans ma condition, mes deux plus âgées ont eu une mère à la maison qui travaillait quelques heures semaines à l'extérieur (pour faire bonne figure vu la pression de l'époque de se libérer...) mes deux plus jeunes ont moins connu cette nature de ma personne... car il y a eu le divorce, coïncidence ou conséquence car juste avant j'avais accepté un travail à temps plein...Je me rends compte qu'au fil du temps, les jeunes mères laissent à l'État leurs bébés très jeunes, donc, on fait des bébés pour les remettre dans les mains de l'État...qui élèvent nos enfants ?... et la femme est libérée... non elle devient enchaînée à son travail au détriment de sa santé, et du bien être de ses enfants. Je regrette le temps où je me sentais accomplie, utile, bien à ma place, heureuse de régner dans ma maison et d'être là en tout temps pour mes enfants...tout a basculé...je fais burn out sur burn out (dépression déguisée), car même si on est au bout du rouleau on essaie de donner le meilleur de nous-mêmes (le peu qu'il nous reste) à nos enfants. Nos mère réchauffait parfois les restes pour concocter des repas...nous on réchauffe les restes de notre vie... Qu'en pensez-vous ? Les femmes libérées (enchaînées d'une autre manière) sont-elles plus heureuses maintenant... l'ouragan du divorce siffle son vent de malheur... et la tornade a passé dans la maison.... les familles sont en lambeaux... et les mères au bout du rouleau. Il n'y a plus d'équilibre. (Je parle de la majorité des femmes qui travaillent à moins de 30 000$ par année et qui n'ont pas les moyens de se faire remplacer à la maison. Et le mari voyant sa compagne gagner sa vie... l'homme a vite fait de déguerpir... pour se sentir utile avec une autre. Je vis de regrets, de remords, j'ai comme tombé dans le piège...de ce que certaines femmes plus âgées que moi me faisaient miroiter ! Un leurre !
Avant le piège du malin (divorce) je travaillais quelques heures par semaine, après le départ de mon mari , j'ai dû travailler à temps plein.
Bonsoir madame Bombardier,
Vous êtes une femme remarquable par vos propos toujours bien exprimés et équilibrés.
Cependant, depuis quelques temps, je me questionne sur des questions existentielles, et notamment pour l'une d'entre elles... La Libération de la femme. Je comprends que par le passé, les femmes ont été longtemps abusées dans leurs droits et libertés. Cependant, voyez-vous, j'ai 47 ans et j'en suis à penser que nous avons passé à côté de la trac, dans mon milieu de travail je suis loin de constater que les femmes sont libérées. Au contraire, nous sommes enchaînées à notre travail au détriment de notre vie de femme. En tant que femme je suis extrêmement malheureuse dans ce rouage, je me sens sur un tapis roulant d'où je ne peux plus débarquer vu ma condition précaire suite au divorce et en étant monoparentale. Je me retrouve à bout, j'arrive de mon travail (qui soit dit en passant, un travail de bureau, fort heureusement car si je travaillais physiquement je serais déjà morte.de fatigue) Oui, arrivée à la maison je lorgne du côté du divan et je m'écrase, fatiguée de ma journée, et je n'ai plus d'énergie et de motivation pour m'occuper de ma famille, de l'entretien minimum de ma maison, et je n'ai même pas le goût et l'énergie de faire un repas cuisiné, c'est un véritable esclavage. Ce ne sont pas toutes les femmes qui ont les moyens financiers de se payer une femme à la maison pour faire l'ouvrage pendant que madame fait sa soi-disant carrière... je traîne de la patte, mais je suis une femme libérée ! Mes enfants je les adore, mais je n'ai plus d'énergie à leur donner, je suis une femme libérée... libérée de quoi ???? de mon travail de femme et de mère ??? Pourtant quand j'avais 21 j'ai choisi de me marier, de fonder une famille, j'étais heureuse dans ma condition, mes deux plus âgées ont eu une mère à la maison qui travaillait quelques heures semaines à l'extérieur (pour faire bonne figure vu la pression de l'époque de se libérer...) mes deux plus jeunes ont moins connu cette nature de ma personne... car il y a eu le divorce, coïncidence ou conséquence car juste avant j'avais accepté un travail à temps plein...Je me rends compte qu'au fil du temps, les jeunes mères laissent à l'État leurs bébés très jeunes, donc, on fait des bébés pour les remettre dans les mains de l'État...qui élèvent nos enfants ?... et la femme est libérée... non elle devient enchaînée à son travail au détriment de sa santé, et du bien être de ses enfants. Je regrette le temps où je me sentais accomplie, utile, bien à ma place, heureuse de régner dans ma maison et d'être là en tout temps pour mes enfants...tout a basculé...je fais burn out sur burn out (dépression déguisée), car même si on est au bout du rouleau on essaie de donner le meilleur de nous-mêmes (le peu qu'il nous reste) à nos enfants. Nos mère réchauffait parfois les restes pour concocter des repas...nous on réchauffe les restes de notre vie... Qu'en pensez-vous ? Les femmes libérées (enchaînées d'une autre manière) sont-elles plus heureuses maintenant... l'ouragan du divorce siffle son vent de malheur... et la tornade a passé dans la maison.... les familles sont en lambeaux... et les mères au bout du rouleau. Il n'y a plus d'équilibre. (Je parle de la majorité des femmes qui travaillent à moins de 30 000$ par année et qui n'ont pas les moyens de se faire remplacer à la maison. Et le mari voyant sa compagne gagner sa vie... l'homme a vite fait de déguerpir... pour se sentir utile avec une autre. Je vis de regrets, de remords, j'ai comme tombé dans le piège...de ce que certaines femmes plus âgées que moi me faisaient miroiter ! Un leurre !
Avant le piège du malin (divorce) je travaillais quelques heures par semaine, après le départ de mon mari , j'ai dû travailler à temps plein.
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Réflexion- lettre ouverte
La désobéissance d'Adam et Eve par le péché originel a plongé l'homme dans l'épreuve terrible du travail laborieux...
Jusqu'à une certaine époque, seul l'homme devait travailler pour nourrir sa famille (le travail de la femme à la maison n'est pas reconnu). Depuis la "libération de la femme" , car le matérialisme a cassé le sens de la famille ; mais parfois, à juste raison, libéré certaines femmes de la violence sous toutes les formes de l'homme, le divorce est apparu comme une solution.
Seulement, en voulant "trancher" on a crée des injustices. C'est ainsi qu'une amie, n'ayant pas pu se construire sur le plan professionnel, est devenue RMISTE : 37O Euros par mois donc sans pouvoir d'achat, en logement social,- de 5O m2, au 5ème sans ascenseur et dans le mépris des gens parce qu'elle n'est plus rien... Le mari a pris la poudre d'escampette avec une bonne retraite sous le bras. Et combien sont dans ce cas. Le SEIGNEUR a dit que le mari doit protéger sa famille, et la femme être le coeur de la maison... Quel gachis !
Jusqu'à une certaine époque, seul l'homme devait travailler pour nourrir sa famille (le travail de la femme à la maison n'est pas reconnu). Depuis la "libération de la femme" , car le matérialisme a cassé le sens de la famille ; mais parfois, à juste raison, libéré certaines femmes de la violence sous toutes les formes de l'homme, le divorce est apparu comme une solution.
Seulement, en voulant "trancher" on a crée des injustices. C'est ainsi qu'une amie, n'ayant pas pu se construire sur le plan professionnel, est devenue RMISTE : 37O Euros par mois donc sans pouvoir d'achat, en logement social,- de 5O m2, au 5ème sans ascenseur et dans le mépris des gens parce qu'elle n'est plus rien... Le mari a pris la poudre d'escampette avec une bonne retraite sous le bras. Et combien sont dans ce cas. Le SEIGNEUR a dit que le mari doit protéger sa famille, et la femme être le coeur de la maison... Quel gachis !
Re: Réflexion- lettre ouverte
Je travaille depuis maintenant 20 ans, et je ne vois pas non plus en quoi le travaille me libère. Avec mon mari, nous n'avons pas eu le choix. Petits salaires, et pourtant nous avons eu des enfants, 3. J'aurai toujours le regrêt de ne pas avoir été toujours attentive comme j'aurais dû l'être, mais même si le temps que nous avons passé ensemble était limité, il y a toujours eu l'Amour...
Je passe mes journées au boulot, le soir je suis fatiguée, le week end, après le ménage, repassage et tout, il reste peu de temps. Même si c'est dur parfois, j'offre tout cela à Jésus, car je sais qu'il m'aide en tout.
J'apprends à mes enfants aussi que réussir dans la vie, ce n'est pas forcément réussir professionnellement (même s'il faut faire de son mieux pour travailler à l'école). On peut aussi être heureux en vivant modestement...
Je passe mes journées au boulot, le soir je suis fatiguée, le week end, après le ménage, repassage et tout, il reste peu de temps. Même si c'est dur parfois, j'offre tout cela à Jésus, car je sais qu'il m'aide en tout.
J'apprends à mes enfants aussi que réussir dans la vie, ce n'est pas forcément réussir professionnellement (même s'il faut faire de son mieux pour travailler à l'école). On peut aussi être heureux en vivant modestement...
petitemarilau- Aime la prière
- Messages : 34
Inscription : 22/10/2007
Re: Réflexion- lettre ouverte
Vous avez raison petitemarilau !
La soi-disant libération de la femme n'est qu'un esclavage déguisé.
Seule la Vérité rend Libre, et les comportements que les "libérateurs" préconisent sont matérialistes et faux.
S'il est vrai que la nature d'une femme est de donner la vie, et que ce n'est pas une raison pour l'enfermer au fourneau, il n'empêche que l'envoyer à la caisse du supermarché "gagner sa vie" n'est pas une solution.
Dernièrement, j'ai lu des féministes être aux prises avec deux incohérences à leur idéologie :
- se réjouir de l'autorisation du travail pénible de nuit pour les femmes (quelle libération !)
- ne plus savoir sur quel pied danser en Chine, où les avortements ("liberté suprême" des femmes) visent essentiellement ... les femmes, ou du moins les bébés filles (puisque quitte à n'avoir qu'un enfant, beaucoup de pauvres préfèrent un graçon).
Restaurer la dignité des femmes n'avait rien à voir avec ces idéaux matérialistes qui ont ruiné tant de familles par des querelles idiotes, épuisé des femmes par les doubles journées de travail (usine + maison), alors qu'il suffisait de prendre conscience qu'il y a tant à faire dans une maison !!!
Bien plus que du ménage et des tâches domestiques, mais être l'âme de la famille, éduquer les enfants dans les moindres recoins de leur personnalité, leur apprendre l'amour de Dieu et les valeurs essentielles.
Ce que le Père ne peut pas toujours faire, puisqu'il faut bien qu'un des deux se colle aux tâches "nécessaires" pour la survie matérielle.
Cela peut paraître un peu "cliché", mais la répartition traditionnelle des rôles est très naturelle. Elle a simplement été poussée à l'extrême et mal menée à cause de l'égoïsme des hommes (au sens "humain").
Christus regnat
La soi-disant libération de la femme n'est qu'un esclavage déguisé.
Seule la Vérité rend Libre, et les comportements que les "libérateurs" préconisent sont matérialistes et faux.
S'il est vrai que la nature d'une femme est de donner la vie, et que ce n'est pas une raison pour l'enfermer au fourneau, il n'empêche que l'envoyer à la caisse du supermarché "gagner sa vie" n'est pas une solution.
Dernièrement, j'ai lu des féministes être aux prises avec deux incohérences à leur idéologie :
- se réjouir de l'autorisation du travail pénible de nuit pour les femmes (quelle libération !)
- ne plus savoir sur quel pied danser en Chine, où les avortements ("liberté suprême" des femmes) visent essentiellement ... les femmes, ou du moins les bébés filles (puisque quitte à n'avoir qu'un enfant, beaucoup de pauvres préfèrent un graçon).
Restaurer la dignité des femmes n'avait rien à voir avec ces idéaux matérialistes qui ont ruiné tant de familles par des querelles idiotes, épuisé des femmes par les doubles journées de travail (usine + maison), alors qu'il suffisait de prendre conscience qu'il y a tant à faire dans une maison !!!
Bien plus que du ménage et des tâches domestiques, mais être l'âme de la famille, éduquer les enfants dans les moindres recoins de leur personnalité, leur apprendre l'amour de Dieu et les valeurs essentielles.
Ce que le Père ne peut pas toujours faire, puisqu'il faut bien qu'un des deux se colle aux tâches "nécessaires" pour la survie matérielle.
Cela peut paraître un peu "cliché", mais la répartition traditionnelle des rôles est très naturelle. Elle a simplement été poussée à l'extrême et mal menée à cause de l'égoïsme des hommes (au sens "humain").
Christus regnat
guillaume- Avec Saint Benoit
- Messages : 122
Age : 48
Localisation : Provence
Inscription : 02/01/2008
Re: Réflexion- lettre ouverte
Cela peut paraître un peu "cliché", mais la répartition traditionnelle des rôles est très naturelle. Elle a simplement été poussée à l'extrême et mal menée à cause de l'égoïsme des hommes (au sens "humain").
Je suis tout à fait d'accord, c'est pourquoi j'ai écrit cette longue lettre à Madame Bombardier car elle a un poids aux médias.
Si on avait suivi l'ordre naturel ... nous ne serions pas à vivre les conséquences désastreuses...
Danielle- Enfant de Dieu
- Messages : 3106
Age : 64
Localisation : Québec Canada
Inscription : 08/11/2006
Re: Réflexion- lettre ouverte
Comme tu as raison de l'Alsace a la Lorraine.L'homme devrait aimer et protéger femme et enfants et vice versa.....Un gros gachis.St-Francois chantait malheureux:L'Amour n'est pas aimé......Lorsque l'Amour(Dieu lui meme) n'est pas aimé,la capacité d'aimer diminue et apparait le gachis....Le SEIGNEUR a dit que le mari doit protéger sa famille, et la femme être le coeur de la maison... Quel gachis !
p13843- Combat l'antechrist
- Messages : 2010
Inscription : 06/04/2007
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