la laicité et le lien avec la franc maconnerie
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Forum catholique LE PEUPLE DE LA PAIX :: Les menaces à la liberté et à la Vie :: LA FRANC-MAÇONNERIE
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la laicité et le lien avec la franc maconnerie
en 1905 une loi de séparation de l eglise et de l etat est voté avec des violentes oppositions des catholiques mais des gens comme jaures ou aristide briand commencent a poser les bases de la laicité en france (avec la notion liberté de croire ou pas)le calme entre religion et etat semble revenir
OUI MAIS LE ic de l histoire c est que des francs macons et des gens
d extreme gauche tel que le député maire communiste maconnique de montreuil J ean pierre brard A UNE HAINE VIRULENTE ENVERS LA COMMUNAUTé evangelique et se sert de la loi sur l interdiction du port du voile pour PERSECUTER LES PROTESTANTS evangeliques ( il rentre dans les eglises et dans une virulence propre au COMMUNISME athée fait taire les protestants en disant que c" est pas comme ca qu on prie")
OUI MAIS LE ic de l histoire c est que des francs macons et des gens
d extreme gauche tel que le député maire communiste maconnique de montreuil J ean pierre brard A UNE HAINE VIRULENTE ENVERS LA COMMUNAUTé evangelique et se sert de la loi sur l interdiction du port du voile pour PERSECUTER LES PROTESTANTS evangeliques ( il rentre dans les eglises et dans une virulence propre au COMMUNISME athée fait taire les protestants en disant que c" est pas comme ca qu on prie")
nico- Invité
suite
1902-1905 : Politique anticléricale du gouvernement d’Emile Combes.
Le ministère Combes, succédant à celui de Waldeck-Rousseau, fait appliquer de façon rigoureuse la loi de 1901 en refusant l’autorisation de congrégations, et interdit l’enseignement aux membres des congrégations.
Sous la huitième législature de la Troisième République, huit propositions de loi sont déposées à la Chambre des députés, entre 1902 et 1905, tendant à la dénonciation du concordat, à l'abolition du budget des cultes, à la séparation des Églises et de l'État :
- 27 juin 1902 : « proposition de loi tendant à la suppression du budget des cultes et au retour à la nation des bien dits de mainmorte, meubles ou immeubles, appartenant aux congrégations religieuses, présentée par MM. Dejeante, Maurice Allard, Bénézech, Bouveri, Chauvière, Coutant, Constans, Delory, Marcel Sembat, Thivrier, Édouard Vaillant, Walter » ;
Maurice Allard
- 20 octobre 1902 : proposition de loi d’Ernest Roche tendant à la séparation des Églises et de l'État ;
- 7 avril 1903 : « proposition de loi sur la séparation des Églises et de l'État, la dénonciation du Concordat et la suppression du budget de cultes présentée par MM. Francis de Pressensé, Albert-Poulain, Aldy, Aristide Briand, Bagnol, Baron (Gabriel), Bouhey-Allex, Breton, Colliard, Devèze, Ferrere, François Fournier, Gérault-Richard, Jaurès, Krauss, Labussière, Lassalle, Millerand, Pastre, Piger, Rouanet, Selle, A. Veber, O. Vigne, Baudon, Ch. Beauquier, Bepmale, Berteaux, Bourrat, Buisson (F.), Bussière, Cazeneuve, Chambige, Chenavaz, L. Cornet, Dublet, Em. Dubois, Féron, Genet, Guieysse, Laferre, Levraud, Mas, Massé, Messimy, H. Michel, Paul Meunier, Pajot, Petitjean, Fernand Rabier, Rajon, Simyan » ;
Aristide Briand
- 26 mai 1903 : proposition de loi tendant à organiser le régime de séparation des Églises et de l'État, présentée par Gustave Hubbard ;
Gustave Hubard
- 9 juin 1903 : proposition de loi pour établir la liberté de conscience et des cultes et l'affranchissement réciproque de l'État et des Églises présentée par Léopold Flourens ;
- 25 juin 1903 : proposition de loi sur la séparation des Églises et de l'État présentée par Eugène Réveillaud, Braud, Abel Bernard, Ferrier (Drôme), Vialis, Coulondre, Pajot, Sénac, Astier, Perrin, E. Delbet, Balandreau, Lhopiteau, Antoine Gras, L. Sireyjol, E. Trochut ;
- 29 juin 1903 : proposition de loi ayant pour objet la liberté des cultes et la séparation des Églises et de l'État déposée par Georges Grosjean et Georges Bertoulat ;
- 31 janvier 1905 : proposition de loi Sénac sur la séparation des Eglises et de l'Etat et la suppression du budget des cultes.
12 juin 1903 : création, à la suite de la demande de M. Réveillaud, de la commission parlementaire sur la séparation des Eglises et de l'Etat chargée d'étudier les différentes propositions dont Ferdinand Buisson devient le président. Aristide Briand, rapporteur, prépare un avant-projet de texte qui devient alors le projet de la commission.
mars 1904 : La visite officielle du Président Loubet au roi d’Italie Victor-Emmanuel III est considérée comme une agression par le pape Pie X, qui ne reconnaît pas l’Etat italien et qui considère qu’il s’agit d’une reconnaissance de l’annexion en 1870 des Etats pontificaux par l’Italie
30 mai 1904 : vote par la Chambre des députés de la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican.
4 septembre 1904 : Emile Combes déclare dans un discours prononcé à Auxerre que le vote de la loi de séparation est désormais inéluctable
10 novembre 1904 : projet de loi présenté par le gouvernement de M. Combes. Un compromis est élaboré entre le rapporteur et le chef du gouvernement.
Automne 1904 : Affaires des fiches. On découvre que les officiers catholiques, considérés comme dangereux pour la République, sont fichés par le ministre de la Guerre, le général André. Affaibli, plusieurs fois interpellé, le cabinet Combes finira par tomber le 18 janvier 1905.
II. Le débat parlementaire durant l’année 1905
24 janvier 1905 : Gouvernement de Maurice Rouvier. Jean-Baptiste Bienvenu-Martin est ministre de l’Instruction publique et des Cultes.
Le 9 février 1905, le nouveau président du Conseil, Rouvier, présente un nouveau projet du Gouvernement qui reprend l'essentiel du texte initial de la commission. Après de nouvelles discussions, le 4 mars un accord intervient sur le texte soumis au Parlement.
10 février 1905 : La Chambre des députés vote l’ouverture du débat sur la Séparation.
4 mars 1905 rapport d’Aristide Briand -député de la Loire depuis 1902- du rapport fait au nom de la commission relative à la séparation des Eglises et de l’Etat et à la dénonciation du Concordat chargée d’examiner le projet de loi du gouvernement et diverses propositions de loi ; la commission est présidée par Ferdinand Buisson
.
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21 mars 1905 : Première séance publique consacrée à la loi de Séparation. La séance est présidée par Paul Doumer. Les députés repoussent une motion de procédure visant à ajourner le débat.
Paul Doumer
3 juillet 1905 : Après 48 séances de discussion, la Chambre des députés adopte le projet de loi de séparation des Eglises et de l’Etat, par 341 voix contre 233.
30 octobre 1905 : Dépôt sur le bureau du Sénat, par Maxime Lecomte, du rapport sur le projet de loi adopté par la Chambre des députés relatif à la séparation des Église et de l'État
9 novembre 1905 : Début de la discussion au Sénat, siégeant en session extraordinaire, sous la présidence d’Armand Fallières.
21 mars 1905 : début de la 1ère délibération sur le projet de loi concernant la séparation des Églises et de l'État sous la présidence de Paul Doumer
6 décembre 1905 : Le texte est voté conforme par les sénateurs par 181 voix contre 102
9 décembre 1905 : La loi de Séparation est promulguée par le Président de la République.
11 décembre 1905 : Publiée au Journal officiel, la loi entre en vigueur au 1er janvier 1906.
La loi affirme la neutralité de l’Etat dans les questions religieuses. L’article 2 met fin au régime des cultes reconnus et subventionnés par le budget de l’Etat. La liberté de conscience et la liberté collective de pratiquer une religion sans entraves sont garanties par la loi.
24 décembre 1905 : Grand "banquet de la Séparation".
III. La crise des Inventaires
Février 1906 : L’application de la loi de Séparation donne lieu à de violents incidents à Paris et dans plusieurs départements au moment où l’administration procède aux inventaires des biens cultuels et demande l’ouverture des tabernacles. La loi de Séparation est condamnée, le 11 février 1906, par le pape Pie X dans la lettre encyclique Vehementer nos qui encourage les catholiques français à s’opposer aux inventaires ; puis le 10 août 1906, par l'encyclique Gravissimo offici, il interdit la formation des associations cultuelles prévues par la loi pour administrer les biens mobiliers et immobiliers nécessaires à l'exercice du culte.
Les catholiques s'opposent aux inventaires des biens prévus par la loi, refusent de constituer les associations cultuelles destinées selon la loi à subvenir aux frais, à l’entretien et à l’exercice public d’un culte. Les prêtres refusent de remplir les formalités auxquelles la loi les soumet.
La force publique intervient afin de protéger les fonctionnaires chargés d'ouvrir les tabernacles; des échauffourées ont lieu à Paris et en Bretagne.
6 mars 1906 : Chute du cabinet Rouvier suite aux troubles.
14 mars 1906 : Cabinet Sarrien. Georges Clemenceau ministre de l’Intérieur, Aristide Briand ministre de l’Instruction publique et des Cultes. Suspension des inventaires. « Quelques chandeliers ne valent pas une révolution », déclare Clemenceau.
Sarrien
Mai 1906 : La gauche remporte les élections législatives.
Dans un souci d'apaisement, le gouvernement de Georges Clemenceau fait voter la loi du 2 janvier 1907 laissant les édifices nécessaires à l'exercice du culte à la disposition des fidèles et des ministres du culte, à défaut d'associations cultuelles.
La loi du 28 mars 1907 autorisant la tenue des réunions sans déclaration préalable permet de régler les problèmes posés par le refus de l'Église catholique de souscrire la déclaration annuelle prévue pour les réunions cultuelles par l'article 25 de la loi du 1905.
La loi du 13 avril 1908 modifie de la loi 1905 pour tenir compte du refus de l'Eglise catholique de créer les associations cultuelles. Elle autorise les communes à « engager les dépenses nécessaires pour l'entretien et la conservation des édifices du culte » dont ils ont la propriété, mettant ainsi ces dépenses à la charge du contribuable.
La loi du 6 février 1911 étend la séparation des Eglises et de l’Etat à la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.
IV. Les prolongements modernes
1919 : L’Alsace (départements du Bas-Rhin et Haut-Rhin) et la Moselle, sous contrôle allemand en 1905, redevenus territoires français obtiennent de conserver leur statut concordataire dont l’application est précisée par les lois du 17 octobre 1919 et 1er juin 1924..
1921 : En décembre le Sénat, après un an de résistance, accorde au cabinet Briand le rétablissement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège.
1924 : Rétablissement des relations diplomatiques entre la République et le Saint-Siège et encyclique Maximam gravissimamque, du pape Pie XI le 18 Janvier 1924, qui autorise les évêques à créer des associations diocésaines.
1946 : Le Préambule de la Constitution proclame que « tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ». Par ailleurs, « l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ».
1958 : La Constitution de la Ve République, qui fait référence dans son Préambule à celui de la Constitution du 27 octobre 1946, dispose en outre que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
1989 : Polémique sur le port à l’école du foulard islamique. Dans son avis rendu le 27 novembre 1989, le Conseil d’Etat établit que si le port de signes religieux n’est pas en soi incompatible avec le principe de laïcité et constitue une liberté, il ne doit pas prendre un « caractère ostentatoire ou revendicatif » ni devenir un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, et ne doit en aucun cas porter atteinte à la dignité de l’élève.
L’avis précise, en effet : « dans les établissements scolaires, le port par les élèves de signes par lesquels il entendent manifester leur appartenance à une religion n'est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité, dans la mesure où il constitue l'exercice de la liberté d'expression et de manifestation de croyances religieuses, mais […] cette liberté ne saurait permettre aux élèves d'arborer des signes d'appartenance religieuse qui, par leur nature, par les conditions dans lesquelles ils seraient portés individuellement ou collectivement, ou par leur caractère ostentatoire ou revendicatif, constitueraient un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, porteraient atteinte à la dignité ou à la liberté de l'élève ou d'autres membres de la communauté éducative, compromettraient leur santé ou leur sécurité, perturberaient le déroulement des activités d'enseignement et le rôle éducatif des enseignants, enfin troubleraient l'ordre dans l'établissement ou le fonctionnement normal du service public. »
1994 : La circulaire du ministre de l’éducation nationale du 20 septembre 1994 relative au port de signes ostentatoires dans les établissements scolaires distingue les « signes discrets » des « signes ostentatoires ». Elle demande aux chefs d’établissement de proposer aux conseils d’administration des établissements d’introduire une modification dans la rédaction de leur règlement intérieur en vue de l’interdiction du port par les élèves de signes ostentatoires manifestant leur attachement personnel à des convictions notamment religieuses, «sachant que la présence de signes plus discrets, traduisant seulement l’attachement à une conviction personnelle, ne peut faire l’objet des mêmes réserves, comme l’ont rappelé le Conseil d’État et la jurisprudence administrative.»
2003 : Le 11 décembre 2003, la commission Stasi sur la laïcité rend son rapport au Président de la République. Le 17 décembre, M. Jacques Chirac, Président de la République, se déclare favorable à l’enseignement du fait religieux et souhaite une loi contre le port ostensible de signes religieux à l’école.
2004 : Les travaux de la mission d’information sur la question des signes religieux à l'école, présidée par M. Jean-Louis Debré, aboutissent à la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics et conformément à laquelle, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ».
L’Assemblée nationale prend part aux célébrations du centenaire de la loi.
Le ministère Combes, succédant à celui de Waldeck-Rousseau, fait appliquer de façon rigoureuse la loi de 1901 en refusant l’autorisation de congrégations, et interdit l’enseignement aux membres des congrégations.
Sous la huitième législature de la Troisième République, huit propositions de loi sont déposées à la Chambre des députés, entre 1902 et 1905, tendant à la dénonciation du concordat, à l'abolition du budget des cultes, à la séparation des Églises et de l'État :
- 27 juin 1902 : « proposition de loi tendant à la suppression du budget des cultes et au retour à la nation des bien dits de mainmorte, meubles ou immeubles, appartenant aux congrégations religieuses, présentée par MM. Dejeante, Maurice Allard, Bénézech, Bouveri, Chauvière, Coutant, Constans, Delory, Marcel Sembat, Thivrier, Édouard Vaillant, Walter » ;
Maurice Allard
- 20 octobre 1902 : proposition de loi d’Ernest Roche tendant à la séparation des Églises et de l'État ;
- 7 avril 1903 : « proposition de loi sur la séparation des Églises et de l'État, la dénonciation du Concordat et la suppression du budget de cultes présentée par MM. Francis de Pressensé, Albert-Poulain, Aldy, Aristide Briand, Bagnol, Baron (Gabriel), Bouhey-Allex, Breton, Colliard, Devèze, Ferrere, François Fournier, Gérault-Richard, Jaurès, Krauss, Labussière, Lassalle, Millerand, Pastre, Piger, Rouanet, Selle, A. Veber, O. Vigne, Baudon, Ch. Beauquier, Bepmale, Berteaux, Bourrat, Buisson (F.), Bussière, Cazeneuve, Chambige, Chenavaz, L. Cornet, Dublet, Em. Dubois, Féron, Genet, Guieysse, Laferre, Levraud, Mas, Massé, Messimy, H. Michel, Paul Meunier, Pajot, Petitjean, Fernand Rabier, Rajon, Simyan » ;
Aristide Briand
- 26 mai 1903 : proposition de loi tendant à organiser le régime de séparation des Églises et de l'État, présentée par Gustave Hubbard ;
Gustave Hubard
- 9 juin 1903 : proposition de loi pour établir la liberté de conscience et des cultes et l'affranchissement réciproque de l'État et des Églises présentée par Léopold Flourens ;
- 25 juin 1903 : proposition de loi sur la séparation des Églises et de l'État présentée par Eugène Réveillaud, Braud, Abel Bernard, Ferrier (Drôme), Vialis, Coulondre, Pajot, Sénac, Astier, Perrin, E. Delbet, Balandreau, Lhopiteau, Antoine Gras, L. Sireyjol, E. Trochut ;
- 29 juin 1903 : proposition de loi ayant pour objet la liberté des cultes et la séparation des Églises et de l'État déposée par Georges Grosjean et Georges Bertoulat ;
- 31 janvier 1905 : proposition de loi Sénac sur la séparation des Eglises et de l'Etat et la suppression du budget des cultes.
12 juin 1903 : création, à la suite de la demande de M. Réveillaud, de la commission parlementaire sur la séparation des Eglises et de l'Etat chargée d'étudier les différentes propositions dont Ferdinand Buisson devient le président. Aristide Briand, rapporteur, prépare un avant-projet de texte qui devient alors le projet de la commission.
mars 1904 : La visite officielle du Président Loubet au roi d’Italie Victor-Emmanuel III est considérée comme une agression par le pape Pie X, qui ne reconnaît pas l’Etat italien et qui considère qu’il s’agit d’une reconnaissance de l’annexion en 1870 des Etats pontificaux par l’Italie
30 mai 1904 : vote par la Chambre des députés de la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican.
4 septembre 1904 : Emile Combes déclare dans un discours prononcé à Auxerre que le vote de la loi de séparation est désormais inéluctable
10 novembre 1904 : projet de loi présenté par le gouvernement de M. Combes. Un compromis est élaboré entre le rapporteur et le chef du gouvernement.
Automne 1904 : Affaires des fiches. On découvre que les officiers catholiques, considérés comme dangereux pour la République, sont fichés par le ministre de la Guerre, le général André. Affaibli, plusieurs fois interpellé, le cabinet Combes finira par tomber le 18 janvier 1905.
II. Le débat parlementaire durant l’année 1905
24 janvier 1905 : Gouvernement de Maurice Rouvier. Jean-Baptiste Bienvenu-Martin est ministre de l’Instruction publique et des Cultes.
Le 9 février 1905, le nouveau président du Conseil, Rouvier, présente un nouveau projet du Gouvernement qui reprend l'essentiel du texte initial de la commission. Après de nouvelles discussions, le 4 mars un accord intervient sur le texte soumis au Parlement.
10 février 1905 : La Chambre des députés vote l’ouverture du débat sur la Séparation.
4 mars 1905 rapport d’Aristide Briand -député de la Loire depuis 1902- du rapport fait au nom de la commission relative à la séparation des Eglises et de l’Etat et à la dénonciation du Concordat chargée d’examiner le projet de loi du gouvernement et diverses propositions de loi ; la commission est présidée par Ferdinand Buisson
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21 mars 1905 : Première séance publique consacrée à la loi de Séparation. La séance est présidée par Paul Doumer. Les députés repoussent une motion de procédure visant à ajourner le débat.
Paul Doumer
3 juillet 1905 : Après 48 séances de discussion, la Chambre des députés adopte le projet de loi de séparation des Eglises et de l’Etat, par 341 voix contre 233.
30 octobre 1905 : Dépôt sur le bureau du Sénat, par Maxime Lecomte, du rapport sur le projet de loi adopté par la Chambre des députés relatif à la séparation des Église et de l'État
9 novembre 1905 : Début de la discussion au Sénat, siégeant en session extraordinaire, sous la présidence d’Armand Fallières.
21 mars 1905 : début de la 1ère délibération sur le projet de loi concernant la séparation des Églises et de l'État sous la présidence de Paul Doumer
6 décembre 1905 : Le texte est voté conforme par les sénateurs par 181 voix contre 102
9 décembre 1905 : La loi de Séparation est promulguée par le Président de la République.
11 décembre 1905 : Publiée au Journal officiel, la loi entre en vigueur au 1er janvier 1906.
La loi affirme la neutralité de l’Etat dans les questions religieuses. L’article 2 met fin au régime des cultes reconnus et subventionnés par le budget de l’Etat. La liberté de conscience et la liberté collective de pratiquer une religion sans entraves sont garanties par la loi.
24 décembre 1905 : Grand "banquet de la Séparation".
III. La crise des Inventaires
Février 1906 : L’application de la loi de Séparation donne lieu à de violents incidents à Paris et dans plusieurs départements au moment où l’administration procède aux inventaires des biens cultuels et demande l’ouverture des tabernacles. La loi de Séparation est condamnée, le 11 février 1906, par le pape Pie X dans la lettre encyclique Vehementer nos qui encourage les catholiques français à s’opposer aux inventaires ; puis le 10 août 1906, par l'encyclique Gravissimo offici, il interdit la formation des associations cultuelles prévues par la loi pour administrer les biens mobiliers et immobiliers nécessaires à l'exercice du culte.
Les catholiques s'opposent aux inventaires des biens prévus par la loi, refusent de constituer les associations cultuelles destinées selon la loi à subvenir aux frais, à l’entretien et à l’exercice public d’un culte. Les prêtres refusent de remplir les formalités auxquelles la loi les soumet.
La force publique intervient afin de protéger les fonctionnaires chargés d'ouvrir les tabernacles; des échauffourées ont lieu à Paris et en Bretagne.
6 mars 1906 : Chute du cabinet Rouvier suite aux troubles.
14 mars 1906 : Cabinet Sarrien. Georges Clemenceau ministre de l’Intérieur, Aristide Briand ministre de l’Instruction publique et des Cultes. Suspension des inventaires. « Quelques chandeliers ne valent pas une révolution », déclare Clemenceau.
Sarrien
Mai 1906 : La gauche remporte les élections législatives.
Dans un souci d'apaisement, le gouvernement de Georges Clemenceau fait voter la loi du 2 janvier 1907 laissant les édifices nécessaires à l'exercice du culte à la disposition des fidèles et des ministres du culte, à défaut d'associations cultuelles.
La loi du 28 mars 1907 autorisant la tenue des réunions sans déclaration préalable permet de régler les problèmes posés par le refus de l'Église catholique de souscrire la déclaration annuelle prévue pour les réunions cultuelles par l'article 25 de la loi du 1905.
La loi du 13 avril 1908 modifie de la loi 1905 pour tenir compte du refus de l'Eglise catholique de créer les associations cultuelles. Elle autorise les communes à « engager les dépenses nécessaires pour l'entretien et la conservation des édifices du culte » dont ils ont la propriété, mettant ainsi ces dépenses à la charge du contribuable.
La loi du 6 février 1911 étend la séparation des Eglises et de l’Etat à la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.
IV. Les prolongements modernes
1919 : L’Alsace (départements du Bas-Rhin et Haut-Rhin) et la Moselle, sous contrôle allemand en 1905, redevenus territoires français obtiennent de conserver leur statut concordataire dont l’application est précisée par les lois du 17 octobre 1919 et 1er juin 1924..
1921 : En décembre le Sénat, après un an de résistance, accorde au cabinet Briand le rétablissement des relations diplomatiques avec le Saint-Siège.
1924 : Rétablissement des relations diplomatiques entre la République et le Saint-Siège et encyclique Maximam gravissimamque, du pape Pie XI le 18 Janvier 1924, qui autorise les évêques à créer des associations diocésaines.
1946 : Le Préambule de la Constitution proclame que « tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ». Par ailleurs, « l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ».
1958 : La Constitution de la Ve République, qui fait référence dans son Préambule à celui de la Constitution du 27 octobre 1946, dispose en outre que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
1989 : Polémique sur le port à l’école du foulard islamique. Dans son avis rendu le 27 novembre 1989, le Conseil d’Etat établit que si le port de signes religieux n’est pas en soi incompatible avec le principe de laïcité et constitue une liberté, il ne doit pas prendre un « caractère ostentatoire ou revendicatif » ni devenir un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, et ne doit en aucun cas porter atteinte à la dignité de l’élève.
L’avis précise, en effet : « dans les établissements scolaires, le port par les élèves de signes par lesquels il entendent manifester leur appartenance à une religion n'est pas par lui-même incompatible avec le principe de laïcité, dans la mesure où il constitue l'exercice de la liberté d'expression et de manifestation de croyances religieuses, mais […] cette liberté ne saurait permettre aux élèves d'arborer des signes d'appartenance religieuse qui, par leur nature, par les conditions dans lesquelles ils seraient portés individuellement ou collectivement, ou par leur caractère ostentatoire ou revendicatif, constitueraient un acte de pression, de provocation, de prosélytisme ou de propagande, porteraient atteinte à la dignité ou à la liberté de l'élève ou d'autres membres de la communauté éducative, compromettraient leur santé ou leur sécurité, perturberaient le déroulement des activités d'enseignement et le rôle éducatif des enseignants, enfin troubleraient l'ordre dans l'établissement ou le fonctionnement normal du service public. »
1994 : La circulaire du ministre de l’éducation nationale du 20 septembre 1994 relative au port de signes ostentatoires dans les établissements scolaires distingue les « signes discrets » des « signes ostentatoires ». Elle demande aux chefs d’établissement de proposer aux conseils d’administration des établissements d’introduire une modification dans la rédaction de leur règlement intérieur en vue de l’interdiction du port par les élèves de signes ostentatoires manifestant leur attachement personnel à des convictions notamment religieuses, «sachant que la présence de signes plus discrets, traduisant seulement l’attachement à une conviction personnelle, ne peut faire l’objet des mêmes réserves, comme l’ont rappelé le Conseil d’État et la jurisprudence administrative.»
2003 : Le 11 décembre 2003, la commission Stasi sur la laïcité rend son rapport au Président de la République. Le 17 décembre, M. Jacques Chirac, Président de la République, se déclare favorable à l’enseignement du fait religieux et souhaite une loi contre le port ostensible de signes religieux à l’école.
2004 : Les travaux de la mission d’information sur la question des signes religieux à l'école, présidée par M. Jean-Louis Debré, aboutissent à la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics et conformément à laquelle, « dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ».
L’Assemblée nationale prend part aux célébrations du centenaire de la loi.
nico- Invité
1905
LA FRANC MACONNERIE EST PIRE QUE DU SATANISME CAR LES FRANCS MACONS ONT PERSéCUTés DES CATHOLIQUES EN 1905 POUR SAISIR LEURS BIENS SURVEILLER LES SOLDATS QUI CROYAIENT EN Dieu PRIONS QUE JESUS FASSE TOMBER CETTE SECTE SATANIQUE
nico- Invité
Pourquoi faudrait-il modifier la loi de 1905 ?
Pourquoi faudrait-il modifier la loi de 1905 ?
A propos de l’anniversaire de la loi 1905 Constat contrasté…
- La situation est contrastée. Certains tiennent un discours rassurant. Que ce soit Nicolas Sarkozy qui affirme à l’Express (1er novembre 2004) «ceux qui croient sont aussi respectables que tous les autres», «la démarche de foi, c’est une démarche d’espérance» «religions et République sont complémentaires» «la religion c’est la vie». Ou, Jacques Chirac, dans sa lettre adressée à la Fédération Protestante à l’occasion de son centième anniversaire qui donne «l’assurance aux protestants de France, dans leurs diverses composantes, qu’ils peuvent vivre et pratiquer leur foi paisiblement, à l’abri et dans le respect des lois de la République». Ou alors, Dominique de Villepin déclarant veiller «à ce que la liberté de culte et d’expression soit garantie dans notre pays, dans le respect de l’ordre public et de la loi» (BIP – novembre 2005).
- Pourtant, ici ou là, des communautés protestantes sont de plus en plus confrontées à des mesures qui ont pour conséquences de limiter leur action. On peut évoquer les rapports parlementaires assimilant les Eglises évangéliques à des sectes, les difficultés que rencontrent certaines Eglises avec l’administration fiscale, le cas de ces communautés africaines (CEEAF) qui, en région parisienne, font l’objet, dans leur recherche d’un lieu de culte, d’une opposition quasi systématique (refus d’entretien, préemption des mairies sur les bâtiments convoités, blocage divers). On peut évoquer aussi les refus de plus en plus nombreux, sous couvert de la laïcité, de location de salles, les refus de permis de construire (à cause d’un nombre de places de parking insuffisant ou d’une croix sur le bâtiment), agréments fiscaux non renouvelés, refus de la part de caisses d’allocations familiales de rembourser les bons-vacances… Interdictions de plus en plus fréquentes pour les Groupes Bibliques Universitaires et les Clubs Bibliques Lycéens d’organiser des rencontres à l’Université, au Collège ou au Lycée, alors qu’ils l’ont fait pendant des décennies.
- Ces exemples démontrent que nous sommes en présence d’un problème qui dépasse le strict cadre juridique et questionne notre société quant à la place qu’elle accorde au religieux. C’est d’ailleurs ce que le philosophe Régis Debray (Le Monde 26 novembre 2005 – Malaise dans la civilisation, suite – Rubrique Débats page 27) affirme: «Si Freud revenait en ce début du XXIème siècle, il découvrirait une société réduite à des rêves consuméristes, sans utopie, ni projet. L’absence de sacré, aujourd’hui comme hier, est dévastatrice… Le problème… n’est pas le trop, mais le pas assez de religion».
- Nous ne prétendons pas l’exhaustivité. Nous nous bornerons, dans un premier temps, à quelques considérations à propos de la laïcité puis, nous ferons quelques remarques par rapport à la loi de 1905, avant de nous risquer à un bref commentaire.
Quelques considérations à propos de la laïcité
La laïcité en France se présente sous la forme d’un compromis façonné au fil des ans et instaurant un modus vivendi entre l’Etat et les religions. La loi fut d’abord une succession de modalités négociées et d’évolutions opportunes. C’est d’abord une décision politique qui se traduit en termes juridiques et s’inscrit sur fond de sécularisation et de déchristianisation.
Le lien entre laïcité et liberté religieuse n’est pas toujours souligné. Pourtant, ces deux notions sont liées, puisque la laïcité, quelquefois, peut entraîner des discriminations.
Trois remarques juridiques et historiques (Etudes – novembre 2005 – page 475 et suivantes)
1 Selon Roger Errera, conseiller d’Etat honoraire, «la laïcité de l’Etat est un principe constitutionnel parmi d’autres, de même valeur: la liberté de conscience, la liberté religieuse, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les libertés d’expression, d’associations et d’enseignement, l’interdiction de toutes discriminations religieuses. Aucun n’est absolu. Ils doivent être conciliés entre eux, avec d’autres exigences, par exemple l’ordre public».
2 On ne peut lire le Droit français sans établir un lien avec le Droit international. L’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, alinéa 1, stipule que «toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites». Le deuxième alinéa affirme que «la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection d’autrui».
Autrement dit, selon notre auteur, «entre la liberté de conscience et la liberté des cultes, il existe tout un espace social public dont cette liberté a besoin pour s’exprimer».
3 Au cours de l’histoire, l’affirmation de la séparation des Eglises et de l’Etat et celle de la laïcité, se sont le plus souvent accompagnées de l’affirmation parallèle de la liberté religieuse et de ses implications concrètes. Ainsi en va-t-il, il faut le souligner, du texte même de la loi de 1905. L’article 1er prend bien soin d’affirmer le rôle de l’Etat qui est d’assurer la liberté de conscience et garantir le libre exercice des cultes. En 1946, en Préambule de la Constitution, est affirmée l’interdiction de toute discrimination dans le travail et dans l’emploi au motif des croyances (cf. Préambule de la Constitution de 1946). En 1958, l’article 1er de la Constitution réaffirme le respect, par la République, de toutes les croyances. Ce principe sera repris par le Code de l’Education, toujours en vigueur aujourd’hui (article L.141-2). La Constitution de 1958 semble choisir la neutralité: l’Etat est «subjectivement neutre parce qu’il a exclu les religions de son sein et il est objectivement neutre parce qu’il est impartial avec elles» (Jeanne-Hélène Kaltenbach – La laïcité en Europe. Colloque des Associations Familiales Protestante – 16 septembre 2005).
Ces éléments conduisent à affirmer le lien entre laïcité et liberté religieuse. Déjà, en 1946, Robert Schumann, affirmait que «l’Etat a le devoir, alors que la Nation est composée de personnes qui n’ont pas les mêmes croyances, de permettre à chacun des citoyens de vivre conformément aux exigences de sa conscience. Il en résulte que la doctrine… de l’impartialité de l’Etat à l’égard des croyances de tous les membres de la Communauté Nationale… ne sauraient se concevoir comme une contrainte restrictive». L’Etat n’est réellement laïque qu’à partir du moment où il proclame et protège la liberté religieuse. C’est bien ce qu’affirme le Conseil d’Etat quand il stipule que «le principe de laïcité implique, nécessairement, le respect de toutes les croyances».
Autrement dit, et toujours selon Roger Errera, «on peut définir la laïcité de l’Etat comme l’alliance de la neutralité des services publics, de la liberté de conscience, de la liberté religieuse et de l’interdiction de toute discrimination religieuse».
Pourquoi faudrait-il modifier la loi de 1905 ?
Cette demande émane essentiellement de la Fédération Protestante de France. L’Eglise catholique et le judaïsme ne la soutiennent pas, arguant du fait que la loi en l’état les satisfait pleinement. Pour les raisons que nous allons exposer, la FPF, qui parle plutôt d’un toilettage, en précisant d’emblée que ce ne serait pas la première fois et, qu’en aucune façon, il ne s’agit de toucher aux principes fondamentaux, demande une seule modification concernant l’article 19 où il est proposé de changer «exclusivement cultuel» en «principalement cultuel».
1ère difficulté pratique: La loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 sur les associations cultuelles sont interdépendantes. Quand le législateur modifie la loi de 1901, cette modification s’applique aux associations cultuelles, alors qu’une disposition essentielle de la loi 1905 prétend ne pas intervenir dans le mode de gouvernement interne des Eglises!
2ème difficulté: L’article 19 de la loi définit l’objet des associations cultuelles «exclusivement cultuelles». De fait, elles développent des activités culturelles et sociales, conséquence, expression, de leur foi. Pourquoi la loi ne le reconnaîtrait-elle pas?
3ème difficulté: L’article 2 indique que «la République ne reconnaît, ni ne salarie, ni ne subventionne, aucun culte». Alors que des communautés protestantes évangéliques font tous leurs efforts pour s’assumer financièrement, elles se trouvent confrontées à des difficultés croissantes de la part des municipalités, mais à l’évidence, il en va de façon différente vis-à-vis de l’islam.
4ème difficulté: Que penser de la volonté de l’Etat de s’ingérer dans la formation des imams? N’est-ce pas aux cultes, quels qu’ils soient, de prendre en charge – à tous les points de vue – la formation de leurs responsables? Faut-il voir derrière cette démarche une tentative des politiques de remettre en cause la liberté des cultes?
5ème difficulté: Sous couvert de la loi 1905, au nom de la laïcité, on constate, de plus en plus, des tentatives de cantonner le religieux, sous toutes ses formes, dans la sphère du privé.
6ème difficulté: Une des dérives observée et qui fait suite au point précédent, c’est la difficulté rencontrée par certains quand ils se déclarent en association 1905. La loi est pourtant claire: elle demande une simple déclaration associative et des statuts où l’objet exclusivement cultuel est nettement affirmé. A partir de là, dans la mesure où la loi est respectée, qui peut leur contester le droit d’exister et de bénéficier des avantages de la loi de 1905 et de ses compléments puisque la loi elle-même exclut des compétences de l’Etat la question religieuse?
Mais il faut aussi rendre compte de la thèse soutenue par Michel Onfray, ne serait-ce qu’à cause du succès que rencontre en librairies son dernier ouvrage, Traité d’athéologie, Grasset 2005 (près de 200.000 exemplaires vendus à ce jour). Il note que «désormais, sous prétexte de laïcité, tous les discours se valent… Or, tous les discours ne se valent pas; (…) on ne doit tolérer la neutralité». L’auteur se prononce en faveur d’une «laïcité post-chrétienne, à savoir athée, militante et radicalement opposée à tout choix de société entre le judéo-christianisme occidental et l’islam qui le combat. Ni la Bible, ni le Coran…». Cette invitation à faire de «l’Etat le propagateur d’une doctrine officielle» conduit René Raymond à dire «qu’on n’est pas loin de la campagne dite des "sans Dieu" aux temps de l’Union soviétique».
Il existe donc bel et bien un risque de totalitarisme, dans la mesure où l’Etat totalitaire, selon l’expression de Bernard Henri Levy dans la Barbarie à visage humain, est celui qui «laïcise la religion» et met en place, non «un Etat sans religion…», mais «la religion de l’Etat».
Commentaires
Au cours des siècles, les protestants et les protestants évangéliques ont lutté pour défendre la liberté de conscience et la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Faut-il rappeler qu’au XVIIème siècle, le baptiste Roger Williams fonde l’Etat du Rhode Island et le Quaker William Penn celui de Pennsylvanie. Ils sont les premiers dans l’histoire humaine à créer un Etat conçu sur le respect de la liberté politique et religieuse de chaque citoyen. Ces mêmes principes sont repris par les lois françaises de 1789, 1801–1808 (Concordat et articles organiques) et 1905 (loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat). Après des siècles de domination catholique, elles garantissent aux minorités religieuses le droit de vivre librement leur foi. Nous sommes au bénéfice de ces lois.
Cependant, aujourd’hui, la situation évolue sensiblement. Nous sommes en présence d’une laïcité militante qui tend à instrumentaliser la loi et cherche à accréditer l’idée selon laquelle les citoyens qui exprimeraient publiquement leur foi, feraient courir un risque pour la liberté et pour la République. Certains la qualifient de «laïcité de combat». Dans les faits, elle se traduit par un refus de plus en plus marqué de toute forme d’expression religieuse.
- Ainsi, à Nogent-sur-Marne, demande-t-on aux futurs époux de se présenter à la Mairie, pour la célébration de leur mariage, sans «aucun signe d’appartenance religieuse, philosophique, syndical ou politique ostentatoire».
- A Bobigny, on interdit l’accès au salon d’honneur de la Mairie, à des femmes voilées qui viennent fêter leur naturalisation.
- La presse s’est fait l’écho de la démarche, pour le moins étonnante, du maire de Montreuil interrompant, le 6 février 2005, le culte dans quatre communautés protestantes différentes.
- Et que dire de cet aumônier catholique en soutane, dans le Var, empêché d’entrer dans l’établissement scolaire qu’il dessert; de ce maire de l’Est de la France interdisant la tenue de réunion d’évangélisation, alors que toutes les autorisations ont été données et la salle des fêtes dûment réservée, contrat à l’appui signé?
- Faut-il encore parler de cet élu de l’Isère, suggérant aux responsables du Diaconat protestant, au moment de renouveler une subvention de supprimer l’adjectif?
- Que penser de l’interdiction faite à l’ensemble des Communautés chrétiennes de Dijon, de manifester pacifiquement, sous forme d’une procession, leur foi commune?
- Et que signifie ce refus, dans le sud de la France, d’accorder une salle municipale à un groupe de musulmans qui veulent célébrer la rupture du jeûne, sous prétexte qu’ils risquent de prier…?
- Et comment interpréter, la demande d’ôter la crèche traditionnelle qui orne le hall de la mairie en Avignon, au moment de Noël?
Stéphane Lauzet Alliance Evangélique Française Source : AEF
A propos de l’anniversaire de la loi 1905 Constat contrasté…
- La situation est contrastée. Certains tiennent un discours rassurant. Que ce soit Nicolas Sarkozy qui affirme à l’Express (1er novembre 2004) «ceux qui croient sont aussi respectables que tous les autres», «la démarche de foi, c’est une démarche d’espérance» «religions et République sont complémentaires» «la religion c’est la vie». Ou, Jacques Chirac, dans sa lettre adressée à la Fédération Protestante à l’occasion de son centième anniversaire qui donne «l’assurance aux protestants de France, dans leurs diverses composantes, qu’ils peuvent vivre et pratiquer leur foi paisiblement, à l’abri et dans le respect des lois de la République». Ou alors, Dominique de Villepin déclarant veiller «à ce que la liberté de culte et d’expression soit garantie dans notre pays, dans le respect de l’ordre public et de la loi» (BIP – novembre 2005).
- Pourtant, ici ou là, des communautés protestantes sont de plus en plus confrontées à des mesures qui ont pour conséquences de limiter leur action. On peut évoquer les rapports parlementaires assimilant les Eglises évangéliques à des sectes, les difficultés que rencontrent certaines Eglises avec l’administration fiscale, le cas de ces communautés africaines (CEEAF) qui, en région parisienne, font l’objet, dans leur recherche d’un lieu de culte, d’une opposition quasi systématique (refus d’entretien, préemption des mairies sur les bâtiments convoités, blocage divers). On peut évoquer aussi les refus de plus en plus nombreux, sous couvert de la laïcité, de location de salles, les refus de permis de construire (à cause d’un nombre de places de parking insuffisant ou d’une croix sur le bâtiment), agréments fiscaux non renouvelés, refus de la part de caisses d’allocations familiales de rembourser les bons-vacances… Interdictions de plus en plus fréquentes pour les Groupes Bibliques Universitaires et les Clubs Bibliques Lycéens d’organiser des rencontres à l’Université, au Collège ou au Lycée, alors qu’ils l’ont fait pendant des décennies.
- Ces exemples démontrent que nous sommes en présence d’un problème qui dépasse le strict cadre juridique et questionne notre société quant à la place qu’elle accorde au religieux. C’est d’ailleurs ce que le philosophe Régis Debray (Le Monde 26 novembre 2005 – Malaise dans la civilisation, suite – Rubrique Débats page 27) affirme: «Si Freud revenait en ce début du XXIème siècle, il découvrirait une société réduite à des rêves consuméristes, sans utopie, ni projet. L’absence de sacré, aujourd’hui comme hier, est dévastatrice… Le problème… n’est pas le trop, mais le pas assez de religion».
- Nous ne prétendons pas l’exhaustivité. Nous nous bornerons, dans un premier temps, à quelques considérations à propos de la laïcité puis, nous ferons quelques remarques par rapport à la loi de 1905, avant de nous risquer à un bref commentaire.
Quelques considérations à propos de la laïcité
La laïcité en France se présente sous la forme d’un compromis façonné au fil des ans et instaurant un modus vivendi entre l’Etat et les religions. La loi fut d’abord une succession de modalités négociées et d’évolutions opportunes. C’est d’abord une décision politique qui se traduit en termes juridiques et s’inscrit sur fond de sécularisation et de déchristianisation.
Le lien entre laïcité et liberté religieuse n’est pas toujours souligné. Pourtant, ces deux notions sont liées, puisque la laïcité, quelquefois, peut entraîner des discriminations.
Trois remarques juridiques et historiques (Etudes – novembre 2005 – page 475 et suivantes)
1 Selon Roger Errera, conseiller d’Etat honoraire, «la laïcité de l’Etat est un principe constitutionnel parmi d’autres, de même valeur: la liberté de conscience, la liberté religieuse, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, les libertés d’expression, d’associations et d’enseignement, l’interdiction de toutes discriminations religieuses. Aucun n’est absolu. Ils doivent être conciliés entre eux, avec d’autres exigences, par exemple l’ordre public».
2 On ne peut lire le Droit français sans établir un lien avec le Droit international. L’article 9 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme, alinéa 1, stipule que «toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction, individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites». Le deuxième alinéa affirme que «la liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection d’autrui».
Autrement dit, selon notre auteur, «entre la liberté de conscience et la liberté des cultes, il existe tout un espace social public dont cette liberté a besoin pour s’exprimer».
3 Au cours de l’histoire, l’affirmation de la séparation des Eglises et de l’Etat et celle de la laïcité, se sont le plus souvent accompagnées de l’affirmation parallèle de la liberté religieuse et de ses implications concrètes. Ainsi en va-t-il, il faut le souligner, du texte même de la loi de 1905. L’article 1er prend bien soin d’affirmer le rôle de l’Etat qui est d’assurer la liberté de conscience et garantir le libre exercice des cultes. En 1946, en Préambule de la Constitution, est affirmée l’interdiction de toute discrimination dans le travail et dans l’emploi au motif des croyances (cf. Préambule de la Constitution de 1946). En 1958, l’article 1er de la Constitution réaffirme le respect, par la République, de toutes les croyances. Ce principe sera repris par le Code de l’Education, toujours en vigueur aujourd’hui (article L.141-2). La Constitution de 1958 semble choisir la neutralité: l’Etat est «subjectivement neutre parce qu’il a exclu les religions de son sein et il est objectivement neutre parce qu’il est impartial avec elles» (Jeanne-Hélène Kaltenbach – La laïcité en Europe. Colloque des Associations Familiales Protestante – 16 septembre 2005).
Ces éléments conduisent à affirmer le lien entre laïcité et liberté religieuse. Déjà, en 1946, Robert Schumann, affirmait que «l’Etat a le devoir, alors que la Nation est composée de personnes qui n’ont pas les mêmes croyances, de permettre à chacun des citoyens de vivre conformément aux exigences de sa conscience. Il en résulte que la doctrine… de l’impartialité de l’Etat à l’égard des croyances de tous les membres de la Communauté Nationale… ne sauraient se concevoir comme une contrainte restrictive». L’Etat n’est réellement laïque qu’à partir du moment où il proclame et protège la liberté religieuse. C’est bien ce qu’affirme le Conseil d’Etat quand il stipule que «le principe de laïcité implique, nécessairement, le respect de toutes les croyances».
Autrement dit, et toujours selon Roger Errera, «on peut définir la laïcité de l’Etat comme l’alliance de la neutralité des services publics, de la liberté de conscience, de la liberté religieuse et de l’interdiction de toute discrimination religieuse».
Pourquoi faudrait-il modifier la loi de 1905 ?
Cette demande émane essentiellement de la Fédération Protestante de France. L’Eglise catholique et le judaïsme ne la soutiennent pas, arguant du fait que la loi en l’état les satisfait pleinement. Pour les raisons que nous allons exposer, la FPF, qui parle plutôt d’un toilettage, en précisant d’emblée que ce ne serait pas la première fois et, qu’en aucune façon, il ne s’agit de toucher aux principes fondamentaux, demande une seule modification concernant l’article 19 où il est proposé de changer «exclusivement cultuel» en «principalement cultuel».
1ère difficulté pratique: La loi de 1901 sur les associations et la loi de 1905 sur les associations cultuelles sont interdépendantes. Quand le législateur modifie la loi de 1901, cette modification s’applique aux associations cultuelles, alors qu’une disposition essentielle de la loi 1905 prétend ne pas intervenir dans le mode de gouvernement interne des Eglises!
2ème difficulté: L’article 19 de la loi définit l’objet des associations cultuelles «exclusivement cultuelles». De fait, elles développent des activités culturelles et sociales, conséquence, expression, de leur foi. Pourquoi la loi ne le reconnaîtrait-elle pas?
3ème difficulté: L’article 2 indique que «la République ne reconnaît, ni ne salarie, ni ne subventionne, aucun culte». Alors que des communautés protestantes évangéliques font tous leurs efforts pour s’assumer financièrement, elles se trouvent confrontées à des difficultés croissantes de la part des municipalités, mais à l’évidence, il en va de façon différente vis-à-vis de l’islam.
4ème difficulté: Que penser de la volonté de l’Etat de s’ingérer dans la formation des imams? N’est-ce pas aux cultes, quels qu’ils soient, de prendre en charge – à tous les points de vue – la formation de leurs responsables? Faut-il voir derrière cette démarche une tentative des politiques de remettre en cause la liberté des cultes?
5ème difficulté: Sous couvert de la loi 1905, au nom de la laïcité, on constate, de plus en plus, des tentatives de cantonner le religieux, sous toutes ses formes, dans la sphère du privé.
6ème difficulté: Une des dérives observée et qui fait suite au point précédent, c’est la difficulté rencontrée par certains quand ils se déclarent en association 1905. La loi est pourtant claire: elle demande une simple déclaration associative et des statuts où l’objet exclusivement cultuel est nettement affirmé. A partir de là, dans la mesure où la loi est respectée, qui peut leur contester le droit d’exister et de bénéficier des avantages de la loi de 1905 et de ses compléments puisque la loi elle-même exclut des compétences de l’Etat la question religieuse?
Mais il faut aussi rendre compte de la thèse soutenue par Michel Onfray, ne serait-ce qu’à cause du succès que rencontre en librairies son dernier ouvrage, Traité d’athéologie, Grasset 2005 (près de 200.000 exemplaires vendus à ce jour). Il note que «désormais, sous prétexte de laïcité, tous les discours se valent… Or, tous les discours ne se valent pas; (…) on ne doit tolérer la neutralité». L’auteur se prononce en faveur d’une «laïcité post-chrétienne, à savoir athée, militante et radicalement opposée à tout choix de société entre le judéo-christianisme occidental et l’islam qui le combat. Ni la Bible, ni le Coran…». Cette invitation à faire de «l’Etat le propagateur d’une doctrine officielle» conduit René Raymond à dire «qu’on n’est pas loin de la campagne dite des "sans Dieu" aux temps de l’Union soviétique».
Il existe donc bel et bien un risque de totalitarisme, dans la mesure où l’Etat totalitaire, selon l’expression de Bernard Henri Levy dans la Barbarie à visage humain, est celui qui «laïcise la religion» et met en place, non «un Etat sans religion…», mais «la religion de l’Etat».
Commentaires
Au cours des siècles, les protestants et les protestants évangéliques ont lutté pour défendre la liberté de conscience et la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Faut-il rappeler qu’au XVIIème siècle, le baptiste Roger Williams fonde l’Etat du Rhode Island et le Quaker William Penn celui de Pennsylvanie. Ils sont les premiers dans l’histoire humaine à créer un Etat conçu sur le respect de la liberté politique et religieuse de chaque citoyen. Ces mêmes principes sont repris par les lois françaises de 1789, 1801–1808 (Concordat et articles organiques) et 1905 (loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat). Après des siècles de domination catholique, elles garantissent aux minorités religieuses le droit de vivre librement leur foi. Nous sommes au bénéfice de ces lois.
Cependant, aujourd’hui, la situation évolue sensiblement. Nous sommes en présence d’une laïcité militante qui tend à instrumentaliser la loi et cherche à accréditer l’idée selon laquelle les citoyens qui exprimeraient publiquement leur foi, feraient courir un risque pour la liberté et pour la République. Certains la qualifient de «laïcité de combat». Dans les faits, elle se traduit par un refus de plus en plus marqué de toute forme d’expression religieuse.
- Ainsi, à Nogent-sur-Marne, demande-t-on aux futurs époux de se présenter à la Mairie, pour la célébration de leur mariage, sans «aucun signe d’appartenance religieuse, philosophique, syndical ou politique ostentatoire».
- A Bobigny, on interdit l’accès au salon d’honneur de la Mairie, à des femmes voilées qui viennent fêter leur naturalisation.
- La presse s’est fait l’écho de la démarche, pour le moins étonnante, du maire de Montreuil interrompant, le 6 février 2005, le culte dans quatre communautés protestantes différentes.
- Et que dire de cet aumônier catholique en soutane, dans le Var, empêché d’entrer dans l’établissement scolaire qu’il dessert; de ce maire de l’Est de la France interdisant la tenue de réunion d’évangélisation, alors que toutes les autorisations ont été données et la salle des fêtes dûment réservée, contrat à l’appui signé?
- Faut-il encore parler de cet élu de l’Isère, suggérant aux responsables du Diaconat protestant, au moment de renouveler une subvention de supprimer l’adjectif?
- Que penser de l’interdiction faite à l’ensemble des Communautés chrétiennes de Dijon, de manifester pacifiquement, sous forme d’une procession, leur foi commune?
- Et que signifie ce refus, dans le sud de la France, d’accorder une salle municipale à un groupe de musulmans qui veulent célébrer la rupture du jeûne, sous prétexte qu’ils risquent de prier…?
- Et comment interpréter, la demande d’ôter la crèche traditionnelle qui orne le hall de la mairie en Avignon, au moment de Noël?
Stéphane Lauzet Alliance Evangélique Française Source : AEF
nico- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Bonsoir à tous,
A mon sens ce n'est plus le laïcisme à outrance qui représente le principal danger. C'était surtout efficace contre la chrétienté lorsque la foi était encore vive, principalement dans "le petit peuple"et les ennemis de Dieu n'avaient pas d'autre choix que d'attaquer de front la véritable religion. Actuellement, il n'y a plus guère que les basses maçonneries pour mener ce "combat d'arrière garde" et ce "combat" paraît dépassé dans la mesure où une infime minorité de la chrétienté reste attachée à la Tradition de l'Eglise avec la "foi du charbonnier", il faut bien le reconnaître. Pour autant, la spiritualité a t elle disparu?
Non, justement et c'est précisément dans ce domaine qu'il faut porter la plus vive attention car les hauts gradés de la FM savent parfaitement que l'homme est un "animal spirituel" d'où le succès du "New Age" et autres gnoses qui sont en réalité une perversion, voire inversion de la foi.
Avec toute mon amitié et mes encouragements pour votre combat antimaçonnique
En union de prières
Philippe
A mon sens ce n'est plus le laïcisme à outrance qui représente le principal danger. C'était surtout efficace contre la chrétienté lorsque la foi était encore vive, principalement dans "le petit peuple"et les ennemis de Dieu n'avaient pas d'autre choix que d'attaquer de front la véritable religion. Actuellement, il n'y a plus guère que les basses maçonneries pour mener ce "combat d'arrière garde" et ce "combat" paraît dépassé dans la mesure où une infime minorité de la chrétienté reste attachée à la Tradition de l'Eglise avec la "foi du charbonnier", il faut bien le reconnaître. Pour autant, la spiritualité a t elle disparu?
Non, justement et c'est précisément dans ce domaine qu'il faut porter la plus vive attention car les hauts gradés de la FM savent parfaitement que l'homme est un "animal spirituel" d'où le succès du "New Age" et autres gnoses qui sont en réalité une perversion, voire inversion de la foi.
Avec toute mon amitié et mes encouragements pour votre combat antimaçonnique
En union de prières
Philippe
Léo- Invité
réponse
Je vous rejoins Philippe sur le fait que le laïcisme est à présent -depuis 1905- confortablement installé en France et qu'il n'est quasiment plus possible d'arrêter son action pernicieuse (sous peine de se faire enfermer).
Toutefois il ne faut pas pas oublier que toute chose porte le doigt de Dieu et qu'Il laisse ces sectaires (pour l'instant) agir encore un petit peu... jusqu'à ce que tout s'effondre subitement...
Même les ennemis de Dieu accomplissent ses desseins sans même sans rendre compte.
Certes, ces Francs-Maçons, dans leur étroitesse d'esprit, s'imaginent avoir remporté des victoires sur le créateur de l'univers.
Pauvres malheureux! Comme ils sont à plaindre!... (ils ne se doutent pas un instant qu'ils passeront devant Son tribunal).
En outre, il est intéressant pour nous de rechercher si les Francs-Maçons et les New-Agers ne travaillent pas ensemble ou s'ils n'ont pas d'étroites relations pour conspirer contre Dieu et la religion.
Prions pour que cesse bien vite toutes ces manigances.
philippe- Invité
comment les francs macons s y prennent pour seduire les mass
comment les francs macons s y prennent pour seduire les masses ILS UTILISENT LE MOT LAICITé et republique
nico- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Chers amis,
Loin de moi l'idée de défendre le laïcisme athée qui n'est autre que le culte de l'homme pratiqué par les francs maçons de base mais il y a encore pire : c'est le culte de Lucifer qui est but final de la franc-maçonnerie.
En tant que chrétiens, contrairement aux gnostiques qui n'ont que haine et mépris pour les athées, nous devons avoir de la compassion pour ces égarés en essayant, dans la mesure du possible, de les informer et les évangéliser car ils ne savent pas ce qu'ils font.
Cordialement.
Philippe
Loin de moi l'idée de défendre le laïcisme athée qui n'est autre que le culte de l'homme pratiqué par les francs maçons de base mais il y a encore pire : c'est le culte de Lucifer qui est but final de la franc-maçonnerie.
En tant que chrétiens, contrairement aux gnostiques qui n'ont que haine et mépris pour les athées, nous devons avoir de la compassion pour ces égarés en essayant, dans la mesure du possible, de les informer et les évangéliser car ils ne savent pas ce qu'ils font.
Cordialement.
Philippe
Léo- Invité
re...
je parle de jesus en distribuant des tracts
hier j ai distribué des tracts "juifs pour jesus" dans la rue cadet devant le grand orient et j en ai donné dans une librairie maconnique
hier j ai distribué des tracts "juifs pour jesus" dans la rue cadet devant le grand orient et j en ai donné dans une librairie maconnique
nico- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Bonjour Nico,
Cordialement
Philippe
: ça existe?"juifs pour jesus"
Cordialement
Philippe
Léo- Invité
re
http://www.juifspourjesus.org/
oui vois par toi meme qu aujourd hui des juifs reconnaissent jesus comme messie (mais ce n est helas pas encore la majorité )
JUIFS POUR JESUS - 11 Rue Crozatier, 75012 PARIS - Tel: 01 43 44 15 86. E-mail: info@ juifspourjesus.org
oui vois par toi meme qu aujourd hui des juifs reconnaissent jesus comme messie (mais ce n est helas pas encore la majorité )
JUIFS POUR JESUS - 11 Rue Crozatier, 75012 PARIS - Tel: 01 43 44 15 86. E-mail: info@ juifspourjesus.org
nico- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
ce ne sera jamais la majorité
toto- Contre la Franc Maconnerie
- Messages : 319
Inscription : 20/09/2005
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Bonsoir à tous,
Je suis nouvelle :DD et je voulais savoir pourquoi ce lien a été fermé
http://onzeseptembre2001.tchatcheblog.com/
Merci pour votre réponse
Je suis nouvelle :DD et je voulais savoir pourquoi ce lien a été fermé
http://onzeseptembre2001.tchatcheblog.com/
Merci pour votre réponse
florilèg- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Car il parlait de Jésus Christ!
Et oui on n'a meme plus le droit d'en parler!
Et oui on n'a meme plus le droit d'en parler!
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Merci Charles Edouard,
Bien d'autres sites parlent de Jésus Christ et ne sont pas supprimés , vous pouvez m'en dire plus?
Bien d'autres sites parlent de Jésus Christ et ne sont pas supprimés , vous pouvez m'en dire plus?
florilèg- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Je suppose que le lien a été fermé car il pouvait offenser des personnes directement
Peut être a t-il été pris comme agressif ?
Mais cela nous amène à deux hypothèses :
- la première c'est l'administrateur qui l'a fait "inocemment" ..... car les administrateurs ont eu plusieurs fois à rendre compte des blogs qu'ils hébergeaint ..... il l'a trouvé trop incisif.... a eu peur (surtout si l'on prle de franc-maçonnerie) et a tout fermé
- la deuxième est une plainte en bonne et due forme..... avec pressions.... l'administrateur devenant lui même une victime de la FM s'il ne faisait pas le ménage.....
Peut être a t-il été pris comme agressif ?
Mais cela nous amène à deux hypothèses :
- la première c'est l'administrateur qui l'a fait "inocemment" ..... car les administrateurs ont eu plusieurs fois à rendre compte des blogs qu'ils hébergeaint ..... il l'a trouvé trop incisif.... a eu peur (surtout si l'on prle de franc-maçonnerie) et a tout fermé
- la deuxième est une plainte en bonne et due forme..... avec pressions.... l'administrateur devenant lui même une victime de la FM s'il ne faisait pas le ménage.....
marie1- Avec le Pape François
- Messages : 916
Inscription : 02/01/2006
re
cher tous mon blog a été fermé car je parlais de jesus christ et en meme temps je denoncais la conspiration derriere le 11 septembre alors j ai copié les articles et l ai remis sur CE NOUVEAU BLOG
http://verichipmondex666.tchatcheblog.com/
http://verichipmondex666.tchatcheblog.com/
nico- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
je pige pas le rapport entre satan et la franc maconnerie pouvait vous me reperer mici :roll:
oracle- Aime la prière
- Messages : 31
Inscription : 10/07/2006
Erreur !
toto a écrit:ce ne sera jamais la majorité
Crois tu comme d'autres que les juifs vont suivre l'antéchrist ? C'est une grave erreur. En effet les croyants en esprit et vérité sont les élus, qu'ils soient juifs, cathos, protestants ou musulmans. Les juifs rentreront en dernier au bercail de Dieu (les premiers seront les derniers) mais ils rentreront car Dieu est fidèle. Comme dit St Paul, toi chrétien tu n'as pas à t'enorgueillir des juifs car tu a été greffé sur l'arbre juif par le sang du christ. Le peuple juif est le peuple de Dieu, le peuple de la promesse ! Dieu n'abandonnera pas les juifs à cause de sa parole, la promesse faite à abraham "et à sa race à jamais" comme le dit le magnificat de la Sainte Vierge. Le seigneur dit bien qu'il a d'autres troupeaux dans d'autres enclos (c'est à dire les non juifs donc nous) mais qu'il y aura au final un seul troupeau et un seul berger. Si tu crois que seuls les cathos seront sauvés tu te fourre le doigt dans l'oeil et tu risque d'être orgueilleux comme l'ouvrier de la première heure qui se plaint que l'ouvrier de la derniere heure gagne autant que lui alors qu'il a moins travaillé!
L'amour et la miséricorde du seigneur sont au dessus de notre sagesse humaine ne l'oublie pas.
Pour finir avec les juifs sache qu'il y a les juifs messianiques qui acceptent Jésus comme messie sans être cathos !
pax- Avec les chérubins
- Messages : 72
Inscription : 08/11/2006
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Il y a bon nombres de paraboles dans l'Evangile qui retraduisent en gros ce que dit pax.
pour n'en citer qu'une : celle du bon samaritain.
Ainsi celui qui donne de son temps de sa peine et de son amour du prochain est plus près du Royaume de Dieu, que le croyant qui s'ennorgueillit mais qui reste froid et étranger à autrui.
Alors Juif, ou pas, Catho ou Pas.... peu importe dans le coeur de jésus : seul est demandé la foi, confiance, amour, sagesse .... mais quelle programme ! Bien évidemment il préfère que nous croyons complètement et non pas en partie : que notre confiance en lui soit la plus "VRAI" possible, mais ce ne sont pas là les uniques critères pour nous prendre avec lui....
pour n'en citer qu'une : celle du bon samaritain.
Ainsi celui qui donne de son temps de sa peine et de son amour du prochain est plus près du Royaume de Dieu, que le croyant qui s'ennorgueillit mais qui reste froid et étranger à autrui.
Alors Juif, ou pas, Catho ou Pas.... peu importe dans le coeur de jésus : seul est demandé la foi, confiance, amour, sagesse .... mais quelle programme ! Bien évidemment il préfère que nous croyons complètement et non pas en partie : que notre confiance en lui soit la plus "VRAI" possible, mais ce ne sont pas là les uniques critères pour nous prendre avec lui....
marie1- Avec le Pape François
- Messages : 916
Inscription : 02/01/2006
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Oui, d'accord avec ce que tu as écrit
marie1- Avec le Pape François
- Messages : 916
Inscription : 02/01/2006
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Quiconque vit en accord avec les commandements donnés par Dieu, et meme s il n a pas eu connaissance de Jesus Christ sera sauvé
Dieu est justice ne l oublions jamais
Par contre ceux qui baffouent volontairement la vrai nature de Jesus en auront a repondre aupres de leur createur
Dieu est justice ne l oublions jamais
Par contre ceux qui baffouent volontairement la vrai nature de Jesus en auront a repondre aupres de leur createur
Anonymou- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Exact très certainement SoundBlaster.... mais comme disait Antonin si l'on peut se rapprocher le plus possible de la VERITE c'est surement plus facile pour effectuer les commandements.
Tu ne crois pas ?
Tu ne crois pas ?
marie1- Avec le Pape François
- Messages : 916
Inscription : 02/01/2006
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Il faut deja commencer par respecter les 10 commandements
I - • Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
II - • Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
III - • Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu, en vain ; car l'Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
IV - • Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
V - • Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
VI - • Tu ne tueras point.
VII - • Tu ne commettras point d'adultère.
VIII - • Tu ne déroberas point.
IX - • Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
X - • Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. (Exode 20/3-17)
La parole de Dieu est immuable, ce sont les hommes qui l adapte selon leurs interets
I - • Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face.
II - • Tu ne te feras point d'image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l'Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu'en mille générations à ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements.
III - • Tu ne prendras point le nom de l'Eternel, ton Dieu, en vain ; car l'Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.
IV - • Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Eternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
V - • Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l'Eternel, ton Dieu, te donne.
VI - • Tu ne tueras point.
VII - • Tu ne commettras point d'adultère.
VIII - • Tu ne déroberas point.
IX - • Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain.
X - • Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. (Exode 20/3-17)
La parole de Dieu est immuable, ce sont les hommes qui l adapte selon leurs interets
Anonymou- Invité
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Merci . Tu me rattrapes à temps , j'avais l'intention de rejoindre la .... trop de déception par les autres syndicats....
J'ai eu une petite idée ce matin....
La franc maçonnerie se targue (et à juste titre) d'être à l'origine de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Ne pourrions nous pas tous les uns les autres, interpeller les candidats sur leurs blogs respectifs et demander (si nous nous y mettons tous cela fera réfléchir) et demander donc la séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat.... Interpellons tous le monde, tous de gauche comme de droite, interpellons les médias comme nous le pouvons : et faisons de cette phrase un nouveau combat.
Qu'en pensez vous ?
Oui, je sais Antonin : je m'éloigne du sujet.... je n'y reviendrai plus ici....
J'ai eu une petite idée ce matin....
La franc maçonnerie se targue (et à juste titre) d'être à l'origine de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Ne pourrions nous pas tous les uns les autres, interpeller les candidats sur leurs blogs respectifs et demander (si nous nous y mettons tous cela fera réfléchir) et demander donc la séparation de la franc-maçonnerie et de l'Etat.... Interpellons tous le monde, tous de gauche comme de droite, interpellons les médias comme nous le pouvons : et faisons de cette phrase un nouveau combat.
Qu'en pensez vous ?
Oui, je sais Antonin : je m'éloigne du sujet.... je n'y reviendrai plus ici....
marie1- Avec le Pape François
- Messages : 916
Inscription : 02/01/2006
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Alors pour donner quelques coups de pieds dans la fourmillières, je veux bien participer également. Appelle moi s'il tu étais au courant avant moi !
Bon, tant pis si mon slogan ne te convainc pas, je vais tenter le coup, si on rabat les oreilles de tout le monde avec cela, mine de rien, qui sait, peut être que certains nous écouterons.... en tout cas qui ne tente rien ! .... nous sommes en période électorale.... ne l'oublie pas !
Bon, tant pis si mon slogan ne te convainc pas, je vais tenter le coup, si on rabat les oreilles de tout le monde avec cela, mine de rien, qui sait, peut être que certains nous écouterons.... en tout cas qui ne tente rien ! .... nous sommes en période électorale.... ne l'oublie pas !
marie1- Avec le Pape François
- Messages : 916
Inscription : 02/01/2006
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Ho, ça, ça a déjà été tenter de demander la séparation de l'Etat et de la maçonnerie. Mais effectivement, l'Etat, c'est l'ordre de la maçonnerie et la maçonerie c'est la pilier de l'Etat. Il a été demandé aussi d'inscrire la maçonnerie au régime des sectes, mais il a été reconnu qu'elle ne serait pas une secte et pas un mouvement religieux et que donc elle n'est pas visée par la loi de 1905. Il y a eu pourtant la rose croix qui a été sacrifié il y a peu au nom de la loi antisecte. C'est une vaste fumisterie car la rose croix n'est plus utilisée pour former les penseurs comme cela se faisait avant la guerre, mais qu'elle a été vidée de son secret et que ceux qui y sont resté le font dans un but précis toujours prompt à servir la maçonerie : être au milieu des sectes.
La franc maçonnerie serait une association de loi 1901 tout à fait comparable à un club de jeu de boule où les gens n'entrent pas en collusion et n'étendent pas leur copinage pour des fins politiques ou financières, mais pour parler philosophie et homme social. Concrètement et n'étant qu'une association de loi 1901, elle affiche une parfaite laïcité qui lui interdit les regroupement d'intérêt (et le maçon se tient bien. Car il est éduqué et reconnaissant!). Des loges fraternelles ont d'ailleurs été fermée car elles auraient pu permettre de tels collusions et traffic influences entre membres, mais il paraît au vu des observateurs des médias que tout va plutôt bien en ce qui concerne l'observence laïque (et oui, s'en est quand même l'école supérieur!) et l'empèchement de regroupement mafieux. D'ailleurs le juge renard a rapidement été démis de ces fonctions et humilié sur la place publique quand son scandal éclata (en fait il sert bien sure de bouc emissaire pour tout ceux avec qui les magouilles se sont faites).
Voilà donc pour ceux que l'os va contenter pour qu'il se fasse une bonne idée de la vie laïque et démocratique au sein de la franc maçonnerie. Mais il ne faut pas oublier que c'est tout le système maçonique qui est mafieux vis à vis de l'Etat français et qu'il en squate toute la place en ne favorisant que son système, ses membres et sa pensée. Un état maçonique, c'est finalement un Etat communiste démocratique, un Etat qui peut tourner au formatage, aussi vaste que soit la démocratie en son sein...
La franc maçonnerie serait une association de loi 1901 tout à fait comparable à un club de jeu de boule où les gens n'entrent pas en collusion et n'étendent pas leur copinage pour des fins politiques ou financières, mais pour parler philosophie et homme social. Concrètement et n'étant qu'une association de loi 1901, elle affiche une parfaite laïcité qui lui interdit les regroupement d'intérêt (et le maçon se tient bien. Car il est éduqué et reconnaissant!). Des loges fraternelles ont d'ailleurs été fermée car elles auraient pu permettre de tels collusions et traffic influences entre membres, mais il paraît au vu des observateurs des médias que tout va plutôt bien en ce qui concerne l'observence laïque (et oui, s'en est quand même l'école supérieur!) et l'empèchement de regroupement mafieux. D'ailleurs le juge renard a rapidement été démis de ces fonctions et humilié sur la place publique quand son scandal éclata (en fait il sert bien sure de bouc emissaire pour tout ceux avec qui les magouilles se sont faites).
Voilà donc pour ceux que l'os va contenter pour qu'il se fasse une bonne idée de la vie laïque et démocratique au sein de la franc maçonnerie. Mais il ne faut pas oublier que c'est tout le système maçonique qui est mafieux vis à vis de l'Etat français et qu'il en squate toute la place en ne favorisant que son système, ses membres et sa pensée. Un état maçonique, c'est finalement un Etat communiste démocratique, un Etat qui peut tourner au formatage, aussi vaste que soit la démocratie en son sein...
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
Et oui l'origine même de la laïcité c'est bien la francs maçonnerie...
On peut ainsi comprendre pourquoi cette charte vient d'être présenté aux écoles.
Merci pour ce sujet créer en 2005...
On peut ainsi comprendre pourquoi cette charte vient d'être présenté aux écoles.
Merci pour ce sujet créer en 2005...
Re: la laicité et le lien avec la franc maconnerie
oui tu as raison charles
bach88- Combat avec Sainte Marie
- Messages : 1556
Localisation : israel
Inscription : 18/04/2009
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