La plaie de l'épaule gauche de Jésus Christ, la dévotion
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La plaie de l'épaule gauche de Jésus Christ, la dévotion
La plaie de l'épaule gauche de notre Jésus Christ
Révélations sur la plaie de l’Épaule
La croix fut l’épouse choisie de Jésus Crucifié. Nous avons à notre tour à la porter toute notre vie. Elle est le partage du chrétien, du berceau à la tombe. Nous sommes les enfants du Calvaire (Marie-Julie Jahenny).
O Sacré Coeur de Jésus, Vous le savez, Vous êtes à jamais le tout de mon coeur. Je suis là reposant sur son sein, attendant d’être nourri par Lui ou de mourir dans ses bras.
La plaie de l’Épaule est à méditer attentivement par les amis de la Croix. En effet, elle nous exprime que la croix est inséparable de la vie du chrétien.
1 - Elle est un poids de douleurs, puisqu’elle s’est enfoncée à travers les chairs du Sauveur, en les déchirant cruellement. Elle a été ensanglantée du Sang Divin.
2 - Elle peut être accablante jusqu’à nous affaisser sur le sol à travers les épines, les ronces et les pierres du chemin : témoin, Notre-Seigneur succombant par trois fois sur la route du Calvaire.
3 - Cette plaie du portement de la Croix, cette plaie si profonde et si douloureuse nous dit de marcher toujours à travers les larmes et le sang jusqu’au sommet de la montagne du Sacrifice, sans nous décourager jamais : c’est sur la Croix que finalement nous devons remettre notre âme entre les mains de son Dieu qui l’a créée dans sa bonté infinie, l’a rachetée dans son amour infini et veut la sauver dans sa miséricorde infinie. C’est la croix qui ouvre et ferme les portes de la vie ; c’est elle qui nous élève de la terre au ciel, après avoir été sous chacun, le fardeau de ses mérites. Oh ! comme nous devons aimer la Croix qui est devenue l’instrument béni de la Rédemption ! En portant chacun notre croix, apprenons l’amour de Jésus Crucifié.
Dans lesquelles Notre-Seigneur Jésus-Christ recommande d’honorer la Plaie sacrée du portement de la Croix.
Considérons la Plaie Sacrée que fit le poids de la Croix à l’Épaule gauche de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la route du Calvaire.
1 - La générosité infinie de Notre-Seigneur Jésus-Christ d’avoir bien voulu se charger de nos iniquités. 29 mars 1878
2 - Son immense bonté de s’être engagé à porter nos ingrats péchés sur la route du Calvaire. 28 décembre 1877
C’est sur cette Épaule que Notre-Seigneur Jésus Christ a porté et senti les nombreux péchés du monde. 16 mars 1877
Il en a été accablé jusqu’à succomber dans ses chutes si douloureuses du chemin de la Croix. 8 février 1878
Seigneur, ce sont nos péchés que Vous portez sur cette Épaule meurtrie et ensanglantée. Ce sont nos iniquités qui Vous font souffrir des douleurs incompréhensibles grandes comme la mer. Ce sont nos péchés qui ont déchiré Votre chair sacrée, laquelle a empourpré la Croix. 2 avril 1878
3 - La tendresse infinie avec laquelle Notre-Seigneur Jésus Christ a subi cette Plaie si cruelle qui nous montre combien pesantes sont nos iniquités. Compatissons à l’immense douleur si peu connue sur la terre. 28 décembre 1877
Notre-Seigneur nous invite à contempler cette plaie si profonde et si douloureuse, nous y avons tous participé. Demandons le repentir et les larmes, reconnaissance et amour (8 février 1878) c’est là qu’ont été noyés nos péchés… " Oh ! dit mon Jésus, avec tendresse, considère combien J’ai souffert par cette Plaie si profonde et si peu connue. Je désire que les fidèles viennent reposer leur bouche sur Ma blessure, le souffle de leur coeur adoucira Ma Plaie. " Il faut donc, comme Marie-Madeleine, embaumer de nos larmes mêlées au souffle de notre coeur, Vos Plaies sacrées, c’est dans cette Plaie que j’irai pleurer mes péchés. 29 mars 1878
Mon Divin Jésus, je Vous adore et je Vous aime de tout mon coeur. Je Vous suis, portant la croix de mes péchés sur Vos Épaules. Sous ce poids de douleurs, Vous marchez vers le Calvaire, c’est moi par mes ingratitudes et mes désobéissances qui Vous ai bûché cette Croix, qui l’ai chargée par mon orgueil sur Vos Épaules, qui l’ai appesantie de mille crimes. O Plaie Sacrée et adorable du Portement de Croix de mon Jésus, quand je vois cette profondeur, cette chair déchirée, ces os mutilés, quelle douleur pour le coeur reconnaissant à Jésus de l’avoir racheté ! Notre-Seigneur, montrant cette Plaie vive et béante, en révéla la profondeur. " La douleur est incompréhensible au coeur de mes enfants !!! Que cette dévotion Me plaît et Me console, que de fois déjà les prières de cette Plaies ont monté jusqu’à Mon Coeur et ont arraché le salut d’âmes dévolues à l’enfer. " 17 mai 1878
Quand je vois le sang qui baigne cette croix, quand je la vois enfoncée dans cette Plaie, ah ! poids énorme de la Croix, que vous faites souffrir notre Rédempteur ! Je vois encore le Sang divin de mon Roi, empreint sur les pavés de Jérusalem. Qui oserait se plaindre après un tel amour de Jésus crucifié ! 17 mai 1878
Nous méditons sur cette plaie si profonde, si douloureuse, l’amour infini d’un Dieu trois fois saint dans le bienfait de la Rédemption.
Il a pris sur Lui l’iniquité de tous !!
Il a porté mes péchés pour que je n’en fusse pas accablé !
La Croix baignée du Sang divin est devenue pour chacun de nous, le fardeau de la grâce, le fardeau des mérites. 17 mai 1878
Notre-Seigneur Jésus Christ nous a tracé la route du Calvaire, la route ensanglantée mais la route des grâces en portant la Croix dans d’ineffables douleurs, sans qu’un murmure , une plainte s’échappât de sa bouche. Il l’a portée à travers les souffrances, les mépris, les délaissements, avec une charité sans bornes : elle fut l’épouse choisie de Jésus Crucifié ; nous avons à notre tour à la porter toute notre vie, nous sommes nés avec elle, nous sommes les enfants du Calvaire, il faudra mourir avec elle, elle est le partage du chrétien du berceau à la tombe. Remettons-nous, dans la souffrance, entre les mains de Dieu.
Je Vous bénis, Seigneur, Vous êtes mon espérance et mon soutien. A la vie, à la mort, ô mon Dieu, je remets mon esprit entre Vos mains, que Votre Sainte Volonté soit faite en toutes choses. Béni soit le Jésus de mon coeur et béni soit le Coeur de mon Jésus.
Promesses recueillies pendant les extases de Marie-Julie, pour les âmes fidèles a cette dévotion qui la propageront :
1 - Je bénirai, dit Notre-Seigneur Jésus Christ, par la bouche de Marie-Julie, toutes les âmes qui propageront cette dévotion : Je leur accorderai d’abondantes grâces. 29 mars 1878
2 - Ô âmes qui M’aimez, qui propagez cette dévotion, Je vous prends sous Ma protection, Je vous garde sous le manteau de Ma tendresse. 29 mars 1878
3 - Je dissiperai les ténèbres qui viendraient à leur coeur. 28 décembre 1877
4 - Je les consolerai de leurs peines (28 décembre 1877, 8 février et 12 avril 1878). Je viendrai au milieu de leurs afflictions les plus grandes, les éclairer, les consoler. 8 février 1878
5 - Je viendrai les bénir dans leurs entreprises. 29 mars 1878
6 - Je leur donnerai un tendre amour pour la Croix. Je viendrai les assister au moment de la mort, de cette croix et Je les introduirai dans Mon Royaume céleste. 12 avril 1878
7 - J’adoucirai leur agonie (28 décembre 1877). Je viendrai à l’heure de la mort. Je les consolerai à leur passage (8 février 1878). Surtout à l’heure de la mort, Je viendrai leur accorder un doux moment de calme et de tranquillité. Je leur dirai : ô bonne sainte âme, qui as propagé cette dévotion que J’avais tant à coeur qu’elle fût connue, viens recevoir la récompense de tes travaux, le fruit de la bénédiction. 29 mars 1878
8 - J’abriterai, J’assisterai, Je consolerai toutes les âmes qui s’efforceront de la propager, cette Plaie Sacrée. A l’heure de la mort, Je consolerai ces âmes qui M’auront dédommagé par la dévotion et la compassion à cette Plaie si profonde et si douloureuse. Je viendrai les fortifier dans les dernières frayeurs. Je viendrai leur préparer le passage : Merci, toi qui M’as dédommagé de Mes souffrances. 17 mai 1878
9 - Voyez, dit Jésus en montrant sa Plaie Sacrée avec une tendresse extrême, tous Mes enfants qui ont reconnu cette Plaie, l’ont vénérée, l’ont priée, auront au jour dernier une grande et généreuse récompense. Je ne la fais pas voir, Je l’annonce. Ma Parole est divine. 17 mai 1878
Extraits de plusieurs révélations faites dans les extases de Marie-Julie au sujet de la Plaie sacrée de l’Épaule et des grâces promises par Notre-Seigneur Jésus Christ aux âmes qui seraient fidèles à cette dévotion.
Le 25 novembre 1873
Vers quatre heures du soir, Marie-Julie reçut les stigmates de la Plaie de l’Épaule (Épaule gauche). Les révélations et tout ce qui est relatif à cette dévotion recommandée spécialement et sans cesse par Notre-Seigneur Jésus Christ renferment les choses du plus haut intérêt. Le recueil et les actes de ces premières manifestations sont entre les mains de Monsieur l’Abbé David, Directeur de Marie-Julie.
Dans l’extase suivante, Marie-Julie disait :
– Je vois la Plaie sanglante de son Épaule, combien elle est profonde et douloureuse.
– Je te dirai – parole de Notre-Seigneur recueillie par la bouche de Marie-Julie en extase - les prières qui allègent Mes souffrances. Je désire que cette Plaie soit connue de tous Mes enfants.
16 mars 1877
Elle est à signaler d’une manière particulière. C’était la fête des Cinq Plaies. Paroles de Notre-Seigneur : " Le Sang coule de Mon Épaule, celle par laquelle J’ai porté et senti les nombreux péchés du monde. "
Fragments de l’extase du vendredi 28 décembre 1877
C’est elle – cette Plaie sacrée – qui nous montre combien pesantes sont nos iniquités et l’immense bonté de Notre-Seigneur Jésus Christ de s’être engagé à porter nos ingrats péchés dans la route du Calvaire. Notre-Seigneur témoigne de la tendresse infinie avec laquelle Il a subi cette Plaie si cruelle et Sa bonté pour les âmes fidèles à cette dévotion.
Notre-Seigneur Jésus Christ y attache les grâces les plus précieuses : " Je dissiperai les ténèbres qui viendraient à leur coeur. Je les consolerai dans leurs peines. J’adoucirai leur agonie, Je leur dirai : " âmes fidèles qui avez compati à l’immense douleur, si peu connue sur la terre. "
Fragments de l’extase du vendredi 8 février 1878
Notre-Seigneur Jésus Christ invite Marie-Julie à contempler de plus près cette Plaie si douloureuse de son Épaule.
– Mon Dieu, donnez-moi le repentir et les larmes.
A la deuxième chute, Notre-Seigneur Jésus Christ dit :
– Quelle joie pour Mon Divin Coeur de voir cette dévotion se propager de toutes parts. Cette dévotion qui est restée si longtemps dans l’oubli. Je donnerai des récompenses abondantes à mes enfants fidèles qui la propageront : Je les consolerai dans leurs peines. Je viendrai au milieu de leurs afflictions les plus grandes, les éclairer, les consoler. Je viendrai les secourir dans leurs maladies. Je viendrai à l’heure de la mort, Je les consolerai à leur passage.
– Oh ! Mon Divin Jésus, nous y avons tous participé à cette Plaie si profonde. C’est Vous, mon Dieu, qui Vous êtes chargé pour nous jusqu’à succomber sous ce poids accablant. Merci, mon Dieu.
Quelle n’est pas notre pauvre misère humaine ! Nous n’avons qu’un espoir, la pitié de Dieu. Sa bonté infinie nous a créés, Son Amour infini nous a rachetés, Sa Miséricorde infinie nous sauvera.
Je Vous bénis, Seigneur, Vous êtes mon espérance et mon soutien.
Notre-Seigneur Jésus Christ me fait voir la pesanteur de sa Croix :
– Enfants de Ma douleur, portez votre croix en chantant le Benedictus. Bénissez-Moi en chantant sous le poids de la croix qui vous accable.
– Rien ne pourra nous arrêter pour faire la Sainte Volonté de Dieu.
O Douce et sainte Croix, la sublime folie de mon Coeur, quand seras-tu donc connue ? Que tu as de charmes. Sans toi, que la vie serait amère, que tes souffrances ont de tendresse et d’amour ! Ô chaste épouse de mon Jésus, tu as été en quelque sorte noyée dans son Sang. Tu renfermes des sources d’amour : l’emplacement des trois clous qui ont attaché le Corps adorable de mon Jésus. S’il est un bonheur sur la terre, c’est celui de la souffrance, celui du mépris, celui du délaissement. Ce sont les épouses de mon Jésus. Voilà la route du Calvaire, route ensanglantée mais la route des grâces.
Nous sommes nés avec la croix, il faudra y passer toute sa vie, il faudra mourir avec elle, nous sommes les enfants du Calvaire. Terre, tu boiras tes ingratitudes et nous, nous bénirons les grâces de mon Jésus.
Extase du vendredi 12 avril 1878
– Seigneur, ce sont mes péchés que Vous portez sur cette Épaule meurtrie et ensanglantée ; ce sont nos crimes et nos iniquités qui Vous font souffrir des douleurs inexprimables, grandes comme la mer. Ce sont nos péchés qui ont déchiré Votre Chair sacrée, laquelle a empourpré la Croix.
Notre Seigneur Jésus-Christ dit :
" Je cherche des âmes qui M’aiment pour compatir à Mes souffrances. "
– Mon bien aimé Sauveur, nous nous associons à Vos souffrances, nous voulons porter notre croix et souffrir avec Vous.
O sainte Croix adorable, toi qui fus l’épouse choisie de Jésus crucifié, lit précieux de la souffrance, de la douleur, lit précieux de l’âme, tu renfermes les trois fontaines de grâces. Ne pas l’adorer, quel outrage à Jésus ! Tu vivras avec nous, Croix sainte, jusqu’à la tombe où tu reposeras sur notre poitrine.
Oh ! Comme Il nous aime, mon tendre Jésus. Quelle est l’âme qui refuserait de se donner à Lui ?
Allons au pied de la Croix dire nos amertumes, notre amour dans la croix. Plongeons-nous dans l’amour immense de mon Jésus sur la Croix.
Ce sont mes péchés, mon orgueil et mes désobéissances qui ont chargé sur Votre Épaule cette croix si pesante.
O cher Jésus, mon amour, Vous avez donc oublié l’excès de mes ingratitudes : Quelle charité sans bornes ! Vous avez donc pris sur Votre Épaule. C’est là que Vous avez noyé tous nos crimes, nos iniquités…
Mon Jésus faisant voir la Plaie profonde de la Sainte Épaule :
– Mes enfants de la terre qui méditeront sur cette douleur et seront fidèles à cette dévotion :
Je viendrai les visiter dans leurs peines,
Je leur donnerai un tendre amour pour la Croix,
Je viendrai les assister au moment de la mort,
De cette croix, Je les introduirai dans Mon Royaume céleste.
– O très cher Jésus, Vous nous avez ouvert le chemin de la prédestination, de l’amour, de la souffrance…
Jésus succombe sous le poids de la Croix sur la route du Calvaire, tandis que c’est la croix qui aurait dû fléchir et se briser sous la puissance d’un Dieu. Il nous faut tous porter la croix.. Pour les uns, elle est plus lourde, pour les autres elle est moins pesante. Portons les souffrances, les peines mortelles à la suite de Notre-Seigneur. C’est le Saint des Saints qui récompense les âmes souffrantes. La Croix est le partage du chrétien, du berceau à la tombe, l’âme qui souffre est dans la compagnie de son Époux, dans la compagnie de la Très Sainte Vierge, dans la compagnie des élus. Bénissons Dieu de nous faire souffrir puisque les souffrances nous dépouillent, nous béatifient, nous ouvrent une mer d’amour. Remettons-nous dans la souffrance, entre les mains de Dieu.
C’est toi, terre ingrate, qui sembles vouloir te couvrir de parures pour détruire l’âme chrétienne mais tout n’est que poussière et vanité. Jésus nous la fait fouler, cette terre perfide et séduisante, tout est par la souffrance, au pied de la Croix.
Méditons sur le Sacré Coeur de Jésus, brasier de miséricorde, brasier de tendresse. Aimons la Très Sainte Vierge.
Considération sur le très pur coeur de marie, par qui nous viennent toutes les grâces, et sur la compassion à ses douleurs au calvaire, ou elle nous a adoptes pour ses enfants :
Extase du vendredi 17 mai 1878
Marie-Julie prie son Divin Rédempteur portant le lourd poids de la Croix dans les rues de Jérusalem :
– " O Jésus adorable, chargé sous ce poids de douleurs, sous ce poids de crimes. Vous marchez vers le Calvaire, quelle charité de Votre part de vouloir bien Vous charger de nos crimes. Le Sang divin coule pour noyer nos iniquités ; pas une plainte, pas un murmure n’échappe des lèvres de mon Jésus. Il semble plutôt que Vous jouissez dans Vos souffrances.
Vous, ô Croix sainte, qui avez été digne du choix de mon Jésus, de son amour, empourprée du Sang de mon Dieu, pourquoi n’êtes-vous pas le partage des chrétiens de la terre ?
Lit Précieux de la souffrance, tu es foulé aux pieds, tu es insulté, tu es rejeté, tu es couvert de crachats et d’opprobres. Sainte Croix, quand feras-tu les délices des âmes rachetées ? Quand tes sources fécondes (l’emplacement des trois clous) seront-elles connues et savourées des coeurs ? Sois donc toujours avec nous, notre consolation et notre force après ce Dieu d’amour, de clémence et de charité.
Aimons tous la croix, puisqu’il faut toujours la porter sur la terre. Nous sommes nés sur la croix, comment voudrions-nous vivre dans les délices ? Nous sommes nés avec la croix et il faut la porter jusqu’à la tombe. Oh ! Quelles jouissances nous avons sur la terre : La jouissance d’un Dieu plein d’amour, la jouissance d’un Dieu crucifié, la jouissance de souffrir avec cet Ami divin, d’être délaissé avec Lui, de Vous prier, mon Dieu ! Chargé du poids de nos crimes, notre bon Sauveur porte la croix vers la sainte Montagne. Là, Il va nous dépouiller de nos vêtements souillés, nous régénérer dans Sa grâce. Quelle tendresse ! Marie, notre bonne Mère de douleurs fait le plus généreux des sacrifices. Elle souffre dans Son coeur crucifié avec Son Fils adorable …
En nous donnant Son cher Fils, Elle nous regarde avec Ses yeux pleins de larmes, nous Lui avons arraché Son amour mais en se laissant arracher Son Jésus, Elle nous a bénis.
Allons à ce Coeur maternel, rien n’est comparable au Coeur de la Mère de Jésus. Oh ! Qu’elle est bonne, Marie ! Recourons à Marie dans nos épreuves. Elle est si suave, Elle nous garde sur Son Coeur comme Ses petits enfants, Elle pose la main sur notre coeur souffrant : ce coeur m’est cher car Mon Divin Fils l’aime, et Elle écarte le péril. Elle nous a adoptés, Elle nous a pris à la place de Son cher Fils : Oui, mon Fils, Je serai pour eux, la plus généreuse des mères pour vous consoler, pour vous fortifier. Elle jette un regard vers le ciel.
– Mon enfant, ne vois-tu pas le ciel ? Eh bien, c’est la récompense. Souffre toutes les peines sur la terre, cela est si court ! Souffre, parce que les souffrances sont recueillies pour ton bonheur ! Ton bonheur éternel. Mon Coeur te garde.
Plus les douleurs de Marie ont été profondes, plus son Coeur a été pétri, plus il est sensible. Il est tellement sensible qu’Elle prend part à toutes les peines de ses enfants :
– Ma Mère chérie, consolez ces âmes, ce sont des amis de la Croix, cachez-les dans Votre Coeur. Notre-Seigneur adorable les favorise par les peines. Marie, ma bonne Mère, merci dans nos peines ; ce merci du coeur, portez-le à Jésus, Votre Divin Fils. Étant présenté par Vous, oh ! comme il sera accueilli avec générosité ! Ma bonne Mère, obtenez-nous le salut après avoir souffert sur la terre, après avoir porté nos croix. Ô Seigneur faites que nous Vous aimions, amis de la Croix, courageux sur la terre malgré les difficultés et les angoisses.
Notre-Seigneur exprime qu’Il a ouvert la voie douloureuse :
– Je veux que beaucoup de Mes serviteurs et de Mes servantes arrivent au ciel par les tribulations les plus profondes…
– Je vois encore le Sang divin de mon Roi, empreint sur ces pavés de Jérusalem. Oh ! Je veux marcher à sa suite ! Qui oserait se plaindre après un tel amour de Jésus crucifié ? Il faut porter la croix dans toutes ses dimensions, dans sa largeur, dans sa longueur, dans son épaisseur. Ses dimensions, c’est la profondeur et l’étendue des peines que nous ressentons, ces dimensions, c’est la charité.
Qu’Il est beau sous la croix, notre Divin Sauveur, qu’Il a de charmes, qu’Il est admirable sous la croix… Très aimant Jésus, Vous nous dites :
" Mes enfants, voilà la croix, vous la porterez toute votre vie, tantôt plus lourde, tantôt moins douloureuse ". Ce sont ses amis que Notre-Seigneur admet dans la croix et les éprouve ; la croix, c’est le fardeau de la grâce, le fardeau des mérites.
Retire-toi, terre vaine et misérable, tu n’as plus d’entrée dans nos coeurs. Tes charmes sont trompeurs. Retire-toi, devant ces deux amours suprêmes.
L’amour de Jésus et l’amour de sa Croix ! Que la lampe de la foi, de l’espérance et de la charité brûle toujours dans nos coeurs !
Fragments de l’extase du vendredi 29 mars 1878
Quelle générosité d’avoir bien voulu Vous charger de nos iniquités ! Quand je considère cette Plaie si grande et si profonde… car c’est là que Vous avez noyé mes péchés : ce sont nos péchés qui ont déchiré Votre Chair sacrée…
Source:
http://www.marie-julie-jahenny.fr/la-plaie-de-l'epaule-gauche.htm
Révélations sur la plaie de l’Épaule
La croix fut l’épouse choisie de Jésus Crucifié. Nous avons à notre tour à la porter toute notre vie. Elle est le partage du chrétien, du berceau à la tombe. Nous sommes les enfants du Calvaire (Marie-Julie Jahenny).
O Sacré Coeur de Jésus, Vous le savez, Vous êtes à jamais le tout de mon coeur. Je suis là reposant sur son sein, attendant d’être nourri par Lui ou de mourir dans ses bras.
La plaie de l’Épaule est à méditer attentivement par les amis de la Croix. En effet, elle nous exprime que la croix est inséparable de la vie du chrétien.
1 - Elle est un poids de douleurs, puisqu’elle s’est enfoncée à travers les chairs du Sauveur, en les déchirant cruellement. Elle a été ensanglantée du Sang Divin.
2 - Elle peut être accablante jusqu’à nous affaisser sur le sol à travers les épines, les ronces et les pierres du chemin : témoin, Notre-Seigneur succombant par trois fois sur la route du Calvaire.
3 - Cette plaie du portement de la Croix, cette plaie si profonde et si douloureuse nous dit de marcher toujours à travers les larmes et le sang jusqu’au sommet de la montagne du Sacrifice, sans nous décourager jamais : c’est sur la Croix que finalement nous devons remettre notre âme entre les mains de son Dieu qui l’a créée dans sa bonté infinie, l’a rachetée dans son amour infini et veut la sauver dans sa miséricorde infinie. C’est la croix qui ouvre et ferme les portes de la vie ; c’est elle qui nous élève de la terre au ciel, après avoir été sous chacun, le fardeau de ses mérites. Oh ! comme nous devons aimer la Croix qui est devenue l’instrument béni de la Rédemption ! En portant chacun notre croix, apprenons l’amour de Jésus Crucifié.
Dans lesquelles Notre-Seigneur Jésus-Christ recommande d’honorer la Plaie sacrée du portement de la Croix.
Considérons la Plaie Sacrée que fit le poids de la Croix à l’Épaule gauche de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur la route du Calvaire.
1 - La générosité infinie de Notre-Seigneur Jésus-Christ d’avoir bien voulu se charger de nos iniquités. 29 mars 1878
2 - Son immense bonté de s’être engagé à porter nos ingrats péchés sur la route du Calvaire. 28 décembre 1877
C’est sur cette Épaule que Notre-Seigneur Jésus Christ a porté et senti les nombreux péchés du monde. 16 mars 1877
Il en a été accablé jusqu’à succomber dans ses chutes si douloureuses du chemin de la Croix. 8 février 1878
Seigneur, ce sont nos péchés que Vous portez sur cette Épaule meurtrie et ensanglantée. Ce sont nos iniquités qui Vous font souffrir des douleurs incompréhensibles grandes comme la mer. Ce sont nos péchés qui ont déchiré Votre chair sacrée, laquelle a empourpré la Croix. 2 avril 1878
3 - La tendresse infinie avec laquelle Notre-Seigneur Jésus Christ a subi cette Plaie si cruelle qui nous montre combien pesantes sont nos iniquités. Compatissons à l’immense douleur si peu connue sur la terre. 28 décembre 1877
Notre-Seigneur nous invite à contempler cette plaie si profonde et si douloureuse, nous y avons tous participé. Demandons le repentir et les larmes, reconnaissance et amour (8 février 1878) c’est là qu’ont été noyés nos péchés… " Oh ! dit mon Jésus, avec tendresse, considère combien J’ai souffert par cette Plaie si profonde et si peu connue. Je désire que les fidèles viennent reposer leur bouche sur Ma blessure, le souffle de leur coeur adoucira Ma Plaie. " Il faut donc, comme Marie-Madeleine, embaumer de nos larmes mêlées au souffle de notre coeur, Vos Plaies sacrées, c’est dans cette Plaie que j’irai pleurer mes péchés. 29 mars 1878
Mon Divin Jésus, je Vous adore et je Vous aime de tout mon coeur. Je Vous suis, portant la croix de mes péchés sur Vos Épaules. Sous ce poids de douleurs, Vous marchez vers le Calvaire, c’est moi par mes ingratitudes et mes désobéissances qui Vous ai bûché cette Croix, qui l’ai chargée par mon orgueil sur Vos Épaules, qui l’ai appesantie de mille crimes. O Plaie Sacrée et adorable du Portement de Croix de mon Jésus, quand je vois cette profondeur, cette chair déchirée, ces os mutilés, quelle douleur pour le coeur reconnaissant à Jésus de l’avoir racheté ! Notre-Seigneur, montrant cette Plaie vive et béante, en révéla la profondeur. " La douleur est incompréhensible au coeur de mes enfants !!! Que cette dévotion Me plaît et Me console, que de fois déjà les prières de cette Plaies ont monté jusqu’à Mon Coeur et ont arraché le salut d’âmes dévolues à l’enfer. " 17 mai 1878
Quand je vois le sang qui baigne cette croix, quand je la vois enfoncée dans cette Plaie, ah ! poids énorme de la Croix, que vous faites souffrir notre Rédempteur ! Je vois encore le Sang divin de mon Roi, empreint sur les pavés de Jérusalem. Qui oserait se plaindre après un tel amour de Jésus crucifié ! 17 mai 1878
Nous méditons sur cette plaie si profonde, si douloureuse, l’amour infini d’un Dieu trois fois saint dans le bienfait de la Rédemption.
Il a pris sur Lui l’iniquité de tous !!
Il a porté mes péchés pour que je n’en fusse pas accablé !
La Croix baignée du Sang divin est devenue pour chacun de nous, le fardeau de la grâce, le fardeau des mérites. 17 mai 1878
Notre-Seigneur Jésus Christ nous a tracé la route du Calvaire, la route ensanglantée mais la route des grâces en portant la Croix dans d’ineffables douleurs, sans qu’un murmure , une plainte s’échappât de sa bouche. Il l’a portée à travers les souffrances, les mépris, les délaissements, avec une charité sans bornes : elle fut l’épouse choisie de Jésus Crucifié ; nous avons à notre tour à la porter toute notre vie, nous sommes nés avec elle, nous sommes les enfants du Calvaire, il faudra mourir avec elle, elle est le partage du chrétien du berceau à la tombe. Remettons-nous, dans la souffrance, entre les mains de Dieu.
Je Vous bénis, Seigneur, Vous êtes mon espérance et mon soutien. A la vie, à la mort, ô mon Dieu, je remets mon esprit entre Vos mains, que Votre Sainte Volonté soit faite en toutes choses. Béni soit le Jésus de mon coeur et béni soit le Coeur de mon Jésus.
Promesses recueillies pendant les extases de Marie-Julie, pour les âmes fidèles a cette dévotion qui la propageront :
1 - Je bénirai, dit Notre-Seigneur Jésus Christ, par la bouche de Marie-Julie, toutes les âmes qui propageront cette dévotion : Je leur accorderai d’abondantes grâces. 29 mars 1878
2 - Ô âmes qui M’aimez, qui propagez cette dévotion, Je vous prends sous Ma protection, Je vous garde sous le manteau de Ma tendresse. 29 mars 1878
3 - Je dissiperai les ténèbres qui viendraient à leur coeur. 28 décembre 1877
4 - Je les consolerai de leurs peines (28 décembre 1877, 8 février et 12 avril 1878). Je viendrai au milieu de leurs afflictions les plus grandes, les éclairer, les consoler. 8 février 1878
5 - Je viendrai les bénir dans leurs entreprises. 29 mars 1878
6 - Je leur donnerai un tendre amour pour la Croix. Je viendrai les assister au moment de la mort, de cette croix et Je les introduirai dans Mon Royaume céleste. 12 avril 1878
7 - J’adoucirai leur agonie (28 décembre 1877). Je viendrai à l’heure de la mort. Je les consolerai à leur passage (8 février 1878). Surtout à l’heure de la mort, Je viendrai leur accorder un doux moment de calme et de tranquillité. Je leur dirai : ô bonne sainte âme, qui as propagé cette dévotion que J’avais tant à coeur qu’elle fût connue, viens recevoir la récompense de tes travaux, le fruit de la bénédiction. 29 mars 1878
8 - J’abriterai, J’assisterai, Je consolerai toutes les âmes qui s’efforceront de la propager, cette Plaie Sacrée. A l’heure de la mort, Je consolerai ces âmes qui M’auront dédommagé par la dévotion et la compassion à cette Plaie si profonde et si douloureuse. Je viendrai les fortifier dans les dernières frayeurs. Je viendrai leur préparer le passage : Merci, toi qui M’as dédommagé de Mes souffrances. 17 mai 1878
9 - Voyez, dit Jésus en montrant sa Plaie Sacrée avec une tendresse extrême, tous Mes enfants qui ont reconnu cette Plaie, l’ont vénérée, l’ont priée, auront au jour dernier une grande et généreuse récompense. Je ne la fais pas voir, Je l’annonce. Ma Parole est divine. 17 mai 1878
Extraits de plusieurs révélations faites dans les extases de Marie-Julie au sujet de la Plaie sacrée de l’Épaule et des grâces promises par Notre-Seigneur Jésus Christ aux âmes qui seraient fidèles à cette dévotion.
Le 25 novembre 1873
Vers quatre heures du soir, Marie-Julie reçut les stigmates de la Plaie de l’Épaule (Épaule gauche). Les révélations et tout ce qui est relatif à cette dévotion recommandée spécialement et sans cesse par Notre-Seigneur Jésus Christ renferment les choses du plus haut intérêt. Le recueil et les actes de ces premières manifestations sont entre les mains de Monsieur l’Abbé David, Directeur de Marie-Julie.
Dans l’extase suivante, Marie-Julie disait :
– Je vois la Plaie sanglante de son Épaule, combien elle est profonde et douloureuse.
– Je te dirai – parole de Notre-Seigneur recueillie par la bouche de Marie-Julie en extase - les prières qui allègent Mes souffrances. Je désire que cette Plaie soit connue de tous Mes enfants.
16 mars 1877
Elle est à signaler d’une manière particulière. C’était la fête des Cinq Plaies. Paroles de Notre-Seigneur : " Le Sang coule de Mon Épaule, celle par laquelle J’ai porté et senti les nombreux péchés du monde. "
Fragments de l’extase du vendredi 28 décembre 1877
C’est elle – cette Plaie sacrée – qui nous montre combien pesantes sont nos iniquités et l’immense bonté de Notre-Seigneur Jésus Christ de s’être engagé à porter nos ingrats péchés dans la route du Calvaire. Notre-Seigneur témoigne de la tendresse infinie avec laquelle Il a subi cette Plaie si cruelle et Sa bonté pour les âmes fidèles à cette dévotion.
Notre-Seigneur Jésus Christ y attache les grâces les plus précieuses : " Je dissiperai les ténèbres qui viendraient à leur coeur. Je les consolerai dans leurs peines. J’adoucirai leur agonie, Je leur dirai : " âmes fidèles qui avez compati à l’immense douleur, si peu connue sur la terre. "
Fragments de l’extase du vendredi 8 février 1878
Notre-Seigneur Jésus Christ invite Marie-Julie à contempler de plus près cette Plaie si douloureuse de son Épaule.
– Mon Dieu, donnez-moi le repentir et les larmes.
A la deuxième chute, Notre-Seigneur Jésus Christ dit :
– Quelle joie pour Mon Divin Coeur de voir cette dévotion se propager de toutes parts. Cette dévotion qui est restée si longtemps dans l’oubli. Je donnerai des récompenses abondantes à mes enfants fidèles qui la propageront : Je les consolerai dans leurs peines. Je viendrai au milieu de leurs afflictions les plus grandes, les éclairer, les consoler. Je viendrai les secourir dans leurs maladies. Je viendrai à l’heure de la mort, Je les consolerai à leur passage.
– Oh ! Mon Divin Jésus, nous y avons tous participé à cette Plaie si profonde. C’est Vous, mon Dieu, qui Vous êtes chargé pour nous jusqu’à succomber sous ce poids accablant. Merci, mon Dieu.
Quelle n’est pas notre pauvre misère humaine ! Nous n’avons qu’un espoir, la pitié de Dieu. Sa bonté infinie nous a créés, Son Amour infini nous a rachetés, Sa Miséricorde infinie nous sauvera.
Je Vous bénis, Seigneur, Vous êtes mon espérance et mon soutien.
Notre-Seigneur Jésus Christ me fait voir la pesanteur de sa Croix :
– Enfants de Ma douleur, portez votre croix en chantant le Benedictus. Bénissez-Moi en chantant sous le poids de la croix qui vous accable.
– Rien ne pourra nous arrêter pour faire la Sainte Volonté de Dieu.
O Douce et sainte Croix, la sublime folie de mon Coeur, quand seras-tu donc connue ? Que tu as de charmes. Sans toi, que la vie serait amère, que tes souffrances ont de tendresse et d’amour ! Ô chaste épouse de mon Jésus, tu as été en quelque sorte noyée dans son Sang. Tu renfermes des sources d’amour : l’emplacement des trois clous qui ont attaché le Corps adorable de mon Jésus. S’il est un bonheur sur la terre, c’est celui de la souffrance, celui du mépris, celui du délaissement. Ce sont les épouses de mon Jésus. Voilà la route du Calvaire, route ensanglantée mais la route des grâces.
Nous sommes nés avec la croix, il faudra y passer toute sa vie, il faudra mourir avec elle, nous sommes les enfants du Calvaire. Terre, tu boiras tes ingratitudes et nous, nous bénirons les grâces de mon Jésus.
Extase du vendredi 12 avril 1878
– Seigneur, ce sont mes péchés que Vous portez sur cette Épaule meurtrie et ensanglantée ; ce sont nos crimes et nos iniquités qui Vous font souffrir des douleurs inexprimables, grandes comme la mer. Ce sont nos péchés qui ont déchiré Votre Chair sacrée, laquelle a empourpré la Croix.
Notre Seigneur Jésus-Christ dit :
" Je cherche des âmes qui M’aiment pour compatir à Mes souffrances. "
– Mon bien aimé Sauveur, nous nous associons à Vos souffrances, nous voulons porter notre croix et souffrir avec Vous.
O sainte Croix adorable, toi qui fus l’épouse choisie de Jésus crucifié, lit précieux de la souffrance, de la douleur, lit précieux de l’âme, tu renfermes les trois fontaines de grâces. Ne pas l’adorer, quel outrage à Jésus ! Tu vivras avec nous, Croix sainte, jusqu’à la tombe où tu reposeras sur notre poitrine.
Oh ! Comme Il nous aime, mon tendre Jésus. Quelle est l’âme qui refuserait de se donner à Lui ?
Allons au pied de la Croix dire nos amertumes, notre amour dans la croix. Plongeons-nous dans l’amour immense de mon Jésus sur la Croix.
Ce sont mes péchés, mon orgueil et mes désobéissances qui ont chargé sur Votre Épaule cette croix si pesante.
O cher Jésus, mon amour, Vous avez donc oublié l’excès de mes ingratitudes : Quelle charité sans bornes ! Vous avez donc pris sur Votre Épaule. C’est là que Vous avez noyé tous nos crimes, nos iniquités…
Mon Jésus faisant voir la Plaie profonde de la Sainte Épaule :
– Mes enfants de la terre qui méditeront sur cette douleur et seront fidèles à cette dévotion :
Je viendrai les visiter dans leurs peines,
Je leur donnerai un tendre amour pour la Croix,
Je viendrai les assister au moment de la mort,
De cette croix, Je les introduirai dans Mon Royaume céleste.
– O très cher Jésus, Vous nous avez ouvert le chemin de la prédestination, de l’amour, de la souffrance…
Jésus succombe sous le poids de la Croix sur la route du Calvaire, tandis que c’est la croix qui aurait dû fléchir et se briser sous la puissance d’un Dieu. Il nous faut tous porter la croix.. Pour les uns, elle est plus lourde, pour les autres elle est moins pesante. Portons les souffrances, les peines mortelles à la suite de Notre-Seigneur. C’est le Saint des Saints qui récompense les âmes souffrantes. La Croix est le partage du chrétien, du berceau à la tombe, l’âme qui souffre est dans la compagnie de son Époux, dans la compagnie de la Très Sainte Vierge, dans la compagnie des élus. Bénissons Dieu de nous faire souffrir puisque les souffrances nous dépouillent, nous béatifient, nous ouvrent une mer d’amour. Remettons-nous dans la souffrance, entre les mains de Dieu.
C’est toi, terre ingrate, qui sembles vouloir te couvrir de parures pour détruire l’âme chrétienne mais tout n’est que poussière et vanité. Jésus nous la fait fouler, cette terre perfide et séduisante, tout est par la souffrance, au pied de la Croix.
Méditons sur le Sacré Coeur de Jésus, brasier de miséricorde, brasier de tendresse. Aimons la Très Sainte Vierge.
Considération sur le très pur coeur de marie, par qui nous viennent toutes les grâces, et sur la compassion à ses douleurs au calvaire, ou elle nous a adoptes pour ses enfants :
Extase du vendredi 17 mai 1878
Marie-Julie prie son Divin Rédempteur portant le lourd poids de la Croix dans les rues de Jérusalem :
– " O Jésus adorable, chargé sous ce poids de douleurs, sous ce poids de crimes. Vous marchez vers le Calvaire, quelle charité de Votre part de vouloir bien Vous charger de nos crimes. Le Sang divin coule pour noyer nos iniquités ; pas une plainte, pas un murmure n’échappe des lèvres de mon Jésus. Il semble plutôt que Vous jouissez dans Vos souffrances.
Vous, ô Croix sainte, qui avez été digne du choix de mon Jésus, de son amour, empourprée du Sang de mon Dieu, pourquoi n’êtes-vous pas le partage des chrétiens de la terre ?
Lit Précieux de la souffrance, tu es foulé aux pieds, tu es insulté, tu es rejeté, tu es couvert de crachats et d’opprobres. Sainte Croix, quand feras-tu les délices des âmes rachetées ? Quand tes sources fécondes (l’emplacement des trois clous) seront-elles connues et savourées des coeurs ? Sois donc toujours avec nous, notre consolation et notre force après ce Dieu d’amour, de clémence et de charité.
Aimons tous la croix, puisqu’il faut toujours la porter sur la terre. Nous sommes nés sur la croix, comment voudrions-nous vivre dans les délices ? Nous sommes nés avec la croix et il faut la porter jusqu’à la tombe. Oh ! Quelles jouissances nous avons sur la terre : La jouissance d’un Dieu plein d’amour, la jouissance d’un Dieu crucifié, la jouissance de souffrir avec cet Ami divin, d’être délaissé avec Lui, de Vous prier, mon Dieu ! Chargé du poids de nos crimes, notre bon Sauveur porte la croix vers la sainte Montagne. Là, Il va nous dépouiller de nos vêtements souillés, nous régénérer dans Sa grâce. Quelle tendresse ! Marie, notre bonne Mère de douleurs fait le plus généreux des sacrifices. Elle souffre dans Son coeur crucifié avec Son Fils adorable …
En nous donnant Son cher Fils, Elle nous regarde avec Ses yeux pleins de larmes, nous Lui avons arraché Son amour mais en se laissant arracher Son Jésus, Elle nous a bénis.
Allons à ce Coeur maternel, rien n’est comparable au Coeur de la Mère de Jésus. Oh ! Qu’elle est bonne, Marie ! Recourons à Marie dans nos épreuves. Elle est si suave, Elle nous garde sur Son Coeur comme Ses petits enfants, Elle pose la main sur notre coeur souffrant : ce coeur m’est cher car Mon Divin Fils l’aime, et Elle écarte le péril. Elle nous a adoptés, Elle nous a pris à la place de Son cher Fils : Oui, mon Fils, Je serai pour eux, la plus généreuse des mères pour vous consoler, pour vous fortifier. Elle jette un regard vers le ciel.
– Mon enfant, ne vois-tu pas le ciel ? Eh bien, c’est la récompense. Souffre toutes les peines sur la terre, cela est si court ! Souffre, parce que les souffrances sont recueillies pour ton bonheur ! Ton bonheur éternel. Mon Coeur te garde.
Plus les douleurs de Marie ont été profondes, plus son Coeur a été pétri, plus il est sensible. Il est tellement sensible qu’Elle prend part à toutes les peines de ses enfants :
– Ma Mère chérie, consolez ces âmes, ce sont des amis de la Croix, cachez-les dans Votre Coeur. Notre-Seigneur adorable les favorise par les peines. Marie, ma bonne Mère, merci dans nos peines ; ce merci du coeur, portez-le à Jésus, Votre Divin Fils. Étant présenté par Vous, oh ! comme il sera accueilli avec générosité ! Ma bonne Mère, obtenez-nous le salut après avoir souffert sur la terre, après avoir porté nos croix. Ô Seigneur faites que nous Vous aimions, amis de la Croix, courageux sur la terre malgré les difficultés et les angoisses.
Notre-Seigneur exprime qu’Il a ouvert la voie douloureuse :
– Je veux que beaucoup de Mes serviteurs et de Mes servantes arrivent au ciel par les tribulations les plus profondes…
– Je vois encore le Sang divin de mon Roi, empreint sur ces pavés de Jérusalem. Oh ! Je veux marcher à sa suite ! Qui oserait se plaindre après un tel amour de Jésus crucifié ? Il faut porter la croix dans toutes ses dimensions, dans sa largeur, dans sa longueur, dans son épaisseur. Ses dimensions, c’est la profondeur et l’étendue des peines que nous ressentons, ces dimensions, c’est la charité.
Qu’Il est beau sous la croix, notre Divin Sauveur, qu’Il a de charmes, qu’Il est admirable sous la croix… Très aimant Jésus, Vous nous dites :
" Mes enfants, voilà la croix, vous la porterez toute votre vie, tantôt plus lourde, tantôt moins douloureuse ". Ce sont ses amis que Notre-Seigneur admet dans la croix et les éprouve ; la croix, c’est le fardeau de la grâce, le fardeau des mérites.
Retire-toi, terre vaine et misérable, tu n’as plus d’entrée dans nos coeurs. Tes charmes sont trompeurs. Retire-toi, devant ces deux amours suprêmes.
L’amour de Jésus et l’amour de sa Croix ! Que la lampe de la foi, de l’espérance et de la charité brûle toujours dans nos coeurs !
Fragments de l’extase du vendredi 29 mars 1878
Quelle générosité d’avoir bien voulu Vous charger de nos iniquités ! Quand je considère cette Plaie si grande et si profonde… car c’est là que Vous avez noyé mes péchés : ce sont nos péchés qui ont déchiré Votre Chair sacrée…
Source:
http://www.marie-julie-jahenny.fr/la-plaie-de-l'epaule-gauche.htm
Re: La plaie de l'épaule gauche de Jésus Christ, la dévotion
Je remets ce post en surface, car que de grande grâce à ceux et celles qui pratiquent cette dévotion!
Hommage et grâces des cinq plaies de Notre Seigneur
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Re: La plaie de l'épaule gauche de Jésus Christ, la dévotion
Dans le même esprit:
La flèche d'or d'amour; prière de louange en réparation des outrages
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La plaie de l'épaule gauche de notre Jésus Christ
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Hommage et grâces des cinq plaies de Notre Seigneur
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Consécrations aux Saintes Plaies de Jésus-Christ
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