L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
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oiseaublanc
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
"trouver 10 personnes pour distribuer l'eucharistie" lu ceci à l'entrée d'une église de Lille un dimanche matin...ça m'a dérangé Merci pour cet article en tout cas!
oiseaublanc- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
seuls les prêtres ont les mains consacrés et peuvent toucher distribuer la sainte communion entre ceux qui l'ignore et ce qui n'en font pas cas voilà ou l'on en viens !oiseau blanc ...
vous êtes du nord ? nous sommes voisins ... je vis à 9km de lille
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Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Oui Betty, de Lille même. A très bientôt:angeaureole:
oiseaublanc- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
COMMENT RECEVOIR LA SAINTE COMMUNION
Histoire et textes officiels de l’Eglise
Texte attribué à l'abbé Christian Gouyaud, sur la pastorale de Benoit XVI, intéressant à bien des égards.Histoire et textes officiels de l’Eglise
Citation :
Benoît XVI a réintroduit, pour ce qui le concerne, la distribution de la communion sur la langue des fidèles agenouillés. Cette manière de procéder est tout à fait caractéristique du pape qui prêche pédagogiquement par et n'impose pas brutalement par décret. Monseigneur Ranjith estime que « le moment est arrivé de bien évaluer cette pratique, de revoir et, si nécessaire, d'abandonner la pratique actuelle » de la communion reçue debout et dans la main. L'actuel Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements s'exprime ainsi dans une préface à un remarquable opuscule de Mgr A. Schneider, évêque au Kazakhstan, intitulé Dominus est. La question du mode de distribution de la communion est sans doute l'une des plus exemplaires de l'affaiblissement du gouvernement ecclésiastique dans les années 1970. En voulant avaliser pour canaliser, les responsables sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis. En cédant aux pratiques de désobéissance objective émanant de lobbies progressistes, l'autorité sapait le principe même d'autorité.
Rappelons que ni le Concile Vatican II, ni le Novus Ordo Missae promulgué par Paul VI ne prévoyaient que la communion fût reçue debout et dans la main. Consultés par une Lettre émanant du président et du secrétaire du Consilium pour l'exécution de la Constitution sur la liturgie en date du 29 octobre 1968, près des deux tiers des évêques latins du monde s'opposèrent à l'introduction de cette manière de communier. Comment une minorité agissante put-elle alors imposer une telle pratique ?
L'Instruction Memoriale Domini, publiée par la Congrégation pour le Culte Divin le 29 mai 1969, était précisément consacrée à « la façon de distribuer la communion ». Elle prenait acte de ce que, « dans
certains endroits », l'autorisation de distribuer la communion dans la main avait été présumée ! Le document commençait par énumérer les avantages de la communion sur la langue pour aboutir à la
conclusion suivante :
« Compte tenu de la situation actuelle de l'Église dans le monde entier, cette façon de distribuer la sainte communion [sur la langue] doit être conservée, non seulement parce qu'elle a derrière elle une tradition multiséculaire, mais surtout parce qu'elle exprime le respect des fidèles envers l'Eucharistie.
[...] De plus, cette façon de faire, qui doit déjà être considérée comme traditionnelle, assure plus efficacement que la sainte communion soit distribuée avec le respect, le décorum et la dignité qui lui conviennent [...] C'est pourquoi, le Souverain Pontife n'a pas pensé devoir changer la façon
traditionnelle de distribuer la sainte communion aux fidèles. Aussi, le Saint-Siège exhorte-t-il vivement les évêques, les prêtres et les fidèles à respecter attentivement la loi toujours en vigueur et qui se trouve confirmée de nouveau ».
Cette décision devait cependant être inopérante par le fameux renvoi à la compétence des Conférences épiscopales qui généraliseront la communion dans la main. De plus, une Lettre pastorale accompagnait l'Instruction Memoriale Domini, qui donnait le mode d'emploi d'une pratique que
l'Instruction réprouvait.
Une autorité impuissante ?
A relire ce document quarante ans après, on a vraiment le sentiment d'une autorité impuissante qui assortit la nouvelle manière de communier de conditions idéales qui sont autant de voeux pieux! Par exemple, « qu'on fasse attention à ne pas laisser tomber ni se disperser des fragments de pain eucharistique, comme aussi à la propreté convenable des mains et à la bonne tenue des gestes selon les usages des divers peuples »! Allait-on instaurer pour les fidèles un rite de purification (avant la communion) puis d'ablution des mains (après) ? De plus, l'Instruction octroyait l'induit pour entériner des situations de fait tandis que la Lettre abondait dans le sens d'une initiation et, par conséquent, d'une incitation progressive: « II convient donc de l'introduire graduellement, en commençant par des
groupes et des milieux qualifiés et plus préparés. »
L'argument de fond pour introduire la nouvelle manière de communier avait été avancé dans la Lettre du 29 octobre 1968 : « La manière traditionnelle de recevoir la communion sur la langue apparaît de
plus en plus à nos contemporains comme un geste infantile; il rappelle trop la manière de nourrir les petits enfants incapables de manger seuls. Beaucoup d'adultes ressentent de la gêne à faire en public un acte qui n'a aucune beauté extérieure et qui les rabaisse à la petite enfance. »
En d'autres termes: le chrétien moderne est un chrétien adulte qui se tient debout face à son Seigneur et qui se communie lui-même car l'eucharistie est un droit de l'homme!
Dans son excellent Dominus est qui reprend toute cette question, Mgr Schneider cite, au contraire, un grand nombre de Pères de l'Église et de saints qui présentent l'eucharistie comme le Don ineffable qu'on ne reçoit qu'en devenant comme de petits enfants! Il évoque aussi le risque objectif de profanation des parcelles quand celles-ci ne sont pas recueillies. Il reste enfin la question lancinante de savoir si, quarante ans après, le fait de se communier soi-même debout, joint à la grave désaffection du sacrement de la réconciliation, a apporté une valeur ajoutée au respect du sacré?
En 1980, Jean-Paul II confessa franchement ne pas être favorable à cette pratique de la communion debout et dans la main et ne pas la recommander. Ce n'est qu'avec réticence qu'il adopta finalement la praxis en vigueur.
On mesure aujourd'hui l'héroïcité du courage de Benoît XVI qui cherche à inverser ce processus.
Fin de citation.
Benoît XVI : « recevoir l'Eucharistie signifie se mettre en attitude d'adoration »
[b]Le 30 décembre 2008 - Eucharistie Sacrement de la Miséricorde
« Une liturgie qui ne connaitrait plus l'agenouillement serait malade » (J. Ratzinger)
« Le geste du corps est en lui-même porteur d’un sens spirituel sans laquelle l’attitude physique resterait sans signification. L’acte spirituel, de par son essence, de par l’unité corps-âme de l’homme, doit nécessairement s’exprimer dans le corps. Il se peut bien que l’agenouillement soit étranger à la culture moderne, pour la bonne raison que c’est une culture qui s’est éloignée de la foi et ne connaît plus celui devant lequel l’agenouillement est le geste juste, et même intrinsèquement nécessaire. Qui apprend à croire, apprend aussi à s’agenouiller, et une foi ou une liturgie qui ne connaitrait plus l’agenouillement serait malade dans son centre. Partout où il a été perdu, l’agenouillement doit être réappris afin que, par notre prière, nous restions dans la communauté des apôtres et des martyrs, dans la communauté du cosmos tout entier, en union avec Jésus-Christ. » Extrait de "L'Esprit de la Liturgie" (Cardinal Ratzinger)
Mgr Malcolm Ranjith :
Les dernières décennies ont vu la liturgie de l'Église Catholique prendre un visage très différent de celui du passé. Depuis quelques mois, le pape Benoît XVI, réintroduit des éléments plus anciens dans la liturgie actuelle de l'Église. Il a par exemple repris l'habitude de distribuer la communion dans la bouche des fidèles agenouillés.
Loin des polémiques stériles ce petit livre d'un évêque du Kazakhstan appelle à prendre de la hauteur et du recul sur cette question. À la fois témoignage et réflexion, il explique la pratique de communion réintroduite par Benoît XVI avec un véritable souci pédagogique et pastoral.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Préface
Dans le livre de l'Apocalypse, saint Jean raconte qu'après avoir vu et entendu ce qui lui avait été révélé, il s'était lui-même prosterné en adoration, au pied de l'ange de Dieu (cf. Ap 22, . Se prosterner ou se mettre à genoux, devant la majesté de la présence de Dieu, en une adoration humble, était déjà une habitude de respect que le peuple d'Israël manifestait en la présence du Seigneur. Il est dit au Premier livre des Rais : « Quand Salomon eut achevé d'adresser au Seigneur cette prière et cette supplication, il se releva de devant l'autel du Seigneur, où il était agenouillé, les mains étendues vers le ciel, et s'étant mis debout, il bénit toute l'assemblée d'Israël » (1 R 8, 54-55). La position de supplication du roi est claire : il était à genoux devant l'autel.
La même tradition est également visible dans le Nouveau Testament quand nous voyons Pierre se mettre à genoux devant Jésus (cf. Lc 5, , Jaïre lui demander de guérir sa fille (Lc 8, 41), le Samaritain revenir le remercier ou Marie, la soeur de Lazare, demander la vie de son frère (Jn 11, 32). C'est la même attitude de prosternation devant la stupeur que provoque la présence ou la révélation divine que l'on remarque généralement dans le livre de l'Apocalypse (Ap 5, 8, 14 et 19, 4).
À cette tradition était étroitement liée la conviction que le Temple Saint de Jérusalem était la demeure de Dieu, et que, par conséquent, il fallait y disposer tout le corps dans une attitude exprimant un sentiment profond d'humilité et de respect à l'égard du Seigneur présent.
Même dans l'Église, la conviction profonde que, dans les espèces eucharistiques, le Seigneur est vraiment et réellement présent ainsi que la pratique croissante de conserver la Sainte Communion dans les tabernacles, ont contribué à l'habitude de s'agenouiller dans une attitude d'humble adoration du Seigneur, présent dans l'Eucharistie.
De fait, en ce qui concerne la présence réelle du Christ dans les espèces eucharistiques, le Concile de Trente déclare : in almo sanctae Eucharistiae sacramento post panis et uini consecrationem Dominum nostrum lesum Christum uerum Deum atque hominem uere, realiter ac substantialiter sub sperie illamm rerum sensibilium contineri, « dans le vénérable sacrement de la sainte Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est vraiment, réellement et substantiellement contenu sous l'apparence de ces réalités sensibles » (DS1651).
Par ailleurs, saint Thomas d'Aquin avait déjà défini l'Eucharistie latens Deitas (Saint Thomas d'Aquin, Hymne Adoro Te dévote). La foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces eucharistiques appartenait déjà alors à l'essence de la foi de l'Église catholique et faisait partie intégrante de l'identité catholique. Il était clair qu'on ne pouvait édifier l'Église si une telle foi venait à peine à être ébranlée.
Donc, l'Eucharistie, pain transsubstantié en Corps du Christ et vin en Sang du Christ, Dieu parmi nous, devait être accueillie avec émerveillement, avec le plus grand respect et dans une attitude d'humble adoration. Le Pape Benoît XVI, en se référant aux paroles de saint Augustin nemo autem illam carnem manducat, nisi prias ado-rauerit; peccemus non adorando, « que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer; nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (Enarrationes in Psalmos 98, 9 ; CCL 39, 1385), souligne le fait que « recevoir l'Eucharistie signifie se mettre en attitude d'adoration envers Celui que nous recevons. [...] Ce n'est que dans l'adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai » (Benoît XVI - Sacramentum Caritatis 66).
Selon cette tradition, il est évident qu'adopter des gestes et des attitudes du corps et de l'esprit qui facilitent le silence, le recueillement, l'humble acceptation de notre pauvreté face à la grandeur infinie et à la sainteté de Celui qui vient à notre rencontre sous les espèces eucharistiques, devenait cohérent et indispensable. La meilleure façon d'exprimer notre sentiment de révérence à l'égard du Seigneur-
Eucharistie était de suivre l'exemple de Pierre qui, comme nous dit l'Évangile, se jeta à genoux devant le Seigneur en lui disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un pécheur » (Lc 5, .
Aujourd'hui, comme nous le voyons dans certaines églises, une telle pratique est tombée toujours plus en désuétude, et les responsables non seulement exigent que les fidèles reçoivent la Sainte Eucharistie debout, mais ont même été jusqu'à supprimer les agenouilloirs, obligeant les fidèles à s'asseoir ou à se tenir debout, même durant l'élévation des Espèces eucharistiques présentées pour être adorées. Le comble est de constater que de telles mesures ont été prises dans les diocèses, par les responsables de la liturgie, ou dans les églises, par les curés, sans même consulter le moins du monde les fidèles, alors qu'aujourd'hui, plus que jamais, on parle dans de nombreux milieux de démocratie dans l'Église.
Dans le même temps, il faut reconnaître, au sujet de la communion dans la main, que cette pratique a été introduite de manière abusive et à la hâte dans certains milieux de l'Église juste après le Concile, changeant la coutume séculaire qui avait précédé pour devenir désormais la pratique régulière dans toute l'Église. On a justifié un tel changement en affirmant qu'il reflétait mieux l'Évangile ou l'antique pratique de l'Église.
Il est vrai que si l'on peut recevoir sur la langue, l'on peut aussi recevoir sur la main, ces deux organes du corps étant d'une égale dignité. Certains, pour justifier cette pratique, font référence aux paroles de Jésus : « Prenez et mangez » (Mc 14,22; Mt 26,26). Quelles que soient les raisons favorables à cette pratique, nous ne pouvons ignorer ce qui se passe au niveau mondial, quand une telle pratique vient à se réaliser. Ce geste contribue à un affaiblissement graduel et croissant de l'attitude de respect envers les saintes Espèces eucharistiques. À l'inverse, la pratique précédente avait mieux préservé ce sentiment de vénération. Au lieu de cela, se sont glissés un manque alarmant de recueillement et un esprit de générale insouciance. Il arrive désormais de voir des personnes ayant communié qui retournent à leur place comme si rien d'extraordinaire ne s'était produit. Dans la grande majorité, ce sont les enfants et les adolescents qui sont distraits. Dans de nombreux cas, on ne remarque pas ce sens de gravité et ce silence intérieur qui doivent être les signes de la présence de Dieu dans l'âme.
Et puis il y a toutes sortes d'abus : ceux qui emportent les saintes espèces pour les garder comme souvenirs; ceux qui les vendent, ou pire encore, ceux qui les emmènent afin de les profaner dans des rites sataniques. On a pu faire le constat de telles situations : jusque dans les grandes concélébrations, même à Rome, on a pu trouver à plusieurs reprises les Saintes Espèces jetées par terre.
Cette situation nous amène à réfléchir non seulement sur cette grave perte de la foi, mais aussi sur ces outrages et offenses faites au Seigneur, Lui qui daigne venir à notre rencontre en voulant nous rendre semblables à Lui, afin que se reflète en nous la sainteté de Dieu.
Le Pape Benoît XVI parle de la nécessité non seulement de comprendre le sens véritable et profond de l'Eucharistie, mais aussi de la célébrer avec dignité et respect. Il dit que nous devons être conscients
« de l'importance des gestes et des postures, comme le fait de s'agenouiller pendant les moments centraux de la prière eucharistique » (Sacramentum Caritatis, 65).
De plus, en parlant de la réception de la Sainte Communion, il invite tout le monde à « faire [son] possible pour que le geste, dans sa simplicité, corresponde à sa valeur de rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus dans le Sacrement » (Sacramentum Caritatis, 50).
Dans cette perspective, il faut apprécier le petit livre écrit par S. E. Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda, au Kazakhstan, (dont une interview exclusive est disponible ICI) dont le titre Dominus est est tout à fait significatif. Ce livret veut apporter sa contribution dans la discussion actuelle sur l'Eucharistie, comme présence réelle et substantielle du Christ dans les espèces consacrées du pain et du vin. Il est à noter que Mgr Schneider commence sa présentation par une note personnelle qui rappelle la profonde foi eucharistique de sa mère et de deux autres femmes, foi conservée au milieu de tant de souffrances et de sacrifices, que la petite communauté catholique de ce pays a supportés durant les années de persécution soviétique.
En partant de sa propre expérience qui a éveillé en lui une grande foi, de l'émerveillement et de la dévotion à l'égard du Seigneur présent dans l'Eucharistie, il nous présente un excursus historico-théologique qui explique bien comment la pratique de recevoir la Sainte Communion dans la bouche et à genoux a été accueillie et pratiquée dans l'Église durant de nombreux siècles.
Dans le livre de l'Apocalypse, saint Jean raconte qu'après avoir vu et entendu ce qui lui avait été révélé, il s'était lui-même prosterné en adoration, au pied de l'ange de Dieu (cf. Ap 22, . Se prosterner ou se mettre à genoux, devant la majesté de la présence de Dieu, en une adoration humble, était déjà une habitude de respect que le peuple d'Israël manifestait en la présence du Seigneur. Il est dit au Premier livre des Rais : « Quand Salomon eut achevé d'adresser au Seigneur cette prière et cette supplication, il se releva de devant l'autel du Seigneur, où il était agenouillé, les mains étendues vers le ciel, et s'étant mis debout, il bénit toute l'assemblée d'Israël » (1 R 8, 54-55). La position de supplication du roi est claire : il était à genoux devant l'autel.
La même tradition est également visible dans le Nouveau Testament quand nous voyons Pierre se mettre à genoux devant Jésus (cf. Lc 5, , Jaïre lui demander de guérir sa fille (Lc 8, 41), le Samaritain revenir le remercier ou Marie, la soeur de Lazare, demander la vie de son frère (Jn 11, 32). C'est la même attitude de prosternation devant la stupeur que provoque la présence ou la révélation divine que l'on remarque généralement dans le livre de l'Apocalypse (Ap 5, 8, 14 et 19, 4).
À cette tradition était étroitement liée la conviction que le Temple Saint de Jérusalem était la demeure de Dieu, et que, par conséquent, il fallait y disposer tout le corps dans une attitude exprimant un sentiment profond d'humilité et de respect à l'égard du Seigneur présent.
Même dans l'Église, la conviction profonde que, dans les espèces eucharistiques, le Seigneur est vraiment et réellement présent ainsi que la pratique croissante de conserver la Sainte Communion dans les tabernacles, ont contribué à l'habitude de s'agenouiller dans une attitude d'humble adoration du Seigneur, présent dans l'Eucharistie.
De fait, en ce qui concerne la présence réelle du Christ dans les espèces eucharistiques, le Concile de Trente déclare : in almo sanctae Eucharistiae sacramento post panis et uini consecrationem Dominum nostrum lesum Christum uerum Deum atque hominem uere, realiter ac substantialiter sub sperie illamm rerum sensibilium contineri, « dans le vénérable sacrement de la sainte Eucharistie, après la consécration du pain et du vin, notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, est vraiment, réellement et substantiellement contenu sous l'apparence de ces réalités sensibles » (DS1651).
Par ailleurs, saint Thomas d'Aquin avait déjà défini l'Eucharistie latens Deitas (Saint Thomas d'Aquin, Hymne Adoro Te dévote). La foi dans la présence réelle du Christ sous les espèces eucharistiques appartenait déjà alors à l'essence de la foi de l'Église catholique et faisait partie intégrante de l'identité catholique. Il était clair qu'on ne pouvait édifier l'Église si une telle foi venait à peine à être ébranlée.
Donc, l'Eucharistie, pain transsubstantié en Corps du Christ et vin en Sang du Christ, Dieu parmi nous, devait être accueillie avec émerveillement, avec le plus grand respect et dans une attitude d'humble adoration. Le Pape Benoît XVI, en se référant aux paroles de saint Augustin nemo autem illam carnem manducat, nisi prias ado-rauerit; peccemus non adorando, « que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer; nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (Enarrationes in Psalmos 98, 9 ; CCL 39, 1385), souligne le fait que « recevoir l'Eucharistie signifie se mettre en attitude d'adoration envers Celui que nous recevons. [...] Ce n'est que dans l'adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai » (Benoît XVI - Sacramentum Caritatis 66).
Selon cette tradition, il est évident qu'adopter des gestes et des attitudes du corps et de l'esprit qui facilitent le silence, le recueillement, l'humble acceptation de notre pauvreté face à la grandeur infinie et à la sainteté de Celui qui vient à notre rencontre sous les espèces eucharistiques, devenait cohérent et indispensable. La meilleure façon d'exprimer notre sentiment de révérence à l'égard du Seigneur-
Eucharistie était de suivre l'exemple de Pierre qui, comme nous dit l'Évangile, se jeta à genoux devant le Seigneur en lui disant : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un pécheur » (Lc 5, .
Aujourd'hui, comme nous le voyons dans certaines églises, une telle pratique est tombée toujours plus en désuétude, et les responsables non seulement exigent que les fidèles reçoivent la Sainte Eucharistie debout, mais ont même été jusqu'à supprimer les agenouilloirs, obligeant les fidèles à s'asseoir ou à se tenir debout, même durant l'élévation des Espèces eucharistiques présentées pour être adorées. Le comble est de constater que de telles mesures ont été prises dans les diocèses, par les responsables de la liturgie, ou dans les églises, par les curés, sans même consulter le moins du monde les fidèles, alors qu'aujourd'hui, plus que jamais, on parle dans de nombreux milieux de démocratie dans l'Église.
Dans le même temps, il faut reconnaître, au sujet de la communion dans la main, que cette pratique a été introduite de manière abusive et à la hâte dans certains milieux de l'Église juste après le Concile, changeant la coutume séculaire qui avait précédé pour devenir désormais la pratique régulière dans toute l'Église. On a justifié un tel changement en affirmant qu'il reflétait mieux l'Évangile ou l'antique pratique de l'Église.
Il est vrai que si l'on peut recevoir sur la langue, l'on peut aussi recevoir sur la main, ces deux organes du corps étant d'une égale dignité. Certains, pour justifier cette pratique, font référence aux paroles de Jésus : « Prenez et mangez » (Mc 14,22; Mt 26,26). Quelles que soient les raisons favorables à cette pratique, nous ne pouvons ignorer ce qui se passe au niveau mondial, quand une telle pratique vient à se réaliser. Ce geste contribue à un affaiblissement graduel et croissant de l'attitude de respect envers les saintes Espèces eucharistiques. À l'inverse, la pratique précédente avait mieux préservé ce sentiment de vénération. Au lieu de cela, se sont glissés un manque alarmant de recueillement et un esprit de générale insouciance. Il arrive désormais de voir des personnes ayant communié qui retournent à leur place comme si rien d'extraordinaire ne s'était produit. Dans la grande majorité, ce sont les enfants et les adolescents qui sont distraits. Dans de nombreux cas, on ne remarque pas ce sens de gravité et ce silence intérieur qui doivent être les signes de la présence de Dieu dans l'âme.
Et puis il y a toutes sortes d'abus : ceux qui emportent les saintes espèces pour les garder comme souvenirs; ceux qui les vendent, ou pire encore, ceux qui les emmènent afin de les profaner dans des rites sataniques. On a pu faire le constat de telles situations : jusque dans les grandes concélébrations, même à Rome, on a pu trouver à plusieurs reprises les Saintes Espèces jetées par terre.
Cette situation nous amène à réfléchir non seulement sur cette grave perte de la foi, mais aussi sur ces outrages et offenses faites au Seigneur, Lui qui daigne venir à notre rencontre en voulant nous rendre semblables à Lui, afin que se reflète en nous la sainteté de Dieu.
Le Pape Benoît XVI parle de la nécessité non seulement de comprendre le sens véritable et profond de l'Eucharistie, mais aussi de la célébrer avec dignité et respect. Il dit que nous devons être conscients
« de l'importance des gestes et des postures, comme le fait de s'agenouiller pendant les moments centraux de la prière eucharistique » (Sacramentum Caritatis, 65).
De plus, en parlant de la réception de la Sainte Communion, il invite tout le monde à « faire [son] possible pour que le geste, dans sa simplicité, corresponde à sa valeur de rencontre personnelle avec le Seigneur Jésus dans le Sacrement » (Sacramentum Caritatis, 50).
Dans cette perspective, il faut apprécier le petit livre écrit par S. E. Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Karaganda, au Kazakhstan, (dont une interview exclusive est disponible ICI) dont le titre Dominus est est tout à fait significatif. Ce livret veut apporter sa contribution dans la discussion actuelle sur l'Eucharistie, comme présence réelle et substantielle du Christ dans les espèces consacrées du pain et du vin. Il est à noter que Mgr Schneider commence sa présentation par une note personnelle qui rappelle la profonde foi eucharistique de sa mère et de deux autres femmes, foi conservée au milieu de tant de souffrances et de sacrifices, que la petite communauté catholique de ce pays a supportés durant les années de persécution soviétique.
En partant de sa propre expérience qui a éveillé en lui une grande foi, de l'émerveillement et de la dévotion à l'égard du Seigneur présent dans l'Eucharistie, il nous présente un excursus historico-théologique qui explique bien comment la pratique de recevoir la Sainte Communion dans la bouche et à genoux a été accueillie et pratiquée dans l'Église durant de nombreux siècles.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Aujourd'hui, je crois que le moment est arrivé de bien évaluer cette pratique, de revoir et, si nécessaire, d'abandonner la pratique actuelle qui, en réalité, ne se trouve indiquée ni dans Sacrosanctum Concilium lui-même, ni par les Pères Conciliaires, mais qui fut acceptée après avoir été introduite abusivement dans certains pays. Aujourd'hui plus que jamais, il est nécessaire d'aider les fidèles à retrouver une foi vive en la présence réelle du Christ dans les espèces eucharistiques, dans le but de renforcer la vie même de l'Église et de la préserver au milieu des dangereuses déviations de la foi que de telles situations continuent à provoquer.
Les raisons d'une telle orientation ne doivent pas être tant théoriques que pastorales - autant spirituelles que liturgiques : elles doivent contribuer à une meilleure édification de la foi. En ce sens, Mgr Schneider fait preuve d'un courage louable parce qu'il a su saisir la vraie signification de la parole de saint Paul : « Que tout se passe de manière à édifier » (1 Co 14, 26).
Mgr Malcolm Ranjith
Évêque Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
L’argumentation selon laquelle la pratique de la communion dans la main trouverait sa justification dans l’histoire de l’Eglise est nulle et non avenue car sa réintroduction ne le fut pas – et loin s’en faut ! – dans le but de « renouer avec une tradition perdue », mais bien d’affaiblir, voire de détruire le dogme de la Présence Réelle et ce, par le biais de la réforme protestante.
Comme le souligne Mgr Athanasius Schneider, « Cette situation s'est imposée avec toutes les caractéristiques d'une mode et j'ai le sentiment que sa diffusion a répondu à une véritable stratégie. Cette habitude s'est répandue avec l'effet d'une avalanche. Je me demande comment nous avons pu devenir insensibles au point de ne plus reconnaître la sublime sacralité des espèces eucharistiques, Jésus vivant en nous avec Sa majesté divine.»
Monseigneur Athanasius Schneider : Je voudrais avant tout souligner que je crois que l'on peut aussi communier avec grande révérence en recevant l'hostie dans la main. Mais, dans sa forme la plus commune, où le ministre et le fidèle semblent avoir oublié toute la sacralité de l'événement, je dois bien admettre que la communion dans la main contribue à un affaiblissement de la foi et à une moindre vénération du Seigneur eucharistique. En ce sens, je suis pleinement en accord avec les observations de SE Mgr Ranjith. Certaines considérations aident à les comprendre :
- Rien ne garantit la vénération des fragments les plus infimes de l'hostie. Je souffre de la perte des fragments de la Sainte Eucharistie, désormais très fréquente à cause de la pratique quasi générale de la communion dans la main. Je ne comprends pas comment est possible une telle indifférence qui conduit avec le temps à une diminution de la foi dans la Transsubstantiation, si ce n'est à sa disparition pure et simple...
- La communion dans la main favorise grandement le vol des espèces eucharistiques. Des sacrilèges que nous ne devrions en aucun cas permettre se commettent de ce fait.
- Le déplacement du tabernacle, en outre, nuit à la centralité de l'Eucharistie, y compris dans une perspective pédagogique : le lieu où se repose Notre Seigneur Jésus-Christ doit toujours être visible de tous.
Mons. Schneider, spécialiste de patristique armé d'un doctorat, nous l'a expliqué le 19 juillet.
« La communion dans la main a été inventée après Vatican II de façon tout à fait innovatrice »
- l'évêque constate que La communion dans la main n'a rien à voir avec la première église L'affirmation, que La communion dans la main date des premiers siècles, est historiquement fausse.
L'église primitive a pratiqué une tout à fait autre forme de recevoir la communion. La main avant de recevoir la communion était purifiée, après cette réception elle était ensuite nettoyée. En outre les croyants s'inclinaient profondément, pour prendre avec la langue le corps du Seigneur déposé dans leur main, avec une attitude adorante: „C'était presque une communion dans la bouche plutôt que dans la main." "Après la communion, les croyants devaient lécher leur main avec la langue, afin que les plus petites particules ne se perdent même pas. Un Diacre contrôlait le nettoyage."
Mgr Schneider commente: « Ce soin et cette précaution sont en contradiction avec l'indifférence et l'insouciance, avec laquelle la dite communion dans la main est distribuée aujourd'hui. Les femmes ne recevaient en principe jamais la communion sur la paume. Elles avaient étendu un tissu blanc, une sorte de Corporal, sur la main. »
« Alors, elles recevaient directement la communion (en la prenant) avec leur bouche sur leur petite pièce de linge ». « C'est un grand contraste avec la forme actuelle de communion dans la main » insiste Mgr Schneider. « Les croyants antiques n'auraient saisi jamais le pain consacré avec leurs doigts : Le geste de se communier soi-même était inconnu dans l'Église. La forme antique de communier était en fin de compte impraticable, et L'Église au cours des siècles perfectionna la forme de distribuer la communion, certainement sous la conduite du Saint-Esprit ».
Mgr Schneider a expliqué, que l'église d'Orient en était déjà arrivée à ce stade au Vème siècle, l'église d'Occident légèrement plus tard. La transition est arrivée dans le monde entier, organiquement, instinctivement et paisiblement.
Les raisons d'une telle orientation ne doivent pas être tant théoriques que pastorales - autant spirituelles que liturgiques : elles doivent contribuer à une meilleure édification de la foi. En ce sens, Mgr Schneider fait preuve d'un courage louable parce qu'il a su saisir la vraie signification de la parole de saint Paul : « Que tout se passe de manière à édifier » (1 Co 14, 26).
Mgr Malcolm Ranjith
Évêque Secrétaire de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements
L’argumentation selon laquelle la pratique de la communion dans la main trouverait sa justification dans l’histoire de l’Eglise est nulle et non avenue car sa réintroduction ne le fut pas – et loin s’en faut ! – dans le but de « renouer avec une tradition perdue », mais bien d’affaiblir, voire de détruire le dogme de la Présence Réelle et ce, par le biais de la réforme protestante.
Comme le souligne Mgr Athanasius Schneider, « Cette situation s'est imposée avec toutes les caractéristiques d'une mode et j'ai le sentiment que sa diffusion a répondu à une véritable stratégie. Cette habitude s'est répandue avec l'effet d'une avalanche. Je me demande comment nous avons pu devenir insensibles au point de ne plus reconnaître la sublime sacralité des espèces eucharistiques, Jésus vivant en nous avec Sa majesté divine.»
Monseigneur Athanasius Schneider : Je voudrais avant tout souligner que je crois que l'on peut aussi communier avec grande révérence en recevant l'hostie dans la main. Mais, dans sa forme la plus commune, où le ministre et le fidèle semblent avoir oublié toute la sacralité de l'événement, je dois bien admettre que la communion dans la main contribue à un affaiblissement de la foi et à une moindre vénération du Seigneur eucharistique. En ce sens, je suis pleinement en accord avec les observations de SE Mgr Ranjith. Certaines considérations aident à les comprendre :
- Rien ne garantit la vénération des fragments les plus infimes de l'hostie. Je souffre de la perte des fragments de la Sainte Eucharistie, désormais très fréquente à cause de la pratique quasi générale de la communion dans la main. Je ne comprends pas comment est possible une telle indifférence qui conduit avec le temps à une diminution de la foi dans la Transsubstantiation, si ce n'est à sa disparition pure et simple...
- La communion dans la main favorise grandement le vol des espèces eucharistiques. Des sacrilèges que nous ne devrions en aucun cas permettre se commettent de ce fait.
- Le déplacement du tabernacle, en outre, nuit à la centralité de l'Eucharistie, y compris dans une perspective pédagogique : le lieu où se repose Notre Seigneur Jésus-Christ doit toujours être visible de tous.
Mons. Schneider, spécialiste de patristique armé d'un doctorat, nous l'a expliqué le 19 juillet.
« La communion dans la main a été inventée après Vatican II de façon tout à fait innovatrice »
- l'évêque constate que La communion dans la main n'a rien à voir avec la première église L'affirmation, que La communion dans la main date des premiers siècles, est historiquement fausse.
L'église primitive a pratiqué une tout à fait autre forme de recevoir la communion. La main avant de recevoir la communion était purifiée, après cette réception elle était ensuite nettoyée. En outre les croyants s'inclinaient profondément, pour prendre avec la langue le corps du Seigneur déposé dans leur main, avec une attitude adorante: „C'était presque une communion dans la bouche plutôt que dans la main." "Après la communion, les croyants devaient lécher leur main avec la langue, afin que les plus petites particules ne se perdent même pas. Un Diacre contrôlait le nettoyage."
Mgr Schneider commente: « Ce soin et cette précaution sont en contradiction avec l'indifférence et l'insouciance, avec laquelle la dite communion dans la main est distribuée aujourd'hui. Les femmes ne recevaient en principe jamais la communion sur la paume. Elles avaient étendu un tissu blanc, une sorte de Corporal, sur la main. »
« Alors, elles recevaient directement la communion (en la prenant) avec leur bouche sur leur petite pièce de linge ». « C'est un grand contraste avec la forme actuelle de communion dans la main » insiste Mgr Schneider. « Les croyants antiques n'auraient saisi jamais le pain consacré avec leurs doigts : Le geste de se communier soi-même était inconnu dans l'Église. La forme antique de communier était en fin de compte impraticable, et L'Église au cours des siècles perfectionna la forme de distribuer la communion, certainement sous la conduite du Saint-Esprit ».
Mgr Schneider a expliqué, que l'église d'Orient en était déjà arrivée à ce stade au Vème siècle, l'église d'Occident légèrement plus tard. La transition est arrivée dans le monde entier, organiquement, instinctivement et paisiblement.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
L'évêque d'Astana informe que le pape Grégoire le Grand († 604) donnait la communion dans la bouche. Des synodes français et espagnols des 8ème et 9ème siècles sanctionnaient par l'Excommunication l'acte de toucher des Hosties avec la main : « Si un synode a édicté cette sanction si sévère, c'est que cette pratique interdite ne s'était répandue que depuis peu de temps. »
"La communion dans la main vient des Calvinistes": selon les indications de Mgr SCHNEIDER,
la communion dans la main vient des calvinistes néerlandais seulement au 17ème siècle. Le calvinisme nie la Présence Réelle du Christ dans l'Hostie. Les Luthériens n'ont même pas pratiqué une telle communion dans la main : Les Luthériens ont gardé jusqu'à une époque récente, et jusqu'à aujourd'hui encore dans les pays scandinaves la communion dans la bouche en s'agenouillant.
Le texte de St Cyril de Jérusalem est souvent évoqué pour dresser un pont (fictif en réalité) entre l'antique pratique décrite par Mgr Schneider et la réalité historique dont il a été démontré de façon absolument claire et rigoureusement argumentée qu'elle n'a jamais existé en la forme qu'on lui connaît aujourd'hui.
La communion dans la main n'a été tolérée que du fait de circonstances exceptionnelles.
1. Nous avons une masse de témoignages, St Léon, St Grégoire, en faveur du fait que la communion se faisait dans les premiers siècles ordinairement sur la langue, le principe du reste étant que seul le célébrant se communie lui-même, même si le Pape ou la Vierge Marie assistait corporellement à la Messe, un simple prêtre ou délégué leur aurait donné la communion.
2. Seules des circonstances exceptionnelles, ainsi que l'explique St Basile le Grand ont justifiées la communion dans la main : notamment la persécution, l'arcane que vivaient les premiers chrétiens.
De nos jours du reste un franciscain chez les SS donne-t-il la communion dans son casque militaire. Voir ICI et l'abbé Amyot d'Inville dans la poche ou de la main à la main, dans l'univers concentrationnaire.
3. Hors de ces circonstances exceptionnelles, la pratique a été condamnée, jusqu'à nos jours sans interruption, et tant Paul VI, Jean Paul II que Benoit XVI n'ont JAMAIS exprimé d'avis positifs sur le fait de se communier = recevoir la communion dans la main, mais tous ont :
- rappelé le fait qu'il s'agissait d'une indulgence et extorquée
- la préférence de l'Eglise pour le fait de recevoir la communion du célébrant, dans la bouche (et agenouillé).
Cette continuité peut donc faire dire qu'il s'agit d'une ligne magistérielle.
4. la question n'est pas de la dévotion personnelle de telle ou telle et ce que cette pratique dit ou ne dit pas de la sainteté de telle ou tel.
Cela seul Dieu le sait.
5. la citation tarte à la crème de St Cyrille de Jérusalem est, au regard des éléments énoncés précédemment, nulle et non avenue.
Le sacré Concile de Trente a déclaré que la coutume pour le prêtre qui célèbre la messe de se donner à lui-même la communion (de ses propres mains) et des laïcs de la recevoir du prêtre est une tradition apostolique. Un examen plus rigoureux des documents sur l'histoire de l'Église et des écrits des Pères ne justifie pas l'assertion selon laquelle la communion dans la main était une pratique universelle qui fut graduellement supplantée et finalement remplacée par la pratique de la communion sur la langue.
Les faits semblent plutôt conduire à une conclusion différente.
Déjà au Ve siècle, le Pape saint Léon le Grand (440-461) témoigne de cette pratique traditionnelle. Dans son commentaire sur le sixième chapitre de l'Évangile de Jean, il mentionne que la communion dans la bouche est d'un usage courant: On reçoit dans la bouche ce que l'on croit par la foi [2].
Le Pape ne parle pas comme s'il introduisait une nouveauté, mais comme s'il s'agissait d'un fait bien établi. Un siècle et demi plus tard, mais toujours trois siècles avant que la pratique ait été prétendument introduite, le Pape Grégoire le Grand (590-604) en est lui aussi le témoin. Dans ses dialogues (Romain 3, c. 3) il rapporte que le Pape saint Agapet accomplit un miracle durant la messe après avoir placé le Corps du Seigneur dans la bouche d'une personne. Jean le Diacre nous parle également de la manière dont ce Pape distribuait la sainte communion. Ces témoins remontent au cinquième et au sixième siècle. Comment peut-on raisonnablement affirmer que la communion dans la main était la pratique officielle qui s'est poursuivie jusqu'au dixième siècle? Comment peut-on affirmer que la communion sur la langue est une invention médiévale?
Nous ne prétendons pas que jamais, en aucune circonstance, les fidèles n'ont reçu la communion dans la main. Mais dans quelles conditions cela se passait-il?)
Il semble bien que très tôt le prêtre plaçait habituellement l'hostie consacrée dans la bouche du communiant. Cependant, à l'époque des persécutions, lorsque la présence des prêtres fut rendue difficile et que les fidèles emportaient chez eux le sacrement, ils se donnaient à eux-mêmes la communion, de leurs propres mains. Autrement dit, plutôt que d'être totalement privés du Pain de Vie, ils pouvaient le recevoir de leurs propres mains, faute de quoi ils auraient été privés de cette nécessaire nourriture spirituelle.
Il en était de même pour les moines qui s'étaient retirés au désert où ils ne disposaient pas des services d'un prêtre et ne voulaient pas abandonner la pratique de la communion quotidienne.
En résumé, il était permis de toucher l'hostie lorsque ne pas le faire signifiait se priver du sacrement. Mais lorsqu'un prêtre était présent, on ne recevait pas la communion dans la main. Saint Basile (330-379) dit clairement que recevoir la communion de ses propres mains n'est permis qu'en temps de persécution ou, comme dans le cas des moines au désert, lorsqu'il n'y a ni prêtre ni diacre pour la distribuer.
Il n'est pas nécessaire de montrer que communier de sa propre main ne constitue par une faute grave en l'absence d'un prêtre ou d'un diacre (Lettre 93). Le texte laisse entendre que recevoir la communion dans la main en d'autres circonstances, hormis la persécution, représente une faute grave [3]. Le saint fonde son opinion sur la coutume des moines solitaires au désert, qui conservaient le saint sacrement dans leur demeure et qui, en l'absence du prêtre ou du diacre, se donnaient à eux-mêmes la communion.
Dans son article intitulé "Communion" dans le Dictionnaire d'archéologie chrétienne, Leclerq déclare que la paix de Constantin mettait un terme à la pratique de la communion dans la main. Ceci réaffirme, en ce qui nous concerne, le raisonnement de saint Basile voulant que ce soit la persécution qui ait créé l'alternative entre recevoir la communion dans la main ou de ne pas la recevoir du tout.
Lorsque les persécutions eurent cessé, il est évident que la pratique de la communion dans la main a persisté ici et là. Cela était considéré par les autorités de l'Église comme un abus dont il fallait se débarrasser, puisqu'on l'estimait contraire à la coutume des Apôtres.
C'est ainsi que le Concile de Rouen, qui s'est réuni en 650, déclare :
« Ne mettez pas l'Eucharistie dans les mains d'un laïc ou d'une laïque, mais seulement dans leur bouche. »
Le Concile de Constantinople, connu sous le nom de concile in Trullo (un concile oecuménique qui ne s'est pas tenu ici), interdisait aux fidèles de se donner à eux-mêmes la communion (ce qui est évidemment le cas lorsque la particule consacrée est placée dans la main des communiants). Il décrétait une excommunication d'une semaine pour ceux qui feraient cela en présence d'un évêque, d'un prêtre ou d'un diacre.
"La communion dans la main vient des Calvinistes": selon les indications de Mgr SCHNEIDER,
la communion dans la main vient des calvinistes néerlandais seulement au 17ème siècle. Le calvinisme nie la Présence Réelle du Christ dans l'Hostie. Les Luthériens n'ont même pas pratiqué une telle communion dans la main : Les Luthériens ont gardé jusqu'à une époque récente, et jusqu'à aujourd'hui encore dans les pays scandinaves la communion dans la bouche en s'agenouillant.
Le texte de St Cyril de Jérusalem est souvent évoqué pour dresser un pont (fictif en réalité) entre l'antique pratique décrite par Mgr Schneider et la réalité historique dont il a été démontré de façon absolument claire et rigoureusement argumentée qu'elle n'a jamais existé en la forme qu'on lui connaît aujourd'hui.
La communion dans la main n'a été tolérée que du fait de circonstances exceptionnelles.
1. Nous avons une masse de témoignages, St Léon, St Grégoire, en faveur du fait que la communion se faisait dans les premiers siècles ordinairement sur la langue, le principe du reste étant que seul le célébrant se communie lui-même, même si le Pape ou la Vierge Marie assistait corporellement à la Messe, un simple prêtre ou délégué leur aurait donné la communion.
2. Seules des circonstances exceptionnelles, ainsi que l'explique St Basile le Grand ont justifiées la communion dans la main : notamment la persécution, l'arcane que vivaient les premiers chrétiens.
De nos jours du reste un franciscain chez les SS donne-t-il la communion dans son casque militaire. Voir ICI et l'abbé Amyot d'Inville dans la poche ou de la main à la main, dans l'univers concentrationnaire.
3. Hors de ces circonstances exceptionnelles, la pratique a été condamnée, jusqu'à nos jours sans interruption, et tant Paul VI, Jean Paul II que Benoit XVI n'ont JAMAIS exprimé d'avis positifs sur le fait de se communier = recevoir la communion dans la main, mais tous ont :
- rappelé le fait qu'il s'agissait d'une indulgence et extorquée
- la préférence de l'Eglise pour le fait de recevoir la communion du célébrant, dans la bouche (et agenouillé).
Cette continuité peut donc faire dire qu'il s'agit d'une ligne magistérielle.
4. la question n'est pas de la dévotion personnelle de telle ou telle et ce que cette pratique dit ou ne dit pas de la sainteté de telle ou tel.
Cela seul Dieu le sait.
5. la citation tarte à la crème de St Cyrille de Jérusalem est, au regard des éléments énoncés précédemment, nulle et non avenue.
Le sacré Concile de Trente a déclaré que la coutume pour le prêtre qui célèbre la messe de se donner à lui-même la communion (de ses propres mains) et des laïcs de la recevoir du prêtre est une tradition apostolique. Un examen plus rigoureux des documents sur l'histoire de l'Église et des écrits des Pères ne justifie pas l'assertion selon laquelle la communion dans la main était une pratique universelle qui fut graduellement supplantée et finalement remplacée par la pratique de la communion sur la langue.
Les faits semblent plutôt conduire à une conclusion différente.
Déjà au Ve siècle, le Pape saint Léon le Grand (440-461) témoigne de cette pratique traditionnelle. Dans son commentaire sur le sixième chapitre de l'Évangile de Jean, il mentionne que la communion dans la bouche est d'un usage courant: On reçoit dans la bouche ce que l'on croit par la foi [2].
Le Pape ne parle pas comme s'il introduisait une nouveauté, mais comme s'il s'agissait d'un fait bien établi. Un siècle et demi plus tard, mais toujours trois siècles avant que la pratique ait été prétendument introduite, le Pape Grégoire le Grand (590-604) en est lui aussi le témoin. Dans ses dialogues (Romain 3, c. 3) il rapporte que le Pape saint Agapet accomplit un miracle durant la messe après avoir placé le Corps du Seigneur dans la bouche d'une personne. Jean le Diacre nous parle également de la manière dont ce Pape distribuait la sainte communion. Ces témoins remontent au cinquième et au sixième siècle. Comment peut-on raisonnablement affirmer que la communion dans la main était la pratique officielle qui s'est poursuivie jusqu'au dixième siècle? Comment peut-on affirmer que la communion sur la langue est une invention médiévale?
Nous ne prétendons pas que jamais, en aucune circonstance, les fidèles n'ont reçu la communion dans la main. Mais dans quelles conditions cela se passait-il?)
Il semble bien que très tôt le prêtre plaçait habituellement l'hostie consacrée dans la bouche du communiant. Cependant, à l'époque des persécutions, lorsque la présence des prêtres fut rendue difficile et que les fidèles emportaient chez eux le sacrement, ils se donnaient à eux-mêmes la communion, de leurs propres mains. Autrement dit, plutôt que d'être totalement privés du Pain de Vie, ils pouvaient le recevoir de leurs propres mains, faute de quoi ils auraient été privés de cette nécessaire nourriture spirituelle.
Il en était de même pour les moines qui s'étaient retirés au désert où ils ne disposaient pas des services d'un prêtre et ne voulaient pas abandonner la pratique de la communion quotidienne.
En résumé, il était permis de toucher l'hostie lorsque ne pas le faire signifiait se priver du sacrement. Mais lorsqu'un prêtre était présent, on ne recevait pas la communion dans la main. Saint Basile (330-379) dit clairement que recevoir la communion de ses propres mains n'est permis qu'en temps de persécution ou, comme dans le cas des moines au désert, lorsqu'il n'y a ni prêtre ni diacre pour la distribuer.
Il n'est pas nécessaire de montrer que communier de sa propre main ne constitue par une faute grave en l'absence d'un prêtre ou d'un diacre (Lettre 93). Le texte laisse entendre que recevoir la communion dans la main en d'autres circonstances, hormis la persécution, représente une faute grave [3]. Le saint fonde son opinion sur la coutume des moines solitaires au désert, qui conservaient le saint sacrement dans leur demeure et qui, en l'absence du prêtre ou du diacre, se donnaient à eux-mêmes la communion.
Dans son article intitulé "Communion" dans le Dictionnaire d'archéologie chrétienne, Leclerq déclare que la paix de Constantin mettait un terme à la pratique de la communion dans la main. Ceci réaffirme, en ce qui nous concerne, le raisonnement de saint Basile voulant que ce soit la persécution qui ait créé l'alternative entre recevoir la communion dans la main ou de ne pas la recevoir du tout.
Lorsque les persécutions eurent cessé, il est évident que la pratique de la communion dans la main a persisté ici et là. Cela était considéré par les autorités de l'Église comme un abus dont il fallait se débarrasser, puisqu'on l'estimait contraire à la coutume des Apôtres.
C'est ainsi que le Concile de Rouen, qui s'est réuni en 650, déclare :
« Ne mettez pas l'Eucharistie dans les mains d'un laïc ou d'une laïque, mais seulement dans leur bouche. »
Le Concile de Constantinople, connu sous le nom de concile in Trullo (un concile oecuménique qui ne s'est pas tenu ici), interdisait aux fidèles de se donner à eux-mêmes la communion (ce qui est évidemment le cas lorsque la particule consacrée est placée dans la main des communiants). Il décrétait une excommunication d'une semaine pour ceux qui feraient cela en présence d'un évêque, d'un prêtre ou d'un diacre.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
A nouveau, concernant Saint Cyrille :
Évidemment, les promoteurs de la "communion dans la main" font généralement très peu mention des faits que nous venons de présenter. Ils font cependant grand usage du texte attribué à saint Cyrille de Jérusalem, contemporain de saint Basile au quatrième siècle.
Henri Leclerq résume les faits comme suit: « Saint Cyrille de Jérusalem recommandait aux fidèles qu'en se présentant pour recevoir la communion, ils devraient avoir la main droite tendue, les doigts joints, soutenus par la main gauche, la paume légèrement concave; et au moment où le Corps du Christ serait déposé dans sa main, le communiant dirait: Amen. »
Le texte ne s'arrête toutefois pas là. Il poursuit en proposant ce qui suit: « Sanctifiez votre oeil par le contact avec le Corps Sacré (...) Alors que vos lèvres sont encore humides, touchez vos lèvres et passez votre main sur vos yeux, votre front et vos autres sens pour les sanctifier. »
Cette recommandation plutôt bizarre (ou même superstitieuse? irrévérencieuse?) a amené les savants à s'interroger sur l'authenticité de ce texte. Certains pensent qu'il y a eu interpolation, ou que c'est en réalité le successeur du saint qui en est l'auteur.
Il n'est pas impossible que ce texte soit réellement l'oeuvre du Patriarche Jean qui a succédé à saint Cyrille de Jérusalem. Mais l'orthodoxie de ce Jean était suspecte. Nous le savons grâce à la correspondance échangée entre saint Épiphane, saint Jérôme et saint Augustin.
Nous avons donc à l'appui de la communion dans la main un texte dont l'origine est douteuse et le contenu discutable. D'un autre côté, nous avons des témoins digne de foi, y compris deux grands papes, montrant que la pratique de placer l'hostie consacrée dans la bouche du communiant était habituelle et ordinaire au moins depuis le cinquième siècle.
[...] les prêtres n'étaient autorisés à toucher le saint sacrement que par nécessité. En fait, en dehors du célébrant lui-même, personne, pas même un prêtre, ne pouvait recevoir la communion de ses propres mains. Ainsi, dans la pratique liturgique traditionnelle du rite romain, si un prêtre assistait à la messe (sans la célébrer) et désirait recevoir la sainte communion, il ne le faisait pas de ses propres mains: un autre prêtre la lui donnait sur la langue. Ce qui serait également vrai pour un évêque.
Ce qui est vrai pour le Pape lui-même. Lorsque le Pape saint Pie X, par exemple, était sur son lit de mort, en août 1914, et que la sainte communion lui fut apportée en viatique, il ne lui a pas été permis de la recevoir dans la main; il la reçut sur la langue en conformité avec la loi et la pratique de l'Église catholique.
Ce qui confirme un point fondamental: en signe de révérence, l'hostie consacrée ne devrait pas être touchée sans nécessité. Il est évidemment nécessaire que quelqu'un distribue le Pain de Vie. Mais il n'est pas nécessaire que chaque homme, chaque femme et chaque enfant se fasse son "ministre eucharistique" en multipliant les manipulations et les dangers de laisser tomber l'hostie et de perdre des parcelles. Même les mains de ceux qui ont été spécialement consacrés pour toucher la très sainte Eucharistie, c'est-à-dire les prêtres, ne devraient le faire sans nécessité.
La communion dans la bouche n'est pas seulement "une tradition séculaire", sous-entendu, la communion dans la main serait aussi une tradition, plus récente, de l’Eglise. La communion dans la main a été à maintes occasions, soit implicitement, soit explicitement condamnée, comme le démontre les extraits ci-dessous.
Évidemment, les promoteurs de la "communion dans la main" font généralement très peu mention des faits que nous venons de présenter. Ils font cependant grand usage du texte attribué à saint Cyrille de Jérusalem, contemporain de saint Basile au quatrième siècle.
Henri Leclerq résume les faits comme suit: « Saint Cyrille de Jérusalem recommandait aux fidèles qu'en se présentant pour recevoir la communion, ils devraient avoir la main droite tendue, les doigts joints, soutenus par la main gauche, la paume légèrement concave; et au moment où le Corps du Christ serait déposé dans sa main, le communiant dirait: Amen. »
Le texte ne s'arrête toutefois pas là. Il poursuit en proposant ce qui suit: « Sanctifiez votre oeil par le contact avec le Corps Sacré (...) Alors que vos lèvres sont encore humides, touchez vos lèvres et passez votre main sur vos yeux, votre front et vos autres sens pour les sanctifier. »
Cette recommandation plutôt bizarre (ou même superstitieuse? irrévérencieuse?) a amené les savants à s'interroger sur l'authenticité de ce texte. Certains pensent qu'il y a eu interpolation, ou que c'est en réalité le successeur du saint qui en est l'auteur.
Il n'est pas impossible que ce texte soit réellement l'oeuvre du Patriarche Jean qui a succédé à saint Cyrille de Jérusalem. Mais l'orthodoxie de ce Jean était suspecte. Nous le savons grâce à la correspondance échangée entre saint Épiphane, saint Jérôme et saint Augustin.
Nous avons donc à l'appui de la communion dans la main un texte dont l'origine est douteuse et le contenu discutable. D'un autre côté, nous avons des témoins digne de foi, y compris deux grands papes, montrant que la pratique de placer l'hostie consacrée dans la bouche du communiant était habituelle et ordinaire au moins depuis le cinquième siècle.
[...] les prêtres n'étaient autorisés à toucher le saint sacrement que par nécessité. En fait, en dehors du célébrant lui-même, personne, pas même un prêtre, ne pouvait recevoir la communion de ses propres mains. Ainsi, dans la pratique liturgique traditionnelle du rite romain, si un prêtre assistait à la messe (sans la célébrer) et désirait recevoir la sainte communion, il ne le faisait pas de ses propres mains: un autre prêtre la lui donnait sur la langue. Ce qui serait également vrai pour un évêque.
Ce qui est vrai pour le Pape lui-même. Lorsque le Pape saint Pie X, par exemple, était sur son lit de mort, en août 1914, et que la sainte communion lui fut apportée en viatique, il ne lui a pas été permis de la recevoir dans la main; il la reçut sur la langue en conformité avec la loi et la pratique de l'Église catholique.
Ce qui confirme un point fondamental: en signe de révérence, l'hostie consacrée ne devrait pas être touchée sans nécessité. Il est évidemment nécessaire que quelqu'un distribue le Pain de Vie. Mais il n'est pas nécessaire que chaque homme, chaque femme et chaque enfant se fasse son "ministre eucharistique" en multipliant les manipulations et les dangers de laisser tomber l'hostie et de perdre des parcelles. Même les mains de ceux qui ont été spécialement consacrés pour toucher la très sainte Eucharistie, c'est-à-dire les prêtres, ne devraient le faire sans nécessité.
La communion dans la bouche n'est pas seulement "une tradition séculaire", sous-entendu, la communion dans la main serait aussi une tradition, plus récente, de l’Eglise. La communion dans la main a été à maintes occasions, soit implicitement, soit explicitement condamnée, comme le démontre les extraits ci-dessous.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Communion dans la main ? Textes officiels de l’Eglise
1/ Concile Vatican II : Les Pères du Concile (91% des évêques présents) se sont prononcés contre cette pratique qui s’étendait illicitement (Allemagne, Belgique, France, et Hollande)
2/ Le Concile, dans ses « recommandations liturgiques conciliaires », demande au Cardinal hollandais Alfrink (lettre du 12-10-65) de conserver le mode traditionnel de la communion.
3/ La Sainte Congrégation des Rites accorda sans en référer au pape la nouvelle pratique en Allemagne (67-68) et en Belgique (11/7/68).
Réaction du Saint Père, devant cette tentative de faire accepter ‘le fait accompli’ : Il suspendit une telle concession le 25/7/68.
4/ La décision du Concile et du Pape n’ayant pas suffi à faire arrêter les abus, Paul VI organise une entrevue mondiale de l’Episcopat à laquelle ont répondu le 12 mars 1969, 2136 évêques.
La question : « Faut-il retenir le désir, en plus du mode traditionnel de communion, que soit autorisé le rite de la Communion dans la main ? » reçut la même réponse que celle du Concile (1233 évêques, plus des deux tiers, répondirent non, face à 563 autres qui ne s’y opposaient pas, 315 + 21 ne se prononçant pas d’un côté ou de l’autre).
5/ Il faut lire Memoriale Domini qui fut alors promulguée par Paul VI pour expliquer les cinq graves raisons qui ont détourné depuis 13 siècles l’Eglise de cette pratique…
[…]
1/ Concile Vatican II : Les Pères du Concile (91% des évêques présents) se sont prononcés contre cette pratique qui s’étendait illicitement (Allemagne, Belgique, France, et Hollande)
2/ Le Concile, dans ses « recommandations liturgiques conciliaires », demande au Cardinal hollandais Alfrink (lettre du 12-10-65) de conserver le mode traditionnel de la communion.
3/ La Sainte Congrégation des Rites accorda sans en référer au pape la nouvelle pratique en Allemagne (67-68) et en Belgique (11/7/68).
Réaction du Saint Père, devant cette tentative de faire accepter ‘le fait accompli’ : Il suspendit une telle concession le 25/7/68.
4/ La décision du Concile et du Pape n’ayant pas suffi à faire arrêter les abus, Paul VI organise une entrevue mondiale de l’Episcopat à laquelle ont répondu le 12 mars 1969, 2136 évêques.
La question : « Faut-il retenir le désir, en plus du mode traditionnel de communion, que soit autorisé le rite de la Communion dans la main ? » reçut la même réponse que celle du Concile (1233 évêques, plus des deux tiers, répondirent non, face à 563 autres qui ne s’y opposaient pas, 315 + 21 ne se prononçant pas d’un côté ou de l’autre).
5/ Il faut lire Memoriale Domini qui fut alors promulguée par Paul VI pour expliquer les cinq graves raisons qui ont détourné depuis 13 siècles l’Eglise de cette pratique…
[…]
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
8/ C’est dans les semaines qui ont suivi que la Congrégation des Rites (comme elle l’avait fait pour l’Allemagne et la Belgique en 1968, voir plus haut bas) a cependant répondu positivement à la demande des évêques de France, qui voulaient faire admettre pour leurs diocèses que la communion sur la main puisse y être ‘tolérée’, en dépit de la promulgation de l’Instruction si explicite sur ce sujet si grave… Ce fut une « gifle » non dissimulée à l’autorité suprême de l’Eglise, qui cette fois ne suspendit pas la concession qui avait été ainsi faite.
9/ C’est que des graffitis du quatrième siècle (le Pectorius d’Autun par exemple) ou d’autres inscriptions anciennes témoigneraient de ce que cette pratique fut alors admise chez des chrétiens… Il est certes difficile de dire s’ils étaient ariens (qui niaient la divinité du Christ), ou docètes, ou
gnostiques, ou encore marcionites, aerianos, antropomorfites, artotirites (qui offraient du fromage avec du pain dans la Liturgie !!), acuariens (qui offraient seulement de l’eau dans la Coupe), ofitas, ou d’autres communautés qui témoignent par le fait même que le Mystère eucharistique n’était chez eux pas encore très approfondi …
10/ Le rite de la ‘Bouchée’ nous vient pourtant de très loin : depuis Moïse, le père de famille dans la Cène juive qui anticipe la Cène du Messie, réserve le ‘Pain du Messie’ pour la fin du repas de la Pâques, et il ne le donne à chacun qu’en le leur donnant à la bouche.
Voilà pourquoi les Evangiles nous indiquent que Jésus prit ce Pain, le consacra, et donna «la bouchée» à ses disciples à l’Institution de la Cène Nouvelle.
11/ La traduction française : « PRENEZ et mangez en tous » est hélas loin du texte original, que la Sainte Liturgie donne par le mot «ACCIPITE et manducate», s’adresse de toutes façons aux Apôtres-Ministres et non aux disciples… et se traduit par « RECEVEZ » …
12/ La Sainte Ecriture confirme cela, car le Christ n’est pas venu abolir, mais accomplir les préceptes selon lesquels le rite ne doit pas permettre que l’on touche des objets sacrés (Nombres 4,15 ; II Samuel 6, 1-9 ; Judith 11,13, etc. ), ou par exemple dans le Psaume 81 qui dit « Ouvre ta bouche, et moi je l’emplirai » dans un passage où Dieu promet d’alimenter ses fidèles avec de la « fleur de farine et du miel du Rocher » (versets 11-17).
13/ Voilà encore pourquoi l’Eglise n’est jamais intervenue pendant tous les siècles de son existence que pour rétablir cette pratique si par malheur elle avait été perdue : Le Synode de Rouen (649-653) interdit la communion dans la main ; mais déjà au quatrième siècle cela ne se faisait plus en divers endroits grâce à la correction des abus et hérésies que nous avons signalés.
Le Pape Saint Sixte Ier (115-125) s’honore d’avoir rétabli à Rome cette pratique traditionnelle. Ces interdictions se sont fortement maintenues avec le Concile de Trente qui eut à faire face aux effets dévastateurs de la Réforme quiévidemment revenait à une manière de communier d’autant plus périmée qu’elle repoussait la Foi en la Présence Réelle…
14/ La Patristique enfin, si elle témoigne en certains lieux de la pratique de la communion dans la main, ne cesse en même temps de rappeler que le Christ est réellement présent dans les Particules qui se détachent de la Forme Sacrée (St Jérôme, Origène, Tertullien, St Athanase, St Cyrille d’Alexandrie, St Cyrille de Jérusalem, St Ephrem, etc.), ce qui se confirma sans cesse (St Thomas d’Aquin, Conciles de Florence et bien sûr de Trente) jusqu’à nos jours. Mais qui se préoccupe des Saintes Particules si on communie dans la main ?
15/ Le Docteur Principal de l’Eglise, saint Thomas d’Aquin (III, Question 82, article 3) dit que pour recevoir ce Sacrement, rien ne peut entrer en contact avec lui s’il n’est lui-même consacré ; pour lui il faut consacrer non seulement la Patène, mais aussi la Coupe et aussi les mains du consacré pour qu’elles puissent Le toucher. D’où l’on peut déduire que personne d’autre n’est autorisé à Le toucher.
9/ C’est que des graffitis du quatrième siècle (le Pectorius d’Autun par exemple) ou d’autres inscriptions anciennes témoigneraient de ce que cette pratique fut alors admise chez des chrétiens… Il est certes difficile de dire s’ils étaient ariens (qui niaient la divinité du Christ), ou docètes, ou
gnostiques, ou encore marcionites, aerianos, antropomorfites, artotirites (qui offraient du fromage avec du pain dans la Liturgie !!), acuariens (qui offraient seulement de l’eau dans la Coupe), ofitas, ou d’autres communautés qui témoignent par le fait même que le Mystère eucharistique n’était chez eux pas encore très approfondi …
10/ Le rite de la ‘Bouchée’ nous vient pourtant de très loin : depuis Moïse, le père de famille dans la Cène juive qui anticipe la Cène du Messie, réserve le ‘Pain du Messie’ pour la fin du repas de la Pâques, et il ne le donne à chacun qu’en le leur donnant à la bouche.
Voilà pourquoi les Evangiles nous indiquent que Jésus prit ce Pain, le consacra, et donna «la bouchée» à ses disciples à l’Institution de la Cène Nouvelle.
11/ La traduction française : « PRENEZ et mangez en tous » est hélas loin du texte original, que la Sainte Liturgie donne par le mot «ACCIPITE et manducate», s’adresse de toutes façons aux Apôtres-Ministres et non aux disciples… et se traduit par « RECEVEZ » …
12/ La Sainte Ecriture confirme cela, car le Christ n’est pas venu abolir, mais accomplir les préceptes selon lesquels le rite ne doit pas permettre que l’on touche des objets sacrés (Nombres 4,15 ; II Samuel 6, 1-9 ; Judith 11,13, etc. ), ou par exemple dans le Psaume 81 qui dit « Ouvre ta bouche, et moi je l’emplirai » dans un passage où Dieu promet d’alimenter ses fidèles avec de la « fleur de farine et du miel du Rocher » (versets 11-17).
13/ Voilà encore pourquoi l’Eglise n’est jamais intervenue pendant tous les siècles de son existence que pour rétablir cette pratique si par malheur elle avait été perdue : Le Synode de Rouen (649-653) interdit la communion dans la main ; mais déjà au quatrième siècle cela ne se faisait plus en divers endroits grâce à la correction des abus et hérésies que nous avons signalés.
Le Pape Saint Sixte Ier (115-125) s’honore d’avoir rétabli à Rome cette pratique traditionnelle. Ces interdictions se sont fortement maintenues avec le Concile de Trente qui eut à faire face aux effets dévastateurs de la Réforme quiévidemment revenait à une manière de communier d’autant plus périmée qu’elle repoussait la Foi en la Présence Réelle…
14/ La Patristique enfin, si elle témoigne en certains lieux de la pratique de la communion dans la main, ne cesse en même temps de rappeler que le Christ est réellement présent dans les Particules qui se détachent de la Forme Sacrée (St Jérôme, Origène, Tertullien, St Athanase, St Cyrille d’Alexandrie, St Cyrille de Jérusalem, St Ephrem, etc.), ce qui se confirma sans cesse (St Thomas d’Aquin, Conciles de Florence et bien sûr de Trente) jusqu’à nos jours. Mais qui se préoccupe des Saintes Particules si on communie dans la main ?
15/ Le Docteur Principal de l’Eglise, saint Thomas d’Aquin (III, Question 82, article 3) dit que pour recevoir ce Sacrement, rien ne peut entrer en contact avec lui s’il n’est lui-même consacré ; pour lui il faut consacrer non seulement la Patène, mais aussi la Coupe et aussi les mains du consacré pour qu’elles puissent Le toucher. D’où l’on peut déduire que personne d’autre n’est autorisé à Le toucher.
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
doublon.
Dernière édition par Betty le Mer 18 Mar 2015 - 13:56, édité 1 fois
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Mgr Schneider et la communion dans la main
7 DÉCEMBRE 2014
Renaissance Catholique a invité Mgr Schneider , évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, pour sa 23ème Fête du livre qui se tient ce dimanche 7 décembre à Villepreux (78) de 10h à 19h.
Mgr Athanasius Schneider est l’auteur aux éditions Contretemps (Renaissance Catholique) de « Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église¨ .
La communion dans la main permise par la réforme liturgique post-conciliaire est très certainement un des éléments qui a contribué à la perte du sens du sacré dans la liturgie.
Renaissance Catholique a interrogé Mgr Schneider à quelques jours de sa venue en France :
Quelles sont les principales difficultés soulevées par la Communion dans la main ?
A. S. : Parmi les principaux problèmes soulevés par la Communion dans la main il faut d’abord signaler les deux faits les plus graves. Tout d’abord une perte importante de parcelles de la Sainte Hostie qui tombent sur le sol où elles sont piétinées, ensuite le nombre grandissant de vols d’hosties consacrées. De plus l’absence quasi-totale de gestes manifestes d’adoration et de sacralité au moment de la distribution et de la réception de la sainte Communion entraîne, avec le temps, une diminution et même une perte de la croyance en la présence réelle et en la transsubstantiation. Le geste moderne de la Communion dans la main – substantiellement différent du geste analogue dans la primitive Église – contribue à la banalisation et même à la profanation non seulement de la réalité la plus sainte, mais de la Personne la plus sainte qui est Notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ. La foi en la centralité du mystère eucharistique et par conséquent du mystère de l’Incarnation est très nettement éclipsée par cette pratique liturgique. Quelques illustrations de l’éclipse de la foi eucharistique peuvent nous aider à saisir cette réalité. Martin Luther, par exemple, soupira et pleura quand quelques gouttes du sang du Seigneur tombèrent sur un banc de communion. Combien de prêtres et de fidèles se mettraient à soupirer et à pleurer en nettoyant les lieux, où sont répandues des parcelles de la Sainte Hostie ? Quand, par exemple, dans une synagogue le livre de la Torah tombe par accident sur le sol, la communauté juive concernée observe une journée de jeûne et de pénitence. Combien de paroisses catholiques jeûnent et font pénitence, quand des parcelles eucharistiques tombent sur le sol ou sont volées ? Rappelons-le : de la foi et de la pratique eucharistiques dépend aujourd’hui le sort de l’Église.
Quelles seraient les solutions pour revenir à la pratique traditionnelle de réception de la Sainte Communion ?
A. S. : Il faut, bien sûr, procéder par étapes. Parmi les fidèles qui reçoivent la sainte Communion dans la main, la majorité use de cette pratique en totale bonne foi. Les uns agissent par docilité, obéissance, parce que le curé ou même l’évêque l’ont conseillé ou imposé ; d’autres, et c’est peut-être la majorité, agissent par habitude et conformisme sans aucune réflexion. Il existe cependant probablement aussi des personnes qui communient ainsi parce qu’elles ne croient pas en la présence réelle. Notons enfin que certaines personnes communient dans la main avec une foi et une dévotion profondes motivées par des préférences subjectives, oubliant malheureusement les conséquences objectives nocives de cette pratique liturgique. Voici quelques suggestions de solutions. Premièrement il faudrait, fréquemment, donner aux enfants et aux adultes une catéchèse et une prédication intégrale et précise sur l’Eucharistie et spécialement sur la grandeur et la sublimité du moment de la Sainte Communion. Ensuite, il faudrait expliquer concrètement les dangers réels et fréquents de la perte et du vol des parcelles eucharistiques, mettant en évidence surtout le fait horrible que Notre Seigneur Eucharistique dans d’innombrables églises dans le monde est piétiné par les fidèles. Puis il faut informer les fidèles que la Communion dans la main est une exception à la loi liturgique, dite indult, insistant en même temps sur le fait que la Communion sur la langue et à genoux est la règle. Ceci exige logiquement de mettre un prie-Dieu, un banc de communion ou mieux encore une balustrade à disposition des fidèles afin de ne pas discriminer ceux qui ont le droit de recevoir la sainte Communion sur la langue et à genoux. Une autre mesure utile serait que l’évêque diocésain publie une lettre pastorale spécifique sur l’Eucharistie et la sainte Communion invitant instamment et de manière argumentée les fidèles à recevoir le Seigneur Eucharistique sur la langue et à genoux. Le Saint-Siège devrait faire la même chose vis-à-vis de tous les évêques et de tous les diocèses du monde. Le dernier pas dans un tel processus serait la prohibition formelle de la pratique de la Communion dans la main.
On relira également le post sur l’interview qu’il a donné à la suite du synode.
7 DÉCEMBRE 2014
Renaissance Catholique a invité Mgr Schneider , évêque auxiliaire d’Astana au Kazakhstan, pour sa 23ème Fête du livre qui se tient ce dimanche 7 décembre à Villepreux (78) de 10h à 19h.
Mgr Athanasius Schneider est l’auteur aux éditions Contretemps (Renaissance Catholique) de « Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église¨ .
La communion dans la main permise par la réforme liturgique post-conciliaire est très certainement un des éléments qui a contribué à la perte du sens du sacré dans la liturgie.
Renaissance Catholique a interrogé Mgr Schneider à quelques jours de sa venue en France :
Quelles sont les principales difficultés soulevées par la Communion dans la main ?
A. S. : Parmi les principaux problèmes soulevés par la Communion dans la main il faut d’abord signaler les deux faits les plus graves. Tout d’abord une perte importante de parcelles de la Sainte Hostie qui tombent sur le sol où elles sont piétinées, ensuite le nombre grandissant de vols d’hosties consacrées. De plus l’absence quasi-totale de gestes manifestes d’adoration et de sacralité au moment de la distribution et de la réception de la sainte Communion entraîne, avec le temps, une diminution et même une perte de la croyance en la présence réelle et en la transsubstantiation. Le geste moderne de la Communion dans la main – substantiellement différent du geste analogue dans la primitive Église – contribue à la banalisation et même à la profanation non seulement de la réalité la plus sainte, mais de la Personne la plus sainte qui est Notre Seigneur et Dieu Jésus-Christ. La foi en la centralité du mystère eucharistique et par conséquent du mystère de l’Incarnation est très nettement éclipsée par cette pratique liturgique. Quelques illustrations de l’éclipse de la foi eucharistique peuvent nous aider à saisir cette réalité. Martin Luther, par exemple, soupira et pleura quand quelques gouttes du sang du Seigneur tombèrent sur un banc de communion. Combien de prêtres et de fidèles se mettraient à soupirer et à pleurer en nettoyant les lieux, où sont répandues des parcelles de la Sainte Hostie ? Quand, par exemple, dans une synagogue le livre de la Torah tombe par accident sur le sol, la communauté juive concernée observe une journée de jeûne et de pénitence. Combien de paroisses catholiques jeûnent et font pénitence, quand des parcelles eucharistiques tombent sur le sol ou sont volées ? Rappelons-le : de la foi et de la pratique eucharistiques dépend aujourd’hui le sort de l’Église.
Quelles seraient les solutions pour revenir à la pratique traditionnelle de réception de la Sainte Communion ?
A. S. : Il faut, bien sûr, procéder par étapes. Parmi les fidèles qui reçoivent la sainte Communion dans la main, la majorité use de cette pratique en totale bonne foi. Les uns agissent par docilité, obéissance, parce que le curé ou même l’évêque l’ont conseillé ou imposé ; d’autres, et c’est peut-être la majorité, agissent par habitude et conformisme sans aucune réflexion. Il existe cependant probablement aussi des personnes qui communient ainsi parce qu’elles ne croient pas en la présence réelle. Notons enfin que certaines personnes communient dans la main avec une foi et une dévotion profondes motivées par des préférences subjectives, oubliant malheureusement les conséquences objectives nocives de cette pratique liturgique. Voici quelques suggestions de solutions. Premièrement il faudrait, fréquemment, donner aux enfants et aux adultes une catéchèse et une prédication intégrale et précise sur l’Eucharistie et spécialement sur la grandeur et la sublimité du moment de la Sainte Communion. Ensuite, il faudrait expliquer concrètement les dangers réels et fréquents de la perte et du vol des parcelles eucharistiques, mettant en évidence surtout le fait horrible que Notre Seigneur Eucharistique dans d’innombrables églises dans le monde est piétiné par les fidèles. Puis il faut informer les fidèles que la Communion dans la main est une exception à la loi liturgique, dite indult, insistant en même temps sur le fait que la Communion sur la langue et à genoux est la règle. Ceci exige logiquement de mettre un prie-Dieu, un banc de communion ou mieux encore une balustrade à disposition des fidèles afin de ne pas discriminer ceux qui ont le droit de recevoir la sainte Communion sur la langue et à genoux. Une autre mesure utile serait que l’évêque diocésain publie une lettre pastorale spécifique sur l’Eucharistie et la sainte Communion invitant instamment et de manière argumentée les fidèles à recevoir le Seigneur Eucharistique sur la langue et à genoux. Le Saint-Siège devrait faire la même chose vis-à-vis de tous les évêques et de tous les diocèses du monde. Le dernier pas dans un tel processus serait la prohibition formelle de la pratique de la Communion dans la main.
On relira également le post sur l’interview qu’il a donné à la suite du synode.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Voilà un bon rappel que ferait bien de suivre toutes nos pauvres églises où les ingratitudes envers l'Eucharitie sont multiples... merci Betty
15/ Le Docteur Principal de l’Eglise, saint Thomas d’Aquin (III, Question 82, article 3) dit que pour recevoir ce Sacrement, rien ne peut entrer en contact avec lui s’il n’est lui-même consacré ; pour lui il faut consacrer non seulement la Patène, mais aussi la Coupe et aussi les mains du consacré pour qu’elles puissent Le toucher. D’où l’on peut déduire que personne d’autre n’est autorisé à Le toucher.
que faire quand on ammene la Communion aux malades? est-ce que c'est permis?
15/ Le Docteur Principal de l’Eglise, saint Thomas d’Aquin (III, Question 82, article 3) dit que pour recevoir ce Sacrement, rien ne peut entrer en contact avec lui s’il n’est lui-même consacré ; pour lui il faut consacrer non seulement la Patène, mais aussi la Coupe et aussi les mains du consacré pour qu’elles puissent Le toucher. D’où l’on peut déduire que personne d’autre n’est autorisé à Le toucher.
que faire quand on ammene la Communion aux malades? est-ce que c'est permis?
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Delsanto a écrit:
Comment en est-on venu un jour à distribuer la Communion dans la main et à la faire distribuer par les laïcs?
Qui a pris cette initiative sans non seulement être inquiété mais, qui plus est, en étant imité?
C'est expliqué dans beaucoup d'ouvrages, par exemple :
http://www.nostra-aetate.org/Bibliotheque/1967_Leon-de-Poncins_Le-Judaisme-et-le-Vatican_68p.pdf
P34512- Aime la Divine Volonté
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Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
La Communion à la main , .. bon ça peut encore passer, car si c'est pris avec respect..
mais donné de la main de laic à la messe, là j'ai du mal
après j'ai beau jeu, car j'apporte la Communion au malades, donc je la leur donne, est ce que c'est permis ou pas, je ne sais pas, mais je pense que lorsque c'est pour aider et qu'on est mandaté par le prêtre pour porter aux malades c'est bon???
mais donné de la main de laic à la messe, là j'ai du mal
après j'ai beau jeu, car j'apporte la Communion au malades, donc je la leur donne, est ce que c'est permis ou pas, je ne sais pas, mais je pense que lorsque c'est pour aider et qu'on est mandaté par le prêtre pour porter aux malades c'est bon???
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
@Eucharistie : en principe c'est, et cela reste, le prêtre seul qui est responsable du st sacrement et c'est lui aussi qui doit le porter aux malades on ne peut toucher Jésus qu'avec des mains consacrées...!
maintenant je dirait que les choses changent tellement que si les prêtres vous donne la permission ce n'est pas à moi a vous dire que vous faites mal ! Mais à votre place je ne le ferais pas ...Cela, c'est sûr !
prenez le temps si vous le souhaitez de lire les textes que j'ai mit sur ce fil...il vous aiderons peut être à y voir plus clair !
En tout état de cause si un prêtre vous a permis de porter la communion, la responsabilité lui en reviens et non a vous !
maintenant je dirait que les choses changent tellement que si les prêtres vous donne la permission ce n'est pas à moi a vous dire que vous faites mal ! Mais à votre place je ne le ferais pas ...Cela, c'est sûr !
prenez le temps si vous le souhaitez de lire les textes que j'ai mit sur ce fil...il vous aiderons peut être à y voir plus clair !
En tout état de cause si un prêtre vous a permis de porter la communion, la responsabilité lui en reviens et non a vous !
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
J'apporte la Communion aux malade et aussi je fais l'aumonerie à l'hopital, on vient ammener la Communion aux malades en chambre
il faut dire que si les laïcs ne le fesaient pas, il n'y aurait pas de prêtres pour le faire? et combien de communions pour ces gens perdues???
je pense que quand c'est délégué c'est "bon", j'ai eu un passage du droit Canon :
---
Oui, avec l'autorisation et la bénédiction de votre curé, qui est le responsable de l'eucharistie. Voici ce qu'en dit le Droit canonique :
C.910
1 Les ministres ordinaires de la sainte communion sont l’Évêque, le prêtre et le diacre.
LG 29
2 Les ministres extraordinaires de la sainte communion sont l’acolyte et tout autre fidèle député selon les dispositions du C.230 § 3.
CIS 845 ; CIO 709
C.911
1 Le devoir et le droit de porter la très sainte Eucharistie en Viatique aux malades appartient au curé et aux vicaires paroissiaux, aux chapelains ainsi qu’au Supérieur de la communauté dans les instituts religieux cléricaux ou les sociétés de vie apostolique cléricales pour tous ceux qui se trouvent dans leur maison.
2 En cas de nécessité, ou avec l’autorisation au moins présumée du curé, du chapelain ou du Supérieur qu’il doit informer ensuite, tout prêtre ou tout autre ministre de la sainte communion doit le faire.
C.230
3 Là où le besoin de l’Église le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont ni lecteurs, ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion, selon les dispositions du droit.
il faut dire que si les laïcs ne le fesaient pas, il n'y aurait pas de prêtres pour le faire? et combien de communions pour ces gens perdues???
je pense que quand c'est délégué c'est "bon", j'ai eu un passage du droit Canon :
---
Oui, avec l'autorisation et la bénédiction de votre curé, qui est le responsable de l'eucharistie. Voici ce qu'en dit le Droit canonique :
C.910
1 Les ministres ordinaires de la sainte communion sont l’Évêque, le prêtre et le diacre.
LG 29
2 Les ministres extraordinaires de la sainte communion sont l’acolyte et tout autre fidèle député selon les dispositions du C.230 § 3.
CIS 845 ; CIO 709
C.911
1 Le devoir et le droit de porter la très sainte Eucharistie en Viatique aux malades appartient au curé et aux vicaires paroissiaux, aux chapelains ainsi qu’au Supérieur de la communauté dans les instituts religieux cléricaux ou les sociétés de vie apostolique cléricales pour tous ceux qui se trouvent dans leur maison.
2 En cas de nécessité, ou avec l’autorisation au moins présumée du curé, du chapelain ou du Supérieur qu’il doit informer ensuite, tout prêtre ou tout autre ministre de la sainte communion doit le faire.
C.230
3 Là où le besoin de l’Église le demande par défaut de ministres, les laïcs peuvent aussi, même s’ils ne sont ni lecteurs, ni acolytes, suppléer à certaines de leurs fonctions, à savoir exercer le ministère de la parole, présider les prières liturgiques, conférer le baptême et distribuer la sainte communion, selon les dispositions du droit.
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Eucharistie a écrit:La Communion à la main , .. bon ça peut encore passer, car si c'est pris avec respect..
mais donné de la main de laic à la messe, là j'ai du mal
pour la communion dans la main : le problème n'est pas tant que certain la prenne avec respect et amour ! on est bien d'accord ...
le problème vient surtout que ce type de communion permet de voler aisément des hosties !
il vient aussi du faite que de minuscule particule se détache et reste sur les mains tombe à terre et son piétinée ...et dans chaque parcelle ce trouve Jésus-Christ tout entier !
http://gloria.tv/media/wNQFnYVwDJe
Dernière édition par Betty le Mer 18 Mar 2015 - 21:04, édité 3 fois (Raison : ajout d'une vidéo)
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
vous savez, ce serai simple pour le Pape d'interdire déffinitevement la communion dans la main!
après tout, ils ont pu retourner les autels, faire des frais pour changer la Messe à Vatican II, alors pour interdire la communion dans la main ce serai sans frais, juste une circulaire du Pape!
il faut arrêter , j'aimerai que Pape François bouge sur ce point, et qu'on retrouve le coté Sacrificiel qu'il manque à nos Eglises, le respect de l'eucharistie!: Lui qui est tout de même conservateur sur pas mal de point, malgrès ses apparences décontractées (conservateur pour moi c'est dans le sens positif)
Le Respect de l'eucharistie c'est important non????
Merci pour la vidéo Betty, on se rend pas compte à quel point une hostie perd facilement des particules ! je ne pensé pas à ce point !
après tout, ils ont pu retourner les autels, faire des frais pour changer la Messe à Vatican II, alors pour interdire la communion dans la main ce serai sans frais, juste une circulaire du Pape!
il faut arrêter , j'aimerai que Pape François bouge sur ce point, et qu'on retrouve le coté Sacrificiel qu'il manque à nos Eglises, le respect de l'eucharistie!: Lui qui est tout de même conservateur sur pas mal de point, malgrès ses apparences décontractées (conservateur pour moi c'est dans le sens positif)
Le Respect de l'eucharistie c'est important non????
Merci pour la vidéo Betty, on se rend pas compte à quel point une hostie perd facilement des particules ! je ne pensé pas à ce point !
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
je pense que Benoit XVI aurait fini par le faire s'il n'avait pas démissionné, maintenant quand à savoir si c'est "simple " je n'en suis pas si sûre ! Il semble que les évêques fasse un peu ce qu'ils veulent dans leur diocèse et le pape ne peut pas vérifié que chacun obéi !
sinon avec tout ces rappels à l'ordre ce serait déjà fait ?
il me semble aussi que ce soit surtout l'église de France qui soit la plus atteinte par ce mal !
par exemple je suis aller dans des lieux de pélerinages ou il y avaient beaucoup de touristes, Lisieux, lourdes, St louis d'Antin à paris, ND de paris, et il y avaient beaucoup plus de personnes qui se mettait à genoux ou qui prenais la communion dans la bouche, et très souvent c'étaient des touristes...
sinon avec tout ces rappels à l'ordre ce serait déjà fait ?
il me semble aussi que ce soit surtout l'église de France qui soit la plus atteinte par ce mal !
par exemple je suis aller dans des lieux de pélerinages ou il y avaient beaucoup de touristes, Lisieux, lourdes, St louis d'Antin à paris, ND de paris, et il y avaient beaucoup plus de personnes qui se mettait à genoux ou qui prenais la communion dans la bouche, et très souvent c'étaient des touristes...
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
mais on me dit que ce serai compliqué
mais pour le renversement des autel à Vatican II, ils ont bien reussi à le faire dans toutes les églises, alors ne poussons pas svp, on voit bien que quand un changement à du se faire, ils ont bien reussi
mais pour le renversement des autel à Vatican II, ils ont bien reussi à le faire dans toutes les églises, alors ne poussons pas svp, on voit bien que quand un changement à du se faire, ils ont bien reussi
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
c'est vrai quand on veut on peut !!!
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
le Malin franchement à réussi à bien semer une certaine zizanie dans l'Eglise et il s'en prend au Saint des Saint l'Eucharistie.....
résistons lui et communions sur la langue et à genoux autant que l'on peut !
résistons lui et communions sur la langue et à genoux autant que l'on peut !
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
oui chère amie hélas ... connaissez vous les 33 points de la franc-maçonnerie pour la destruction de la messe ?le Malin franchement à réussi à bien semer une certaine zizanie dans l'Eglise et il s'en prend au Saint des Saint l'Eucharistie.....
quand on les lit on a tout compris ... ils ont été mis à plusieurs endroits sur le forum ! ça me donne des frissons rien que d'y penser !
PS : je viens encore de trouver une autre vidéo...
http://gloria.tv/media/TTaz38PYkpm
Dernière édition par Betty le Mer 18 Mar 2015 - 21:54, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
c'est horrible, ...
La Sainte Communion Jésus à Sainte Faustine
" Je désire m'unir aux âmes humaines, mon délice est de m'unir aux âmes. Sache-le, ma fille, lorsque je viens dans un coeur humain dans la sainte communion, j'ai les mains pleine de toutes sortes de grâces, et je désire les donner aux âmes. Mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s'occupent d'autre chose. Oh, comme cela m'attriste que les âmes ne comprennent pas mon amour ! " (§ 1385)
" Combien il m'est douloureux que les âmes s'unissent si peu à moi dans la sainte communion ! J'attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si sincèrement et avec tant de tendresse, et elles se défient de moi ! Je veux les combler de grâces et elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme une chose morte alors que mon Coeur est rempli d'amour et de miséricorde. "
" Ecris pour les âmes religieuses que mon délice est de venir dans leur coeur par la Sainte Communion. " (§ 1683)
" Regarde, j'ai quitté mon trône céleste pour m'unir à toi. Ce que tu vois, c'est à peine un pan du voile qui s'est soulevé et déjà ton âme défaille d'amour. Mais lorsque tu me verras dans toute ma gloire, quel saisissement pour ton coeur ! Laisse-moi te dire que la vie éternelle doit commencer ici sur la terre par la sainte communion. Chaque communion te rendra davantage capable de t'unir à Dieu pour toute l'éternité. " (§ 1810)
La Sainte Communion Jésus à Sainte Faustine
" Je désire m'unir aux âmes humaines, mon délice est de m'unir aux âmes. Sache-le, ma fille, lorsque je viens dans un coeur humain dans la sainte communion, j'ai les mains pleine de toutes sortes de grâces, et je désire les donner aux âmes. Mais les âmes ne font même pas attention à moi, elles me laissent seul et s'occupent d'autre chose. Oh, comme cela m'attriste que les âmes ne comprennent pas mon amour ! " (§ 1385)
" Combien il m'est douloureux que les âmes s'unissent si peu à moi dans la sainte communion ! J'attends les âmes mais elles sont indifférentes envers moi. Je les aime si sincèrement et avec tant de tendresse, et elles se défient de moi ! Je veux les combler de grâces et elles ne veulent pas les accepter. Elles me traitent comme une chose morte alors que mon Coeur est rempli d'amour et de miséricorde. "
" Ecris pour les âmes religieuses que mon délice est de venir dans leur coeur par la Sainte Communion. " (§ 1683)
" Regarde, j'ai quitté mon trône céleste pour m'unir à toi. Ce que tu vois, c'est à peine un pan du voile qui s'est soulevé et déjà ton âme défaille d'amour. Mais lorsque tu me verras dans toute ma gloire, quel saisissement pour ton coeur ! Laisse-moi te dire que la vie éternelle doit commencer ici sur la terre par la sainte communion. Chaque communion te rendra davantage capable de t'unir à Dieu pour toute l'éternité. " (§ 1810)
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
que d'amour dans ses paroles ...c'est vraiemnt très beau !
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Merci, EUCHARISTIE, pour ce rappel des paroles de Sainte FAUSTINE que j'aime beaucoup !!!!!
Je voudrais personnellement qu'on en revienne à communier à la table sainte comme avant !!!
Je voudrais personnellement qu'on en revienne à communier à la table sainte comme avant !!!
Invité- Invité
Re: L’irrespect de l’Eucharistie,Rappel à l'ordre du Saint-Siège
Concernant l'Eucharistie, qui est aussi déposé dans le tabernacle, donc ce qui veut dire Présence Réelle de Jésus Christ.
Et bien dans une Église de Tourcoing, j'ai vu que le Tabernacle n'était plus au centre de l’Église mais mis sur le côté gauche, de ce faite tous le monde passe devant sans faire attention.
J'en ai parlé avec le sacristain qui est d'accord, que ce serait mieux pour remettre le Tabernacle au fond dans le centre de l’Église, mais que cela est du ressort du prêtre.
Pour moi c'était comme si on mettait Jésus-Christ de côté
Et bien dans une Église de Tourcoing, j'ai vu que le Tabernacle n'était plus au centre de l’Église mais mis sur le côté gauche, de ce faite tous le monde passe devant sans faire attention.
J'en ai parlé avec le sacristain qui est d'accord, que ce serait mieux pour remettre le Tabernacle au fond dans le centre de l’Église, mais que cela est du ressort du prêtre.
Pour moi c'était comme si on mettait Jésus-Christ de côté
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