Ils sont Juifs, ils témoignent : Jésus est le Messie, il est toujours
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Ils sont Juifs, ils témoignent : Jésus est le Messie, il est toujours
« Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l’oeuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. » Esaïe 53.10
Dans les écritures juives, appelé Ancien Testament par les chrétiens, il y a des douzaines de grandes prophéties sur la venue du Messie qui devait être envoyé par Dieu pour racheter et sauver son peuple. Parmi ces grandes prophéties, il y a celle rapportée au chapitre 53 du livre d’Esaïe, prophétie faisant l’objet du début de la vidéo accompagnant cet article. Concrètement, ces prédictions formaient comme une empreinte digitale imagée à laquelle l’Oint du Seigneur serait le seul à correspondre parfaitement. C’était un moyen pour les Israélites d’écarter tous les imposteurs et de vérifier les justificatifs d’identité du vrai Messie.
Messie se dit Christ en Grec. Mais Jésus est-il vraiment le Christ ? A-t-il miraculeusement accompli ces prédictions écrites des centaines d’années avant sa naissance ? Comment savoir s’il a été le seul individu de toute l’histoire à correspondre à cette empreinte digitale prophétique ? Il existe beaucoup de spécialistes bardés de diplômes qui auraient pu être interrogés sur ce sujet afin d’établir avec un époustouflant degré de certitude, que Jésus est vraiment le Messie d’Israël et du monde. Mais il est toujours intéressant de lire le témoignage d’une personne à la base Juive qui est devenue chrétienne suite à un long cheminement spirituel. Voici donc ci-dessous, le témoignage de Louis S. Lapides, aujourd’hui pasteur et diplômé de théologie (vous trouverez d’autres témoignages de juifs venus à Jésus dans la vidéo).
Témoignage de Louis S. Lapides : du judaïsme à Jésus-Christ:
Avec un tel héritage, la question de savoir si Jésus est le Messie tant attendu dépassait, pour lui, le stade théorique. Cette question devenait même intensément personnelle, et il est très intéressant d’entendre le récit de ses propres recherches et de son témoignage sur ce sujet épineux. Un récit passant du scepticisme à la foi, du judaïsme au christianisme, d’un Jésus n’ayant rien à nous dire à Jésus le Messie.
M. Lapides a passé une licence de théologie à l’université baptiste de Dallas ainsi que des maîtrises théologiques d’Ancien Testament et d’Études Sémitiques au séminaire de théologie Talbot. Durant une dizaine d’années, il a parlé de Jésus à des étudiants juifs. Il a été professeur dans la section Bible de l’université de Biola, et a travaillé sept ans comme instructeur dans les groupes d’études « Walk Through the Bible ». Il a également été président d’un réseau national de 15 assemblées de juifs messianiques. Autant le dire, M. Lapides sait de quoi il parle. Ci-dessous, dans les passages notés entre guillemets, voici les propos recueillis de M. Lapides lors de son entretien avec Lee Strobel pour le livre « Jésus, la parole est à la défense ».
« Je suis d’une famille juive. J’ai fréquenté pendant sept ans une synagogue conservatrice pour me préparer à la bar mitsva. Ma famille considérait ces études comme très importante, bien que la foi n’est pas changé grand-chose à notre vie quotidienne. Malgré cela, les jours saints nous allions à la synagogue le plus strictement orthodoxe, parce que mon père avait vaguement le sentiment que c’était là qu’il fallait aller si nous voulions avoir des relations sérieuses avec Dieu ! ».
Ses parents ne lui avaient jamais rien appris sur le Messie, il n’en avait jamais été question :
« Je ne me souviens même pas si le sujet était traité à l’école hébraïque ».
« En fait on n’en parlait jamais. Ou si on en parlait, c’était uniquement en mal. Mes impressions sur Jésus proviennent des églises catholiques, à cause de la croix, de la couronne d’épines, du côté transpercé, du sang coulant de sa tête. Pour moi, cela ne voulait rien dire. Pourquoi irait-on adorer un homme pendu à une croix avec des clous dans les mains et les pieds ? Il ne m’est jamais venu à l’esprit que Jésus avait le moindre lien avec le peuple juif. Je le voyais simplement comme un dieu des gentils (gentils signifie non juif) ».
« On assimilait les gentils aux chrétiens, et on nous apprenait à être prudent parce qu’il pouvait y avoir de l’antisémitisme chez les gentils ».
« Quand, plus tard, on m’a présenté le nouveau testament pour la première fois, je m’attendais sincèrement à ce que ce soit surtout un manuel d’antisémitisme : comment haïr les juifs, comment tuer les juifs, comment les massacrer. Je pensais qu’il serait un excellent manuel d’instructions pour le parti nazi américain ».
Il est triste de penser qu’un certains nombres d’autres enfants juifs ont probablement grandi en considérant les chrétiens comme leurs ennemis. Bien sûr, heureusement, ce n’est pas une généralité.
Les débuts d’une quête spirituelle
Durant son adolescence, plusieurs événements avaient affaibli son adhésion au judaïsme.
« Mes parents ont divorcé quand j’avais 17 ans. Cela a vraiment mis un terme à toute velléité de religions dans mon coeur. Je me demandais quelle était la place de Dieu là-dedans, pourquoi ils n’étaient pas allés
demander conseil à un rabbin, à quoi servait la religion si elle ne pouvait pas venir en aide aux gens concrètement. La religion avait bel et bien échoué à garder mes parents ensemble. Quand ils se sont séparés, une partie de moi s’est aussi trouvé coupée en deux. Pour couronner le tout, le judaïsme ne me donnait pas l’impression d’une relation personnelle avec Dieu. Je voyais tout un tas de magnifiques cérémonies et de belles traditions, mais lui restait le Dieu distant et indifférent du mont Sinaï qui avait dit : « voilà les règles : si vous les observez tout ira bien. Salut ». Et moi, adolescents aux hormones bouillonnantes, je reste avec mes questions : est-ce que Dieu s’occupe de mes combats, est-ce que je compte pour lui en tant que personne ? Eh bien, je n’en savais rien du tout ».
Ce divorce a déclenché une période de révolte. Dévoré par la musique est influencé par les oeuvres du monde, Lapides passait trop de temps dans les cafés de Greenwich Village pour s’inscrire comme étudiant, et s’est fait attraper par le service militaire. En 1967 il s’est retrouvé de l’autre côté du monde sur un cargo chargé d’explosifs – munitions, bombes, roquettes et autres – qui en faisait une cible tentante pour le Viêt-cong.
« Je me souviens qu’au moment de notre affectation, au Vietnam, on nous a dit que « 20 % d’entre nous se ferait probablement tuer, et que les 80 % restants attraperaient une maladie vénérienne, ou deviendrait alcoolique, ou deviendraient accros à la drogue ». Je me suis dit que je n’avais même pas 1 % de chance de m’en sortir normal ! Cette période a été très noire. J’ai vu la souffrance. J’ai vu des morts dans des sacs. J’ai vu la dévastation apportée par la guerre. J’ai fait connaissance avec l’antisémitisme de certains G.I. Une nuit, quelques-uns d’entre eux, originaires du Sud, ont même fait brûler une croix. Je voulais sans doute prendre mes distances avec les racines juives, c’est peut-être pour cette raison que je me suis plongé dans les religions de l’Orient ».
Lapides a lu des livres sur les philosophies orientales, et visité des temples bouddhistes pendant un séjour au Japon.
« Le mal dont j’avais été témoin me tourmentait énormément et je cherchais à découvrir comment la foi pouvait y répondre. J’avais l’habitude de dire que s’il y avait un Dieu, il m’était bien égal de le trouver sur le mont Sinaï ou sur le mont Fuji, que je le prendrais où il était ».
Lapides a survécu au Vietnam et rapporté chez lui un goût pour la marijuana et le projet de devenir prêtre bouddhiste. Il s’est efforcé d’adopter un mode de vie de renoncement ascétique dans le but d’effacer le mauvais karma dû à ses mauvaises actions antérieures, mais n’a pas tardé à comprendre qu’il n’arriverait jamais à compenser tous ses torts.
« J’ai fait de la dépression. Je me souviens avoir pris le métro en me disant que la réponse était peut-être de sauter sur les rails. Je pourrais me libérer de ce corps et me fondre tout simplement en Dieu. Tout se mélangeait. Pour corser le tout, j’ai commencé à goûter au LSD ».
À la recherche d’un nouveau départ, il a décidé de partir en Californie, où il a poursuivi sa recherche spirituelle.
« J’allais à des réunions bouddhistes, mais c’était le vide. Le bouddhisme chinois était athée, le bouddhisme japonais adorait des statuts de bouddha, le bouddhisme zen était trop insaisissable. Je suis allé à des réunions de scientologie, mais il y avait trop de manipulations et de mainmise. L’hindouisme croyait en des dieux qui participaient à tout un tas d’orgie invraisemblables, et en d’autres en forme d’éléphants bleus. Rien de tout cela ne me parlait, rien ne me satisfaisait ».
Lapides avait même accompagné des amis à des réunions plus ou moins sataniques. « J’observais en réfléchissant. Il se passait bien quelque chose, mais ce n’était pas bon. Du milieu de mes vapeurs de drogue j’ai dit à mes amis que je croyais en une puissance du mal qui existait en dehors de moi, capable d’agir en moi, comme une entité. J’avais vu assez de mal dans ma vie pour croire cela. J’ai l’impression d’avoir accepté l’existence de Satan avant celle de Dieu ».
Je ne peux pas croire en Jésus
En 1969, la curiosité de Lapides l’avait poussé à flâner jusqu’à Sunset Strip pour y regarder un évangéliste qui s’était enchaîné à une croix de 2 m 50 de haut pour protester contre les propriétaires d’une taverne qui avaient réussi à le chasser du local vitré où il exerçait son ministère. Là, sur le trottoir, il a rencontré des chrétiens qui l’ont entraîné dans un débat spirituel impromptu.
Un peu fanfaron, il a commencé par leur jeter sa philosophie orientale à la tête. « Il n’y a pas de Dieu là-haut, a-t-il dit en désignant le ciel. Dieu, c’est nous. Je suis Dieu. Vous êtes Dieu. Vous n’avez qu’à comprendre ça.
-Et bien si tu es Dieu, crée un rocher, lui a répliqué quelqu’un. Fait apparaître quelque chose. Comme Dieu ».
Dans son esprit embrumé par la drogue, Lapides se voyait tenir un rocher :
« bon, et ben voilà un rocher, dit-il en allongeant une main vide. Le chrétien s’est esclaffé :
- Voilà toute la différence entre toi et un vrai Dieu. Quand Dieu crée quelque chose, tout le monde le voit. C’est une création objective, pas subjective ».
Cela, Lapides l’avait enregistré. Après y avoir réfléchi un certain temps, il s’était dit que s’il trouvait Dieu un jour, il faudra qu’il soit objectif. Il en avait assez de cette philosophie orientale qui disait que tout se passait dans la tête et qu’il pouvait créer sa propre réalité. Il faudrait que Dieu soit une réalité objective s’il voulait avoir le moindre sens ailleurs que dans son imagination.
Quand l’un des chrétiens à prononcer le nom de Jésus, Lapides s’est efforcé de le décourager avec sa réponse toute prête : « Je suis juif. Je ne peux pas croire en Jésus ».
Un pasteur est intervenu : « Connais-tu les prophéties qui concernent le Messie ?
- Quelles prophéties, a dit Lapides pris par surprise. Je n’en ai jamais entendu parler ».
Le pasteur a fait sursauter Lapides en se référant à des prédictions de l’Ancien Testament :
« Voyons, ce sont mes écritures juives qu’il est en train de citer ! Qu’est-ce qui pourrait concerner Jésus là-dedans ? »
Quand le pasteur lui a offert une Bible, Lapides est resté dubitatif et a demandé si elle contenait un nouveau testament. Le pasteur a hoché la tête. « Bon, je lirai l’Ancien Testament mais l’autre, je ne l’ouvrirai pas ».
La réponse du pasteur l’a interloqué : « Très bien. Lit simplement l’Ancien Testament et demande au Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob – au Dieu d’Israël – de te montrer si Jésus est le Messie. Parce qu’il est bien ton Messie. Il est venu d’abord pour le peuple juif, et après cela il est aussi devenu le Sauveur du monde ».
Pour Lapides, c’était du nouveau. Du nouveau qui l’intriguait. Du nouveau surprenant. Alors il est retourné à son appartement, a ouvert l’Ancien Testament à son premier livre, la Genèse, et est parti à la recherche de Jésus sous des mots qui avaient été écrits des centaines d’années avant la naissance du charpentier de Nazareth.
Transpercé à cause de nos crimes
« J’ai lu l’Ancien Testament tous les jours et j’y rencontrais prophétie sur prophétie. Par exemple, le Deutéronome parlait d’un prophète plus grand que Moïse qui devait venir et qu’il faudrait que nous écoutions. Je me demandais qui pouvait être plus grand que Moïse. Ne serait-ce pas le Messie, quelqu’un d’aussi grands et d’aussi respecté que Moïse mais un maître et une autorité supérieure ? Je me suis accroché à cette idée et je suis parti à sa recherche ».
Dans sa progression à travers les écritures, Lapides a été arrêté net par Esaïe 53 (voir dans la vidéo). Clair et précise, dans une prédiction obsédante servie par une langue d’une exquise poésie, apparaissait l’image d’un Messie destiné à souffrir et mourir pour les péchés d’Israël et du monde… Tout cela écrit plus de 700 ans avant l’apparition de Jésus sur la terre :
« Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, Chacun suivait sa propre voie; Et l’Eternel a fait retomber sur lui l’iniquité de nous tous. Il a été maltraité et opprimé, Et il n’a point ouvert la bouche, Semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, A une brebis muette devant ceux qui la tondent; Il n’a point ouvert la bouche. Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment; Et parmi ceux de sa génération, qui a cru Qu’il était retranché de la terre des vivants Et frappé pour les péchés de mon peuple ? On a mis son sépulcre parmi les méchants, Son tombeau avec le riche, Quoiqu’il n’eût point commis de violence Et qu’il n’y eût point de fraude dans sa bouche. Il a plu à l’Eternel de le briser par la souffrance… Après avoir livré sa vie en sacrifice pour le péché, Il verra une postérité et prolongera ses jours; Et l’oeuvre de l’Eternel prospérera entre ses mains. A cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards; Par sa connaissance mon serviteur juste justifiera beaucoup d’hommes, Et il se chargera de leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai sa part avec les grands; Il partagera le butin avec les puissants, Parce qu’il s’est livré lui-même à la mort, Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs, Parce qu’il a porté les péchés de beaucoup d’hommes, Et qu’il a intercédé pour les coupables.
Lapides a instantanément reconnu ce portrait : c’était Jésus de Nazareth ! Maintenant, il commençait à comprendre les peintures vu dans les églises catholiques où il était passé enfant, le Jésus souffrant, le Jésus crucifié, le Jésus qui – il s’en rendait compte à présent – avait été «[b style="font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: justify;"] transpercé à cause de nos crimes[/b] » en « [b style="font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: justify;"]portant le péché de beaucoup[/b] ».
De même que les Juifs de l’Ancien Testament cherchaient à racheter leurs péchés par un système de sacrifices d’animaux, Jésus était l’ultime agneau sacrificiel de Dieu, qui payait pour le péché une fois pour toutes. Il se trouvait devant la personnification du plan de rédemption de Dieu. Cette découverte lui avait tellement coupé le souffle qu’une seule conclusion lui est venue à l’esprit : il s’agissait d’un faux ! Il croyait que les chrétiens avaient réécrit l’Ancien Testament et transformé les paroles d’Esaïe pour faire croire que le prophète avait annoncé Jésus. Lapides a décidé de dénoncer cette tromperie :
« J’ai demandé à ma belle-mère de m’envoyer une Bible juive afin de faire mes propres vérifications. Ce qu’elle a fait, et devinez quoi : j’ai découvert que le texte était le même ! Il ne me restait plus qu’à m’y confronter ».
La judaïté de Jésus
Dans l’Ancien Testament, Lapides allait sans arrêt croiser des prophéties, au total plus de quatre douzaines de prédictions. Esaïe lui a révélé le genre de naissance du Messie (né d’une vierge) ; Michée localisait exactement son lieu de naissance (Bethléem) ; la Genèse et Jérémie précisait sa généalogie (il descendait d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, dans la tribu de Judas et la maison de David) ; les psaumes prédisaient qu’il serait trahi, accusé par de faux témoins, son genre de mort (mains et pieds transpercés, alors que la crucifixion n’existait pas encore), et sa résurrection (il ne se décomposerait pas mais monterait au ciel) et ainsi de suite… Chacune des prophéties écornait un peu plus le scepticisme de Lapides, tant et si bien qu’il finit par accepter de faire un pas décisif.
« J’ai décidé d’ouvrir le Nouveau Testament pour n’en lire que la première page. Violemment ému, j’ai lentement ouvert Matthieu en levant les yeux au ciel, prêt à être frappé par l’éclair ! Les premiers mots de Matthieu m’ont sauté aux yeux : « généalogie de Jésus-Christ, fils de David, fils d’Abraham… »
« Je me suis dit : mince ! Fils d’Abraham, fils de David… Tout concordait ! Je me suis reporté au récit de la naissance et j’ai pensé : regardez-moi ça ! Matthieu site Esaïe 7:14 : « voici que la jeune fille est enceinte, elle enfantera un fils ». Et après, j’ai vu sa citation du prophète Jérémie. Je suis resté à réfléchir que tout ceci parlait du peuple juif. Où était la place des gentils ? Qu’est-ce que c’était que cette affaire ? Incapable de reposer mon livre, j’ai lu tout le reste des Évangiles et je me suis rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’un manuel à l’usage du parti nazi américain mais d’une interaction entre Jésus et la société juive. Arrivé aux actes des apôtres – stupeur ! – Ils se demandaient comment les juifs pourraient apporter l’histoire de Jésus aux non juifs. Pour un renversement de situation, j’étais servi ! »
La réalisation des prophéties était si convaincante que Lapides a commencé à dire autour de lui qu’il pensait que Jésus était le Messie. Il ne s’agissait encore pour lui que d’une éventualité intellectuelle, mais ses implications étaient profondément troublantes.
« Je me suis rendu compte que si je devais accueillir Jésus dans ma vie, il me faudrait bouleverser mes habitudes. Il me faudrait en finir avec les drogues, le sexe et autre. Je ne comprenais pas que Dieu allait m’y aider ; je croyais que j’allais devoir purifier ma vie par mes propres moyens ».
Une expérience personnelle
Lapides et quelques amis sont partis en excursion au désert de Mojave. Spirituellement, il se sentait déchiré. Des cauchemars de chien qui se l’arrachaient en le tirant chacun de son côté l’avait déstabilisé. Assis au milieu des broussailles du désert, il s’est souvenu de ce qu’on lui avait dit sur Sunset Strip : « Ou tu es du côté de Dieu, ou tu es du côté de Satan ». Il croyait en un mal personnifié. Et il ne voulait pas être de son côté. Alors Lapides à prié : « Dieu, il faut que j’en finisse avec ce combat. Il faut que je sache, sans l’ombre d’un doute, si Jésus est le Messie. J’ai besoin de savoir que toi, le Dieu d’Israël, c’est ce que tu veux que je croie ».
« Le mieux que je puisse dire pour résumer cette expérience, c’est que Dieu a objectivement parlé à mon coeur. Il m’a convaincu de son existence en m’en faisant faire l’expérience. Et à ce moment-là, là-bas dans le désert, j’ai dit en mon coeur : « Dieu, j’accepte Jésus dans ma vie. Je ne comprends pas ce que je suis supposé faire de lui, mais je le veux. J’ai déjà pas mal gâché ma vie, j’ai besoin que tu viennes me transformer ». Et c’est ce que Dieu n’a pas cessé de faire depuis ce jour-là. Mes amis voyaient que ma vie avait changé et il n’y comprenait rien. Il me disait : « Il s’est passé quelque chose dans le désert. Tu ne veux plus des drogues. Il y a quelque chose de différent en toi ». Je leur répondais que je n’arrivais pas à expliquer ce qui s’était passé. Tout ce que je savais, c’était qu’il y avait quelqu’un dans ma vie et que c’était quelqu’un de saint, de juste, source de pensées positives sur la vie, et que je ressentais tout simplement une plénitude d’unité intérieure ».
Ce dernier mot semblait résumer le tout. Il a insisté : « une plénitude d’unité intérieure comme je n’en avais jamais connu auparavant ». Grâce à un étonnant enchaînement de circonstances, la prière de Lapides pour demander une épouse a été exaucée par la rencontre de Déborah, qui était, elle aussi, juive et disciple de Jésus. Elle l’a emmené dans son église, celle, en fait, dont s’occupait le pasteur qui avait mis Lapides au défi de lire l’Ancien Testament, de longs mois plus tôt, sur Sunset Strip.
« Je vais vous dire : quand il m’a vu arriver dans l’église, la mâchoire lui en est tombé ! » Cette assemblée était pleine d’ex-motard, D’ex-hippies et d’ex-toxicos de Sunset Strip. Pour un jeune juif de Newark terrorisé par tout ce qui était différent de lui par crainte de tomber sur des antisémites, ce fut une grande source de guérison que d’apprendre à appeler « frères et soeurs » une foule aussi bigarrée.
Lapides a épousé Déborah un an après leur rencontre. Depuis, elle a mis au monde deux fils. Et ensemble ils ont donné naissance à la fraternité Beth Ariel, un foyer pour Juif et Gentils également en train de retrouver la plénitude de l’unité intérieure dans le Christ.
Cette histoire peut faire réfléchir chacun à toutes les histoires de ce genre, particulièrement chez les Juifs ayant réussi, et enclins à réfléchir, qui avait entrepris de réfuter les affirmations messianiques de Jésus.
Pensons à Stan Telchin, cet homme d’affaires de la côte Est qui s’était lancé dans une recherche destinée à démasquer le « culte » chrétien après l’entrée de sa fille à l’université, où elle avait accueilli Yeshoua (Jésus) comme
son Messie. À sa stupéfaction, ses recherches l’ont conduit, ainsi que sa femme et sa seconde fille, vers ce même Messie. Plus tard il est devenu pasteur chrétien et, « Betrayed ! », le livre où il raconte son histoire, a été traduit en 20 langues.
Il y avait Jack Sternberg, éminent cancérologue de Little Rock, dans l’Arkansas, tellement alarmé par sa lecture de l’Ancien Testament qu’il avait mis trois rabbins au défi de démontrer que Jésus n’était pas le Messie. Ceux-ci n’y sont pas arrivés et lui aussi a affirmé qu’il avait trouvé sa plénitude d’unité intérieure dans le Christ.
Il y a aussi Peter Greenspan, gynécologue-obstétricien exerçant dans la région de Kansas City, et professeur assistant de clinique à l’École de Médecine de l’université du Missouri-Kansas City. Comme Lapides, il s’est trouvé mis au défi de rechercher la présence de Jésus dans le judaïsme. Ses découvertes l’ayant troublé, il s’est tourné vers la Torah et le Talmud pour tenter de discréditer les justificatifs messianiques de Jésus. Au lieu de cela, il est arrivé à la conclusion que Jésus avait en effet miraculeusement réalisé les prophéties.
Plus il lisait de livres destinés à réfuter les preuves en faveur de Jésus Messie, plus il voyait les failles de leur argumentation. D’où la conclusion ironique de Greenspan : « Je crois vraiment que c’est en lisant ses détracteurs que je suis venu à la foi en Yeshoua ».
Comme Lapides et d’autres, il a découvert la vérité des paroles de Jésus dans l’évangile de Luc : « Il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. » (Luc 24.44). Tout s’est accompli, et uniquement en Jésus, la seule personne de l’histoire à avoir correspondu aux empreintes digitales de l’Oint de Dieu.
Jésus est réel, vivant car bien ressuscité et aujourd’hui encore, il tend la main à chacun et transforme celui qui place sa foi en lui. Jésus donne la paix avec Dieu et pardonne tous les péchés pour celui qui se confie en lui et décide de faire le bien et non le mal. La Bible dit que « C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs », « Jésus, qui nous délivre de la colère à venir. » Oui, Dieu est patient mais face à l’immensité du mal régnant dans le monde et dans le coeur de chaque homme, il est prêt à rentrer en jugement avec le monde entier et à déverser sa colère. Seul Jésus peut sauver l »homme. Qu’allez vous faire d’un si grand Salut offert par le fils de Dieu en personne, qui s’est donné lui même par amour pour vous , qui a payé à votre place afin de vous réconcilier avec Dieu et de vous ouvrir les portes du ciel dès maintenant ?
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