Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
+5
carine
HijaDeDios
Maud
PierreII
R123
9 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Marieke- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 161
Age : 61
Inscription : 18/05/2013
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Sœur Catherine Labouré, sauf à son confesseur et dans deux rapports écrits par obéissance, en 1856 et 1876, n'a jamais laissé entendre qu'elle fût la privilégiée d'un beau secret. Autour d'elle on parlait de la Médaille. Ni alors, ni après, Sœur Catherine ne révéla que ce fût elle, la novice de 1830. Mêlée à ses compagnes, du ton le plus naturel, à l'occasion elle disait son mot. Mais cette Sœur mystérieuse dont tous, au dehors comme au-dedans, eussent voulu savoir le nom, on ne le révéla jamais de son vivant. Ses lèvres restèrent hermétiquement closes sur l'instrument de la Vierge. Qu'importe son nom, devait-elle penser comme Jean-Baptiste qui ne se proclamait qu'une « voix » ? Ce sont là les grandes profondeurs de l'humilité et du silence de l'âme. Or, Catherine Labouré, sans jamais en sortir, les vécut quarante-six ans. Et c'est là ce qui fait sa grandeur et sa sainteté.
Quarante-six ans d'effacement dans un hospice de vieillards alors que partout l'on cherche votre nom, ô humble Sœur ! Quarante-six ans de silence sur soi, sur des grâces ineffables ! Quarante-six ans pendant lesquels, repliée sur le don divin, elle laissa aller le vain bruit des recherches curieuses ! Cela sans jamais se trahir, pour être mieux à Dieu, à la Charité, à son perfectionnement, voilà l'extraordinaire mérite de Catherine Labouré, l'héroïsme qui l'a conduite aux honneurs des autels. Leçon profonde pour nos orgueils et nos glorioles, même dans notre piété, notre apostolat, notre dévouement qui cherche si souvent les louanges humaines ! Leçon de grands et vivifiants silences : des silences extérieurs autant qu'ils sont possibles, des intérieurs qui attirent Dieu en nous.
Lecture
La médaille et le poignard
La médaille et le poignard
Une dame Catholique de Smyrne, ayant quelques tristes pressentiments au sujet de son fils, le pria, un dimanche matin, de porter à son cou, pour lui faire plaisir, une Médaille Miraculeuse. Il accepta par égard pour sa mère. Le soir, vers dix heures et demie, il est arrêté dans une rue écartée par un voler qui lui demande son argent. Sur son refus, le malfaiteur lui donne un coup de couteau. Le blessé jette des cris, le voleur prend la fuite, un gardien de la paix arrive et étanche le sang qui sort de la blessure ; c'est dans cet état que je jeune homme arrive à la maison. Il s'examine alors et s'aperçoit que la Médaille qui, au moment du coup, se trouvait à la place du cœur, a été percée d'outre en outre par le couteau ; en effet, on y remarque une fente semblable à une boutonnière. Le médecin appelé constata que le coup eût été mortel et la mort instantanée si la Médaille n'eût arrêté la pointe du couteau.
O Sainte Catherine Labouré, votre amour du silence est une grande leçon pour nos vies superficielles et enfiévrées. Apprenez-nous à rentrer souvent en nous-mêmes pour y trouver Dieu, pour le consulter, pour vivre en sa présence et par là même éviter le péché et accomplir Sa Divine Volonté. Les âmes trop dispersées ne peuvent être des âmes intérieures. Que nous sachions à votre exemple, et à celui de la Très Sainte Vierge, vivre davantage au dedans de nous-mêmes et aimer ce silence qui fait rencontrer Dieu. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Nous avons dit que lorsque la Sainte Vierge eut offert le globe du monde au Seigneur, Sœur Catherine la vit tout à coup abaisser les mains et les étendre dans un grand geste de miséricorde et d'accueil. Le globe avait disparu, mais des mains de Marie s'échappaient des faisceaux de lumières ruisselant en rayons éblouissants sous lesquels disparaissait tout le bas de son corps. Les mains de la Vierge semblaient fléchir sous le poids de ces rayons de grâces, dont Elle a voulu être reproduite sur Sa Médaille. Quelle consolation pour nous de la contempler ainsi ! Tout à l'heure, Marie offrait au Seigneur nos prières, nos mérites. Maintenant, tout se transforme entre Ses mains. Dieu pourrait-Il refuser ce qui monte vers Lui par l'intermédiaire de Sa Mère ?
Ces mêmes mains maternelles qui s'étaient chargées de nos offrandes vont nous transmettre les grâces d'En-Haut, non pas au hasard. La Sainte Vierge connaît chacun de Ses enfants. Elle entend chacune de leurs supplications. Elle voit chacun de leurs besoins. Elle donne a qui Lui demande, nous rappelant par là l'importance de la prière, ce lien qui nous relie par Elle à Son Divin Fils. En effet, Catherine Labouré s'est bien aperçue que certains anneaux, certaines pierreries ne donnaient aucun rayons. Quel dommage de les laisser pour ainsi dire stériles entre les mains de Celle qui est la Toute-Puissance suppliante ! Quel dommage aussi de la prier mal, de Lui offrir des Chapelets récités sans âme ! Que de grâces dont nous nous privons ainsi !
Rien n'égale les charmes, la grâce, l'expression de tendresse renfermés dans l'attitude de cette Vierge abaissant avec bonté Ses regards et Ses mains chargées de bienfaits sur tous ceux qui veulent se confier à Sa médiation miséricordieuse. Oh ! Regardons souvent la Vierge aux rayons de notre Médaille ! Apprenons à bien la prier.
Cette famille s'était consacrée au Cœur Immaculé de Marie quelques semaines avant. Voici les faits rapportés par le mari :
« J'avais accepté la consécration pour faire plaisir à ma jeune femme, me demandant à quoi cela pourrait bien nous servir. Je ne devais pas tarder à m'en rendre compte. Nous habitions au cinquième étage à gauche, un immeuble du quartier Montmartre où il y a sur chaque palier un appartement à gauche, un autre à droite. Jamais nous ne descendions pendant les alertes ; le soir du 20 avril, la lumière extraordinaire nous fit croire à un incendie et nous nous levons en hâte, d'autant plus que le bruit des avions était de plus en plus fort. Ma femme prend notre bébé de dix mois sur ses bras et nous sortons sur le palier, hésitant sur le parti à prendre. « Il serait plus prudent de descendre », fit ma femme, qui avait très peur. Je rentre dans l'appartement pour prendre ma lampe électrique que j'avais oublié. A ce moment, un fracas épouvantable se produit. Tout paraît s'effondrer autour de moi. Bien vite je retourne sur le palier. Tout avait disparu ! Plus de femme, plus d'enfant, plus d'escalier ! Plus d'appartement à droit ! Ceux de gauche sont restés.
Je me penche au-dessus du trou béant formé par la chute de l'escalier et des appartements de droit. L'incendie qui ravage la maison voisine éclaire tout, mais je ne puis apercevoir à sa lueur que des ruines provoquées par le passage de la bombe. Affolé, je suis convaincu que ma femme et mon enfant son morts. Impossible de descendre à leur recherche puisqu'il n'y a plus d'escalier. Je me penche, j'appelle. Soudains, dans le silence, la voix de ma femme monte : « Attention ! Il y a un trou ! N'oublie pas ta médaille ! » « As-tu l'enfant ? », dis-je à mon tour. « Oui », répond-elle, d'une voix très affaiblie. Impossible de savoir d'où vient exactement la voix. Elle monte du bas de la cage de l'escalier en ruines. De temps à autre, la voix de ma femme répète machinalement : « Attention ! Il y a un trou ! » Puis je l'entends dire : « N'oublie pas l'enfant ! » Que voulait dire cette recommandation ? L'enfant n'était-il plus avec sa mère ? Impossible d'en savoir plus long... j'appelle... Ma femme ne répond plus... Je t'entends répéter encore une fois : « Attention à l'enfant ! » Puis c'est tout. Un silence de mort plane sur les ruines de la maison éclairée par l'incendie tout proche ». (A suivre).
Obtenez-nous, ô Marie, cette enfantine et vaillante simplicité, et surtout cette imperturbable confiance en Votre protection. Jusqu'ici, la mienne n'a pas été assez forte ; je crois, mais je n'espère pas selon l'étendue de ma foi. On dirait presque que je doute, ô Marie, et de Votre puissance et de Votre bonté. De Vous, comme du Bon Dieu, « on obtient tout autant qu'on espère ». Je veux donc, désormais, moi aussi, porter Votre Médaille avec confiance et avec fierté, sûr d'avance que Vous m'en récompenserez à Votre manière, c'est à dire en Mère toute-puissante et toute bonne. Ainsi soit-il.
Ces mêmes mains maternelles qui s'étaient chargées de nos offrandes vont nous transmettre les grâces d'En-Haut, non pas au hasard. La Sainte Vierge connaît chacun de Ses enfants. Elle entend chacune de leurs supplications. Elle voit chacun de leurs besoins. Elle donne a qui Lui demande, nous rappelant par là l'importance de la prière, ce lien qui nous relie par Elle à Son Divin Fils. En effet, Catherine Labouré s'est bien aperçue que certains anneaux, certaines pierreries ne donnaient aucun rayons. Quel dommage de les laisser pour ainsi dire stériles entre les mains de Celle qui est la Toute-Puissance suppliante ! Quel dommage aussi de la prier mal, de Lui offrir des Chapelets récités sans âme ! Que de grâces dont nous nous privons ainsi !
Rien n'égale les charmes, la grâce, l'expression de tendresse renfermés dans l'attitude de cette Vierge abaissant avec bonté Ses regards et Ses mains chargées de bienfaits sur tous ceux qui veulent se confier à Sa médiation miséricordieuse. Oh ! Regardons souvent la Vierge aux rayons de notre Médaille ! Apprenons à bien la prier.
Lecture
Préservation miraculeuse d'un jeune foyer pendant
le bombardement de parisienne le 20 avril 1944
Préservation miraculeuse d'un jeune foyer pendant
le bombardement de parisienne le 20 avril 1944
Cette famille s'était consacrée au Cœur Immaculé de Marie quelques semaines avant. Voici les faits rapportés par le mari :
« J'avais accepté la consécration pour faire plaisir à ma jeune femme, me demandant à quoi cela pourrait bien nous servir. Je ne devais pas tarder à m'en rendre compte. Nous habitions au cinquième étage à gauche, un immeuble du quartier Montmartre où il y a sur chaque palier un appartement à gauche, un autre à droite. Jamais nous ne descendions pendant les alertes ; le soir du 20 avril, la lumière extraordinaire nous fit croire à un incendie et nous nous levons en hâte, d'autant plus que le bruit des avions était de plus en plus fort. Ma femme prend notre bébé de dix mois sur ses bras et nous sortons sur le palier, hésitant sur le parti à prendre. « Il serait plus prudent de descendre », fit ma femme, qui avait très peur. Je rentre dans l'appartement pour prendre ma lampe électrique que j'avais oublié. A ce moment, un fracas épouvantable se produit. Tout paraît s'effondrer autour de moi. Bien vite je retourne sur le palier. Tout avait disparu ! Plus de femme, plus d'enfant, plus d'escalier ! Plus d'appartement à droit ! Ceux de gauche sont restés.
Je me penche au-dessus du trou béant formé par la chute de l'escalier et des appartements de droit. L'incendie qui ravage la maison voisine éclaire tout, mais je ne puis apercevoir à sa lueur que des ruines provoquées par le passage de la bombe. Affolé, je suis convaincu que ma femme et mon enfant son morts. Impossible de descendre à leur recherche puisqu'il n'y a plus d'escalier. Je me penche, j'appelle. Soudains, dans le silence, la voix de ma femme monte : « Attention ! Il y a un trou ! N'oublie pas ta médaille ! » « As-tu l'enfant ? », dis-je à mon tour. « Oui », répond-elle, d'une voix très affaiblie. Impossible de savoir d'où vient exactement la voix. Elle monte du bas de la cage de l'escalier en ruines. De temps à autre, la voix de ma femme répète machinalement : « Attention ! Il y a un trou ! » Puis je l'entends dire : « N'oublie pas l'enfant ! » Que voulait dire cette recommandation ? L'enfant n'était-il plus avec sa mère ? Impossible d'en savoir plus long... j'appelle... Ma femme ne répond plus... Je t'entends répéter encore une fois : « Attention à l'enfant ! » Puis c'est tout. Un silence de mort plane sur les ruines de la maison éclairée par l'incendie tout proche ». (A suivre).
Obtenez-nous, ô Marie, cette enfantine et vaillante simplicité, et surtout cette imperturbable confiance en Votre protection. Jusqu'ici, la mienne n'a pas été assez forte ; je crois, mais je n'espère pas selon l'étendue de ma foi. On dirait presque que je doute, ô Marie, et de Votre puissance et de Votre bonté. De Vous, comme du Bon Dieu, « on obtient tout autant qu'on espère ». Je veux donc, désormais, moi aussi, porter Votre Médaille avec confiance et avec fierté, sûr d'avance que Vous m'en récompenserez à Votre manière, c'est à dire en Mère toute-puissante et toute bonne. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Nous avons vu hier que nous devions prier Marie, que nous devions nous adresser à Elle avec la plus filiale confiance. Cependant, diront peut-être quelques âmes, la Sainte Vierge est la Mère de Dieu, l'Immaculée qui n'a jamais connu l'ombre du péché. Comment m'approcher d'Elle? Je ne suis qu'un pauvre pécheur... Il y a une telle distance entre Elle et moi, pauvre créature ! Arrière toute crainte ! La Très Sainte Vierge s'est chargée Elle-même de nous rassurer et de nous enseigner à la prier. Sœur Catherine était occupée à la contempler lorsque des lettres d'or se formèrent autour de la vision, s'arrêtant à la hauteur des mains chargées de grâces. Bientôt, la Voyante put lire l'invocation suivante : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous ».
Ainsi, la Très Sainte Vierge est puissante parce qu'Elle est l'Immaculée. Son privilège ne l'éloigne pas de nous, Elle nous en fait au contraire bénéficier en quelque sorte. Nous pouvons la prier, nous dit-Elle, parce qu'Elle est l'Immaculée. Remarquons bien qu'Elle attend cette prière pour agir en notre faveur. Voyons aussi combien Elle se met à notre disposition. Elle ne nous enseigne pas de longues formules. Non. Une toute petite prière que pourront bégayer les enfants, que pourront murmurer les plus grands malades, les agonisants, une toute petite prière que l'on pourra semer partout, dans la rue, chez soi, dans le recueillement ou en pleine foule. Cette formule enseignée par la Vierge Elle-même, a été traduite dans toutes les langues, répétées sur tous les points du monde ; elle a fait pénétrer la croyance à l'Immaculée Conception dans tous les esprits et dans tous les cœurs. Répétons-là sans nous lasser ! Répétons-là partout, le jour au milieu de nos occupations les plus absorbantes, les plus pénibles, la nuit si nous nous éveillons. C'est la prière enseignée par Marie. Combien nous devons l'aimer !
Lecture
Préservation miraculeuse d'un jeune foyer pendant le
bombardement de parisienne le 20 avril 1944
(Suite)
Préservation miraculeuse d'un jeune foyer pendant le
bombardement de parisienne le 20 avril 1944
(Suite)
Voici la suite de l'émouvant récit dont nous avons donné le commencement hier :
« Au risque de me rompre le cou, continue M.G..., je réussis à descendre le long des débris de la cage de l'escalier, m'aidant de tout ce que je trouvais sur mon passage. J'arrive en bas, couvert de poussière ; on m'affirme que ma femme et mon enfant sont vivants et qu'ils ont été transportés au métro, à la station voisine « Joffrin ». En effet, je les trouve là, avec quelle émotion ! Tous deux sont blessés à la tête, leur sang coule, mais ils sont vivants ! Notre médecin de famille se trouve là au poste de secours, ce qui est vraiment extraordinaire ! Il m'affirme que les blessures ne sont que superficielles, ce qui était bien vrai puisque deux jours après, les blessés pouvaient quitter l'hôpital. Ma femme avait en plus une foulure au pied et de légères contusions, mais aucune fracture. C'est un vrai miracle, après une chute pareille, du cinquième étage au deuxième, à travers les démolitions ! Que s'était-il donc passé dans l'escalier ?
Quand ma femme ne répondait plus à mon appel, les locataires du deuxième à gauche, entendant ses gémissements, réussirent à ouvrir leur porte. Il aperçurent ma femme tenant le bébé, tous deux à moitiés ensevelis dans les démolitions de la maison. La tête seule émergeait, protégée par un gros débris d'escalier qui, tout en les blessant, avait empêché l'ensevelissement complet. Ils dégagèrent le bébé (c'est sans doute à ce moment là que ma femme a crié qu'elle n'avait pas l'enfant), puis ils se mirent en devoir de retirer la mère, à moitié évanouie. Ils n'y parvinrent qu'après bien des difficultés. Après l'avoir soignée de leur mieux, ils purent la confier avec l'enfant aux pompiers, qui les firent descendre par la fenêtre de l'appartement du deuxième. C'est alors que ma femme avait crié : « N'oublie pas l'enfant ». Ces détails m'ont été fournis pas les locataires du deuxième. Ma femme ne se souvient plus de rien, ni comment elle est tombée, ni de ce qu'elle a pu dire. Sa pleine connaissance n'est revenue qu'à l'hôpital.
Je reconnais la protection vraiment miraculeuse dont nous avons été l'objet : miracle que ma femme et mon enfant n'aient pas eu des blessures plus graves, miracle que, dans son inconscience, ma femme ait pu répéter des paroles incohérentes qui attirèrent l'attention des voisins. Enfin, notre appartement est indemne, à part les vitres qui sont brisées, les meuble sont intacts. Nous sommes tous trois en bonne santé et bien reconnaissants à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse ».
Vierge bénie entre toutes les vierges, Mère bénie entre toutes les mère, ô Vous qui nous aimez malgré nos fautes, laissez tomber sur nous un regard de pitié, un regard de bonté. Du sein de la Lumière, ayez pitié de ceux qui tâtonnent misérablement dans les nuits de l'erreur et du doute ; du sein de Votre angélique pureté, ayez pitié de ceux qui luttent et qui étouffent, parfois angoissés, dans la matière où ils s'enlisent ; du sein de la vie, ayez pitié de ceux qui s'enfoncent dans l'ombre de la mort. O Vous qui avez été conçue sans péché, laissez-nous ajouter avec l'imperturbable confiance de l'enfant qui ne sait pas douter du cœur de sa mère : « Priez pour nous qui avons recours à Vous ! » Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Il est écrit dans la Genèse : « Serpent, Je mettrai des inimitiés entre toi et la Femme ; Elle t'écrasera la tête, et toi tu essaieras de la blesser au talon ». Marie est cette Femme annoncée à l'aurore du monde ; aussi la voit-on sur la Médaille, représentée debout, écrasant de son pied un serpent vert et jaunâtre. Ce serpent, nous le connaissons bien, c'est Satan, l'antique et éternel ennemi des âmes. Marie vient, comme une Reine, faire peser sur lui toute la force qu'Elle a reçu de Dieu. Oui, le serpent, c'est le démon. C'est aussi la tentation qui rampe, qui s'infiltre, qui guette, qui siffle, qui fascine, qui se dresse et cache son venin ; la tentation enfin, qui mord dans l'ombre et qui tue les âmes. Les deux ennemis sont donc aux prises : Marie et Satan. Ce dernier aura beau « essayer de la blesser au talon », il n'y réussira pas. Elle est plus forte que lui !
Si nous étions seuls, réduits à nos propres forces, nous serions vaincus d'avance. Mais Dieu est là. Après tout ce n'est pas nous que le démon poursuit de sa haine ; nous sommes trop petits pour lui inspirer autre chose que du mépris. C'est Dieu qu'il poursuit en nous. Ne pouvant l'atteindre directement, il s'acharne sur ses enfants, destinés à occuper là-haut les places que sa révolte a laissées libres. Aussi, d'une certaine manière, Dieu, attaqué en nous, se doit de nous donner la force et la grâce pour y résister. Il y sera toujours fidèle. En plus de sa grâce qui nous suffira toujours (n'a-t-il pas dit à Saint Paul : « Ma grâce te suffit ? »), Il nous donne Marie avec Sa puissance, Marie avec Son Cœur de Mère, Marie au seul Nom de qui Satan s'enfuit épouvanté.
Si nous étions seuls, réduits à nos propres forces, nous serions vaincus d'avance. Mais Dieu est là. Après tout ce n'est pas nous que le démon poursuit de sa haine ; nous sommes trop petits pour lui inspirer autre chose que du mépris. C'est Dieu qu'il poursuit en nous. Ne pouvant l'atteindre directement, il s'acharne sur ses enfants, destinés à occuper là-haut les places que sa révolte a laissées libres. Aussi, d'une certaine manière, Dieu, attaqué en nous, se doit de nous donner la force et la grâce pour y résister. Il y sera toujours fidèle. En plus de sa grâce qui nous suffira toujours (n'a-t-il pas dit à Saint Paul : « Ma grâce te suffit ? »), Il nous donne Marie avec Sa puissance, Marie avec Son Cœur de Mère, Marie au seul Nom de qui Satan s'enfuit épouvanté.
Lecture
Le possédé délivré
Le possédé délivré
Un missionnaire de Macao a écrit le curieux récit qui va suivre et qui montre d'une manière saisissante la puissance de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse sur le démon :
« Une veuve qui n'avait qu'un fils, élevé comme elle dans le paganisme, le vit tomber tout à coup sous l'emprise du démon. Il était tellement possédé que tout le monde se sauvait devant lui, et qu'il courait dans les champs jetant des cris lamentables. Un jour que ce jeune homme était plus que jamais tourmenté, le Dieu de toute bonté permit qu'il se trouvât, en cet endroit, un chrétien, lequel, voyant le démon maltraiter ce malheureux, dit à tous ceux qui couraient après lui de se retirer, qu'il se faisait fort de l'arrêter seul, de le calmer et de le ramener tranquillement à sa mère. Ce bon Chrétien portait la Médaille Miraculeuse. Il la prit sans sa min et, dès qu'il se fut approché di possédé, il la lui montra en commandant au démon de le laisser en repos et de s'enfuir ; ce qu'il fit à l'instant même. Le jeune homme se jeta à terre, humblement prosterné devant l'image miraculeuse, sans savoir ce que c'était. Cependant, le Chrétien lui dit de se relever et de le suivre, et, tenant toujours en main sa Médaille, qui était devenue comme un aimant pour le jeune païen, il le conduisit à sa mère. A peine fut-il auprès d'elle qu'il la consola, en lui disant : « Ne pleurez plus, je suis parfaitement guéri. Le démon m'a quitté dès que j'ai aperçu cette Médaille ».
« Une veuve qui n'avait qu'un fils, élevé comme elle dans le paganisme, le vit tomber tout à coup sous l'emprise du démon. Il était tellement possédé que tout le monde se sauvait devant lui, et qu'il courait dans les champs jetant des cris lamentables. Un jour que ce jeune homme était plus que jamais tourmenté, le Dieu de toute bonté permit qu'il se trouvât, en cet endroit, un chrétien, lequel, voyant le démon maltraiter ce malheureux, dit à tous ceux qui couraient après lui de se retirer, qu'il se faisait fort de l'arrêter seul, de le calmer et de le ramener tranquillement à sa mère. Ce bon Chrétien portait la Médaille Miraculeuse. Il la prit sans sa min et, dès qu'il se fut approché di possédé, il la lui montra en commandant au démon de le laisser en repos et de s'enfuir ; ce qu'il fit à l'instant même. Le jeune homme se jeta à terre, humblement prosterné devant l'image miraculeuse, sans savoir ce que c'était. Cependant, le Chrétien lui dit de se relever et de le suivre, et, tenant toujours en main sa Médaille, qui était devenue comme un aimant pour le jeune païen, il le conduisit à sa mère. A peine fut-il auprès d'elle qu'il la consola, en lui disant : « Ne pleurez plus, je suis parfaitement guéri. Le démon m'a quitté dès que j'ai aperçu cette Médaille ».
O Marie, Vierge pure et fidèle, nous aimons à Vous voir écrasant du pied le serpent infernal. A certains jours, nous sentons si bien cet éternel ennemi de nos âmes tendre autour de nous le réseau fascinateur des tentations ! C'est alors surtout, ô Mère Immaculée, que nous crierons vers Vous. Si l'enfant tombe, c'est qu'il n'a pas gardé sa petite main dans la main de sa mère. Désormais, ô Marie, nous aurons un culte plus fervent pour Votre Pureté Immaculée, et Vous nous aiderez toujours à ne pas succomber à la tentation. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Nous avons contemplé ces jours derniers la première face de notre Médaille. Or, sous les yeux de la Voyante, l'ovale se retourna et elle vit apparaître les signes que nous contemplons de l'autre côté. Pas d'inscription. Lorsque Sœur Catherine demanda à la Sainte Vierge s'il n'y avait rien à graver au revers, une voix intérieure lui répondit : "Le M, la Croix et les deux Cœurs en disent assez."
Ces signes sacrés n'évoquent-ils pas en effet tout le mystère de notre Rédemption, qui suppose tout d'abord l'incarnation de Jésus-Christ ? Considérons d'abord cette Croix qui domine le revers de notre Médaille.
C'est à son ombre lumineuse que l'Église continue sa marche à travers les siècles, c'est grâce à elle que les âmes se sauvent et se sanctifient. Jésus Crucifié est la réponse à toutes les angoisses, à toutes les douleurs.
Sans doute, la Croix est un mystère, elle est contraire à notre nature. Adorons en silence et croyons simplement que c'est le moyen qu'a choisi le Christ pour nous sauver et pour nous témoigner l'immensité de son amour. Elle doit faire partie de notre vie comme elle fait partie de la Médaille Miraculeuse. N'ayons pas peur de la Croix, sous quelque forme qu'elle se présente :souffrances du corps, du cœur, de l'esprit, épreuves personnelles, familiales, nationales. Acceptons-les comme des parcelles de la croix de Jésus, en union avec la Vierge Immaculée qui nous a donné un si sublime exemple en demeurant débout au pied de la Croix de son Fils.
Sans doute, la souffrance est pénible, mais Marie nous aidera à la supporter chrétiennement si nous savons implorer son secours. Quand viendra l'épreuve regardons notre petite Médaille. Et si nous pleurons, que ce soit aux pieds de Marie.
En Algérie, sur le banc du dispensaire, les malades attendent leur tour. Sur les indications de la Sœur qui prend les renseignements et oriente d'avance le diagnostic du médecin, les malades se préparent.
« Et toi, petite, ton nom ? » « Yamina ». « Qu'as-tu ? » D'un geste douloureux de sa tête péniblement tournée, la petite désigne son dos. « Voyons... » A travers un paquet de chiffons ; la plaie a suppuré. La robe adhère. Délicatement la Sœur détache les loques. Résignée, l'enfant laisse faire et gémit doucement. La plaie apparaît, les cloques ont crevé, le derme est nu. La plaie est infectée, le pus baigne les tissus. « Tu es tombée dans le feu ? Pourquoi n'es-tu pas venue de suite ? » L'enfant branle la tête. Son regard s'allume. La Sœur comprend qu'il y a un secret et, remettant les confidences à un moment plus propice, rédige la fiche de renseignements. Après le pansement, où la petite s'est montrée vaillante, la Sœur la prend à l'écart. « Yamina, dis-moi ce qui s'est passé ? »
Alors, se jetant dans les bras de la Sœur, épuisée par l'effort, confiante de toute sa détresse, l'enfant raconte : « J'étais chez les Sœur à X... je priais avec les autres enfants et ma Sœur Supérieure m'a donné une Médaille. Mais je suis revenue chez mon père. Et alors, ma sœur l'a vue. Elle a crié, elle m'a battue, elle a voulu prendre la Médaille. J'ai dit : «Non ! » Alors – et les pauvres yeux redisent toute l'horreur de la scène – elle est devenue comme folle, elle m'a tenue sur le brasier allumé. Tu vois... » De grosses larmes d'enfant, silencieusement, terminent cette confidence. Et pendant que cela m'était raconté, je songeais aux actes des premiers Martyrs d'Afrique. (Joseph Baeteman, Missionnaire Lazariste).
Ô Marie, nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos épreuves. Peut-être, un jour, serons-nous seuls, loin des nôtres, livrés au secours banal de l'indifférence et aux consolations qu'il faut payer. Venez alors, ô Mère, venez au-devant de nos plaintes ; mettez sur nos lèvres ce nom tant de fois invoqué depuis nos premiers jours, ce nom qui calme, qui apaise, qui console et qui purifie.
Ô Marie, au milieu de vos jours glorieux, n'oubliez pas les tristesses de la terre ! Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de la vie ! Ayez pitié de ceux qui s'aimaient et qui ont été séparés ! Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent ! Ayez pitié des objets de notre tendresse ; donnez à tous l'espérance et la paix. Ainsi soit-il !
Ces signes sacrés n'évoquent-ils pas en effet tout le mystère de notre Rédemption, qui suppose tout d'abord l'incarnation de Jésus-Christ ? Considérons d'abord cette Croix qui domine le revers de notre Médaille.
C'est à son ombre lumineuse que l'Église continue sa marche à travers les siècles, c'est grâce à elle que les âmes se sauvent et se sanctifient. Jésus Crucifié est la réponse à toutes les angoisses, à toutes les douleurs.
Sans doute, la Croix est un mystère, elle est contraire à notre nature. Adorons en silence et croyons simplement que c'est le moyen qu'a choisi le Christ pour nous sauver et pour nous témoigner l'immensité de son amour. Elle doit faire partie de notre vie comme elle fait partie de la Médaille Miraculeuse. N'ayons pas peur de la Croix, sous quelque forme qu'elle se présente :souffrances du corps, du cœur, de l'esprit, épreuves personnelles, familiales, nationales. Acceptons-les comme des parcelles de la croix de Jésus, en union avec la Vierge Immaculée qui nous a donné un si sublime exemple en demeurant débout au pied de la Croix de son Fils.
Sans doute, la souffrance est pénible, mais Marie nous aidera à la supporter chrétiennement si nous savons implorer son secours. Quand viendra l'épreuve regardons notre petite Médaille. Et si nous pleurons, que ce soit aux pieds de Marie.
Lecture
Comme au temps des Martyrs
Comme au temps des Martyrs
En Algérie, sur le banc du dispensaire, les malades attendent leur tour. Sur les indications de la Sœur qui prend les renseignements et oriente d'avance le diagnostic du médecin, les malades se préparent.
« Et toi, petite, ton nom ? » « Yamina ». « Qu'as-tu ? » D'un geste douloureux de sa tête péniblement tournée, la petite désigne son dos. « Voyons... » A travers un paquet de chiffons ; la plaie a suppuré. La robe adhère. Délicatement la Sœur détache les loques. Résignée, l'enfant laisse faire et gémit doucement. La plaie apparaît, les cloques ont crevé, le derme est nu. La plaie est infectée, le pus baigne les tissus. « Tu es tombée dans le feu ? Pourquoi n'es-tu pas venue de suite ? » L'enfant branle la tête. Son regard s'allume. La Sœur comprend qu'il y a un secret et, remettant les confidences à un moment plus propice, rédige la fiche de renseignements. Après le pansement, où la petite s'est montrée vaillante, la Sœur la prend à l'écart. « Yamina, dis-moi ce qui s'est passé ? »
Alors, se jetant dans les bras de la Sœur, épuisée par l'effort, confiante de toute sa détresse, l'enfant raconte : « J'étais chez les Sœur à X... je priais avec les autres enfants et ma Sœur Supérieure m'a donné une Médaille. Mais je suis revenue chez mon père. Et alors, ma sœur l'a vue. Elle a crié, elle m'a battue, elle a voulu prendre la Médaille. J'ai dit : «Non ! » Alors – et les pauvres yeux redisent toute l'horreur de la scène – elle est devenue comme folle, elle m'a tenue sur le brasier allumé. Tu vois... » De grosses larmes d'enfant, silencieusement, terminent cette confidence. Et pendant que cela m'était raconté, je songeais aux actes des premiers Martyrs d'Afrique. (Joseph Baeteman, Missionnaire Lazariste).
Ô Marie, nous avons à souffrir en ce monde, et nul ne sait quelle sera la mesure de nos épreuves. Peut-être, un jour, serons-nous seuls, loin des nôtres, livrés au secours banal de l'indifférence et aux consolations qu'il faut payer. Venez alors, ô Mère, venez au-devant de nos plaintes ; mettez sur nos lèvres ce nom tant de fois invoqué depuis nos premiers jours, ce nom qui calme, qui apaise, qui console et qui purifie.
Ô Marie, au milieu de vos jours glorieux, n'oubliez pas les tristesses de la terre ! Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de la vie ! Ayez pitié de ceux qui s'aimaient et qui ont été séparés ! Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent ! Ayez pitié des objets de notre tendresse ; donnez à tous l'espérance et la paix. Ainsi soit-il !
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Remarquons que la Croix repose en quelque sorte sur le M de la Médaille, le monogramme de Marie. On ne peut les séparer. Quel émouvant symbole ! Notre Rédemption est due à Jésus, mais Marie est Corédemptrice. Le Christ a voulu que Sa Mère fut intimement mêlée à ce Mystère de la Rédemption comme Elle avait participé largement à celui de l'Incarnation. Quoi d'étonnant dès lors que la Très Sainte Vierge soit si puissante ? Nous l'avons contemplée les mains chargées de grâces ; nous la voyons maintenant à la source même de l'acquisition de toutes ces grâces. Non seulement Elle les dispense avec Son Fils, mais Elle les acquiert avec Lui sur le Calvaire. Voilà la raison profonde pour laquelle Elle a voulu fixer l'initiale de son Nom béni au dessous du signe sacré de notre Rédemption. Ne participons jamais au Saint Sacrifice de la Messe sans nous unir profondément à la Très Sainte Vierge. Par Elle, avec Elle, nous comprendrons mieux les Saints Mystères, nous y participerons plus activement, nous en profiterons doublement. Que ne Nom de Marie soit gravé dans notre cœur comme sur notre Médaille, qu'il soit toujours prêt à jaillir de nos lèvres, toujours présent à notre souvenir !
Lecture
Un sourire de la Reine du Ciel à l'une de ses enfants
Un sourire de la Reine du Ciel à l'une de ses enfants
Voilà le récit d'une enfant de Marie de Firminy (Loire), Mathilde Helm, âgée de 23 ans :
« Un jour, en 1939, j'ai glissé sur le parquet ; une écharde de bois entra par la plante du pied et il fut impossible de l'enlever. Malgré les soins immédiats, on constata bientôt la formation d'un kyste sur le coup-de-pied. A la radio, on n'apercevait rien. Après deux ans d'activité ralentie, me voici arrêtée brusquement, car je souffre beaucoup. Le chirurgien tente alors une opération très douloureuse, suivie bientôt d'une seconde et d'une troisième... Aucun résultat. La douleur est aiguë malgré le repos absolu. Une fistule s'est formée, d'où le pus jaillit sans arrêt, tandis que mon état général s'affaiblit... les médecins désespèrent de mon pauvre pied et me font envisager une opération des plus graves. Mais j'avais placé toute ma confiance en ma Mère du Ciel, car sur la terre, je voyais bien que personne ne pourrait me soulager si me guérir. Après chaque pansement, je demandais à maman de placer la Médaille Miraculeuse sur mon pied. Et avec quelle ferveur nous priions pour ma guérison !
En septembre dernier, trois ans après mon accident, la Sainte Vierge répondit magnifiquement à ma confiance. Un matin que je souffrais atrocement, maman vit un trait jaunâtre sur mon cou-de-pied. Elle frotte avec une boule d'ouate. Alors l'écharde longue de quatre centimètres, épaisse comme une grosse épingle, sort toute seule, alors qu'elle était entrée par la plante du pied. C'était l'endroit précis ou le laissais habituellement la Médaille Miraculeuse ! Le chirurgien, le docteur C., de Saint Etienne, proclama l'intervention divine. Il ne me cacha pas que l'opération nouvelle qu'il envisageait m'aurait laissé infirme, car il allait couper les tendons du pied. Depuis ce jour, j'ai repris mon travail sans arrêt et sans douleur. Une messe d'action de grâces a été célébrée, qui réunissait ma famille et mes compagnes de l'Association des Enfants de Marie ».
O ma Mère, Votre monogramme bénit fixé tout auprès de la Croix de Votre Divin Fils me prouve éloquemment surtout aux heures pénibles de la vie où je sens moi-même le poids de la Croix peser sur mes épaules. Faites-moi comprendre que Vous attendez de chaque Chrétien une participation au grand travail de la Rédemption du monde et que Vous recueillez chacune des souffrances chrétiennement acceptées pour les offrir Vous-même à Votre Fils et préparer notre place dans le Ciel. Que ces pensées si consolantes illuminent toujours chacun de mes pas jusqu'au dernier jour de ma vie. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Nous avons vu hier que le M et la Croix ne font qu'un parce qu'on ne pet pas séparer Jésus de Sa Mère. C'est ce que nous confirment les deux Cœurs gravés sur la Médaille. Le Cœur de Jésus encerclé de cruelles épines est tout près du Cœur de Marie transpercé d'un glaive. Dans l'amour comme dans la souffrance, ces deux Cœurs sont unis. C'est le même Sang en effet qui y circule, le Sang que Jésus a offert pour nous sur la Croix jusqu'à la dernière goutte, c'est celui qu'Il à reçu de Sa Mère. Aussi, quand cette Mère désolée verra le soldat transpercer le Cœur de Son Fils après Sa Mort, c'est Son Cœur à Elle qui sera déchiré par la lance... Oh ! Ne séparons jamais ces deux Cœurs Sacrés dans notre vénération et dans notre amour ! Lorsque nous pensons à la Passion du Fils, pensons aussi à la Compassion de la Mère. Ayons à cœur de les consoler pour leur faire oublier un peu l'indifférence des créatures. Souvenons-nous que le premier vendredi du mois est consacré à honorer le Sacré Cœur de Jésus et que nous ne saurions mieux Lui témoigner notre amour qu'en nous unissant à Lui par la Sainte Communion. Dédommageons-Le alors de l'ingratitude des hommes. Souvenez-vous aussi qu'à Fatima, la Très Sainte Vierge a demandé aux âmes qui l'aiment de penser aux souffrances de Son Cœur Immaculé et de Lui tenir compagnie au pied de la Croix le premier samedi du mois. Répondons généreusement à ces désirs et allons toujours au Cœur Sacré de Jésus par le Cœur Immaculé et Douloureux de Marie.
Lecture
Conversion d'une pauvre chanteuse de rue
Conversion d'une pauvre chanteuse de rue
Une Fille de la Charité de Bordeaux relate la touchante conversion suivante :
« Vers la fin d'août, j'appris providentiellement qu'une pauvre femme, chanteuse de rue, dont j'ignorais les sentiments religieux, était gravement malade. Sans retard, je me rendis après de Mme X..., que je trouvais occupée à un travail de raccommodage. « Qui vous a dit que j'étais malade ? », demanda-t-elle. « Votre médecin, que j'ai rencontré par hasard ». « En effet, reprit-elle, j'ai failli mourir hier, mais cela ne me fait pas peur. Et puis, je ne eux pas que les Curés viennent chanter devant moi après ma mort, j'ai assez chanté pendant ma vie. Je veux être enterrée civilement, comme mon mari ». Et continuant sur ce ton, elle me débita toutes sortes d'insanités contre la Religion et ses Ministres. Cependant, je remarquai dans sa conversion une grande droiture et un rare bon sens, ce qui me persuada qu'il y avait chez elle beaucoup plus d'ignorance que de mauvais vouloir. En la quittant, je me hasardais à lui offrir une médaille. « Donnez-moi le cordon, dit-elle, je le conserverai en souvenir ; mais la médaille, je n'en veux pas ; je ne veux pas qu'on dise : « Célestine a tant braillé pendant sa vie, et après sa mort on lui trouve des médailles ! »
Mes visites se succédaient, fréquentes ; j'étais toujours bien accueillie ; le temps paraissait même long à la malade quand je passais deux ou trois jours sans aller la voir ; néanmoins, la chère médaille offerte à plusieurs reprises était toujours refusée. Comme Mme X... m'appelait « sa petite fille », j'en profitais pour lui dire : « Vous ne tenez guère à faire plaisir à « votre petite fille », puisque vous ne voulez même pas accepter une médaille de sa part. Elle ne répondit pas. Enhardie par son silence, je lui en passai une au cou sans qu'elle fit aucune résistance ? C'était un premier pas ; je sortis tout heureuse, redoublant mes supplications envers notre Bonne Mère du Ciel, avec la ferme conviction que je serais exaucée. Ma confiance ne fut pas trompée. A partir de ce jour, en effet, je pus préparer ma chère malade à recevoir les Sacrements : Marie Immaculée avait complètement changé son cœur. Elle se confessa, au grand étonnement de tous ceux qui la connaissaient. Il était temps : deux jours après, on envoya chercher M. le Curé en toute hâte pour lui administrer le Sacrement de l'Extrême-Onction. Elle mourut quelques heures après, réconciliée avec le Bon Dieu, grâce à la puissante intercession de la Très Sainte Vierge ». (Sœur Germaine, Fille de la Charité).+
O Cœur Sacré de Jésus, nous nous consacrons à Vous par le Cœur Immaculé de Votre Mère. Soyez à jamais notre refuge, notre secours, notre consolation, l'objet de nos hommages, de nos adorations et de notre amour. Par Votre Mère, avec Elle et comme Elle, nous voulons Vous glorifier par toutes nos actions, mettre en Vous seul toute notre confiance. Soyez, ô Divin Cœur de Jésus, notre espérance ici-bas et notre asile assuré à l'heure de notre mort. Nous Vous le demandons pour nous et pour tous ceux que nous aimons par l'intercession du Cœur Immaculé de Marie. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Les douze étoiles qui figurent sur la Médaille n'en constituent pas seulement un ornement des plus gracieux ; elles ont un symbole très précis. Ces étoiles nous rappellent les douze Apôtres, les Saints qui, à leur exemple, ont obtenu par Marie la couronne de gloire. La Très Sainte Vierge est en effet la Reine des Apôtres. Sans doute, Elle n'a pas été Prêtre comme eux, mais Elle a été éminemment associée à l'acte de la Rédemption, qui est l'essentiel de la fonction Sacerdotale de Jésus-Christ. Après la Mort de Son Fils, Elle est en quelque sorte chargée de l'Eglise qui s'organise. Elle prie au Cénacle avec les Apôtres et les Disciples. Elle reçoit avec eux l'Esprit Saint qui va embraser leur âmes du Feu de l'apostolat. Impossible de vivre dans l'intimité de Marie sans devenir Apôtre, sans désirer que le Règne de Dieu s'accomplisse, sans chercher à le réaliser. Mais n'oublions pas que c'est Elle par excellence qui les forme aux rudes tâches de l'Apostolat. L'apôtre doit lutter continuellement contre le Démon ; or, c'est l'Immaculée qui lui a écrasé la tête. Cette victoire-là n'était que la première de toutes celles que doivent remporter les apôtres de tous les temps. Appelons donc toujours Marie à notre secours lorsque nous voulons gagner, ramener, conquérir les âmes à Dieu. Prions-la souvent de bénir tous les ouvriers apostoliques, tous les artisans de l'Action Catholique, afin que soit hâté hâté le Règne du Christ !
Lecture
A Turin, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse protège deux enfants
A Turin, Notre Dame de la Médaille Miraculeuse protège deux enfants
Une Fille de la Charité de Turin raconte les deux faits suivants :
« Un bébé de notre voisine, âgé seulement de vingt-sept mois, s'amusait avec le chat sur une terrasse donnant sur la cour d'entrée. Tout à coup, le chat sauta par-dessus le petit rebord de pierre qui ferme la terrasse, et l'enfant, voulant l'attraper, se précipita d'une hauteur de 4m75. Sa pauvre mère n'eut que le temps de s'écrier : « Sainte Vierge, mon fils s'est tué !... » Et vite, elle descend, croyant le trouver mort. Mais quelle n'est pas sa joie de voir le petit, sain et sauf, s'élancer vers elle tout joyeux en lui tendant les bras... tous les voisins accourus criaient : « Miracle ! Miracle ! » Ce bébé portait toujours sa Médaille. Les parents ont offert un ex-voto à l'Autel Marie.
L'autre enfant protégé par la Sainte Vierge, la petite fille de notre pharmacien, est âgée de cinq ans. Elle aidait la domestique de ses parents à retirer de la terrasse des pots de fleurs pour les préserver de l'orage, quand tout à coup, se courbant brusquement sur une plante épineuse, une épine s'enfonça dans son œil droit. Malgré les soins les plus intelligents qui lui furent prodigués, tout espoir de conserver l'oeil à la pauvre petite semblait perdu. J'encourageais la mère désolée à mettre sa confiance en la Sainte Vierge et je lui promis de commencer une Neuvaine avec nos enfants de l'Asile à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Au troisième jour, les douleurs, très intenses jusque là, se calmèrent un peu, et au septième les docteurs purent constater une grande amélioration qui permettait de regarder comme possible la conservation de l'organe si profondément atteint. En effet, la guérison a été complète ». (Soeur B., Fille de la Charité).
O Marie, Reine des Apôtres, les étoiles de Votre Médaille chantent à leur manière la nécessité d'être apôtres nous aussi et d'aller chercher les âmes déchristianisées ou même païennes, si nombreuses hélas ! Dans notre entourage, pour leur faire connaître Votre Divin Fils et les mettre ainsi sir la route du Ciel. Aidez-nous, ô Bonne Mère, à travailler de tout notre pouvoir à cette conquête des âmes ; faites-nous comprendre qu'un chrétien ne peut pas se sauver seul et qu'il doit avoir la hantise du Salut de ses frères. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Dieu ne fait rien sans raison. Un signe de Lui indique toujours de grandes choses. Une médaille, en soi, n'est qu'un petit morceau de métal, oui ; la croix d'honneur aussi, et pourtant cette croix est éloquente sur la poitrine d'un brave. Le drapeau, en soi, n'est qu'un peu d'étoffe, mais il incarne l'idée de la Patrie. La Médaille doit donc avoir, elle aussi, son symbolisme. Nous le trouvons clairement exprimé dans l'Introït de la Messe de la Médaille Miraculeuse : « Ceci sera comme un signe dans votre main, comme un monument devant vos yeux, afin que la Loi du Seigneur soit toujours dans votre bouche ».
« Un signe dans votre main ». Oui, un signe, un gage, une alliance. Un signe d'appartenance à Marie Immaculée dont on porte les livrées ; un gage assuré de sa protection et une promesse efficace ; une alliance enfin, alliance filiale de l'enfant avec Sa Mère, alliance maternelle avec Celle qui donne à son enfant Sa Médaille en signe d'adoption.
« Un monument devant nos yeux ». C'est un mémorial, ou mieux un modèle à reproduire. Quels horizons, dès lors, se laissent entrevoir ! Ce modèle, c'est Marie Elle-même : « Faites frapper une médaille sur ce modèle », a dit l'Immaculée. C'est donc bien un modèle vivant, et quelle vie surnaturelle et divine découle de la Sainte Vierge ! C'est la vie de grâce, gage et promesse de la vie éternelle de gloire, que nous vaudra l'imitation des vertus de Marie.
« La Loi de Dieu ». Toute la religion n'est-elle pas gravée sur cette Médaille, comme en un résumé, en un raccourci saisissant ? N'est-elle pas comme une miniature divine où ne manque aucun trait essentiel ? Le Dogme de l'Immaculée Conception, tel qu'il est rappelé dans la Médaille, ne contient-il pas, plus ou moins explicitement, les principales vérités de notre Sainte Religion, depuis le Dogme du péché originel jusqu'à l'objet précis de la Fête toute récente instituée en l'honneur de Marie « Médiatrice de Toutes Grâces » ? N'y voyons-nous pas, de plus, les plus efficaces moyens de Salut ; la prière et la souffrance chrétiennement acceptées ?
Etant donnée cette Doctrine, car c'est en une, quoi d'étonnant qu'on ait trouvé dans l'étude de la Médaille Miraculeuse bien comprise un véritable remède providentiel aux plaies religieuses et morales de notre époque ? Et combien ce remède, s'il était mieux connu, paraît vite devenir populaire, pratique et tout puissant ! Populaire : il est à la portée de tous, même des plus humbles. Pratique : il peut et doit être d'un usage quotidien. Tout-puissant : il est d'origine surnaturelle et divine. N'est-ce pas, aussi, un signe sensible et le canal céleste des grâces promises par la Sainte Vierge à ceux qui porteront Sa Médaille avec Foi et amour ?
Lecture
Je suis un honnête homme...
Je suis un honnête homme...
Dans un hôpital de Paris se trouvait un soldat qu crachait le sang depuis environ six mois et qui était menacé de mort prochaine. C'était un homme de mœurs dépravées ; il menait depuis vingt ans la vie la plus scandaleuse et ne donnait aucun signe de religion. La Sœur chargée de la salle, voyant qu'il déclinait de plus en plus, voulut l'engager à se confesser, mais il lui répondit : « Ma Sœur, je suis un honnête homme, je n'ai ni tué, ni volé, je n'ai pas besoin de confession ». « Sans avoir tué, ni volé, reprit la Sœur, on peut avoir besoin de la Miséricorde Divine ». « Je vous en prie, ma Sœur, reprit le malade, laissez-moi tranquille, je ne veux pas me confesser ».
Cependant, le danger devenait toujours plus grand ; on fit prévenir le Prêtre de la paroisse qui s'empressa d'accourir auprès du malade. Démarche inutile... il refusa obstinément de se confesser. La Sœur, désolée de le voir sur le point de paraître devant Dieu en de si mauvaises dispositions, ne pouvant rien obtenir par la persuasion, tourna ses espérances vers le Ciel ; elle glissa secrètement sous le matelas du moribond la Médaille Miraculeuse et pria ardemment la Sainte Vierge de toucher le cœur de ce pécheur endurci. Le lendemain, la Sœur trouva son malade plus calme et, lui ayant demandé comment il avait passé la nuit :
« Très bien, ma Sœur, répondit-il ; j'ai bien dormi, ce que je n'ai pas fait depuis longtemps, et je me trouve mieux ». Et comme la Sœur se retirait : « Ma Sœur, reprit-il, je veux me confesser : faites-moi venir Monsieur le Curé ». Lorsqu'il eut terminé sa confession, la Sœur lui montra la Médaille qu'on avait cachée sous son matelas. Il la prit, la baisa avec respect et affection, en s'écriant : « C'est elle qui est la cause de mon Salut ; je veux qu'on l'attache à ma boutonnière, à côté de ma croix d'honneur ». Et comme la Sœur la plaçait de manière à être à peine aperçue : « Oh ! Ne la cachez pas, ma Sœur, mettez-là à côté de ma décoration ; je ne rougirai pas de la montrer ».
Quelques instants après, on lui apporta le Saint Viatique. À la vue du Saint Sacrement, il fut si touché, si pénétré, qu'il demanda tout haut pardon à Dieu des péchés de sa vie passée. Il vécut encore deux jours et, après avoir reçu l'Extrême-Onction, mourut dans les plus grands sentiments de Foi, de piété et de contrition.
Merci, ô mon Dieu, de nous transmettre ainsi, par les mains de Votre Divine Mère, un moyen si touchant et si simple de Vous faire connaître et de Vous faire aimer. N'est-ce pas là aussi, pour nous, l'occasion choisie d'être apôtres et de faire rayonner notre Foi autour de nous ? Désormais, nous Vous servirons avec plus de confiance et plus de zèle encore de cette petite Médaille ; tous ceux qui, grâce à nous, pourront la porter, auront ainsi sur eux un mémorial qui leur parlera de Dieu et leur rappellera la religion apprise autrefois, et peut être oubliée. Et nous nous souviendrons de cette parole du Livre de la Sagesse, que l'Eglise a appliqué à Votre Sainte Mère : « Ceux qui Me font connaître, auront la vie éternelle ». Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Sœur Catherine étant sur le point de mourir exprima un doux reproche qui ne doit pas nous laisser indifférent. « La Sainte Vierge est peinée, dit-elle, parce qu'on ne fait pas assez cas du trésor qu'elle a donné dans la dévotion à l'Immaculée Conception. On ne sait pas en profiter ! » Maintenant que nous connaissons mieux ce trésor, après l'avoir médité pendant tout ce mois, ne méritons pas ce reproche de la Très Sainte Vierge. Apprécions a sa juste valeur cette petite Médaille qu'Elle nous a laissée comme un gage si touchant de Son Amour Maternel.
Quand un enfant est séparé de sa mère, il aime regarder sa photographie, il s'entoure de souvenirs qui lui rappellent la chère absente. En attendant de nous accueillir un jour au Ciel, la Sainte Vierge a voulu nous laisser d'Elle plus qu'une photographie : Sa Médaille, c'est le symbole de Sa présence qui nous suit partout, protégeant notre âme et notre corps, nous rappelant continuellement les grands mystères de notre Religion et la route qu'il fait suivre pour arriver au Ciel. Son Cœur et Celui de Jésus nous rappellent que nous ne sommes pas orphelins ici-bas, mis que leur amour nous enveloppe continuellement. Le « M » qui surmonte la Croix est comme un grand signe d'espérance qui éclaire la route ardue de notre vie. Les étoiles nous parlent de ce Ciel, notre Patrie, où Jésus et Marie nous attendent. Que de raisons d'aimer notre Médaille, de la méditer, de la propager !
Lecture
Voici, entre autres, trois témoignages envoyés à la Rue du Bac, à l'époque des grands bombardements :
C'est d'abord à Rosendael (Nord) : « Cinq torpilles sont tombées sans exploser contre le mur de notre maison, une autre tout près de l'école maternelle. Les petites filles n'eurent que des égratignures insignifiantes, dues aux éclats de vitres. Quel désastre si tous ces engins avaient explosé ! C'est bien sûr Notre Dame de la Médaille Miraculeuse qui nous a protégées, car sa Médaille est suspendue aux fenêtres et aux portes de la maison. La torpille a traversé une petite maison ouvrières habitée par deux vieillards qui en furent quitte pour la peur. Toute la population a une grande confiance envers la Médaille ».
Puis, M. le Curé de Saint Venant (Pas-de-Calais) raconte : « Nous avons ici un Orphelinat-Hospice dirigé par les Sœurs de l'Enfant Jésus. Le 11 mars, les vieux se reposaient dehors au soleil et les enfants jouaient avec entrain. La Médaille Miraculeuse avait été placée ces jours derniers sur la maison. Sœurs et enfants la portaient au cou. Les avions arrivent. Deux bombes tombent devant l'Orphelinat et une autre juste derrière ! Un bâtiment annexe est démoli ; la Sœur crie de toutes ses forces : « O Marie, conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ! ». Les cratères ont été creusés par les bombes à 10 mètres des vieillards et à 3 ou 4 mètre des enfants. Aucune victime ! Gloire et reconnaissance à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse ! »
Un autre Prêtre du Pas-de-Calais écrit : « J'avais eu soin avant de quitter mon presbytère en 1940, d'accrocher la Médaille Miraculeuse sur la porte ; 130 bombes incendiaires sont tombées tout autour et aucune n'a atteint ma maison... En mai 1940, mon presbytères était inhabité, toutes les maisons autour ont été pillées, personne n'est entré chez moi ».
O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, nous voulons désormais entourer de vénération la précieuse Médaille que Vous nous avez apportée du Ciel. Si nous n'en avons pas fait assez de cas jusqu'ici, nous Vous en demandons pardon et nous voulons désormais Vous prouver notre reconnaissance en la portant sur nous avec plus d'amour. Que la vue de la Croix augmente notre Foi ! Que Votre monogramme béni soit pour nous une vision d'espérance ! Que les deux Cœurs augmentent notre Charité ! C'est la grâce que nous Vous demandons, ô bonne Mère, les uns pour les autres, à la fin de ce mois qui nous à réunis à Vos pieds pour méditer Votre Médaille Miraculeuse. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Maintenant que nous connaissons mieux le trésor donné au monde par la Très Sainte Vierge, il importe de voir comment nous l'apprécions. Nous en avons, en effet, des devoirs envers cette Médaille, don de Marie. Quels sont-ils ? Devoir de reconnaissance d'abord. Sachons dire merci à notre Mère du Ciel. Il est si bon de penser qu'Elle nous aime au point de vouloir toujours demeurer avec nous ! Elle nous a donné de Sa tendresse un témoignage sûr, précis. Que c'est consolant ! Mais notre reconnaissance doit surtout se traduire par des actes. Que faire pour notre Médaille ?
La porter d'abord, et autant que possible au cou, comme la Sainte Vierge le désire, puisqu'Elle a dit à Sœur Catherine que beaucoup de grâces seraient accordées à ceux qui la porteraient, suspendue à leur cou. N'en rougissons pas. Il y a tant de personnes qu affichent un fétiche ridicule ! Aurions-nous honte de montrer notre appartenance à la Mère de Dieu ?
La propager ensuite. Ayons toujours quelques médailles sur nous pour les donner à un enfant, à un malade, à un affligé. Donner l'image de Marie, c'est semer de la confiance en Dieu.
L'aimer. Oui, il faut l'aimer, notre petite Médaille, l'aimer parce qu'elle vient du Ciel directement, par les mains de notre Mère. Ne la portons pas par simple habitude, comme un vulgaire porte-bonheur dont on ne veut pas se séparer. Aimons-la parce qu'elle est le souvenir perpétuel de la présence de Marie parmi nous. Baisons-la le matin à notre réveil en offrant notre journée à Dieu ; baisons-la le soir encore avant de nous endormir en paix entre les bras de notre Mère. Répétons alors une dernière fois l'invocation très chère : « O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous ».
Ayons confiance en notre Médaille. Une confiance invincible. N'ayons pas peur de demander beaucoup à Marie ; c'est notre Foi en Sa puissance qui obtiendra des merveilles. Glissons la petite Médaille, faiseuse de miracles, sous l'oreiller d'un malade, dans le vêtement d'un incroyant. Et puis, ayons une confiance absolue en la toute-puissance suppliante de la Vierge Immaculée ! Ne laissons plus dans Ses mains des anneaux qui ne donnent pas de rayons parce qu'on oublie de Lui demander des grâces !
Lecture
La Médaille sous la tempête
La Médaille sous la tempête
Le fait s'est passé en 1942, à Basturguère, près de Lourdes, où les Filles de la Charité de Tarbes dirigent une Ecole Ménagère Rurale.
« Une série de bâtisse, explique un journal local, un long rez-de-chaussée d'environ 60 mètres, très bien construit, pouvant abriter une centaine de personnes. C'est ce bâtiment qui, dans la nuit du 21 janvier, a été complètement écrasé par la chute de deux châtaigniers, plus que centenaires, l'un tombant dans le sens de la longueur, l'autre dans le sens de la largeur, pendant cet épouvantable cyclone qui dévasta la région. Heureusement le bâtiment était presque vide ; les élèves de l'école logeaient ailleurs, mais il y avait deux Filles de la Charité de la Miséricorde de Tarbes dont dépend cette annexe, qui se trouvaient dans un box à l'extrémité du bâtiment. Des fermiers venus au secours les trouvèrent vivantes, sans un égratignure, ce qui est déjà prodigieux. Mais chose inexplicable, les cloison du box étaient restées debout, comme suspendues sur des ruines. Il restait exactement ce qu'il fallait pour préserver deux vies ».
A cette relation du journal, la Supérieure de la Maison ajoute : « C'est un miracle de tout premier ordre car les deux Sœurs devaient nécessairement être écrasées. Les visiteurs et, le tout premier, notre cher et vénéré évêque, l'on constaté avec émerveillement. « Hé, ma Sœur, disait un brave homme de la vallée, il fait croire qu'il y a un Dieu, et ceux qui ne le croient pas n'ont qu'à venir ici pour voir ! »
Laissons maintenant la parole à l'une des « rescapées » : « La nuit fut affreuse, je sentais bien ce qui allait se produire et je me disais : « Demain, on nous ramassera sous les décombres ». Mais je ne communiquais pas mes craintes à ma jeune compagne pour ne pas lui faire peur. Du reste, que faire ? Nous ne pouvions songer à sortir dans cet ouragan ! Je me contentais de baiser ma Médaille et d'invoquer la Vierge Puissante. Tout à coup, un bruit fantastique, un craquement sinistre ! Les châtaigniers s'effondraient sur nous. Tout autour, les planches, les carreaux, les meubles, volaient en éclats. Après nous être assurées mutuellement que nous étions encore vivantes, je réussis à trouver une bougie et des allumettes pour pouvoir examiner la situation.
Comment sortir de là ? Impossible d'ouvrir les portes. La fenêtres était haute. On l'atteint non sans peine et de là o découvre l'étendue des ruines et des décombres qu'écrasent les deux arbres géants abattus. Des voisins apercevant de la lumière – la tremblotante bougie – eurent aussitôt l'espoir que lune des deux Sœurs au moins, en sortirait vivante. Les braves gens arrivèrent juste pour nous recueillir, alors que nous venions de sauter par la fenêtre. Il était trois heures et demie du matin. Le vieux domestique s'avançant dans les ruines, rapporta la statue, presque intacte, de la Vierge Puissante qui nous avait si bien gardées! »
Merci, ô Marie, merci de ces lumières et de ces leçons que Vous nous avez données durant ce beau mois. Nous avons mieux compris maintenant Votre Médaille, ce don si précieux que Vous avez bien voulu apporter du Ciel à vos enfants. Aussi nous Vous promettons, ce soir, de porter toujours pieusement Votre Médaille et d'en être les ardents propagateurs. Nous aurons pour elle un culte à part, et nous chercherons à faire connaître autour de nous les merveilles de Votre Puissance et de Votre Amour. De Vote côté, ô Vierge Immaculée, jetez sur nous, ce soir, un regard e Bonté. Bénissez les résolutions que nous allons prendre et gardez-nous toujours, jusqu'à ce que nous soyons réunis près de Vous, ô Marie, et près de Votre Jésus, dans la Béatitude éternelle. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Un pèlerin français qui visitait un jour la petite Maison de la Sainte Famille, transportée par les Anges de Nazareth à Lorette en Italie, disait au Chapelain qui lui faisait visiter la précieuse habitation : « Vous êtes heureux de posséder la maison de la Sainte Vierge ! » « Oh ! Répondit le Prêtre, moitié riant, moitié sérieux, nous avons les épreuves sa maison chez nous, mais Elle n'y habite pas... Elle est toujours chez vous... » Et c'est vrai. Durant le siècle dernier, la Sainte Vierge a visité cinq lieux privilégiés sur notre terre de France ; Elle est venue cinq fois « chez nous » et c'est pourquoi, de tous les pays du monde, on vient dans notre pays baiser ses traces lumineuses et écouter Ses Messages. Paris en 1830, la Salette en 1846, Lourdes en 1858, Pontmain en 1871, Pellevoisin en 1876, autant de dates qui jalonnent des visites de la Mère de Dieu, notre histoire Française au dix-neuvième siècle.
A l'hommage filial du Roi Louis XIII consacrant son Royaume à Marie en 1638, la Sainte Vierge a magnifiquement répondu. Elle s'est vraiment montrée la Mère de notre Patrie, ne cessant de la combler de faveurs, de la consoler et de la relever. Comme il fait bon y penser en ces temps d'affliction ! C'est donc à la France que Marie a confié Sa Médaille ; Elle a apparu pour cela au cœur même de notre Patrie, dans sa capitale, sachant bien que la France est le pays missionnaire par excellence, et qu'elle ferait rayonner d'une manière conquérante la dévotion à l'Immaculée Conception. Oh ! Rendons-nous dignes de la confiance qu'a témoignée la Très Sainte Vierge à notre Patrie. Pensons souvent aux paroles qu'Elle a adressées à Sœur Catherine Labouré : « Ce globe représente la France, et chaque personne en particulier ». Que de tendresse pour notre France à travers ces douces paroles maternelles ! Ah ! Ne perdons jamais confiance quelles que soient les épreuves de notre pays. Marie est Reine de France. Le passé est garant de l'avenir. Confiance !
Lecture
La Médaille Miraculeuse et la voiture d'ambulance
La Médaille Miraculeuse et la voiture d'ambulance
Une jeune parisienne engagée dans l'armée en 1944 comme brancardière et chauffeur d'ambulance, à raconté la protection suivante :
« J'ai toujours eu une grande dévotion envers la Très Sainte Vierge ; Sa Médaille ne me quitte pas. Lorsque ma division dut rejoindre le front, je fixai la Médaille Miraculeuse au volant de l'ambulance que j'étais chargée de conduire. Il me semblait que c'était la Sainte Vierge qui me guidait pas à pas sur les routes souvent mitraillées et bombardées. Je la chargeais aussi des pauvres blessés que je ramenais aux ambulances d'arrière et qui étaient si souvent dans un triste état !
Un soir, nous fûmes obligés de passer la nuit sur la route ; impossible de rejoindre même la tente qui nous servait ordinairement d'abri. Vers minuit, la canonnade étant moins intense, je parvins à m'endormir un peu, étendue dans ma voiture. Soudain, un choc formidable ! C'est un énorme éclat d'obus qui traverse l'ambulance, brisant les vitres et allant tomber sur le bord du fossé voisin. Je me lève d'un bond. De petits éclats ont criblé mon uniforme, mais je n'ai pas une égratignure ! Celle qui était chargée de veiller sur mon équipage avait bien rempli sa mission. Qu'Elle en soit glorifiée à jamais ! Je ne perds pas une occasion de distribuer Sa Médaille dans mon entourage. Les soldats l'acceptent toujours avec reconnaissance ». Y.R.
O Vierge, Reine de France, nous mettons tout notre espoir en Vous. Vous savez bien que la France, malgré ses égarements, restera toujours Votre Royaume ! Laissez-nous vous redire ce soir ces paroles de notre vieux cantique populaire : « Reine de France, priez pour nous ! Notre espérance repose toute en Vous ! Abaissez Vos regards miséricordieux sur notre Patrie. Regardez encore la France et chaque personne en particulier. Rendez-nous la Foi des anciens jours. Relevez notre Patrie à la hauteur de ses destinées. Souvenez-Vous qu'elle est et veut rester la Fille Aînée de l'Eglise. Aidez-là, ô Vierge Puissante, à reprendre, à continuer, à poursuivre sa mission séculaire pour la plus grande Gloire de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ ». Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
J'ai fait bénir quelques médailles miraculeuses et j'en ai un peu partout, dans la maison, au bureau, dans les véhicules etc...
Le cavalier- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
- Messages : 173
Inscription : 01/05/2013
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
27 novembre. Notre Dame de la Médaille miraculeuse. 1830.
" Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."
Prière transmise par Notre Dame à sainte Catherine Labouré.
Extrait du récit de l'apparition à Ste Catherine Labouré :
En ce moment, je sentis l'émotion la plus douce de ma vie, et il me serait impossible de l'exprimer. La Sainte Vierge m'expliqua comment je devais me conduire dans mes peines, et, me montrant de la main gauche le pied de l'autel, elle me dit de venir me jeter là et d'y répandre mon coeur, ajoutant que je recevrais là toutes les consolations dont j'aurais besoin.
Puis elle me dit encore :
" Mon enfant, je veux vous charger d'une mission ; vous y souffrirez bien des peines, mais vous les surmonterez à la pensée que c'est pour la gloire du Bon Dieu. Vous serez contredite, mais vous aurez la grâce, ne craignez point ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte à celui qui est chargé de votre âme."
Je demandai alors à la Sainte Vierge l'explication des choses qui m'avaient été montrées. Elle me répondit :
" Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes. (La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela). Mais venez au pied de cet autel : là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont, sur les grands et sur les petits."
" Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez ma visite, la protection de Dieu et celle de saint Vincent sur les deux communautés. Ayez confiance, ne vous découragez pas, je serai avec vous !"
Il y aura des victimes dans d'autres communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela). Dans le clergé de Paris, il y aura des victimes, Monseigneur l'Archevêque mourra (à ces mots, ses larmes coulèrent de nouveau). Mon enfant, la croix sera méprisée, on la jettera par terre, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur ; les rues seront pleines de sang ; le monde entier sera dans la tristesse."
Sainte Catherine Labouré.
(...) Je ne saurais dire combien de temps je suis restée auprès de la Sainte Vierge ; tout ce que je sais, c'est qu'après m'avoir parlé longtemps, elle s'en est allée, disparaissant comme une ombre qui s'évanouit.
Le 27 novembre 1830, qui était un samedi et la veille du premier dimanche de l'Avent, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditation dans un profond silence, j'ai cru entendre, du côté droit du sanctuaire, comme le bruit d'une robe de soie.
J'aperçus alors la Sainte Vierge auprès du tableau de saint Joseph ; sa taille était moyenne et sa figure si belle, qu'il me serait impossible d'en décrire la beauté. Elle était debout, vêtue d'une robe blanc-aurore, de la forme qu'on appelle " à la Vierge ", c'est-à-dire montante et à manches plates. La tête était couverte d'un voile blanc qui descendait de chaque côté jusqu'aux pieds. Elle avait les cheveux en bandeaux, et, par-dessus, une espèce de serre-tête garni d'une petite dentelle posée à plat sur les cheveux. La figure était assez découverte, et les pieds reposaient sur un globe, ou mieux, une moitié de globe ; du moins, je n'en vis que la moitié. Ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, tenaient d'une manière très aisée un autre globe. Elle avait les yeux élevés vers le ciel, et sa figure s'illumina pendant qu'elle offrait le globe à Notre Seigneur.
Tout à coup, ses doigts se sont remplis d'anneaux et de pierres précieuses très belles ... Les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés, ce qui l'enveloppait d'une telle clarté, que l'on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe. Les pierreries étaient plus ou moins grosses, et les rayons qui en sortaient étaient proportionnellement plus ou moins éclatants.
Je ne saurais dire ce que j'éprouvai, ni tout ce que j'ai appris en si peu de temps.
Comme j'étais occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur moi et une voix me dit au fond du coeur :
" Ce globe que vous voyez représente le monde entier et particulièrement la France et chaque personne en particulier."
Et la Sainte Vierge ajouta :
" Voilà le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent, me faisant entendre ainsi combien elle est généreuse envers ceux qui la prient."
Dans ce moment, j'étais ou je n'étais pas ... je ne sais ... je jouissais ! Il se forma alors, autour de la Sainte Vierge, un tableau un peu ovale, sur lequel on lisait, écrites en lettres d'or, ces paroles :
" Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous."
Alors une voix se fit entendre qui me dit :
" Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces ; en la portant au cou, les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance."
A l'instant le tableau m'a paru se retourner où j'ai vu le revers de la médaille ; inquiète de savoir ce qu'il fallait mettre du côté du revers de la médaille, après bien des prières, un jour, dans la méditation, il m'a semblé entendre une voix qui me disait :
" L'M et les deux coeurs en disent assez."
LE SYMBOLISME DE LA MEDAILLE MIRACULEUSE
Le message du Coeur de Marie à Sainte Catherine Labouré, par Edmond Crapez, Lazariste.
Premier symbole : Le serpent
Le premier et le plus apparent de ces divers symboles est " un serpent de couleur verdâtre, avec des taches jaunes " que sainte Catherine a remarqué sous le pied de la Vierge qui l'écrase.
La piété populaire ne se trompe pas, en désignant sous ce geste le privilège de l'Immaculée-Conception, ainsi que l'a démontré un artiste catholique, Maurice Vlogerg.
" La prédiction de la Genèse est à l'origine de cette symbolique. On connaît le texte biblique ; " Je mettrai une inimitié entre toit et la femme, entre ta postérité et sa postérité ; celle-ci te meurtrira à la tête et tu la meurtriras au talon." (Genèse 111, 15.)
Qu'on rapporte l'acte d'écraser le serpent à la Femme, suivant le texte de la Vulgate, ou, conformément à l'original hébreu, à la postérité de la Femme, c'est-à-dire le Messie, l'oracle proclame de toutes manières le triomphe de Marie sur la Bête." (La Vierge, notre médiatrice, p.10 Editions Arthaud, Grenoble.).
Saint-Pierre Fourier, au XVIIe siècle, "répandait des médailles où le serpent, placé plus bas que le pied de Marie, encerclait de sa tête jusqu'à sa queue le globe du monde ". Trait vraiment bien choisi pour attester que la Mère de Dieu échappe à la malédiction universelle.
Marie semble avoir approuvé cette image, car c'est la même dont la soeur Catherine Labouré vit l'empreite sur la Médaille miraculeuse.(1830). Depuis cette apparition, le thème iconographique de la Vierge au reptile est fixé pour longtemps." (Vlogerg, ibid.p.58-69.).
Deuxième Symbole : La robe
La Vierge est habillé de blanc vêtue d'une robe de soie " blanche aurore ", montante, manches plates, taillée " à la Vierge ", c'est-à-dire dans la simplicité qui épouse au cou, aux épaules, aux bras, directement les formes du corps.
Ce deuxième symbole n'évoque-t-il pas l'autre aspect, l'aspect positif de l'Immaculée Conception, à savoir la première grâce, la sainteté initiale du Coeur de Marie ? L'introït de la Messe du 8 décembre place, en effet sur les lèvres de l'Immaculée, ces paroles d'Isaie :
" Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur et mon âme sera ravie d'allégresse en mon Dieu, car il m'a revêtue des ornements du salut, il m'a enveloppée du manteau de justice, comme une épouse parée de ses joyaux." (Isaie, 61, v.10.).
Troisième Symbole : Le voile
Un voile blanc couvrait la tête de l'Apparition et descendait de chaque côté jusqu'aux pieds.
Ce voile paraît bien signifier la consécration virginale du Coeur Immaculée de Marie. L'usage du voile, dans l'Eglise, est spécialement réservé aux vierges qui se donnent à Dieu dans la vie religieuse.
Peut-être pourrait-on y voir aussi une image de la " Vierge au manteau ", de la Mère de miséricorde, de la toute-puissante intercession de Marie, telle qu'on la représentait avec les sarcasmes de la Réforme. " Méprisée des esprits forts et des coeurs durs, l'image fut délaissée par l'art et la dévotion ", (Vloberg, p. 129.). Marie aurait-elle voulu, sous ce symbole, introduire l'idée de sa Médiation, qu'elle va préciser plus loin jusqu'à l'évidence ?
Quatrième Symbole : La figure, les yeux
La figure, bien découverte, si belle que la voyante n'en pouvait dépeindre ou exprimer la beauté ravissante, révèle l'éclat des vertus et privilèges de Marie, au cours de sa vie mortelle.
Les yeux, tantôt élevés vers le ciel, tantôt baissés, sont le symbole scripturaire de la piété, du recours à Dieu, surtout au milieu des dangers.
Cinquième Symbole : Le Globe d'or
Que faut-il entendre par cette boule d'or, surmontée d'une petite croix d'or, que Marie portait dans ses mains et offrait à Dieu ?
Ce globe, si proche du Coeur de chair de l'Immaculée, ne pourrait-il figurer l'âme, le Coeur de Marie Elle-même : sa charité envers Dieu et envers les hommes, sa maternité divine et spirituelle ; son fruit par excellence, la Rédemption du monde ? Tel le tabernacle de l'ancienne alliance, recouvert de lames d'or, au dedans et au dehors, auquel on a souvent comparé le Coeur de Marie.
Ce globe surmonté de la Croix symbolise aussi les âmes renfermées dans le Coeur de la Vierge et purifiées par le sang de Jésus qui y prend sa source.
" Cette boule que vous voyez représente le monde entier, la France particulièrement et chaque personne en particulier." (Témoignage de sainte Catherine Labouré).
Si l'on parle du globe terrestre entre les mains de la Très Sainte Vierge, cette terre, entrevue par la voyante de 1830, ne serait-elle point la terre virginale, bénie et sacerdotale, dont parle l'Hymne de Sexte, au petit office de l'Immaculée Conception, c'est-a-dire le Coeur Immaculée de Marie sur lequel est planté l'arbre de la Croix, par opposition à la terre maudite, qui est sous les pieds de l'apparition, terre qu'enveloppe de ses replis tortueux l'infernal serpent ?
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort déclare à plusieurs reprises :
" Je dis avec les Saints : Marie est le paradis terrestre du nouvel Adam..., elle est cette terre vierge et bénie, dont Adam et Eve pécheurs ont été chassés; elle ne donne entrée chez elle qu'à ceux et celles qu'il lui plaît pour les faire devenir saints." (Traité de la Vraie Dévotion à la Sainte Vierge n°6, 45.).
Sixième Symbole : Les mains étendues
Le globe a disparu, les mains se sont étendues, dans l'attitude reproduite par le Médaille miraculeuse. C'est cette attitude que reproduira la Sainte Vierge, à Lourdes, au jour de la gande apparition (25 mars 1858) ; c'est celle que Marie prendra encore, durant l'apparition de Pontmain (17 janvier 1871), au témoignage réitéré de Joseph Barbedette, l'un des petits voyants devenu Oblat de Marie Immaculée.
Que signifie cette attitude ? Quel est le symbolisme de cette extension des bras et des mains ?
Marie, à n'en pas douter, veut affirmer par ce geste le fait de sa céleste médiation, de son intercession, de sa prière.
" Un fort mouvement s'est fait sentir, ces derniers temps, en faveur de cette consolante vérité, à savoir que toutes les grâces nous viennent par l'intercession de Marie, passant pour ainsi dire par ses mains maternelles ", écrivait, en 1928, le cardinal Lépicier dans son ouvrage, édité à Rome, sur la Vierge Immaculée, Corédemptrice, Médiatrice (p.7.).
Et il ajoutait :
" Depuis que cette Mère miséricordieuse a daigné se faire voir à Catherine Labouré, dans la chapelle des Filles de Saint-Vincent-de-Paul, à Paris, les mains étendues dans l'acte de faire pleuvoir d'abondantes grâces sur le genre humain, la confiance dans la bonté et la puissance sans limites de cette très aimable Mère a été croissant au sein du peuple chrétien, à telle enseigne que, de nombreux endroits, sont parvenus au Siège Apostolique des supppliques pour cette vérité de la médiation universelle de Marie soit définie comme dogme de foi."(Ibid.).
Septième Symbole : Les anneaux, les rayons
La Vierge porte, à chaque main, quinze anneaux, revêtus d'autant de pierreries, d'où jaillissent de toutes parts des rayons proportionnés, " de manière que l'on ne voyait plus les pieds de la Sainte-Vierge ".
Quelle est la signification de ces quinze anneaux ornés de pierreries ?
On peut y voir, avec le P.Gasnier, o.p., un symbole des quinze mystères du Rosaire.
" L'émouvante randonnée de Notre-Dame du Rosaire commence à Paris, chez les Filles de Saint Vincent de Paul, rue du Bac. Là elle évoque sa médiation et, nous montrant ses mains ornées de quinze anneaux desquels ruissellent des flots de grâces, elle laisse entendre de quelles richesses sont chargés les mystères du Rosaire." (Rosaire et Apparitions mariales, p.4.).
À Lourdes, l'Apparition demande à Bernadette de venir durant quinze jours; à Pellevoisin, elle fera pareillement quinze visites à Estelle Faguette.
Il y a plus et "l'histoire va nous fournir une donnée complémentaire qui renforce l'interprétation. Dans bien des foyers, on conserve, dans le coffret des souvenirs de famille, un anneau semblable à ceux qui paraient les doigts de la Vierge de la rue du Bac. C'est le chapelet dont se servait un lointain aïeul.
En 1830, c'était l'instrument dont on se servait pour compter les AVE du Rosaire. L'on passait à l'index de la main droite cet anneau recouvert de dix grains ou perles, et avec le pouce de la même main, on le faisait tourner pour scander les dizaines. C'était donc bien un rosaire complet de quinze dizaines que Notre-Dame portait à chacune de ses mains. Et par conséquent c'est à la prière du Rosaire que doit s'appliquer le symbolisme de cette scène. Le Rosaire lui plaît tellement qu'elle s'en revêt comme d'une parure. Par-dessus toutes les autres prières il a tant d'efficacité qu'il fait jaillir des mains de la Médiatrice sur nos âmes une immense pluie de grâces."(Ibib.p.7.).
Comme si elle voulait montrer dans la récitation du chapelet l'un des plus précieux exercices en l'honneur de sa maternelle médiation.
Quant aux rayons, la voyante ne savait exprimer leur beauté, leur éclat. Mais une voix du ciel, la parole de Marie elle-même, en donnait la signification :
"C'est le symbole des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent."
Et " les pierreries d'où il ne sort pas de rayons, ce sont des grâces que l'on oublie de me demander ".
Huitième Symbole : Une boule blanche sous les pieds
La Sainte Vierge était debout, les pieds appuyés sur une boule blanche, c'est-à-dire une moitié de boule, ou du moins il ne m'a paru que la moitié, dit la soeur.
Voici l'explication donnée par M. Chevalier :
" Interrogée si elle voyait encore le globe dans les mains de la Sainte Vierge, lorsque les gerbes lumineuses jaillissaient de tous les côtés, soeur Catherine répondit qu'il ne rstait plus que les rayons; et quand la Sainte Vierge parle du globe, elle désigne celui qui est sous ses pieds et il n'est plus question du premier... Le petit globe que la Très Sainte Vierge porte dans ses mains, et le grand qui la porte elle-même, sont l'un et l'autre inondés des mêmes rayons éblouissants ou enrichis des mêmes grâces. L'auguste Marie semble seulement indiquer par la figure du petit globe celle de l'univers sont la forme imparfaite se cache sous ses pieds. Elle vient en quelque sorte rappeler qu'elle est la Reine toute miséricordieuse du genre humain." (La médaille Miraculeuse, 10e édition, p.78.).
Neuvième Symbole : L'M et les deux coeurs
Au moment où les mains de Marie se sont inclinées sous le poids des rayons, ses yeux se sont baissés, un tableau, de forme ovale, s'est formé autour de l'apparition et une inscription s'est gravée en lettres d'or :
" Ô Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous." Une voix s'est fait entendre :
" Faites, frapper une médaille sur ce modèle."
Le tableau s'est retourné et, au revers de la médaille, la soeur aperçut l'M et les deux coeurs et comprit plus tard que cet M et ces deux Coeurs " en disent assez ".
Leur langage est celui du sacrifice, de la Vierge au pied de la croix, de la Vierge au Coeur transpercé, en un mot de la Vierge Corédemptrice ou Réparatrice, qui complète par l'offrande de ses mérites, de ses douleurs, l'efficacité de sa prière, de son intercession.
Dixième Symbole : Les douze étoiles
Ne pourrait-on voir ici une invitation au culte, à l'apostolat de la dévotion au Coeur de Marie et, par lui, au Coeur de Jésus ? " Ceux qui auront été intelligents - dit le livre de Daniel - brilleront comme la splendeur du firmament et ceux qui auront rendu justes un grand nombre brilleront comme les étoiles, toujours et éternellement." (X11,3.).
Le chiffre des douze étoiles semble bien évoquer l'idée des apôtres. Saint Grignion de Montfort n'a-t-il point parlé de ces apôtres des derniers temps qui " auront dans leur bouche le glaive à deux tranchants de la parole de Dieu, porteront sur leurs épaules l'étendard ensanglanté de la Croix, le Crucifix dans la main droite, le chapelet dans la main gauche, les sacrés noms de Jésus et de Marie sur leur coeur, et la modestie dans toute leur conduite."(Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge, no 59.).
Et le saint auteur d'ajouter : " Voilà de grands hommes qui viendront, mais que Marie fera par ordre du Très-Haut pour étendre son empire sur celui des impies, idolatres et mahométans. Mais quand et comment cela se fera-t-il ?...Dieu seul le sait : c'est à nous de nous taire, de prier, soupirer et attendre." (ibid.).
NEUVAINE A NOTRE DAME DE LA MEDAILLE MIRACULEUSE
Ier jour de la neuvaine : La première apparition
Dans la nuit du 18 au 19 juillet 1830, la Sainte Vierge apparaît pour la première fois à Sainte Catherine Labouré que son Ange gardien réveille et conduit du dortoir jusqu’à la chapelle.
" J’entends comme un bruit, comme le frou-frou d’une robe de soie, qui venait du côté de la tribune, auprès du tableau de Saint Joseph, qui venait se poser sur les marches de l’autel, du côté de l’Évangile, dans un fauteuil pareil à celui de Sainte Anne. (…) Alors, regardant la Sainte Vierge, je n’ai fait qu’un saut auprès d’Elle, à genoux sur les marches de l’autel, les mains appuyées sur les genoux de la Sainte Vierge. Là, il s’est passé le moment le plus doux de ma vie."
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, regardez mon âme avec miséricorde, obtenez-moi un esprit d’oraison qui me fasse toujours recourir à vous ; obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
IIe jour : Protection de Marie dans les temps de malheur
" Les temps sont très mauvais, des malheurs vont fondre sur la France, le trône sera renversé par des malheurs de toutes sortes (la Sainte Vierge avait l’air très peinée en disant cela). Mais venez au pied de cet autel, là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur, elles seront répandues sur les grands et les petits (…). Le moment viendra où le danger sera grand. On croira tout perdu. Là, je serai avec vous !"
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, dans les désolations actuelles du monde et de l’Église, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
IIIe jour : " La Croix sera méprisée..."
" Mon enfant, la Croix sera méprisée, on la mettra par terre, le sang coulera dans les rues, on ouvrira de nouveau le côté de Notre Seigneur. Monseigneur l’archevêque sera dépouillé de ses vêtements (ici la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur son visage). Mon enfant, me dit-elle, le monde entier sera dans la tristesse."
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, obtenez-moi la grâce de vivre en union avec Vous, avec votre divin Fils et avec l’Église, en ce moment crucial de l’histoire où une humanité entière est en train de se déclarer pour le Christ ou contre le Christ, en cette période qui est tragique comme l’a été la Passion ! Obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
IVe jour : Marie écrase la tête du serpent
Le 27 novembre 1830, à cinq heures et demie du soir, alors que Sainte Catherine est en oraison dans la chapelle, la Sainte Vierge lui apparaît pour la deuxième fois, debout, à la hauteur du tableau de Saint Joseph qui se trouve à droite du maître-autel, " la figure si belle qu’il me serait impossible de dire sa beauté, elle avait une robe de soie blanche aurore (…) la tête couverte d’un voile blanc qui lui descendait de chaque côté jusqu’aux pieds ". Les pieds appuyés sur une demi sphère, Elle écrase du talon la tête d’un serpent.
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, soyez ma protection contre les attaques de l’ennemi infernal, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
Ve jour : La Vierge au globe
La Sainte Vierge tient dans ses mains un globe qui représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier, qu’Elle offre à Dieu en implorant Sa miséricorde. À ses doigts, des anneaux enchâssant des pierreries d’où jaillissent des rayons plus beaux les uns que les autres, qui symbolisent les grâces que la Sainte Vierge répand sur les personnes qui les demandent.
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
VIe jour : L’invocation de la médaille
Au cours de la deuxième apparition, la Sainte Vierge fait comprendre à Sainte Catherine Labouré " combien il était agréable de prier la Sainte Vierge et combien Elle était généreuse envers les personnes qui la prient ; que de grâces Elle accordait aux personnes qui les lui demandent ; quelle joie Elle éprouve en les accordant ". Puis, il se forme " un tableau autour de la Sainte Vierge , un peu ovale, où il y avait en haut ces paroles écrites en lettres d’or : " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous "."
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
Corps incorrompu de sainte Catherine Labouré. Devant la châsse de
sainte Catherine, la chaise sur laquelle Notre Dame s'assit.
Chapelle miraculeuse. Rue du Bac. Paris.
VIIe jour : Révélation de la médaille
" Alors une voix se fit entendre qui me dit : Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle, toutes les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces en la portant au cou. Les grâces seront abondantes pour les personnes qui la porteront avec confiance."
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
VIIIe jour : Les Cœurs de Jésus et de Marie
Après avoir contemplé le tableau de la médaille, Sainte Catherine le voit qui se retourne pour présenter le revers : un « M », monogramme de Marie, surmonté d’une petite croix et au bas les deux Cœurs de Jésus et de Marie, le premier entouré d’épines et le second traversé d’un glaive ; tout autour, est ensuite placée une couronne de douze étoiles.
" Ô Cœur immaculé de Marie, rendez mon cœur semblable au Vôtre, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
IXe jour : Marie sera proclamée Reine de l’Univers
Sainte Catherine, confirmant en cela les prédictions de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, affirme que la Très Sainte Vierge sera proclamée Reine de l’Univers :
" Oh qu’il sera beau d’entendre dire : Marie est la reine de l’Univers, particulièrement de la France. Et les enfants s’écrieront : Et de chaque personne en particulier ! Avec joie et transport. Ce sera un temps de paix, de joie et de bonheur qui sera long. Elle sera portée en bannière et elle fera le tour du monde."
" Ô Très Sainte Vierge, Ô ma Mère, obtenez-moi les grâces que je vous demande et inspirez-moi surtout de vous demander les grâces que vous voulez le plus me donner."
Pater Noster + Ave Maria + Gloria + " Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous ".
Prière Finale de la neuvaine :
" Ô Très Sainte Vierge, ô ma Mère, demandez pour moi à Votre divin Fils tout ce dont mon âme a besoin et tout ce dont toute l’humanité a besoin, pour instaurer sur Terre votre Règne. Car ce que je vous demande plus que tout c’est votre triomphe en moi et dans toutes les âmes, et l’implantation de votre Règne sur la Terre. Ainsi soit-il."
Le père Théodore Ratisbonne et son frère Alphonse,
Israélites, se convertirent à la vraie foi par l'intervention
de Notre Dame de la Médaille miraculeuse.
Rq : On téléchargera et lira avec fruit ce livre du père Ratisbonne, Juif converti à la vraie foi par Notre Dame : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55265b
Source : Vie des Saints :http://hodiemecum.hautetfort.com
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Bonsoir
je vais souvent a la Chapelle Miraculeuse a Paris
Dailleurs hier j'y suis allée c'était le 8 decembre "immaculée conception de la Vierge Marie "
j'ai assitée à la messe de 15 h30 c'était intense on ressent la foi des personnes
qui vont a la Chapelle ,ça fait beaucoup de bien.
je vais souvent a la Chapelle Miraculeuse a Paris
Dailleurs hier j'y suis allée c'était le 8 decembre "immaculée conception de la Vierge Marie "
j'ai assitée à la messe de 15 h30 c'était intense on ressent la foi des personnes
qui vont a la Chapelle ,ça fait beaucoup de bien.
FREDDY95800- Avec les chérubins
- Messages : 66
Inscription : 07/06/2014
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
C'est étonnant que vous me parlez de la Chapelle de la Médaille Miraculeuse et d'hier :
J'ai une amie qui m'a parlé pas plus tard que ce matin, de la Chapelle ; après
avoir assisté à une des messes le matin, elle a dû attendre tellement il y avait de monde,
q'elle se désemplisse un peu pour pouvoir prier comme Notre Dame le demande (Rosa Mystica).
Elle tenait absolument à le faire à l'intérieur !
La tradition nous invite à allumer tout plein de bougies dans nos maisons, et à en poser sur
les rebords des fenêtres. C'est beau et j'aime beaucoup la lumière que donnent les bougies,
c'est un avant goût de Noël.
Fraternellement en Jésus Christ, Lumen.
J'ai une amie qui m'a parlé pas plus tard que ce matin, de la Chapelle ; après
avoir assisté à une des messes le matin, elle a dû attendre tellement il y avait de monde,
q'elle se désemplisse un peu pour pouvoir prier comme Notre Dame le demande (Rosa Mystica).
Elle tenait absolument à le faire à l'intérieur !
La tradition nous invite à allumer tout plein de bougies dans nos maisons, et à en poser sur
les rebords des fenêtres. C'est beau et j'aime beaucoup la lumière que donnent les bougies,
c'est un avant goût de Noël.
Fraternellement en Jésus Christ, Lumen.
Invité- Invité
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» La médaille miraculeuse de la Vierge Marie
» LA MEDAILLE MIRACULEUSE DE LA RUE DU BAC
» LA MEDAILLE MIRACULEUSE DE LA RUE DU BAC
» chapelet
» Portez la Médaille Miraculeuse
» LA MEDAILLE MIRACULEUSE DE LA RUE DU BAC
» LA MEDAILLE MIRACULEUSE DE LA RUE DU BAC
» chapelet
» Portez la Médaille Miraculeuse
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum