Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
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Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2013/03/18/26631629.html
Premier jour
La Médaille, souvenir constant de la Sainte Vierge
http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2013/03/18/26631629.html
Premier jour
La Médaille, souvenir constant de la Sainte Vierge
Trop souvent nous nous croyons seuls dans nos peines, qu'elles soient individuelles, familiales ou nationales. Lourde erreur ! Une chère Présence se tient toujours à nos côtés, qu'il suffirait de regarder pour être consolés : cette Présence, c'est celle de la Très Sainte Vierge. Pour trop de chrétiens, la Sainte Vierge n'est qu'une statue immobile ou une image glacée, très belle certes, mais lointaine, quand, en réalité, Elle circule dans notre Pays, dans nos foyers, sur la terre entière, pour y vivre avec nous, avec chacun de nous...
Mais voilà... Nous n'y pensons pas, nous n'y croyons pas à cette présence de la Sainte Vierge. Nous vivons pratiquement comme si Elle habitait uniquement le Ciel et ne s'intéressait que de très loin à Ses enfants de la terre, alors que la réalité est bien autrement consolante ! Pour nous la rappeler, non seulement la Sainte Vierge est descendue plus d'une fois ici-bas, en particulier sur notre terre de France, qu'Elle aime d'un amour de prédilection, mais Elle nous a apporté Son Image afin que nous la portions sur nous et qu'ainsi nous pensions plus souvent à Elle.
Son pur visage nous parle de nos espérances ; Son pied béni qui écrase la tête du serpent nous rappelle que dans le monde surnaturel, Elle est toujours victorieuse. Ses mains rayonnantes de grâces nous disent Sa puissance. Ceux qui se moquent de nos médailles, de nos images, n'ont jamais compris qu'elle était le symbole secret de l'amour ! Ils le comprenaient, nos prisonniers portant sur leur cœur une lettre écrite soit par leur femme, soit par leur vieille maman, ou encore une mèche de cheveux du cher petit, grandissant en leur absence. Souvenirs qui tiennent chaud au cœur, parce qu'ils ont la puissance de l'amour.
Voilà ce que notre Mère du Ciel a voulu nous donner en nous apportant Sa Médaille. Pendant tout ce mois, nous la regarderons, nous en méditerons les leçons pour mieux en comprendre le prix et témoigner à la Sainte Vierge notre reconnaissance.
Lecture
C'est un vrai miracle !
C'est un vrai miracle !
Que de fois on l'a entendue au cours des bombardements cette exclamation ! Oui, ce sont de vrais miracles de protection que Notre Dame de la Médaille Miraculeuse a accomplis. Nous en lirons ici plusieurs relations durant ce Mois de Marie. Celui dont le récit va suivre s'est passé à Saint Maximin, petit village de l'Oise, en 1944. Une jeune fille, Melle S., écrit :
« J'avais remis à une dame à Paris des médailles miraculeuse pour envoyer à Saint Maximin, très exposé aux bombardements. Cette dame avait là son petit garçon de 9 ans, dont elle était très inquiète, et ses parents très âgés. Le grand-père avait 87 ans. Elle ne parut pas d'ailleurs, d'attacher grande importance à mes médailles mais les envoya cependant. Hubert et sa grand-mère avait lu aussitôt la notice explicative que j'avais jointe, et l'album 1943 de la Médaille Miraculeuse. Chaque jour ils récitaient avec confiance l'invocation « O Marie conçue sans péché... »
Le bombardement annoncé par tract depuis plusieurs jours se produisit dans la nuit du 4 au 5 juillet. Il fut terrible. La partie du paisible village située sur la rive gauche de l'Oise fut complètement anéantie. Résultat : 600 sinistrés sur 1100 habitants. Heureusement, il y eût peu de victimes, les habitants passant la nuit depuis quelques temps dans les carrières voisines. Cependant, à cause du vieillard de 87 ans qui ne pouvait marcher, Hubert et ses grands-parents étaient chez eux. A la vue des fusées, ils descendirent au sous-sol, abri bien précaire, mais où la présence d'une poutre de fer soutenant la cuisine faisait espérer un peu de sécurité.
Une première bombe atteignit la cour de la maison, une seconde le jardin ; une troisième tomba sur la partie de la maison qui conduisait à la chambre du vieux grand-père resté dans son lit, entraînant la cuisine et le plafond de cette chambre à coucher. La grand-mère abritait de son mieux son petit fils, n'ayant qu'une pensée : puisqu'il fallait mourir, que du moins l'enfant ne soit pas trop défiguré afin qu'on puisse le reconnaître et prévenir sa mère ! Le petit Hubert ne cessait de répéter : « O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à Vous ! », tandis que les débris de toutes sortes le recouvraient déjà avec sa grand-mère !
Au bout de 35 minutes que dura le bombardement, ils purent se dégager sains et saufs, mais ce fut pour tomber dans l'immense entonnoir creusé au jardin par la bombe. Il remontèrent tant bien que mal de cette excavation pour aller à la recherche du pauvre grand-père. Aux appels lancés, on l'entendit répondre : « Oui, je suis vivant ! J'ai caché ma tête sous l'oreiller quand le plafond est tombé ! » On put le sortir par ce qui restait de la fenêtre : la chambre était bouleversée de fond en comble. Tout le village est unanime à crier au miracle ! Le petit Hubert est rentré à Paris tout content, et ses grands parents l'ont rejoint quelque temps après. Tous portent avec la plu grande dévotion la Médaille Miraculeuse qui les a si visiblement arrachés à la mort ».
O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Vous avez voulu vivre avec nous et nous n'y pensons pas ! Nous voici réunis à Vos pieds pendant ce beau Mois qui Vous est consacré, afin de méditer pieusement le souvenir que Vous avez laissé en 1830, de Vos visites sur notre terre de France : Votre Médaille Miraculeuse. Aidez-nous a en bien saisir les leçons afin de Vous mieux connaître et de Vous mieux aimer. O Bonne Mère, qu'un rayon de grâce tombé de Vos mains maternelles illumine chacune de nos âmes, toutes les âmes qui nous sont chères et que nous Vous confions pendant ce Mois où nous voulons, avec toute l'Eglise, Vous honorer et Vous glorifier. Que Votre règne arrive, ô Vierge Immaculée, afin que le Christ vainqueur commande et règne à jamais. Ainsi soit-il.
Important
N'oubliez pas, surtout, chaque jour, de porter la Médaille Miraculeuse, car c'est le canal privilégié par lequel Marie distribue ses grâces (vous aurez l'occasion de pouvoir le vérifier tout au long de ce mois), de réciter au minimum, 1 notre Père, trois je Vous salue Marie, 1 Gloire au Père, et trois fois l'invocation : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». Si cela vous est possible, accédez aux Sacrements de l'Eucharistie et de la Réconciliation, au moins chaque semaine pour l'Eucharistie et suivant vos disponibilités pour le Sacrement de Réconciliation. Cela est très important. L'Eucharistie est le centre de toute vie spirituelle et le Sacrement de Réconciliation est la toilette de l'âme...
Dernière édition par etoilebleue le Dim 26 Mai 2013 - 2:42, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
C'est d'une humble Fille de la Charité de Saint Vincent de Paul, que la Vierge Immaculée a voulu se servir pour révéler au monde entier le trésor de Sa Médaille Miraculeuse. C'est aujourd'hui même l'anniversaire de sa naissance, puisque c'est le vendredi 2 mai 1806 que vint au monde Catherine Labouré dans un joli village de Bourgogne, Fain-les-Moutiers. C'était bien sous la protection spéciale de la Sainte Vierge que la petite Catherine entrait dans la vie au début de ce mois printanier, si beau dans nos campagnes ! Ses parents, de vrais chrétiens, vivaient honorablement en cultivant leurs terres. Ils possédaient cette aisance que donnent aux paysans l'activité du travail et la simplicité de la vie. Pierre Labouré, son père, avait épousé une pieuse jeune fille de 23 ans, Louise Gontard, le 4 juin 1793, en pleine Terreur.
Dieu bénit leur union en leur envoyant 11 enfants, 8 garçons et 3 filles. Catherine était la 9e de la, joyeuse bande. Détail touchant, était-ce le simple bonheur de posséder une seconde fille après 7 garçons ? Etait-ce le pressentiment bien inconscient de la destinée de cette enfant ? Catherine était née à 6 heures du soir ; dès le soir même, l'acte de naissance était dressé, signé, non seulement par le père, les témoins, l'officier de l'état civil, mais encore par l'heureuse maman ! En se penchant sur l'humble berceau, la mère était loin de se douter de ce que verraient un jour les yeux bleus de sa petite fille ! Bienheureux les parents Chrétiens qui accueillent la Vie à leur foyer, qui mettent toute leur confiance dans la Providence ! Ils trouvent, ici-bas, le vrai bonheur, les joies pures du foyer que rien ne peut remplacer, et ils se préparent pour le Ciel une magnifique couronne !
Lecture
Un jeune foyer édifié par Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
Un jeune foyer édifié par Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
Le petit trait est absolument authentique. Il s'agit d'un jeune homme de la région du Nord, d'une bonne famille Catholique. Au moment de partir pour la guerre en 1939, sa mère lui fit promettre de ne jamais quitter sa Médaille Miraculeuse et de se confier chaque jour à la Sainte Vierge. Le jeune homme, fidèle à ces conseils maternels, fut fait prisonnier. Rapatrié au bout de 3 ans, après une chute qui nécessitait une légère intervention, il fut soigné à Paris. Lorsqu'il put sortir, il voulut connaître la Chapelle de la Rue du Bac où la Sainte Vierge manifesta Sa Médaille. Il vint y prier avec ferveur pour son avenir, demandant à la Reine du Ciel de choisir Elle-même la jeune fille avec laquelle il désirait fonder un foyer très chrétien. Plusieurs fois il revint Rue d Bac demander cette grâce.
Un jour, il reçut une lettre de sa mère qui avait appris son arrivée à paris. A cause des difficultés de communications, il lui était impossible, à son grand regret, de venir de suite embrasser son fils, mais une de ses amies d'enfance, habitant la capitale, lui offrait de le visiter volontiers. Cette dame vint, en effet, accompagnée de sa fille Marguerite, aînée d'une nombreuse famille et âgée de 21 ans. Son regard pur et profond frappa aussitôt le blessé. Marguerite portait ostensiblement à son cou la Médaille Miraculeuse suspendue à une fine chaînette d'or.
« Je porte la même médaille que vous, mademoiselle, fit Robert lorsqu'elle se leva avec sa mère pour prendre congé de lui, elle m'a protégé partout, sur le front et pendant ma captivité. Jamais elle ne me quittera ». « Moi aussi, dit la jeune fille en souriant, je tiens beaucoup à ma médaille dont je ne me sépare jamais ». Quelques semaines plus tard, Robert et Marguerite étaient fiancés. Ils vinrent dans la Chapelle de la Rue du Bac confier leur bonheur à la Sainte Vierge. Quelle ne fut pas l'émotion de Robert lorsque la jeune fille lui dit, sous le regard de la Vierge où ils prièrent ensemble longuement : « Je suis venue souvent ici demander à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse de choisir Elle-même mon mari. C'est Elle qui a permis que nos routes se croisent ! »
O Sainte Catherine Labouré, qui avez eu le bonheur de venir au monde dans un foyer Chrétien, priez pour nos foyers de France afin que Dieu, qui en avait été chassé, y reprenne sa place ! Faites-nous souvenir des lois saintes de la famille qui attirent les bénédictions divines. Faites-nous souvenir que le mariage est indissoluble et que Dieu ne peut faire plus grand honneur à des parents Chrétiens qu'en poursuivant par leur moyen l'oeuvre de Sa Création. Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, soyez la Reine de nos foyers Français ! Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Dès le lendemain de sa naissance, la petite Catherine fut baptisée dans la vieille église de Fain-les-Moutiers. C'était la fête de l'Invention de la Sainte Croix. Toute sa vie sera marquée de ce double sceau : Marie et Jésus Crucifié. La souffrance n'allait pas tarder en effet à atteindre la fillette. Ses premières années s'écoulèrent calmes et heureuses sous le toit paternel, dans cette grande ferme qu'elle aimait. Catherine n'avait que 9 ans lorsque sa mère mourut. Les deux benjamins, Marie-Antoinette et Auguste, ne comptaient que cinq et sept printemps. Cruelle épreuve pour toute la famille !
Tous les jours, matin et soir, Catherine s'agenouillait aux pieds de la Sainte Vierge, comme sa maman le lui avait appris. Un jour, une servante de la ferme la surprit juchée sur une chaise pour atteindre la statue de Marie, l'embrasser, la serrer dans ses petits bras... Désormais, la Sainte Vierge serait sa maman, sa vraie maman du Ciel. Son cœur affectueux se tournait vers Elle avec la plus filiale confiance.
Vers 12 ans, elle fit sa Première Communion avec grande ferveur. Désormais, son seul désir serait d'appartenir sans réserve à Celui qui venait de se donner à elle pour la première fois. Sa sœur aînée Marie-Louise ayant quitté le foyer paternel pour entrer chez les Filles de la Charité, Catherine dut prendre de bonne heure la direction de la maison. Elle mettait courageusement la main aux gros ouvrages, pétrissait le pain, faisait la lessive, portait dans les champs les repas des moissonneurs. Une de ses occupations préférées était le soin du colombier, qui contenait sept à huit cent pigeons. Tous la connaissaient. Dès qu'elle paraissait dans la cour de la ferme, son tablier gonflé de grain, une immense auréole de blanches colombes se formait autour d'elle. C'était, au dire de sa jeune sœur, un tableau ravissant de grâce et de pureté.
Lecture
Guérison de deux enfants jumeaux
Guérison de deux enfants jumeaux
Monsieur l'Abbé Clémot, curé de Somloire, près de Cholet, a communiqué la relation suivante :
« Il s'agit de deux jumeaux nés sur ma paroisse la veille de la Pentecôte (1942). Venus au monde prématurément, on les apporta quelques semaines plus tard à l'autel de la Sainte Vierge pour les Lui confier d'une manière spéciale et pour la remercier d'avoir gardé la petite fille. Voici les détails donnés par Madame Parreau, sage-femme de ma paroisse, qui autorise volontiers à reproduire ces lignes : « Le petit garçon était à peu près normal ; quant à la petite fille, elle respirait à peine, avec plainte continuelles, cyanose du visage, lèvres blanches... Tout faisait prévoir une mot prochaine. On fait venir d'urgence Monsieur le Curé pour le baptême ; comme nous, il pense que ce n'est qu'une question d'heures. Il impose aux deux bébés la Médaille Miraculeuse. Au milieu de la nuit, la plainte de la fillette cesse pour faire place à un hoquet que l'on croit être le hoquet de la mort. Au contraire ! A la grande stupéfaction de la famille et à la grande joie de tous, la petite Marie-Reine reprend vie très rapidement ». « Que la Sainte Vierge en soit remerciée ! »
Et à la date du 26 août, quelques semaines plus tard, Monsieur le Curé de Somloire confirme que Marie-Reine se porte admirablement et qu'elle profite même mieux que son petit frère ! Les deux jumeaux ne quittent pas la médaille qui guérit...
O Sainte Catherine Labouré qui avez attiré les faveurs de la Vierge Immaculée par votre pureté angélique, gardez aux âmes de nos enfants la grâce baptismale. Préservez-les du mal, du mauvais exemple, des fréquentations douteuses, du vice qui ruine les énergies. Préservez nos écoles chrétiennes, protégez nos enfants qui se préparent à leur Première Communion afin qu'ils restent toute leur vie fidèles au Dieu de leur première Hostie !
Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, nous Vous confions nos enfants ! Assurez, nous Vous en conjurons, leur persévérance dans le bien. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Malgré sa vie laborieuse, la jeune fermière se livrait à la pénitence. Elle avait l'habitude de jeûner le vendredi et le samedi. Pieuse et pure, elle priait souvent dans l'église paroissiale, n'hésitant pas à s'y rendre malgré la distance, se tenant longuement agenouillée sur les froides dalles, même en hiver. Plusieurs fois demandée en mariage, Catherine répondait invariablement que Dieu l'appelait à son service.
Une nuit, elle eût un songe. Il lui semblait être à l'église du village, un prêtre âgé apparut et se revêtit des ornements sacrés pour dire la Messe. Elle y assista, fort impressionnée : après quoi, le prêtre inconnu lui fit signe d'approcher. Effrayée, Catherine se retira à reculons, laissant toutefois son regard fixé sur lui. En sortant, elle se rendit chez un malade. Là, elle retrouva le vieux prêtre qui lui dit : « Ma fille, c'est bien de soigner les malades. Vous me fuyez maintenant, mais un jour vous serez heureuse de venir à moi. Dieu à Ses desseins sur vous, ne l'oubliez pas ». Elle s'éveilla alors qu'il lui semblait rentrer à la maison ; ce n'était qu'un rêve dont elle ignorait encore la signification.
Elle avait dix-huit ans, savait à peine lire et encore moins écrire. Comme elle comprenait que son manque d'instruction serait peut être un obstacle à son admission dans un Ordre religieux, elle obtint de son père la permission d'aller passer quelques temps chez sa belle-mère qui dirigeait une pension de jeunes filles à Châtillon-sur-Seine. Celle-ci l'ayant conduite chez les Filles de la Charité de cette ville, Catherine fut saisie de voir le portrait parfaitement ressemblant du Prêtre qu'elle avait vu en songe. Elle demanda son nom ; lorsqu'elle apprit que c'était Saint Vincent de Paul, le mystère s'éclaircit et elle comprit que c'était le bon Saint qui l'appelait à prendre rang parmi ses filles.
Lecture
Une petite voleuse de paradis
Une petite voleuse de paradis
C'est dans la grande banlieue parisienne, vers Noël 1941. Une jeune fille de 22 ans se meurt. Elle a passé quatre ans de sana en sana, puis est revenue chez elle pour la fin qui approche a grands pas. Violette n'est pas baptisée. Autour d'elle on déteste la religion. Elle n'a entendu parler de Dieu que pour le maudire. Cependant, comme elle souffre beaucoup et que le docteur habite loin, et que ses visites coûtent cher, le père s'est décidé à venir chercher la Sœur de Saint Vincent de Paul qui visite les malades.
« Si vous vouliez lui faire, comme ça, les piqûres que le docteur a dit... » « Bien volontiers, mon ami, j'irai aujourd'hui même ». Les ailes blanches de la cornette ont apporté comme une traînée de lumière dans la pauvre maisonnette. Elle se penchent sur la petite malade et l'enveloppent de bonté compatissante. « Je vais bien prier pour vous, ma petite Violette », dit la sœur après la piqûre. Prier qui ? Prier quoi ? Violette n'a pas compris.
Le soir, elle a une crise d'étouffement, elle s'en va à grands pas. Sœur Louise s'en rend bien compte en revenant le lendemain. « Petite Violette, si vous vouliez être baptisée, vous iriez voir le Bon Dieu, vous seriez dans le bonheur parfait... toujours... toujours.... » « Non, ma Sœur, on m'a déjà dit ces choses dans les sana ou j'ai passé... Non, je ne veux pas être baptisée, non, non ! » Farouche, elle se défend, ramassant ses dernières forces. « Alors tenez, dit Sœur Louise, je vous laisse seulement l'image de la Mère du Bon Dieu, votre Maman aussi, qui vous aime beaucoup... embrassez-la de temps en temps ce soir... Elle vous aidera à souffrir ». « Oh ! Ça je veux bien... mais le baptême, non, non ! » Sœur Louise est partie, laissant la Médaille Miraculeuse à la petite païenne mourante qui baise l'image maternelle toute la soirée, fascinée par Elle...
Le lendemain, la Sœur revient pour la troisième piqûre. « Ma Sœur, ma Sœur, s'écrie Violette, venez vite, vite... je vous attendais... Vite, donnez-moi le baptême ! Je ne comprends pas... c'est votre médaille... Toute la nuit, la Mère du Bon Dieu m'a parlé du baptême... Devant le désir instant de la mourante, les parents désarmés laissent faire. Il faut se hâter. Cependant la vie se prolonge. Durant quelques jours, Violette a le temps d'entrevoir quelque chose des merveilles de notre Sainte Religion. On l'instruisit rapidement...
La veille de Noël, elle recevait le Baptême des mains du curé de la paroisse de H. en Seine et Oise. « Vous êtes une petite voleuse de paradis", lui dit Sœur Louise après la cérémonie qui transfigura la jeune fille de bonheur ». « Voleuse de quoi ? Oh ! Non, ma Sœur, je n'ai jamais rien volé... » Et la petite Violette s'en alla joyeusement en prendre possession le jour de l'Epiphanie. Une fois de plus, la Vierge de la Médaille avait agi toute seule, mais à sa manière douce et souverainement puissante, qui illumine toute obscurité et fait tomber toutes les résistances.
O Sainte Catherine Labouré, vous avez fidèlement correspondu à la grâce, comme la Vierge Marie servante du Seigneur. Vous n'avez jamais rien refusé à Dieu, c'est pourquoi Il s'est servi de vous comme d'un instrument très docile, pour accomplir de grandes choses. Obtenez-nous d'agir toujours ainsi, les yeux fixés sur Dieu pour connaître Sa Volonté, afin de Lui être fidèles dans les plus petits détails de notre vie, comme aussi dans les choses les plus importantes.
Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, si parfaitement fidèle à la grâce divine, priez pour nous. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Au début de 1830, Catherine Labouré triompha des résistances de son père, peu disposé à donner sa seconde fille au Bon Dieu, et elle entra comme postulante dans la maison des Filles de la Charité de Châtillon-sur-Seine (Côte d'Or). Elle avait 23 ans.
Après ce premier stade de trois mois, la jeune postulante arrivait à Paris, au noviciat de la Rue du Bac, que les Filles de la Charité appellent le « Séminaire ». Encore revêtue de son costume bourguignon, ce n'est pas sans émotion qu'elle en franchit le seuil ; n'était-ce pas, en effet, un pas plus définitif dans sa donation au Seigneur ? Humble et effacée, elle apportait toute sa bonne volonté, sa pitié simple et solide, son désir ardent de bien servir Dieu et les pauvres. Elle apportait aussi, dans son cœur très pur, son amour profond pour la Vierge Marie, son désir naïf de la voir, de lui parler... Oh ! Comme elle l'aimait, la Très Sainte Vierge ! Mais la jeune novice n'osait pas parler de son secret désir de la voir dès ici-bas. Cette confidence, elle la faisait seulement à son Ange Gardien. La Sainte Vierge n'est-Elle pas la Reine des Anges ?
Savons-nous, comme Catherine Labouré, parler à notre Ange Gardien avec simplicité et confiance ? Dieu nous a donné à chacun un Ange pour nous protéger, mais aussi pour nous aider, nous conseiller. Parlons-lui de nos difficultés, de nos peines, de nos inquiétudes, de nos tentations, de nos joies aussi. Vivons avec lui. Honorons, aimons notre Ange Gardien puisque Dieu l'a placé près de nous pour nous aider à faire notre pèlerinage ici-bas.
Lecture
La médaille qui empêche les bombes d'éclater
La médaille qui empêche les bombes d'éclater
Les Filles de la Charité s'occupent, à Tours, des Cheminots de la S.N.C.F. Leur maison est enclavée dans les dépendances de la gare, situation périlleuse à l'époque où l'on bombardait gares et voies ferrées. Mais la Vierge Immaculée était là, veillant, et Elle le montra d'une manière frappante, le 15 février 1943. La veille de ce jour, un violent bombardement avait atteint les ateliers du Chemin de Fer de Saint Pierre-des-Corps. Tout émue, la Supérieure de la maison de la rue Blaise Pascal, à Tours, appréhendant le même sort pour les ateliers de la ville, eut la pensée de semer des médailles miraculeuses tout autour des bâtiments et d'en donner aux surveillants, qui les acceptèrent sans grande conviction.
Or, le 15, à 6 heures et quart du soir, un bruit infernal retentir : chute de bombes, vitres brisées... On aurait pu croire que tout était démoli ! Aussi, quelle surprise, en voyant tous les bâtiments intacts : les ateliers aussi bien que la maison des Sœurs. Les ouvriers qui étaient au travail, au nombre de 1 200, sortaient pâles d'émotion, sans blessures, ni même une égratignure ! Un seul fut tué, en heurtant un obstacle alors qu'il voulait fuir. La clé du mystère, c'est qu'aucune des six bombes tombées sur les ateliers n'avait éclaté ; les ouvriers les ont vues rouler à leur pieds ; il n'en croyaient pas leurs yeux et tous, même les plus incroyants, criaient au miracle ! De suite, l'intervention des médailles fut connue, et la nouvelle se répandit, rapide comme l'éclair. Chacun voulut avoir « cette médaille qui empêche les bombes d'éclater ». C'est ainsi qu'on la désigne... Les Sœurs furent obligées d'en distribuer des milliers, et tout le monde reconnut la protection visible de la Très Sain te Vierge en laquelle on ne met jamais en vain sa confiance !
O Sainte Catherine Labouré qui avez recouru si souvent à votre Ange Gardien, obtenez-moi cette pieuse habitude.
Ange, mon fidèle protecteur, ne m'abandonnez pas, priez pour moi, auprès de Dieu. Aidez-moi à arriver au Ciel où je contemplerai un jour, comme la Sainte voyante de la Médaille Miraculeuse, la Reine des Anges auprès du Trône de Dieu. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Sixième jour
Première apparition de la Sainte Vierge à Sœur Catherine Labouré
Nuit du 18 au 19 juillet 1830
Le 18 juillet 1830, veille de la fête de Saint Vincent de Paul, la directrice du Séminaire fit une instruction sur la dévotion aux Saints et à la Vierge Marie, ce qui augmenta encore le désir qu'avait la Sœur Catherine de voir sa Mère du Ciel. Elle se coucha en se recommandant à Saint Vincent et à son Ange Gardien, avec la confiance qu'elle allait être exaucée.
Vers 11 heures et demie, elle s'entend appeler par son nom trois fois de suite ; elle entre ouvre son rideau du côté d'où part la voix. Qu'aperçoit-elle ? Un enfant d'une beauté ravissante ; il peut avoir 4 à 5 ans, il est habillé de blanc et, de sa chevelure blonde, aussi bien que de toute sa personne, s'échappent des rayons qui éclairent tout ce qui l'entoure. « Venez, dit-il, venez à la Chapelle, la Sainte Vierge vous attend ». « Mais, pensa Sœur Labouré, qui couchait dans un grand dortoir, on va m'entendre, je serai découverte... » « Ne craignez rien, reprend l'enfant, répondant à sa pensée, il est 11 heures et demie, tout le monde dort, je vous accompagne ».
A ces mots, Sœur Labouré s'habille à la hâte et suit l'enfant qui marche toujours à sa gauche. Partout les lumières sont allumées, au grand étonnement de la Sœur. Sa surprise redouble en voyant la porte de la chapelle s'ouvrir dès que l'enfant la touche du bout du doigt. L'intérieur en est tout illuminé, « ce qui, dit-elle, rappelait la Messe de minuit ». Elle s'avance jusqu'à la table de communion et reste agenouillée, dans la prière.
Le temps semble long à Sœur Labouré, enfin, vers minuit, l'enfant la prévient en disant : « Voici la Sainte Vierge, la voici !... » Au même instant, elle entend distinctement, du côté de l'épître, un bruit léger semblable au frôlement d'une robe de soie. Bientôt une dame d'une grande beauté vient s'asseoir dans le sanctuaire. Ne suivant que le mouvement de son cœur, la petite Sœur, l'humble novice des Filles de la Charité, se précipite alors aux pieds de la Sainte Vierge, posant familièrement les mains sur ses genoux...
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Sauvé par la médaille
Sauvé par la médaille
Le fait suivant se passa à San José (Amérique Centrale), le 2 février 1923. M. Edgar Kepfer, receveur de l'Enregistrement, ayant été frappé d'une de ces désastreuses surprises du sort, si fréquentes depuis la grande guerre, eut un moment d'effroi et de désespoir. Sa tête tourna et, ayant sous la main un revolver chargé, il visa le cœur et de donna le coup fatal. Les témoins de ce malheur et sa famille se hâtèrent de le faire transporter à l'hôpital, où l'on se demandait avec angoisse s'il n'allait pas bientôt succomber. Cependant, les distingués chirurgiens qui l'assistaient, les docteurs Soto et Moreno, trouvaient le blessé dans des conditions surprenantes ; il paraissait devoir vivre... Bientôt les docteurs s'aperçurent que, malgré l'entrée de la balle, le cœur n'était pas perforé... Que s'était-il donc passé ?
O merveilleux bouclier de la Médaille Miraculeuse ! La balle le trouva sur son passage. La médaille souffrit du choc, mais, en même temps, elle arrêta le plomb meurtrier qui, à son contact, se vit forcé de dévier du point de départ et alla se réfugier dans la région dorsale. Elle en fut retirée quelques jours plus tard. Il n'y a eu qu'une voix dans l'hôpital pour proclamer le fait surnaturel. Quant au jeune convalescent, reconnaissant et ému, il s'approcha des Sacrements avec une édifiante ferveur et montra, durant son mois de séjour à l'hôpital, les dispositions les plus consolantes. (Une sœur de l'Hôpital). (Suivent, en espagnol, les certificats signés des Drs Moreno et Soto).
O Marie, qui avez daigné apparaître à une humble enfant pour lui révéler Vos tendresses, laissez-nous, comme elle, avec la même simplicité, nous approcher de Vous et Vous parler cœur à Cœur. Vous avez bien des choses à nous dire, à nous aussi ; faites que notre cœur soit assez pur pour entendre Vos paroles et assez généreux pour les mettre en pratique. Restez toujours notre Mère et donnez-nous la grâce d'être toujours Vos enfants ; car plus nous serons enfants avec Vous, plus Vous serez « maman » avec nous. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Je porte cette médaille à mon cou depuis 46 ans et personne n'a encore pu me la faire enlever!
A l'usine il était interdit de porter tout bijou, les chaînettes aussi mais moi j'ai pensé que la Sainte Vierge me permettrai de la porter malgré l'interdiction et personne ne m'a jamais demandé de l'enlever et je vous garantie qu'elle était visible avec nos vêtements d'usine. Je travaillais dans une usine alimentaire c'est pour ça que les bijoux étaient interdis!
A l'usine il était interdit de porter tout bijou, les chaînettes aussi mais moi j'ai pensé que la Sainte Vierge me permettrai de la porter malgré l'interdiction et personne ne m'a jamais demandé de l'enlever et je vous garantie qu'elle était visible avec nos vêtements d'usine. Je travaillais dans une usine alimentaire c'est pour ça que les bijoux étaient interdis!
PierreII- J'adore l'Eucharistie
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
L'entretien de la Très Sainte Vierge et de Sœur Catherine devait durer plus de deux heures... Voici l'essentiel de ce que la voyante en a révélé plus tard dans un récit écrit de sa main sur l'ordre de son directeur :
« Là, il s'est passé un moment, le plus doux de ma vie ; il me serait impossible de dire tout ce que j'ai éprouvé. Elle me dit comment je devais me conduire dans mes peines ; de venir (en me montrant de la main gauche le pied de l'autel) me jeter au pied de l'autel et là, répandre mon cœur », ajoutant que « je recevrais là toutes les consolations dont j'aurais besoin ». Puis la Sainte Vierge me dit encore : « Mon enfant, le Bon Dieu veut vous charger d'une mission ; vous auriez bien de la peine, mais vous vous surmonterez en pensant que vous le faites pour la gloire du Bon Dieu. Vous aurez la grâce, ne craignez pas ; dites tout ce qui se passe en vous, avec simplicité et confiance, à celui qui est chargé de vous conduire. Vous verrez certaines choses ; vous serez inspirée dans vos oraisons, rendez-en compte. Ayez confiance, ne craignez pas ».
Cette mission dont la Sainte Vierge voulait charger Sœur Catherine, c'était de faire connaître au monde la Médaille Miraculeuse. Mais ce n'est que plus tard, le 17 novembre 1830, que cette mission lui serait précisée. Retenons aujourd'hui une grande leçon que donne la Sainte Vierge en montrant le Tabernacle à Sœur Catherine et en lui disant de venir là dans ses peines. Non, ce ne sont pas les créatures qui peuvent nous apporter la consolation et la force aux heureux d'épreuves ! Allons au Dieu du Tabernacle. Notre Seigneur est là, Lui qui a dit : « Venez à Moi, vous tous qui êtes accablés et qui ployez sous le fardeau, et Je vous soulagerai ! ».
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Deux petits garçons protégés des bombes
Deux petits garçons protégés des bombes
C'est à Rouen, le 5 septembre 1942. Un violent bombardement s'abat sur la grande cité Normande à onze heures et demie du matin. De Boisguillaume, la banlieue toute proche, trois jeunes garçons de 12 à 14 ans sont descendus comme ils le font chaque jour de vacances, pour aider au ravitaillement de l'Orphelinat auquel ils appartiennent. Il s'agit de l'Orphelinat Notre Dame des Flots de Dieppe, replié près de Rouen et réservé aux enfants dont le papa est mort en mer. Nos « Petits Flots », comme on les appelle, poussent joyeusement leur carriole en rentrant du marché. Ils sont bien contents ce matin-là ! De belles grappes de raisin étaient au fond de la voiturette leurs fruits tout dorés de soleil. Quels bons desserts en perspective, et comme la Sœur Supérieure va être contente !
Nos trois amis vont reprendre allègrement la route de Neufchâtel qui conduit sur le coteau de Boisguillaume. Soudain, dans le ciel sans nuage, les avions apparaissent... La sirène hurle, versant ses notes lugubres sur la cité paisible et active, en cette fin de matinée... Bientôt, c'est la pluie de feu qui s'abat : en quelques minutes, la mort va passer, amoncela les ruines, multipliant les victimes ! Les « Petits Flots » ne perdent pas leur sang-froid. Autour d'eux, les projectiles tombent comme de la pluie, la fumée les aveugle... Que faire ? Entrer dans le premier abri qui se présente : le couloir d'une maison. Un fracas formidable les fait sursauter. La maison s'écroule de chaque côté ! Seul, le couloir qui abrite les trois enfants reste debout ! « On ne voyait que du feu autour de nous, ont-ils raconté, on ne savait plus où on était »
L'orage passé, les « Petits Flots » sortent enfin de leur abri providentiel. Ils sont couverts de poussière, de décombres de toutes sortes, mais pas une égratignure ! Leur premier soin est de chercher la carriole abandonnée ; elle est là, intacte, auprès de l'amas de décombres qui,il y a 5 mn à peine, représentait une maison... Sur le raisin doré, il y a des éclats de projectiles, des débris informes... Hardiment, nos petits gars reprennent leur route vers l'Orphelinat, où les pauvres Sœurs attendent dans de mortelles inquiétudes... Sains et saufs ! Est-ce possible ! Oui, la Sainte Vierge a bien veillé sur ses « Petits Flots » qui, tous trois, portaient à leur cou la Médaille Miraculeuse.
O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Vous avez désigné l'Autel à Sainte Catherine Labouré et Vous lui avez dit de venir là, répandre son cœur pour y trouver toutes les consolations dont elle aurait besoin. Apprenez-nous aussi, aux heures de tristesse ou de difficultés, à venir en toute confiance vers Votre Divin Fils qui réside au Tabernacle par Amour pour nous. Faites-nous bien comprendre que Jésus peut tout et qu'il nous aime ! Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, augmentez notre confiance envers Vous et Votre Divin Fils. Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Merci etoilebleue pour toute cette belle Foi délicate qui illumine le Forum
Merci pour toutes ces recherches que tu fais pour notre plus grand plaisir et l'enrichissement du " Peuple de la Paix"
En union de prières
Maud
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
etoilebleue
Vierge Marie ,conduit-moi vers ton fils
Jésus le Chemin, la Vérité, la Vie
Tu es la Maman des Mamans Vierge Marie
Tu es La plus grande à la suite de Jésus, dans ce monde
Couvre-moi de ton Humilité, Mère chérie
Tout est Possible pour le Seigneur de la Vie
Maman Marie ,Toi ,la fontaine d'Amour du Dieu Trinitaire
Guide-moi, sur le chemin de l'Humilité
Aide-moi à être, un vrai disciple de Jésus
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HijaDeDios- Avec l'Archange Saint Michel
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Merci Maud pour ton appréciation, une peite soeur est toujours sensible à l'avis de ses grandes soeurs. Je te suis complètement sur le chemin qui mène
à Jésus. Que Dieu te bénisse pour cela !
Tu m'as dis, que ce n'était pas que tu étais plus sage comme je le pensai mais parce que tu étais plus agée que moi.
Mais je pense comme le Cid de Corneille:
"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années".
Union de Prières.
Cher Micka,
à la bonheur, je peux te faire plaisir par ce fil !
Tu m'en vois très heureuse, mon frère
Merci pour cette jolie prière ! UDP
"Quand je dis Dieu, c'est un poème,
c'est une étoile dans ma vie,
du feu qui coule dans mes veines,
un grand soleil pour aujourd'hui ! "
à Jésus. Que Dieu te bénisse pour cela !
Tu m'as dis, que ce n'était pas que tu étais plus sage comme je le pensai mais parce que tu étais plus agée que moi.
Mais je pense comme le Cid de Corneille:
"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années".
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Cher Micka,
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Tu m'en vois très heureuse, mon frère
Merci pour cette jolie prière ! UDP
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un grand soleil pour aujourd'hui ! "
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Après avoir annoncé à Sœur Catherine qu'elle lui confierait une mission, la Sainte Vierge ajouta : « Mon enfant, les temps sont très mauvais ; des malheurs vont fondre sur la France ; le Trône sera renversé, le monde entier sera bouleversé par des malheurs de toutes sortes. (La Sainte Vierge avait l'air très peinée en disant cela). Mais venez au pied de cet Autel : là les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur ; elles seront répandues sur les grands et les petits. Un moment viendra où le danger sera grand ; on croira tout perdu. Je serai avec vous, ayez confiance ; vous reconnaîtrez Ma visite, la protection de Dieu et celle de Saint Vincent de Paul sur les deux Communautés (Celles des Prêtres de la Mission et celle des Filles de la Charité). Il y aura des victimes dans d'autres Communautés. (La Sainte Vierge avait les larmes aux yeux en disant cela). Dans le Clergé de Paris, il y aura bien des victimes ; Monseigneur l'Archevêque mourra. Mon enfant, la Croix sera méprisée, le sang coulera dans les rues. (Ici, la Sainte Vierge ne pouvait plus parler, la peine était peinte sur Son visage). Mon enfant, le monde entier sera dans la tristesse ».
C'est ainsi que la Sainte Vierge a nettement prédit en juillet 1830 les malheurs de la France. Comme il est touchant de penser que la Mère de Dieu a pleuré sur notre Patrie ! L'Archevêque de Paris dont elle prédit la mort violente fut Mgr Affre, qui tomba sur les barricades pendant la Commune, en 1871. Nul doute que la Sainte Vierge n'ait pensé aux immenses malheurs des guerres et que Son Cœur si Compatissant ne se soit ému en voyant couler tant de sang et de larmes !
Lecture
Récit de l'incendie du Bon Marché
(22 novembre 1915)
Récit de l'incendie du Bon Marché
(22 novembre 1915)
Dans la matinée du 22 novembre 1915, un commencement d'incendie se manifestait dans les sous-sols du Bon Marché, l'un des plus grands magasins de Paris, contigu dans la partie menacée, à la Maison-Mère des Filles de la Charité, Rue du Bac. En quelques heures, malgré les intelligents et énergiques efforts opposés au terrible fléau, d'immenses flammes montèrent vers le ciel avec des gerbes d'étincelles et un crépitement sinistre qu'on entendait au loin. Dans le quartier, nul ne se doutait que le sinistre allait prendre des proportions gigantesques ; déjà, on faisait évacuer les habitants des maisons voisines. Les pompiers, grimpés sur d'immenses échelles, actionnaient des jets puissants sur les flammes, mais il était évident qu'ils n'étaient pas maîtres de la situation... L'énorme brasier gagnait de minute et minutes...
Tout à coup, le danger le plus imminent se porta sur une pauvre petite masure dépendante de la Maison-Mère et attenante au vieux clocher de bois de la Chapelle, de cette chapelle où Marie Immaculée à dit en 1830 : « Le danger sera grand, on croira tout perdu ; ayez confiance, Je serai avec vous ». Fortes de cette promesse, les Filles de la Charité, calmes et confiantes comme les enfants Hébreux dans la fournaise, virent sans surprise ni effroi leur colossal voisin s'effondrer sur lui-même avec un épouvantable fracas, tandis que l'humble demeure de la Vierge Immaculée restait debout, intacte, comme un monument de Sa puissance et de Son amour.
O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, Reine de France, ne cessez pas d'abaisser Votre regard sur notre Patrie. Vous êtes sa Reine, Vous le savez bien ! Tant de fois déjà Vous nous avez sauvés dans des heures de détresse ! Étendez continuellement Votre main puissante sur notre Pays, visitez-le encore, aidez la France à rester toujours fidèle à ses traditions Chrétiennes et à sa vocation de fille aînée de l'Eglise. Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Nous avons considéré tous ces jours-ci la petite Sœur Catherine agenouillée auprès de la Sainte Vierge, les mains jointes sur ses genoux. Quelle intimité ! A Lourdes, la Reine du Ciel se tenait loin de Bernadette, sur le haut d'un rocher. Mais là, aucune distance... C'est un enfant qui parle avec sa mère... Ecoutons encore la jeune voyante parler de cette longue Apparition : « Je sentis alors l'émotion la plus douce de ma vie et il me serait impossible de l'exprimer. Je ne saurais dire combien de temps je suis restée auprès de la Sainte Vierge : tout ce que je sais, c'est qu'après m'avoir parlé longtemps, Elle s'en est allée, disparaissant comme une ombre qui s'évanouit ».
S'étant relevée, Sœur Labouré retrouva l'enfant à la place où elle l'avais laissé lorsqu'elle s'était approchée de la Sainte Vierge ; il lui dit : « Elle est partie ! » et, se mettant de nouveau à sa gauche, il la reconduisit de la même façon qu'il l'avais amenée. « Je crois, continue la Sœur, que cet enfant était mon Ange Gardien, parce que je l'avais beaucoup prié pour qu'il m'obtînt la faveur de voir la Sainte Vierge ». Et elle achève son récit par cette conclusion d'une simplicité délicieuse : « Revenue à mon lit, j'entendis sonner deux heures, et je ne me suis point rendormie !... »
Lecture
La Médaille qui ouvre le Ciel
La Médaille qui ouvre le Ciel
« J'étais à l'hôpital de Garches, dans une salle de huit lits, écrit Mademoiselle Charlotte Caye, de Paris, en janvier 1942. Nous n'étions que quatre à pratiquer, mais nous avons tenté de dire notre dizaine de Chapelet tout haut pendant la Neuvaine préparatoire au 8 décembre. Nos compagnes se sont unies ; il y en avait deux au dernier degré de leur maladie.
A la fin de la Neuvaine, j'ai dû être transférée de ce service de chirurgie en médecine et j'ai distribué à mes voisines les Médailles Miraculeuses que ma famille m'avait apportées de Paris. Le lendemain matin, une jeune femme de 24 ans qui n'avais pas fait sa Première Communion, me demandait quelques avis sur sa situation ; elle était divorcée et me disait son désir de voir le Prêtre et de faire sa Première Communion. Ayant aussitôt prévenu l'Aumônier (avec quelle joie!), elle eût juste le temps de s'instruire des vérités essentielles, de faire sa Première Communion ; elle est morte le lendemain.
Pour ma part, ma famille allant chaque jour à la Chapelle de la Rue du Bac, j'ai échappé à deux dangereuses opérations et obtenu de nombreuses grâces. Je serais heureuse de voir ces faveurs publiées à la gloire de la Très Sainte Vierge que j'aime tant ». Signé : Charlotte Caye, 4, rue Jean-Ferranti, Paris 6e.
Très Sainte Vierge Marie, Vous nous convoquez tous à ce cœur à Cœur intime auquel Vous avez appelé Sainte Catherine Labouré, puisque nous sommes tous vos enfants. Comme elle, je viens donc à Vous, ô ma bonne Mère. J'ose mettre mon regard dans le Vôtre, joindre mes mains sur Vos genoux avec la simplicité d'un enfant. Les genoux d'une mère, qu'est-ce donc ? Pour un enfant, c'est tout. C'est là qu'il va prendre courge, là qu'il fait déborder sa confiance. Il sait bien que sur les genoux de sa mère il sera toujours en sûreté. Qu'il en soit toujours ainsi pour nous, ô très douce Vierge Marie ! Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Sœur Catherine fit part de tout ce qui s'était passé dans la nuit du 18 juillet à son confesseur, M. Aladel, Prêtre de la Mission, qui accueillit avec une sage réserve les confidences de la jeune novice. Juillet 1830 s'acheva dans le bruit du canon, les cris haineux de la populace déchaînée dans les rues de la capitale. Les malheurs prédits par la Sainte Vierge ne tardaient pas à se réaliser en partie : « La Croix sera méprisée, les rues seront pleines de sang... »
L'automne arriva. Le 27 novembre, à cinq heures et demie du soir, faisant la méditations dans un profond silence, Sœur Labouré fut favorisée d'une autre apparition de la Sainte Vierge. La Reine du Ciel se montra ayant un globe sous les pieds et tenant dans ses mains, élevées à la hauteur de la poitrine, un autre globe plus petit, qu'Elle semblait offrir à Notre Seigneur dans un geste suppliant. Tout à coup ses doigts se remplirent d'anneaux et de pierreries très belles ; les rayons qui en jaillissaient se reflétaient de tous côtés et enveloppaient la Sainte Vierge d'une telle clarté qu'on ne voyait plus ni ses pieds, ni sa robe.
Comme Sœur Labouré était occupée à la contempler, la Sainte Vierge abaissa les yeux sur elle, et une voix lui dit au fond du cœur : « Ce globe que vous voyez représente le monde entier, particulièrement la France et chaque personne en particulier ». La beauté et l'éclat des rayons étaient inexprimables. Et la Sainte Vierge ajouta : « Voilà le symbole des grâces que Je répands sur les personnes qui Me les demandent ». La Mère de Dieu faisait entendre ainsi, combien Elle est généreuse envers es personnes qui la prient, que de grâces Elle obtient aux personnes qui le lui demandent, quelle joie Elle éprouve en les accordant.
Lecture
Conversion d'un chef de francs-maçons
Conversion d'un chef de francs-maçons
Il se trouvait, parmi les malades du Grand Hôpital de la Charité, à la Nouvelle Orléans, un chef de Francs-Maçons dont la haine pour la religion se traduisait de mille manières. Non seulement il ne pouvait supporter que la Sœur abordât la question religieuse, mais les soins et les attentions qu'elle lui prodiguait l'irritaient à un tel point, qu'il n'y répondait habituellement que par des injures. Plusieurs fois il s'était vu réduit à la dernière extrémité, sans que rien eût pu le tirer de son aveuglement.
Enfin, quand la Sœur vit qu'il n'avait plus que quelques heures à vivre, elle suspendit, à son insu, une Médaille Miraculeuse au chevet de son lit, disant intérieurement à la Sainte Vierge : « Ma Bonne Mère, je Vous l'abandonne, c'est à Vous de le sauver, je ne m'en occuperai plus ». Elle revint le soir, en faisant sa tournée, jeta un coup d'oeil sur le malade et apprit de l'infirmier que, depuis qu'elle l'avait quitté, il était extrêmement calme et paraissait absorbé par ses pensées ; mais comme elle avait dit à la Sainte Vierge qu'elle ne s'en occuperait plus, elle se borna à lui souhaiter une bonne nuit et le quitta.
Vers neuf heures, le malade appela l'infirmier, en lui demandant de faire venir le Prêtre ; celui-ci connaissant ses dispositions, crut à une plaisanterie et n'y fit pas attention. Le malade réitéra sa demande, sans plus de succès. Alors il se mit à pleurer et à supplier tout haut qu'on lui amenât un Prêtre. Tous les malades de la étaient muets d'étonnement, et l'infirmier, ne pouvant résister à ses instances, alla chercher la Sœur et l'aumônier. Le moribond demanda le Baptême, qui lui fut administré tout de suite. Avant le jour, l'âme de ce pauvre pénitent entrait au Ciel, revêtue de la grâce baptismale.
Prière
O Vierge Puissante, Vous avez voulu Vous montrer offrant au Seigneur ce globe qui représente non seulement le monde entier, particulièrement la France, mais aussi chaque personne en particulier. Qu'il est consolant de penser que Vous êtes continuellement notre Médiatrice et que tout passe par Vous avant d'arriver à Dieu ! Que nous sachions remettre entre Vos mains notre travail, nos mérites, nos joies et nos peines, que tout soit purifié et enrichi par Vous afin d'être offert à notre Père des Cieux pour notre Salut et le Salut des âmes. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Merci étoilebleue pour ce si beau fil, la vie de Sainte Catherine Labouré, les apparitions de notre "Maman", les témoignages de Son Amour pour ses enfants.
MERCI
MERCI
carine- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Inscription : 28/10/2009
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Nous avons vu hier comment la Mère de Dieu se montra à Sœur Catherine offrant le globe d'or au Seigneur. Il se forma alors autour de la Sainte Vierge un tableau un peu ovale, sur lequel on lisait ces mots, écrits en lettre d'or : « O Marie, conçue sans péchés, priez pour nous qui avons recours à Vous ». « Tout à coup, raconte Sœur Catherine, j'ai aperçu des anneaux à ses doigts revêtus de pierreries, les unes plus grosses, les autres plus petites, qui jetaient des rayons plus beaux les uns que les autres ». Bientôt, les mains de Marie, chargées de grâces que symbolisaient les rayons, s'abaissèrent et s'étendirent en affectant la gracieuse attitude reproduite sur la Médaille, puis une voix se fit entendre qui disait : « Faites, faites frapper une médaille sur ce modèle ; les personnes qui la porteront recevront de grandes grâces, en la portant au cour ; les grâces seront abondantes pour les personnes qui auront confiance ». Remarquons que la Sainte Vierge obtient les grâces dans la mesure de la confiance avec laquelle on s'adresse à Elle. Son Divin Fils disait aux malades de l'Evangile : « Qu'il vous soit fait selon votre Foi ». C'est ainsi qu'agit Sa Sainte Mère ». Sœur Catherine ajoute que quelques-unes des pierres précieuses fixées aux doigt de la Sainte Vierge ne donnaient aucun rayon ; comme elle s'en étonnait, une voix intérieure lui dot : « Ces pierres qui restent dans l'ombre figurent les grâces qu'on oublie de Me demander ».
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Conversion d'Alphonse Ratisbonne
Conversion d'Alphonse Ratisbonne
Né à Strasbourg, d'une famille riche et distinguée, Alphonse Ratisbonne appartenait à la religion Juive ; mais à l'exemple de beaucoup de jeunes gens, il semblait n'avoir aucune croyance bien précise. Il avait un frère aîné, qui avait embrassé la religion Catholique et s'était fait prêtre. Cette conversion, qu'il regardait comme une inexplicable folie, lui fit croire au fanatisme des Catholiques et lui inspira une haine violente non seulement contre son frère, mais encore contre les Prêtres et les religieux en général. Parti vers la fin de l'année 1841, pour un voyage d'agrément, il alla passer d'abord un mois à Naples, après lequel il arriva à Rome le 6 janvier 1842. La vue du ghetto (quartier des Juifs) le remplit de pitié et d'indignation. « Jamais, dit-il, je n'avais été plus aigri contre le Christianisme ; je ne tarissais point en moqueries et en blasphèmes ».
Le 15 janvier, il alla rendre visite à M. de Bussières qui, de Ptotestant, était devenu fervent Catholique. La conversation s'engagea sur le terrain religieux. M. de Bussières parla des grandeurs et des bienfaits du Catholicisme, si visibles à Rome, et M. Ratisbonne lui répondit par des impiétés. « Encore imposais-je un frein, raconte-t-il, à ma verve impie, par respect pour Mme de Bussières et les jeunes enfants qui jouaient à côté de nous ». « Puisque vous êtes un esprit si fort, si éclairé, lui dit enfin M. de Bussières, auriez-vous le courage de vous soumettre à une épreuve bien innocente ? » « Quelle épreuve ? » « Celle de porter sur vous une médaille de la Sainte Vierge ».
Le premier mouvement de M. Ratisbonne fut de hausser les épaules ; cependant, il finit par accepter, dans la pensée que cette scène fournirait un délicieux chapitre à ses « impressions de voyage ». Lorsqu'il vit la médaille suspendue à son cou, il s'écria en riant : « Allons ! Me voici catholique, apostolique et Romain ! » « Ce n'est pas tout, reprit M. de Bussières, il faut encore, pour compléter l'épreuve, que vous récitiez matin et soir le « Souvenez-Vous » « Qu'est-ce que votre « Souvenez-Vous », demanda M. Ratisbonne, qui sentait réveillée toute son animosité contre l'Eglise : « Je vous en prie, laissons-là ces sottises ». Mais M. de Bussières fit tant et bien que son interlocuteur céda encore. « Eh ! Bien soit ! Dit-il, je vous promets de réciter cette prière : si elle ne me fait pas de bien, du moins ne me fera-t-elle pas de mal ». Et on lui remit la prière, qu'il consentit à copier. (A suivre).
O Vierge si bonne, qui avez daigné nous donner ce gage de Salut qu'on appelle la Médaille, mettez-nous au cœur une confiance encore plus vive en Votre Maternelle protection. Ce que Vous avez fait pour d'autres, Vous pouvez le faire pour nous ; nous le croyons et l'attendons de Votre Cœur de Mère. Et, puisque Vous Vous êtes plainte que beaucoup de grâces restaient en suspend parce qu'on ne songeait même pas à la demander, nous prenons, ce soir, la résolution de prier davantage, afin de recevoir, et pour nous et pour ceux que nous aimons, ces grâces que Vous nous obtenez de Votre Divin Fils par Votre toute puissance suppliante. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
La Vierge Immaculée était donc là en présence de sœur Catherine extasiée. Elle était, selon l'expression naïve de la voyante, « belle dans son plus beau », les mains rayonnantes de lumière. L'inscription en lettre d'or la nimbait gracieusement : « O Marie conçue sans péchés, priez pour nous, qui avons recours à Vous ». A l'instant, le tableau parut se retourner et la sœur vit, au revers, la lettre M, surmontée d'une croix, ayant une barre à sa base, et au-dessous du monogramme de Marie, deux cœurs, l'un entouré d'épines, le second transpercé d'un glaive. Les notes de la voyante ne mentionnent pas les douze étoiles qui entouraient le monogramme de Marie et les deux cœurs. Cependant, elles ont toujours figuré sur le revers de la Médaille. Il est moralement sûr que ce détail a été donné de vive voix par la Sainte, lors des apparitions, ou un peu plus tard. Comme elle se demandait un jour, pendant la méditation, ce qu'il fallait graver au revers de la Médaille, une voix intérieure lui répondit : « Le M, la Croix et le deux cœurs en disent assez ». Le symbole était suffisamment clair en effet, pour les chrétiens rachetés par un Dieu crucifié en présence de Sa Mère martyre.
Le lendemain, Ratisbonne commença ses préparatifs de départ ; puis, au moment d'aller prendre son repos de la nuit, il récita à la hâte le « Souvenez-Vous », dont les paroles se gravèrent néanmoins si bien dans sa mémoire que, le jour suivant, elles lui revenaient sans cesse pendant ses courses à travers la ville. Le départ, fixé d'abord au 17, fut retardé jusqu'au 22 janvier. Le 20, M. Ratisbonne rencontra par hasard la voiture de M. de Bussières et fut invité à y monter pour une promenade ; il accepta. Chemin faisant, on passa devant l'église de Saint Andrea-della-Fratte. M. de Bussières demanda la permission de s'y arrêter un moment pour s'acquitter à la sacristie d'une commission dont il s'était chargé et il proposa à son compagnon de l'attendre dans la voiture. Ratisbonne préféra descendre pour visiter l'église. C'est là que, comme Saül sur le chemin de Damas, il fut terrassé par une grâce puissante et changé subitement en un autre homme.
« J'étais, a-t-il raconté lui-même, depuis un instant dans l'église, lorsque tout d'un coup je me suis senti saisi d'un trouble inexprimable. J'ai levé les yeux ; tout l'édifice avait disparu à mes regards. Une seule chapelle avait, pour ainsi dire, concentré toute la lumière, et, au milieu de ce rayonnement, a paru, debout sur l'autel, grande, brillante, pleine de Majesté et de douceur, la Vierge Marie, telle qu'Elle est sur la Médaille Miraculeuse. Une force irrésistible m'a poussé vers Elle ; la Vierge m'a fait un signe de la main de m'agenouiller ; elle à semblé me dore : « C'est bien ». Elle ne m'a rien dit, mais j'ai tout compris ! ».
On conçoit l'étonnement du baron de Bussières en retrouvant le Juif sceptique et railleur de la veille, à genoux, prosterné, fondant en larmes et baisant avec effusion la médaille de la Vierge Immaculée. Il l'interroge, mais l'émotion l'empêche de répondre. Enfin ils sortent, et sur sa demande, il est conduit à un Prêtre, le R.P. De Villefort, Jésuite, aux pieds duquel l'heureux converti explique enfin la manière miraculeuse dont la Très Sainte Vierge vient de l'éclairer. Quelques jours après, Ratisbonne recevait le baptême avec le prénom de Marie et, renonçant à toutes ses espérances mondaines, prenait la résolution de se consacrer entièrement au Salut des âmes. Il devint religieux des Pères de Sion et mourut saintement à Jérusalem.
Merci, ô mon Dieu, de nous avoir donné, par le moyen de cette petite Médaille, comme un raccourci de toute la religion, et comme un résumé de nos principaux devoirs chrétiens. Jusqu'ici, nous l'avouons, nous l'avons portée comme un emblème, sans doute, mais sans nous être suffisamment imprégnés de ses leçons et de ses vertus. Nous voulons désormais, avec le secours de notre Divine Mère, essayer de mieux comprendre ces enseignements, afin de les mieux mettre en pratique. Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, faites qu'il en soit ainsi !
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
M. Aladel, directeur de Sœur Catherine, accueillit avec indifférence, on peut même dire avec sévérité, les communications de sa pénitente ; il lui défendit même d'y ajouter foi. Mais l'obéissance de la Sainte, attestée par son directeur lui-même, n'avait pas la puissance d'effacer en son cœur le souvenir délicieux de ce qu'elle avait vu. Revenir aux pieds de Marie faisait tout son bonheur ; sa pensée ne la quittait point, non plus qu'une persuasion intime qu'elle la verrait encore. En effet, dans le courant de décembre, à une date qu'elle n'a pas précisée, elle eût une nouvelle apparition, exactement semblable à celle du 27 novembre, et au même moment, pendant l'oraison du soir ; il y eût toutefois une différence notable : la Sainte Vierge, au lieu de s'arrêter à droite de la Chapelle, à l'endroit où s'élève aujourd'hui la magnifique statue de la « Vierge au globe », vint se poser au-dessus du Tabernacle, mais un peu en arrière.
La Messagère choisie par l'Immaculée reçut de nouveau l'ordre de faire frapper une médaille sur ce modèle. Elle termina son récit par ces mots : « Vous dire ce que j'ai appris au moment où la Sainte Vierge offrait le globe à Notre Seigneur, cela est impossible à rendre, comme aussi ce que j'ai éprouvé pendant que j'étais occupée à la contempler ! Une voix se fit entendre au fond de mon cœur ; elle me dit : « Ces rayons sont le symbole des grâces que la Sainte Vierge obtient aux personnes qui les lui demandent ». Puis, contre son habitude, il lui échappa une exclamation de joie à la pensée des hommages qui seraient rendus à Marie : « Oh ! Qu'il sera beau d'entendre dire : « Marie est la Reine de l'Univers, et particulièrement de la France ! » Les enfants s'écrieront : « Elle est la Reine de chaque personne en particulier ».
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L'auto au bord du précipice
L'auto au bord du précipice
C'était en janvier, il neigeait... Nous devions faire un voyage en auto, ma sœur, ma belle-sœur, mon frère et moi-même. C'était avant la guerre, et il s'agissait d'aller de Paris en Auvergne. Nous n'avions pas de chaîne de sûreté pour éviter de déraper sur les routes glacées... Un peu inquiète, je résolus de nous mettre sous la protection de la Très Sainte Vierge en épinglant dans notre voiture la Médaille Miraculeuse. Tout alla bien malgré le verglas jusqu'à Clermont-Ferrand. Mais, soudain, en sortant d'un tout petit tunnel en pleine montagne, la glace nous fit déraper. Horreur !... la voiture, brutalement jetée de côté, s'arrêta net, au bord du précipice. Nous n'osions pas bouger, car l'arrière et le côté gauche de l'auto étaient trop près du bord... Un geste de trop eût suffit à nous précipiter dans le vide.
Avec des précautions infinies, chacun sortit doucement, retenant son souffle... seul, mon frère resta au volant... Comment allait-il s'en sortir ? S'il quittait la direction de la voiture, il pouvait trouver la mort... Alors, une idée
nous vint : aller chercher des branchages sur l'autre versant de la montagne pour caler les roues. Puis, résolument,
il fallut aider la voiture à sortir de cette tragique situation. Ce n'était pas chose aisée ! Sans la protection de notre Mère du Ciel, nous aurions pu être jetées, ma sœur et moi, dans ce profond ravin, si la voiture avait reculé au lieu d'avancer ; mais elle portait la Médaille Miraculeuse... Mon frère put se dégager enfin. Nous étions sauvés. J'avais toujours cherché à propager la Médaille, mais plus que jamais maintenant, j'aime à la répandre, et avec quel amour ! (Une enfant de Marie de Paris, Saint Nicolas-des-Champs).
O Marie, étoile étincelante, continuez à briller sur notre pauvre terre, surtout dans nos cœurs qui Vous sont tout dévoués ! Oui, soyez Reine de l'Univers et particulièrement de la France. Sans doute, l'oubli de Dieu continuera son œuvre délétère : mais nous voulons, nous, le rappeler à ceux qui l'ont oublié. Votre Médaille, fièrement portée sera là pour redire : « Je crois en Dieu qui nous a donné Marie, je crois en Marie et au meilleur de Ses dons ». Nous l'aurons, sa médaille, sur nous, nous la porteront partout ; avec elle, nous le savons bien, nous ferons pénétrer Dieu. Comme une étoile, elle brillera dans nos ténèbres ; et à sa lumière, les égarés reviendront à Dieu par Marie.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
M. Aladel avait donc accueilli avec beaucoup de défiance les communications de Sœur Catherine Labouré ; il continuait à traiter d'illusions les confidences de la jeune Sœur. Les mois passaient et les désirs exprimés par la Sainte Vierge ne se réalisaient pas... Une voix intérieure s'en plaignit bientôt à Sœur Catherine : « La Sainte Vierge n'est pas contente parce qu'on néglige de faire frapper la médaille ». « Ma bonne Mère, répondit-elle, vous voyez bien que M. Aladel ne me croit pas ». « Sois tranquille répliqua la voix, un jour viendra où il fera ce que Je désire ». C'est ce qui arriva. Quand le pieux missionnaire reçut cette communication, il se dit : « Si Marie est mécontente, ce n'est pas de la jeune Sœur, qui elle, ne peut rien faire de plus ; c'est donc de moi ». Il se décida dès lors à agir et la Providence l'aida visiblement.
« J'eus l'occasion, écrit-il, de voir Mgr de Quélen, Archevêque de Paris ; la conversation nous donna lieu de raconter tous les détails des apparitions au vénérable Prélat, qui nous dit ne voir aucun inconvénient à la frappe de cette médaille, attendu qu'elle n'offrait rien d'opposé à la Foi de l'Eglise, qu'au contraire tout y était très conforme à la piété des fidèles envers la Sainte Vierge, que, par conséquent, elle ne pouvait que contribuer à la faire honorer. Mgr de Quélen exprima le désir d'avoir une des premières médailles. Dès lors, ajoute M. Aladel, je me déterminais à faire le nécessaire ».
« Aussitôt que la Médaille fut frappée, dit-il, elle commença à se répandre, surtout parmi les Filles de la Charité qui, ayant eu connaissance de son origine, tout en ignorant qui était la Voyante, la portaient avec une grande confiance. Bientôt, elles la donnèrent à quelques personnes malades, dont six ne tardèrent pas à en ressentir les heureux effets. Trois guérisons et trois conversions s'opérèrent, tant à Paris que dans le Diocèse de Meaux, d'une manière aussi subite qu'inattendue ».
Malgré les sarcasmes des incroyants, la diffusion en fut immédiatement prodigieuse dans toutes les classes de la société et dans tous les pays. M. Vachette, le graveur, prouva, registre en man, qu'il en avait vendu plus de deux millions en dix ans. Il affirmait de plus que, à sa connaissance, onze autre fabricants de Paris en avaient écoulé la même quantité, et quatre autres de Lyon au moins le double. De tous côtés, l'on écrivait à la Rue du Bac pour réclamer des stocks de la « Médaille qui guérit », pour raconter les miracles qu'elle opérait. Dans telle ville, des missions entières suppliaient leur Curé de la leur procurer. Des prêtres écrivaient à M. Aladel « qu'elle ranimait la ferveur dans les villes comme dans les campagnes ». A Rome, les Supérieurs généraux de plusieurs Ordres s'empressèrent de la faire connaître, et le Souverain Pontife lui-même, Grégoire XVI, la plaça au pied de son crucifix.
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A travers les flammes
A travers les flammes
Le 2 septembre 1943, vers 8 heures du soir, raconte une Fille de la Charité d'un hôpital du Pas de Calais, je me trouvais au chevet des brûlés du bombardement du 31 août, lorsque des bruits de moteurs paraissaient se rapprocher... Quelques secondes après, de fortes détonations se font entendre, ébranlant murs et fenêtres. Nous voyons du feu, des éclairs... Est-ce fini ? Non... Hélas ! Une Sœur accourt : « Ma Sœur, le feu est dans la salle, au rez-de-chaussée ».
Je cours, je constate d'un coup d'oeil feu et fumée. Vite, je vais au premier ; femmes et enfants affolés crient : « Au secours ! » Vite, des brancards ! Je redescends plus vite encore ; les foyers étaient à la base du bâtiment, et de chaque côté des flammes pénétraient par les fenêtres. Un infirmier se précipite sur la pompe à incendie, part à droite, moi à gauche, avec un extincteur que je n'arrive pas à dévisser... pendant que je faisais tous mes efforts, aidée par un malade alité, la bombe incendiaire se met à éclater... j'aperçois un foyer, deux foyers... L'extincteur marche ; les deux foyers s'éteignent, mais la fumée à envahi a grande salle. Le parc qui entoure l'hôpital ne forme que brasiers disséminés, puis des bouquets d'arbres s'enflamment. Il faut évacuer les blessés ; déjà bon nombre se sont levés, même une fracture de la cuisse. Je vais pour appeler du secours : pas une âme dans la rue, pas de téléphone ! Je sors les lits à roulettes qui sont au fond de la salle, aidée des plus valides ; enfin notre aumônier accourt. Nous allons flamber littéralement.
Déjà des blessés arrivent des corons, en quel état !... Puis les familles des hospitalisés, que je rassure et que j'embauche à éteindre les foyers du parc. Une Sœur s'en occupe déjà, tandis que d'autres reçoivent les blessés et les font patienter en attendant l'arrivée des docteurs. Une demi-heure après, le personnel au complet était là, accouru à la vue des flammes. A 5 heures du matin, tout était fini. Nous avons travaillé toute la nuit dans les salles d'opérations. Nous avons hospitalisé les blessés les plus graves : 19 au total, ajoutés au 13 brûlés du 31 août. Trois sont morts. La cité compte 28 victimes, plus de 200 maisons inhabitables, près de 40 détruites par des bombes explosives. Que de ruines, de dégâts en si peu de temps ! Pour notre seul enclos, on a constaté la chute de vingt bombes incendiaires. Une sœur me disait encore aujourd'hui : « Ma Sœur , il est à croire que le bombes ont glissé sur votre toit ». Oui, la Sainte Vierge l'a bien gardée ; ses médailles sont aux portes depuis le début de la guerre... (Sœur B. Fille de la Charité, Bully-les-Mines, Pas-de-Calais).
O Marie, Vierge Immaculée, merci de nous avoir donné ce signe, ce présent, cette petite Médaille qui mérite si bien et méritera toujours son beau nom de « Miraculeuse » ! Si Dieu a permis qu'elle se répande ainsi d'une manière si prodigieuse à travers le monde, n'est-ce pas pour y manifester Votre Gloire et Votre Puissance ? Nous voulons, dans notre humble sphère, être les propagateurs de Votre Médaille ; et ce signe béni continuera à faire des miracles et à attirer les bénédictions divines sur tous ceux que nous aimons. Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Que devient Sœur Catherine après les grâces insignes dont elle avait été l'objet ? Placée après sa Prise d'Habit en janvier 1831, à l'Hospice d'Enghien, rue de Reuilly, à Paris, elle allait y passer quarante-six ans dans l'obscurité la plus complète et dans un silence que le Pape Pie XI déclara plus tard « héroïque ». Dans son entourage, on ne sut jamais qu'elle était l'heureuse privilégiée de la Sainte Vierge. Employée d'abord à la cuisine, puis à la lingerie, elle reste ensuite près de quarante ans dans la salle des vieillards, ajoutant à cet office celui de la basse-cour. Elle se plaisait dans ces humbles fonctions, et rien ne lui semblait préférable au bonheur d'être au service des pauvres de Jésus-Christ. Sa piété était fervente, mais toute simple aussi ; elle ne laissait rien voir en elle qui pût la distinguer des autres. Une seule chose a été remarquée : l'importance qu'elle attachait à la fervente récitation du Chapelet.
Depuis le début de l'année 1876, Sœur Catherine parlait souvent de sa mort, ajoutant que, sûrement, elle ne verrait pas l'année 1877. Pendant les derniers mois, elle fut obligée de garder le lit et de cesser cette vie si active qu'elle menait depuis tant d'années. Le 31 décembre, elle eut, dans la journée, plusieurs faiblesses qui firent croire à sa fin prochaine. On lui proposa les dernières consolations de la Religion, qu'elle accepta avec reconnaissance. Elle reçut les Sacrements avec un bonheur et un calme qu'on ne saurait décrire ; puis, sur sa demande, on lui récita les Litanies de l'Immaculée Conception. Elle répétait souvent cette invocation : « Terreur des démons, priez pour nous ! » On l'entendit s'écrier avec un accent de profonde tendresse : « Ma chère Communauté !... Ma chère Maison-Mère !... »
A quatre heures du soir, une nouvelle faiblesse réunissait toutes les Sœurs de la maison autour de la mourante. Ce n'était pas encore, cependant, le dernier moment. A 7 heures, elle parut s'assoupir davantage et, sans la moindre agonie, son âme se détacha de son corps pour aller contempler au Ciel Jésus et Sa Mère Immaculée.
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La Vierge qui protège
La Vierge qui protège
Voici deux préservations dues à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Les deux faits ont eu lieu en 1943 :
« Voici ce qui s'est passé dans mon usine de produits chimiques la semaine de Pâques, raconte Mademoiselle Juliette G., habitant le Gard. Vers 4 heures de l'après-midi, alors que chacun était à son travail, une détonation violente fit trembler les murs. Tout le personnel se précipita dehors. Plus de 400 litres d'un produit nocif et bouillant coulait en écumant. La cuve en fonte qui le contenait venait d'exploser ! Penchée sur un côté et arrachée de son support, elle laissait entrevoir une large fente sous le débris de laquelle devait se trouver le corps du jeune homme surveillant le fonctionnement de cette cuve. Mais la joie succéda à l'angoisse en le voyant sain et sauf ! Comme on lui demandait de s'expliquer, il montra sa Médaille Miraculeuse en disant simplement : « C'est elle qui m'a sauvé ! » En effet, il avait eu la pensée d'aller chercher un outil juste au moment de l'explosion. Et sans respect humain, il se mit à réciter doucement l'Avé Maria ». (Juliette G., Gard).
« J'ai été protégée d'une manière extraordinaire par la Sainte Vierge dont je ne quitte jamais la médaille miraculeuse, raconte à son tour Mademoiselle Denise R., habitant à Eu (Seine Maritime). Devant une maison bombardée, ma bicyclette a accroché une brique, ce qui me fit tomber lourdement. Au même moment, un camion arrivait à vive allure. C'était dans un tournant. Il devait m'écraser, mais il s'arrêta à un mètre de moi ; nous n'avons pas pu comprendre comment... Ma chute n'a entraîné qu'un épanchement de synovie au genou, ce qui m'a bien fait souffrir, mais j'ai la conviction que la Sainte Vierge m'a préservée miraculeusement d'une mort certaine ».
O mon Dieu, Vous qui choisissez toujours les plus petits instruments pour accomplir Vos grands desseins, donnez-nous la simplicité d'esprit et de cœur de Sainte Catherine Labouré, cette simplicité qui attire Vos regards, afin que nous soyons les heureux bénéficiaires de la Parole que prononça Jésus Vote Fils : « Je Vous remercie, Père, d'avoir caché ces choses aux grands et aux puissants et de les avoir révélées aux touts petits ». Donnez-nous aussi de grandir de plus en plus dans la vertu d'humilité, comme Sainte Catherine Labouré, car Vous résistez aux superbes et ne donnez Vos grâces qu'aux humbles. Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Le 3 janvier 1877, Sœur Catherine Labouré était ensevelie dans un caveau fort humide sous la chapelle de sa maison de la rue de Reuilly. Ses Supérieures obtinrent facilement l'autorisation de garde ce précieux dépôt dans la maison même où elle avait passé toute sa vie religieuse. En 1933, lorsque Pie XI décida la Béatification prochaine de l'humble Sœur, il fallu procéder à l'exhumation de ses restes. Qu'allait-on retrouver après tant d'années, et dans des conditions si peu favorables ?
L'exhumation eut lieu le 21 mars 1933. Au grand émerveillement des médecins, des prêtres, des Sœurs qui y assistèrent, le corps fut retrouvé absolument intact. Les yeux même gardaient leurs prunelles bleu azur, ces yeux qui avaient si souvent contemplé la Mère de Dieu ! La mort avait respecté jusqu'aux vêtements de ce corps virginal dans les mains jointes avaient reposé plus de deux heures sur les genoux de la Vierge Immaculée !
La reconnaissance du corps fut faite en présence de Son Eminence le Cardinal Verdier, Archevêque de Paris. Il repose depuis dans la Chapelle des Apparitions, dans un châsse aux fines ciselures, dont les émaux bleus rappellent les phases des Apparitions et le monogramme de la Médaille Miraculeuse.
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Insigne miracle sur une route d'Algérie
Insigne miracle sur une route d'Algérie
Le 9 décembre 1928, M. Quévède, de Marengo (Alger), revenait de Castiglione en auto avec ses deux filles Liliane et Marcelle, 23 et 21 ans, lorsque, au tournant de Dessaix, la lumière s'étant éteinte, la voiture versa dans un petit ravin d'environ quatre mètres de profondeur. M. Quévède put bientôt se dégager et aider sa fille Liliane à en faire autant. Mais l'autre restait prise sous la voiture, appelant au secours, souffrant atrocement et criant : « Vite, vite, je m meurs ! » Impossible de soulever le véhicule et de la délivrer. C'est la nuit. Des autos passent, rapides. L'appel que le malheureux père leur adresse du fond du ravin n'est pas entendu. Enfin, en voici une qui s'arrête. Un monsieur et une dame qui connaissent la famille Quévède en descendent. Et la plainte : « Je me meurs ! Je me meurs ! », retentit dans la nuit. Au cri de détresse s'unit la prière : « Sainte Vierge Marie, au secours ! » Et voici une autre voiture qui s'arrête. Trois jeunes gens se présentent. En un instant, la malheureuse jeune fille est retirée, mais incapable de marcher, incapable même de se tenir debout. Les jeunes gens, le travail achevé, remontent dans leur auto et disparaissent. On n'a jamais pu savoir qui ils étaient. De retour chez lui, M. Quévède va droit à la chambre où ses filles ont placé depuis quelques jours le blason de la Médaille Miraculeuse. Il le prend, le baise, et, tombant à genoux : « Remercions la Sainte Vierge, dit-il c'est Elle qui nous a sauvés ! » Le médecin appelé aussitôt auprès de la victime, ne constate ni rupture, ni lésion. Quand on lui dit comment la jeune fille a été prise sous le véhicule et combien de temps elle est restée : « Vous portez la Médaille de la Sainte Vierge ? » demande-t-il. « Oui ». « Eh ! Bien, vous pouvez monter à Notre Dame d'Afrique et la remercier de vous avoir tiré de là ». Voilà bientôt cinq mois que l'événement s'est passé. La jeune fille, complètement rétablie, a depuis longtemps repris son travail et ne ressent aucune gêne dans les membres sur lesquels s'était exercée la pesée de l'auto. Au village, nombreux sont ceux qui ont voulu aller voir, avant qu'on ne la retirât, la voiture renversée dans le ravin. Tous sont revenus en disant : « C'est un miracle ! » (Sœur T., Fille de la Charité, 25 avril 1929).
O Vierge Immaculée qui avez préservé de la corruption du tombeau Sainte Catherine Labouré, Vous nous montrez ainsi Votre puissance sur la mort. Qui donc a causé la mort dans le monde, sinon le péché ? Délivrez-nous dont surtout du péché qui entraînerait la mort éternelle de nos âmes. Et puis, ô Bonne Mère, aidez-nous à surmonter les craintes naturelles de la mort ; ne cessez pas d'augmenter notre espérance jusqu'au jour bienheureux où nous irons Vous voir, en corps et en âme, puisque notre croyons à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Quand les hommes veulent mener à bien une entreprise importante, ils s'ingénient à réunir toutes les forces qui les rendront aptes à réussir : talents, alliances, argent, recommandations, protections. Mais ces forces elles-mêmes risquent de se rompre quand ceux qui les emploient ne tiennent pas compte d'une autre force qui ne doit jamais être laissée de côté : la foi au surnaturel. Or, Dieu emploie des instruments très faibles pour l'accomplissement de ses desseins ; dans l'Ancien Testament comme dans le Nouveau Testament, les exemples abondent... Evidemment, la Vierge Marie ayant des communications importantes à faire à la terre, va adopter la méthode divine.
Il est certain que les événements de 1830 sont bien déconcertants pour quiconque en chercherait les secrets avec les seules lumières de la raison. Il y a un tel contraste entre l'obscurité des origines et les conséquences merveilleuses qui s'en suivent !... Le bon sens et l'humilité de Sœur Catherine ne s'y sont pas trompés : « Moi, favorisée, dira-t-elle, je n'ai été que l'instrument. Ce n'est pas pour moi que la Sainte Vierge m'a choisie. Tout ce que je sais, c'est dans la Communauté que je l'ai appris. J'ai été choisie pour qu'on ne puisse pas douter ».
Il est certain que les événements de 1830 sont bien déconcertants pour quiconque en chercherait les secrets avec les seules lumières de la raison. Il y a un tel contraste entre l'obscurité des origines et les conséquences merveilleuses qui s'en suivent !... Le bon sens et l'humilité de Sœur Catherine ne s'y sont pas trompés : « Moi, favorisée, dira-t-elle, je n'ai été que l'instrument. Ce n'est pas pour moi que la Sainte Vierge m'a choisie. Tout ce que je sais, c'est dans la Communauté que je l'ai appris. J'ai été choisie pour qu'on ne puisse pas douter ».
Si Dieu veut des intermédiaires, il les veut privés de moyens humains. Mais il les veut vertueux aussi : il faut que leur vertu dépasse une vertu ordinaire : « Dieu veut son spectacle, dit Bossuet, et ce spectacle, c'est la pureté du corps et l'humilité de l'esprit ». « Marie a plu à Dieu par sa pureté, nous dit Saint Bernard, et elle est devenue mère pas son humilité ». C'est aussi en cela que Catherine Labouré a été agréable à Dieu et à la Vierge Immaculée.
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Un train bien protégé !
Un train bien protégé !
C'est au printemps de 1944, période des bombardements incessants des voies ferrées. Les Sœurs de Saint Vincent de Paul d'une grande banlieue parisienne voudraient bien emmener en colonie leurs fillettes qui maigrissent et pâlissent faute d'un ravitaillement suffisant. Que faire ? Essayer de partir, malgré le danger qu'offre le voyage, à la colonie du Loiret qui reçoit à l'ordinaire les petites orphelines. On part sans crainte, se confiant en la Sainte Vierge. Chaque enfant porte sa Médaille Miraculeuse et doit réciter souvent la prière qui y est gravée. Elle ne ne contentent pas de cela, les petites Parisiennes ! Aussitôt installées dans un train bondé de voyageurs, elle suspendent la Médaille un peu partout, le long des couloirs, aux portières des compartiments. Elles en offrent aux voyageurs, qui acceptent volontiers la « médaille qui protège ». Et même, au moment de partir, une Sœur va proposer au chauffeur du train de prendre aussi sur lui la chère médaille. Qui oserait refuser la protection d'En-Haut à l'heure du danger ?... Le brave homme accepte et en demande pour sa famille et pour les autres employés du train. Non seulement le train ne fut pas mitraillé comme l'avaient été tous ceux des jours précédents depuis une semaine, mais il passa à Villeneuve-Triage une heure avant un gros bombardement, pour arriver dans le Loiret une heure avant un autre raid meurtrier !
Seigneur, ce ne sont pas les talents naturels des hommes qui attirent Votre Regard Divin. Pour faire Vos œuvres, il faut des instruments souples et dociles, abandonnées à Votre Sainte Volonté. C'est la leçon que nous donne Sainte Catherine Labouré. Donnez-nous cet esprit filial qui Vous permettra de Vous servir de nos faibles moyens pour faire du bien aux âmes qui nous entourent. Sainte Catherine Labouré, obtenez-nous cette grâce ! Ainsi soit-il.
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Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
La Vierge Marie exige de sa messagère les vertus que Dieu a voulu trouver en Elle pour y accomplir son œuvre : pureté et humilité à un degré peu ordinaire. Une âme pure a quelque chose de la beauté divine. Dieu la regarde avec amour, car elle reflète en quelque sorte la splendeur du Ciel. Dès sa Première Communion, premier contact avec Dieu, Sœur Catherine comprend le prix de sa pureté. Des partis se présentent ; elle les refuse tous : elle est fiancée à Jésus. On essaiera de tout, on la fera venir à Paris pour la tourner vers d'autres horizons ; tout est inutile ; bien plus, cette épreuve affermit sa vertu et elle en ressort plus décidée que jamais à se donner sans retard à son Céleste Époux. Plus tard, bien plus tard, lorsqu'elle sert les pauvres à l'hospice d'Enghien, ses vieillards « ne sont pas toujours sages », selon son expression, mais devant elle ils ne se permettent pas la plus légère infraction et montrent, au contraire, une extrême réserve.
La pureté est un trésor précieux que nous gardons dans un vase fragile. Sœur Catherine le savait ; aussi s'entourait-elle de modestie, de vigilance, de mortification. Elle a réalisé le mot de Saint Vincent de Paul à ses filles : « Soyez comme le rayon de soleil qui éclaire le cloaque sans rien perdre de son éclat ». Elle a toujours gardé l'éclat de la pureté. Si la pureté est l'ornement du cœur, l'humilité est l'ornement de l'esprit ; rien ne le souille comme l'orgueil ; la pureté plaît à Dieu, l'humilité l'attire. Marie plu à Dieu par son humilité, et c'est pourquoi Elle est devenue Sa Mère. Dans l'ordre surnaturel, la première vertu de la volonté est l'humilité. Notre Seigneur rejette la prière orgueilleuse du Pharisien. Il dit à Sainte Catherine de Sienne : « Ma fille, Je suis tout, et vous, vous n'êtes rien ». La Vierge Marie avait dû depuis longtemps apprendre cette leçon à son enfant prédestinée afin qu'elle devînt bien humble pour ne pas entraver dans son âme l'action de la grâce.
Elle avait un sens extraordinaire de l'humilité, celui qui consiste à mettre Dieu à sa place, et nous à la nôtre... Elle disparaît pour laisser place à sa Reine et, par Elle, son Roi Jésus... Sa dernière Supérieure ne lui ménagea pas les humiliations ; elle les acceptait avec respect et soumission. Une telle attitude suppose un degré héroïque dans l'humilité.
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Bonté de la Très Sainte Vierge
Bonté de la Très Sainte Vierge
C'est à Paris, en octobre 1944, dans un grand bureau de poste. Une Fille de la Charité attend patiemment son tour pour déposer au guichet une lettre recommandée. Enfin, après une longue attente, elle s'adresse à l'employée, jeune fille au visage soucieux. Celle-ci la regarde, puis se décide à parler, après avoir recommandé la lettre : « Oh ! Ma Sœur, puis-je vous demander une petite prière ? Je suis si ennuyée ! » « Mais oui, de tout cœur, mademoiselle, répond la Sœur. Je vous le promets. Avez confiance ! » Encouragée par ces paroles, l'employée reprend : « Figurez-nous, ma Sœur, qu'il m'arrive une chose bien pénible. Depuis hier soir, il me manque 1.500 francs dans ma caisse. Impossible de savoir d'où vient cet écart. C'est une somme énorme pour moi, qui ai ma mère à ma charge... » « Faites une Neuvaine à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, dit alors la Sœur. Je la ferai avec vous. Nous la commencerons aujourd'hui si vous voulez. Tenez, voilà une petite médaille ». « Oh ! Merci, ma sœur, vous êtes bien bonne ! Que faut-il dire ? » « Si vous voulez, nous réciterons trois Ave Maria et trois fois l'invocation gravée sur la médaille : O Marie, conçue sans péché... » « Entendu ! »
Quelques jours plus tard, la Sœur qui habitait le quartier eut l'occasion de revenir à la Poste. La jeune employée la reconnaissant aussitôt, l'appela de son guichet. Son visage était tout joyeux. « Ah ! Ma Sœur, fit-elle, dès le troisième jour de la Neuvaine, j'ai été exaucée ! Figurez-vous que l'employé principal de la poste s'est aperçu en comptant sa caisse qu'il avait une liasse de billets de 100 francs avec onze billets au lieu de dix ! Une heure plus tard, une personne me rapportait 500 francs que je lui avais rendu de trop par erreur. Elle venait de s'en apercevoir en faisant ses comptes. Ainsi les 1.500 francs ont été retrouvés grâce à la Médaille Miraculeuse ! Tous mes collègues de bureau veulent cette Médaille. Pouvez-vous m'en donner ? » On devine avec quelle joie la religieuse glissa une provision des chères médailles sur le guichet de l'heureuse employée !
O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, obtenez-nous les vertus qui ont brillé dans l'âme de Sainte Catherine Labouré, cette pureté qui fut un reflet de la Vôtre, cette humilité qui lui attira Vos maternelles faveurs. Qu'il est rare de les trouver dans notre pauvre monde ! Nous Vous les demandons, ô Vierge Immaculée qui avez plu au Seigneur par Votre Humilité et Votre Pureté sans tache. Faites briller ces rayons dans les âmes qui veulent Vous plaire et Vous aimer. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
Sœur Catherine a toujours mené la vie cachée, elle a exercé les emplois les plus communs. En effet, elle doit disparaître. Comme une de ses compagnes disait un jour : « Il est probable que la Sœur qui a vu la Vierge est aujourd'hui Supérieure », la Sainte répondit : « Non, non, il faut qu'elle mène la vie cachée ». Pendant quarante-six ans, elle eut la passion de se cacher, comme d'autres ont la passion de parler. Elle trouve naturel d'être ignorée et mise de côté. Or, la vertu qui s'ignore est le comble de la véritable vertu. N'imaginons pas la Voyante de la Rue du Bac comme une Catherine de Sienne, en communication habituelle avec Notre Seigneur. Son Tabor fut d'un moment, sa fidélité au devoir d'état de tous les jours. Tous les matins, elle recevait sa tâche. Le champ d'action d'une Fille de la Charité est très circonscrit ; elle est prisonnière de son devoir d'état. Cierge des plus modestes, à la flamme pure, chaude sans éclat, sans sursaut ; Sœur Catherine se consumera jour et nuit, pendant quarante-six années, dans sa maison de Reuilly, comme en une chapelle close et recueillie...
Lecture
Sous une tornade de bombes
(Mai 1944)
Sous une tornade de bombes
(Mai 1944)
[i]« Je connus la Médaille Miraculeuse par une brochure achetée à la Bibliothèque d'Eglise, qui fonctionne dans la cathédrale de Dijon, écrit un jeune homme de Saint Denis en mai 1944. Cette lecture me fit beaucoup d'impression, et je me rendis immédiatement dans la maison la plus proche des Sœurs de Saint Vincent de Paul afin de me procurer plusieurs médailles. J'en mis une à mon cou selon le désir de la Sainte Vierge et je priais cette Bonne Mère matin et soir en baisant son image. J'étais à Paris pour quelques jours et fus pris par le bombardement de Saint Denis le soir du 22 juin. Des bombes de gros calibres tombèrent tout autour de l'immeuble, faisant de nombreuses victimes, dont deux dans notre maison. Le mobilier et la vaisselle étaient pulvérisés.
Debout dans la cave avec une dizaine de personnes épouvantées, nous étions à moitié asphyxiés par la fumée épaisse se dégageant de l'incendie des dépôts d'essence tous proches. J'invoquais à haute voix Notre Dame de la Médaille Miraculeuse et commençai le Chapelet. Une mort affreuse paraissait nous guetter à chaque seconde dans cette cave non reconnue comme abri. Sans me lasser, je multipliais à haute voix les invocations à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, tandis que les torpilles démolissaient à moins de trente mètres le Séminaire de l'autre côté de la rue.
Lorsque la tornade cessa au bout d'une demi-heure interminable, nous étions tous vivants. De plus, je certifie que mon appartement n'a souffert en rien. Seules les fenêtres ont perdu leurs carreaux et leurs rideaux. Un volumineux moellon est venu terminer son voyage aérien au pied de l'image de Notre Dame de la Médaille Miraculeuse, sans même rayer le marbre de la table sur laquelle elle se trouvait ». (Roger Camps, 24 ans, Saint Denis).
O mon Dieu, Vous avez voulu que Votre Fils unique vécut trente ans de vie cachée sur les trente trois ans que dura Sa vie terrestre ; Vous avez voulu aussi que la Très Sainte Vierge Marie menât une vie obscure, uniforme, sans aucune action d'éclat. C'est assez nous montrer quel prix Vous attachez aux actions humbles, connues de Vous seul et accomplies par Votre seul amour. Faites qu'à l'exemple de Sainte Catherine Labouré, nous sachions trouver notre joie à remplir parfaitement notre devoir d'état, expression certaine de Votre Volonté Divine, à nous contenter de tâches humbles et monotones avec lesquelles nous pouvons si facilement acheter notre bonheur éternel. Ainsi soit-il.
Invité- Invité
Re: Le Mois de Marie de la Médaille Miraculeuse
merci..
je suis allée une fois à Paris , j'espere y retourner..
Je garde un souvenir impérissable de cette merveilleuse chapelle de la Médaille Miraculeuse qui m'a transportée..
Portez sur vous ce médaillon et soyez fidele à la petite priere demandée
je suis allée une fois à Paris , j'espere y retourner..
Je garde un souvenir impérissable de cette merveilleuse chapelle de la Médaille Miraculeuse qui m'a transportée..
Portez sur vous ce médaillon et soyez fidele à la petite priere demandée
Marieke- Avec Sainte Therese de l'Enfant Jésus
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