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La pauvreté est-elle une malédiction?

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La pauvreté est-elle une malédiction? Empty La pauvreté est-elle une malédiction?

Message par nancy.lekimeleemans Ven 5 Avr 2013 - 10:10

Je me pose beaucoup de question face a la pauvreté, pourquoi Dieu tolère t'il cela? Pourquoi ne sommes pas tous égaux financièrement ? Pourquoi je n'ai pas droit à une aide alimentaire alors que certaines personnes n'en on pas besoin et y on droit ? Pourquoi mon conjoint dois t'il travailler tout les jours de la semaine (travail complémentaire après ces heures weekend compris) pour que l'on puisse se chauffer,manger,payer les factures.
Je ne me plein pas, mais je voudrais comprendre pourquoi Dieu tolère cela ?
J'ai bien les réponses dans ces textes ci-dessous mais je n'arrive toujours pas a bien comprendre !! Avons nous fais quelques choses qui déplais a Dieu pour mériter cela ? Je ne veux pas vivre dans l'opulence mais j'aimerais que mon conjoint n'ai pas a travaillé autant, j'aimerais qu'il puisse se reposer, j'aimerais ne pas me poser de question le 15 de chaque mois et me dire comment allons nous nous chauffer ,comment allons nous mettre du pain sur la table, le crédit hypothécaire sera t'il payer, les rente alimentaire a la maman des enfants (pour les enfants) serons t'elles payée et si non cette maman va t'elle encore faire appel a la justice ? Tout cela est dur et je me demande pourquoi avons nous à subir cela




Si le Seigneur « enrichit et appauvrit » (1 S 2.7), s'il manifeste son approbation en accordant la prospérité à ceux qui le craignent, l'absence de richesses serait-elle alors un signe de sa désapprobation ? Secourir le pauvre deviendrait, à la limite, une manière d'aller à l'encontre du jugement divin ! La pauvreté est-elle une malédiction ?

Il est vrai que, dans certains cas du moins, Dieu témoigne de sa bienveillance en accordant des biens matériels abondants à ses fidèles.
Il est vrai aussi que la désobéissance et le refus du cadre éthique dans lequel Dieu appelle son peuple à vivre entraînent des troubles, des guerres et autres épreuves avec leur cortège de misères matérielles.

Tout n'est pas si simple

Selon le livre des Proverbes, l'appauvrissement est souvent le résultat d'un comportement inadéquat. Cependant l'Ancien Testament lui même met de sérieuses nuances pour exclure toute généralisation abusive, et de nombreux textes vont à l'encontre de l'idée d'une récompense ou d'un jugement immanents.En effet, l'équivalence riche = juste, pauvre = méchant, est loin de toujours se vérifier.

La prospérité des méchants : une énigme pour les auteurs bibliques

Certains auteurs bibliques disent même leur désarroi devant l'évidence de la prospérité des méchants. Jérémie questionne : « Tu es trop juste, SEIGNEUR, pour que je t'accuse ; je veux néanmoins te parler d'équité : pourquoi la voie des méchants est elle celle de la réussite ? Pourquoi vivent ils tranquillement, tous ceux qui trahissent ? ( ... ) Ils progressent, ils portent du fruit... » (Jérémie 12.1-2).

L'auteur du Psaume 73 (recueil d'Asaph) exprime son indignation: « J'étais jaloux de ceux qui font les fiers, en voyant la prospérité des méchants (v.3). Ainsi sont les méchants : toujours tranquilles, ils accroissent leur richesse. » (12) Et le psalmiste, qui s'efforce d'être un homme pieux se lamente : « Je suis sans cesse frappé, tous les matins m'apportent mon châtiment. » (14) (voyez aussi Psaume 10.2-11).

Job s'insurge avec énergie contre les insinuations de ses amis qui voient dans son épreuve et sa pauvreté (au sens le plus complet et tragique du terme) un châtiment divin.

La richesse est un don de Dieu

En tant que bénédiction, la richesse n'est pas une récompense, mais une grâce. Elle n'est pas un salaire, mais un don gratuit. Elle est donnée, non à celui qui la revendique comme un dû au nom de sa justice, mais à celui qui a prouvé qu'à ses yeux le donateur était plus important que le don.

La présence de Dieu est la richesse suprême ; c'était d'ailleurs la conclusion du Psaume 73 : « Je suis constamment avec toi... En dehors de toi, je ne désire rien sur la terre... Quant à moi, m'approcher de Dieu, c'est mon bien. » (v. 23 28, passim). Pour celui qui reçoit sa richesse comme une bénédiction, elle est grâce, et comme toute grâce, elle est destinée à se répandre et à se multiplier.

Dieu a dit à Abraham: « Je te bénirai... je rendrai ton nom grand et tu seras une bénédiction... tous les clans de la terre se béniront par toi. » (Genèse 12.3).

La richesse rend généreux quand elle est reconnue comme manifestation de la générosité divine envers les pauvres que nous sommes tous. Cette vérité transcende les limites contextuelles de l'histoire biblique et nous rejoint, nous qui vivons dans un pays privilégié.

La pauvreté n'est pas une malédiction

Une étape de plus sera franchie par certains prophètes, notamment Esaïe. La pauvreté et même la détresse pourront être envisagées, non pas comme une malédiction, mais au contraire comme la conséquence directe de la fidélité au Seigneur.

Dire que la richesse est preuve de la bénédiction divine est donc une façon trop unilatérale de voir les choses, même s'il est indéniable que, dans l'Ancien Testament comme aujourd'hui, le comportement d'un individu peut avoir des conséquences sur sa prospérité ou sa déchéance matérielle.

Le chapitre 11 de l'épître aux Hébreux présente une longue liste de témoins de l'Ancienne Alliance caractérisés par leur vie de foi et d'obéissance. Les uns ont été délivrés, ont été puissants et victorieux, d'autres furent « opprimés, maltraités, manquant de tout, eux dont le monde n'était pas digne.» (v.37)
Bien loin d'avoir démérité, ces derniers semblent au contraire plus proches du coeur de Dieu.

Il y a des pauvres bénis ; il y a ceux dont le dénuement est signe de leur fidélité.

Ainsi, près de cinquante ans avant l'exil à Babylone, le prophète Sophonie annonce que les survivants au jugement et à la destruction de Jérusalem formeront un Reste, humilié mais gardé par sa confiance en leur Dieu : « Cherchez le SEIGNEUR, vous tous, gens humbles du pays, vous qui agissez selon son équité ! Cherchez la justice, cherchez l'humilité ! Peut être serez-vous cachés au jour de la colère du SEIGNEUR. » (Sophonie 2.3)

Puis : « Tu ne seras plus hautaine sur ma montage sacrée. Je laisserai en ton sein un peuple pauvre et faible qui trouvera un abri dans le nom du SEIGNEUR. Le reste d'Israël n'agira plus injustement. » (3. 11 13)

Nombreux sont les Psaumes qui expriment l'espérance de ceux qui sont dépouillés, persécutés, malades, appauvris, mais qui gardent leur confiance dans la fidélité de Dieu et restent fermes dans leur conviction qu'il ne les a pas abandonnés.

Certes, les gens se détournent des pauvres : « La richesse augmente le nombre des amis ; le pauvre est tenu à l'écart par son compagnon » ; Tous les frères du pauvre le détestent à plus forte raison ses compagnons se détournent-ils de lui » (Proverbe 19.4 et 7) ; mais le début du même chapitre renverse cette échelle de valeurs : « Mieux vaut le pauvre qui suit la voie de l'intégrité qu'un homme qui, sous un langage tortueux, est stupide » (v. 1).

"D'après le livre de Jacques Blandenier « Les pauvres avec nous »"


Deutéronome 8 : 9-10 « Le pain ne vous y sera pas rationné et vous n’y manquerez de rien. De ses roches on peut extraire du fer et de ses montagnes du cuivre. Vous y aurez de quoi vous nourrir abondamment, et vous remercierez le Seigneur votre Dieu de vous avoir donné ce bon pays ».

Psaume 40 : 18 « Moi, je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur me témoigne son estime. Mon secours et ma sécurité, c’est toi. Mon Dieu ne tarde pas »

Marc 12 : 41-44 :

41 Jésus, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup.
42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou.
43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit: Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc;
44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.
Chaque année pendant l’été, nombreux sont ceux qui partent en vacances pour un repos bien mérité. D’autres restent volontairement parce qu’ils ont des obligations ou c’est un choix. D’autres enfin ne peuvent partir parce qu’ils n’ont pas les moyens, parce qu’ils sont pauvres. Parmi ceux là, certains n’ont même pas à manger parce que, et c’est le cas dans notre ville, les lieux de distribution alimentaire sont fermés. C’est ainsi que chaque année pendant cette période La Fraternité, notre association caritative, est confrontée à un afflux de personnes qui viennent chercher des colis alimentaires. Et chaque année leur nombre augmente : plus 20% l’année dernière par rapport à l’année 2000 et cette année c'est la même augmentation.

Cette introduction me donne l’occasion de parler des pauvres et de la pauvreté. Nous essayerons de voir aussi si la pauvreté peut être source de bénédictions.

Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, je voudrais donner quelques définitions et souligner l’importance que Dieu accorde dans la bible aux pauvres, à la pauvreté non du point de vue matérielle, mais la pauvreté en esprit.
Qu’est-ce qu’un pauvre ?
Par définition, c’est celui qui a peu de ressources, de bien et d’argent nous dit le Larousse. C’est celui qui n’ayant rien, dépend des autres pour son existence. Aujourd’hui d’ailleurs on parle très peu de personnes pauvres, mais de personnes démunies ou en difficulté ou sans ressources. Termes beaucoup plus soft me semble-t-il.

Selon la bible, les pauvres, sont ceux qui ont besoin de Dieu et qui, finalement, ne peuvent compter que sur Lui. En Israël, au début de l’installation en Palestine, tous étaient égaux. Il n’y avait pas de pauvres comme nous venons de le lire dans Deutéronome.
« Le pain ne vous y sera pas rationné et vous n’y manquerez de rien. De ses roches on peut extraire du fer et de ses montagnes du cuivre. Vous y aurez de quoi vous nourrir abondamment, et vous remercierez le Seigneur votre Dieu de vous avoir donné ce bon pays ».

Plus tard, on voit apparaître, après l’exil, une classe de pauvres, de spoliés. Le livre des Psaumes est, par excellence, la voix de ces pauvres en Israël. Calomniés, méprisés, ils attendent la justice de Dieu comme on peut le lire dans Psaume 40 :18. « Moi, je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur me témoigne son estime. Mon secours et ma sécurité, c’est toi. Mon Dieu ne tarde pas ». C’est au sein de ces pauvres qu’est née l’espérance messianique vivante comme on peut le lire dans Luc 2 : 25 – 26.
« Il y avait alors à Jérusalem un certain Siméon. Cet homme était droit ; il respectait Dieu et attendait celui qui devait sauver Israël. Le Saint Esprit était avec lui et lui avait appris qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie envoyé par Dieu. » Siméon ici, Anne, Joseph et Marie plus loin attendaient la consolation d’Israël.

Sans doute, toutes ces personnes ont-elles des revendications terrestres, mais plus que tous les autres, ils sont disposés à accueillir Christ. D’où la tendresse que Jésus leur apporte : « heureux vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous ». Le Messie n’est-il pas né au milieu de ces pauvres ?

Dans son évangile Luc (6 : 20) rapporte : « heureux vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous » et Matthieu (5 :3) précise : « heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ». Pourquoi Matthieu a-t-il ajouté « en esprit » ? C’est pour mettre l’accent sur le caractère spirituel de la pauvreté qui devient alors un privilège. La pauvreté devient ici synonyme de disponibilité intérieure, de détachement. C’est à cette pauvreté que sont faites les promesses messianiques. « En esprit » signifie pauvreté pleinement assumée, comme celle de Christ, qui de riche qu’Il était s’est fait pauvre, afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis.

Dans le langage courant, lorsqu’on dit de quelqu’un qu’il est pauvre en esprit, cela signifie qu’il est bête, qu’il lui manque quelque chose, qu’il est simplet. Ici la pauvreté en esprit n’est pas la bêtise, encore moins une pénurie d’esprit, un manque. Ce n’est pas non plus un simple détachement spirituel à l’égard des richesses. La pauvreté en esprit c’est un refus intérieur des biens passagers, une attente qui demande à être comblée et ne veut être comblée que par le Seigneur. Les pauvres en esprit sont donc ceux qui ont pleine conscience de leur indigence propre et qui attendent tout de Dieu. Chez eux est créée une attente, une espérance, une attitude qui veut qu’au sein de ce qui leur manque, ils réclament Dieu seul. Il y a donc un double caractère de la pauvreté en esprit. Tout manque, mais Dieu est tout. Car la pauvreté matérielle ne servirait à rien si elle ne contribuait pas à nous tourner du côté de Dieu.

Cependant, la pauvreté en esprit n’a pas pour but d’utiliser Dieu pour qu’Il nous installe dans les richesses d’en bas. Elle reste détachée des biens terrestres. Le but de la pauvreté en esprit, c’est d’avoir Dieu pour seul bien, c’est à dire le Royaume.

Mais pourquoi la pauvreté peut-elle être une source de bénédiction ? Oui et pour illustrer mes propos, je voudrais prendre deux exemples célèbres dans la Bible. Il s’agit du don offert par une veuve pauvre et du don de Jésus. Ouvrons notre Bible dans Marc 12 :41 à 44 ( on peut voir aussi Luc 21 : 1 à 4) :

« Puis Jésus s’assit en face des troncs à offrandes du temple, et il regardait comment les gens y déposaient de l’argent. De nombreux riches donnaient beaucoup d’argent. Une veuve pauvre arriva et mit deux petites pièces de cuivre, d’une valeur de quelques centimes. Alors Jésus appela ses disciples et leur dit : je vous le déclare, c’est la vérité : cette veuve pauvre a mis dans le tronc plus que tous les autres. Car tous les autres ont donné de l’argent dont ils n’avaient pas besoin ; mais elle, dans sa pauvreté, a offert tout ce qu’elle possédait, tout ce dont elle avait besoin pour vivre. »
Que nous raconte ce passage ? Jésus observe la foule qui met de l’argent dans le tronc, à la sortie du temple. Les riches mettaient beaucoup, ostensiblement sans doute, pour être vus. Arrive une femme d’apparence plus que modeste. Elle aussi fait une offrande, vite pour qu’on ne la voie pas. Mais, Jésus, lui, l’a vue. Elle a mis une petite pièce tout d’abord, puis une seconde pièce. Or c’était une veuve, et pauvre de surcroît. Elle aurait dû mendier ; en fait elle a tout donné :
Premièrement, elle a mis beaucoup plus que son superflu.
Deuxièmement, elle a donné de son nécessaire. Tout ce qu’elle avait pour vivre.

On voit là, la vraie pauvreté, celle que Dieu remarque, celle qui donne plus que tous les autres réunis. La pauvreté totale, qui amène celui qui la pratique à ne pouvoir compter que sur Dieu seul. Oui, elle a donné plus que tous les autres, parce que son geste rapporté par Jésus et consigné dans l’Evangile a déclenché, après elle, dans toutes les générations, une immense libéralité parmi les enfants de Dieu, libéralité dont personne ne peut connaître les limites.

Cette veuve n’a pas calculé : une pièce pour moi, l’autre pour Dieu. Non, elle donne tout, ce tout que Jésus avait conseillé au jeune homme riche dans Marc 10 :21 « Vas vendre tout ce que tu as et donne l’argent aux pauvres, alors tu auras des richesses dans le ciel ; puis viens et suis-moi. »

Il y a-t-il dans la Bible, un exemple plus extraordinaire que celui de cette veuve ? Oui, un seul, celui de Jésus lui-même. Car cette veuve n’est qu’un reflet prophétique de Jésus, elle lui ressemble. Jésus a eu une double manière d’être, qui le place encore plus haut que cette femme. Mieux et plus qu’elle, Il nous a fait un double don : sa première et sa deuxième pièce.
Premier don – première pièce donc- : Il a quitté sa forme de Dieu pour devenir comme nous. C’est sa première offrande.
Deuxième don – deuxième pièce- : Il s’est donné pour nous sur la croix.
Il a mis sur l’autel plus que tous les autres. Il a mis tout ce qu’Il avait pour vivre, sa chair et son sang. C’est pourquoi, nous pouvons le confesser comme notre Sauveur et notre Seigneur, qui, par son don total, nous assure notre salut éternel.

Et nous, que faisons-nous ? Dans un premier élan, nous donnons une partie de notre vie. Mais après cette première part, avons-nous aussi apporté la deuxième part, c’est à dire le reste.
La première part représente notre conversion, c’est à dire une bonne partie de nous-mêmes, du temps pour le Seigneur, de l’argent, une certaine consécration, une certaine préoccupation de l’œuvre et du plan de Dieu.

Mais Dieu cherche quelqu’un, et Jésus observe pour voir si, semblables à la veuve, Il découvrira ceux qui mettent entre ses mains non seulement une partie, mais la totalité de leur vie. Sommes-nous ce peuple qui, répondant à l’appel de l’Esprit, peut dire à Dieu « je ne garde rien pour moi, je mets tout sous ton autorité, tout est à toi, rien pour moi. »

Ce n’est pas que Dieu veuille nous dépouiller et nous laisser nu comme Job, mais ce qu’Il veut, c’est qu’après un premier don de nous-mêmes, il y ait en nous une seconde attitude, non pas de retenue, ou de réticence comme pour dire au Seigneur « assez, ne vas pas plus loin », mais au contraire, une attitude de disponibilité totale.
La deuxième pièce, la seconde offrande, est une attitude profondément spirituelle, qui consiste à dire : « Seigneur, je suis disponible pour tout ce que tu pourras me demander encore. Il n’y a pas deux parts dans ma vie, une à toi, l’autre à moi. Mais tout est à toi. Je ne retiens rien. Si tu veux plus de mes pensées, plus de mon temps, plus de mes biens, c’est d’accord. Je ne garderai pas farouchement une parcelle de moi-même où tu ne pourrais pas régner. Tout t’appartient en moi.

Si nous en arrivons là, avec l’aide du Saint –Esprit, c’est-à-dire à ne plus faire deux parts, mais en avoir une seule, tout entière pour Dieu, alors comme la veuve, nous déclencherons des miracles, nous vivrons l’extraordinaire de Dieu. En mettant comme la veuve, la seconde pièce de notre vie dans le tronc de Dieu, nous aurons cessé de limiter Dieu. Nous laisserons à son action, à sa puissance, à son amour, la liberté de se déployer.

Au lieu de dire au Seigneur, « jusqu’ici pas plus loin » nous pouvons affirmer, avec l’aide du Saint-Esprit, « jusqu’où tu voudras Seigneur, aussi loin que tu le voudras, » et c’est là que nous verrons la gloire de Dieu.

Je voudrai terminer par ces deux versets dans la lettre de Paul aux Ephésiens 3 : 20-21 : « A celui qui peut faire infiniment au-delà de ce que nous demandons et pensons, à Lui sot la gloire, dans l’église et en Jésus-Christ, dans toutes les générations aux siècles des siècles. Amen. »

Source: http://www.lueur.org/textes/pauvrete-benedictions.html

1 Les richesses selon l’Ancien Testament

La prospérité était promise au fidèle (Lévitique 26:3-13 et Deut. 28:1-14 et bien d’autres passages).
Toutefois le fidèle (Agur) pouvait déjà comprendre les résultats moraux néfastes de l’argent, et craindre les conséquences tant de la richesse que de la pauvreté (Prov. 30:7-9).
Outre que, comme principe, le châtiment de Dieu anéantissait la richesse en cas d’infidélité (Lév. 26:14-39 et Deut. 28:15-68 et bien d’autres passages), quand les temps de châtiments sont arrivés, même les fidèles ont subi les conséquences de l’état général du peuple d’Israël (Lam. 5:2, 3, 6, 10 ; pauvreté des parents de Jésus selon Luc 2:24 et Lév. 12:Cool.
2 Les richesses dans l’enseignement et la vie de Jésus

Le Seigneur Jésus a très tôt annoncé un changement complet par rapport au passé: Il ne faut pas s’amasser de trésor sur la terre (Matt. 6:19), mais dans les cieux (Matt. 6:20 ; Luc 16:13).
Jésus lui-même, bien que riche comme Dieu (2 Cor. 8:9), a vécu dans la pauvreté (2 Cor. 8:9 et Luc 9:58) ; ses besoins terrestres étaient pourvu par des aides (Luc 8:3). Il fallu un miracle pour pourvoir à l’argent pour payer ses impôts (Matt. 17:24-27).
3 La richesse est-elle convenable ou inconvenante pour un chrétien ?

La richesse est possible pour le chrétien (1 Tim. 6:17 ; «votre abondance» en 2 Cor. 8:13), mais elle est souvent un piège (1 Tim. 6:17 ; danger de mettre sa confiance dans l’incertitude des richesse ; Luc 12:16-21 ; 14:18-19 ; 16:19-23 ; 18:24 ; Marc 10:21-25 ; Ésaïe 5:Cool.
Le désir de devenir riche (à bien distinguer du fait d’être riche) est positivement mauvais (1 Tim. 6:9-11).
Le contentement quand les nécessités de la vie sont satisfaites : voilà l’état d’esprit normal du chrétien (1 Tim. 6:6, 8 ; Phil. 4:12 ; ce qui reprend Prov. 30:7-9). Le serviteur fidèle se détache de l’argent (1 Tim. 3:3).
Après Jésus, les apôtres ont été pauvres (Actes 3:6 ; 2 Tim. 4:13-21).
Tirer profit de la religion, soit pour s’enrichir, soit pour se mettre en avant devant les autres, est sévèrement condamné (1 Tim. 6:5 ; Marc 12:40 ; Néhémie 5 ; Luc 20:46-47 ; Actes 1:18 ; 2 Pierre 2:15 ; Marc 12:38-40 ; 11:15-17 ; Matt. 6:3 ; Actes 8:20).

4 Dieu donne-t-il aux siens ?

4.1 Situation générale

Dieu prend soin des siens comme le montre de nombreux passages de l’Écriture (Matt. 6:24-33 ; Rom. 8:28 ; Jér. 17:7). Il donne même largement (1 Tim. 6:17).
4.2 Dieu récompense-t-il quand on donne de l’argent pour des buts chrétiens ?

Dieu ne reste jamais redevable à l’homme de ce qui est fait pour Lui (Marc 10:30 ; Matt. 6:4 ; Phil. 4:19). Encore faut-il que ce soit vraiment fait pour Lui, et non pas pour des motifs mauvais. Dieu n’encouragera jamais ce qui est contraire à sa Parole (voir plus haut : désir de devenir riche ; tirer profit de la religion pour s’enrichir, etc.). Matt. 6:1 montre formellement que la récompense de Dieu est supprimée si les motifs de celui qui donne son bien sont mauvais.

Il faut condamner fermement ce qu’on appelle l’ «Évangile de la prospérité» qui promet l’enrichissement à ceux qui donnent des offrandes à des prédicateurs.

5 Y a-t-il des règles pour donner l’argent ?

L’Ancien Testament prévoyait le don de dîmes = dixièmes des revenus (Gen. 14:20 ; Deut. 12:6 ; 14:28 ; 26:12 ; Nombres 18 et Lévitique 27 ; Néhémie 10:37, 38 ; 13: 5, 12 ; 2 Chr. 31:5, 6).
Dans la période chrétienne, ce que doit faire le chrétien n’est plus défini par une loi ; le chrétien doit marcher par l’Esprit (Gal. 5:16) et dans le sentiment de la grâce dont il est l’objet (2 Pierre 3:18). Il doit avoir le caractère de «bon dispensateur des grâces variées de Dieu» (1 Pierre 4:10).
5.1 Gérant des affaires de Dieu

Le principe dirigeant le croyant pour donner n’est plus de donner un pourcentage de ce qu’on a et de garder le reste pour soi-même, afin de faire ce que bon nous semble. Au contraire, le chrétien est simplement un gérant de ce qui lui est confié par Dieu (1 Cor. 6:19, 20 ; 1 Pierre 4:10 ; Matt. 18:23, 24 ; Luc 16:8, 10 ; 2 Cor. 5:15 ; 1 Tim. 6:6-8 ; Matt. 25:14-30 ; Luc 19:11-26).

Un gérant doit être bon gérant, et le chrétien n’a pas à faire fi des lois, règles et principes bibliques, ou même non bibliques s’ils ne sont pas opposés à la Parole de Dieu (Luc 19:21-23 ; sous réserve de Actes 4:29).
L’économe injuste, ou mauvais gérant, de Luc 16 est un modèle quant à sa prudence, non pas quant à sa mauvaise gestion (Luc 16:10).

Que faut-il penser des exemples de chrétiens qui ont prospérés quand ils ont remis leurs affaires à Dieu ? Il existe ainsi un livre intitulé «Dieu dirige mes affaires», sur la vie d’un vrai chrétien (Letourneau) ayant prospéré tandis que sa vie était consacrée à Dieu. Nous ne doutons pas de la réalité de tels cas ni de la foi de l’auteur, mais on devrait mieux résumer l’origine de cette prospérité en disant «Dieu dirige Ses affaires» au lieu de «Dieu dirige mes affaires».
Si dans tel autre cas Dieu a laissé vivre les siens dans la difficulté, il n’y a aucun manque de la part de Dieu et il serait faux de l’attribuer généralement à un manque de foi. Les croyants participent aux misères de la création (Romains 8:19-23), mais ce qui diffère entièrement pour l’enfant de Dieu par rapport au non croyant, c’est qu’il peut avoir la certitude que «toutes choses travaillent ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu» (Rom. 8:28).

5.2 Pourquoi donner ?

De nombreux passages de la Bible disent de donner, ou plus généralement, de faire du bien à tous, mais spécialement à ceux de la maison de la foi : Gal. 6:10 ; Matt. 5:42. Il est recommandé d’être libéral, prompt à donner et riches en bonnes oeuvres (1 Tim. 6:18) ; d’être les premiers dans les bonnes oeuvres (Tite 3:Cool ; d’être des «bons dispensateurs des grâces variées de Dieu» (1 Pierre 4:10) ; d’aider les serviteurs de Dieu (3 Jean 5-7 ; 1 Tim. 5:18 ; Phil. 4:16-18).
Mais avant même ces motifs de donner, il y en a un autre plus important : Hébreux 13:16, le sacrifice matériel est associé au sacrifice spirituel. Il faut d’abord que Dieu ait sa part de louange et d’adoration ; ensuite, que le chrétien répande autour de lui, non seulement par la parole, mais encore par toutes sortes d’actes de bonté et de dévouement, la bonne odeur du précieux Nom qui est invoqué sur lui : «N’oubliez pas la bienfaisance, et de faire part de vos biens, car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices».
5.3 Comment donner ?

Matt. 6:1-4 est formel : le don est fait dans le secret ; sinon on perd sa récompense.

5.4 Quand donner ?

Régulièrement, chaque dimanche, paraît être la norme minimale (1 Cor. 16:2) ; les occasions doivent guider (Matt. 5:42 ; Actes 10:38 ; Éph. 5:16).

5.5 Combien donner ?

Chacun selon qu’il aura prospéré : 1 Cor. 16:2.

5.6 Dieu punit-il si on ne donne pas ?

On avance quelquefois Malachie 3:8-12 pour affirmer que la bénédiction ne peut arriver que si on donne largement à l’église ou aux conducteurs ecclésiastiques.
Ce que dit ce passage est que le fidèle doit avoir profondément à coeur la maison de Dieu. D’autres passages vont dans le même sens : Aggée 1:11. Voir aussi Psaumes 84 et 122, Néhémie 13:10-11 et bien d’autres passages.
Mais autant la maison de Dieu était une maison matérielle dans l’Ancien Testament, autant cette maison est maintenant une maison spirituelle (1 Pierre 2:4-5). Dans l’Ancien Testament, la gloire de Dieu brillait par la magnificence extérieure de cette maison ; dans le Nouveau Testament, cette maison est l’église constituée du rassemblement des croyants (1 Tim. 3:15 ; Éph. 2:19-22). La prospérité que nous avons à rechercher est une prospérité spirituelle.
Les serviteurs de Dieu ont à recevoir un salaire (1 Tim. 5:18 ; 1 Cor. 9:6-9 ; sous réserve de situations telles que 2 Cor. 11:9 où il fallait que Paul ne reçoive rien de l’assemblée de Corinthe pour réduire à néant les médisances). Mais ce n’est pas au serviteur de Dieu à réclamer (Phil. 4:10-11). Comme toujours du temps de la grâce, le bien en général, et les bonnes oeuvres en particulier, ne sont pas présentés comme une obligation, mais comme une réponse du coeur à l’amour de Dieu. Le fidèle aura à coeur les intérêts de Dieu, et le bien de l’Église et des serviteurs de Dieu, mais cela n’est pas exigé.

Source: http://www.bibliquest.org/Bibliquest/Bibliquest-Argent.htm
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