Crise au Pakistan - cela va mal...
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Crise au Pakistan - cela va mal...
État d'urgence au Pakistan
La communauté canado-pakistanaise s'inquiète
La communauté canado-pakistanaise est inquiète de la situation qui prévaut au Pakistan après l'imposition de l'état d'urgence par le président du pays, le général Pervez Moucharraf, samedi.
Les liaisons téléphoniques entre le Canada et le Pakistan sont difficiles, ce qui ne fait rien pour rassurer ceux qui ont de la famille là-bas.
C'est le cas de Mohammed Saleem, qui avait l'intention de se rendre au Pakistan en janvier. Les événements récents l'ont convaincu de changer ses plans: il juge trop risqué de retourner dans le pays qu'il a quitté il y a 10 ans. M. Saleem n'est pas tendre avec le président Moucharraf: « Il veut rester au pouvoir. C'est un dictateur! »
Nagwa Lemon, qui vient d'une famille engagée politiquement au Pakistan, souhaite un changement au sein du gouvernement pour le bien de la démocratie: « Mon pays recule au lieu d'avancer. C'est fâcheux. »
Le propriétaire d'un restaurant du quartier indo-pakistanais de Toronto déclare que la loi martiale n'augure rien de bon pour la démocratie, ni pour l'avenir du Pakistan. La télévision de son établissement diffuse une chaîne de Dubaï parce que les retransmissions satellites en direct du Pakistan ont été suspendues.
Un marchand torontois d'origine pakistanaise dit craindre plus que tout la montée du fondamentalisme. Il a déclaré au journaliste de la radio de Radio-Canada que l'attitude du président Moucharraf est justifiée, même si elle implique la suspension des libertés civiles et de la liberté de la presse.
État d'urgence
Samedi, le président Moucharraf a justifié sa mesure en invoquant de « graves conflits internes » qui menacent le maintien de l'unité nationale.
Il a également démis de ses fonctions le président de la Cour suprême, Iftikhar Mohammed Chaudhry, au moment où celui-ci déclarait, avec sept autres juges, inconstitutionnel l'état d'urgence précisant que le président n'avait pas le pouvoir de le décréter. Un nouveau juge en chef, Abdul Hameed Dogar, a été nommé.
Manifestation d'avocats dans les rues d'Islamabad.
Des restrictions ont été imposées aux médias: toute publication diffamant le chef de l'État, son gouvernement ou les forces armées est proscrite. Il est aussi interdit aux journaux et télévisions de publier ou de diffuser des images de kamikazes et de leurs victimes, ainsi que des déclarations de combattants islamistes.
Les observateurs estiment que plusieurs centaines de manifestants ont été arrêtés par les policiers. Environ 1500 personnes, dont une majorité d'avocats et d'opposants politiques, ont été arrêtées ou placées en résidence surveillée depuis samedi.
La communauté canado-pakistanaise s'inquiète
La communauté canado-pakistanaise est inquiète de la situation qui prévaut au Pakistan après l'imposition de l'état d'urgence par le président du pays, le général Pervez Moucharraf, samedi.
Les liaisons téléphoniques entre le Canada et le Pakistan sont difficiles, ce qui ne fait rien pour rassurer ceux qui ont de la famille là-bas.
C'est le cas de Mohammed Saleem, qui avait l'intention de se rendre au Pakistan en janvier. Les événements récents l'ont convaincu de changer ses plans: il juge trop risqué de retourner dans le pays qu'il a quitté il y a 10 ans. M. Saleem n'est pas tendre avec le président Moucharraf: « Il veut rester au pouvoir. C'est un dictateur! »
Nagwa Lemon, qui vient d'une famille engagée politiquement au Pakistan, souhaite un changement au sein du gouvernement pour le bien de la démocratie: « Mon pays recule au lieu d'avancer. C'est fâcheux. »
Le propriétaire d'un restaurant du quartier indo-pakistanais de Toronto déclare que la loi martiale n'augure rien de bon pour la démocratie, ni pour l'avenir du Pakistan. La télévision de son établissement diffuse une chaîne de Dubaï parce que les retransmissions satellites en direct du Pakistan ont été suspendues.
Un marchand torontois d'origine pakistanaise dit craindre plus que tout la montée du fondamentalisme. Il a déclaré au journaliste de la radio de Radio-Canada que l'attitude du président Moucharraf est justifiée, même si elle implique la suspension des libertés civiles et de la liberté de la presse.
État d'urgence
Samedi, le président Moucharraf a justifié sa mesure en invoquant de « graves conflits internes » qui menacent le maintien de l'unité nationale.
Il a également démis de ses fonctions le président de la Cour suprême, Iftikhar Mohammed Chaudhry, au moment où celui-ci déclarait, avec sept autres juges, inconstitutionnel l'état d'urgence précisant que le président n'avait pas le pouvoir de le décréter. Un nouveau juge en chef, Abdul Hameed Dogar, a été nommé.
Manifestation d'avocats dans les rues d'Islamabad.
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Les observateurs estiment que plusieurs centaines de manifestants ont été arrêtés par les policiers. Environ 1500 personnes, dont une majorité d'avocats et d'opposants politiques, ont été arrêtées ou placées en résidence surveillée depuis samedi.
Danielle- Enfant de Dieu
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Inscription : 08/11/2006
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