La Corée du Nord défie les Etats-Unis
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La Corée du Nord défie les Etats-Unis
La Corée du Nord a annoncé jeudi son intention de procéder à un nouvel essai nucléaire, sans donner de date. Le régime de Kim-Jong-Un défie clairement les Etats-Unis et l’Onu.
Pyongyang s’en prend à Washington. « Les différends avec les Etats-Unis se règlent par la force, pas par les mots », a affirmé la Commission de défense nationale nord-coréenne jeudi, en annonçant un nouvel essai nucléaire.
« Notre ennemi juré »
« Les satellites et les fusées à longue-portée que nous continuerons de lancer et l’essai nucléaire de haut niveau auquel nous procéderons visent notre ennemi juré, les Etats-Unis », assure Pyongyang.
Cette déclaration intervient au surlendemain du renforcement des sanctions à l’égard de la Corée du Nord, décidé par le Conseil de sécurité de l’Onu, sur proposition de Washington, un mois et demi après le lancement d’une fusée, considéré par la communauté internationale comme un tir déguisé de missile balistique.
Le troisième essai nucléaire en sept ans
Alors que les Nations Unies « exigent » de Pyongyang qu’il « ne procède à aucun nouvel autre tir nucléaire ou tir recourant à la technologie des missiles balistiques », le régime nord-coréen évoque des « sanctions illégales » et réaffirme ses ambitions atomiques.
Ce nouvel essai nucléaire, qui pourrait avoir lieu dans les tout prochains jours, serait le troisième après ceux de 2006 et 2009 qui ont déjà valu à la Corée du Nord une série de sanctions. Cette fois, Pyongyang pourrait faire exploser une bombe à l’uranium alors que les précédentes étaient composées de plutonium.
La Chine appelle à la retenue
Tandis que la Corée du Sud « regrette profondément » l’annonce de son voisin, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a prévenu que la Corée du Nord « paiera un prix de plus en plus élevé » si elle choisit la confrontation.
La Chine, principal allié de Pyongyang, estime « que ce problème doit être résolu par le dialogue et la consultation ». Pour Pékin, « toutes les parties concernées devraient […] s’abstenir d’engager des actions qui pourraient aggraver les tensions dans la région ».
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Essai-nucleaire.-La-Coree-du-Nord-defie-les-Etats-Unis_55257-2156752_actu.Htm
Pyongyang s’en prend à Washington. « Les différends avec les Etats-Unis se règlent par la force, pas par les mots », a affirmé la Commission de défense nationale nord-coréenne jeudi, en annonçant un nouvel essai nucléaire.
« Notre ennemi juré »
« Les satellites et les fusées à longue-portée que nous continuerons de lancer et l’essai nucléaire de haut niveau auquel nous procéderons visent notre ennemi juré, les Etats-Unis », assure Pyongyang.
Cette déclaration intervient au surlendemain du renforcement des sanctions à l’égard de la Corée du Nord, décidé par le Conseil de sécurité de l’Onu, sur proposition de Washington, un mois et demi après le lancement d’une fusée, considéré par la communauté internationale comme un tir déguisé de missile balistique.
Le troisième essai nucléaire en sept ans
Alors que les Nations Unies « exigent » de Pyongyang qu’il « ne procède à aucun nouvel autre tir nucléaire ou tir recourant à la technologie des missiles balistiques », le régime nord-coréen évoque des « sanctions illégales » et réaffirme ses ambitions atomiques.
Ce nouvel essai nucléaire, qui pourrait avoir lieu dans les tout prochains jours, serait le troisième après ceux de 2006 et 2009 qui ont déjà valu à la Corée du Nord une série de sanctions. Cette fois, Pyongyang pourrait faire exploser une bombe à l’uranium alors que les précédentes étaient composées de plutonium.
La Chine appelle à la retenue
Tandis que la Corée du Sud « regrette profondément » l’annonce de son voisin, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Susan Rice, a prévenu que la Corée du Nord « paiera un prix de plus en plus élevé » si elle choisit la confrontation.
La Chine, principal allié de Pyongyang, estime « que ce problème doit être résolu par le dialogue et la consultation ». Pour Pékin, « toutes les parties concernées devraient […] s’abstenir d’engager des actions qui pourraient aggraver les tensions dans la région ».
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Essai-nucleaire.-La-Coree-du-Nord-defie-les-Etats-Unis_55257-2156752_actu.Htm
*Jean*- Avec Saint Benoit
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Re: La Corée du Nord défie les Etats-Unis
Publié le 25/01/2013 à 06:34 - Modifié le 25/01/2013 à 08:07
La Corée du Nord accentue ses menaces
La Corée du Nord a menacé vendredi la Corée du Sud de "représailles physiques" si elle s'associait aux sanctions votées cette semaine par le Conseil de sécurité de l'ONU, irritant son alliée chinoise qui a engagé sa crédibilité en votant la résolution moyennant des sanctions limitées. "Si les traîtres du régime fantoche en Corée du Sud participent directement aux soi-disant 'sanctions' des Nations unies, de sévères représailles physiques seront prises", a prévenu le Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la patrie dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA.
La Corée du Nord a annoncé jeudi son intention de procéder à une date indéterminée à un nouvel essai nucléaire en signe de défi aux États-Unis, son "ennemi juré", et en réponse aux sanctions élargies de l'ONU votées mardi après le lancement le 12 décembre d'une fusée considérée par Washington comme un missile balistique. "Ces sanctions sont une déclaration de guerre contre nous", a estimé le comité nord-coréen. Un nouvel essai nucléaire nord-coréen serait le troisième, après ceux de 2006 et 2009 qui répondaient déjà à l'époque à des sanctions votées à l'ONU après des tirs de fusée.
"Mesures décisives"
Dans la résolution, le Conseil de sécurité "se déclare résolu à prendre des mesures décisives" en cas de nouvelle infraction. Conformément aux principes de la résolution, Washington a pris de nouvelles sanctions contre des entités ou individus qu'ils accusent de contribuer à son programme nucléaire militaire. "La déclaration de la Corée du Nord est une provocation inutile", a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, soulignant qu'un nouvel essai nucléaire constituerait une sérieuse violation des sanctions des Nations unies et isolerait davantage encore Pyongyang.
Le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a souligné de son côté que les États-Unis étaient "pleinement préparés" pour faire face à un tel test. Le gouvernement américain précise que ces mesures découlent de la mise en oeuvre de la résolution 2087 du Conseil de sécurité de l'ONU votée mardi après le tir du 12 décembre. Ce texte est le fruit d'intenses tractations entre Washington et la Chine, qui l'a voté bien qu'elle ait plaidé pour une simple déclaration.
Avertissement de la Chine
Dans une rare mise en garde à son allié, la Chine a prévenu vendredi qu'elle n'"hésitera pas" à réduire son aide à la Corée du Nord si Pyongyang procède à un nouvel essai nucléaire. "Si la Corée du Nord se livre à de nouveaux essais nucléaires, la Chine n'hésitera pas à réduire son aide" au régime de Kim Jong-un, écrit le Global Times dans un éditorial soulignant que Pékin fait face à un "dilemme" devant la situation dans la péninsule coréenne. "Il semble que la Corée du Nord n'apprécie pas les efforts de la Chine." Elle critique la Chine sans la nommer explicitement", poursuit l'éditorial du quotidien de langue anglaise.
"Laissons donc la Corée du Nord à sa colère", écrit le journal, pour qui "la Chine doit réduire ses attentes quant aux effets de ses stratégies envers la péninsule", car "on s'éloigne davantage de l'objectif de (sa) dénucléarisation" et "il n'y a plus moyen pour nous de rechercher un équilibre diplomatique" entre Pyongyang, Séoul, Tokyo et Washington. Pékin "souhaite une péninsule stable", mais "ce ne sera pas la fin du monde si des troubles y surviennent", et ceci "doit constituer le socle de notre position", ajoute le journal.
Le Global Times, dont la version anglaise et chinoise de l'éditorial sont identiques, est un quotidien du groupe du Quotidien du Peuple, l'organe central du Parti communiste chinois (PCC).
La Corée du Nord accentue ses menaces
La Corée du Nord a menacé vendredi la Corée du Sud de "représailles physiques" si elle s'associait aux sanctions votées cette semaine par le Conseil de sécurité de l'ONU, irritant son alliée chinoise qui a engagé sa crédibilité en votant la résolution moyennant des sanctions limitées. "Si les traîtres du régime fantoche en Corée du Sud participent directement aux soi-disant 'sanctions' des Nations unies, de sévères représailles physiques seront prises", a prévenu le Comité nord-coréen pour la réunification pacifique de la patrie dans un communiqué diffusé par l'agence officielle KCNA.
La Corée du Nord a annoncé jeudi son intention de procéder à une date indéterminée à un nouvel essai nucléaire en signe de défi aux États-Unis, son "ennemi juré", et en réponse aux sanctions élargies de l'ONU votées mardi après le lancement le 12 décembre d'une fusée considérée par Washington comme un missile balistique. "Ces sanctions sont une déclaration de guerre contre nous", a estimé le comité nord-coréen. Un nouvel essai nucléaire nord-coréen serait le troisième, après ceux de 2006 et 2009 qui répondaient déjà à l'époque à des sanctions votées à l'ONU après des tirs de fusée.
"Mesures décisives"
Dans la résolution, le Conseil de sécurité "se déclare résolu à prendre des mesures décisives" en cas de nouvelle infraction. Conformément aux principes de la résolution, Washington a pris de nouvelles sanctions contre des entités ou individus qu'ils accusent de contribuer à son programme nucléaire militaire. "La déclaration de la Corée du Nord est une provocation inutile", a affirmé le porte-parole de la Maison-Blanche, Jay Carney, soulignant qu'un nouvel essai nucléaire constituerait une sérieuse violation des sanctions des Nations unies et isolerait davantage encore Pyongyang.
Le secrétaire à la Défense, Leon Panetta, a souligné de son côté que les États-Unis étaient "pleinement préparés" pour faire face à un tel test. Le gouvernement américain précise que ces mesures découlent de la mise en oeuvre de la résolution 2087 du Conseil de sécurité de l'ONU votée mardi après le tir du 12 décembre. Ce texte est le fruit d'intenses tractations entre Washington et la Chine, qui l'a voté bien qu'elle ait plaidé pour une simple déclaration.
Avertissement de la Chine
Dans une rare mise en garde à son allié, la Chine a prévenu vendredi qu'elle n'"hésitera pas" à réduire son aide à la Corée du Nord si Pyongyang procède à un nouvel essai nucléaire. "Si la Corée du Nord se livre à de nouveaux essais nucléaires, la Chine n'hésitera pas à réduire son aide" au régime de Kim Jong-un, écrit le Global Times dans un éditorial soulignant que Pékin fait face à un "dilemme" devant la situation dans la péninsule coréenne. "Il semble que la Corée du Nord n'apprécie pas les efforts de la Chine." Elle critique la Chine sans la nommer explicitement", poursuit l'éditorial du quotidien de langue anglaise.
"Laissons donc la Corée du Nord à sa colère", écrit le journal, pour qui "la Chine doit réduire ses attentes quant aux effets de ses stratégies envers la péninsule", car "on s'éloigne davantage de l'objectif de (sa) dénucléarisation" et "il n'y a plus moyen pour nous de rechercher un équilibre diplomatique" entre Pyongyang, Séoul, Tokyo et Washington. Pékin "souhaite une péninsule stable", mais "ce ne sera pas la fin du monde si des troubles y surviennent", et ceci "doit constituer le socle de notre position", ajoute le journal.
Le Global Times, dont la version anglaise et chinoise de l'éditorial sont identiques, est un quotidien du groupe du Quotidien du Peuple, l'organe central du Parti communiste chinois (PCC).
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La Corée du Nord défie les Etats-Unis
Créé le 28-01-2013 à 16h46
Corée du Nord: "aucune chance pour la diplomatie", selon les Etats-Unis
TOKYO (AFP) - L'envoyé spécial américain pour la Corée du Nord Glyn Davis a estimé lundi à Tokyo qu'il ne voyait actuellement "aucune chance pour la diplomatie" avec la Corée du Nord qui a annoncé son intention de procéder à un nouvel essai nucléaire.
"Je vais être honnête, je ne vois aucune possibilité d'un processus diplomatique dans l'immédiat tant que la Corée du Nord maintient une attitude et un langage belliqueux", a-t-il déclaré à la presse après des entretiens avec des officiels japonais.
Pyongyang "joue un jeu risqué, c'est très dangereux", a poursuivi Glyn Davis qui s'était entretenu vendredi avec des dirigeants chinois à Pékin.
Il avait alors fait état d'un "fort consensus" entre les Etats-Unis et la Chine sur ce dossier.
Principal partenaire économique de la Corée du Nord, la Chine est considérée comme le seul pays pouvant avoir une réelle influence sur le régime de Pyongyang.
De manière inhabituelle, la presse d'Etat chinoise avait menacé vendredi dernier la Corée du Nord d'une réduction de l'aide de Pékin en cas de nouvel essai nucléaire.
Quant au Japon, qui n'entretient pas de relations diplomatiques avec Pyongyang, il est extrêmement inquiet des agissements militaires nord-coréens.
Le 12 décembre, Tokyo avait ainsi exprimé sa colère après le tir "intolérable" d'une fusée nord-coréenne qui avait survolé l'archipel nippon d'Okinawa, un test de missile balistique déguisé selon le Japon.
Dimanche, Tokyo a d'ailleurs placé en orbite un nouveau satellite radar espion afin de compléter la surveillance et la défense de son territoire face notamment à la menace permanente de la Corée du Nord.
De nouvelles images satellite signalent une activité en cours sur le site utilisé par la Corée du Nord pour ses essais nucléaires, selon un institut américain d'études sur ce pays.
Les images, qui datent du 23 janvier, laissent penser que le site pourrait abriter un essai nucléaire "d'ici quelques semaines voire moins", une fois l'ordre donné, indique l'Institut américano-coréen de l'université John Hopkins, sur son site internet 38 North.
Corée du Nord: "aucune chance pour la diplomatie", selon les Etats-Unis
TOKYO (AFP) - L'envoyé spécial américain pour la Corée du Nord Glyn Davis a estimé lundi à Tokyo qu'il ne voyait actuellement "aucune chance pour la diplomatie" avec la Corée du Nord qui a annoncé son intention de procéder à un nouvel essai nucléaire.
"Je vais être honnête, je ne vois aucune possibilité d'un processus diplomatique dans l'immédiat tant que la Corée du Nord maintient une attitude et un langage belliqueux", a-t-il déclaré à la presse après des entretiens avec des officiels japonais.
Pyongyang "joue un jeu risqué, c'est très dangereux", a poursuivi Glyn Davis qui s'était entretenu vendredi avec des dirigeants chinois à Pékin.
Il avait alors fait état d'un "fort consensus" entre les Etats-Unis et la Chine sur ce dossier.
Principal partenaire économique de la Corée du Nord, la Chine est considérée comme le seul pays pouvant avoir une réelle influence sur le régime de Pyongyang.
De manière inhabituelle, la presse d'Etat chinoise avait menacé vendredi dernier la Corée du Nord d'une réduction de l'aide de Pékin en cas de nouvel essai nucléaire.
Quant au Japon, qui n'entretient pas de relations diplomatiques avec Pyongyang, il est extrêmement inquiet des agissements militaires nord-coréens.
Le 12 décembre, Tokyo avait ainsi exprimé sa colère après le tir "intolérable" d'une fusée nord-coréenne qui avait survolé l'archipel nippon d'Okinawa, un test de missile balistique déguisé selon le Japon.
Dimanche, Tokyo a d'ailleurs placé en orbite un nouveau satellite radar espion afin de compléter la surveillance et la défense de son territoire face notamment à la menace permanente de la Corée du Nord.
De nouvelles images satellite signalent une activité en cours sur le site utilisé par la Corée du Nord pour ses essais nucléaires, selon un institut américain d'études sur ce pays.
Les images, qui datent du 23 janvier, laissent penser que le site pourrait abriter un essai nucléaire "d'ici quelques semaines voire moins", une fois l'ordre donné, indique l'Institut américano-coréen de l'université John Hopkins, sur son site internet 38 North.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: La Corée du Nord défie les Etats-Unis
Pyongyang pourrait fabriquer une bombe atomique (experts)
12:51 29/01/2013 MOSCOU,
Pyongyang est en mesure de fabriquer une bombe atomique, estiment les experts prenant part à un duplexe Moscou-Pékin organisé au siège de RIA Novosti et intitulé "Le programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord. Vue depuis Moscou et Pékin".
"La Corée du Nord tentera de produire une bombe atomique primitive, puis de la tester, cette hypothèse n'est pas à exclure", a déclaré Vladimir Evseïev, directeur du Centre de recherches sociopolitiques.
Si un nouvel essai nucléaire a lieu et se solde par un succès, il sera plus puissant que les précédents. Le but est de prouver au monde entier qu'il ne faut pas sous-estimer Pyongyang et que son opinion doit être prise en considération lors des négociations, a pour sa part estimé Vladimir Novikov, expert de l'Institut russe des recherches stratégiques.
Su Hao, de l'Institut de Diplomatie de Chine, a de son côté supposé qu'il était peu probable que la Corée du Nord procède à un troisième essai nucléaire. Grâce au tir réussi du satellite Kwangmyongsong-3, Pyongyang a résolu une série de problèmes de politique intérieure et des tests nucléaires ne s'imposent pas.
En réponse à l'élargissement des sanctions internationales, la Corée du Nord a annoncé jeudi dernier son intention de mener de nouveaux essais nucléaires et de poursuivre les lancements de ses fusées.
Le 12 décembre 2012, la Corée du Nord a lancé la fusée à plusieurs étages Unha-3 qui a mis en orbite un satellite officiel. Les pays voisins, notamment le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud, estiment qu'il s'agit en réalité du test dissimulé d'un missile balistique intercontinental d'une portée de 13.000 km. Or, deux résolutions du Conseil de sécurité l'Onu interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique. La Corée du Nord affirme que ses engins à longue portée sont des lanceurs de satellites à vocation civile.
Source:
http://fr.ria.ru/world/20130129/197365240.html
12:51 29/01/2013 MOSCOU,
Pyongyang est en mesure de fabriquer une bombe atomique, estiment les experts prenant part à un duplexe Moscou-Pékin organisé au siège de RIA Novosti et intitulé "Le programme nucléaire et balistique de la Corée du Nord. Vue depuis Moscou et Pékin".
"La Corée du Nord tentera de produire une bombe atomique primitive, puis de la tester, cette hypothèse n'est pas à exclure", a déclaré Vladimir Evseïev, directeur du Centre de recherches sociopolitiques.
Si un nouvel essai nucléaire a lieu et se solde par un succès, il sera plus puissant que les précédents. Le but est de prouver au monde entier qu'il ne faut pas sous-estimer Pyongyang et que son opinion doit être prise en considération lors des négociations, a pour sa part estimé Vladimir Novikov, expert de l'Institut russe des recherches stratégiques.
Su Hao, de l'Institut de Diplomatie de Chine, a de son côté supposé qu'il était peu probable que la Corée du Nord procède à un troisième essai nucléaire. Grâce au tir réussi du satellite Kwangmyongsong-3, Pyongyang a résolu une série de problèmes de politique intérieure et des tests nucléaires ne s'imposent pas.
En réponse à l'élargissement des sanctions internationales, la Corée du Nord a annoncé jeudi dernier son intention de mener de nouveaux essais nucléaires et de poursuivre les lancements de ses fusées.
Le 12 décembre 2012, la Corée du Nord a lancé la fusée à plusieurs étages Unha-3 qui a mis en orbite un satellite officiel. Les pays voisins, notamment le Japon, les Etats-Unis et la Corée du Sud, estiment qu'il s'agit en réalité du test dissimulé d'un missile balistique intercontinental d'une portée de 13.000 km. Or, deux résolutions du Conseil de sécurité l'Onu interdisent à Pyongyang toute activité nucléaire ou balistique. La Corée du Nord affirme que ses engins à longue portée sont des lanceurs de satellites à vocation civile.
Source:
http://fr.ria.ru/world/20130129/197365240.html
Re: La Corée du Nord défie les Etats-Unis
Mis à jour le: 29 janvier 2013 10:01 | par AFP
Google publie une carte actualisée de la Corée du Nord, avec des goulags
Google a publié une carte actualisée de la Corée du Nord identifiant notamment les sinistres camps d'internement du régime communiste, ainsi qu'un site de recherche sur le nucléaire au coeur de tensions croissantes entre Pyongyang et la communauté internationale.
"Pendant longtemps, la Corée du Nord est demeurée l'une des plus vastes zones dotées de données cartographiques limitées. Aujourd'hui nous y remédions", a déclaré sur son blog Jayanth Mysore, un responsable de Google Map Maker.
La carte du pays sur Google Maps est composée à partir du service Google Map Maker grâce à des contributions d'internautes, un peu sur le modèle de l'encyclopédie en ligne Wikipedia, essentiellement sur la foi d'images satellite.
Elle propose un aperçu plus détaillé de Pyongyang avec des écoles, des hôtels, des hôpitaux, une cathédrale, un marché et des parcs de part et d'autre du fleuve Taedong qui traverse la capitale.
A l'extérieur de Pyongyang, la carte est encore plus clairsemée: quelques grandes villes, des aéroports, une raffinerie, un site de recherche nucléaire et surtout, des taches grisâtres représentant des camps d'internement.
A 100 km au nord-est de Pyongyang par exemple, le camp (kwan-li-so) N°18 identifié comme "goulag".
Près de la frontière nord avec la Chine, le camp de travail N°22. La carte marque avec précision l'emplacement d'une usine pharmaceutique, d'une usine alimentaire, d'une armurerie et des baraquements des gardes.
Dans un rapport de mai 2011, Amnesty International affirmait que les camps d'enfermement ont augmenté en taille et en nombre ces dix dernières années et renferment actuellement quelque 200.000 personnes dans des conditions que l'ONG qualifiait d'"atroces".
"De nombreuses personnes dans le monde sont fascinées par la Corée du Nord, mais ces cartes sont surtout importantes pour les Sud-Coréens qui y ont des connexions ancestrales ou de la famille qui y vit", a ajouté M. Mysore.
La carte améliorée de Corée du Nord reste néanmoins très sommaire.
Techniquement, la Corée du Nord et celle du Sud sont toujours en conflit depuis la fin de la guerre de Corée (1950-53) et les séjours d'étrangers au Nord sont très encadrés.
Les Nord-Coréens vivent dans l'un des pays les plus isolés et censurés au monde et n'ont donc pas accès à l'internet, si l'on excepte une infime minorité de quelques centaines de personnes parmi l'élite et les étudiants.
Ils n'ont par conséquent aucun moyen de fournir des renseignements à l'étranger sur la topographie, l'urbanisation ou la localisation d'installations stratégiques.
La publication de la carte nord-coréenne par Google intervient après la visite dans le pays du patron du géant de l'internet Eric Schmidt pour une visite "humanitaire privée" de trois jours, avec un ancien diplomate américain, Bill Richardson.
A son retour, il avait déclaré que "la décision (des Nord-Coréens) de demeurer virtuellement isolés ne peut qu'affecter leur univers, leur croissance économique", tandis que "la planète devient de plus en plus connectée".
Google avait déjà participé à dévoiler l'emplacement des camps d'internement nord-coréens grâce à son service d'image par satellite, Google Earth, abondamment utilisés par les ONG de défense des droits de l'Homme.
Une porte-parole du ministère sud-coréen de la Réunification a salué l'opportunité pour le monde d'en apprendre plus" et pour la Corée du Nord "de s'ouvrir davantage".
Les Sud-Coréens se sont également réjouis, à l'image de Lee Nak-Ye, président d'une association de réfugiés. "Je serais heureux de voir une carte de ma ville natale", a dit l'octogénaire qui a quitté le Nord en 1950.
Les tensions entre Pyongyang et la communauté internationale sont à leur comble après le tir en décembre d'une fusée, considérée par Washington et ses alliés comme un nouvel essai de missile balistique.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté des sanctions élargies à l'encontre du régime nord-coréen qui a en retour annoncé son intention de procéder à un troisième essai nucléaire.
© 2013 AFP
Google publie une carte actualisée de la Corée du Nord, avec des goulags
Google a publié une carte actualisée de la Corée du Nord identifiant notamment les sinistres camps d'internement du régime communiste, ainsi qu'un site de recherche sur le nucléaire au coeur de tensions croissantes entre Pyongyang et la communauté internationale.
"Pendant longtemps, la Corée du Nord est demeurée l'une des plus vastes zones dotées de données cartographiques limitées. Aujourd'hui nous y remédions", a déclaré sur son blog Jayanth Mysore, un responsable de Google Map Maker.
La carte du pays sur Google Maps est composée à partir du service Google Map Maker grâce à des contributions d'internautes, un peu sur le modèle de l'encyclopédie en ligne Wikipedia, essentiellement sur la foi d'images satellite.
Elle propose un aperçu plus détaillé de Pyongyang avec des écoles, des hôtels, des hôpitaux, une cathédrale, un marché et des parcs de part et d'autre du fleuve Taedong qui traverse la capitale.
A l'extérieur de Pyongyang, la carte est encore plus clairsemée: quelques grandes villes, des aéroports, une raffinerie, un site de recherche nucléaire et surtout, des taches grisâtres représentant des camps d'internement.
A 100 km au nord-est de Pyongyang par exemple, le camp (kwan-li-so) N°18 identifié comme "goulag".
Près de la frontière nord avec la Chine, le camp de travail N°22. La carte marque avec précision l'emplacement d'une usine pharmaceutique, d'une usine alimentaire, d'une armurerie et des baraquements des gardes.
Dans un rapport de mai 2011, Amnesty International affirmait que les camps d'enfermement ont augmenté en taille et en nombre ces dix dernières années et renferment actuellement quelque 200.000 personnes dans des conditions que l'ONG qualifiait d'"atroces".
"De nombreuses personnes dans le monde sont fascinées par la Corée du Nord, mais ces cartes sont surtout importantes pour les Sud-Coréens qui y ont des connexions ancestrales ou de la famille qui y vit", a ajouté M. Mysore.
La carte améliorée de Corée du Nord reste néanmoins très sommaire.
Techniquement, la Corée du Nord et celle du Sud sont toujours en conflit depuis la fin de la guerre de Corée (1950-53) et les séjours d'étrangers au Nord sont très encadrés.
Les Nord-Coréens vivent dans l'un des pays les plus isolés et censurés au monde et n'ont donc pas accès à l'internet, si l'on excepte une infime minorité de quelques centaines de personnes parmi l'élite et les étudiants.
Ils n'ont par conséquent aucun moyen de fournir des renseignements à l'étranger sur la topographie, l'urbanisation ou la localisation d'installations stratégiques.
La publication de la carte nord-coréenne par Google intervient après la visite dans le pays du patron du géant de l'internet Eric Schmidt pour une visite "humanitaire privée" de trois jours, avec un ancien diplomate américain, Bill Richardson.
A son retour, il avait déclaré que "la décision (des Nord-Coréens) de demeurer virtuellement isolés ne peut qu'affecter leur univers, leur croissance économique", tandis que "la planète devient de plus en plus connectée".
Google avait déjà participé à dévoiler l'emplacement des camps d'internement nord-coréens grâce à son service d'image par satellite, Google Earth, abondamment utilisés par les ONG de défense des droits de l'Homme.
Une porte-parole du ministère sud-coréen de la Réunification a salué l'opportunité pour le monde d'en apprendre plus" et pour la Corée du Nord "de s'ouvrir davantage".
Les Sud-Coréens se sont également réjouis, à l'image de Lee Nak-Ye, président d'une association de réfugiés. "Je serais heureux de voir une carte de ma ville natale", a dit l'octogénaire qui a quitté le Nord en 1950.
Les tensions entre Pyongyang et la communauté internationale sont à leur comble après le tir en décembre d'une fusée, considérée par Washington et ses alliés comme un nouvel essai de missile balistique.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté des sanctions élargies à l'encontre du régime nord-coréen qui a en retour annoncé son intention de procéder à un troisième essai nucléaire.
© 2013 AFP
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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