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TENSIONS ENTRE CORÉE DU SUD ET CORÉE DU NORD...
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TENSIONS ENTRE CORÉE DU SUD ET CORÉE DU NORD...
par Gilles Sam 27 Mar 2010 - 5:12
Mer Jaune
Un navire sud-coréen coule
Mise à jour le vendredi 26 mars 2010 à 22 h 35
Un navire de guerre de la Corée du Sud transportant 104 marins a coulé vendredi en mer Jaune, près de la Corée du Nord, à la suite d'une explosion d'origine indéterminée.
Selon des sources militaires sud-coréennes citées par l'agence officielle Yonhap, les opérations de sauvetage ont permis de récupérer 58 membres d'équipage, mais 46 marins sont toujours portés disparus.
L'incident a semé un vent de panique, faisant craindre un dérapage militaire entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, qui se disputent la mer Jaune. L'agence de presse Yonhap avait annoncé qu'un navire de la marine sud-coréenne avait ouvert le feu sur un objet non identifié dans la zone de l'incident. Mais un porte-parole de l'état-major sud-coréen a plus tard indiqué que l'objet visé était en fait un vol d'oiseaux.
Les autorités sud-coréennes ont par la suite reconnu qu'il n'était pas certain que la Corée du Nord soit en cause, laissant la porte ouverte à un simple accident.
Selon une source militaire, le Cheonan, une corvette de 1200 tonnes, a coulé après que sa poupe a été transpercée près de l'hélice. Mais les autorités sud-coréennes en ignorent la cause.
L'agence Yonhap, citant une source du gouvernement, a indiqué que les enquêteurs se penchaient sur plusieurs causes possibles du naufrage : une attaque par un torpilleur nord-coréen, une mine posée par la Corée du Nord ou une explosion de munitions à bord du navire.
Zone disputée
La zone de la mer Jaune entre les deux Corées est régulièrement le théâtre d'incidents entre les marines des deux pays. La Corée du Nord n'a jamais reconnu la ligne de démarcation établie après le conflit de 1950-53.
Depuis 1999, les accrochages dans cette zone ont fait plusieurs dizaines de morts. En juin 2002, six marins sud-coréens ont ainsi été tués dans le secteur. L'incident naval le plus récent dans la zone a eu lieu en novembre dernier. En janvier, la Corée du Nord avait procédé pendant trois jours à des tirs d'artillerie dans le secteur.
La Corée du Nord a annoncé récemment un renforcement de ses systèmes de défense en réponse aux manoeuvres militaires américano-sud-coréennes effectuées au début du mois.
Le régime a même menacé de lancer des attaques nucléaires en riposte à toute provocation qui viendrait des États-Unis ou de la Corée du Sud.
Radio-Canada.ca avec Reuters et Agence France Presse
Quel monde de fous !!! Seigneur... Protègez-nous de tous ces malades !
Gilles. Ville de Québec - Canada
Un navire sud-coréen coule
Mise à jour le vendredi 26 mars 2010 à 22 h 35
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Photo: AFP/Park Ji-Hwan Un navire sud-coréen à la base navale de Incheon, en mer Jaune (archives) |
Un navire de guerre de la Corée du Sud transportant 104 marins a coulé vendredi en mer Jaune, près de la Corée du Nord, à la suite d'une explosion d'origine indéterminée.
Selon des sources militaires sud-coréennes citées par l'agence officielle Yonhap, les opérations de sauvetage ont permis de récupérer 58 membres d'équipage, mais 46 marins sont toujours portés disparus.
L'incident a semé un vent de panique, faisant craindre un dérapage militaire entre la Corée du Sud et la Corée du Nord, qui se disputent la mer Jaune. L'agence de presse Yonhap avait annoncé qu'un navire de la marine sud-coréenne avait ouvert le feu sur un objet non identifié dans la zone de l'incident. Mais un porte-parole de l'état-major sud-coréen a plus tard indiqué que l'objet visé était en fait un vol d'oiseaux.
Les autorités sud-coréennes ont par la suite reconnu qu'il n'était pas certain que la Corée du Nord soit en cause, laissant la porte ouverte à un simple accident.
Selon une source militaire, le Cheonan, une corvette de 1200 tonnes, a coulé après que sa poupe a été transpercée près de l'hélice. Mais les autorités sud-coréennes en ignorent la cause.
L'agence Yonhap, citant une source du gouvernement, a indiqué que les enquêteurs se penchaient sur plusieurs causes possibles du naufrage : une attaque par un torpilleur nord-coréen, une mine posée par la Corée du Nord ou une explosion de munitions à bord du navire.
Zone disputée
La zone de la mer Jaune entre les deux Corées est régulièrement le théâtre d'incidents entre les marines des deux pays. La Corée du Nord n'a jamais reconnu la ligne de démarcation établie après le conflit de 1950-53.
Depuis 1999, les accrochages dans cette zone ont fait plusieurs dizaines de morts. En juin 2002, six marins sud-coréens ont ainsi été tués dans le secteur. L'incident naval le plus récent dans la zone a eu lieu en novembre dernier. En janvier, la Corée du Nord avait procédé pendant trois jours à des tirs d'artillerie dans le secteur.
La Corée du Nord a annoncé récemment un renforcement de ses systèmes de défense en réponse aux manoeuvres militaires américano-sud-coréennes effectuées au début du mois.
Le régime a même menacé de lancer des attaques nucléaires en riposte à toute provocation qui viendrait des États-Unis ou de la Corée du Sud.
Radio-Canada.ca avec Reuters et Agence France Presse
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Re: TENSIONS ENTRE CORÉE DU SUD ET CORÉE DU NORD...
par Gilles Sam 19 Juin 2010 - 22:29
Mettons Kim Jong-il au ban de l'humanité...
| 09.06.10 | 15h36 • Mis à jour le 10.06.10 | 14h51
(Stéphane Courtois ; André Glucksmann ; Robert Pépin ; Pierre Rigoulot ; André Senik ; Ilios Yannakakis)
Il est des pays où les droits de l'homme et la démocratie sont bafoués un temps, après un coup d'Etat, par exemple, ou une guerre civile. La Corée du Nord, elle, est accablée par un régime totalitaire depuis sa naissance, en 1948, un régime dont on peut dresser le tableau :
- une seule idéologie, unique et obligatoire, consistant en un verbiage nationaliste et communiste à la fois et en un culte de la personnalité plus délirant encore qu'en leur temps ceux de Staline et de Mao ;
- un parti unique qui impose sa loi ;
- pas de liberté d'information. Aucun journal, aucune radio, aucune chaîne de télévision qui ne dépende de l'Etat ;
- pas de liberté de circulation. Tout déplacement est strictement contrôlé ;
- pas de liberté de culte ;
- des exécutions, parfois publiques ;
- des camps de concentration où sont retenues au moins 100 000 personnes ;
- et, au sommet de la hiérarchie, un tyran tout-puissant, Kim Jong-il, qui mène une vie de satrape pendant que la disette frappe une partie du pays.
Il menace la paix du monde
Le dirigeant du pays ne se contente pas d'étouffer les libertés, d'affamer la population en s'entêtant dans un système collectiviste planifié en grande partie responsable d'une famine qui a tué plus d'un million de Nord-Coréens à la fin des années 1990 ; il menace la paix du monde en mettant sur pied un armement nucléaire et en diffusant, notamment en Iran, sa technologie de mort.
Vingt-trois millions de Nord-Coréens survivent, asphyxiés culturellement, soumis à une terreur totalitaire orchestrée par ce tyran liberticide, malfaisant pour son peuple, qui interdit qu'une aide extérieure atteigne directement les victimes et se croit intouchable du fait de la protection de la Chine et du chantage à l'arme nucléaire.
Que faire alors pour que ce peuple ne soit pas abandonné à la folie d'une dictature ubuesque ? Puisque Kim Jong-il est un criminel au regard des droits de l'homme et un délinquant dangereux au regard du droit international, et puisque le réalisme politique exclut la perspective d'une ingérence, le minimum que l'opinion internationale puisse faire est de porter son cas devant une juridiction internationale afin de le mettre au ban de l'humanité.
Source: www.lemonde.fr
Gilles. Ville de Québec - Canada
| 09.06.10 | 15h36 • Mis à jour le 10.06.10 | 14h51(Stéphane Courtois ; André Glucksmann ; Robert Pépin ; Pierre Rigoulot ; André Senik ; Ilios Yannakakis)
Il est des pays où les droits de l'homme et la démocratie sont bafoués un temps, après un coup d'Etat, par exemple, ou une guerre civile. La Corée du Nord, elle, est accablée par un régime totalitaire depuis sa naissance, en 1948, un régime dont on peut dresser le tableau :
- une seule idéologie, unique et obligatoire, consistant en un verbiage nationaliste et communiste à la fois et en un culte de la personnalité plus délirant encore qu'en leur temps ceux de Staline et de Mao ;
- un parti unique qui impose sa loi ;
- pas de liberté d'information. Aucun journal, aucune radio, aucune chaîne de télévision qui ne dépende de l'Etat ;
- pas de liberté de circulation. Tout déplacement est strictement contrôlé ;
- pas de liberté de culte ;
- des exécutions, parfois publiques ;
- des camps de concentration où sont retenues au moins 100 000 personnes ;
- et, au sommet de la hiérarchie, un tyran tout-puissant, Kim Jong-il, qui mène une vie de satrape pendant que la disette frappe une partie du pays.
Il menace la paix du monde
Le dirigeant du pays ne se contente pas d'étouffer les libertés, d'affamer la population en s'entêtant dans un système collectiviste planifié en grande partie responsable d'une famine qui a tué plus d'un million de Nord-Coréens à la fin des années 1990 ; il menace la paix du monde en mettant sur pied un armement nucléaire et en diffusant, notamment en Iran, sa technologie de mort.
Vingt-trois millions de Nord-Coréens survivent, asphyxiés culturellement, soumis à une terreur totalitaire orchestrée par ce tyran liberticide, malfaisant pour son peuple, qui interdit qu'une aide extérieure atteigne directement les victimes et se croit intouchable du fait de la protection de la Chine et du chantage à l'arme nucléaire.
Que faire alors pour que ce peuple ne soit pas abandonné à la folie d'une dictature ubuesque ? Puisque Kim Jong-il est un criminel au regard des droits de l'homme et un délinquant dangereux au regard du droit international, et puisque le réalisme politique exclut la perspective d'une ingérence, le minimum que l'opinion internationale puisse faire est de porter son cas devant une juridiction internationale afin de le mettre au ban de l'humanité.
Source: www.lemonde.fr
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