je me présente à vous avec simplicité

bonjour , je me présente
je viens d'avoir hier ( 26 septembre ) 54 ans
je suis née dans une famille catholique assez pratiquante mais parsemée de difficultés familiales , donc à un moment donné e ma vie, je vais me poser des questions et chercher dans la foi une réponse
c'est vers mes 20 ans que je vais faire la rencontre du GBU , groupe biblique universitaire et que je vais apprécier la lecture de la parole de Dieu
pendant presque 20 ans , je vais donc fréquenter des assemblées réformées d'étiquette " évangéliques "
mais à un moment donné de ce parcours là, je vais voir certaines dérives humaines ( qui peuvent avoir lieu partout , il ne faut pas condamner mais bénir et prier )
mais ces dérives vont vraiment me briser en deux sur bien des plans et psychologiques et humains et aussi spirituels

pour résumer , je vais plus savoir où j'en suis et être trés agacée par la chose religieuse , je dis bien la chose " religieuse"
par contre , je suis certaine de la Vérité dans la personne de Jésus CHRIST

Je vais donc passer par huit années de désert ou de sans église fixe, papillonnant entre les deux mouvements confessionnels
mais , je vais ainsi entreprendre des écrits en participant à divers forums qui se présentent sur le WEb sous la couverture de " chrétienne"
là , je vais me faire " repérer " par un webmaster qui va me demander en urgence mon aide pour que j'accepte de préter " mon temps " afin de rédiger des articles pour un éditorial qui sera bi - mensuel

j'aime à dire que Dieu a de l'humour et vous allez voir qu'avec moi, Il a eu un sacré humour

donc l'homme qui m'embauche pense et croit que je suis " protestante" et il dit de ne pas m'en vouloir si je dis non à sa proposition puisque sa demande est pour un site catholique dont le nom est aujourdhui " mariechemindevie "
l'origine de ce site est attaché aux équipes du Rosaire

bon alors commençons le menu de l'humour de Dieu

l'église catholique où j'ai reçu mes premiers enseignements et fait ma profession de foi a pour nom Notre Dame du ROSAIRE , elle est située dans la banlieue parisienne à Saint Maur dans le val de marne
l'homme qui me demande d'écrire des articles me donne le nom de l'éditorial, ce sera" croix sur le front"
l'un de mes grands - père me faisait ce signe sur le front avant que je parte me coucher en disant--- bonsoir et que ton ange gardien te garde , croix sur le front et union de prières
ces mots sont exactement les mêmes !


au mesure du temps parfois je me suis sentie déchirée par ce que pensent certains réformés au sujet de Marie et je voyais qu'il fallait trancher net à ce sujet
je passe toutes les choses pas réjouissantes qui ont pu être dites ici ou là

mais si je n'avais pas eu envie de " coller " Marie" en raison de toutes ces choses qu'on me disait ailleurs ; Elle a voulu me montrer combien elle , m'aimait et désirait que je poursuive ce travail chez elle pour amener les personnes vers Jésus , le Fils de Dieu
je vais donc les décrire ici ou là
un , un homme de Belgique me parle de Notre dame de Banneux et m'envoie régulièrement des cartes postales avec l'image de MARIE , il entretient une correspondance régulière avec moi et par ces cartes me donne de jolis clins d'oeil
je fais la connaissance d'un groupe de prière au nom des apôtres de la paix , leur vocation vient de Médugorie
Je fais trés récemment encore une rencontre avec une personne trés opposé à ce que je peux faire, je prie et là, je reçois -- ne crains pas de prendre Marie pour épouse dans ta maison car l'enfant qu'elle porte sera le SAUVEUR de milliers d'âmes

c'est la parole de l'ange à Joseph

j'ai ri en regardant à mes doutes quant au choix à faire
et comme cela ne suffisait pas vraiment , je tombe sur un article qui parle de la conversion d'une personne que j'ai connue tres " évangélique" , il s'agit du couple Borgman

cela m'a fait rire et rassurer de l'amour infini de Dieu à notre égard
la Mère de Jésus est un don trés précieux pour le salut des âmes

en plus , j'ai en souvenir la visite de la Basilique de l'annonciation à Nazareth
dans ce lieu de prières, on voit comment tous les pays voient Marie
ELLE porte le CHRIST alors que dire de plus si ce n'est que oui et rien d'autre que oui
qu'il en soit fait selon ta parole Seigneur

Bonjour pascale dubreuil,



quelle belle aventure , je vous souhaite un bon accueil sur ce forum.




Amicalement, fraternellement
Nicolas

Bonjour Pascale
merci pour votre petite présentation
que nos amis évangelistes et protestants (ici même sur ce forum) puissent sentir eux aussi grace à votre témoignage combien Marie les aime AUSSI, tout autant. Aimer la Vierge Marie, n'enlève rien à l'amour pour le Christ bien au contraire il ne s'agit pas de soustraire, c'est une addition. L'amour pour le Christ est alors plus fort encore… +++ = +, ++–=–

Bonjour Pascal
Ravie de vous recevoir et heureuse des futures échanges amicaux que nous aurons.
Que Jésus et Marie continuent de vous soutenir comme ils l'ont fait....

J'ai lu avec grand intérêt ton témoignage, Pascale, et j'en suis très heureuse !

Je te souhaite la bienvenue parmi nous !

Au plaisir de te lire !

Je suis contente que tu aies découvert l'amour de notre Maman du Ciel !

Pascale,
j'ai retrouvé une de tes lettres : je l'ai trouvée si belle que je ne peux m'empêcher de la mettre ici.
Ne m'en veux pas. mais en la lisant j'ai senti ce frissonnement : il est fort probable que ce soit passé à peu de choses près comme cela :

voici donc la lettre éditoriale de Pascale (qui date de 2004)
-_-_-_-_-_-_--_

Lettre n° 71

Une sacrée soif : une soif de samaritaine !


J'avais eu cinq maris. J'étais passée par tant d'épreuves...


Le premier mari était sans doute trop âgé. Il avait été vite malade et j'avais eu à le soigner comme une infirmière. C'est là ; que je connus ma première soif Oui, j'eus soif de compassion et de tendresse et j'aurais voulu en recevoir pour mille.


Le second mari m'avait été donné ; celui-là, selon la loi du lévirat. Frère du premier, il ne m'aima pas et fut souvent brutal et grossier. Souvent ivre, quand il me prenait, il ne me regardait pas et était indifférent à ma féminité. J'eus alors ma seconde soif.

Oui, j'eus soif de complicité et de douceur !


Quant au troisième mari, il fut joueur et dépensier et il lapida les biens du foyer. J'avais eu à l'attendre souvent et j'avais eu à réparer ses frasques. J'avais eu soif de constance et d'honnêteté.


Un autre encore, espiègle avec les femmes m'avait souvent trompé et menti. Là je me suis mise à crier ma soif de fidélité et de vérité.

J'avais alors tendu l'oreille pour mieux me mettre à l'écoute des miens et j'ai souvent rencontré l'indifférence et l'égocentrisme.


Le dernier fut religieux jusqu'à la racine des cheveux. Je l'avais vu se frapper la poitrine sur les parvis du temple et je l'ai entendu réciter les tables de la loi. Là, j'ai croisé l'hypocrisie et la fausseté.

J'ai eu soif de sobriété, de vérité encore une fois, de vérité vraie !


Toutes ces soifs, d'amour, de tendresse, de complicité s'étaient mêlées l'une à l'autre pour faire naître en moi une sacrée soif. Inqualifiable dans le fond !

Ironie du sort, j'étais devenue porteuse d'eau.


Moi qui avais si soif ! j'étais porteuse d'eau !


Je prétendais distribuer l'eau à tous ceux qui habitaient trop loin du puits.


Ah ! Les seaux ! J'en connaissais le poids !

Ah ! Le puits ! J'en connaissais sa profondeur et son odeur !

Oui ! Je connaissais cette odeur de l'eau avant l'orage et j'aimais surprendre les rides avec lesquelles le vent ourle ses bords d'écume brune. Cela sentait bon le frais de la pluie.

J'avais beaucoup appris avec l'eau de mon puits et je savais y lire le temps des saisons à venir. Je l'aimais, ce puits !


Combien de fois, m'étais-je assise sur la margelle pour souffler entre deux puisages ?

Je m'essuyais alors le front ruisselante de sueur. Je prenais appui sur le bord de la pierre et j'effleurais du bout de mes doigts chacune des jointures. Je sentais à travers elles, tout le travail des hommes ; cet assemblage délicat canalisant l'eau pure tirée des profondeurs du sol comme des profondeurs d'un cœur..


J'avais appris à domestiquer la calebasse, calculant le poids que je serai capable de porter sans trop de peine, répartissant mon fardeau sur chacune de mes épaules et sur ma tête. Le balancier du joug épousait alors mes bras sur toute leur longueur.

Au bout des branches se balançaient mes deux outres faites de peau de chèvre.

Une fois remplies, elles ressemblaient aux mamelles juste avant la traite, trempées, appétissantes, fraîches !

Oh ! Oui ! Elles donnaient soif, rien que de les voir !

Et pourtant ce n'était qu'une eau mesurée, une eau captive !

Que n'aurais-je pas donné pour une eau jaillissante ?


Je connaissais par cœur le chemin qui partait du puits pour monter aux villages des environs. C'était un chemin étroit sur lequel je m'accrochais aux moindres pierres comme à des marches. J'enfonçais mes pas dans la poussière et je pensais à cette eau dont j'étais porteuse. Eau captive, eau mesurée mais pas eau vive comme celle d'un torrent !


Oui, secrètement, je rêvais d'une eau vive, capable d'étancher toutes mes soifs et toutes les soifs de l'âme des hommes. Soifs des jours cuisants, des jours où le vent du désert vient vous assécher la gorge.


Ce matin là, le muletier qui m'avait pris pour concubine me bouscula tendrement en me disant – "Si tu ne veux pas cuire, pars vite faire tes livraisons d'eau avant midi !"


J'avais regardé par la fenêtre et le chemin blanchissait déjà sous le soleil. Les cailloux parsemés sur le sentier étincelaient déjà comme des braises.

La lueur bleutée de l'aube posait ici et là, sur les toits en terrasse, sa laque violacée.


Oui, il fallait que je me hâte avant que tout cela ne se transforme en fournaise !


Les abords du puits, étaient devenus, chose rare, poussiéreux. Je serais sans doute, seule à aller au puits car il faisait déjà presque trop chaud.


Je pensais m'asseoir sur la margelle, toujours humide et dont la courbe de la pierre usée m'épousait les fesses, mieux qu'un trône de roi.

Je m'étais presque enivrée à l'idée de cette fraîcheur attendue, prenant ainsi courage en pensant à ce geste par lequel je m'aspergerais tout le corps.

Mais que vois-je ?

Ce n'est pas possible ! A cette heure où le soleil plombe de toute son ardeur, un homme, un juif de surcroît, est assis là, sur ma margelle ?


Que fait-il là ? Ne sait-il pas que les juifs n'ont pas de commerce avec les Samaritains ? Serait-il perdu ? Epuisé ? Assoiffé, tout comme moi ?


En m'approchant, au fond de moi, je sentis monter un trouble sans pareil. Mon cœur battait comme emporté par une émotion nouvelle. Qui est-il ?


Suffisamment proche de Lui, mon regard croisa le sien. Je le sentais lire en moi toutes mes déceptions avalées à coup de larmes, mes espérances déçues, résorbées. Si je sais puiser de l'eau au fond d'un puits, lui puise en moi et capte mes errances répétées avec mes mariages ratés.

Je sens qu'il comprend mes humiliations, mes souffrances et mes déserts !

Il semble murmurer sur ses lèvres comme des prières que je n'ai jamais osé dire à haute voix !


Je reste là, à le scruter de côté. J'observe chacun de ses gestes silencieux et délicats.


Comme ses doigts paraissent caresser la pierre ; c'est comme s'il dessinait la courbe du puits.

Je sens à travers ce geste, sa main effleurer les déchirures de ma vie, sans me brusquer, me respectant dans mes retranchements et dans mes fragilités.


Je voudrais Lui parler, lui partager mon émoi, mais je m'entends lui demander ce qu'il fait sur un puits samaritain.


Si j'osais, je lui demanderais aussi de verser cette eau en moi et je lui dis ma surprise.

Il me demande de l'eau mais il n'a rien pour puiser !

Il a soif ; me dit-il !

Moi, la porteuse d'eau, je vais faire ce geste qui m'est si coutumier et donner à boire, à lui, l'étranger !

Mais il faudra qu'il se pousse ! Que je puisse au moins me pencher au-dessus du bord et faire glisser ma calebasse.


Je ne vais quand même pas monter sur ses genoux ? Si ! On dirait que si !

C'est cela qu'Il veut ?

Il reste là, à balayer le sable avec ses sandales et à me sourire.


Si tu savais, celui qui te demande à boire, c'est toi qui m'aurais demandé à boire !


Je comprends bien qu'il ne me parle pas de l'eau du puits mais de cette eau vive que je guette, que je recherche depuis si longtemps.


Et si je te donnais une eau qui ne tarit pas ?

De cette eau qui désaltère les soifs de fidélités, de sécurité, de constance et d'amour vrai ?


Le temps est venu d'adorer le Père en Esprit et en Vérité.

Je laisse mes calebasses et je cours au village prévenir tous les habitants.


Serait-ce le Messie ? Que celui qui a soif vienne à Lui et qu'Il boive !




Que la Sainte Mère de Dieu, Marie, veille sur vous.


Pascale

Merci Pascale pour votre témoignage et Bienvenue à vous!

Bienvenue Pascale et merci pour votre témoignage
Heureux que vous ayez trouvé la voie de notre Maman du Ciel !