L' EPREUVE : UNE GRACE POUR CHANGER ?
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L' EPREUVE : UNE GRACE POUR CHANGER ?
L’épreuve :
une grâce pour changer ?
Chacun de nous est la pièce unique d'un immense puzzle
et nous avons besoin les uns des autres.
Pour prendre une image, nous pouvons dire que nous sommes aussi complémentaires
que le sont entre eux les instruments d'un orchestre qui ont, chacun à sa place, une partition spécifique à jouer.
Or, c'est l'harmonie de ces instruments qui permet d'obtenir une mélodie.
Découvrir l'instrument qui est le nôtre, en jouer le mieux possible et au bon moment,
tel est le but de notre vie.
Pour y parvenir, il nous faudra souvent un apprentissage long,
voire difficile, et cela d'autant plus que notre instrument est compliqué.
Quand des personnes se confient à moi, en tant que thérapeute, et que nous relisons
leur vie, je constate qu'elles ont souvent davantage appris
à travers certaines blessures d'enfance,
des difficultés éducatives et de couple,
des épreuves morales ou physiques...
que si leur vie s'était déroulée d'une façon linéaire, “sans histoire”.
Cela, bien sûr, à condition qu'elles aient compris que toute souffrance acceptée vraiment peut se retourner en fécondité.
Je pense à Aude, cette brillante étudiante dont l'existence bascula à cause d'un
accident de moto.
Son frère conduisait.
Quelques secondes d'inattention de sa part, et elle se retrouva “cassée” à l'hôpital, subit plusieurs opérations et entama quatre longues années de rééducation.
Elle dut aussi entreprendre de complexes démarches administratives :
“Quatre ans de galère !” avait-t-elle coutume de dire.
Mais, au fil des entretiens, Aude abandonna ses révoltes et commença à voir
ses difficultés sous un autre angle, celui du “oui” à ce qui est, celui de l'adhésion au réel.
Elle prit progressivement conscience de ce qu'il y avait de fécond dans cette épreuve et
trouva sa vraie voie.
Elle devint une kinésithérapeute du sport très recherchée et elle s'occupe maintenant, à son tour, d'accidentés.
Ses compétences viennent sans doute en partie de ce qu'elle ressentit elle même
dans son corps meurtri quand elle eut besoin d'être soignée.
La connaissance des conséquences physiques, affectives, psychologiques
(avec ses moments de profond découragement)
et des difficultés administratives qu'une telle situation engendre lui permet
de bien accompagner ses patients, d'avoir le geste sûr et de trouver les mots justes.
Voilà comment, d'un événement qui aurait pu être évité et être considéré, au départ,
comme très négatif, est née une vraie vocation qui, aujourd'hui, remplit Aude de joie.
J'évoquerai aussi le cas de cet homme qui, enfant, entendait sa maman lui répéter
sans cesse qu'il était “méchant”, un “mauvais garçon”...
Adulte, il plongea dans la délinquance, trafiqua, vola, entra dans “la peau du bandit”
que sa mère lui avait prédit qu'il deviendrait.
Emprisonné, il vécut une grave dépression.
Tout était ratage dans sa vie.
Une fois libéré, il connut l’addiction des médicaments dont il n'arrivait pas à se sortir.
Il chercha de l'aide partout : rien n'y fit. Il était dans le désespoir total.
Installé dans le sud-est de la France, où il avait ses racines, il ne trouvait un peu de
paix que dans de longues promenades dans la garrigue, dans les collines avoisinantes
qu'il appelait ses “montagnes”.
Sans connaître Dieu, il l'appela à l'aide.
Peu à peu, il sentit quelque chose émerger en lui, comme si son coeur s'ouvrait
pour la première fois : une chaleur dans sa poitrine, un flux d'amour infini qui le traversait.
Il se mit à regretter sincèrement son passé et fit l'expérience d'une contrition profonde.
Il resta un moment tiraillé entre ce qui lui arrivait alors, et dont il comprenait toute l'importance, et le banditisme d'où il venait où l'argent se gagne facilement,
sans avoir besoin de travailler.
C'est à ce moment-là qu'il vint me faire part de ses difficultés. En déroulant l'écheveau
de sa vie, il me parla de ses blessures affectives,
des paroles dévalorisantes de sa mère,
de l'absence d'un père structurant,
de son divorce, suite logique de ses manques enfantins, de sa difficulté à
élever sa fille, qui se droguait, et à s'intégrer dans une vie sociale...
Il réalisa que toutes ces épreuves, en le conduisant au banditisme, l'avaient éloigné de qui il est vraiment.
La lecture dé la parabole du fils prodigue (Luc 15) finit de donner un sens à son existence.
Il se demanda pourquoi tout cela lui était arrivé et ce qu'il pouvait en tirer de positif.
Au plus profond de sa dépression, il se souvint qu'il aurait aimé qu'une main compatissante se tende vers la sienne et entendre une voix amicale lui dire : «Je te comprends car j’ai vécu la même chose que toi et voilà comment je m'en suis sorti. »
Et prenant conscience de cela il me dit : «Ce que j'aimerais faire, d'une façon ou
d'une autre, c'est pouvoir dire à tous ceux qui sont dans des prisons intérieures, qui vivent la dépression, n'ont plus aucun espoir : je suis passé par là.
Voilà ce que j'ai vécu, ce que j'ai compris.
Toi aussi tu peux t'en sortir »
Aujourd'hui, il intervient sur les ondes, contribue à rédiger des articles où il parle de
ses mauvais chemins, et du Ciel qui s'est ouvert en lui, afin de redonner confiance et courage aux autres.
Il s'inscrit dans la mouvance de Martin Gray qui perdit deux fois les siens, d'abord dans le ghetto de Varsovien puis dans un incendie en Provence, fonda ensuite un troisième foyer, et se mit à écrire des livres pour insuffler l'espoir et dire que tout est toujours possible.
Combien de personnes ont été aidées par son témoignage !
Source
Yves Boulvin,
“Rebondir après l’échec”
une grâce pour changer ?
Chacun de nous est la pièce unique d'un immense puzzle
et nous avons besoin les uns des autres.
Pour prendre une image, nous pouvons dire que nous sommes aussi complémentaires
que le sont entre eux les instruments d'un orchestre qui ont, chacun à sa place, une partition spécifique à jouer.
Or, c'est l'harmonie de ces instruments qui permet d'obtenir une mélodie.
Découvrir l'instrument qui est le nôtre, en jouer le mieux possible et au bon moment,
tel est le but de notre vie.
Pour y parvenir, il nous faudra souvent un apprentissage long,
voire difficile, et cela d'autant plus que notre instrument est compliqué.
Quand des personnes se confient à moi, en tant que thérapeute, et que nous relisons
leur vie, je constate qu'elles ont souvent davantage appris
à travers certaines blessures d'enfance,
des difficultés éducatives et de couple,
des épreuves morales ou physiques...
que si leur vie s'était déroulée d'une façon linéaire, “sans histoire”.
Cela, bien sûr, à condition qu'elles aient compris que toute souffrance acceptée vraiment peut se retourner en fécondité.
Je pense à Aude, cette brillante étudiante dont l'existence bascula à cause d'un
accident de moto.
Son frère conduisait.
Quelques secondes d'inattention de sa part, et elle se retrouva “cassée” à l'hôpital, subit plusieurs opérations et entama quatre longues années de rééducation.
Elle dut aussi entreprendre de complexes démarches administratives :
“Quatre ans de galère !” avait-t-elle coutume de dire.
Mais, au fil des entretiens, Aude abandonna ses révoltes et commença à voir
ses difficultés sous un autre angle, celui du “oui” à ce qui est, celui de l'adhésion au réel.
Elle prit progressivement conscience de ce qu'il y avait de fécond dans cette épreuve et
trouva sa vraie voie.
Elle devint une kinésithérapeute du sport très recherchée et elle s'occupe maintenant, à son tour, d'accidentés.
Ses compétences viennent sans doute en partie de ce qu'elle ressentit elle même
dans son corps meurtri quand elle eut besoin d'être soignée.
La connaissance des conséquences physiques, affectives, psychologiques
(avec ses moments de profond découragement)
et des difficultés administratives qu'une telle situation engendre lui permet
de bien accompagner ses patients, d'avoir le geste sûr et de trouver les mots justes.
Voilà comment, d'un événement qui aurait pu être évité et être considéré, au départ,
comme très négatif, est née une vraie vocation qui, aujourd'hui, remplit Aude de joie.
J'évoquerai aussi le cas de cet homme qui, enfant, entendait sa maman lui répéter
sans cesse qu'il était “méchant”, un “mauvais garçon”...
Adulte, il plongea dans la délinquance, trafiqua, vola, entra dans “la peau du bandit”
que sa mère lui avait prédit qu'il deviendrait.
Emprisonné, il vécut une grave dépression.
Tout était ratage dans sa vie.
Une fois libéré, il connut l’addiction des médicaments dont il n'arrivait pas à se sortir.
Il chercha de l'aide partout : rien n'y fit. Il était dans le désespoir total.
Installé dans le sud-est de la France, où il avait ses racines, il ne trouvait un peu de
paix que dans de longues promenades dans la garrigue, dans les collines avoisinantes
qu'il appelait ses “montagnes”.
Sans connaître Dieu, il l'appela à l'aide.
Peu à peu, il sentit quelque chose émerger en lui, comme si son coeur s'ouvrait
pour la première fois : une chaleur dans sa poitrine, un flux d'amour infini qui le traversait.
Il se mit à regretter sincèrement son passé et fit l'expérience d'une contrition profonde.
Il resta un moment tiraillé entre ce qui lui arrivait alors, et dont il comprenait toute l'importance, et le banditisme d'où il venait où l'argent se gagne facilement,
sans avoir besoin de travailler.
C'est à ce moment-là qu'il vint me faire part de ses difficultés. En déroulant l'écheveau
de sa vie, il me parla de ses blessures affectives,
des paroles dévalorisantes de sa mère,
de l'absence d'un père structurant,
de son divorce, suite logique de ses manques enfantins, de sa difficulté à
élever sa fille, qui se droguait, et à s'intégrer dans une vie sociale...
Il réalisa que toutes ces épreuves, en le conduisant au banditisme, l'avaient éloigné de qui il est vraiment.
La lecture dé la parabole du fils prodigue (Luc 15) finit de donner un sens à son existence.
Il se demanda pourquoi tout cela lui était arrivé et ce qu'il pouvait en tirer de positif.
Au plus profond de sa dépression, il se souvint qu'il aurait aimé qu'une main compatissante se tende vers la sienne et entendre une voix amicale lui dire : «Je te comprends car j’ai vécu la même chose que toi et voilà comment je m'en suis sorti. »
Et prenant conscience de cela il me dit : «Ce que j'aimerais faire, d'une façon ou
d'une autre, c'est pouvoir dire à tous ceux qui sont dans des prisons intérieures, qui vivent la dépression, n'ont plus aucun espoir : je suis passé par là.
Voilà ce que j'ai vécu, ce que j'ai compris.
Toi aussi tu peux t'en sortir »
Aujourd'hui, il intervient sur les ondes, contribue à rédiger des articles où il parle de
ses mauvais chemins, et du Ciel qui s'est ouvert en lui, afin de redonner confiance et courage aux autres.
Il s'inscrit dans la mouvance de Martin Gray qui perdit deux fois les siens, d'abord dans le ghetto de Varsovien puis dans un incendie en Provence, fonda ensuite un troisième foyer, et se mit à écrire des livres pour insuffler l'espoir et dire que tout est toujours possible.
Combien de personnes ont été aidées par son témoignage !
Source
Yves Boulvin,
“Rebondir après l’échec”
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
Re: L' EPREUVE : UNE GRACE POUR CHANGER ?
@ Résister
tout à fait, j'ai lu et visionner plusieurs fois la vie de Martin Gray, quelle leçon de courage,de force cet homme nous a donné et à chaque fois je suis en admiration devant cet homme qui a tout fait "au nom de tous les siens"comme on pourrait le dire.
Devant tous ces témoignages que vous nous donnez je pense qu'il faut voir en toute chose le doigt de Dieu et que dans le mal Dieu sort le bien
Violaine
tout à fait, j'ai lu et visionner plusieurs fois la vie de Martin Gray, quelle leçon de courage,de force cet homme nous a donné et à chaque fois je suis en admiration devant cet homme qui a tout fait "au nom de tous les siens"comme on pourrait le dire.
Devant tous ces témoignages que vous nous donnez je pense qu'il faut voir en toute chose le doigt de Dieu et que dans le mal Dieu sort le bien
Violaine
violaine- Avec les anges
- Messages : 6385
Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
Re: L' EPREUVE : UNE GRACE POUR CHANGER ?
@ Violaine, j'ai toujours eu comme toi une immense admiration pour Martin Gray dont j'ai acheté tous les livres. Mais ce qui m'a toujours rendue triste c'est qu'il ne parle jamais de la foi en Dieu mais en l'humanité.
On dit d'ailleurs de lui :
"Apôtre du XXe siècle, Martin gray défend une spiritualité de l'amour sans dogme, où la réalisation de l'individu prend son essence dans la conscience de faire partie d'un tout : l'Humanité. "
Même si l'Amour est son maître mot, j'espère qu'un jour il prononcera enfin ces mots : j'ai foi en Dieu !
On dit d'ailleurs de lui :
"Apôtre du XXe siècle, Martin gray défend une spiritualité de l'amour sans dogme, où la réalisation de l'individu prend son essence dans la conscience de faire partie d'un tout : l'Humanité. "
Même si l'Amour est son maître mot, j'espère qu'un jour il prononcera enfin ces mots : j'ai foi en Dieu !
Re: L' EPREUVE : UNE GRACE POUR CHANGER ?
Bonjour,
J`ai aussi lu les livres de Martin Gray que j`ai beaucoup apprécié, mais passé tout ce temps je ne peut donner mon avis personnel avec certitude.
J`ai aussi lu les livres de Martin Gray que j`ai beaucoup apprécié, mais passé tout ce temps je ne peut donner mon avis personnel avec certitude.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
- Messages : 4187
Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: L' EPREUVE : UNE GRACE POUR CHANGER ?
bonsoir,
Oui, c'est la libre volonté qui créé l'accident bien involontairement dans le 1er cas cité,
ou bien la maltraitance psychologique qui créé la souffrance dans le 2ème cas;
Parfois c'est la maladie qui créé la douleur et la souffrance, et là nous n'y sommes pour rien, les bactéries, les virus, les héritages génétiques,
mais nous pouvons offrir aux mains de Notre Seigneur nos souffrances
pour sauver des âmes qui en ont besoin, tout en demandant la Grâce de la guérison pour soi, pour qu'Il transforme ce mal en Bien.
Pour Martin Gray, je suis, comme vous, admiratif pour son immense courage, mais je n'adhère pas à sa manière de considérer la vie :
la confiance en l'humanité n'a de sens que si elle s'inscrit dans la confiance en Dieu Créateur de l'humanité.
Cela étant dit, le propos d' Yves Boulvin était qu'un homme, qui a tant souffert des cruautés de la vie (et de la libre volonté des autres), en témoignant du fait que "Rebondir après gémir", peut aider d'autre personnes à se relever, et servir de modèle pour s'accrocher.
Ou comme dit la chanson "et se relever, comme on renaît de ses cendres, avec tant d'amour à revendre...".
Souhaitons à Martin de rencontrer l'Amour de Dieu et Sa Tendresse pour son enfant, Martin qui a tant besoin de Paix.
Certaines personnes ont tellement souffert, et ne trouvent pas de réponses à leurs questions : pourquoi Seigneur ?
ils en ont perdu la Foi de leurs parents.
Le Seigneur comprends et connaît les coeurs.
L' Amour inconditionnel ne s'impose pas.
Il Est toujours avec nous quand nous souffrons, mais nous ne le voyons pas, nous ne sentons pas toujours Sa Présence.
Dieu sait bien que nos coeurs sont perturbés, secoués, bousculés par la vie, mais il sait bien trouver l'étincelle.
Oui, c'est la libre volonté qui créé l'accident bien involontairement dans le 1er cas cité,
ou bien la maltraitance psychologique qui créé la souffrance dans le 2ème cas;
Parfois c'est la maladie qui créé la douleur et la souffrance, et là nous n'y sommes pour rien, les bactéries, les virus, les héritages génétiques,
mais nous pouvons offrir aux mains de Notre Seigneur nos souffrances
pour sauver des âmes qui en ont besoin, tout en demandant la Grâce de la guérison pour soi, pour qu'Il transforme ce mal en Bien.
Pour Martin Gray, je suis, comme vous, admiratif pour son immense courage, mais je n'adhère pas à sa manière de considérer la vie :
la confiance en l'humanité n'a de sens que si elle s'inscrit dans la confiance en Dieu Créateur de l'humanité.
Cela étant dit, le propos d' Yves Boulvin était qu'un homme, qui a tant souffert des cruautés de la vie (et de la libre volonté des autres), en témoignant du fait que "Rebondir après gémir", peut aider d'autre personnes à se relever, et servir de modèle pour s'accrocher.
Ou comme dit la chanson "et se relever, comme on renaît de ses cendres, avec tant d'amour à revendre...".
Souhaitons à Martin de rencontrer l'Amour de Dieu et Sa Tendresse pour son enfant, Martin qui a tant besoin de Paix.
Certaines personnes ont tellement souffert, et ne trouvent pas de réponses à leurs questions : pourquoi Seigneur ?
ils en ont perdu la Foi de leurs parents.
Le Seigneur comprends et connaît les coeurs.
L' Amour inconditionnel ne s'impose pas.
Il Est toujours avec nous quand nous souffrons, mais nous ne le voyons pas, nous ne sentons pas toujours Sa Présence.
Dieu sait bien que nos coeurs sont perturbés, secoués, bousculés par la vie, mais il sait bien trouver l'étincelle.
Michel5- Pour le roi
- Messages : 620
Inscription : 28/09/2007
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