Le Pape peut contraindre les évêques fautifs à la démission
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Le Pape peut contraindre les évêques fautifs à la démission
Le Pape peut contraindre les évêques fautifs à la démission
18 juin 2012 par Maximilien Bernard dans Eglise universelle, En Une, Opposition au Pape, Perepiscopus avec 0 Commentaire
Sandro Magister consacre un article intéressant sur les évêques démissionnés par le Pape en raison d’actes immoraux, de fautes administratives ou d’autres manquements graves. Il y en a des dizaines. Leurs noms ont disparu de l’Annuaire Pontifical. L’article commence ainsi :
« Les anciens de la curie se souviennent de la boutade d’un cardinal qui se plaisait à répéter : « Parmi les apôtres, un sur douze a trahi, et, aujourd’hui, parmi les successeurs des apôtres, la moyenne n’est certainement pas meilleure« .
Sur la centaine d’évêques français, faites le ratio… De nombreux évêques ont été forcés de démissionner, mais cela ne se sait pas toujours, puisque ces derniers, la plupart du temps, se laissent persuader
« de remettre [leur] démission au pape avant d’être parvenu à l’âge de la retraite fixé à 75 ans, en application du fameux alinéa 2 du canon 401 du code de droit canonique qui stipule que : « L’évêque diocésain qui, pour une raison de santé ou pour toute autre cause grave, ne pourrait plus remplir convenablement son office, est instamment prié de présenter la renonciation à cet office« . Et le pape accepte très rapidement cette démission. »
Dernière « démission » en date, le 7 juin, celle de l’évêque auxiliaire de Canberra en Australie, Mgr Patrick Percival Power, 70 ans, connu pour ses prises de position progressistes. Avant lui, l’évêque auxiliaire de Los Angeles, Mgr Gabino Zavala, 61 ans, a été démissionné le 4 janvier, au motif qu’il est le père de deux enfants.
Sandro Magister cite quelques dizaines de cas, parmi lesquels celui de l’évêque d’Évreux, Mgr Jacques Gaillot, qui
« n’a pas été « déchargé » en 1995, mais transféré d’office au siège titulaire de Partenia, toujours pour des raisons doctrinales. »
Riposte Catholique
18 juin 2012 par Maximilien Bernard dans Eglise universelle, En Une, Opposition au Pape, Perepiscopus avec 0 Commentaire
Sandro Magister consacre un article intéressant sur les évêques démissionnés par le Pape en raison d’actes immoraux, de fautes administratives ou d’autres manquements graves. Il y en a des dizaines. Leurs noms ont disparu de l’Annuaire Pontifical. L’article commence ainsi :
« Les anciens de la curie se souviennent de la boutade d’un cardinal qui se plaisait à répéter : « Parmi les apôtres, un sur douze a trahi, et, aujourd’hui, parmi les successeurs des apôtres, la moyenne n’est certainement pas meilleure« .
Sur la centaine d’évêques français, faites le ratio… De nombreux évêques ont été forcés de démissionner, mais cela ne se sait pas toujours, puisque ces derniers, la plupart du temps, se laissent persuader
« de remettre [leur] démission au pape avant d’être parvenu à l’âge de la retraite fixé à 75 ans, en application du fameux alinéa 2 du canon 401 du code de droit canonique qui stipule que : « L’évêque diocésain qui, pour une raison de santé ou pour toute autre cause grave, ne pourrait plus remplir convenablement son office, est instamment prié de présenter la renonciation à cet office« . Et le pape accepte très rapidement cette démission. »
Dernière « démission » en date, le 7 juin, celle de l’évêque auxiliaire de Canberra en Australie, Mgr Patrick Percival Power, 70 ans, connu pour ses prises de position progressistes. Avant lui, l’évêque auxiliaire de Los Angeles, Mgr Gabino Zavala, 61 ans, a été démissionné le 4 janvier, au motif qu’il est le père de deux enfants.
Sandro Magister cite quelques dizaines de cas, parmi lesquels celui de l’évêque d’Évreux, Mgr Jacques Gaillot, qui
« n’a pas été « déchargé » en 1995, mais transféré d’office au siège titulaire de Partenia, toujours pour des raisons doctrinales. »
Riposte Catholique
sylvia- Avec les anges
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Le Père Lombardi invite les journalistes à vérifier leurs sources...
Vatileaks : le père Lombardi sermonne les journalistes
Les enquêtes se poursuivent au Vatican dans l’affaire des fuites de documents confidentiels : l’enquête menée par la commission cardinalice créée par Benoît XVI et celle de la magistrature vaticane. Lors d’un point de presse à la mi-journée, ce 18 juin, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a affirmé qu’on était dans l’attente ; l’affaire est complexe et on ne peut pas brûler les étapes – a-t-il commenté. Le Père Federico Lombardi a une nouvelle fois mis en garde les journalistes contre les « indiscrétions » de ces jours derniers, les invitant à vérifier la fiabilité de leurs sources.
Il les a par ailleurs encouragés à une lecture plus approfondie des événements : les débats qui existent au sein de l’Eglise ne s’apparentent pas nécessairement à des luttes de pouvoir ou à des formes de complot. Pour le père Lombardi, il serait prématuré, dans l'état actuel des choses, de vouloir donner une clef de lecture des événements. Les médias ont le droit d’être informés – a-t-il encore ajouté – mais ils n’ont pas le droit de bâtir des articles à partir d’éléments fragiles ou imaginaires. Le directeur du Bureau de presse a ainsi démenti les affirmations de la presse selon lesquelles la commission cardinalice aurait communiqué au Pape, lors d’une audience samedi soir, les noms des complices et des mandataires de l’ex-majordome Paolo Gabriele, incarcéré depuis près d’un mois au Vatican.
L’enquête n’est pas terminée et la commission cardinalice poursuit son travail en toute liberté. Elle a déjà interrogé une vingtaine de clercs et de laïcs dont l’ancien majordome du Pape. Les personnes interrogées ne sont pas nécessairement suspectes. Benoît XVI suit avec la plus grande attention ces développements. Quand il sera en possession des éléments nécessaires, il fera probablement part de sa vision des choses.
Dans un entretien à l’hebdomadaire italien Famiglia cristiana, le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a indiqué qu’il n’avait aucun indice de l’implication de cardinaux dans cette affaire, ni d’une lutte entre ecclésiastiques pour la conquête du pouvoir. Le cardinal Bertone a reconnu que l’heure était difficile, mais que personne ne voulait cacher les ombres et les défauts de l’Eglise. Il a par ailleurs relevé qu’à l’étranger, beaucoup avaient du mal à comprendre la véhémence de certains médias italiens. Il y a beaucoup de fables et de légendes qui circulent - a-t-il déploré. Le Secrétaire d’Etat s’étonne du peu de place accordée en revanche au caractère immoral d’une gravité inouïe que revêt la publication de documents privés. C’est un droit reconnu par la Constitution italienne qui a été violé.
On peut se demander si ce droit est encore garanti – s’interroge le cardinal Bertone, qui se dit au centre de la mêlée et qui vit ces affaires douloureusement. Selon le Secrétaire d’Etat, il est clair que le travail de purification voulu par Benoît XVI dérange. Il y a une tentative acharnée et répétée de séparer, de créer des divisions. L’Eglise est un rocher qui résiste aux tempêtes et c’est pour cela qu’on s’efforce de la déstabiliser. A propos du limogeage de l’ancien président de l’IOR, Ettore Gotti Tedeschi, le cardinal Bertone réaffirme que c’est le résultat non pas de doutes internes quant à la volonté de transparence mais d'une détérioration des rapports au sein du Conseil de surintendance en raison de divergences.
Radiovatican
Les enquêtes se poursuivent au Vatican dans l’affaire des fuites de documents confidentiels : l’enquête menée par la commission cardinalice créée par Benoît XVI et celle de la magistrature vaticane. Lors d’un point de presse à la mi-journée, ce 18 juin, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a affirmé qu’on était dans l’attente ; l’affaire est complexe et on ne peut pas brûler les étapes – a-t-il commenté. Le Père Federico Lombardi a une nouvelle fois mis en garde les journalistes contre les « indiscrétions » de ces jours derniers, les invitant à vérifier la fiabilité de leurs sources.
Il les a par ailleurs encouragés à une lecture plus approfondie des événements : les débats qui existent au sein de l’Eglise ne s’apparentent pas nécessairement à des luttes de pouvoir ou à des formes de complot. Pour le père Lombardi, il serait prématuré, dans l'état actuel des choses, de vouloir donner une clef de lecture des événements. Les médias ont le droit d’être informés – a-t-il encore ajouté – mais ils n’ont pas le droit de bâtir des articles à partir d’éléments fragiles ou imaginaires. Le directeur du Bureau de presse a ainsi démenti les affirmations de la presse selon lesquelles la commission cardinalice aurait communiqué au Pape, lors d’une audience samedi soir, les noms des complices et des mandataires de l’ex-majordome Paolo Gabriele, incarcéré depuis près d’un mois au Vatican.
L’enquête n’est pas terminée et la commission cardinalice poursuit son travail en toute liberté. Elle a déjà interrogé une vingtaine de clercs et de laïcs dont l’ancien majordome du Pape. Les personnes interrogées ne sont pas nécessairement suspectes. Benoît XVI suit avec la plus grande attention ces développements. Quand il sera en possession des éléments nécessaires, il fera probablement part de sa vision des choses.
Dans un entretien à l’hebdomadaire italien Famiglia cristiana, le cardinal Tarcisio Bertone, Secrétaire d’Etat du Saint-Siège, a indiqué qu’il n’avait aucun indice de l’implication de cardinaux dans cette affaire, ni d’une lutte entre ecclésiastiques pour la conquête du pouvoir. Le cardinal Bertone a reconnu que l’heure était difficile, mais que personne ne voulait cacher les ombres et les défauts de l’Eglise. Il a par ailleurs relevé qu’à l’étranger, beaucoup avaient du mal à comprendre la véhémence de certains médias italiens. Il y a beaucoup de fables et de légendes qui circulent - a-t-il déploré. Le Secrétaire d’Etat s’étonne du peu de place accordée en revanche au caractère immoral d’une gravité inouïe que revêt la publication de documents privés. C’est un droit reconnu par la Constitution italienne qui a été violé.
On peut se demander si ce droit est encore garanti – s’interroge le cardinal Bertone, qui se dit au centre de la mêlée et qui vit ces affaires douloureusement. Selon le Secrétaire d’Etat, il est clair que le travail de purification voulu par Benoît XVI dérange. Il y a une tentative acharnée et répétée de séparer, de créer des divisions. L’Eglise est un rocher qui résiste aux tempêtes et c’est pour cela qu’on s’efforce de la déstabiliser. A propos du limogeage de l’ancien président de l’IOR, Ettore Gotti Tedeschi, le cardinal Bertone réaffirme que c’est le résultat non pas de doutes internes quant à la volonté de transparence mais d'une détérioration des rapports au sein du Conseil de surintendance en raison de divergences.
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