Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
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Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
« Les jeunes n’ont plus les préventions de leurs aînés vis-à-vis de la religion »
En ce dimanche de Pâques, Le Figaro publie un entretien avec un jeune évêque de France de 49 ans, celui de Tarbes-Lourdes : Mgr Brouwet :
8 avril 2012 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
« Confirmez-vous par votre expérience cet intérêt nouveau des plus jeunes générations pour la religion?
Je constate deux choses: tout d’abord que les jeunes n’ont plus les préventions de leurs aînés vis-à-vis de la religion. Dans notre société très laïque, la foi en Dieu n’est plus portée par des structures sociales, par des comportements de masse; du coup elle apparaît à des jeunes comme un espace où la liberté peut s’exercer pleinement, quitte même à devenir un lieu d’expression personnelle dont les parents non croyants n’ont pas la clé. Par ailleurs, là où leurs aînés rejetaient la foi dans une mentalité positiviste et libertaire, les jeunes voient dans la religion une chance de nouer des relations profondes et une école de vie alors qu’ils manquent de boussole et de balises pour leur vie quotidienne.
Mais pourquoi les chrétiens ne parviennent pas à transmettre leur héritage religieux quand les juifs et les musulmans réussissent?
Le christianisme, en Occident, vient d’affronter une terrible crise de la foi, ce qui n’est pas le cas, je crois, chez les juifs et chez les musulmans. À cette crise de la foi correspond automatiquement une crise de la transmission. Quand on n’est plus certain de ce en quoi on croit, on ne sait plus en parler à ses enfants. Par ailleurs, le christianisme insiste beaucoup sur une appropriation personnelle de sa propre foi. Il y a ce que des parents veulent transmettre et ce que des enfants ont envie ou non de reprendre à leur compte. C’est la liberté humaine qui est en jeu. Aucune structure ne peut garantir le maintien de la foi d’une génération à l’autre. Ce travail d’appropriation personnelle et de confrontation de la foi à la raison est tout à l’honneur du christianisme mais, du coup, il fragilise, pour ainsi dire, sa transmission.
Comment se fait-il qu’une partie des catholiques doute à ce point des enseignements de l’Église?
Je crois qu’il y a tout d’abord un esprit de doute méthodique qui est très français et qui empêche la raison d’accepter de se laisser dépasser par la foi. Par ailleurs il me semble que nous manquons de formations à l’ensemble organique de la foi chrétienne pour l’étudier dans son unité, et en comprendre sa cohérence comme le propose, par exemple, le catéchisme de l’Église catholique. Enfin nous travaillons très peu, y compris dans le catéchisme des enfants, sur la manière d’exprimer notre foi. Ce qui donne des chrétiens embarrassés pour répondre aux questions qu’on leur pose. »
Pour reprendre l’extrait cité dans mon titre, j’ajoute que les jeunes évêques également n’ont plus les préventions de leurs aînés vis-à-vis de l’Eglise.
En ce dimanche de Pâques, Le Figaro publie un entretien avec un jeune évêque de France de 49 ans, celui de Tarbes-Lourdes : Mgr Brouwet :
8 avril 2012 | Enregistrer sous: Diocèses,Eglise en France,Perepiscopus | Publié par: Maximilien Bernard
« Confirmez-vous par votre expérience cet intérêt nouveau des plus jeunes générations pour la religion?
Je constate deux choses: tout d’abord que les jeunes n’ont plus les préventions de leurs aînés vis-à-vis de la religion. Dans notre société très laïque, la foi en Dieu n’est plus portée par des structures sociales, par des comportements de masse; du coup elle apparaît à des jeunes comme un espace où la liberté peut s’exercer pleinement, quitte même à devenir un lieu d’expression personnelle dont les parents non croyants n’ont pas la clé. Par ailleurs, là où leurs aînés rejetaient la foi dans une mentalité positiviste et libertaire, les jeunes voient dans la religion une chance de nouer des relations profondes et une école de vie alors qu’ils manquent de boussole et de balises pour leur vie quotidienne.
Mais pourquoi les chrétiens ne parviennent pas à transmettre leur héritage religieux quand les juifs et les musulmans réussissent?
Le christianisme, en Occident, vient d’affronter une terrible crise de la foi, ce qui n’est pas le cas, je crois, chez les juifs et chez les musulmans. À cette crise de la foi correspond automatiquement une crise de la transmission. Quand on n’est plus certain de ce en quoi on croit, on ne sait plus en parler à ses enfants. Par ailleurs, le christianisme insiste beaucoup sur une appropriation personnelle de sa propre foi. Il y a ce que des parents veulent transmettre et ce que des enfants ont envie ou non de reprendre à leur compte. C’est la liberté humaine qui est en jeu. Aucune structure ne peut garantir le maintien de la foi d’une génération à l’autre. Ce travail d’appropriation personnelle et de confrontation de la foi à la raison est tout à l’honneur du christianisme mais, du coup, il fragilise, pour ainsi dire, sa transmission.
Comment se fait-il qu’une partie des catholiques doute à ce point des enseignements de l’Église?
Je crois qu’il y a tout d’abord un esprit de doute méthodique qui est très français et qui empêche la raison d’accepter de se laisser dépasser par la foi. Par ailleurs il me semble que nous manquons de formations à l’ensemble organique de la foi chrétienne pour l’étudier dans son unité, et en comprendre sa cohérence comme le propose, par exemple, le catéchisme de l’Église catholique. Enfin nous travaillons très peu, y compris dans le catéchisme des enfants, sur la manière d’exprimer notre foi. Ce qui donne des chrétiens embarrassés pour répondre aux questions qu’on leur pose. »
Pour reprendre l’extrait cité dans mon titre, j’ajoute que les jeunes évêques également n’ont plus les préventions de leurs aînés vis-à-vis de l’Eglise.
sylvia- Avec les anges
- Messages : 6631
Inscription : 22/01/2011
Re: Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
Terrible crise de foi ! cela m'attriste beaucoup.
Faute des parents, faute des prêtres ???
Les Musulmans et les Juifs contrairement aux chrétiens n'ont rien changé dans leur façon de prier, de célébrer, d'apprendre les textes, d'observer les fêtes, alors que nous avons perdu le sens du sacré.
La plupart des messes ne sont plus recueillies, on passe à côté de la Présence Réelle. On a abandonné les bancs de communion, les prie-Dieu, comme si on ne devait plus s'agenouiller devant le Seigneur.
Et perdre le sens du sacré nous a éloigné de la Foi.
Même la catéchèse pour les enfants a changé, on n'y parle que très peu de la Parole et on n'apprend plus les principales prières.... C'est quand même la Parole qui nous fait vivre !
Il serait temps de se ressaisir et d'exprimer ce qui ne va pas dans nos paroisses. Car au nom de la liberté, de ne pas avoir voulu imposer, on n'a pas rempli les églises pour autant, alors revenons à un peu de tradition ou tout au moins essayons, ça ne sera pas pire que la situation actuelle....
Malou
Faute des parents, faute des prêtres ???
Les Musulmans et les Juifs contrairement aux chrétiens n'ont rien changé dans leur façon de prier, de célébrer, d'apprendre les textes, d'observer les fêtes, alors que nous avons perdu le sens du sacré.
La plupart des messes ne sont plus recueillies, on passe à côté de la Présence Réelle. On a abandonné les bancs de communion, les prie-Dieu, comme si on ne devait plus s'agenouiller devant le Seigneur.
Et perdre le sens du sacré nous a éloigné de la Foi.
Même la catéchèse pour les enfants a changé, on n'y parle que très peu de la Parole et on n'apprend plus les principales prières.... C'est quand même la Parole qui nous fait vivre !
Il serait temps de se ressaisir et d'exprimer ce qui ne va pas dans nos paroisses. Car au nom de la liberté, de ne pas avoir voulu imposer, on n'a pas rempli les églises pour autant, alors revenons à un peu de tradition ou tout au moins essayons, ça ne sera pas pire que la situation actuelle....
Malou
Re: Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
oui Malou et j'aimerais également préciser que certains animateurs en pastoral font le jeu de la division parce qu'ils veulent atteindre le directeur d'une école libre. Ce matin avec une autre maman qui aide au caté, nous nous sommes rendues compte que l'on nous avait donné des informations érronnées pour le mercredi des cendres , un temps fort pour les enfants de 1ère communion n'a pas été cité alors qu'en public l'information était remontée, les réunions de préparation sont reportées et mardi; j'étais la seule à avoir appris qu'il y avait une célébration pascale à l'église avec les enfants et les prof. Aucune information ne circule de la part de la pastorale voulant uniquement mettre en cause le directeur qui s'en trouve tout confus et en plus nous assistons à un très grave manque de charité. nous vivons une grande division. UDP Marie-Ange
Re: Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
Tout ça n'est pas un beau témoignage de la part des animateurs !
Quelle manque de charité....les enfants ne doivent rien comprendre !
Redoublons de prière !
Malou
Quelle manque de charité....les enfants ne doivent rien comprendre !
Redoublons de prière !
Malou
Re: Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
Vous même, Malou, vous avez dit sur un autre sujet de discussion qu'il fallait "accepter les différences", dans l'esprit moderniste. Or, ceci est incompatible avec le Règne social de Notre Seigneur Jésus Christ.
Sainte Jeanne d'Arc et Saint Charlemagne "acceptaient-ils" les différences ?
Les plus hautes autorités de l'Eglise elles-mêmes, avec l'organisation de "rencontres inter-religieuses" semblent inciter à la passivité, pour ne pas dire à l'apostasie. Je le dit avec un grand sentiment de peur, mais c'est d'une importance si considérable qu'il faut bien en parler.
C'est comme s'il n'y avait plus de mission, aucune pugnacité. Vatican II a tout mis sans dessus dessous. Tant que l'on ne reviendra pas de l'hérésie moderniste, et tant que la royauté française ne sera pas rétablie, avec la défense de notre patrie et le rétablissement du Règne social de NSJC, l'Eglise déclinera sans cesse.
Comme le dit la tirade de Bossuet : "DIEU SE MOQUE DE CEUX QUI DEPLORENT LES EFFETS DONT ILS CHERISSENT LES CAUSES". Regardons les choses en face.
Ce n'est qu'il y a quelques mois, peu avant mes 22 ans, que j'ai su ce qu'était une vraie liturgie, chez des traditionalistes. Alors oui, le prêtre est sédévacantiste... Mais les fidèles ne communient pas à la main (la communion dans la main est un sacrilège), la messe est en latin, les fidèles ne parlent pas à voix haute dans l'Eglise, les sermons sont des sermons (pas des "homélies"), et le prêtre nous dit souvent de nous défier du Diable et de l'Enfer, du péché, ce que l'on ne dit plus des Eglises conciliaires, où "l'homélie" parle de la pluie et du beau de temps (encore une fois, je suis désolé, mais c'est la vérité). Par ailleurs - et surtout - le prêtre ne place pas sur un même pied l'erreur et la Vérité, comme le font les modernistes, qui invitent au dialogue avec des hérétiques.
Si je n'étais pas entré dans cette Eglise, je serais resté dans l'apostasie, et jamais je n'aurais appris à me garder de l'impureté, jamais je n'aurais obtenu les grâces que j'aie obtenues et desquelles je remercie Dieu, jamais je n'aurais eu la force de pratiquer un Carême strict, pas celui des modernistes qui consiste à se priver de télé une fois par semaine : et je ne le dis pas par orgueil mais parce que je suis HEUREUX d'avoir pu le faire. L'Eglise conciliaire n'enseigne pas la ferveur. Comment protéger les fidèles du péché quand on ne parle JAMAIS de l'Enfer. Le Diable est ravi de Vatican II, il est ravi qu'on ne parle plus de lui dans les sermons.
Sainte Jeanne d'Arc et Saint Charlemagne "acceptaient-ils" les différences ?
Les plus hautes autorités de l'Eglise elles-mêmes, avec l'organisation de "rencontres inter-religieuses" semblent inciter à la passivité, pour ne pas dire à l'apostasie. Je le dit avec un grand sentiment de peur, mais c'est d'une importance si considérable qu'il faut bien en parler.
C'est comme s'il n'y avait plus de mission, aucune pugnacité. Vatican II a tout mis sans dessus dessous. Tant que l'on ne reviendra pas de l'hérésie moderniste, et tant que la royauté française ne sera pas rétablie, avec la défense de notre patrie et le rétablissement du Règne social de NSJC, l'Eglise déclinera sans cesse.
Comme le dit la tirade de Bossuet : "DIEU SE MOQUE DE CEUX QUI DEPLORENT LES EFFETS DONT ILS CHERISSENT LES CAUSES". Regardons les choses en face.
Ce n'est qu'il y a quelques mois, peu avant mes 22 ans, que j'ai su ce qu'était une vraie liturgie, chez des traditionalistes. Alors oui, le prêtre est sédévacantiste... Mais les fidèles ne communient pas à la main (la communion dans la main est un sacrilège), la messe est en latin, les fidèles ne parlent pas à voix haute dans l'Eglise, les sermons sont des sermons (pas des "homélies"), et le prêtre nous dit souvent de nous défier du Diable et de l'Enfer, du péché, ce que l'on ne dit plus des Eglises conciliaires, où "l'homélie" parle de la pluie et du beau de temps (encore une fois, je suis désolé, mais c'est la vérité). Par ailleurs - et surtout - le prêtre ne place pas sur un même pied l'erreur et la Vérité, comme le font les modernistes, qui invitent au dialogue avec des hérétiques.
Si je n'étais pas entré dans cette Eglise, je serais resté dans l'apostasie, et jamais je n'aurais appris à me garder de l'impureté, jamais je n'aurais obtenu les grâces que j'aie obtenues et desquelles je remercie Dieu, jamais je n'aurais eu la force de pratiquer un Carême strict, pas celui des modernistes qui consiste à se priver de télé une fois par semaine : et je ne le dis pas par orgueil mais parce que je suis HEUREUX d'avoir pu le faire. L'Eglise conciliaire n'enseigne pas la ferveur. Comment protéger les fidèles du péché quand on ne parle JAMAIS de l'Enfer. Le Diable est ravi de Vatican II, il est ravi qu'on ne parle plus de lui dans les sermons.
J.-Baptiste- Près de Jésus Christ
- Messages : 23
Inscription : 10/01/2012
Re: Le christianisme en Occident affronte une terrible crise de foi...
merci Jean Baptiste
vous défendez comme moi les valeurs de la tradition, comme vous je pense que le modernisme de l'église fait partie des erreurs de vatican II
Violaine
vous défendez comme moi les valeurs de la tradition, comme vous je pense que le modernisme de l'église fait partie des erreurs de vatican II
Violaine
violaine- Avec les anges
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Localisation : bretagne
Inscription : 10/12/2009
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