Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Ce n'est pas parce qu'on ne croit pas à quelque chose qu'on est forcément habité par la haine. Du moins c'est mon humble avis.
Bien à vous dans le Christ,
Pécheur
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P34512- Aime la Divine Volonté
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
mais sinon, les enfants qu'on viole, torture et assassine aujourd'hui même, ça vous intéresse ou pas du tout ?
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31158-presentation-de-jack-maillard-beau-pere-de-lisa-sophie-giuli
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P34512- Aime la Divine Volonté
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Ne faites pas de hors-sujet sur ce fil s.v.p. @Pécheur. (Charte, art. 12)Pécheur a écrit:mais sinon, les enfants qu'on viole, torture et assassine aujourd'hui même, ça vous intéresse ou pas du tout ?
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31158-presentation-de-jack-maillard-beau-pere-de-lisa-sophie-giuli
Si vous avez des problèmes avec l'holocauste, n'intervenez pas ici.
Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Merci pour ton intervention cher Emmanuel !
Sois béni au nom des millions de victimes du régime diabolique nazi !
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Régime diabolique nazi, je suis d'accord (mais il n'y a pas que le nazisme).
Sinon je n'ai de problème qu'avec le mensonge.
"La Vérité vous rendra libres" Saint Jean
Bien à vous dans le Christ,
Pécheur.
Sinon je n'ai de problème qu'avec le mensonge.
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P34512- Aime la Divine Volonté
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Emmanuel a écrit:Ne faites pas de hors-sujet sur ce fil s.v.p. @Pécheur. (Charte, art. 12)Pécheur a écrit:mais sinon, les enfants qu'on viole, torture et assassine aujourd'hui même, ça vous intéresse ou pas du tout ?
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31158-presentation-de-jack-maillard-beau-pere-de-lisa-sophie-giuli
Si vous avez des problèmes avec l'holocauste, n'intervenez pas ici.
@Pécheur :
Êtes-vous aveugle ou quoi ? Vous ne savez pas lire !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
[mod]Dernier avertissement avant le retrait du droit d'écriture. (Charte, art. 12)
Hors-sujet. Autre avertissement non pris en compte.[/mod]
Hors-sujet. Autre avertissement non pris en compte.[/mod]
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
13 mars 2015
La maison natale d'Hitler à Braunau, dans le nord-est de l'Autriche
La maison natale d'Hitler embarrasse l'Autriche
A Vienne, le gouvernement veut transformer ce lieu chargé d'histoire en musée. L'Etat autrichien verse depuis 44 ans un loyer à la propriétaire des lieux. Qui refuse, l'un après l'autre, tous les projets qui lui sont présentés...
C'est une affaire dont l'Autriche se serait bien passée. Dans ce pays qui déteste qu'on le caricature en refuge pour les indécrottables du IIIe Reich, un nouveau casse-tête mémoriel se prépare. Et il fera forcément des vagues.
Voici l'histoire. Depuis plusieurs décennies, le ministère autrichien de l'Intérieur verse un loyer à Gerlinde Pommer, propriétaire de la maison natale d'Adolf Hitler. Objectif: éviter à tout prix que la demeure, située dans le centre-ville de Braunau (nord-est), soit transformée en étape de pèlerinage néonazi. L'ennui, c'est que Frau Pommer se contente d'encaisser les chèques et dit "nein" au moindre projet visant à occuper les lieux. Pour résumer, les contribuables autrichiens paie 4800 euros par mois une maison que l'Etat ne peut occuper ou mettre en valeur. Pendant ce temps-là, la bailleresse encaisse des revenus fonciers conséquents, du seul fait que le Führer est né là, par hasard, le 20 avril 1889.
Faire fructifier un bien maudit
Comment a-t-on pu en arriver là? Petit retour en arrière. La propriétaire sexagénaire - qui refuse tout contact avec la presse - est l'héritière d'une famille proche des nazis, comme l'a prouvé une enquête indignée de l'hebdomadaire autrichien Profil , jamais démentie par l'intéressée.
Depuis trois générations, les Pommer ont toujours trouvé un moyen de gagner de l'argent, en faisant fructifier ce bien maudit.
Dès les années 1930, ils font visiter la maison aux admirateurs d'Hitler. Suite à l'Anschluss, ils la vendent, pour une somme astronomique, au parti nazi... et la récupèrent après la guerre, comme si elle leur avait été spoliée.
En 1971, quand le gouvernement autrichien décide de devenir lui-même locataire, il doit lui-même trouver des sous-locataires, tout en suivant un cahier des charges rendu de plus en plus restrictif au fil des ans. La demeure abrite alors, successivement, des salles de classes, une bibliothèque et même une banque. En 2011, le dernier locataire en date, une association caritative, est contrainte de déménager, car la propriétaire refuse de faire poser une rampe d'accès pour les handicapés.
Depuis, Frau Pommer se cache derrière son contrat de location, que L'Express n'a pas été autorisé à consulter, pour refuser les propositions du ministère. Une"humiliation pour la République bonne payeuse" selon une source gouvernementale, qui réclame l'anonymat et ne cache pas sa colère, devant une famille "bien maligne", qui "envoie balader tous les ministres, restant insensible aux arguments moraux".
L'État est impuissant à agir
C'est qu'en Autriche, comme dans toutes les démocraties, le droit à la propriété est garanti par la Constitution. Mme Pommer est donc dans son "bon droit". Même une expropriation, brandie maintenant comme une menace par le gouvernement, ne serait pas facile à mettre en oeuvre: tant que la propriétaire ne mettra pas des drapeaux nazis sous ses fenêtres, il sera impossible d'établir le fameux "trouble à l'ordre public", seul à même de justifier qu'elle soit privée de son bien.
"Bref, on ne peut absolument rien faire", confirme, catégorique, le maire conservateur de Braunau, visiblement lasse de l'image de sa ville renvoyée par cette maison.
Au ministère autrichien de l'Intérieur, le fonctionnaire en charge du dossier s'appelle Hermann Feiner. "Que l'Etat loue ces lieux depuis plus de quarante ans dans de telles conditions est tout à fait problématique", reconnaît-t-il volontiers, dans ses superbes locaux du centre de Vienne, sous un immense crucifix. "Nous avons proposé à quatre reprise de racheter la maison. En vain. Nous avons aussi pensé à rendre le bail, mais que deviendraient les lieux ensuite?"
Il affirme à L'Express avoir tout essayé, lui aussi, pour mettre fin à ce qui est en train de devenir, doucement mais sûrement, à mesure que la presse internationale s'intéresse au sujet, le "scandale de la maison du Führer", un nouveau symbole grossier, après l'affaire Waldheim et l'arrivée au pouvoir en 2000 du parti FPÖ de Jörg Haider, du légendaire manque de sensibilité des Autrichiens pour leur histoire.
La maison natale d'Hitler à Braunau, dans le nord-est de l'Autriche
La maison natale d'Hitler embarrasse l'Autriche
A Vienne, le gouvernement veut transformer ce lieu chargé d'histoire en musée. L'Etat autrichien verse depuis 44 ans un loyer à la propriétaire des lieux. Qui refuse, l'un après l'autre, tous les projets qui lui sont présentés...
C'est une affaire dont l'Autriche se serait bien passée. Dans ce pays qui déteste qu'on le caricature en refuge pour les indécrottables du IIIe Reich, un nouveau casse-tête mémoriel se prépare. Et il fera forcément des vagues.
Voici l'histoire. Depuis plusieurs décennies, le ministère autrichien de l'Intérieur verse un loyer à Gerlinde Pommer, propriétaire de la maison natale d'Adolf Hitler. Objectif: éviter à tout prix que la demeure, située dans le centre-ville de Braunau (nord-est), soit transformée en étape de pèlerinage néonazi. L'ennui, c'est que Frau Pommer se contente d'encaisser les chèques et dit "nein" au moindre projet visant à occuper les lieux. Pour résumer, les contribuables autrichiens paie 4800 euros par mois une maison que l'Etat ne peut occuper ou mettre en valeur. Pendant ce temps-là, la bailleresse encaisse des revenus fonciers conséquents, du seul fait que le Führer est né là, par hasard, le 20 avril 1889.
Faire fructifier un bien maudit
Comment a-t-on pu en arriver là? Petit retour en arrière. La propriétaire sexagénaire - qui refuse tout contact avec la presse - est l'héritière d'une famille proche des nazis, comme l'a prouvé une enquête indignée de l'hebdomadaire autrichien Profil , jamais démentie par l'intéressée.
Depuis trois générations, les Pommer ont toujours trouvé un moyen de gagner de l'argent, en faisant fructifier ce bien maudit.
Dès les années 1930, ils font visiter la maison aux admirateurs d'Hitler. Suite à l'Anschluss, ils la vendent, pour une somme astronomique, au parti nazi... et la récupèrent après la guerre, comme si elle leur avait été spoliée.
En 1971, quand le gouvernement autrichien décide de devenir lui-même locataire, il doit lui-même trouver des sous-locataires, tout en suivant un cahier des charges rendu de plus en plus restrictif au fil des ans. La demeure abrite alors, successivement, des salles de classes, une bibliothèque et même une banque. En 2011, le dernier locataire en date, une association caritative, est contrainte de déménager, car la propriétaire refuse de faire poser une rampe d'accès pour les handicapés.
Depuis, Frau Pommer se cache derrière son contrat de location, que L'Express n'a pas été autorisé à consulter, pour refuser les propositions du ministère. Une"humiliation pour la République bonne payeuse" selon une source gouvernementale, qui réclame l'anonymat et ne cache pas sa colère, devant une famille "bien maligne", qui "envoie balader tous les ministres, restant insensible aux arguments moraux".
L'État est impuissant à agir
C'est qu'en Autriche, comme dans toutes les démocraties, le droit à la propriété est garanti par la Constitution. Mme Pommer est donc dans son "bon droit". Même une expropriation, brandie maintenant comme une menace par le gouvernement, ne serait pas facile à mettre en oeuvre: tant que la propriétaire ne mettra pas des drapeaux nazis sous ses fenêtres, il sera impossible d'établir le fameux "trouble à l'ordre public", seul à même de justifier qu'elle soit privée de son bien.
"Bref, on ne peut absolument rien faire", confirme, catégorique, le maire conservateur de Braunau, visiblement lasse de l'image de sa ville renvoyée par cette maison.
Au ministère autrichien de l'Intérieur, le fonctionnaire en charge du dossier s'appelle Hermann Feiner. "Que l'Etat loue ces lieux depuis plus de quarante ans dans de telles conditions est tout à fait problématique", reconnaît-t-il volontiers, dans ses superbes locaux du centre de Vienne, sous un immense crucifix. "Nous avons proposé à quatre reprise de racheter la maison. En vain. Nous avons aussi pensé à rendre le bail, mais que deviendraient les lieux ensuite?"
Il affirme à L'Express avoir tout essayé, lui aussi, pour mettre fin à ce qui est en train de devenir, doucement mais sûrement, à mesure que la presse internationale s'intéresse au sujet, le "scandale de la maison du Führer", un nouveau symbole grossier, après l'affaire Waldheim et l'arrivée au pouvoir en 2000 du parti FPÖ de Jörg Haider, du légendaire manque de sensibilité des Autrichiens pour leur histoire.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Pécheur a écrit:[mod]Dernier avertissement avant le retrait du droit d'écriture. (Charte, art. 12)
Hors-sujet. Autre avertissement non pris en compte.[/mod]
Je suis navré d'avoir été hors-sujet, pour ma défense je pensais sincèrement ne pas l'être.
J'ouvre donc un nouveau sujet pour accueillir la réflexion que je voulais vous faire partager :
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t31282-pour-lanzmann-auschwitz-est-la-refutation-du-christ
P34512- Aime la Divine Volonté
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Mis à jour le 25/03/2015 à 09:57
«L'occultisme nazi réécrit une autre fin, plus glorieuse pour le IIIe Reich»
«L'occultisme nazi réécrit une autre fin, plus glorieuse pour le IIIe Reich»
L'occultisme nazi réécrit une autre fin, plus glorieuse pour le ...
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
De gauche à droite et de haut en bas : Yvan "John" Demjanjuk, Sandor Kepiro, Milivoj Asner, Soeren Kam, Heinrich Boere, Charles Zentai, Harry Mannil et Algimantas Dailide © Montage lepoint.fr
Les criminels nazis les plus recherchés
"Le boucher de Mauthausen", le nazi Aribert Heim, dont la mort en Égypte en 1992 a été annoncée mercredi, figure en tête de la liste des dix nazis les plus recherchés par le Centre Simon Wiesenthal de Jérusalem. Pour son président, Ephraïm Zuroff, les révélations de la télévision allemande ZDF et du New York Times sur la mort, il y a 17 ans, de Heim ne fournissent cependant pas "de preuves" tangibles.
Sur la liste des nazis les plus recherchés, où Heim figure depuis de nombreuses années en tête, se trouvent neuf autres criminels :
- Yvan "John" Demjanjuk , originaire d'Ukraine et réfugié aux États-Unis après la guerre, a été condamné à mort en 1988 à Jérusalem pour l'assassinat de nombreux Juifs dans plusieurs camps d'extermination. Gardien au camp de Treblinka en Pologne, il y avait été surnommé "Yvan le terrible". Mais en 1993, Demjanjuk est acquitté au bénéfice du doute. Les États-Unis l'ont déchu de sa nationalité américaine depuis et ont entamé une procédure d'extradition.
- Sandor Kepiro , un officier de police hongrois accusé d'avoir tué plus de 1.200 civils en Serbie pendant la guerre. Condamné en 1944 et 1946 par la justice hongroise, il n'a jamais purgé sa peine. Rentré en Hongrie en 1996, après des décennies passées en Argentine, il nie toutes les accusations. La Hongrie a rouvert une enquête.
- Milivoj Asner , ancien chef de la police croate, qui a participé activement à la déportation de centaines de Serbes, de Juifs et de membres des minorités Sinti et Rom. Il vit à Klagenfurt, dans le sud de l'Autriche, mais la justice autrichienne refuse son extradition réclamée par la Croatie sur la base d'expertises médicales attestant qu'il n'est pas en état d'être interrogé ou de comparaître devant un tribunal.
- Soeren Kam , ex-membre des brigades SS, est accusé d'être responsable de la mort d'un journaliste danois en 1943. Réfugié en Allemagne, son extradition réclamée par Copenhague a été refusée par un tribunal de Bavière en 2007 pour manque de preuves. Les autorités danoises veulent rouvrir le dossier pour enquêter sur son rôle dans la déportation de nombreux Juifs danois.
- Heinrich Boere , ex-membre du commando SS "Silbertanne", a été condamné à mort par contumace aux Pays-Bas en 1949 pour avoir tué trois civils néerlandais. L'Allemagne, où il vit réfugié, refuse de l'extrader, jugeant sa peine capitale non valide. Le parquet de Dortmund a déposé une nouvelle plainte contre lui en avril 2008 pour les trois mêmes meurtres.
- Charles Zentai , ancien soldat hongrois, a participé en 1944 à la persécution et l'assassinat de Juifs à Budapest. La Hongrie réclame son extradition à son pays d'accueil actuel, l'Australie.
- Mikhail Gorshkow , ancien interprète de la Gestapo, a participé aux meurtres de Juifs en Biélorussie. Les États-Unis, où il s'était réfugié, lui ont retiré sa nationalité américaine et l'Estonie, son pays natal qu'il a réintégré en 2002, a ouvert une enquête contre lui.
- Algimantas Dailide , ex-officier de la police de Vilnius en Lituanie, a participé pendant la guerre à des rafles de Juifs qui ont ensuite été exécutés par des nazis et leurs collaborateurs lituaniens. Extradé par les Américains vers l'Allemagne en 2003, il a été reconnu coupable par un tribunal lituanien en 2006 mais sans avoir à purger sa peine.
- Harry Mannil , ancien officier de la police politique estonienne, a participé à des rafles de Juifs qui ont ensuite été tués par les nazis pendant l'occupation de l'Estonie. Une enquête estonienne contre lui a conclu en 2005 qu'il ne s'était pas rendu coupable de crimes contre l'humanité, faute de preuves. Il vit au Venezuela.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Je prie pour ces personnes.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Pécheur a écrit:Je prie pour ces personnes.
Soyez béni "Pécheur" !
Avez-vous déjà consulté ce fil de discussion qui devrait aussi vous intéresser ?
La rédemption de certains criminels nazis : Émouvant ! Gloire à Dieu !
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Mis à jour le 09/04/2015 à 17:04
Anne Frank : le traître qui l’a dénoncée aux nazis aurait été enfin démasqué
Soixante-dix ans après la mort d’Anne Frank, deux investigateurs flamands pensent avoir découvert l’identité de la personne qui a trahi et livré la famille de l’adolescente aux nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agirait en réalité d’une jeune fille, Nelly Voskuijl, une proche de ceux qui avaient aidé la famille juive à se cacher dans un appartement d’Amsterdam.
Les nazis informés par « la voix d’une jeune femme »
Dans un livre paru mardi 7 avril, Jeroen de Bruyn et Joop van Wijk retracent l’histoire de la dissimulation, de l’arrestation et de la déportation des Frank. Ils révèlent que l’informateur des nazis pourrait être la petite sœur d’Elisabeth Voskuijl, connue sous le nom de Bep, qui avait prêté main forte à la famille Frank lorsqu’ils vivaient en clandestinité.
Grâce aux témoignages de Diny Voskuijl, la troisième sœur, et de Bertus Hulsman, le fiancé de Bep, les deux auteurs ont découvert que Nelly Voskuijl, décédée en 2011, avait collaboré avec les nazis entre ses 19 et ses 23 ans. Selon les témoins, elle avait exprimé plusieurs fois son ressentiment à l’égard des juifs et Bep elle-même se méfiait d’elle. Retrouvé en 1963, l’officier SS qui avait procédé à l’arrestation de la famille Frank avait d'ailleurs déclaré avoir été informé par « la voix d’une jeune femme ».
Morte dans les camps de concentration à 15 ans
De nombreuses hypothèses ont déjà été avancées pour connaître l'identité du traître à l'origine de la déportation de la famille d'Anne Frank vers les camps de déportation. « Et la conclusion douloureuse, mais claire, est que nous pouvons ajouter Nelly à la désormais longue liste de suspects », écrivent Jeroen de Bruyn et Joop van Wijk dans leur ouvrage.
Dénoncés en 1945, les Frank furent livrés à la déportation vers les camps d'extermination. Anne Frank, qui avait écrit son histoire dans un jounal intime, mourut quelques mois après son arrestation, à l'âge de 15 ans. Seul survivant de la famille, son père a retrouvé ce journal après la guerre et l'a fait publié. Le livre a été traduit en plus de 70 langues et s'est écoulé à environ 30 millions d'exemplaires à travers le monde.
Anne Frank : le traître qui l’a dénoncée aux nazis aurait été enfin démasqué
Soixante-dix ans après la mort d’Anne Frank, deux investigateurs flamands pensent avoir découvert l’identité de la personne qui a trahi et livré la famille de l’adolescente aux nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Il s’agirait en réalité d’une jeune fille, Nelly Voskuijl, une proche de ceux qui avaient aidé la famille juive à se cacher dans un appartement d’Amsterdam.
Les nazis informés par « la voix d’une jeune femme »
Dans un livre paru mardi 7 avril, Jeroen de Bruyn et Joop van Wijk retracent l’histoire de la dissimulation, de l’arrestation et de la déportation des Frank. Ils révèlent que l’informateur des nazis pourrait être la petite sœur d’Elisabeth Voskuijl, connue sous le nom de Bep, qui avait prêté main forte à la famille Frank lorsqu’ils vivaient en clandestinité.
Grâce aux témoignages de Diny Voskuijl, la troisième sœur, et de Bertus Hulsman, le fiancé de Bep, les deux auteurs ont découvert que Nelly Voskuijl, décédée en 2011, avait collaboré avec les nazis entre ses 19 et ses 23 ans. Selon les témoins, elle avait exprimé plusieurs fois son ressentiment à l’égard des juifs et Bep elle-même se méfiait d’elle. Retrouvé en 1963, l’officier SS qui avait procédé à l’arrestation de la famille Frank avait d'ailleurs déclaré avoir été informé par « la voix d’une jeune femme ».
Morte dans les camps de concentration à 15 ans
De nombreuses hypothèses ont déjà été avancées pour connaître l'identité du traître à l'origine de la déportation de la famille d'Anne Frank vers les camps de déportation. « Et la conclusion douloureuse, mais claire, est que nous pouvons ajouter Nelly à la désormais longue liste de suspects », écrivent Jeroen de Bruyn et Joop van Wijk dans leur ouvrage.
Dénoncés en 1945, les Frank furent livrés à la déportation vers les camps d'extermination. Anne Frank, qui avait écrit son histoire dans un jounal intime, mourut quelques mois après son arrestation, à l'âge de 15 ans. Seul survivant de la famille, son père a retrouvé ce journal après la guerre et l'a fait publié. Le livre a été traduit en plus de 70 langues et s'est écoulé à environ 30 millions d'exemplaires à travers le monde.
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
14 avril 2015
La tombe d’Anne Frank aurait été retrouvée
Soixante dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, les horreurs commises par les nazis hantent encore le XXIe siècle. Vendredi 10 avril, des chercheurs néerlandais ont affirmé avoir découvert une fosse commune dans le camp de concentration de Bergen-Belsen situé au nord de l’Allemagne. Dans le charnier, se trouveraient la dépouille d’Anne Frank, décédée au camp à l’âge de 15 ans, sa sœur Margot, ainsi que Jan Verschure, un membre de la résistance hollandaise.
Impossibilité de continuer les fouilles
C’est le petit fils de Paul Verschure -un ancien détenu-, qui est à l’initiative de la recherche. Il a découvert le tombeau grâce aux témoignages de survivants du camp. «L’un d’eux m’a donné une carte sur laquelle il a indiqué où mon grand père été enterré», explique l’homme pour le DailyMail.
La fosse, longue de 16 mètres, se trouve au milieu du camp, où près de 70 000 personnes sont mortes entre 1941 et 1945. Les chercheurs n’ont pas eu l’autorisation de continuer les fouilles, à cause du refus de la communauté juive. «Nous avons consulté la communauté juive de Basse-Saxe et selon leurs lois religieuses, il est interdit d’y creuser» a déclaré Jens-Christian Wagner, le directeur du mémorial de Bergen Belsen. Après sa libération, le camp avait dû être incendié pour éviter la propagation de maladies mortelles, notamment le typhus. C’est d’ailleurs ce virus qui avait emporté d'Anne Frank à l'âge de 15 ans.
La tombe d’Anne Frank aurait été retrouvée
Soixante dix ans après la fin de la seconde guerre mondiale, les horreurs commises par les nazis hantent encore le XXIe siècle. Vendredi 10 avril, des chercheurs néerlandais ont affirmé avoir découvert une fosse commune dans le camp de concentration de Bergen-Belsen situé au nord de l’Allemagne. Dans le charnier, se trouveraient la dépouille d’Anne Frank, décédée au camp à l’âge de 15 ans, sa sœur Margot, ainsi que Jan Verschure, un membre de la résistance hollandaise.
Impossibilité de continuer les fouilles
C’est le petit fils de Paul Verschure -un ancien détenu-, qui est à l’initiative de la recherche. Il a découvert le tombeau grâce aux témoignages de survivants du camp. «L’un d’eux m’a donné une carte sur laquelle il a indiqué où mon grand père été enterré», explique l’homme pour le DailyMail.
La fosse, longue de 16 mètres, se trouve au milieu du camp, où près de 70 000 personnes sont mortes entre 1941 et 1945. Les chercheurs n’ont pas eu l’autorisation de continuer les fouilles, à cause du refus de la communauté juive. «Nous avons consulté la communauté juive de Basse-Saxe et selon leurs lois religieuses, il est interdit d’y creuser» a déclaré Jens-Christian Wagner, le directeur du mémorial de Bergen Belsen. Après sa libération, le camp avait dû être incendié pour éviter la propagation de maladies mortelles, notamment le typhus. C’est d’ailleurs ce virus qui avait emporté d'Anne Frank à l'âge de 15 ans.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
17 avril 2015
Oskar Gröning, l'ancien nazi qui déballe tout
Il n'a pas caché son adhésion fervente au nazisme, a spontanément décrit son quotidien à Auschwitz et se débat depuis avec sa conscience. «Je n'ai jamais trouvé la paix intérieure», soufflait fin 2014 le vieil homme au quotidien Hannoverische Zeitung, quelques mois avant l'ouverture ce mardi à Lunebourg (nord) de son procès pour «complicité de 300'000 meurtres aggravés».
Désormais veuf et diminué, il garde un point commun avec le jeune militaire au visage triste barré de fines lunettes photographié pendant la Seconde guerre mondiale: son groupe sanguin, O, tatoué sur le bras gauche, comme tous les soldats SS.
A la différence de nombre d'anciens nazis, Oskar Gröning n'a dissimulé ni son engagement dans les Waffen SS en 1941, attiré à 20 ans par «l'élégance de l'uniforme», ni l'application qu'il mettait à son travail de comptable à Auschwitz entre 1942 et 1944.
«Son histoire, une histoire allemande, est une histoire de séduction et de fanatisme, de criminels et de leurs complices, de ce qu'est vivre en se sentant coupable», écrivait en 2005 l'hebdomadaire «Der Spiegel», auquel l'ancien soldat avait accordé deux jours d'entretien.
Elle commence sur les cendres de la Première guerre mondiale, avec la naissance de Gröning en 1921 près de Brême (nord) dans une famille nationaliste hantée par la défaite. Orphelin de mère à 4 ans, il grandit avec son père, ouvrier membre du groupe paramilitaire Der Stahlhelm.
Intégré à l'organisation de jeunesse du Stahlhelm, il baigne dans une ambiance belliqueuse et antisémite et sidère en 2005 son interlocuteur du Spiegel en fredonnant, perdu dans ses souvenirs: «Et lorsque le sang juif coulera de nos couteaux, tout sera bon à nouveau».
«A l'époque, nous ne réfléchissions même pas à ce que nous chantions», s'était repris le vieil homme, grand et «d'allure puissante», dos droit et abondante chevelure blanche.
Plus porté sur les chiffres que sur les armes, Gröning rejoint un poste administratif dès son entrée chez les SS, avant d'être affecté en 1942 à Auschwitz, en Pologne occupée, pour collecter les billets de banque des déportés et les envoyer à Berlin.
«J'ai vu pratiquement toutes les devises du monde», résume l'ex-nazi, occupé à trier les zlotys des drachmes, florins et lires, pendant que plus d'1,1 million de leurs propriétaires mouraient dans les chambres à gaz, par arme à feu, de malnutrition ou de mauvais traitements.
A l'époque, le jeune soldat adhère au principe de l'extermination, «un outil pour mener la guerre avec des méthodes avancées». Mais lorsqu'il voit un soldat tuer un bébé en le lançant contre la paroi d'un wagon, tout juste arrivé, il demande immédiatement son transfert au front.
Sa requête est rejetée, comme deux demandes ultérieures, et le comptable finit par s'accommoder de son existence au camp. L'ordinaire est meilleur qu'au front, les soldats jouent aux cartes et boivent beaucoup, éteignant les lumières à coups de feu lorsqu'ils sont ivres.
Revenu après guerre dans sa région natale, Gröning se marie, a deux fils et travaille dans une verrerie. Mais à la retraite, son passé le rattrape en 1985, lorsqu'un membre de son club de philatélie lui confie un ouvrage négationniste, déplorant l'interdiction de contester la Shoah.
La démarche insupporte l'ancien soldat, qui retourne le livre avec un court commentaire - «J'étais là, tout est vrai» -, se lance dans l'écriture d'un mémoire de 87 pages pour ses proches puis témoigne en 2003 dans un documentaire de la BBC et dans la presse allemande.
«Je décrirais mon rôle comme celui d'un petit rouage. Si vous qualifiez ça de culpabilité, alors je suis coupable. Mais juridiquement parlant, je suis innocent», martèle Gröning d'interview en interview, demandant pardon aux victimes de la Shoah tout en rejetant toute responsabilité pénale.
Mais le vieil homme n'a jamais invoqué son état de santé pour échapper à la justice et ouvrait encore sa porte au quotidien «Die Welt», à la veille du procès. «Allez-vous parler ?», lui demandait le journaliste. «Si je suis encore en vie, oui», répondait Gröning. (afp)
Oskar Gröning, l'ancien nazi qui déballe tout
Il n'a pas caché son adhésion fervente au nazisme, a spontanément décrit son quotidien à Auschwitz et se débat depuis avec sa conscience. «Je n'ai jamais trouvé la paix intérieure», soufflait fin 2014 le vieil homme au quotidien Hannoverische Zeitung, quelques mois avant l'ouverture ce mardi à Lunebourg (nord) de son procès pour «complicité de 300'000 meurtres aggravés».
Désormais veuf et diminué, il garde un point commun avec le jeune militaire au visage triste barré de fines lunettes photographié pendant la Seconde guerre mondiale: son groupe sanguin, O, tatoué sur le bras gauche, comme tous les soldats SS.
A la différence de nombre d'anciens nazis, Oskar Gröning n'a dissimulé ni son engagement dans les Waffen SS en 1941, attiré à 20 ans par «l'élégance de l'uniforme», ni l'application qu'il mettait à son travail de comptable à Auschwitz entre 1942 et 1944.
«Son histoire, une histoire allemande, est une histoire de séduction et de fanatisme, de criminels et de leurs complices, de ce qu'est vivre en se sentant coupable», écrivait en 2005 l'hebdomadaire «Der Spiegel», auquel l'ancien soldat avait accordé deux jours d'entretien.
Elle commence sur les cendres de la Première guerre mondiale, avec la naissance de Gröning en 1921 près de Brême (nord) dans une famille nationaliste hantée par la défaite. Orphelin de mère à 4 ans, il grandit avec son père, ouvrier membre du groupe paramilitaire Der Stahlhelm.
Intégré à l'organisation de jeunesse du Stahlhelm, il baigne dans une ambiance belliqueuse et antisémite et sidère en 2005 son interlocuteur du Spiegel en fredonnant, perdu dans ses souvenirs: «Et lorsque le sang juif coulera de nos couteaux, tout sera bon à nouveau».
«A l'époque, nous ne réfléchissions même pas à ce que nous chantions», s'était repris le vieil homme, grand et «d'allure puissante», dos droit et abondante chevelure blanche.
Plus porté sur les chiffres que sur les armes, Gröning rejoint un poste administratif dès son entrée chez les SS, avant d'être affecté en 1942 à Auschwitz, en Pologne occupée, pour collecter les billets de banque des déportés et les envoyer à Berlin.
«J'ai vu pratiquement toutes les devises du monde», résume l'ex-nazi, occupé à trier les zlotys des drachmes, florins et lires, pendant que plus d'1,1 million de leurs propriétaires mouraient dans les chambres à gaz, par arme à feu, de malnutrition ou de mauvais traitements.
A l'époque, le jeune soldat adhère au principe de l'extermination, «un outil pour mener la guerre avec des méthodes avancées». Mais lorsqu'il voit un soldat tuer un bébé en le lançant contre la paroi d'un wagon, tout juste arrivé, il demande immédiatement son transfert au front.
Sa requête est rejetée, comme deux demandes ultérieures, et le comptable finit par s'accommoder de son existence au camp. L'ordinaire est meilleur qu'au front, les soldats jouent aux cartes et boivent beaucoup, éteignant les lumières à coups de feu lorsqu'ils sont ivres.
Revenu après guerre dans sa région natale, Gröning se marie, a deux fils et travaille dans une verrerie. Mais à la retraite, son passé le rattrape en 1985, lorsqu'un membre de son club de philatélie lui confie un ouvrage négationniste, déplorant l'interdiction de contester la Shoah.
La démarche insupporte l'ancien soldat, qui retourne le livre avec un court commentaire - «J'étais là, tout est vrai» -, se lance dans l'écriture d'un mémoire de 87 pages pour ses proches puis témoigne en 2003 dans un documentaire de la BBC et dans la presse allemande.
«Je décrirais mon rôle comme celui d'un petit rouage. Si vous qualifiez ça de culpabilité, alors je suis coupable. Mais juridiquement parlant, je suis innocent», martèle Gröning d'interview en interview, demandant pardon aux victimes de la Shoah tout en rejetant toute responsabilité pénale.
Mais le vieil homme n'a jamais invoqué son état de santé pour échapper à la justice et ouvrait encore sa porte au quotidien «Die Welt», à la veille du procès. «Allez-vous parler ?», lui demandait le journaliste. «Si je suis encore en vie, oui», répondait Gröning. (afp)
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Offrons le 26 avril prochain (souvenir déportés) une journée de prière et de jeûne "ration du déporté" (c'est-à-dire 2 litres de bouillon, café ou chicorée sans sucre et 400 grammes de pain) en mémoire des victimes.
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Mis à jour le 17 avril 2015 à 08h30
Engagé dans les Waffen SS en 1941, transféré dans l'administration d'Auschwitz en 1942, Oskar Gröning jure n'avoir «jamais donné une gifle» à quiconque. L'accusation ne lui reproche d'ailleurs aucune violence directe, mais le dépeint en «rouage» de l'extermination.
PHOTO LIGUE DE DÉFENSE JUIVE
Procès du «comptable d'Auschwitz»: peut-être le dernier nazi devant la justice
L'ancien comptable d'Auschwitz comparaît à partir de mardi en Allemagne et pourrait être le dernier soldat du IIIe Reich à répondre des crimes du nazisme, marquant la fin d'une épopée judiciaire au bilan controversé.
Oskar Gröning, qui aura 94 ans le 10 juin, sera jugé pour «complicité de meurtres aggravés».
Oskar Gröning, qui aura 94 ans le 10 juin, sera jugé pour «complicité de meurtres aggravés» par le tribunal de Lunebourg (nord). On l'accuse d'avoir contribué à l'envoi dans les chambres à gaz de 300 000 Juifs hongrois déportés au printemps 1944 vers le camp d'Auschwitz, en Pologne occupée, devenu le symbole mondial de la Shoah.
Son procès, 70 ans après la libération des camps de concentration et d'extermination, est le dernier prévu d'un ancien nazi. Une douzaine d'enquêtes préliminaires sont en cours en Allemagne, mais leurs chances d'aboutir sont compromises par l'âge des suspects.
Engagé dans les Waffen SS en 1941, transféré dans l'administration d'Auschwitz en 1942, Gröning jure n'avoir «jamais donné une gifle» à quiconque. L'accusation ne lui reproche d'ailleurs aucune violence directe, mais le dépeint en «rouage» de l'extermination.
On lui reproche d'avoir trié les devises des déportés pour les envoyer à Berlin et d'avoir assisté au moins une fois à la «sélection» séparant, à l'entrée du camp, les déportés jugés aptes au travail de ceux qui étaient immédiatement tués.
En «gardant les bagages» du précédent convoi pour les soustraire aux yeux des nouveaux arrivants, le jeune sergent a évité un mouvement de panique et sciemment favorisé une mise à mort sans heurts, affirme le parquet.
Le tournant Demjanjuk
La tenue du procès Gröning, qui durera au moins jusqu'à fin juillet et attire des médias du monde entier, du New York Times aux télévisions russes, illustre la sévérité accrue de la justice allemande à l'égard des derniers nazis.
«L'aspect positif, c'est la volonté de juger les criminels nazis jusqu'au dernier souffle. Mais puisqu'il est trop tard pour les décisionnaires, on étend la notion de culpabilité à un point qui ne me plaît pas», déplore auprès de l'AFP l'avocat et «chasseur de nazis» Serge Klarsfeld.
Le tournant remonte à 2011, avec la condamnation à cinq ans de prison pour «complicité de 27 900 meurtres aggravés» de John Demjanjuk, ancien gardien de Sobibor. Une condamnation basée sur sa seule fonction au sein du camp, sans preuve d'actes criminels précis.
Prononcé à Munich (sud), ce verdict a relancé une cinquantaine de procédures contre des gardiens qui n'avaient jamais été inquiétés. Gröning, témoin dans trois procès, a lui-même bénéficié d'un non-lieu en 1985.
Sa mise en cause tardive confirme la rupture avec la ligne des tribunaux allemands pendant des décennies, souvent jugée trop indulgente. L'écrivain et journaliste Ralph Giordano y avait même vu une «deuxième faute» historique de l'Allemagne.
Faute d'introduction dans la loi des «crimes contre l'humanité», les juges exigeaient la preuve d'une participation directe à un crime, et ne condamnaient pour «meurtre aggravé» que les accusés ayant tué de leur propre chef ou avec une cruauté particulière. Les autres étaient jugés pour «complicité».
Rendre «une voix» aux victimes
En 1966, le chef du département administratif d'Auschwitz, qui avait fourni le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz, avait par exemple été condamné à huit ans de prison. Un kapo, qui avait battu à mort un autre déporté, s'était vu infliger l'année suivante la perpétuité.
Si la justice avait appliqué les critères actuels, «des dizaines de milliers de citoyens allemands» auraient dû comparaître, calculait l'universitaire Cornelius Nestler lors du procès Demjanjuk. Or seules 6656 condamnations ont été prononcées depuis 1945, sur des fondements allant de la dénonciation mensongère au meurtre, avec 91 % de peines inférieures à 5 ans de prison, selon l'historien Andreas Sander.
Avec une cinquantaine de parties civiles à Lunebourg, le procès permettra aussi aux survivants et proches des victimes de la Shoah de rendre à leurs défunts «une voix», expliquait Thomas Walther, l'un de leurs avocats, à l'agence de presse allemande DPA.
«Chacun de nous tente de mesurer l'énormité du crime et nous n'y parvenons pas», soulignait Cornelius Nestler en 2011, invitant son auditoire à détailler la photo d'un groupe de femmes et d'enfants conduits aux chambres à gaz de Treblinka.
«Chaque victime a un visage et un corps, ce n'est pas seulement l'une des 100, 3000 ou même 1,5 million de personnes assassinées, chacune est un être humain», insistait M. Nestler, qui représentera les parties civiles lors du procès Gröning.
Quelque 1,1 million de personnes, dont environ un million de juifs d'Europe, ont péri entre 1940 et 1945 dans le camp d'Auschwitz-Birkenau.
Le 27 janvier, les dirigeants du monde entier ont marqué avec quelque 300 derniers survivants le 70e anniversaire de sa libération par l'Armée soviétique.
Coralie FEBVRE
Agence France-Presse
BERLIN
Engagé dans les Waffen SS en 1941, transféré dans l'administration d'Auschwitz en 1942, Oskar Gröning jure n'avoir «jamais donné une gifle» à quiconque. L'accusation ne lui reproche d'ailleurs aucune violence directe, mais le dépeint en «rouage» de l'extermination.
PHOTO LIGUE DE DÉFENSE JUIVE
Procès du «comptable d'Auschwitz»: peut-être le dernier nazi devant la justice
L'ancien comptable d'Auschwitz comparaît à partir de mardi en Allemagne et pourrait être le dernier soldat du IIIe Reich à répondre des crimes du nazisme, marquant la fin d'une épopée judiciaire au bilan controversé.
Oskar Gröning, qui aura 94 ans le 10 juin, sera jugé pour «complicité de meurtres aggravés».
Oskar Gröning, qui aura 94 ans le 10 juin, sera jugé pour «complicité de meurtres aggravés» par le tribunal de Lunebourg (nord). On l'accuse d'avoir contribué à l'envoi dans les chambres à gaz de 300 000 Juifs hongrois déportés au printemps 1944 vers le camp d'Auschwitz, en Pologne occupée, devenu le symbole mondial de la Shoah.
Serge Klarsfeld«chasseur de nazis» a écrit:«L'aspect positif, c'est la volonté de juger les criminels nazis jusqu'au dernier souffle. Mais puisqu'il est trop tard pour les décisionnaires, on étend la notion de culpabilité à un point qui ne me plaît pas.»
Son procès, 70 ans après la libération des camps de concentration et d'extermination, est le dernier prévu d'un ancien nazi. Une douzaine d'enquêtes préliminaires sont en cours en Allemagne, mais leurs chances d'aboutir sont compromises par l'âge des suspects.
Engagé dans les Waffen SS en 1941, transféré dans l'administration d'Auschwitz en 1942, Gröning jure n'avoir «jamais donné une gifle» à quiconque. L'accusation ne lui reproche d'ailleurs aucune violence directe, mais le dépeint en «rouage» de l'extermination.
On lui reproche d'avoir trié les devises des déportés pour les envoyer à Berlin et d'avoir assisté au moins une fois à la «sélection» séparant, à l'entrée du camp, les déportés jugés aptes au travail de ceux qui étaient immédiatement tués.
En «gardant les bagages» du précédent convoi pour les soustraire aux yeux des nouveaux arrivants, le jeune sergent a évité un mouvement de panique et sciemment favorisé une mise à mort sans heurts, affirme le parquet.
Le tournant Demjanjuk
La tenue du procès Gröning, qui durera au moins jusqu'à fin juillet et attire des médias du monde entier, du New York Times aux télévisions russes, illustre la sévérité accrue de la justice allemande à l'égard des derniers nazis.
«L'aspect positif, c'est la volonté de juger les criminels nazis jusqu'au dernier souffle. Mais puisqu'il est trop tard pour les décisionnaires, on étend la notion de culpabilité à un point qui ne me plaît pas», déplore auprès de l'AFP l'avocat et «chasseur de nazis» Serge Klarsfeld.
Le tournant remonte à 2011, avec la condamnation à cinq ans de prison pour «complicité de 27 900 meurtres aggravés» de John Demjanjuk, ancien gardien de Sobibor. Une condamnation basée sur sa seule fonction au sein du camp, sans preuve d'actes criminels précis.
Prononcé à Munich (sud), ce verdict a relancé une cinquantaine de procédures contre des gardiens qui n'avaient jamais été inquiétés. Gröning, témoin dans trois procès, a lui-même bénéficié d'un non-lieu en 1985.
Sa mise en cause tardive confirme la rupture avec la ligne des tribunaux allemands pendant des décennies, souvent jugée trop indulgente. L'écrivain et journaliste Ralph Giordano y avait même vu une «deuxième faute» historique de l'Allemagne.
Faute d'introduction dans la loi des «crimes contre l'humanité», les juges exigeaient la preuve d'une participation directe à un crime, et ne condamnaient pour «meurtre aggravé» que les accusés ayant tué de leur propre chef ou avec une cruauté particulière. Les autres étaient jugés pour «complicité».
Rendre «une voix» aux victimes
En 1966, le chef du département administratif d'Auschwitz, qui avait fourni le Zyklon B utilisé dans les chambres à gaz, avait par exemple été condamné à huit ans de prison. Un kapo, qui avait battu à mort un autre déporté, s'était vu infliger l'année suivante la perpétuité.
Si la justice avait appliqué les critères actuels, «des dizaines de milliers de citoyens allemands» auraient dû comparaître, calculait l'universitaire Cornelius Nestler lors du procès Demjanjuk. Or seules 6656 condamnations ont été prononcées depuis 1945, sur des fondements allant de la dénonciation mensongère au meurtre, avec 91 % de peines inférieures à 5 ans de prison, selon l'historien Andreas Sander.
Avec une cinquantaine de parties civiles à Lunebourg, le procès permettra aussi aux survivants et proches des victimes de la Shoah de rendre à leurs défunts «une voix», expliquait Thomas Walther, l'un de leurs avocats, à l'agence de presse allemande DPA.
«Chacun de nous tente de mesurer l'énormité du crime et nous n'y parvenons pas», soulignait Cornelius Nestler en 2011, invitant son auditoire à détailler la photo d'un groupe de femmes et d'enfants conduits aux chambres à gaz de Treblinka.
«Chaque victime a un visage et un corps, ce n'est pas seulement l'une des 100, 3000 ou même 1,5 million de personnes assassinées, chacune est un être humain», insistait M. Nestler, qui représentera les parties civiles lors du procès Gröning.
Quelque 1,1 million de personnes, dont environ un million de juifs d'Europe, ont péri entre 1940 et 1945 dans le camp d'Auschwitz-Birkenau.
Le 27 janvier, les dirigeants du monde entier ont marqué avec quelque 300 derniers survivants le 70e anniversaire de sa libération par l'Armée soviétique.
Coralie FEBVRE
Agence France-Presse
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
22 avril 2015
Groening décrit la vie à Auschwitz
LUNEBOURG, Allemagne – Un ancien sergent des SS nazis a fourni mercredi des détails à glacer le sang de la manière dont des trains bondés de Juifs arrivaient à Auschwitz, avant que les victimes ne soient dépouillées de leurs biens et, dans la majorité des cas, immédiatement conduites vers les chambres à gaz.
Oskar Groening doit répondre de 300 000 chefs de complicité pour meurtre. Les accusations contre lui découlent d’une période, entre mai et juin 1944, pendant laquelle environ 300 000 des quelque 425 000 juifs de Hongrie qui ont été amenés à Auschwitz ont été exécutés dans les chambres à gaz nazies.
Pendant cette période, les trains arrivaient à Auschwitz à un rythme si effréné que deux devaient souvent patienter, les portes fermées, pendant que le premier était «traité», a expliqué Groening au tribunal de la ville de Lunebourg.
Même s’il était plus fréquemment assigné à la section Auschwitz I, Groening a confié avoir monté la garde à la rampe de Birkenau à trois reprises, dont un quart de travail frénétique de 24 heures. Les principales chambres à gaz se trouvaient à Birkenau.
«La capacité des chambres à gaz et des fours crématoires était très limitée. Quelqu’un a dit qu’on pouvait traiter 5000 personnes en 24 heures, mais je n’ai jamais vérifié ça. Je ne savais pas, a-t-il dit. Pour que tout se déroule de manière ordonnée nous attendions que le premier train ait été entièrement traité et fini.»
Les survivants d’Auschwitz ont décrit une arrivée chaotique pendant laquelle les gardes hurlaient, les chiens jappaient et les familles étaient séparées. L’homme de 93 ans maintient le contraire, déclarant que «c’était très ordonné et pas aussi difficile» sur la rampe de Birkenau.
«Le processus était le même à Auschwitz I. La seule différence était qu’il n’y avait pas de camions, a-t-il expliqué au deuxième jour de son procès. Ils marchaient tous — certains dans une direction, d’autres dans une autre (…) vers l’endroit où se trouvaient les fours crématoires et les chambres à gaz.»
Aucun plaidoyer n’est enregistré sous le système allemand et on ne sait pas combien de temps durera le procès, mais des audiences sont prévues jusqu’à la fin du mois de juillet. Groening a reconnu mardi qu’il se considère «moralement coupable» mais qu’il reviendra au tribunal de décider de sa responsabilité criminelle. Il pourrait écoper de 15 ans de prison.
Eva Kor, 81 ans, compte parmi les Juifs qui sont arrivés à Auschwitz en 1944. Même si elle ne se souvient pas de Groening personnellement, elle se dit incapable d’oublier la scène.
«Tout allait très vite. On criait, on pleurait, on était bousculés: même les chiens jappaient. Je n’avais jamais rien vécu d’aussi rapide et d’aussi dément de toute ma vie», a-t-elle dit à l’Associated Press avant de s’adresser au tribunal.
Ses deux soeurs aînées et ses parents ont été conduits directement aux chambres à gaz, pendant qu’elle et sa soeur jumelle de 10 ans ont été arrachées à leur mère pour être confiées au tristement célèbre docteur Josef Mengele.
«Je me souviens seulement de ses bras étirés en guise de désespoir, a raconté Mme Kor. Je n’ai même jamais pu lu dire au revoir.»
Environ 60 survivants de l’Holocauste, dont Mme Kor, ou leurs proches provenant du Canada, des États-Unis, d’Israël et d’ailleurs sont inscrits en tant que coplaignants, comme le permet le droit allemand.
L’avocat de plusieurs d’entre eux, Thomas Walther, a dit que ses clients et lui sont heureux que Groening ait accepté de témoigner, mais qu’ils le soupçonnent de ne pas tout dire.
«Il y a un océan de vérité, mais plusieurs îles de mensonges», a-t-il dit.
Mme Kor a été la première plaignante à s’adresser au tribunal. Elle a demandé à Groening ce qu’il sait de Mengele et de ses expériences médicales. Groening n’a pas répondu, mais son avocat a ensuite dit qu’il répondra aux questions dans la mesure où il le peut. Il a toutefois dit croire que Groening et Mengele ne se connaissaient pas.
Le procès de Groening servira notamment à valider si toute personne ayant oeuvré dans un camp de la mort peut être considérée complice des atrocités qui y ont été commises.
Vidéo : un ex-gardien d'Auschwitz admet sa responsabilité partielle
Groening décrit la vie à Auschwitz
LUNEBOURG, Allemagne – Un ancien sergent des SS nazis a fourni mercredi des détails à glacer le sang de la manière dont des trains bondés de Juifs arrivaient à Auschwitz, avant que les victimes ne soient dépouillées de leurs biens et, dans la majorité des cas, immédiatement conduites vers les chambres à gaz.
Oskar Groening doit répondre de 300 000 chefs de complicité pour meurtre. Les accusations contre lui découlent d’une période, entre mai et juin 1944, pendant laquelle environ 300 000 des quelque 425 000 juifs de Hongrie qui ont été amenés à Auschwitz ont été exécutés dans les chambres à gaz nazies.
Pendant cette période, les trains arrivaient à Auschwitz à un rythme si effréné que deux devaient souvent patienter, les portes fermées, pendant que le premier était «traité», a expliqué Groening au tribunal de la ville de Lunebourg.
Même s’il était plus fréquemment assigné à la section Auschwitz I, Groening a confié avoir monté la garde à la rampe de Birkenau à trois reprises, dont un quart de travail frénétique de 24 heures. Les principales chambres à gaz se trouvaient à Birkenau.
«La capacité des chambres à gaz et des fours crématoires était très limitée. Quelqu’un a dit qu’on pouvait traiter 5000 personnes en 24 heures, mais je n’ai jamais vérifié ça. Je ne savais pas, a-t-il dit. Pour que tout se déroule de manière ordonnée nous attendions que le premier train ait été entièrement traité et fini.»
Les survivants d’Auschwitz ont décrit une arrivée chaotique pendant laquelle les gardes hurlaient, les chiens jappaient et les familles étaient séparées. L’homme de 93 ans maintient le contraire, déclarant que «c’était très ordonné et pas aussi difficile» sur la rampe de Birkenau.
«Le processus était le même à Auschwitz I. La seule différence était qu’il n’y avait pas de camions, a-t-il expliqué au deuxième jour de son procès. Ils marchaient tous — certains dans une direction, d’autres dans une autre (…) vers l’endroit où se trouvaient les fours crématoires et les chambres à gaz.»
Aucun plaidoyer n’est enregistré sous le système allemand et on ne sait pas combien de temps durera le procès, mais des audiences sont prévues jusqu’à la fin du mois de juillet. Groening a reconnu mardi qu’il se considère «moralement coupable» mais qu’il reviendra au tribunal de décider de sa responsabilité criminelle. Il pourrait écoper de 15 ans de prison.
Eva Kor, 81 ans, compte parmi les Juifs qui sont arrivés à Auschwitz en 1944. Même si elle ne se souvient pas de Groening personnellement, elle se dit incapable d’oublier la scène.
«Tout allait très vite. On criait, on pleurait, on était bousculés: même les chiens jappaient. Je n’avais jamais rien vécu d’aussi rapide et d’aussi dément de toute ma vie», a-t-elle dit à l’Associated Press avant de s’adresser au tribunal.
Ses deux soeurs aînées et ses parents ont été conduits directement aux chambres à gaz, pendant qu’elle et sa soeur jumelle de 10 ans ont été arrachées à leur mère pour être confiées au tristement célèbre docteur Josef Mengele.
«Je me souviens seulement de ses bras étirés en guise de désespoir, a raconté Mme Kor. Je n’ai même jamais pu lu dire au revoir.»
Environ 60 survivants de l’Holocauste, dont Mme Kor, ou leurs proches provenant du Canada, des États-Unis, d’Israël et d’ailleurs sont inscrits en tant que coplaignants, comme le permet le droit allemand.
L’avocat de plusieurs d’entre eux, Thomas Walther, a dit que ses clients et lui sont heureux que Groening ait accepté de témoigner, mais qu’ils le soupçonnent de ne pas tout dire.
«Il y a un océan de vérité, mais plusieurs îles de mensonges», a-t-il dit.
Mme Kor a été la première plaignante à s’adresser au tribunal. Elle a demandé à Groening ce qu’il sait de Mengele et de ses expériences médicales. Groening n’a pas répondu, mais son avocat a ensuite dit qu’il répondra aux questions dans la mesure où il le peut. Il a toutefois dit croire que Groening et Mengele ne se connaissaient pas.
Le procès de Groening servira notamment à valider si toute personne ayant oeuvré dans un camp de la mort peut être considérée complice des atrocités qui y ont été commises.
Vidéo : un ex-gardien d'Auschwitz admet sa responsabilité partielle
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
PASCAL MARTIN
Mis en ligne il y a 5 heures
Adolf Hitler hante toujours notre société
Le 30 avril 1945, Adolf Hitler se suicidait à Berlin dans un dernier effet de tragédie. En une quinzaine d'années, l'homme avait réussi à prendre démocratiquement le pouvoir en Allemagne avant de pousser l'Europe et la planète vers la Seconde Guerre mondiale. Un conflit qui fit 50 millions de morts et modifia radicalement la marche du temps.
70 ans plus tard, Adolf Hitler reste le Mal absolu pour beaucoup d'entre nous. La guerre totale conjuguée à la rage exterminatrice du IIIe Reich ont donné à ce régime une dimension diabolique, irréelle.
Hitler pourtant est promis à échapper à la mémoire pour gagner la tranquillité des livres d'Histoire. Les générations passeront, le souvenir s'estompera, c'est ainsi. Mais on n'en est pas là. Il existe toujours de jeunes Allemands prêts à endosser la responsabilité historique de leur pays. Un coup de sonde parmi nos lycéens nous apprend que Hitler est perçu comme l’un des hommes les plus destructeurs du XXe siècle.
Parallèlement, la parole se libère. A raison, lorsqu'il s'agit de comprendre ce qui reste à plus d'un titre incompréhensible. A tort, lorsqu'à force d'être banalisé, le passé le plus lourd devient digeste, admissible au présent.
Pour l’historien allemand Thomas Weber,« l’aura de Hitler va s’accroître avec le temps ». « Si nous prenons l'« autre » Hitler, dit ce chercheur de Harvard, celui qui est farouchement anti-libéral et anticapitaliste, alors c'est peut-être encore plus inquiétant pour l'Europe, car ces idées pullulent de nouveau, sous la forme des mouvements de contestation populistes, comme Pegida en Allemagne, le Front National en France, le Vlaams Belang en Belgique, le FPÖ en Autriche ou le Fidesz en Hongrie. Les dirigeants de ces partis affichent un pragmatisme comparable, teinté d'anti-libéralisme ».
Comment résister à cette perte de repères essentiels ? Il paraît inutile d'imposer une mémoire clé sur porte qui dirait ce qu’il faut penser de Hitler et de ses abominations. Mais une société responsable doit tout faire pour mettre en œuvre la pédagogie qui évitera demain la répétition des erreurs d'autrefois. Comme le souligne Thomas Weber, l'actualité nous ramène en permanence à des faits présentant une ressemblance confondante avec des événements qui ont conduit l'humanité au bord du gouffre.
Le supplément que nous publions ce samedi a pour ambition d'aider à mieux comprendre la manière dont Hitler hante encore ou non notre société. Son fantôme la propulse-t-il toujours vers un meilleur ? C'est le « plus jamais ça » de 1945 qui a inspiré l'unification d'une Europe basée sur le respect commun et la paix. Hitler fut ce répulsif ultime qui ne laissa d'autres choix que la refondation et l'entente entre des pays autrefois ennemis. Cet héritage est inestimable.
Pour capter le sentiment que notre temps voue à ce passé et à sa symbolique particulière, nous avons rencontré philosophes, historiens et enseignants. Des jeunes également venus de différents horizons. Leur regard nous apprend que cette histoire-là n'est pas encore morte. Elle est en évolution permanente.
>>> Notre dossier
Mis en ligne il y a 5 heures
Adolf Hitler hante toujours notre société
70 ans après son suicide, il reste l’incarnation du Mal absolu. Ses idées pullulent à nouveau en Europe. Le Soir publie un supplément spécial ce samedi.
Le 30 avril 1945, Adolf Hitler se suicidait à Berlin dans un dernier effet de tragédie. En une quinzaine d'années, l'homme avait réussi à prendre démocratiquement le pouvoir en Allemagne avant de pousser l'Europe et la planète vers la Seconde Guerre mondiale. Un conflit qui fit 50 millions de morts et modifia radicalement la marche du temps.
70 ans plus tard, Adolf Hitler reste le Mal absolu pour beaucoup d'entre nous. La guerre totale conjuguée à la rage exterminatrice du IIIe Reich ont donné à ce régime une dimension diabolique, irréelle.
Hitler pourtant est promis à échapper à la mémoire pour gagner la tranquillité des livres d'Histoire. Les générations passeront, le souvenir s'estompera, c'est ainsi. Mais on n'en est pas là. Il existe toujours de jeunes Allemands prêts à endosser la responsabilité historique de leur pays. Un coup de sonde parmi nos lycéens nous apprend que Hitler est perçu comme l’un des hommes les plus destructeurs du XXe siècle.
Parallèlement, la parole se libère. A raison, lorsqu'il s'agit de comprendre ce qui reste à plus d'un titre incompréhensible. A tort, lorsqu'à force d'être banalisé, le passé le plus lourd devient digeste, admissible au présent.
Pour l’historien allemand Thomas Weber,« l’aura de Hitler va s’accroître avec le temps ». « Si nous prenons l'« autre » Hitler, dit ce chercheur de Harvard, celui qui est farouchement anti-libéral et anticapitaliste, alors c'est peut-être encore plus inquiétant pour l'Europe, car ces idées pullulent de nouveau, sous la forme des mouvements de contestation populistes, comme Pegida en Allemagne, le Front National en France, le Vlaams Belang en Belgique, le FPÖ en Autriche ou le Fidesz en Hongrie. Les dirigeants de ces partis affichent un pragmatisme comparable, teinté d'anti-libéralisme ».
Comment résister à cette perte de repères essentiels ? Il paraît inutile d'imposer une mémoire clé sur porte qui dirait ce qu’il faut penser de Hitler et de ses abominations. Mais une société responsable doit tout faire pour mettre en œuvre la pédagogie qui évitera demain la répétition des erreurs d'autrefois. Comme le souligne Thomas Weber, l'actualité nous ramène en permanence à des faits présentant une ressemblance confondante avec des événements qui ont conduit l'humanité au bord du gouffre.
Le supplément que nous publions ce samedi a pour ambition d'aider à mieux comprendre la manière dont Hitler hante encore ou non notre société. Son fantôme la propulse-t-il toujours vers un meilleur ? C'est le « plus jamais ça » de 1945 qui a inspiré l'unification d'une Europe basée sur le respect commun et la paix. Hitler fut ce répulsif ultime qui ne laissa d'autres choix que la refondation et l'entente entre des pays autrefois ennemis. Cet héritage est inestimable.
Pour capter le sentiment que notre temps voue à ce passé et à sa symbolique particulière, nous avons rencontré philosophes, historiens et enseignants. Des jeunes également venus de différents horizons. Leur regard nous apprend que cette histoire-là n'est pas encore morte. Elle est en évolution permanente.
>>> Notre dossier
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
mardi 28 avril 2015
Une survivante d'Auschwitz serre la main d'un ancien SS
Elle a choisi de pardonner à son bourreau. Pour lui assurer de sa sincérité elle lui a donné une accolade. Eva Kor, 81 ans, une survivante d'Auschwitz venue des Etats-Unis pour assister au procès d'Oskar Gröning, l'ancien comptable du camp, est allée parler à ce dernier après avoir témoigné contre lui.
Celle qui a été cobaye du Dr. Mengele aux côtés de sa soeur jumelle décédée "a remercié [Oskar Göring] pour avoir pris sa part de responsabilité" et a estimé que l'homme ne devrait pas être poursuivi.
"J'ai rencontré Oskar Gröning, me suis présentée et ai tendu ma main. Il a attrapé mon bras et s'est évanoui. J'ai appelé à l'aide. Quelle étrange réaction !", a décrit la survivante sur Twitter.
Oskar Göring a demandé "pardon" pour sa "faute morale" mais conteste toute responsabilité pénale.
Mais cette poignée de main a suscité la colère des autres victimes. Dans une lettre, les avocats des parties civiles reprochent à Eva Kor de "toujours plus ostensiblement" se mettre en scène, rapporte Europe 1.
Depuis Eva Kor s'est justifié à plusieurs reprises, notamment sur la plate-forme Quora traduite par le site Slate :
"Au début, quand j'ai discuté avec mon avocat, je ne voulais vraiment pas être impliquée dans des poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux nazis [...] L'objectif le plus important de ce procès, de mon point de vue, n'est pas de lui dire ce que je pense, mais d'apprendre aux jeunes néonazis qu'Auschwitz a existé [...] Je dois reconnaître que Gröning, au moins, a fait un effort. Je ne pense pas que cela en fasse un héros, mais au moins, il était prêt à l'admettre devant un tribunal [...] Je ne m'autoriserai pas à haïr. Je pense que la haine détruit la personne qui l'éprouve davantage que la personne qui la subit [...] Si j'étais le juge, je le condamnerais à donner des conférences aux jeunes dans toute l'Allemagne sur la nature maléfique de l'idéologie nazie."
Une survivante d'Auschwitz serre la main d'un ancien SS
Elle a choisi de pardonner à son bourreau. Pour lui assurer de sa sincérité elle lui a donné une accolade. Eva Kor, 81 ans, une survivante d'Auschwitz venue des Etats-Unis pour assister au procès d'Oskar Gröning, l'ancien comptable du camp, est allée parler à ce dernier après avoir témoigné contre lui.
Celle qui a été cobaye du Dr. Mengele aux côtés de sa soeur jumelle décédée "a remercié [Oskar Göring] pour avoir pris sa part de responsabilité" et a estimé que l'homme ne devrait pas être poursuivi.
"J'ai rencontré Oskar Gröning, me suis présentée et ai tendu ma main. Il a attrapé mon bras et s'est évanoui. J'ai appelé à l'aide. Quelle étrange réaction !", a décrit la survivante sur Twitter.
Oskar Göring a demandé "pardon" pour sa "faute morale" mais conteste toute responsabilité pénale.
Mais cette poignée de main a suscité la colère des autres victimes. Dans une lettre, les avocats des parties civiles reprochent à Eva Kor de "toujours plus ostensiblement" se mettre en scène, rapporte Europe 1.
Depuis Eva Kor s'est justifié à plusieurs reprises, notamment sur la plate-forme Quora traduite par le site Slate :
"Au début, quand j'ai discuté avec mon avocat, je ne voulais vraiment pas être impliquée dans des poursuites contre un nazi, car j'ai pardonné aux nazis [...] L'objectif le plus important de ce procès, de mon point de vue, n'est pas de lui dire ce que je pense, mais d'apprendre aux jeunes néonazis qu'Auschwitz a existé [...] Je dois reconnaître que Gröning, au moins, a fait un effort. Je ne pense pas que cela en fasse un héros, mais au moins, il était prêt à l'admettre devant un tribunal [...] Je ne m'autoriserai pas à haïr. Je pense que la haine détruit la personne qui l'éprouve davantage que la personne qui la subit [...] Si j'étais le juge, je le condamnerais à donner des conférences aux jeunes dans toute l'Allemagne sur la nature maléfique de l'idéologie nazie."
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
MISE à JOUR Mercredi, 29 avril 2015 04:51
70 ans après sa mort, le souvenir d'Hitler continue de hanter sa ville natale
70 ans après sa mort, le souvenir d'Hitler continue de hanter sa ville ...
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Cliquer sur le lien pour voir les belles photos.
PHOTOS. La Russie célèbre sur la place Rouge la victoire sur l'Allemagne nazie en 1945
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Mis à jour le 09 mai 2015 à 10h57
Un criminel nazi allégué s'affaire à l'apiculture au Québec
Un homme qui serait l'un des criminels de guerre nazis les plus recherchés au monde s'affaire tranquillement à l'apiculture dans une municipalité rurale du Québec.
Le nom de Vladimir Katriuk a été ajouté récemment à la liste du centre Simon Wiesenthal des dix anciens criminels nazis présumés les plus recherchés.
Avec une pelle dans ses mains lui servant visiblement de canne, l'homme de 91 ans parcourt son territoire boisé, veillant avec soin sur ses abeilles et semblant avoir peu de soucis autres que sa récolte de miel.
Au cours d'un entretien à son domicile, l'homme de 91 ans a affirmé cette semaine à La Presse Canadienne ne pas être au courant de l'ajout de son nom à cette liste et ne pas vouloir commenter.
Le citoyen ukraino-canadien, marié et résidant à Ormstown, en Montérégie, refuse de discuter de son temps passé dans les rangs militaires ou des allégations graves dont il fait l'objet. Celui qui est arrivé au Canada en 1951 a déjà nié avoir pris part dans des atrocités de guerre.
L'importante organisation juive de défense des droits de la personne a dit placer Vladimir Katriuk au quatrième rang de sa liste, soutenant que de nouveaux éléments de preuve ont fait surface concernant des liens directs allégués avec des atrocités commises lors du massacre d'un village d'Europe de l'Est en 1943.
Un article d'un universitaire allègue qu'en 1943, un homme portant ce nom attendait à l'extérieur d'une grange ayant été incendiée, tirant sur des civils qui tentaient de fuir avec une mitrailleuse. Le même article soutient que l'homme a pris une montre, un bracelet et une arme du corps d'une femme à proximité.
«Je n'ai rien à dire», a-t-il affirmé concernant les accusations, après avoir déposé un enfumoir d'apiculteur et troqué un filet pour une casquette.
«Que l'on parle d'abeilles, c'est une chose. Quand on parle de mes affaires personnelles, c'est différent. Je suis désolé.»
Questionné à savoir comment il réagit face à l'ajout de son nom sur une liste de nazis allégués, Vladimir Katriuk fait une pause.
Il plonge la main dans une boîte et retire un morceau de ruche: «Vous voyez», dit-il. «Ici, elles ont commencé à faire une cellule royale (pour la reine).»
Efraim Zuroff, du centre Simon Wiesenthal, a affirmé que le gouvernement canadien devrait retirer immédiatement la citoyenneté canadienne à Vladimir Katriuk et commencer les procédures pour sa déportation en Europe - où il pourrait être traduit en justice.
La Cour fédérale a déterminé en 1999 que Vladimir Katriuk avait menti concernant ses services volontaires pour les autorités allemandes durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d'obtenir la citoyenneté canadienne.
La Cour a conclu que l'homme avait été membre d'un bataillon ukrainien impliqué dans plusieurs atrocités en Ukraine - incluant la mort de milliers de juifs en Biélorussie entre 1941 et 1944.
Mais le gouvernement canadien a par la suite renversé une décision de révoquer sa citoyenneté et lui a permis de demeurer au pays.
M. Zuroff a soutenu qu'il revenait ultimement au gouvernement de Stephen Harper de déterminer s'il faut retirer la citoyenneté de Vladimir Katriuk.
Pressé de nouveau concernant les allégations, Vladimir Katriuk rétorque: «Laissez les gens parler.»
Accaparé par son travail, il viendra à un certain moment à la défense d'une de ses abeilles.
«Ne bougez pas, ne bougez pas, ne bougez pas», lancera-t-il au photographe tentant de frapper une abeille posée sur lui.
«Restez sur place, c'est tout.»
Vladimir Katriuk a subi une opération à son genou gauche il y a trois ans et doit se prêter à une autre sur son genou droit.
Après que ces nouvelles allégations eurent été soulevées, le B'nai Brith Canada a pressé le gouvernement canadien à revoir sa position sur Vladimir Katriuk.
David Matas, conseiller juridique de l'organisation, a fait état d'une rencontre prévue jeudi avec le premier ministre Stephen Harper.
Une porte-parole du ministre de l'Immigration Jason Kenney a affirmé que le gouvernement Harper «demeure engagé à identifier et déporter du Canada les personnes impliquées dans des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et des génocides, notamment en examinant de nouveaux éléments sur des cas déjà étudiés».
Andy Blatchford -
La Presse Canadienne
Un criminel nazi allégué s'affaire à l'apiculture au Québec
Un homme qui serait l'un des criminels de guerre nazis les plus recherchés au monde s'affaire tranquillement à l'apiculture dans une municipalité rurale du Québec.
Le nom de Vladimir Katriuk a été ajouté récemment à la liste du centre Simon Wiesenthal des dix anciens criminels nazis présumés les plus recherchés.
Avec une pelle dans ses mains lui servant visiblement de canne, l'homme de 91 ans parcourt son territoire boisé, veillant avec soin sur ses abeilles et semblant avoir peu de soucis autres que sa récolte de miel.
Au cours d'un entretien à son domicile, l'homme de 91 ans a affirmé cette semaine à La Presse Canadienne ne pas être au courant de l'ajout de son nom à cette liste et ne pas vouloir commenter.
Le citoyen ukraino-canadien, marié et résidant à Ormstown, en Montérégie, refuse de discuter de son temps passé dans les rangs militaires ou des allégations graves dont il fait l'objet. Celui qui est arrivé au Canada en 1951 a déjà nié avoir pris part dans des atrocités de guerre.
L'importante organisation juive de défense des droits de la personne a dit placer Vladimir Katriuk au quatrième rang de sa liste, soutenant que de nouveaux éléments de preuve ont fait surface concernant des liens directs allégués avec des atrocités commises lors du massacre d'un village d'Europe de l'Est en 1943.
Un article d'un universitaire allègue qu'en 1943, un homme portant ce nom attendait à l'extérieur d'une grange ayant été incendiée, tirant sur des civils qui tentaient de fuir avec une mitrailleuse. Le même article soutient que l'homme a pris une montre, un bracelet et une arme du corps d'une femme à proximité.
«Je n'ai rien à dire», a-t-il affirmé concernant les accusations, après avoir déposé un enfumoir d'apiculteur et troqué un filet pour une casquette.
«Que l'on parle d'abeilles, c'est une chose. Quand on parle de mes affaires personnelles, c'est différent. Je suis désolé.»
Questionné à savoir comment il réagit face à l'ajout de son nom sur une liste de nazis allégués, Vladimir Katriuk fait une pause.
Il plonge la main dans une boîte et retire un morceau de ruche: «Vous voyez», dit-il. «Ici, elles ont commencé à faire une cellule royale (pour la reine).»
Efraim Zuroff, du centre Simon Wiesenthal, a affirmé que le gouvernement canadien devrait retirer immédiatement la citoyenneté canadienne à Vladimir Katriuk et commencer les procédures pour sa déportation en Europe - où il pourrait être traduit en justice.
La Cour fédérale a déterminé en 1999 que Vladimir Katriuk avait menti concernant ses services volontaires pour les autorités allemandes durant la Deuxième Guerre mondiale dans le but d'obtenir la citoyenneté canadienne.
La Cour a conclu que l'homme avait été membre d'un bataillon ukrainien impliqué dans plusieurs atrocités en Ukraine - incluant la mort de milliers de juifs en Biélorussie entre 1941 et 1944.
Mais le gouvernement canadien a par la suite renversé une décision de révoquer sa citoyenneté et lui a permis de demeurer au pays.
M. Zuroff a soutenu qu'il revenait ultimement au gouvernement de Stephen Harper de déterminer s'il faut retirer la citoyenneté de Vladimir Katriuk.
Pressé de nouveau concernant les allégations, Vladimir Katriuk rétorque: «Laissez les gens parler.»
Accaparé par son travail, il viendra à un certain moment à la défense d'une de ses abeilles.
«Ne bougez pas, ne bougez pas, ne bougez pas», lancera-t-il au photographe tentant de frapper une abeille posée sur lui.
«Restez sur place, c'est tout.»
Vladimir Katriuk a subi une opération à son genou gauche il y a trois ans et doit se prêter à une autre sur son genou droit.
Après que ces nouvelles allégations eurent été soulevées, le B'nai Brith Canada a pressé le gouvernement canadien à revoir sa position sur Vladimir Katriuk.
David Matas, conseiller juridique de l'organisation, a fait état d'une rencontre prévue jeudi avec le premier ministre Stephen Harper.
Une porte-parole du ministre de l'Immigration Jason Kenney a affirmé que le gouvernement Harper «demeure engagé à identifier et déporter du Canada les personnes impliquées dans des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité et des génocides, notamment en examinant de nouveaux éléments sur des cas déjà étudiés».
Andy Blatchford -
La Presse Canadienne
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Gilles a écrit:
[b]Celle qui a été cobaye du Dr. Mengele aux côtés de sa soeur jumelle décédée "a remercié [Oskar Göring] pour avoir pris sa part de responsabilité" et a estimé que l'homme ne devrait pas être poursuivi.
Une belle lumière dans ce sombre océan de vengeance et de chasse à l'homme.
P34512- Aime la Divine Volonté
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Inscription : 26/08/2014
Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Pitié pour les vieux fauves...
Pitié pour la mémoire de leur race!
Bien sur!
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Bien sur!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Un des plus grands bourreaux de l’Histoire : Rudolf Hoess
http://www.msn.com/fr-ca/actualites/monde/la-terreur-d%e2%80%99auschwitz-birkenau/ar-BBjNTog
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: Un fil de discussion en mémoire des millions de victimes des nazis
Un des peuples les plus brillant de la terre, une nation chrétienne,
parce qu'elle a abandonné son Dieu pour suivre le démon séducteur,
à pu donner naissance à une nation qui couve et commet le crime odieux.
Et sur la terre de ceux qui aimaient et aiment s'entendre appeler la fille ainée de l'Eglise,
on a prêté main forte...
Souvenons nous en... Pour bâtir un avenir réellement chrétien!
parce qu'elle a abandonné son Dieu pour suivre le démon séducteur,
à pu donner naissance à une nation qui couve et commet le crime odieux.
Et sur la terre de ceux qui aimaient et aiment s'entendre appeler la fille ainée de l'Eglise,
on a prêté main forte...
Souvenons nous en... Pour bâtir un avenir réellement chrétien!
Sofoyal- Combat l'antechrist
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