Invitation au débat sur la question fondamentale
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Manuela
Luca
6 participants
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Invitation au débat sur la question fondamentale
Bonjour
Je vous invite à débattre ici sur cette question fondamentale :
"Pourquoi le Christ nous demande-t-Il d'aimer nos ennemis."
Merci de venir nombreux y participer.
Cordialement en Christ et Sa Sainte Mère
Anne Onime1
Je vous invite à débattre ici sur cette question fondamentale :
"Pourquoi le Christ nous demande-t-Il d'aimer nos ennemis."
Merci de venir nombreux y participer.
Cordialement en Christ et Sa Sainte Mère
Anne Onime1
Invité- Invité
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Salut Anne , alors personnellement, je trouve que c est une tres bonne chose çe que le Christ nous apprend, etre ennemis selon moi c est : détester, avoir une certaine haine envers quelqu un, ne plus ou pas aimé une personne, c est carément supprimer une personne, voir parfois la personne comme morte, tout çe que je vien de citer vien sans aucune hésitation de Satan, donc forcément c est quelque chose de mal, et c est aussi bien logique, notre Sauveur Jésus-Christ, nous apprend çe qui est juste et bon, si il y aurait aucun ennemie sur terre, la terre serait un peut parfaite (façon de parler) et aussi un peut plus en Paix, bien sur, voila çe que je pense de cela
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 29
Inscription : 21/06/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Bonsoir Anne Onime 1,
Il faut reconnaître que cela sois difficile mais si Dieu nous demande d`aimer notre prochain eux aussi sont nos fréres et soeurs.
Il faut avoir de l`amour pour tous et prié pour eux et le salut de leurs âmes.
Il faut reconnaître que cela sois difficile mais si Dieu nous demande d`aimer notre prochain eux aussi sont nos fréres et soeurs.
Il faut avoir de l`amour pour tous et prié pour eux et le salut de leurs âmes.
Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Localisation : Elancourt dans les Yvelines
Inscription : 21/03/2010
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Il n'a que 16 ans et nous apporte la réponse.
Bonjour cher Flavio
Ce que tu dis est clairvoyant !
Il n'y a pas de hasard que tu sois venu dire ce que tu en penses, car tu apportes la réponse.
Tout me parle dans ton message,et je te mets en gras ce qu'on pourrait imaginer :
Je copie ta dernière phrase :
Le "un peu" à mon avis n'existerait plus ... mais nous ne pouvons pas l'imaginer vu l'état du monde. Je comprends donc ta réserve.
Je suis très honorée de te connaître cher Luca !
Merci de tout coeur
Anne Onime1
Bonjour cher Flavio
Ce que tu dis est clairvoyant !
Il n'y a pas de hasard que tu sois venu dire ce que tu en penses, car tu apportes la réponse.
Tout me parle dans ton message,et je te mets en gras ce qu'on pourrait imaginer :
Je copie ta dernière phrase :
"notre Sauveur Jésus-Christ, nous apprend ce qui est juste et bon, si il y aurait aucun ennemi sur terre, la terre serait un peu parfaite (façon de parler) et aussi un peu plus en Paix, bien sur, voila çe que je pense de cela "
Le "un peu" à mon avis n'existerait plus ... mais nous ne pouvons pas l'imaginer vu l'état du monde. Je comprends donc ta réserve.
Je suis très honorée de te connaître cher Luca !
Merci de tout coeur
Anne Onime1
Invité- Invité
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Bonjour et merci de tout coeur pour votre belle réponse Manuela
Prier oui, pour les âmes de tous, mais aussi la notre car nous sommes si imparfaits.
Oui c'est difficile d'aimer ses ennemis, ô combien, et j'en sais quelque chose.
Oui, nous sommes tous frères, et seul l'Amour du Christ et de Sa Sainte Mère nous unit. La compassion est notre planche de salut.
Si nous aimons selon nos goûts ( j'aime-je n'aime pas), nous contribuons à la guerre perpétuelle.
La paix ne peux prendre racine que dans nos coeurs, après seulement elle agit autour de nous... autour, est tout l'univers qui tient moins de place que la tête d'une épingle--- tout agit au-delà des limites de nos sens.
oeuvrons en cela !
[img]
Prier oui, pour les âmes de tous, mais aussi la notre car nous sommes si imparfaits.
Oui c'est difficile d'aimer ses ennemis, ô combien, et j'en sais quelque chose.
Oui, nous sommes tous frères, et seul l'Amour du Christ et de Sa Sainte Mère nous unit. La compassion est notre planche de salut.
Si nous aimons selon nos goûts ( j'aime-je n'aime pas), nous contribuons à la guerre perpétuelle.
La paix ne peux prendre racine que dans nos coeurs, après seulement elle agit autour de nous... autour, est tout l'univers qui tient moins de place que la tête d'une épingle--- tout agit au-delà des limites de nos sens.
oeuvrons en cela !
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Invité- Invité
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Aimer ses ennemis est le plus haut degré de l'amour. Il est un des chemins qui nous conduit au véritable Amour.
D'abord, il nous faut définir le mot ennemi. Qui considère-t-on comme ennemi ? Je m'exprime à titre général et non personnel.
L'ennemi, est-il celui qui nous rejette ? Celui qui nous combat ? Celui qui nous fait sciemment du mal ?
C'est de ce dernier que je souhaite vous parler. Heureusement que durant la vie, on n'en croise pas beaucoup. Avec le temps, nous apprenons à essayer de comprendre l'origine de cette méchanceté. Connaître le vécu de la personne permet de relativiser la souffrance occasionnée.
Il m'est arrivée d'être confrontée à cette épreuve. Lorsque le temps fait son effet, je vais au Saint Sacrement et je remets tout au Seigneur. Je lui parle en vérité de mes difficultés à aimer cet ennemi. J'admets mes incapacités et je lui demande son aide.
Une autre difficulté est lorsque vous pardonnez à l'ennemi mais que celui-ci continue de vous haïr alors qu'il est l'instigateur. Dans ce cas, je prie pour cette personne et je la confie à Dieu ou Marie (suivant l'inspiration).
Je me rends compte en vous écrivant que mes propos ne sont rien devant la douleur des Juifs morts dans les camps ; rien devant les parents qui ont perdu un enfant violé et assassiné ; rien devant l'injustice ...
Aimer son ennemi c'est se laisser déposséder de ce qui nous tient à coeur. Aimer son ennemi est un chemin d'humilité et de charité. Sans le secours de Dieu, il ne peut être parcouru.
Jennie
D'abord, il nous faut définir le mot ennemi. Qui considère-t-on comme ennemi ? Je m'exprime à titre général et non personnel.
L'ennemi, est-il celui qui nous rejette ? Celui qui nous combat ? Celui qui nous fait sciemment du mal ?
C'est de ce dernier que je souhaite vous parler. Heureusement que durant la vie, on n'en croise pas beaucoup. Avec le temps, nous apprenons à essayer de comprendre l'origine de cette méchanceté. Connaître le vécu de la personne permet de relativiser la souffrance occasionnée.
Il m'est arrivée d'être confrontée à cette épreuve. Lorsque le temps fait son effet, je vais au Saint Sacrement et je remets tout au Seigneur. Je lui parle en vérité de mes difficultés à aimer cet ennemi. J'admets mes incapacités et je lui demande son aide.
Une autre difficulté est lorsque vous pardonnez à l'ennemi mais que celui-ci continue de vous haïr alors qu'il est l'instigateur. Dans ce cas, je prie pour cette personne et je la confie à Dieu ou Marie (suivant l'inspiration).
Je me rends compte en vous écrivant que mes propos ne sont rien devant la douleur des Juifs morts dans les camps ; rien devant les parents qui ont perdu un enfant violé et assassiné ; rien devant l'injustice ...
Aimer son ennemi c'est se laisser déposséder de ce qui nous tient à coeur. Aimer son ennemi est un chemin d'humilité et de charité. Sans le secours de Dieu, il ne peut être parcouru.
Jennie
j3584- Avec l'Archange Saint Michel
- Messages : 182
Inscription : 24/03/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Le Concept de l'Amour.......Voilà ce qui fait la beauté du Saint Siège.....Pour connaitre le Monothéisme et pour connaitre qui est Jésus.....Lisez ceci
Fraternellement
Lotfi:
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/L-amour-au-coeur-de-la-vie-et-de-la-foi-_NG_-2006-01-25-512468
Benoît XVI salue la foule à l'audience hebdomadaire du mercredi 25 janvier, jour de publication de son encyclique "Dieu est amour" (photo AP/Medichini)
Deus caritas est, Dieu est amour.
L'affirmation centrale de la première encyclique de Benoît XVI tient dans ses premiers mots, qui donnent toujours leur titre aux documents pontificaux. Ce texte-ci, daté du 25 décembre 2005 et publié hier, était régulièrement annoncé depuis deux mois par la presse, qui l'attendait avec impatience. Benoît XVI avait lui-même contribué à ce «suspense», en parlant publiquement à trois reprises de l'encyclique. Comme si l'ancien professeur voulait préparer lui-même la réception de ce document dense, mais court, une quarantaine de pages - soit moitié moins que les encycliques de son prédécesseur ( lire le texte intégral ).
«En choisissant l'amour comme sujet, Benoît XVI va droit au centre de la foi, notait hier Mgr William Joseph Levada, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. La religion n'est ni affaire de loi, ou de morale, mais d'amour.» Un sujet difficile, sur lequel le pape, «pourtant excellent théologien», n'a pas hésité «à dialoguer avec ses collaborateurs», a confié le successeur du cardinal Ratzinger, livrant une première explication aux retards dans la publication du texte.
L'encyclique comprend deux parties différentes, l'une théologique, l'autre pastorale.
La première, consacrée à définir l'amour comme don de Dieu, porte de manière significative la patte du théologien allemand. On y verra une belle réhabilitation de l'amour humain, partie intégrante de l'amour de Dieu.
La seconde partie du document s'attache à la portée pratique de ce commandement d'amour : la charité envers autrui. «Le pape invite l'Église à un effort renouvelé au service de la charité, en donnant à l'engagement caritatif un fondement théologique», notait hier Mgr Paul Josef Cordes, président du Conseil pontifical Cor Unum. Une action caritative que Benoît XVI, dans un monde sécularisé, entend ainsi rappeler à son identité catholique.
Isabelle de GAULMYN
ANALYSE
«Dieu est amour» (1 Jean 4, 16). En décidant de parler d'amour, le successeur de Jean-Paul II n'a pas choisi la facilité. Mais il mesure l'enjeu, déjà énoncé à plusieurs reprises depuis son élection : il y va du «choix fondamental» de la vie chrétienne. Car «à l'origine du fait d'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne». Ceux qui en seraient restés à un cardinal Ratzinger hanté par la morale ou la doctrine devront s'y faire : le coeur de la foi, c'est d'aimer. Pour le dire ici, Benoît XVI déroule son propos selon les deux temps de l'amour : celui «dont Dieu nous comble et (celui) que nous devons communiquer aux autres».
UN DIEU AMOUREUX
La première partie de Deus caritas est a, de l'aveu du pape lui-même, «un caractère plus spéculatif», mais c'est la plus étonnante et la plus gratifiante. Le pape commence par lever l'ambiguïté du mot «amour», aujourd'hui galvaudé, dont le sens se condense sur la relation entre un homme et une femme tout en couvrant un «vaste champ sémantique» dans les domaines les plus variés. Il le fait en articulant, d'une manière peu banale, un couple de termes généralement opposés, désignés en grec comme eros et agapè.
Le premier renvoie à une facette de l'amour qui, «pour ainsi dire, s'impose à l'être humain», particulièrement entre un homme et une femme. Ce modèle des Grecs est réputé avoir été diabolisé par le christianisme. Objection, répond Benoît XVI : ce que la Bible dénonce, c'est l'eros réduit à une « expérience de la plus haute béatitude», par faveur des dieux, dépassant toute autre expérience et à laquelle cède même la raison. Mais c'est là, fait observer le pape, une «fausse divinisation» de cet amour qui, ainsi « ivre et indiscipliné», prive l'homme de sa dignité et le dégrade. Où l'on voit, en creux, que l'amour a partie liée au divin, puisqu'il «promet l'infini, l'éternité - une réalité plus grande et totalement autre que le quotidien de notre existence».
L'encyclique s'attache alors à établir ce lien positivement, sur la base de «la constitution de l'être humain, à la fois corps et âme» voués à s'accepter pour accéder à leur dignité : «Le défi de l'eros est vraiment surmonté lorsque cette unification est réussie» entre corps et âme. Ce n'est donc pas l'Église qui rabaisse le corps, note le pape au passage, mais une fausse exaltation du corps qui le réduit à une chose : «L'eros rabaissé simplement au ''sexe'' devient une marchandise.» Tandis que l'encyclique ose : «Oui, l'eros veut nous élever "en extase" vers le Divin, nous conduire au-delà de nous-mêmes, mais c'est précisément pourquoi est requis un chemin de montée, de renoncements, de purifications et de guérisons.»
Ce chemin, c'est l'agapè, l'autre nom de l'amour quand celui-ci devient «véritable découverte de l'autre», ne cherchant plus que le seul bien de l'être aimé. Alors, poursuit le texte en prenant ce mot au sens originel, «oui, l'amour est "extase", (…) non pas dans le sens d'un moment d'ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu». Et cet amour-là n'est pas à opposer au précédent : ils sont les deux dimensions - l'eros plus «ascendant, possessif et sensuel», et l'agapè plus «descendant, oblatif» - d'un même mouvement de réalisation de l'homme en Dieu.
Cette vision dynamique, jamais manichéenne, traverse toute l'encyclique, y compris pour parler de l'amour divin. Avec une grande nouveauté, révélée dans la Bible : à la différence de ce qu'on lit chez Aristote, « ce Dieu aime l'homme». Plus fort : «Son amour peut être qualifié sans aucun doute comme eros, qui toutefois est en même temps et totalement agapè.» Benoît XVI sait trouver des expressions inédites. À propos du pardon, expression la plus haute de « l'amour passionné de Dieu pour son peuple - pour l'homme», il dira que cet amour « est si grand qu'il retourne Dieu contre lui-même », le faisant renoncer à l'exercice de sa justice. De quoi mener tout droit à la Croix : « Dieu aime tellement l'homme que, en se faisant homme lui-même, il le suit jusqu'à la mort». C'est l'eros même de Dieu qui est ainsi accompli en suprême agapè, et l'amour ainsi manifesté donne à l'humanité plein accès à l'unité avec Dieu.
Dernière étape de cette première partie : «La façon dont Dieu aime devient la mesure de l'amour humain.» Aimer n'est pas un «commandement» au sens disciplinaire, mais se voit «commandé» par le don auquel l'homme répond. C'est une question de communion, via le sacrement de l'Eucharistie et, indissociablement, à un niveau social : «L'union avec le Christ est en même temps union avec tous ceux auxquels il se donne.» Ainsi, «l'amour de Dieu et l'amour du prochain se fondent l'un dans l'autre : dans le plus petit, nous rencontrons Jésus lui-même et en Jésus nous rencontrons Dieu.» Un processus jamais achevé au fil d'une vie, jusqu'à ce que Dieu soit découvert «plus intime à moi-même que moi-même» - superbe formule du théologien le plus cité de Deus caritas est, saint Augustin, cher à Benoît XVI qui conclut sur le même registre : «L'amour grandit par l'amour.»
UNE ÉGLISE AIMANTE
L'agapè ne peut rester individuelle. L'amour du prochain doit au contraire devenir aussi un acte essentiel de l'Église comme communauté. Toute la seconde partie de l'encyclique veut donc encourager les chrétiens à mettre en oeuvre la «Charité», en fixant une sorte de cadre à l'action caritative de l'Église - un projet qui était déjà, à l'origine, celui de Jean-Paul II. Cette partie se présente donc comme le volet «pratique» de la première, même si on n'y trouve ni réflexion prospective ni vision géostratégique sur les domaines où exercer la charité.
Ce pape théologien préfère s'en tenir aux principes. En une démonstration en trois points, il fonde une éthique de l'action caritative, dont il rappelle le fondement nécessaire : l'amour-agapè, qui se nourrit de la rencontre avec le Christ.
Première étape : à partir de l'expérience de l'Église primitive, Benoît XVI fait valoir que le service de la charité fait partie de l'essence même de l'Église. Cet engagement dépasse les frontières ecclésiales, pour exprimer l'universalité de l'amour. Saut dans le temps, ensuite, jusqu'au XIXe siècle, avec les nouvelles questions posées à l'Église par l'industrialisation, et surtout l'idéologie marxiste, qui entend substituer la justice à la charité.
Deuxième Etape: Voilà qui permet au pape une mise au point : la charité n'est pas la justice. La justice concerne l'ordre politique. La foi peut aider à former cette justice, contribuer «à la purification de la raison».
Mais il ne revient pas à l'Église de faire valoir politiquement cette doctrine, «même si l'engagement pour la justice intéresse profondément l'Église». C'est d'ailleurs l'objet de la doctrine sociale de l'Église. Cependant, cette réflexion ne la dispense pas d'un «service d'amour», nécessaire à l'homme. Il convient donc, exprime Benoît XVI dans une vision très allemande, que l'État reconnaisse le bien-fondé de l'intervention directe de l'Église en matière de charité, et lui donne toute sa place, dans le «principe de subsidiarité».
La troisième étape porte sur la situation actuelle, soulignant les risques de l'engagement de l'Église. Elle conduit le pape à préciser le «profil» des acteurs du caritatif. Que remarque-t-on aujourd'hui ? Une mondialisation qui «tend à élargir la sollicitude de chacun au monde entier», et multiplier les formes d'engagement humanitaire. Les organisations chrétiennes doivent donc collaborer avec les autres. À condition cependant de ne pas oublier la spécificité catholique. L'action caritative de l'Église, prévient le pape, ne doit pas se diluer «dans une réorganisation commune d'assistance, en en devenant une simple variante». Aussi, le professionnalisme des personnes ne suffit pas : ils doivent avoir une «formation du coeur». L'action caritative chrétienne doit être indépendante de partis et d'idéologie. Enfin, elle «ne cherchera pas à imposer aux autres la foi de l'Église».
La responsabilité de l'action caritative est dès lors clairement située : elle est du ressort des évêques. Son orientation aussi : l'identité chrétienne, dans la dimension de l'amour évangélique. Ce qui fait l'unité entre les deux parties de l'encyclique : «L'action concrète demeure insuffisante si en elle, l'amour pour l'homme n'est pas perceptible, un amour qui se nourrit de la rencontre avec le Christ.» Il s'ensuit une critique de ce que le pape appelle «l'activisme et le sécularisme dominant de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif», accusés d'oublier l'enracinement chrétien de leur action. La critique paraîtra sévère ; elle renvoie à des débats importants dans des pays, comme l'Allemagne, où l'engagement social de l'Église tend à se séculariser. La charité ne peut être disjointe de l'enseignement de l'Évangile et de l'Église.
«La charité sans vérité serait aveugle», avait prévenu le cardinal Ratzinger dans son homélie du 18 avril, juste avant le conclave. Le pape Benoît XVI qu'il est devenu donne à présent ici sa définition de cette vérité : l'enracinement dans le Christ.
Michel KUBLER et Isabelle de GAULMYN
Fraternellement
Lotfi:
http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/L-amour-au-coeur-de-la-vie-et-de-la-foi-_NG_-2006-01-25-512468
Benoît XVI salue la foule à l'audience hebdomadaire du mercredi 25 janvier, jour de publication de son encyclique "Dieu est amour" (photo AP/Medichini)
Deus caritas est, Dieu est amour.
L'affirmation centrale de la première encyclique de Benoît XVI tient dans ses premiers mots, qui donnent toujours leur titre aux documents pontificaux. Ce texte-ci, daté du 25 décembre 2005 et publié hier, était régulièrement annoncé depuis deux mois par la presse, qui l'attendait avec impatience. Benoît XVI avait lui-même contribué à ce «suspense», en parlant publiquement à trois reprises de l'encyclique. Comme si l'ancien professeur voulait préparer lui-même la réception de ce document dense, mais court, une quarantaine de pages - soit moitié moins que les encycliques de son prédécesseur ( lire le texte intégral ).
«En choisissant l'amour comme sujet, Benoît XVI va droit au centre de la foi, notait hier Mgr William Joseph Levada, nouveau préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. La religion n'est ni affaire de loi, ou de morale, mais d'amour.» Un sujet difficile, sur lequel le pape, «pourtant excellent théologien», n'a pas hésité «à dialoguer avec ses collaborateurs», a confié le successeur du cardinal Ratzinger, livrant une première explication aux retards dans la publication du texte.
L'encyclique comprend deux parties différentes, l'une théologique, l'autre pastorale.
La première, consacrée à définir l'amour comme don de Dieu, porte de manière significative la patte du théologien allemand. On y verra une belle réhabilitation de l'amour humain, partie intégrante de l'amour de Dieu.
La seconde partie du document s'attache à la portée pratique de ce commandement d'amour : la charité envers autrui. «Le pape invite l'Église à un effort renouvelé au service de la charité, en donnant à l'engagement caritatif un fondement théologique», notait hier Mgr Paul Josef Cordes, président du Conseil pontifical Cor Unum. Une action caritative que Benoît XVI, dans un monde sécularisé, entend ainsi rappeler à son identité catholique.
Isabelle de GAULMYN
ANALYSE
«Dieu est amour» (1 Jean 4, 16). En décidant de parler d'amour, le successeur de Jean-Paul II n'a pas choisi la facilité. Mais il mesure l'enjeu, déjà énoncé à plusieurs reprises depuis son élection : il y va du «choix fondamental» de la vie chrétienne. Car «à l'origine du fait d'être chrétien, il n'y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne». Ceux qui en seraient restés à un cardinal Ratzinger hanté par la morale ou la doctrine devront s'y faire : le coeur de la foi, c'est d'aimer. Pour le dire ici, Benoît XVI déroule son propos selon les deux temps de l'amour : celui «dont Dieu nous comble et (celui) que nous devons communiquer aux autres».
UN DIEU AMOUREUX
La première partie de Deus caritas est a, de l'aveu du pape lui-même, «un caractère plus spéculatif», mais c'est la plus étonnante et la plus gratifiante. Le pape commence par lever l'ambiguïté du mot «amour», aujourd'hui galvaudé, dont le sens se condense sur la relation entre un homme et une femme tout en couvrant un «vaste champ sémantique» dans les domaines les plus variés. Il le fait en articulant, d'une manière peu banale, un couple de termes généralement opposés, désignés en grec comme eros et agapè.
Le premier renvoie à une facette de l'amour qui, «pour ainsi dire, s'impose à l'être humain», particulièrement entre un homme et une femme. Ce modèle des Grecs est réputé avoir été diabolisé par le christianisme. Objection, répond Benoît XVI : ce que la Bible dénonce, c'est l'eros réduit à une « expérience de la plus haute béatitude», par faveur des dieux, dépassant toute autre expérience et à laquelle cède même la raison. Mais c'est là, fait observer le pape, une «fausse divinisation» de cet amour qui, ainsi « ivre et indiscipliné», prive l'homme de sa dignité et le dégrade. Où l'on voit, en creux, que l'amour a partie liée au divin, puisqu'il «promet l'infini, l'éternité - une réalité plus grande et totalement autre que le quotidien de notre existence».
L'encyclique s'attache alors à établir ce lien positivement, sur la base de «la constitution de l'être humain, à la fois corps et âme» voués à s'accepter pour accéder à leur dignité : «Le défi de l'eros est vraiment surmonté lorsque cette unification est réussie» entre corps et âme. Ce n'est donc pas l'Église qui rabaisse le corps, note le pape au passage, mais une fausse exaltation du corps qui le réduit à une chose : «L'eros rabaissé simplement au ''sexe'' devient une marchandise.» Tandis que l'encyclique ose : «Oui, l'eros veut nous élever "en extase" vers le Divin, nous conduire au-delà de nous-mêmes, mais c'est précisément pourquoi est requis un chemin de montée, de renoncements, de purifications et de guérisons.»
Ce chemin, c'est l'agapè, l'autre nom de l'amour quand celui-ci devient «véritable découverte de l'autre», ne cherchant plus que le seul bien de l'être aimé. Alors, poursuit le texte en prenant ce mot au sens originel, «oui, l'amour est "extase", (…) non pas dans le sens d'un moment d'ivresse, mais extase comme chemin, comme exode permanent allant du je enfermé sur lui-même vers sa libération dans le don de soi, et précisément ainsi vers la découverte de soi-même, plus encore vers la découverte de Dieu». Et cet amour-là n'est pas à opposer au précédent : ils sont les deux dimensions - l'eros plus «ascendant, possessif et sensuel», et l'agapè plus «descendant, oblatif» - d'un même mouvement de réalisation de l'homme en Dieu.
Cette vision dynamique, jamais manichéenne, traverse toute l'encyclique, y compris pour parler de l'amour divin. Avec une grande nouveauté, révélée dans la Bible : à la différence de ce qu'on lit chez Aristote, « ce Dieu aime l'homme». Plus fort : «Son amour peut être qualifié sans aucun doute comme eros, qui toutefois est en même temps et totalement agapè.» Benoît XVI sait trouver des expressions inédites. À propos du pardon, expression la plus haute de « l'amour passionné de Dieu pour son peuple - pour l'homme», il dira que cet amour « est si grand qu'il retourne Dieu contre lui-même », le faisant renoncer à l'exercice de sa justice. De quoi mener tout droit à la Croix : « Dieu aime tellement l'homme que, en se faisant homme lui-même, il le suit jusqu'à la mort». C'est l'eros même de Dieu qui est ainsi accompli en suprême agapè, et l'amour ainsi manifesté donne à l'humanité plein accès à l'unité avec Dieu.
Dernière étape de cette première partie : «La façon dont Dieu aime devient la mesure de l'amour humain.» Aimer n'est pas un «commandement» au sens disciplinaire, mais se voit «commandé» par le don auquel l'homme répond. C'est une question de communion, via le sacrement de l'Eucharistie et, indissociablement, à un niveau social : «L'union avec le Christ est en même temps union avec tous ceux auxquels il se donne.» Ainsi, «l'amour de Dieu et l'amour du prochain se fondent l'un dans l'autre : dans le plus petit, nous rencontrons Jésus lui-même et en Jésus nous rencontrons Dieu.» Un processus jamais achevé au fil d'une vie, jusqu'à ce que Dieu soit découvert «plus intime à moi-même que moi-même» - superbe formule du théologien le plus cité de Deus caritas est, saint Augustin, cher à Benoît XVI qui conclut sur le même registre : «L'amour grandit par l'amour.»
UNE ÉGLISE AIMANTE
L'agapè ne peut rester individuelle. L'amour du prochain doit au contraire devenir aussi un acte essentiel de l'Église comme communauté. Toute la seconde partie de l'encyclique veut donc encourager les chrétiens à mettre en oeuvre la «Charité», en fixant une sorte de cadre à l'action caritative de l'Église - un projet qui était déjà, à l'origine, celui de Jean-Paul II. Cette partie se présente donc comme le volet «pratique» de la première, même si on n'y trouve ni réflexion prospective ni vision géostratégique sur les domaines où exercer la charité.
Ce pape théologien préfère s'en tenir aux principes. En une démonstration en trois points, il fonde une éthique de l'action caritative, dont il rappelle le fondement nécessaire : l'amour-agapè, qui se nourrit de la rencontre avec le Christ.
Première étape : à partir de l'expérience de l'Église primitive, Benoît XVI fait valoir que le service de la charité fait partie de l'essence même de l'Église. Cet engagement dépasse les frontières ecclésiales, pour exprimer l'universalité de l'amour. Saut dans le temps, ensuite, jusqu'au XIXe siècle, avec les nouvelles questions posées à l'Église par l'industrialisation, et surtout l'idéologie marxiste, qui entend substituer la justice à la charité.
Deuxième Etape: Voilà qui permet au pape une mise au point : la charité n'est pas la justice. La justice concerne l'ordre politique. La foi peut aider à former cette justice, contribuer «à la purification de la raison».
Mais il ne revient pas à l'Église de faire valoir politiquement cette doctrine, «même si l'engagement pour la justice intéresse profondément l'Église». C'est d'ailleurs l'objet de la doctrine sociale de l'Église. Cependant, cette réflexion ne la dispense pas d'un «service d'amour», nécessaire à l'homme. Il convient donc, exprime Benoît XVI dans une vision très allemande, que l'État reconnaisse le bien-fondé de l'intervention directe de l'Église en matière de charité, et lui donne toute sa place, dans le «principe de subsidiarité».
La troisième étape porte sur la situation actuelle, soulignant les risques de l'engagement de l'Église. Elle conduit le pape à préciser le «profil» des acteurs du caritatif. Que remarque-t-on aujourd'hui ? Une mondialisation qui «tend à élargir la sollicitude de chacun au monde entier», et multiplier les formes d'engagement humanitaire. Les organisations chrétiennes doivent donc collaborer avec les autres. À condition cependant de ne pas oublier la spécificité catholique. L'action caritative de l'Église, prévient le pape, ne doit pas se diluer «dans une réorganisation commune d'assistance, en en devenant une simple variante». Aussi, le professionnalisme des personnes ne suffit pas : ils doivent avoir une «formation du coeur». L'action caritative chrétienne doit être indépendante de partis et d'idéologie. Enfin, elle «ne cherchera pas à imposer aux autres la foi de l'Église».
La responsabilité de l'action caritative est dès lors clairement située : elle est du ressort des évêques. Son orientation aussi : l'identité chrétienne, dans la dimension de l'amour évangélique. Ce qui fait l'unité entre les deux parties de l'encyclique : «L'action concrète demeure insuffisante si en elle, l'amour pour l'homme n'est pas perceptible, un amour qui se nourrit de la rencontre avec le Christ.» Il s'ensuit une critique de ce que le pape appelle «l'activisme et le sécularisme dominant de nombreux chrétiens engagés dans le travail caritatif», accusés d'oublier l'enracinement chrétien de leur action. La critique paraîtra sévère ; elle renvoie à des débats importants dans des pays, comme l'Allemagne, où l'engagement social de l'Église tend à se séculariser. La charité ne peut être disjointe de l'enseignement de l'Évangile et de l'Église.
«La charité sans vérité serait aveugle», avait prévenu le cardinal Ratzinger dans son homélie du 18 avril, juste avant le conclave. Le pape Benoît XVI qu'il est devenu donne à présent ici sa définition de cette vérité : l'enracinement dans le Christ.
Michel KUBLER et Isabelle de GAULMYN
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Merci chère Anne d'avoir ouvert ce débatAnne Onime 1 a écrit:Bonjour
Je vous invite à débattre ici sur cette question fondamentale :
"Pourquoi le Christ nous demande-t-Il d'aimer nos ennemis."
Merci de venir nombreux y participer.
Cordialement en Christ et Sa Sainte Mère
Anne Onime1
L'Amour par la foi en Dieu ne périt jamais car Dieu est impérissable.
Merci
Autrui ce n'est pas l'enfer contrairement à ce disait Jean paul Sartre
Lotfi- Dans la prière
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Inscription : 01/08/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Merci Anne de penser cela de moi
Luca- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Age : 29
Inscription : 21/06/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Merci Anne pour cette belle question :
De ce que je puis en comprendre,...
l'amour est éternel, il est l'essence même de Dieu... et c'est l'amour qui aura le dernier mot...
Choisir d'aimer ses ennemis,...
...C'est accepter de renoncer à une reconnaissance, une réparation ou une victoire dans ce monde, pour affirmer que la vraie victoire se trouve dans le Christ au de-là de ce monde.
...C'est affirmer que l'amour est plus fort, dans le sens où on renonce à renvoyer la haine comme réponse à la haine, ou la souffrance comme réponse à la souffrance.
...C'est permettre de tisser les premiers liens de paix entre nous et ceux qui ne sont pas dans l'amour vis à vis de nous.
...C'est à l'image de la resurrection du Christ après sa crucifiction, c'est affirmer que l'amour à vaincu la mort.
...C'est choisir d'aimer comme Dieu nous aime, quelque soit la nature de nos actes.
...C'est choisir d'aimer l'autre, d'aimer chacun, sans condition.
...C'est choisir le chemin du Christ.
Aimer son ennemi, c'est lui donner l'occasion d'être touché par Dieu à travers notre amour, puisque Dieu est amour.
Aimer son ennemi, c'est nous libérer de lui et c'est l'offrir à Dieu pour le libérer de lui-même.
Aimer son ennemi, c'est voir en lui un frère souffrant de l'absence de Dieu.
Aimer son ennemi, c'est aimer un enfant de Dieu.
Aimer son ennemi, c'est aimer son frère.
En union de prières et dans la paix et la joie de la naissance de Jésus.
"Pourquoi le Christ nous demande-t-Il d'aimer nos ennemis."
De ce que je puis en comprendre,...
l'amour est éternel, il est l'essence même de Dieu... et c'est l'amour qui aura le dernier mot...
Choisir d'aimer ses ennemis,...
...C'est accepter de renoncer à une reconnaissance, une réparation ou une victoire dans ce monde, pour affirmer que la vraie victoire se trouve dans le Christ au de-là de ce monde.
...C'est affirmer que l'amour est plus fort, dans le sens où on renonce à renvoyer la haine comme réponse à la haine, ou la souffrance comme réponse à la souffrance.
...C'est permettre de tisser les premiers liens de paix entre nous et ceux qui ne sont pas dans l'amour vis à vis de nous.
...C'est à l'image de la resurrection du Christ après sa crucifiction, c'est affirmer que l'amour à vaincu la mort.
...C'est choisir d'aimer comme Dieu nous aime, quelque soit la nature de nos actes.
...C'est choisir d'aimer l'autre, d'aimer chacun, sans condition.
...C'est choisir le chemin du Christ.
Aimer son ennemi, c'est lui donner l'occasion d'être touché par Dieu à travers notre amour, puisque Dieu est amour.
Aimer son ennemi, c'est nous libérer de lui et c'est l'offrir à Dieu pour le libérer de lui-même.
Aimer son ennemi, c'est voir en lui un frère souffrant de l'absence de Dieu.
Aimer son ennemi, c'est aimer un enfant de Dieu.
Aimer son ennemi, c'est aimer son frère.
En union de prières et dans la paix et la joie de la naissance de Jésus.
Dernière édition par Garabandal le Mer 28 Déc 2011 - 23:48, édité 1 fois
Garabandal- En adoration
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Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
L'Amour
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours
Les cahiers de l'Amour Traduit vers le Français
Et il leva la tête et regarda le peuple assemblé, et le calme s'étendit sur eux. Et d'une voix forte il dit :
Quand l'amour vous fait signe, suivez le.
Bien que ses voies soient dures et rudes.
Et quand ses ailes vous enveloppent, cédez-lui.
Bien que la lame cachée parmi ses plumes puisse vous blesser.
Et quand il vous parle, croyez en lui.
Bien que sa voix puisse briser vos rêves comme le vent du nord dévaste vos jardins.
Car de même que l'amour vous couronne, il doit vous crucifier.
De même qu'il vous fait croître, il vous élague.
De même qu'il s'élève à votre hauteur et caresse vos branches les plus délicates qui frémissent au soleil,
Ainsi il descendra jusqu'à vos racines et secouera leur emprise à la terre.
Comme des gerbes de blé, il vous rassemble en lui.
Il vous bat pour vous mettre à nu.
Il vous tamise pour vous libérer de votre écorce.
Il vous broie jusqu'à la blancheur.
Il vous pétrit jusqu'à vous rendre souple.
Et alors il vous expose à son feu sacré, afin que vous puissiez devenir le pain sacré du festin sacré de Dieu.
Toutes ces choses, l'amour l'accomplira sur vous afin que vous puissiez connaître les secrets de votre cœur, et par cette connaissance devenir une parcelle du cœur de la Vie.
Mais si, dans votre appréhension, vous ne cherchez que la paix de l'amour et le plaisir de l'amour.
Alors il vaut mieux couvrir votre nudité et quitter le champ où l'amour vous moissonne,
Pour le monde sans saisons où vous rirez, mais point de tous vos rires, et vous pleurerez, mais point de toutes vos larmes.
L'amour ne donne que de lui-même, et ne prend que de lui-même.
L'amour ne possède pas, ni ne veut être possédé.
Car l'amour suffit à l'amour.
Quand vous aimez, vous ne devriez pas dire, "Dieu est dans mon cœur", mais plutôt, "Je suis dans le cœur de Dieu".
Et ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour car l'amour, s'il vous en trouve digne, dirige votre cours
Les cahiers de l'Amour Traduit vers le Français
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5059
Inscription : 01/08/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
A Garabandal et Lofti
Mon âme est en ravissement à la lecture de vos messages.
Mon âme est en ravissement à la lecture de vos messages.
Invité- Invité
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Merci chère Anne.
Gloire à Dieu !!
Gloire à Dieu !!
Garabandal- En adoration
- Messages : 2592
Age : 56
Localisation : Alsace
Inscription : 29/07/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Anne Onime 1 a écrit:A Garabandal et Lofti
Mon âme est en ravissement à la lecture de vos messages.
Que le seigneur soit guide de ton coeur
A bientôt
Lotfi- Dans la prière
- Messages : 5059
Inscription : 01/08/2011
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
Bonjour.
Mon point de vue ne sera pas sentimental,ni cordial,ni même charitable,mais existentiel.
Nous sommes membre d'un seul corps.Corps-Eglise ou Corps-humanité.
Et pour la cohésion du corps,il faut que les organes fonctionnent ensemble .Si les organes se rejettent,ils se détruisent mutuellement et nuisent au corps tout entier.
"Aimez vos ennemis" n'est donc pas une pieuse exhortation,mais une question de vie ou de mort.
La haine vient forcément du diviseur et son objectif est la destruction du corps par la division,la séparation,le morcellement.
Jésus est venu faire la réunification du Corps-humanité par le Corps-Eglise qui est son propre Corps
Mon point de vue ne sera pas sentimental,ni cordial,ni même charitable,mais existentiel.
Nous sommes membre d'un seul corps.Corps-Eglise ou Corps-humanité.
Et pour la cohésion du corps,il faut que les organes fonctionnent ensemble .Si les organes se rejettent,ils se détruisent mutuellement et nuisent au corps tout entier.
"Aimez vos ennemis" n'est donc pas une pieuse exhortation,mais une question de vie ou de mort.
La haine vient forcément du diviseur et son objectif est la destruction du corps par la division,la séparation,le morcellement.
Jésus est venu faire la réunification du Corps-humanité par le Corps-Eglise qui est son propre Corps
pax et bonum- Avec les anges
- Messages : 7686
Localisation : france-sud-est
Inscription : 10/03/2007
Re: Invitation au débat sur la question fondamentale
A Pax et Bonum, votre point de vue est clairvoyant. Mais nous sommes bien d'accord que sans l'Amour, l'Esprit-Saint*, l'Unité en Christ ne peut être (?).
* Qui n'est pas amour sentiment.
* Qui n'est pas amour sentiment.
Invité- Invité
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