Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
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Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
"Pendant qu'ils étaient là, le temps ou Marie devait accoucher arriva et elle enfanta son fils premier-né" (Luc 2;6-7)
"Comme Jésus s'adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient déhors, cherchèrent à lui parler" (Matthieu 12;46).
L'expression "premier-né", "prototokos", qui semble suggérer qu'il y aurait eut d'autres naissances par la suite, peut être interprèté dans un sens beaucoup plus large, comme le fait par exemple Saint Paul dans Romains 8;29: "Car ceux qu'il a connu d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères". L'expression frères et soeurs de Jésus ne permet pas non plus de trancher définitivement le débat car tout dépend de l'interprètation que l'on adopte, soit littérale pour soutenir la thèse des frères et soeurs biologiques, soit au niveau du sens car le terme "frère" au proche-orient pouvait avoir un sens beaucoup plus large que celui que nous lui conférons aujourd'hui. Un argument par contre semble plutôt plaider en faveur de la thèse protestante c'est que si les rédacteurs des Evangiles avaient voulu signifier "frère" dans le sens de cousin comme le soutient la thèse catholique ils auraient employé le terme "anepsios", qui signifie "cousin" (voir Colossiens 4;10), et non le terme "adelphos" qui signifie "frère".
De plus, la langue grecque utilise deux mots distincts pour désigner le premier fils d'une femme :
-"monogénês" pour préciser que le fils est resté unique,
-"prôtotokon" pour préciser que le fils est le premier-né, c'est-à-dire l'aîné des autres.
Quelques exemples ou le terme "monogénês" est employé dans le Nouveau Testament:
- "Et voici, du milieu de la foule un homme s'écria : Maître, je t'en prie, porte les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique (monogenes)." (Luc 9;38)
- "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique (monogenes), afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3;16)
- "C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique (monogenes), lui qui avait reçu les promesses..." (Hébreux 11;17)
Dans l'évangile de Luc, c'est le mot "prôtotokon" qui est utilisé et non le terme "monogénês". Si l'auteur avait voulu soutenir que Marie n'avait eut qu'un premier-né fils unique il aurait utilisé l'expression "monogénês" et non "prôtotokon".
Fraternellement, Sam
"Comme Jésus s'adressait encore à la foule, voici, sa mère et ses frères, qui étaient déhors, cherchèrent à lui parler" (Matthieu 12;46).
L'expression "premier-né", "prototokos", qui semble suggérer qu'il y aurait eut d'autres naissances par la suite, peut être interprèté dans un sens beaucoup plus large, comme le fait par exemple Saint Paul dans Romains 8;29: "Car ceux qu'il a connu d'avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l'image de son Fils, afin que son fils fût le premier-né entre plusieurs frères". L'expression frères et soeurs de Jésus ne permet pas non plus de trancher définitivement le débat car tout dépend de l'interprètation que l'on adopte, soit littérale pour soutenir la thèse des frères et soeurs biologiques, soit au niveau du sens car le terme "frère" au proche-orient pouvait avoir un sens beaucoup plus large que celui que nous lui conférons aujourd'hui. Un argument par contre semble plutôt plaider en faveur de la thèse protestante c'est que si les rédacteurs des Evangiles avaient voulu signifier "frère" dans le sens de cousin comme le soutient la thèse catholique ils auraient employé le terme "anepsios", qui signifie "cousin" (voir Colossiens 4;10), et non le terme "adelphos" qui signifie "frère".
De plus, la langue grecque utilise deux mots distincts pour désigner le premier fils d'une femme :
-"monogénês" pour préciser que le fils est resté unique,
-"prôtotokon" pour préciser que le fils est le premier-né, c'est-à-dire l'aîné des autres.
Quelques exemples ou le terme "monogénês" est employé dans le Nouveau Testament:
- "Et voici, du milieu de la foule un homme s'écria : Maître, je t'en prie, porte les regards sur mon fils, car c'est mon fils unique (monogenes)." (Luc 9;38)
- "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique (monogenes), afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3;16)
- "C'est par la foi qu'Abraham offrit Isaac, lorsqu'il fut mis à l'épreuve, et qu'il offrit son fils unique (monogenes), lui qui avait reçu les promesses..." (Hébreux 11;17)
Dans l'évangile de Luc, c'est le mot "prôtotokon" qui est utilisé et non le terme "monogénês". Si l'auteur avait voulu soutenir que Marie n'avait eut qu'un premier-né fils unique il aurait utilisé l'expression "monogénês" et non "prôtotokon".
Fraternellement, Sam
bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Bonjour,
J'ai lu à bien des endroits cette explication au niveau de l'expression "cousins", qui n'était pas commune, à l'époque. Peut-être existait-elle sous une certaine forme, mais celle-ci n'était pas courramment utilisée, alors. Je fais confiance aux spécialistes à ce sujet, et à l'Église, qui a étudié la question avec attention.
Aussi, le fait que Jésus confie sa Mère à Jean, au moment de sa mort, semble confirmer qu'elle resterait seule alors, et qu'elle n'avait pas d'autres enfants. C'est pourquoi Jésus confia Marie à Jean, qui devint son "fils adoptif", qui veillerait sur elle.
Amicalement,
Emmanuel
J'ai lu à bien des endroits cette explication au niveau de l'expression "cousins", qui n'était pas commune, à l'époque. Peut-être existait-elle sous une certaine forme, mais celle-ci n'était pas courramment utilisée, alors. Je fais confiance aux spécialistes à ce sujet, et à l'Église, qui a étudié la question avec attention.
Aussi, le fait que Jésus confie sa Mère à Jean, au moment de sa mort, semble confirmer qu'elle resterait seule alors, et qu'elle n'avait pas d'autres enfants. C'est pourquoi Jésus confia Marie à Jean, qui devint son "fils adoptif", qui veillerait sur elle.
Amicalement,
Emmanuel
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Bonjour,
Voilà une réponse plus complète que la mienne.
Amicalement,
Emmanuel
http://www.mariedenazareth.com/4427.0.html?&L=0
Voilà une réponse plus complète que la mienne.
Amicalement,
Emmanuel
Jésus avait-il des frères ? (Synthèse) 1. L’Eglise confesse que Marie est « toujours Vierge » La virginité perpétuelle de Marie exprime que la conception et la naissance de Jésus ont été miraculeuses et que Marie est restée vierge ensuite, sans donner vie à d’autres enfants. Ce fait a une signification profonde : la virginité de Marie signifie sa consécration totale à Dieu, corps et âme, dans le prolongement du « oui » donné à l’Incarnation : Marie était une âme toute entière consacrée à Jésus et à sa mission dans l’histoire du salut. Elle a conçu Jésus dans son corps mais elle l’avait avant conçu dans son cœur (St Augustin). Fidèle à l’Alliance et pleinement ouverte à l’action créatrice de l’Esprit Saint, elle attendait tout de Dieu : telle est la sublime signification de sa totale virginité. 2. Il s’agit d’une tradition remontant aux origines Les évangélistes insistent sur la conception virginale de Jésus. La virginité pendant et après l’enfantement a été ensuite affirmée par tous les Pères sauf Tertullien, en particulier saint Ambroise et saint Augustin, (« virgo concepit, virgo peperit, virgo permansit ») qui réagirent vigoureusement contre ses détracteurs. Saint Jérôme réfuta Helvidius qui proposait Marie comme modèle des mères de familles nombreuses. Saint Thomas d’Aquin pourra dire : "C’est une abomination l’erreur d’Helvidius qui dit que Marie engendra d’autres fils à Joseph". 3. C’est un dogme de foi affirmé depuis les anciens conciles jusqu’à aujourd’hui Le second Concile de Constantinople (en 553) précisa que Marie est « toujours vierge », puis le Concile du Latran (en 649) reçu par toutes les Eglises, le réaffirma. Pie XII l’a rappelé en proclamant « ex cathedra » le dogme de l’Assomption. Le Concile Vatican II dit que Marie se consacre entièrement à l’œuvre de son Fils qui dure jusqu’au salut de tous les hommes (LG 56) et que « l’enfantement n’a pas lésé la virginité de Marie mais il l’a consacrée » (LG 57). Marie est Vierge non seulement pour être la mère du divin rédempteur mais pour devenir pour nous, dans l’ordre de la grâce, notre Mère (LG 61). Quels ont pu être les objections, les doutes ? Trois expressions de l’Ecriture ont suscité parfois quelques commentaires, même si elles n’ont pas troublé la foi des premiers lecteurs attentifs de l’Ecriture, qui connaissaient tous les contextes :
Les réponses aux objections
Une réponse complète à la troisième objection doit additionner plusieurs arguments forts :
Conclusion L’Eglise d’Orient et d’Occident confesse Marie « toujours vierge » (Aieparthénos). L’Incarnation du Verbe de Dieu dans le sein virginal de Marie a suscité la stupeur, l’admiration et la louange. Le fait que Marie n’ait pas d’autres enfants mais qu’elle soit toujours vierge, ne suscite aucun conflit entre la raison et la foi -si les méthodes d’exégèse sont saines *- mais c’est surtout un fait riche en signification : la divinité de Jésus comble Marie, et la consacre encore davantage. La virginité de Marie est un don et une grâce qui inspirent. Les trois étoiles traditionnelles sur les icônes de la Mère de Dieu évoquent cette virginité de Marie, avant, pendant et après l’enfantement du Christ : qu’elles illuminent nos cœurs ! |
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Merci Emmanuel pour votre réponse mais j'observe que vous n'avez pas répondu au deuxième argument qui plaide fortement en faveur de la thèse protestante sur l'emploi et la signification des termes "monogénês" et "prôtotokon" que l'on traduit par "premier-né" en langue française...
Fraternellement, Sam
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bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
le terme frère devait surement supposé à l'époque du Christ que l'on était très proche.
Votre soeur en Christ
mariejesus
Votre soeur en Christ
mariejesus
Invité- Invité
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Bonjour,
Si seulement j'avais la concentration, cher ami...
J'étais sur le point de quitter, pour du repos. J'ai confiance qu'une explication à votre interrogation existe également, comme pour d'autres objections encore.
Il y a tant d'objections à tout. À commencer par les fondements mêmes de la Foi qu'il y a en commun entre les différents chrétiens. La Résurrection du Christ, les miracles, etc. Combien de contestations, combien de remises en questions, combien de sceptiques, de cela, aussi.
De mon côté, et surtout dans mon état, je ne peux que m'abandonner avec confiance dans les bras du Seigneur.
Fraternellement, cher Sam.
Union de prières,
Emmanuel
Si seulement j'avais la concentration, cher ami...
J'étais sur le point de quitter, pour du repos. J'ai confiance qu'une explication à votre interrogation existe également, comme pour d'autres objections encore.
Il y a tant d'objections à tout. À commencer par les fondements mêmes de la Foi qu'il y a en commun entre les différents chrétiens. La Résurrection du Christ, les miracles, etc. Combien de contestations, combien de remises en questions, combien de sceptiques, de cela, aussi.
De mon côté, et surtout dans mon état, je ne peux que m'abandonner avec confiance dans les bras du Seigneur.
Fraternellement, cher Sam.
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
mariejesus a écrit:le terme frère devait surement supposé à l'époque du Christ que l'on était très proche.
Votre soeur en Christ
mariejesus
En réalité, le terme "adelphos" que l'on traduit en français par "frère" peut avoir plusieurs significations et c'est souvent le contexte qui nous éclaire sur le sens. Ainsi, "adelphos" peut signifier:
1/ un frère, qu'il soit né des deux mêmes parents ou seulement du même père ou de la même mère
2/ Ceux qui ont le même ancêtre national, appartenant au même peuple
3/ Tout compagnon, ou homme
4/ Un croyant, uni aux autres par le lien de l'affection
5/ Un associé dans le travail ou les fonctions
6/ Frère en Christ
Fraternellement, Sam
bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Un peu comme nous.
Nous sommes frères et soeurs dans la religion.
Votre soeur en Christ
mariejesus
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Votre soeur en Christ
mariejesus
Invité- Invité
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Emmanuel a écrit:Bonjour,
Si seulement j'avais la concentration, cher ami...
J'étais sur le point de quitter, pour du repos. J'ai confiance qu'une explication à votre interrogation existe également, comme pour d'autres objections encore.
Il y a tant d'objections à tout. À commencer par les fondements mêmes de la Foi qu'il y a en commun entre les différents chrétiens. La Résurrection du Christ, les miracles, etc. Combien de contestations, combien de remises en questions, combien de sceptiques, de cela, aussi.
De mon côté, et surtout dans mon état, je ne peux que m'abandonner avec confiance dans les bras du Seigneur.
Fraternellement, cher Sam.
Union de prières,
Emmanuel
Aucun problème je ne vous reprocherais pas de ne pas avoir réponse à tout! Il convient tout de même de faire la disctinction entre une objection qui est construite à partir d'une compréhension rigoureuse des textes grecs du Nouveau Testament d'une objection qui serait élaborer à partir d'une négation ou d'une incompréhension des textes. Il me semble qu'une connaissance du grec permet d'éclairer le sens de manière tout à fait décisive et il n'est malheureusement pas possible de saisir toutes les nuances en ayant recours à nos traductions dans la langue de Molière. Depuis que j'ai commencé à découvrir la richesse des expressions et des termes des textes originaux j'ai nettement progressé dans ma compréhension de certains textes sur lesquels il était très difficile voir impossible de trancher en faveur de telle ou telle position. Le meilleur moyen de se préserver des mauvaises interprètations est indéniablement de connaître le texte grec
bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
En outre, le théologien Eusèbe de Césarée (265-340) écrivit dans son "Histoire ecclésiastique III, 19-20" :
"Jude, était, selon la chair, frère du Seigneur. C’est ce que montre hégésippe quand il s’exprime en ces termes : 'De la famille du Seigneur restaient encore les petits-enfants de Judas (Jude), dit son frère selon la chair, qui furent dénoncés car appartenant à la lignée de David'."
A l'exégèse biblique s'ajoute donc un témoignage historique de grande valeur qu'il n'est pas possible d'ignorer et d'occulter.
Fraternellement, Sam
"Jude, était, selon la chair, frère du Seigneur. C’est ce que montre hégésippe quand il s’exprime en ces termes : 'De la famille du Seigneur restaient encore les petits-enfants de Judas (Jude), dit son frère selon la chair, qui furent dénoncés car appartenant à la lignée de David'."
A l'exégèse biblique s'ajoute donc un témoignage historique de grande valeur qu'il n'est pas possible d'ignorer et d'occulter.
Fraternellement, Sam
bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
mariejesus a écrit:Un peu comme nous.
Nous sommes frères et soeurs dans la religion.
Votre soeur en Christ
mariejesus
Sauf que le contexte ou les "frères et soeurs de Jésus" sont mentionnés ne permet pas une interprètation aussi large à moins que l'on considère que si les frères et soeurs de Jésus ne sont pas vraiment ses frères et soeurs biologiques on ne considère pas non plus que la "mère de Jésus" soit vraiment sa mère biologique puisqu'ils sont souvent mentionnés par les évangélistes ensemble "ta mère et tes frères".
Par ailleurs, Saint Paul lui-même avait clairement désigné Jacques, dirigeant de l'Eglise de Jérusalem et auteur de l'épître qui porte son nom, comme étant le frère de Jésus dans Galates 1;19: "Mais je ne vis aucun autre des apôtres, si ce n'est Jacques, le frère (adelphos) du Seigneur." Si Saint Paul avait voulu faire allusion à un cousin, il n'aurait pas employé le terme "adelphos" mais "anepsios" comme il le fit dans Colossiens 4;10: "Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, le cousin (anepsios) de Barnabas, au sujet duquel vous avez reçu des ordres s'il va chez vous, accueillez-le".
Que la paix soit avec vous
bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Bonjour,
Jude était "frère selon la chair" du Seigneur, car ils avaient un réel lien de parenté, et pas seulement spirituel. Ils étaient cousins.
En tous les cas, cette fois-ci, les Églises catholiques et orthodoxes s'entendent sur le sujet.
Il est intéressant d'étudier, mais, si l'on ne prend garde, on peut s'égarer en voulant être "docteur à la place des docteurs".
Amicalement,
Emmanuel
P.S. Je crois toujours que le texte partagé ci-dessus, répond à vos questions. On explique que lorsque l'on voulut traduire ou écrire en grec, on conserva ce "titre d'honneur" qu'était le nom de "frère du Seigneur", qui venait de l'hébreux, même si l'on aurait pu rechercher d'autres expressions plus précises, en grec. Ces explications, et toutes les autres, ci-dessus, qui sont bien détaillées et bien pertinentes, me suffisent.
Jude était "frère selon la chair" du Seigneur, car ils avaient un réel lien de parenté, et pas seulement spirituel. Ils étaient cousins.
En tous les cas, cette fois-ci, les Églises catholiques et orthodoxes s'entendent sur le sujet.
Il est intéressant d'étudier, mais, si l'on ne prend garde, on peut s'égarer en voulant être "docteur à la place des docteurs".
Amicalement,
Emmanuel
P.S. Je crois toujours que le texte partagé ci-dessus, répond à vos questions. On explique que lorsque l'on voulut traduire ou écrire en grec, on conserva ce "titre d'honneur" qu'était le nom de "frère du Seigneur", qui venait de l'hébreux, même si l'on aurait pu rechercher d'autres expressions plus précises, en grec. Ces explications, et toutes les autres, ci-dessus, qui sont bien détaillées et bien pertinentes, me suffisent.
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Premier né Depuis les civilisations pharaoniques qui n'étaient pas sémitiques, un garçon premier né, qu'il ait ou non une fratrie, était considéré comme un don précieux de Dieu. "Si tu veux être un homme de bon rang, fonde une famille, prends une femme robuste, un enfant mâle te naîtra"; et plus loin: "construit une maison pour ton fils ; la vie est une grande chose pour nous …Et la maison de la mort est destinée à la Vie" (Instruction de HOR-Djetef fils du pharaon Kheops ; 2200 A.C.). La famille perpétue le nom dans l'Espérance de la Vie Eternelle. Les Hébreux, lors de l' Exode, ont conservé cette vision reprise par Moïse dont la Loi prescrivait justement de consacrer à Dieu le "premier né". Cette expression biblique signifie l'offrande à Dieu du grand Don qu'Il leur octroyait. "C'est l'héritage de Dieu que des fils; .. comme flèches en la main du héros, aussi les fils de la jeunesse" (Ps 127; 3-4). Cet échange mystique se retrouve dans la Liturgie Byzantine de St Jean Chrysostome, en une belle prière après la Consécration :" Nous t'offrons ce qui est à Toi de ce qui est à Toi". D'ailleurs cette pratique est toujours d'actualité en Orient. Le fils aîné conserve la prééminence dans la fratrie et prend le relais du père à sa mort. Il conserve tout au long de sa vie une autorité morale. S'il mourrait prématurément le cadet mâle hériterait de cette autorité. Or rien de tel en ce qui concerne Marie. Jésus, premier-né, est" le fils de Marie", sans fratrie, comme rapporté dans les évangiles. Mais Il était entouré d'une famille très élargie. Ses membres vivaient, comme de nos jours en Orient, très rapprochés les uns des autres. Ils pratiquaient une grande solidarité familiale, tout en étant très fiers de l'honneur du nom et en ayant le souci de le maintenir intact à travers les générations. ________________ Pierre Eid Marie demeure vierge après la naissance de Jésus Voici des réponses aux questions habituelles concernant la véracité de la virginité de Marie après l’enfantement : 1) Les frères ou les sœurs de Jésus ne sont pas appelés les "fils de Marie". Dans les évangiles et dans les Actes ils sont mentionnés plusieurs fois, de façon vague, ses frères , ou ses sœurs . Deux passages, Mc 6,3 et Mt 13,55 nous transmettent le nom de quatre d’entre eux , Jacques, Joset (Mc) ou Joseph (Mt) Simone et Judas. Si quelques auteurs du Nouveau Testament parlent de frères et sœurs de Jésus, jamais cependant ils n’en parlent comme étant des fils de Marie. De la Vierge on dit seulement qu’elle est "la mère de Jésus". 2) Comme l’hébreu et l'araméen n'ont pas de terme spécifique pour exprimer l'idée de "cousin, petit-fils ou beau-frère", on recourait souvent au mot "frère" à moins d’utiliser des circonlocutions compliquées comme "fils du frère du père" (cf par exemple le Targum d'Est 2,7.15). L'Ancien Testament offre d’abondantes attestations de l'usage du mot "frère"au sens large : Lot et Jacob sont les neveux, respectivement, d'Abraham, Gn 11,27; 14,12, et de Laban, Gn 29,12 ; pourtant ils sont appelés leur frère (Abraham-Lot: Gn 13,8; 14,14.16 ; Laban-Jacob: Gn 29,15) Les filles de Celophehad appellent « frère » le frère de leur père (Jos 17,4), Celophehad était mort sans avoir de fils mâles (Jos 17,3)… 3) Il y a en grec le mot "anepsios" = cousin. On devrait donc l'utiliser comme par exemple en Col 4,10. Mais les Septante aussi traduisent servilement l'original hébreu avec le terme « frère » indiquant un rapport de parenté beaucoup de plus large. 4) Jacques, Joset (Mc) ou Joseph (Mt) - les premier deux frères de Jésus nommés en Mc 6,3 et Mt 13,55 - étaient les fils d'une Marie différente de la mère de Jésus. Mc l'atteste (15,40) « Il y avait aussi des femmes qui regardaient à distance, entre autres Marie de Magdala, Marie mère de Jacques le petit et de Joset, et Salomé » (Mc 15,40) Elle est appelée plus haut « Marie, [mère] de Joset » (15,47), "Marie [mère] de Jacques » (16,1). Mt 27,56 l’appelle également la mère de Jacques et de Joseph, et "l'autre Marie" (Mt 27,61; 28,1). Lc 24,10 fait mention de « Marie, celle de Jacques », vraisemblablement la même personne. 5) Jacques : Au deuxième siècle, Egesippe atteste qu'il fut le premier évêque de Jérusalem et qu'il fut martyrisé par les habitants de la Judée avant le siège de la ville sainte par Vespasienne 71. La nouvelle du martyre de Jacques « le frère de Jésus, le soi-disant Christ » elle est aussi transmise par Flavius Josephe (Antichités 20,9.1) 6) De Simon, Egesippe fait savoir qu'il était « le fils d'un oncle du Seigneur… fils de Cléofas ». À la mort de Jacques, il fut choisi comme évêque de Jérusalem "parce que c'était un second cousin du Seigneur": "second" il est à comprendre en lien avec Jacques, qui devait donc être le cousin "premier" de Jésus (et non pas son frère au sens strict). Et Eusèbe, sur l'autorité d' Egesippe, affirme que Cléofas était un frère de s Joseph. À l'âge de 120 ans, continu Egesippe, pendant le règne de Trajan, Simon fut dénoncé comme descendant de David et de foi chrétienne ; il fut traduit en jugement et crucifié . 7) De Judas, Egesippe écrit qu'il était appelé « son [= de Jésus], frère selon la chair », et qu'il descendait de David . La spécification "selon la chair" signifie que Judas n'était pas frère de Jésus au sens simplement spirituel comme les apôtres et les disciples (cf Mt 28,10; Gv 20,17). Et le fait qu’il soit descendant de David fait penser qu'il fut aussi un fils de Cléofas qui appartenait à la souche davidique. En toute vraisemblance, il est le « Judes, frère de Jacques », auteur de la lettre homonyme du NT (Jc 1,1). 8- Le texte de saint Matthieu « et il (Joseph) ne la connut pas jusqu'au jour où elle enfanta un fils. » (Mt 1,25) n'implique pas que, après la naissance de Jésus, Joseph ait consommé le mariage avec Marie qui aurait donc eu d’autres enfants. Dans la bible il y a de nombreux exemples de phrases avec l'expression « jusqu'à » qui ne peuvent pas être interprétées à la lettre. (Gn 8,7 (LXX), Gn 28,15; 2 Sam 6,23 ; Sal 110,1; Mt 28,20…) En outre, le but de l'évangéliste est de montrer que Jésus est fils de David (Mt 1,1) bien qu’il n’ait pas de père humain. Le problème de la virginité de Marie après l'enfantement est en dehors de sa préoccupation. 9) Le texte de saint Luc : « Elle donna le jour à son fils premier-né » (Luc 2,7) n'implique pas d’autres fils. Il y a une épitaphe sépulcrale datée au 28 janvier du 5e siècle av J-C, découverte en 1922 dans la nécropole juive de Tell el Yehudieh qui fait dire à la défunte (Arsinoe): « Mais le sort, dans les douleurs de l'enfantement de mon fils premier-né, me mena à la fin de la vie ». Quoique cette jeune maman meure à son premier enfantement, son fils est appelé « premier-né ». Selon la Bible, le fils premier-né, même s’il est unique, est qualifié ainsi parce qu’il est sujet à l'obligation du rachat (Ex 13,2.12; Nm 18,15-16). Donc Jésus aussi, en étant le premier-né de sa mère (Lc 2,7), sera présenté au temple pour ce rite (Lc 2,22-24). |
CRITÈRES POUR LES EXÉGÈTES On ne peut pas nier qu’entre Jésus et la rédaction des évangiles, il y a la communauté chrétienne qui joue son rôle (par exemple, cf. la transmission différente de la rédaction du "notre Père" en Mt 6, 9-13 3 et en Lc 11, 2-4). Voilà pourquoi les exégètes ont cherché des critères pour s’approcher le plus possible de ce qui provient de Jésus, mais aucun critère n’est absolu, certains sont faciles à critiquer. CRITÈRES PRINCIPAUX Critère de l’embarras ou de la contradiction : Le critère peut être formulé ainsi : l’Eglise primitive aurait difficilement créé du matériel qui l’aurait mise dans l’embarras ou aurait affaibli sa position dans les discussions avec ses adversaires. L’exemple le plus évident est le baptême de Jésus, alors qu'Il est considéré sans péché et supérieur à Jean Baptiste qui prêchait un "baptême de pénitence pour la rémission des péchés." Critère de la discontinuité : Ce critère est formulé ainsi : "Tout ce qui est non conforme aux tendances du milieu (hébraïque avant Jésus et chrétien après Jésus) est certainement de Jésus". Par exemple : dans le monde grec et palestinien de cette époque c’était le disciple qui choisissait le maître. Jésus fait exactement le contraire : il choisit le groupe des douze (Mc 1, 16-20; Mt 4, 18-19; Lc 5, 1-11) ; cela n’a pas pu être inventé. Autre exemple : l’usage de l’"amen" comme introduction du discours, plutôt que comme une conclusion ou une réponse finale. L’"amen", en effet, équivalait à un oui ou à un auspice . Critère de l’attestation multiple : L’attestation multiple consiste dans la découverte d’un élément présent dans plusieurs traditions différentes (Marc, Q, traditions uniques de Mt. Lc, Jn, Paul, etc.) ou dans plusieurs formes littéraires, (paraboles, disputes, aphorisme, prophétie, miracles...). Par exemple, que Jésus ait d’une façon ou d’une autre parlé du royaume de Dieu ou du royaume des cieux a une attestation large dans les synoptiques et en Jean et en Paul, ainsi que dans des genres littéraires différents, paraboles, béatitudes, prières, aphorismes, etc.. Autres exemples : les paroles de Jésus sur le pain et sur le vin à la dernière Cène (Mc 14, 22-25; 1 Cor11, 23-26; cf Jn 6. 51-58), la contestation du divorce facile (Mc 10, 11-12; Lc 16, 18; 1Cor 7, 10-11) ; la purification du temple (Mc 13, 2; 14, 58; Jn2 14-22). Cependant existent des phrases qui tout en étant solitaires ont une forte probabilité d’avoir été prononcé par Jésus lui-même, ainsi l’invocation Abba et les deux "effatha" impératifs et "Talithà qum" . Cette possibilité montre que ce critère a ses limites. Critère de la cohérence : Ce critère suppose l’existence des critères précédents dont il dépend : les mots et les gestes cohérents avec ce qui est bien attesté ont une bonne probabilité d’être historiques. Critère du refus et de l’exécution : Il s’agit de déterminer quels dits ou faits historiques de Jésus ont provoqué sa mort violente et sa crucifixion comme "roi des Juifs". CRITÈRES SECONDAIRES Critère des sémitismes : Selon ce critère si l’on trouve quelques mots de Jésus typiques de l’araméen à cause du dictionnaire, de la grammaire, de la syntaxe, du rythme et de la rime présente dans les évangiles actuels en langue grecque, ce serait un signe de leur authenticité. Mais il n’est pas facile de dire qu’un mot dans un texte grec élégant ne remonte pas à Jésus si le traducteur a eu un objectif fonctionnel et non pas littéral ; vice versa si le traducteur a fait une version littérale et rigide d’un mot, cela ne signifie pas l’authenticité de son original. Le courant philologique actuel pense que les "sémitismes" ne sont pas tels . Critère de la vivacité narrative : Ce critère cher à Taylor a été appliqué particulièrement à Marc : la vivacité et les détails concrets sont les indicateurs d’un compte rendu fait par des témoins oculaires et le signe d’une haute valeur historique. L’objection est que l’on peut conférer de la vivacité à n’importe quel récit, même non historique, par exemple les fables, les contes, les romans. De même que la vivacité n’est pas un critère pour parler d’historicité, une narration réduite à l’essentiel ne signifie pas qu’elle ne soit pas historique . Critère de la tendance du développement de la tradition synoptique : L’école des formes travaille en suivant ce principe : la tradition synoptique se développe de Marc à Matthieu et à Luc, on présume la tendance à rendre les détails les plus concrets, à ajouter aux narrations des propres noms, à éliminer les sémitismes… Le défaut de base de ce critère est qu’on ne peut pas établir de règles certaines pour le développement de la tradition synoptique puis les appliquer à la tradition orale primitive. Critère de la présomption historique : La charge de la preuve revient-elle sur qui nie l’historicité ou sur qui l’affirme ? Les uns affirment que celui qui veut isoler un mot ou une action authentique de Jésus doit le montrer ; d’autres, étant donné les témoignages anciens qui donnent crédit aux faits et que les témoins oculaires de Jésus étaient les chefs de la communauté primitive, affirment le contraire, c’est-à-dire que la charge de la preuve est sur ceux qui discréditent une parole ou un événement raconté. |
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Jésus n'a pas de père biologique
N'a pas de maitraisse ni de femme
N'a pas engendré
N'a pas de frères
LES FRERES DE JESUS?????
Certains pensent que Jésus a eu des frères charnels, d'autres fils de Marie par Joseph après sa naissance. Ils s'appuient sur les textes suivants pour conclure que la Mère de Jésus n'est pas demeurée Vierge :
- Marc 6,3 (Matthieu 12,46) : "Les frères de Jésus : Jacques, José, Simon et Jude...".
- Luc 2,7 : "Jésus, son fils premier-né". Il y en a donc d'autres.
- Matthieu 1,25 : "Joseph ne connut pas Marie jusqu'à la naissance de Jésus", ils concluent qu'il l'a connue après.
- Jean 7,5 : "Ses frères ne croyaient pas en lui".
Réponse
1 - Dans la mentalité orientale, jusqu'à aujourd'hui, sont dits "frères" les cousins, les enfants d'un même village, des enfants ayant grandi ensemble et, sur un plan général, sont "frères" les pays arabes. La Bible, qui émane d'un milieu oriental, emploie souvent le mot "frère" pour désigner des cousins ou des enfants d'un même village. Nous en avons plusieurs exemples bibliques dans l'Ancien Testament :
- Genèse 13,8 & 14,16 : Abraham est dit frère de Lot ; il est pourtant son oncle.
- Deutéronome 15,2-3 : "N'exploite pas ton prochain ni ton frère (le juif comme toi)... mais l'étranger (qui n'est pas juif) … (Lévitiques 19,17 : "Ne hais pas ton frère (le juif)...").
-1 Chroniques 23,22 : Kish et Eléazar sont frères. Les fils de Kish épousèrent les filles d'Eléazar Or le texte dit : " Eléazar mourrut sans avoir de fils mais des filles qu'enlevèrent (épousèrent) les fils de Qish leurs frères" . Les fils de Kish sont les cousins, et non pas les frères des filles d'Eléazar.
2 - Jean 19,25-27 : Dans ces versets, la femme de Clopas se nomme Marie ; elle est aussi présentée comme "la sœur de la mère de Jésus" dont le nom est aussi Marie. Or, il ne saurait y avoir deux sœurs qui se nomment Marie dans une même famille. Marie la femme de Clopas est donc une cousine, une proche parente ou même une amie d'enfance de Marie mère de Jésus. Voilà pourquoi elle est considérée comme sa soeur selon l'habitude orientale déjà vue.
- Si Marie avait d'autres enfants, pourquoi serait-ce Jean qui la "prit chez lui", non ses autres fils ? L'on répond à cela : "Parce que ses frères ne croyaient pas en lui" (Jean 7,5).
Nous répondons encore en disant : L'épisode de Jean 7,5 se passe en Galilée, la patrie de Jésus. Ces fères, qui ne croyaient pas en lui, sont ses compatriotes de la galilée, les habitants de Nazareth, son village, qui ne crurent pas en lui et à qui Jésus dit : "En vérité je vous le dis aucun prophète n'est reçu dans sa patrie" (Luc 4,24). Ils ne sont donc pas ses "frères" Jacques, José, Simon et Jude, déjà mentionnés, qui crurent en lui et même devinrent ses apôtres (voir les lettres de Jacques et Jude et encore : Actes 1,14 & 12,17 /1 Corinthiens 9,5 & 15,6 / Galates 1,19).
3 - Marc 15,40 : Cette "Marie mère de Jacques et de José" est Marie, femme de Clopas dite "soeur" de la Vierge dans Jean 19,25-27. C'est elle qui est la mère de Jacques, José, Simon et Jude. Celle-ci, étant "soeur" de la Vierge Marie, ses enfants sont dit être "frères" de Jésus ; en réalité ce sont ses cousins. L'on répond à cela qu'il s'agit ici de la Mère de Jésus. Or, si Marc parlait de la Vierge Marie, il aurait dit : "Marie, mère de Jésus, de Jacques, de José et Simon", Jésus étant le premier-né.
4 - Les "frères" de Jésus ne furent jamais appelés "fils de Marie" :
- Jacques se dit "serviteur du Seigneur Jésus", non son frère (Jacques 1,1).
- Jude dans son épître se dit "serviteur de Jésus et frère de Jacques", non frère de Jésus.
Certains répondent à cela que Jésus avait d'autres frères et que ce sont ceux-là qui sont dits être ses frères. Mais alors pourquoi la Bible ne les mentionne-t-elle pas et ne nomme que Jacques, Jude, José et Simon ? Nous avons démontré que ceux-ci sont des proches parents ?
5 - En disant de Jésus qu'il est le "premier-né", cela ne signifie pas qu'il ait eu des frères. Dans la mentalité orientale, jusqu'à nos jours, le premier-né a une importance spéciale, ses parents se faisant appelés de son nom (Père et Mère de Jésus par exemple, et non plus Joseph et Marie). De plus, c'était le premier-né que les parents offraient à Dieu, d'où son importance morale particulière (Luc 2,22-23). Il était appelé "premier-né", qu'il ait des frères et des soeurs ou pas.
6 - Que Joseph n'ait pas connu Marie "jusqu'à" la naissance de Jésus, ne signifie nullement qu'il l'ait connue après. La Bible ne le dit pas et ne nous mène pas à cette conclusion. Car ce que Matthieu veut tout simplement dire c'est que Jésus est né de Marie sans intervention matrimoniale de la part de Joseph ; il veut faire ressortir l'aspect miraculeux de la naissance de Jésus. Telle est l'unique intention de l'évangéliste ; il ne désire pas aller plus loin et il ne nous est pas permis de tirer des conclusions sans présenter des preuves scripturaires. Nous avons démontré, quant à nous, que les "frères" de Jésus sont ses proches parents et ses compatriotes. Il n'y a pas de versets évangéliques prouvant que Jésus eut des frères selon la chair.
7 - "Qui est ma mère et qui sont mes frères?", dit Jésus. Et montrant ses disciples de la main, il ajouta : "Voici ma mère et mes frères" (Matthieu 12,48-50). Les vrais frères de Jésus se trouvent dans le monde entier ; ce sont ses disciples. Apparaissant à Marie-Madeleine et Marie de Clopas, après sa Résurrection, Jésus leur dit : "Allez annoncer à mes frères..." (Matthieu 28,10), et Marie Madeleine se hâta "d'annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur" (Jean 20,17-18). Elle savait que Jésus n'avait d'autres frères que ses disciples. Tous les disciples de Jésus sont ses frères car "il leur a donné le pouvoir dedevenir enfants de Dieu" (Jean 1,12), son Père par nature divine et leur Père par adoption (Jean 20,17). Leur foi en Jésus les rend fils de Dieu et frère de Jésus (Jean 1,12). Lire Hébreux 2,11-13.
Conclusion
N'ayant pas eu d'autres enfants que Jésus, Marie est demeurée Vierge. Sa virginité a un sens spirituel profond et se rapporte à son union totale à Dieu. Marie n'aurait pas péché en s'unissant matrimonialement à Joseph ; il était son époux légal. Mais elle ne pouvait se donner à un homme, son coeur ayant été happé par Dieu : elle est l'épouse de l'Esprit Saint, la digne, la parfaite complice de Dieu dans son plan de salut sur terre.
Par une grâce spéciale et unique, Dieu a sauvé Marie du péché originel. Il a gardé son âme immaculée, dès sa conception. Marie n'a pas été troublée par les séquelles du péché originel qui nous perturbent tous. Se sentant sauvée du péché originel, Marie dit joyeusement : "Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur" (Luc 1,46-47).
Marie seule fut préservée immaculée pour que son âme soit tranquille en vue d'accueillir le Verbe qui, en elle "s'est fait chair". Dieu ne pouvait s'incarner dans une âme trouble. c'est là le secret de son Immaculée Conception. Cetains raisonnent humainement : ils pensent que Marie ne pouvait demeurer vierge après la naissance de Jésus. Or, Celui qui a créé l'univers entier et a pu créer le corps de Jésus dans le sein de Marie, sans toucher à sa virginité, a encore pu faire naître Jésus en respectant sa virginité car "rien n'est impossible à Dieu" (Luc 1,37). Par sa virginité, Marie rend vierges de coeur ceux qui se confient en Elle.
"Elle est un jardin bien clos, ma soeur, ma fiancée, un jardin bien clos, une source scellée", dit prophétiquement "l'Epoux" divin de la Mère du Messie (Cantique 4,12).
N'a pas de maitraisse ni de femme
N'a pas engendré
N'a pas de frères
LES FRERES DE JESUS?????
Certains pensent que Jésus a eu des frères charnels, d'autres fils de Marie par Joseph après sa naissance. Ils s'appuient sur les textes suivants pour conclure que la Mère de Jésus n'est pas demeurée Vierge :
- Marc 6,3 (Matthieu 12,46) : "Les frères de Jésus : Jacques, José, Simon et Jude...".
- Luc 2,7 : "Jésus, son fils premier-né". Il y en a donc d'autres.
- Matthieu 1,25 : "Joseph ne connut pas Marie jusqu'à la naissance de Jésus", ils concluent qu'il l'a connue après.
- Jean 7,5 : "Ses frères ne croyaient pas en lui".
Réponse
1 - Dans la mentalité orientale, jusqu'à aujourd'hui, sont dits "frères" les cousins, les enfants d'un même village, des enfants ayant grandi ensemble et, sur un plan général, sont "frères" les pays arabes. La Bible, qui émane d'un milieu oriental, emploie souvent le mot "frère" pour désigner des cousins ou des enfants d'un même village. Nous en avons plusieurs exemples bibliques dans l'Ancien Testament :
- Genèse 13,8 & 14,16 : Abraham est dit frère de Lot ; il est pourtant son oncle.
- Deutéronome 15,2-3 : "N'exploite pas ton prochain ni ton frère (le juif comme toi)... mais l'étranger (qui n'est pas juif) … (Lévitiques 19,17 : "Ne hais pas ton frère (le juif)...").
-1 Chroniques 23,22 : Kish et Eléazar sont frères. Les fils de Kish épousèrent les filles d'Eléazar Or le texte dit : " Eléazar mourrut sans avoir de fils mais des filles qu'enlevèrent (épousèrent) les fils de Qish leurs frères" . Les fils de Kish sont les cousins, et non pas les frères des filles d'Eléazar.
2 - Jean 19,25-27 : Dans ces versets, la femme de Clopas se nomme Marie ; elle est aussi présentée comme "la sœur de la mère de Jésus" dont le nom est aussi Marie. Or, il ne saurait y avoir deux sœurs qui se nomment Marie dans une même famille. Marie la femme de Clopas est donc une cousine, une proche parente ou même une amie d'enfance de Marie mère de Jésus. Voilà pourquoi elle est considérée comme sa soeur selon l'habitude orientale déjà vue.
- Si Marie avait d'autres enfants, pourquoi serait-ce Jean qui la "prit chez lui", non ses autres fils ? L'on répond à cela : "Parce que ses frères ne croyaient pas en lui" (Jean 7,5).
Nous répondons encore en disant : L'épisode de Jean 7,5 se passe en Galilée, la patrie de Jésus. Ces fères, qui ne croyaient pas en lui, sont ses compatriotes de la galilée, les habitants de Nazareth, son village, qui ne crurent pas en lui et à qui Jésus dit : "En vérité je vous le dis aucun prophète n'est reçu dans sa patrie" (Luc 4,24). Ils ne sont donc pas ses "frères" Jacques, José, Simon et Jude, déjà mentionnés, qui crurent en lui et même devinrent ses apôtres (voir les lettres de Jacques et Jude et encore : Actes 1,14 & 12,17 /1 Corinthiens 9,5 & 15,6 / Galates 1,19).
3 - Marc 15,40 : Cette "Marie mère de Jacques et de José" est Marie, femme de Clopas dite "soeur" de la Vierge dans Jean 19,25-27. C'est elle qui est la mère de Jacques, José, Simon et Jude. Celle-ci, étant "soeur" de la Vierge Marie, ses enfants sont dit être "frères" de Jésus ; en réalité ce sont ses cousins. L'on répond à cela qu'il s'agit ici de la Mère de Jésus. Or, si Marc parlait de la Vierge Marie, il aurait dit : "Marie, mère de Jésus, de Jacques, de José et Simon", Jésus étant le premier-né.
4 - Les "frères" de Jésus ne furent jamais appelés "fils de Marie" :
- Jacques se dit "serviteur du Seigneur Jésus", non son frère (Jacques 1,1).
- Jude dans son épître se dit "serviteur de Jésus et frère de Jacques", non frère de Jésus.
Certains répondent à cela que Jésus avait d'autres frères et que ce sont ceux-là qui sont dits être ses frères. Mais alors pourquoi la Bible ne les mentionne-t-elle pas et ne nomme que Jacques, Jude, José et Simon ? Nous avons démontré que ceux-ci sont des proches parents ?
5 - En disant de Jésus qu'il est le "premier-né", cela ne signifie pas qu'il ait eu des frères. Dans la mentalité orientale, jusqu'à nos jours, le premier-né a une importance spéciale, ses parents se faisant appelés de son nom (Père et Mère de Jésus par exemple, et non plus Joseph et Marie). De plus, c'était le premier-né que les parents offraient à Dieu, d'où son importance morale particulière (Luc 2,22-23). Il était appelé "premier-né", qu'il ait des frères et des soeurs ou pas.
6 - Que Joseph n'ait pas connu Marie "jusqu'à" la naissance de Jésus, ne signifie nullement qu'il l'ait connue après. La Bible ne le dit pas et ne nous mène pas à cette conclusion. Car ce que Matthieu veut tout simplement dire c'est que Jésus est né de Marie sans intervention matrimoniale de la part de Joseph ; il veut faire ressortir l'aspect miraculeux de la naissance de Jésus. Telle est l'unique intention de l'évangéliste ; il ne désire pas aller plus loin et il ne nous est pas permis de tirer des conclusions sans présenter des preuves scripturaires. Nous avons démontré, quant à nous, que les "frères" de Jésus sont ses proches parents et ses compatriotes. Il n'y a pas de versets évangéliques prouvant que Jésus eut des frères selon la chair.
7 - "Qui est ma mère et qui sont mes frères?", dit Jésus. Et montrant ses disciples de la main, il ajouta : "Voici ma mère et mes frères" (Matthieu 12,48-50). Les vrais frères de Jésus se trouvent dans le monde entier ; ce sont ses disciples. Apparaissant à Marie-Madeleine et Marie de Clopas, après sa Résurrection, Jésus leur dit : "Allez annoncer à mes frères..." (Matthieu 28,10), et Marie Madeleine se hâta "d'annoncer aux disciples qu'elle a vu le Seigneur" (Jean 20,17-18). Elle savait que Jésus n'avait d'autres frères que ses disciples. Tous les disciples de Jésus sont ses frères car "il leur a donné le pouvoir dedevenir enfants de Dieu" (Jean 1,12), son Père par nature divine et leur Père par adoption (Jean 20,17). Leur foi en Jésus les rend fils de Dieu et frère de Jésus (Jean 1,12). Lire Hébreux 2,11-13.
Conclusion
N'ayant pas eu d'autres enfants que Jésus, Marie est demeurée Vierge. Sa virginité a un sens spirituel profond et se rapporte à son union totale à Dieu. Marie n'aurait pas péché en s'unissant matrimonialement à Joseph ; il était son époux légal. Mais elle ne pouvait se donner à un homme, son coeur ayant été happé par Dieu : elle est l'épouse de l'Esprit Saint, la digne, la parfaite complice de Dieu dans son plan de salut sur terre.
Par une grâce spéciale et unique, Dieu a sauvé Marie du péché originel. Il a gardé son âme immaculée, dès sa conception. Marie n'a pas été troublée par les séquelles du péché originel qui nous perturbent tous. Se sentant sauvée du péché originel, Marie dit joyeusement : "Mon âme glorifie le Seigneur, et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur" (Luc 1,46-47).
Marie seule fut préservée immaculée pour que son âme soit tranquille en vue d'accueillir le Verbe qui, en elle "s'est fait chair". Dieu ne pouvait s'incarner dans une âme trouble. c'est là le secret de son Immaculée Conception. Cetains raisonnent humainement : ils pensent que Marie ne pouvait demeurer vierge après la naissance de Jésus. Or, Celui qui a créé l'univers entier et a pu créer le corps de Jésus dans le sein de Marie, sans toucher à sa virginité, a encore pu faire naître Jésus en respectant sa virginité car "rien n'est impossible à Dieu" (Luc 1,37). Par sa virginité, Marie rend vierges de coeur ceux qui se confient en Elle.
"Elle est un jardin bien clos, ma soeur, ma fiancée, un jardin bien clos, une source scellée", dit prophétiquement "l'Epoux" divin de la Mère du Messie (Cantique 4,12).
Lotfi- Dans la prière
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Bonjour slotfi,
Merci pour ta belle contribution. C'est tout à l'honneur des musulmans, de percevoir ce qu'est en vérité notre Maman du Ciel, dans toute sa pureté et sa beauté surnaturelle.
Amicalement,
Emmanuel
Merci pour ta belle contribution. C'est tout à l'honneur des musulmans, de percevoir ce qu'est en vérité notre Maman du Ciel, dans toute sa pureté et sa beauté surnaturelle.
Amicalement,
Emmanuel
Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
Lotfi a dit: "Jésus n'a pas de père biologique
N'a pas de maitraisse ni de femme
N'a pas engendré
N'a pas de frères"
Je suis d'accord avec les trois premières propositions que vous avez formulées, beaucoup moins dogmatique en ce qui concerne la quatrième proposition. En effet, je ne suis absolument pas convaincu qu'il faille regardé les frères de Jésus comme des "demi-frères" ou des "cousins", bien que j'en admette la possibilité. En tout cas, je ne fais preuve d'aucun dogmatisme à ce sujet sachant que le centre de notre foi c'est le Christ et non la mère de notre Seigneur. Qu'elle ai eut ou non des relations sexuelles avec son époux Joseph et qu'elle ai pu avoir des enfants de cette union n'aurait pas été un péché et ne constitue pas un problème au niveau de ma foi en Jésus-Christ conçu du Saint-Esprit et né de la Vierge Marie. Ceci n'enlèverait rien non plus au niveau de la sainteté personnelle de Marie. Quoi qu'il en soit, en examinant attentivement les Saintes Ecritures dans les textes originaux, il n'y a aucune évidence que les "frères et soeurs" de Jésus ne soient pas ses "frères et soeurs" biologiques et si l'Ecriture avait voulu insister sur le fait que Jésus était bien le fils unique de Marie, les auteurs l'auraient certainement mis en évidence. J'en conclu personnellement, peut-être à tort, que la croyance en "Marie toujours Vierge" n'est pas apostolique, rien en tout cas ne permet de le prouver de manière formelle. Ce que l'on peut déduire des données bibliques pour notre foi, c'est la conception virginale de Jésus mais aucun élément n'explicite la virginité perpétuelle de Marie ou son immaculée conception. Le père de l'Eglise Tertullien déclarait lui-même que la mère du Seigneur avait cessé d'être vierge et dit positivement: "Semel nuptura post partum" (Monogamie) ce qui prouve qu'il n'y avait pas unanimité parmi les pères de l'Eglise à ce sujet. Or, il y a une règle de foi que à laquelle je suis particulièrement sensible et qui a été formulée par le moine et écrivain Vincent de Lérins (Vème siècle): "Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous" (commonitorium, 2). Or, les dogmes de l'immaculée conception, de la virginité perpétuelle ou encore de l'assomption, n'ont pas été cru "partout, toujours et par tous", à commencer par les apôtres. Là ou l'Ecriture est silencieuse et ou les hommes érigent des dogmes à partir de choses incertaines ou obscures, il y a lieu d'être prudent.
N'a pas de maitraisse ni de femme
N'a pas engendré
N'a pas de frères"
Je suis d'accord avec les trois premières propositions que vous avez formulées, beaucoup moins dogmatique en ce qui concerne la quatrième proposition. En effet, je ne suis absolument pas convaincu qu'il faille regardé les frères de Jésus comme des "demi-frères" ou des "cousins", bien que j'en admette la possibilité. En tout cas, je ne fais preuve d'aucun dogmatisme à ce sujet sachant que le centre de notre foi c'est le Christ et non la mère de notre Seigneur. Qu'elle ai eut ou non des relations sexuelles avec son époux Joseph et qu'elle ai pu avoir des enfants de cette union n'aurait pas été un péché et ne constitue pas un problème au niveau de ma foi en Jésus-Christ conçu du Saint-Esprit et né de la Vierge Marie. Ceci n'enlèverait rien non plus au niveau de la sainteté personnelle de Marie. Quoi qu'il en soit, en examinant attentivement les Saintes Ecritures dans les textes originaux, il n'y a aucune évidence que les "frères et soeurs" de Jésus ne soient pas ses "frères et soeurs" biologiques et si l'Ecriture avait voulu insister sur le fait que Jésus était bien le fils unique de Marie, les auteurs l'auraient certainement mis en évidence. J'en conclu personnellement, peut-être à tort, que la croyance en "Marie toujours Vierge" n'est pas apostolique, rien en tout cas ne permet de le prouver de manière formelle. Ce que l'on peut déduire des données bibliques pour notre foi, c'est la conception virginale de Jésus mais aucun élément n'explicite la virginité perpétuelle de Marie ou son immaculée conception. Le père de l'Eglise Tertullien déclarait lui-même que la mère du Seigneur avait cessé d'être vierge et dit positivement: "Semel nuptura post partum" (Monogamie) ce qui prouve qu'il n'y avait pas unanimité parmi les pères de l'Eglise à ce sujet. Or, il y a une règle de foi que à laquelle je suis particulièrement sensible et qui a été formulée par le moine et écrivain Vincent de Lérins (Vème siècle): "Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout, toujours et par tous" (commonitorium, 2). Or, les dogmes de l'immaculée conception, de la virginité perpétuelle ou encore de l'assomption, n'ont pas été cru "partout, toujours et par tous", à commencer par les apôtres. Là ou l'Ecriture est silencieuse et ou les hommes érigent des dogmes à partir de choses incertaines ou obscures, il y a lieu d'être prudent.
bigsam68- Va recevoir Jésus Christ
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
@Bigsam
Je suis musulman mon cher
Nos textes sont très précis sur tous les points concernant Jésus.
Je pense que la foi catholique est beaucoup plus sure....
Marie n'a jamais fait l'amour dans sa vie en plus c'est illogique et banal et mesquin que d'y croire....
Les saints et l'intercession auprès des saints même mort est le point essentiel qui me sépare des protestants.
Sur la question de l'immaculée conception il s'agit de la foi dans l'Islam et je dois m'incliner
Sur la question des frères de Jésus tu peux te referer à ce que j'ai cité plus haut..
mon cher,il faut se garder du doute....
Lorsqu'il y a un doute.....Evite de porter un jugement sur les qustions de la foi et garde l'origine.
Or le catholicisme est antérieur au protestantisme donc ne crois tu pas que l'accessoire suit le principal?
Fraternellement
LOTFI
Je suis musulman mon cher
Nos textes sont très précis sur tous les points concernant Jésus.
Je pense que la foi catholique est beaucoup plus sure....
Marie n'a jamais fait l'amour dans sa vie en plus c'est illogique et banal et mesquin que d'y croire....
Les saints et l'intercession auprès des saints même mort est le point essentiel qui me sépare des protestants.
Sur la question de l'immaculée conception il s'agit de la foi dans l'Islam et je dois m'incliner
Sur la question des frères de Jésus tu peux te referer à ce que j'ai cité plus haut..
mon cher,il faut se garder du doute....
Lorsqu'il y a un doute.....Evite de porter un jugement sur les qustions de la foi et garde l'origine.
Or le catholicisme est antérieur au protestantisme donc ne crois tu pas que l'accessoire suit le principal?
Fraternellement
LOTFI
Lotfi- Dans la prière
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Re: Les "frères et soeurs" de Jésus et la virginité perpétuelle de Marie
[mod]Bonjour Bigsam,
Je vais clore ce sujet, par respect pour le caractère catholique de ce forum. La virginité perpétuelle de Marie a une importance bien particulière, au niveau spirituel, qui est toute liée à Jésus-Christ.
Je crois que les articles présentés ci-dessus, répondent amplement aux objections que vous posez. Vous répétez un peu les mêmes arguments, sans tenir compte de ces explications, et, des explications des grands saints et Docteurs de l'Église sur ce qu'est la Vierge Marie, et sur son rôle merveilleux dans le Plan de Dieu pour les âmes.
Je m'excuse de vous déplaire, cher frère dans le Seigneur. Cependant, si nous demandons de ne pas attaquer la foi catholique de façon agressive, il ne s'agit pas seulement d'une question de politesse dans les mots utilisés.
Si, à chaque jour, vous vous en prenez à un nouvel élément de la Foi catholique, dans le but de le contredire (un jour vous attaquez la papauté, un autre jour la virginité perpétuelle de Marie, etc.), l'on peut dire que ce n'est pas "respecter le caractère catholique du forum", comme le demande notre charte, et que cela est, d'une certaine manière, un peu agressif.
Je serai donc très heureux d'échanger avec vous ailleurs, sur d'autres fils de discussion, si vous le souhaitez, où nous pourrons peut-être, cette fois, échanger sur ce que nous avons en commun, vous qui semblez avoir une foi un peu "libre pensante", à inclination protestante. Si nous pouvons faire cela avec Lotfi, un musulman, je suis convaincu que nous pourrons le faire avec vous.
Amicalement,
Emmanuel[/mod]
Je vais clore ce sujet, par respect pour le caractère catholique de ce forum. La virginité perpétuelle de Marie a une importance bien particulière, au niveau spirituel, qui est toute liée à Jésus-Christ.
Je crois que les articles présentés ci-dessus, répondent amplement aux objections que vous posez. Vous répétez un peu les mêmes arguments, sans tenir compte de ces explications, et, des explications des grands saints et Docteurs de l'Église sur ce qu'est la Vierge Marie, et sur son rôle merveilleux dans le Plan de Dieu pour les âmes.
Je m'excuse de vous déplaire, cher frère dans le Seigneur. Cependant, si nous demandons de ne pas attaquer la foi catholique de façon agressive, il ne s'agit pas seulement d'une question de politesse dans les mots utilisés.
Si, à chaque jour, vous vous en prenez à un nouvel élément de la Foi catholique, dans le but de le contredire (un jour vous attaquez la papauté, un autre jour la virginité perpétuelle de Marie, etc.), l'on peut dire que ce n'est pas "respecter le caractère catholique du forum", comme le demande notre charte, et que cela est, d'une certaine manière, un peu agressif.
Je serai donc très heureux d'échanger avec vous ailleurs, sur d'autres fils de discussion, si vous le souhaitez, où nous pourrons peut-être, cette fois, échanger sur ce que nous avons en commun, vous qui semblez avoir une foi un peu "libre pensante", à inclination protestante. Si nous pouvons faire cela avec Lotfi, un musulman, je suis convaincu que nous pourrons le faire avec vous.
Amicalement,
Emmanuel[/mod]
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