peut on obtenir une absolution pour l'interrupt. de grossesse?

Nous somme en carême et pendant une discutions en famille, j'ai entendu qu'un prêtre ne peut pas donner l'absolution pour une interruption de grossesse, car cet acte provoque automatiquement une excommunication. Est ce que c'est vrai?
Si oui, que faire si l'absolution a eu lieu?
Autre chose:
pendant une confession (FSSPX) qui a eu lieu des trentaine d'années après la dernière (le retour à l'église), au bout de quelques minutes au confessionnal, la personne entend "bon, ce qu'était, était, maintenant c'est autre chose" et le prêtre donne absolution. La confession a été valable?
Je ne savais pas répondre à ces questions. Que pensez vous?

Bonjour emji,
je dirais que pour l'ivg, s'il y a confession et regret sincère, la miséricorde de Dieu est bien plus grande que la misère de nos péchés et qu'on peut obtenir l'absolution. Bien sûr on ne pourra jamais réparer mais on peut obtenir l'absolution. Par exemple Gille de Rai qui a été un meurtrier notoire a reçu l'absolution, alors pourquoi pas une maman qui a peut-être été mal conseillée, poussée, subi des pressions etc...
Pour la seconde question, quand on se confesse après 30 ans, la liste doit être longue. si le prêtre l'a entendue et a donné l'absolution sans faire plus de commentaires, ça ne veut pas dire que l'absolution donnée n'est pas valide. Il a voulu mettre l'accent sur le fait que la personne chargée du poids de ses péchés a déjà fait un effort pour venir se confesser et qu'il faut prendre un nouveau départ comme lorsque Notre Seigneur dit (à la samaritaine je crois) : "vas et ne pêche plus..".
Pour ma part j'ai fait une confession générale lors qu'une retraite de Saint Ignace et j'ai été surprise par le silence du prêtre qui a tout écouté et a donné l'absolution sans plus de commentaire. Mais il nous a expliqué que c'est courant, quand c'est une bonne confession bien préparée et déjà assez longue, il n'a pas besoin de commenter chaque péché.
Par contre si on se confesse au même prêtre tous les mois par exemple, il donne pas mal de conseils car il suit notre âme.
Voilà ce que je peux en dire pour ma part, mais n'ayant pas la science infuse, peut-être que d'autres vous répondrons mieux que moi.

Merci lustucru, nous avons conclu pareillement, mais les femmes sont connues d'aimer couper un cheveu en quatre.

bonsoir

DIEU est miséricordieux , il a envoyé son fils JESUS , pour nos péchés

DIEU pardonne tous les péchés , il faut un sincère repentir et le ferme propos de ne pas recommencer , nous sommes humains et nous pouvons rechuter ,
la MISERICORDE DE DIEU est plus grande que nos péchés

SAINTE THERESE DE L ENFANT DE JESUS a dit #mème si j'avais commis tous les crimes du monde , ce n'est qu'une goutte d'eau dans le brasier d'amour de DIEU# ce n'est peut ètre pas le texte exacte , mais l'idée y est

si le prètre donne l'absolution , le péché est pardonné
si le prètre sent que la personne ne regrette pas sincèrement , il peut refuser l'absolution

pour l'avortement , il y a des retraites spéciales ,

pour l'avortement , il y a la femme qui se fait avorter , il y a plusieurs personnes qui ont fait pression sur elle , et le médecin qui pratique l'avortement !!!ça en fait du monde

je m'excuse , il y avait deja une bonne réponse

emji a écrit:Nous somme en carême et pendant une discutions en famille, j'ai entendu qu'un prêtre ne peut pas donner l'absolution pour une interruption de grossesse, car cet acte provoque automatiquement une excommunication. Est ce que c'est vrai?
Si oui, que faire si l'absolution a eu lieu?
Autre chose:
pendant une confession (FSSPX) qui a eu lieu des trentaine d'années après la dernière (le retour à l'église), au bout de quelques minutes au confessionnal, la personne entend "bon, ce qu'était, était, maintenant c'est autre chose" et le prêtre donne absolution. La confession a été valable?
Je ne savais pas répondre à ces questions. Que pensez vous?

Voici un site qui en parle :
http://avortement-provie.forumgratuit.org/

bonne soirée,

Invite, merci mais c'est un site qui ne parle (malgré quelques prières) pas problème de point de vu de l'église

Normes canoniques

Au regard du droit canon, l'avortement constitue une action criminelle, un
délit, une action gravement peccamineuse. Le concile de Quinisexte ou in Trullo assimile l'avortement à l'homicide : « quiconque donne ou prend des remèdes pour provoquer un avortement doit être puni comme un meurtrier ».

Sanctions contre les avortements
De nos jours, un peu partout, les avortements se multiplient et sont libéralisés... Fidèle à la doctrine reçue de son Maître, l'Église condamne énergiquement et punit sévèrement les délinquants, les coupables. « Qui procure un avortement, si l'effet s’en suit encourt l’excommunication latae sententiae » (Canon 1398).

L'auteur de l'avortement peut être un individu ou plusieurs individus qui ont
coopéré (can l329). Il s'agit ici de l'interruption volontaire de la grossesse (IVG); c'est-à-dire que l'avortement est directement recherché et résulte de la libre intervention de l'homme. Les co-auteurs du délit et les complices nécessaires ont tous la même responsabilité objective et l'action gravement peccamineuse est imputable à chacun d'eux :
• ceux qui ont conseillé l'avortement
• les infirmiers, médecins, pharmaciens, herboristes qui ont vendu les
drogues
• tous ceux, parents ou amis qui ont concouru effectivement à l'opération...
Les co-auteurs et complices nécessaires encourent la même peine que
l'auteur principal. Le nouveau code de droit canonique distingue :
• Les peines «ferendae sententiae » : la peine n'atteint pas le coupable tant qu'elle n'a pas été infligée par le juge ou le Supérieur légitime
• Les peines « latae sententiae » c'est-à-dire qu'au terme des normes du droit l'accomplissement du délit entraîne ipso facto la peine.

Le crime d'avortement public ou occulte entraîne automatiquement la peine d'excommunication « latae sententiae » sur tout avorteur et toute avorteuse baptisés, clercs ou laïcs (Canon 1398), aussi bien l'auteur principal que les coopérateurs positifs nécessaires.

Le pardon du péché d'avortement

L'auteur principal et les co-auteurs nécessaires sont frappés d'excommunication... L'excommunié est privé de certains biens spirituels ou de biens matériels : par exemple :
�� interdiction de recevoir les sacrements et sacramentaux
�� Pour un clerc, interdiction d'exercer tout pouvoir ou office d'ordre ou de
gouvernement.
L'excommunication a un rôle médicinal ; elle veut amener le coupable à
regretter son délit et à réparer les torts commis et le scandale.

L'excommunication est encourue sans déterminer la durée. La rémission ou l'absolution de ce péché grave, mortel... est dite « réservée ».Réservée dans un premier temps au souverain Pontife, l'excommunication
est habituellement réservée à l'ordinaire, c'est-à-dire aux Evêques diocésains et à ceux qui leur sont équiparés en droit,, afin de rendre l'absolution plus facile et d'éviter ainsi beaucoup de sacrilèges. Mais pour une question d'opportunité pastorale, les ordinaires peuvent déléguer ce pouvoir ordinaire d'absoudre du péché mortel d'avortement aux curés-doyens, ou à tous les Curés, ou à tel ou tel prêtre, ou encore l'ensemble des prêtres, moyennant certaines dispositions pastorales concrètes. Les prêtres qui auraient délégation devraient en rendre compte à
l'ordinaire qui jugera de l'opportunité de dispositions pastorales à prendre en vue de garantir la sanctification du peuple de Dieu (can 835 ; 1752).

http://www.cerbafaso.org/textes/congres/acte_congres99/avortement_canon99.pdf

Pour résumer. Oui l'IVG est une cause de excommunication immédiate. Mais on peut être pardonné, pas par tous les prêtres, mais par ceux à qui l'évêque a donné ce pouvoir par délégation.

merci Bona Fide

votre explication est très claire

violaine

Oui, c'est une excellente explication.

La question ce pose: est ce que celui qui ce confesse doit savoir avant est ce que le prêtre dans le confessionnal a ce pouvoir?

Bonjour,

À mon avis, si un prêtre au cours de la la confession est confronté à ce péché, dont il sait qu'il n'a pas le pouvoir de pardonner, ne doit pas donner l'absolution, en expliquant pourquoi, et indiquer à qui la personne doit s'adresser pour avoir une absolution adéquate.

A mon avis aussi, merci