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Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza

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Message par Michael Ven 31 Déc 2010 - 4:22


Proche-Orient
Le cri de colère des jeunes de Gaza




Mise à jour le jeudi 30 décembre 2010 à 10 h 31

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Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza AFP_101229manifestants-palestiniens_8

Photo: AFP/Mahmud Hams



Des Palestiniens manifestent près du point de passage d'Erez dans le nord de la bande de Gaza à l'occasion du deuxième anniversaire de l'offensive israélienne contre la bande Gaza « Plomb durci ».
« Merde au Hamas. Merde à Israël. Merde au Fatah. Merde à l'ONU et à l'UNRWA [Agence de l'ONU créée en 1948 pour prendre en charge les réfugiés palestiniens]. Merde à l'Amérique! Nous, les jeunes de Gaza, on en a marre d'Israël, du Hamas, de l'occupation, des violations permanentes des droits de l'homme et de l'indifférence de la communauté internationale. »

C'est par ces mots durs que commence un manifeste d'un groupe de jeunes Palestiniens, artistes et militants associatifs, publié sur une page Facebook et repris mercredi par des journaux français.
Un texte poignant qui exprime le désespoir d'une population de Gaza enfermée depuis des mois.
La nouveauté dans ce texte est que les auteurs s'en prennent non seulement à Israël, mais aussi au Hamas, au Fatah du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et à la communauté internationale.

« On en a marre d'être présentés comme des terroristes en puissance, des fanatiques aux poches bourrées d'explosifs et aux yeux chargés de haine; marre de l'indifférence du reste du monde, des soi-disant experts qui sont toujours là pour faire des déclarations et pondre des projets de résolution, mais se débinent dès qu'il s'agit d'appliquer ce qu'ils ont décidé; marre de cette vie de merde où nous sommes emprisonnés par Israël, brutalisés par le Hamas et complètement ignorés par la communauté internationale », écrivent les auteurs.

C'est un événement qui a eu lieu à Gaza qui semble être le déclencheur de ce manifeste. Le 30 novembre dernier, des membres armés du Hamas ont fermé brutalement le siège de l'organisation Sharek Youth Forum. Plusieurs personnes auraient été arrêtées. L'organisme est depuis empêché de poursuivre ses activités.

« C'est vraiment un cauchemar au sein d'un autre cauchemar que nous vivons », disent les rédacteurs du manifeste.
Ici, à Gaza, nous avons peur d'être incarcérés, interrogés, battus, torturés, bombardés, tués. Nous avons peur de vivre parce que chaque pas que nous faisons doit être sérieusement considéré et préparé, parce qu'il y a des obstacles et des interdits partout, parce qu'on nous empêche d'aller où nous voulons, de parler et d'agir comme nous le voulons et même parfois de penser ce que nous voulons, parce que l'occupation colonise nos cerveaux et nos coeurs, et c'est tellement affreux que c'est une souffrance physique, que nous voulons verser des larmes de révolte et de colère intarissables.


— Extrait du manifeste

« Nous voulons être libres, nous voulons vivre, nous voulons la paix », est la conclusion de ce cri de révolte de ces Palestiniens de Gaza.

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Michael
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Message par Michael Lun 3 Jan 2011 - 20:03

Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza AFP_110103benjamin-netanyahu-janv11_8

Proche-Orient
Les Américains veulent relancer les efforts de paix (3 janvier 2010)



Les États-Unis enverront cette semaine un émissaire pour tenter de relancer les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens. Dennis Ross, conseiller à la Maison Blanche pour le Proche-Orient, est attendu à Jérusalem pour rencontrer les parties alors que le processus de paix est de nouveau au point mort.
Ravivés par les États-Unis en septembre, les pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens ont déraillé en à peine trois semaines lorsque le premier ministre Benjamin Netanyahou a refusé de prolonger un gel partiel de la colonisation en Cisjordanie.

Le président palestinien Mahmoud Abbas affirme qu'Israël doit arrêter toutes les constructions sur des terres réclamées par des Palestiniens avant de reprendre les négociations.
S'adressant à la commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, Benjamin Netanyahou a imputé aux Palestiniens la responsabilité de l'impasse actuelle, réitérant ses propres conditions : « Le problème, ce ne sont pas les colonies, mais leur absence de disposition à reconnaître Israël en tant qu'État juif. »

La semaine dernière, le premier ministre israélien avait évoqué la possibilité d'un accord de paix provisoire avec les Palestiniens si un accord global ne pouvait être trouvé, ce que les Palestiniens avaient rejeté aussitôt.
Au cours de la fin de semaine, Mahmoud Abbas a affirmé que la paix pouvait être atteinte d'ici deux mois si M. Netanyahou démontrait de « la bonne volonté ». Il souhaiterait entre autres que les négociations avec les Israéliens reprennent là où elles s'étaient arrêtées avec Ehud Olmert, le prédécesseur de Benjamin Netanyahou.
« Nous étions proches d'un accord », a-t-il dit. Olmert s'était montré flexible au sujet de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avant que les négociations ne soient rompues à la fin 2008.

M. Netanyahou, qui dirige une coalition à la ligne politique plus rigide, n'a pas démontré qu'il pourrait se rendre à de telles concessions.
Mahmoud Abbas a réaffirmé vendredi qu'il attendait des États-Unis qu'ils oeuvrent plus résolument à un gel des activités de colonisation juive dans les territoires occupés.
Les Palestiniens considèrent que cette colonisation vise à les priver d'un futur État viable jouissant d'une continuité territoriale.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/01/03/005-israel-palestine-pourparlers.shtml
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Message par Rock Lun 3 Jan 2011 - 22:54

Mon coeur me conduira toujours vers le camps des opprimés, en l'occurrence ,
en ce cas , vis-à-vis des Palestiniens.

Cela fait plus de soixante ans que ce "processus de paix dure", mais il n'empêche pas le régime sioniste de coloniser sans vergogne la Cisjordanie...

Comment accepteriez-vous de vous mettre à une table de discutions avec votre voisin, sachant que ce dernier, non seulement ne se soumet pas aux injonctions de l'O.N.U, mais qu'en plus il ne cesse de vous voler et de vous déshériter de vos terres ???


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Message par Michael Mar 4 Jan 2011 - 4:18

Palestine ou Eretz Israel ?


Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza Lettrine_qPourquoi parlez-vous systématiquement de la « Palestine » lorsque vous vous référez à Israël? Que ce soit du temps de Jésus ou aujourd’hui, cette terre est Eretz Israel.
Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza Lettrine_rLa formulation de la question mérite un approfondissement. Dans ce cas-ci, qu’il suffise de dire dès le début qu’il est faux de dire « que ce soit au temps de Jésus ou aujourd’hui, cette terre est Eretz Israel ». Les spécialistes de divers ordres (géologues, archéologues, biblistes, etc.) ont toujours désigné le pays de la Bible par le nom de « Palestine ». En effet, on sait combien le nom d’un pays peut changer au cours de l’histoire. On n’a qu’à penser à certains pays africains qui, au cours du XXe siècle seulement, ont changé de nom plus d’une fois, au gré des coups d’État et des changements de régime.

Le pays de la Bible n’a pas échappé à cette règle. La succession des empires et la perte de l’indépendance politique ont fait en sorte que le pays a été désigné par plusieurs noms. Par exemple, les Patriarches et leurs fils en Égypte sont appelés « Hébreux » et la terre qu’ils habitent ou vers laquelle ils vont s’appelle « terre de Canaan » parce que les Cananéens y habitaient. Sous les Juges, on parle volontiers d’Israël, mais en insistant sur les tribus d’où étaient issus les différents juges. Sous la monarchie, il est clair que la partie sud, avec Jérusalem comme capitale, s’appelait « Juda » tandis que la partie nord, avec Samarie comme capitale, s’appelait « Israël ». Après l’exil, le territoire est une province perse sous le nom de « Transeuphratène ». C’est sous l’empire grec que le pays vint à être désigné « Palestine », nom qui a été repris par l’Empire romain, ce nom provenant sans doute des « Philistins ». À la chute de l’Empire ottoman, les Anglais ont repris le nom lors du mandat reçu en 1919. Le nom « Palestine » désigne donc une entité géographique enclavée entre, à l’ouest, la mer Méditerranée, à l’est la vallée du Jourdain, au sud le Néguev, au nord les monts de l’Anti-Liban.

Maintenant, il ne faut pas donner à ces noms anciens le sens qu’ils ont aujourd’hui. La « Palestine » des historiens n’est pas celle habitée par les Palestiniens d’après la fondation de l’État d’Israël en 1948. Personne ne fait cette confusion dans le monde savant.

Une dernière mise en garde s’impose ici. Il faut se garder de transposer des réalités sociopolitiques contemporaines au monde ancien. Sans vouloir voir trop de choses sous la question, l’affirmation sans nuance de l’Eretz Israel fait penser aux prétentions de l’État moderne d’Israël (avec toute l’idéologie qui la sous-tend), qui n’a pas toujours à voir avec la Bible. Aujourd’hui comme toujours, la foi et la politique ne font pas toujours bon ménage, et il est utile pour l’un comme pour l’autre de maintenir des distinctions. Jésus a dit lui-même de « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». C’est toujours valide.
Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza Herve_Tremblay
http://www.interbible.org/interBible/decouverte/comprendre/2010/clb_100917.html
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Message par Rock Mar 4 Jan 2011 - 21:21

Michael a écrit:Palestine ou Eretz Israel ?


Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza Lettrine_qPourquoi parlez-vous systématiquement de la « Palestine » lorsque vous vous référez à Israël? Que ce soit du temps de Jésus ou aujourd’hui, cette terre est Eretz Israel.
Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza Lettrine_rLa formulation de la question mérite un approfondissement. Dans ce cas-ci, qu’il suffise de dire dès le début qu’il est faux de dire « que ce soit au temps de Jésus ou aujourd’hui, cette terre est Eretz Israel ». Les spécialistes de divers ordres (géologues, archéologues, biblistes, etc.) ont toujours désigné le pays de la Bible par le nom de « Palestine ». En effet, on sait combien le nom d’un pays peut changer au cours de l’histoire. On n’a qu’à penser à certains pays africains qui, au cours du XXe siècle seulement, ont changé de nom plus d’une fois, au gré des coups d’État et des changements de régime.

Le pays de la Bible n’a pas échappé à cette règle. La succession des empires et la perte de l’indépendance politique ont fait en sorte que le pays a été désigné par plusieurs noms. Par exemple, les Patriarches et leurs fils en Égypte sont appelés « Hébreux » et la terre qu’ils habitent ou vers laquelle ils vont s’appelle « terre de Canaan » parce que les Cananéens y habitaient. Sous les Juges, on parle volontiers d’Israël, mais en insistant sur les tribus d’où étaient issus les différents juges. Sous la monarchie, il est clair que la partie sud, avec Jérusalem comme capitale, s’appelait « Juda » tandis que la partie nord, avec Samarie comme capitale, s’appelait « Israël ». Après l’exil, le territoire est une province perse sous le nom de « Transeuphratène ». C’est sous l’empire grec que le pays vint à être désigné « Palestine », nom qui a été repris par l’Empire romain, ce nom provenant sans doute des « Philistins ». À la chute de l’Empire ottoman, les Anglais ont repris le nom lors du mandat reçu en 1919. Le nom « Palestine » désigne donc une entité géographique enclavée entre, à l’ouest, la mer Méditerranée, à l’est la vallée du Jourdain, au sud le Néguev, au nord les monts de l’Anti-Liban.

Maintenant, il ne faut pas donner à ces noms anciens le sens qu’ils ont aujourd’hui. La « Palestine » des historiens n’est pas celle habitée par les Palestiniens d’après la fondation de l’État d’Israël en 1948. Personne ne fait cette confusion dans le monde savant.

Une dernière mise en garde s’impose ici. Il faut se garder de transposer des réalités sociopolitiques contemporaines au monde ancien. Sans vouloir voir trop de choses sous la question, l’affirmation sans nuance de l’Eretz Israel fait penser aux prétentions de l’État moderne d’Israël (avec toute l’idéologie qui la sous-tend), qui n’a pas toujours à voir avec la Bible. Aujourd’hui comme toujours, la foi et la politique ne font pas toujours bon ménage, et il est utile pour l’un comme pour l’autre de maintenir des distinctions. Jésus a dit lui-même de « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». C’est toujours valide.
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Cette région géographique se nomme Palestine (.)
Quand bien même le peuple d'Israël l'aurait envahit.

De plus lorsque vous affirmez que depuis l'époque du Christ, ce pays se nomme "terre d'israel",
ce n'est pas correct, puisqu'il y avait le royaume de Juda et le royaume d'Israel.

Et avant il y avait le royaume de Canaan, (et j'en passe car je m'exprime de mémoire)
Ils se sont certes unifiés, mais durant un court laps de temps.

C'est comme si je me referai aux anciens territoires de Gaule, devenus France,
pour vouloir reconstituer un royaume de "Gallia".
De l'eau est passée depuis sous les ponts et d'autres peuples se sont installés.
Quant aux Gaulois ils se sont conformés ou on péris.

Eh bien c'est exactement la même chose pour l'ancien et court royaume d'Israel.
Ou pour les anciens royaume Maya, Incas ou aztèques d'Amerique du Sud...

Pourquoi je parle systématiquement de Palestine lorsque je me réfère à "Israel" ?
Tout simplement parce-qu' "Israel" n'est qu'une entité sioniste,
implantée par voie de terrorisme en Palestine.



Qui est Israël ?
Jacob.
Donc une personne et non un territoire géographique, à la base.
Ce nom d'Israël fut ensuite transmis à ses douze fils et tribues.

Lorsque l'on fait mention de "La déclaration Balfour" (parfaitement illégale en droit international),
il est bien mentionné que "Sa Majesté Royale (de Grande Bretagne), (s'adressant à lord Rothschild (!)) voit d'un bon oeil l'instauration en PA-LES-TINE, d'un foyer JUIF.
Document qui à l'époque ou il fut rédigé ,( il est bon de le rappeler), la Grande Bretagne ne contrôlait pas cette région,
que ce soit par voie de conquête, protectorat ou autre forme.
puisque ce pays était sous protectorat Turc.
Cela donc ne donnait AUCUN droit à la Grande Bretagne de céder ce qui ne lui appartenait pas.

Les palestiniens, qui EUX n'ont jamais quitté leurs terres, (sauf expulsion, purification ethnique et exterminations en 1967) nomment la terre de leurs pères PALESTINE.
Les ashkénazes qui représentent 90% des juifs, n'ont jamais mis les pieds sur ces terres,
étant donné qu'ils sont les descendants des Khazars.
Quant aux séfarades,
ce sont des berbères ou arabes du Maghreb convertis au judaïsme, qui n'y ont jamais mis les pieds non plus.

Pour terminer les seuls et vrais ancêtres des juifs ayant vécus là il y a plusieurs siècles sont les Palestiniens, qui ont du' se convertir à l'Islam ou bien émigrer.

J'ajoute qu'il n'existe aucun vestige archéologique du règne de David et de Salomon. Rien, pas une soucoupe, pas une pièce à son effigie, pas même un vieux clou rouillé, il n'existe aucune preuve factuelle que ces deux royaumes ait bel et bien existé.
Ils ne sont mentionnés QUE dans la Bible.

A ce titre je vous invite à la lecture du livre de Shlomo Sand "Comment le peuple juif fut inventé".

Lisez aussi les cahiers personnels de Théodore Herzl,
si vous ne les avez pas déjà lus, je vous conseille de mettre des lunettes de soleil,
car vous risquez d'être éblouis par son antisémitisme, oui, oui, j'ai bien dit ANTISEMITISME.

PS: Les référence biblique d'un professeur de théologie ne sont pas ce que l'on puisse avoir de plus pertinent dans le domaine de l'archéologie...

Livre

Cordialement,

Rock.



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Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza Empty Le roi David et Jérusalem : mythe et réalité

Message par Rock Mer 5 Jan 2011 - 15:40

Les Israéliens sont convaincus, dans leur grande majorité, que les cérémonies du 3 000e anniversaire de la conquête de Jérusalem par David commémorent un événement historique indubitable. Ce qui est loin d'être le cas. Le seul récit de la conquête de la ville qui nous soit parvenu est celui de la Bible. Or, de l'avis de nombreux chercheurs modernes, la Bible n'est pas un document historique. Certains faits qui y sont relatés coïncident indéniablement avec des réalités historiques, mais ils ne peuvent être considérés comme concluants. On peut seulement se risquer à affirmer qu'un chef israélite nommé David fit de Jérusalem sa capitale aux environs du Xe siècle avant J.-C. Mais la date précise est impossible à déterminer, et par conséquent nous n'avons pas les moyens de savoir quand il convient de célébrer réellement l'anniversaire de la création de Jérusalem.

L'existence de Jérusalem dans l'Antiquité est incontestable. Les fouilles menées dans la cité de David - l'éperon rocheux qui, de nos jours domine le village arabe de Siloé au sud des murailles de la Vieille Ville - indiquent l'occupation constante du site pendant cinq millénaires. Les travaux entrepris sur les lieux par le regretté Pr Yigal Shiloh ont mis au jour une monumentale structure à degrés, échelonnée sur une vingtaine de mètres de hauteur, dont la construction aurait été entreprise entre le XIIe et le Xe siècle avant J.-C. Il n'est pas exclu qu'il s'agisse des fondations d'une forteresse jébuséenne conquise et agrandie par la suite par David.

Indépendamment des découvertes archéologiques et du récit biblique, Jérusalem est évoquée dans divers documents anciens. La référence la plus reculée qui nous soit parvenue remonte aux abords de l'an 1900 av. J.-C. et figure dans les "Textes d'exécration", malédictions à l'endroit d'adversaires du pharaon d'Egypte inscrites sur des poteries destinées à être brisées et enterrées selon des rites particuliers, dans l'espoir de se débarrasser de ces ennemis. Jérusalem vivait apparemment une époque d'hostilités avec l'Egypte, comme en témoignent les tablettes d'argile découvertes à Tell el-Amarna, site du palais du pharaon réformateur Akhenaton. Sur l'une d'elles, qui date du XIVe siècle av. J.-C., Abdu-Heba, roi de Jérusalem, prête serment de loyauté au monarque égyptien.

Récemment encore, l'existence du roi David n'était confirmée que par la Bible. On ne trouve aucune référence le concernant dans les documents égyptiens, syriens ou assyriens de l'époque et les nombreuses fouilles menées dans la Cité de David même n'ont pas apporté de preuves dans ce sens.

Il fallut attendre le 21 juillet 1993 pour qu'une équipe d'archéologues dirigés par le Pr Avraham Biran trouve à Tel Dan, en Galilée septentrionale, un morceau de basalte de 23 x 36 cm portant une inscription en araméen. Identifié par la suite comme vestige d'une colonne de victoire érigée par le roi de Syrie et plus tard détruite par un souverain israélite, l'inscription (IXe siècle av. J.-C.) date d'un siècle après la conquête supposée d'Israël par David et porte la mention Beit David ("Maison" ou "Dynastie" de David). C'est la première évocation relativement "contemporaine" jamais trouvée sur David. On ne peut la considérer comme totalement probante, mais elle n'indique pas moins qu'un roi du nom de David avait fondé une dynastie en Israël à cette époque.

Autre preuve importante : l'enquête archéologique menée les dix dernières années par le Dr Avi Ofer dans les collines de Judée, au terme de laquelle il s'avère qu'aux XIe et Xe siècles av. J.-C., les chiffres de la population de Judée avaient quasiment doublé par rapport à la période précédente. Le Rank Size Index (RSI), méthode d'analyse de la taille et de l'emplacement des sites d'habitation, dont le but est d'évaluer dans quelle mesure ils étaient constitués de groupements autonomes, indique qu'au cours de cette période - celle que l'on attribue à David - un centre de population considérable existait dans la région. Très vraisemblablement à Jérusalem.

Nous possédons donc quelques preuves irréfutables : au Xe siècle av. J.-C., une dynastie fut établie par David ; la population des collines de Judée, qui avait doublé à cette époque, était manifestement concentrée dans un site occupé depuis plusieurs générations - probablement Jérusalem -, site suffisamment important pour être mentionné dans des documents égyptiens de la période. Autant de faits qui coïncident avec le récit biblique ; mais, avant de nous livrer à un examen de la version biblique, il importe d'examiner la nature du texte biblique et du matériel à proprement parler historique qu'elle contient.

La Bible n'est pas et n'a jamais eu la prétention d'être un document historique. Ouvrage de théologie, de droit, d'éthique et de littérature, elle contient, certes, une foule d'informations historiques. Mais, pour pouvoir apprécier ces informations, il nous faut considérer quand, comment et pourquoi la Bible a fait l'objet d'une compilation.

Jusqu'à une époque relativement récente, la Bible était considérée comme révélée par les juifs comme par les chrétiens. En conséquence, tous les travaux s'y référant, Talmud, littérature rabbinique ou ouvrages de théologiens chrétiens, étaient limités à son exégèse.

Au XIXe siècle, les chercheurs se mirent à soumettre les textes bibliques à la critique littéraire, linguistique et textuelle, à relever les inconsistances et les changements de rythme, à comparer les styles, à replacer les textes dans le contexte archéologique, historique et géographique ambiant.

Les opinions continuent de diverger quant à l'origine de la Bible, la date et les conditions de sa rédaction. Mais on peut affirmer qu'à l'exception des cercles religieux orthodoxes, les savants modernes s'accordent à considérer que la compilation et la rédaction des documents appelés à constituer la Bible débutèrent au VIIe siècle av. J.-C., soit quelque trois siècles après l'avènement du roi David. (Notons au passage que les documents les plus anciens que nous possédions à l'heure actuelle, les manuscrits de la mer Morte, datent, pour les plus reculés, du IIe siècle av. J.-C.).

Vers le VIIe siècle, le royaume de David est divisé. Celui du nord est envahi et détruit par les Assyriens en 722. Celui de Judée, au sud, est assiégé à plusieurs reprises - surtout en 701 - mais parvient à repousser les Assyriens et à survivre. Puis ce fut le tour des Babyloniens de conquérir l'empire assyrien : en 586 ils s'emparèrent de Jérusalem, détruisirent le Temple et exilèrent la majeure partie de la population de Judée. A leur tour, les Babyloniens furent défaits par les Perses qui, entre 538 et 520 av. J.-C. autorisèrent quelques juifs à retourner dans leur patrie, la Judée, sous la conduite d'Ezra et de Néhémie.

Les premiers documents furent compilés durant cette période de vicissitudes, d'invasions, de destructions, d'exil et de retour en Judée par un auteur que la postérité a appelé le "Deutéronomiste" qui fit, seul ou en équipe, usage de nombreux documents antérieurs, y compris du Deutéronome. La question de savoir si les documents dont disposaient les "Deutéronomistes" étaient écrits ou transmis oralement reste très contestée par les chercheurs. Mais une chose semble indubitable : en compilant leur documentation, les auteurs du VIIe siècle av. J.-C. furent considérablement influencés par les circonstances prévalant de leur temps.

La saga des Israélites telle qu'elle est reproduite dans la Bible était conçue comme une "histoire de salut" à visée morale, confortant la foi en un Dieu un. Les gestes d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de Joseph, de Moïse et de Josué font la preuve que les Israélites avaient tout à gagner à obéir à Dieu et étaient systématiquement punis pour tout manquement aux préceptes religieux.

Le contexte historique des événements relatés dans la Bible est confus, souvent contradictoire. C'est notamment le cas de la conquête de Canaan par Josué, démentie par les découvertes archéologiques puisque des villes prétendument conquises par lui au XIVe siècle avaient été détruites longtemps avant son irruption sur la scène locale. C'est le cas de Aï et d'Arad qui croulaient sous les ruines un bon millénaire avant l'arrivée de Josué.

Le livre des Juges même, qui contredit la relation de Josué et mentionne l'installation des Israélites sur les lieux pendant une longue période avant son arrivée, s'il semble plus conforme aux réalités historiques, reste toutefois contestable.

Les enquêtes archéologiques menées au cours des deux décennies passées dans les collines de Menaché, d'Ephraïm, de Benjamin et de Judée, sur la rive occidentale du Jourdain, révèlent une réalité historique bien différente de celle des récits divergents de la Bible. Dirigées par une dizaine d'archéologues, pour la plupart membres de l'Institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv, elles ont fait l'objet d'une publication en anglais intitulée "From Nomadism to Monarchy" (Du nomadisme à la monarchie) éditée par les professeurs Israël Finkelstein et Nadav Na'aman.

Il ressort de ces travaux que vers l'an 1200 av. J.-C., des semi-nomades des marges désertiques de l'Orient, auxquels se joignirent des habitants d'Anatolie, des îles de la mer Egée et des régions méridionales, vraisemblablement aussi d'Egypte, commencèrent à s'installer dans les collines de Canaan. Une bonne partie, la majorité peut-être, de ces colons était composée de réfugiés originaires des cités-Etats cananéennes détruites par les Egyptiens au cours d'une de leurs invasions périodiques.

La conclusion de ces travaux est quelque peu surprenante pour les lecteurs assidus de la Bible, qui décrit les Cananéens comme des idolâtres et des impies : la plupart des Israélites étaient en réalité d'anciens Cananéens. L'histoire du périple d'Abraham parti de sa ville d'Ur en Chaldée, celle des Patriarches, l'exode d'Egypte, la longue marche dans le désert du Sinaï, la conquête de Canaan, tous ces récits reposent sur des légendes composites véhiculées par des Israélites de toute origine. Le fait que ces Israélites furent cimentés en une seule nation ne fut pas le résultat de longues errances dans le désert ni de la révélation divine ; leur unité nationale fut dictée par le besoin de se défendre contre les Philistins installés dans la plaine côtière de Canaan tandis que les Israélites s'étaient fixés sur les collines.

Il s'ensuit que les fondateurs d'Israël ne furent pas Abraham et Moïse, mais Saül et David. Ce fut vraisemblablement Saül qui rassembla les fermiers des collines sous son autorité et mit en place des unités de combattants capables de parer à la menace philistine. Ce fut David qui battit les Philistins et unifia les populations agricoles des collines aux habitants des plaines de Canaan, ce qui lui permit d'établir le royaume d'Israël et sa capitale, Jérusalem.

Les chercheurs modernes considèrent en général les informations de nature historique des livres de Samuel comme fidèles à la réalité, surtout pour ce qui est des règnes de Saül et David ; mais même ces livres doivent être passés au crible de l'analyse pour distinguer la légende de l'histoire. Certaines informations contenues dans Samuel I et Samuel II, notamment les listes d'officiers, de fonctionnaires royaux, voire certains toponymes sont considérés par les chercheurs comme très postérieurs à l'époque de leur rédaction, remontant peut-être même à l'époque de David et de Salomon. Les "Deutéronomistes" auraient eu en main des documents attestant de ces détails avant de procéder à la compilation de leur matériel trois siècles plus tard.

Mis à part les listes de personnages ou de sites, les récits des deux livres de Samuel semblent avoir fait l'objet de deux entreprises séparées d'interprétation. Les premiers auteurs témoignent d'un parti-pris marqué contre Saül, privilégiant David et Salomon. De longues années plus tard, les Deutéronomistes effectuèrent une seconde compilation du matériel à leur disposition dans le dessein de transmettre leur message religieux, en y insérant des récits et des anecdotes confortant leur doctrine monothéiste. Pour ce qui est de Jérusalem, toutefois, la comparaison entre le texte biblique et les faits historiques et archéologiques est fascinante. Le récit biblique est précis :

Le roi, avec ses hommes, marcha sur Jérusalem contre les Jébuséens qui occupaient le pays ; mais ceux-ci dirent à David : "Tu n'entreras pas ici que tu n'aies délogé les aveugles et les boiteux", voulant dire que David n'y entrerait point. Mais David s'empara de la forteresse de Sion, qui est la Cité de David. Ce même jour, David avait dit : "Celui qui veut battre les Jébuséens doit pénétrer jusqu'au faîte, jusqu'aux boiteux et aux aveugles", devenus odieux à David. C'est pourquoi on a dit : "Aveugle ni boiteux ne doivent entrer dans la maison". David s'établit dans la forteresse, qu'il nomma la cité de David... II Samuel, V, 6-9

Nous avons déjà vu que les archéologues ont mis au jour une grande structure en gradins qui aurait pu servir de fondation à la ville jébuséenne. Deux questions surgissent dès lors : comment David et ses hommes investirent la ville d'une part, et quelle est la signification réelle des qualificatifs "aveugle et boiteux" dans ce contexte ? En 1865, Charles Warren, ingénieur du génie militaire britannique, découvrit sous le village de Siloé un puits relié au cours d'eau du Gihon.

Pendant quelques temps on considéra comme acquis que le canal (tsinor en hébreu) du récit biblique était celui de Warren. Par la suite, des systèmes d'adduction d'eau semblables furent mis au jour dans d'autres sites, notamment à Hatsor (Haute-Galilée) et à Meggido (vallée de Jezréel), et datés à des périodes ultérieures. Il s'ensuivit toute une série d'interprétations ingénieuses du mot tsinor : entre autres une rampe d'accès aux murs, ou des tranchées pour les défenseurs de la ville, ou une source d'eau, mais pas le puits mis au jour par Warren.

Les travaux les plus récents ont toutefois prouvé que le système d'adduction d'eau de la Cité de David était basé sur la topographie naturelle des lieux aménagée par l'homme. Par conséquent, le système d'adduction de la cité de David serait antérieur à ceux de Meggido ou de Hatsor. Et, de toute façon, peu d'archéologues acceptent de se lancer dans des conjectures quant à la date à laquelle ces systèmes ont été mis en place.

Il s'ensuit que rien n'empêche d'écarter l'hypothèse selon laquelle le bataillon de "héros" de David investit la ville par la source du Gihon, se faufila dans la conduite souterraine naturelle et franchit les lignes de défense des combattants ennemis.

La question de savoir comment interpréter "l'aveugle et le boiteux" est autrement plus complexe. Flavius Josèphe, qui écrit au Ier siècle après J.-C., proclame, par dérision apparente à l'égard de David, que la ville était si invincible que même l'aveugle et le boiteux auraient pu la défendre.

Le regretté Pr Yigael Yadin fut le premier archéologue à proposer une solution, en soumettant l'analyse de l'histoire de Jérusalem à celle des autres peuples de la région. Soulignant que les Jébuséens de Jérusalem étaient probablement d'origine anatolienne-hittite, Yadin fit le rapprochement avec Hattusha, l'ancienne capitale des Hittites, où furent trouvés des documents décrivant des soldats prêtant serment de loyauté à leur souverain.

Le fait que David respecta les Jébuséens - qu'il ne délesta même pas de leurs propriétés quand il s'empara de Jérusalem - apparaît clairement dans la description de la manière dont le roi israélite fit l'acquisition d'une aire de battage pour élever un autel à Dieu. Bien qu'Arevna le Jébuséen le lui offrît gracieusement, "Non, lui répondit le roi, je prétends te l'acheter et le payer, je ne veux pas, sans bourse délier, offrir des holocaustes à l'Eternel, mon Dieu." David acquit donc l'aire et le bétail au prix de cinquante sicles d'argent. II Samuel, XXIV, 24

D'autres versets des deux livres de Samuel indiquent que David employa des Jébuséens dans son armée et dans son administration. Urie le Hittite en est un exemple. Certains chercheurs pensent que Tsadok, le deuxième grand prêtre du règne de David était à l'origine un prêtre jébuséen de Jérusalem. La Bible le décrit comme un descendant d'Aaron, le frère de Moïse, mais, nous l'avons déjà vu, les chercheurs sont divisés quant à l'authenticité historique du personnage de Moïse lui-même et de son frère Aaron. Certains considèrent la nomination de deux grands prêtres comme révélatrice d'une volonté d'équilibre entre les territoires du nord et ceux du sud. Les deux entités, unifiées sous les règnes de Saül et de David, montrèrent déjà des signes de dissensions sous leurs règnes et se séparèrent irrévocablement après celui de Salomon. Abiathar, seul survivant des prêtres de Nob, était du nord. Tsadok, lui, venait soit de Jérusalem soit des régions plus méridionales.

Nous avons déjà dit que la liste de territoires, d'officiers et de fonctionnaires royaux constitue certainement la partie la plus ancienne et la plus historique des livres de Samuel, c'est le cas d'Adoram, chargé de lever les impôts, de Seraya le scribe et de Jéhoshafat, le héraut royal. Le Pr Benjamin Mazar, soulignant que ces noms était cananéens, conclut que David employait d'anciens fonctionnaires des cités-Etats cananéennes dans son administration.

Le 3 000e anniversaire de la fondation de Jérusalem est perçu par certains, en Israël comme à l'étranger, comme un signe manifeste de la prétention juive exclusive sur la ville. Certes, il est vraisemblable que David se soit réellement emparé de la ville il y a trois millénaires et qu'il en fit la capitale royale, nationale et religieuse de son royaume, mais la Bible indique aussi sans équivoque que le grand monarque israélite trouva le moyen de partager cette capitale avec ses anciens ennemis. Les Jébuséens continuèrent d'y vivre, leurs droits y furent respectés et ils devinrent de loyaux fonctionnaires du souverain juif.

Daniel Gavron.


Traduit par A.M.S.

Source: Ministère des affaires étrangères de l'état d'Israël.

http://www.mfa.gov.il/MFA/


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Message par Michael Ven 7 Jan 2011 - 18:23

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Photo: AFP/Khaled Desouki

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou avec le président Hosni Moubarak au Caire (archives)


Le président égyptien Hosni Moubarak a mis en garde le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, contre une nouvelle offensive dans la bande de Gaza, lors d'une rencontre à propos de la relance du processus de paix israélo-palestinien, à la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh.
« M. Moubarak a affirmé que l'Égypte rejetait toute nouvelle offensive à Gaza », a rapporté jeudi l'agence officielle égyptienne Mena. Le président a évoqué le « danger des récentes menaces israéliennes et leurs répercussions sur la stabilité et la sécurité de la région et sur la paix au Proche-Orient ».
Le président aurait aussi encouragé Israël à réexaminer ses prises de position et ses politiques, et à prendre des mesures tangibles pour établir la confiance avec les Palestiniens.

De son côté, le premier ministre israélien a qualifié la rencontre « d'amicale et globale » et affirme y avoir demandé que M. Moubarak « fasse pression » sur les Palestiniens pour qu'ils retournent à la table des négociations.
Après une suspension de près de deux ans, les pourparlers directs entre Israéliens et Palestiniens, menés par un intermédiaire égyptien et un médiateur allemand, avaient repris le 2 septembre dernier à Washington, avant de s'interrompre à nouveau trois semaines plus tard. L'Autorité palestinienne a refusé de poursuivre les négociations sans la prolongation du gel de la colonisation israélienne en Cisjordanie occupée, ce à quoi s'est opposé M. Nétanyahou.
M. Moubarak, médiateur traditionnel entre les deux camps, avait à l'époque attribué l'impasse à l'État hébreu.

Depuis l'automne, la tension est montée à la frontière entre Israël et la bande de Gaza, avec une multiplication de tirs de roquettes et d'obus depuis le territoire palestinien et des raids de représailles israéliens.
Mercredi, deux Palestiniens qui s'étaient approchés de la frontière ont été tués par des tirs israéliens. Sept projectiles ont ensuite été tirés depuis Gaza sur Israël, sans faire de victime. Un nouveau projectile a par ailleurs été tiré jeudi.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters




http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/01/06/005-egypte-moubarak-netanyahou.shtml

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Message par Rock Ven 7 Jan 2011 - 20:19

Mr Moubarak est un traître.
Non seulement envers ses frères palestiniens,
mais aussi contre son propre peuple.
Il ne peut se maintenir au pouvoir QUE par la force des armes et la répression.

Concernant la bande de Gaza, le plus grand camp de concentration au monde, à l'heure actuelle, il a construit un mur, en accord avec l'état sioniste d'Israël, afin d'empêcher les gazaouis, d'aller en Egypte pour acheter des matières premières.
Effet qui a pour conséquence, la mort de nourrissons et de personnes malades, par manque de médications adéquates.

Sur les lancement de "roquettes", (qui ressembles plus à des feux d'artifices qu'a autre chose), il faut savoir que des commandos israéliens ont étés arrêtés de nombreuse fois par les forces démocratiquement élues du Hamas,
alors qu'ils s'apprêtaient à mener des tirs.
Ce qui aurait eu comme conséquence (de bonne excuse) de mener des raids menés par l'aviation israélienne, en bombardant ce triste camp de concentration avec des bombes à sous munition, et/ou au phosphore, ainsi qu'en assassinant les "activistes" palestiniens, à savoir les députés DE-MO-CRA-TI-QUE-MENT élus par leur peuple.
N'oublions JAMAIS que l'autodétermination est le droit premier et fondamental d'un peuple.



JUSTE LA VERITE, TOUTE LA VERITE, SEULEMENT LA VERITE, .

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Message par Michael Sam 8 Jan 2011 - 15:29

Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza AFP_110107alfredo-moreno-chili_8

Photo: AFP/Yuri Cortez

Le ministre des Affaires étrangères du Chili, Alfredo Moreno, le 26 novembre 2010




À l'instar d'autres pays d'Amérique latine, le Chili annonce qu'il reconnaît la Palestine comme « État libre, indépendant et souverain ».
La déclaration, faite par le ministre des Affaires étrangères, Alfredo Moreno, ne fait toutefois pas mention d'un quelconque tracé des frontières de cet État.

Le mois dernier, le Brésil, l'Argentine, la Bolivie et l'Équateur ont reconnu la Palestine comme étant un État indépendant, le délimitant à l'intérieur des frontières de 1967, soit le territoire d'avant la guerre israélo-arabe des Six Jours et l'occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie.
L'Uruguay a annoncé qu'il reconnaîtrait à son tour l'État palestinien en 2011. Le Mexique, le Pérou et le Nicaragua envisageraient aussi d'emboîter le pas.
Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et le Costa Rica reconnaissaient déjà l'État palestinien.

Les États-Unis désapprouvent cette vague de reconnaissance de l'État palestinien, soutenant qu'elle est prématurée. Pour sa part, Israël juge que de telles initiatives ne peuvent que nuire au processus de paix.
Radio-Canada.ca avecAgence France Presse et Reuters




http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2011/01/07/014-chili-etat-palestinien.shtml

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Message par Rock Sam 8 Jan 2011 - 20:31

les U.S.A, feraient bien ,
au lieu de s'occuper d'un pays tiers,
auquel ils ont fait plus de mal que de bien,
de s'occuper de leur économie qui est en train d'imploser...

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Message par Gilles Jeu 13 Jan 2011 - 15:15

Par Daniel Estrin--, The Associated Press, thecanadianpress.com, Mis à jour le: 13 janvier 2011 08:02

Quand les Palestiniens demandent la nationalité israélienne...

Proche-Orient - Le cri de colère des jeunes de Gaza D3C8FBBA5097849BB71466F66E847
Dan Balilty / The Associated Press

JERUSALEM - Les Palestiniens de Jérusalem-Est sont de plus en plus nombreux à demander la nationalité israélienne. Non par amour pour l'Etat hébreu, mais pour des raisons plus pratiques, comme pouvoir voyager sans perdre leur droit de résidence.

Israël a annexé Jérusalem-Est après la guerre des Six Jours en 1967, délivrant des cartes d'identité israéliennes à ses habitants palestiniens. Depuis, ceux-ci ont la possibilité de prendre la citoyenneté israélienne. Peu ont franchi le pas jusqu'ici, le simple fait de coopérer avec l'Etat hébreu, et encore plus d'accepter sa nationalité, étant tabou dans la société palestinienne.

Reste que si le nombre de candidats reste faible -quelques centaines par an-, il est en augmentation constante depuis plusieurs années. Ces cinq dernières années, 3.000 Palestiniens ont demandé la nationalité israélienne et 2.300 l'ont obtenue, selon le ministère israélien de l'Intérieur. Le nombre de Palestiniens naturalisés a augmenté chaque année au cours de la période, passant de 147 en 2006 à 690 en 2010.

Désormais, 5% de la population arabe de Jérusalem-Est, soit 13.000 personnes, ont la nationalité israélienne, précise Sabine Hadad, porte-parole du ministère de l'Intérieur. L'Autorité palestinienne, qui administre la Cisjordanie et pousse à la création d'un Etat avec Jérusalem-Est pour capitale, désapprouve cette tendance.

"Nous pensons que ce n'est pas bien, cela n'aide pas", explique son porte-parole Ghassan Khatib. "Nous déconseillons aux Palestiniens de faire cela."
Plusieurs facteurs expliqueraient la progression des demandes de naturalisation. Un chauffeur de taxi raconte avoir déposé une demande de naturalisation l'an dernier pour lui et son épouse afin de pouvoir voyager à l'étranger sans risque de perdre leur droit de résidence. L'homme préfère garder l'anonymat par crainte de représailles de militants palestiniens.

D'autres demandent la nationalité israélienne parce qu'ils ont perdu espoir dans la capacité des dirigeants palestiniens à créer un Etat indépendant, selon Mariam Ikermawi, directrice de l'ONG palestinienne Centre de Jérusalem pour les femmes. D'autres encore craignent qu'un futur Etat palestinien ne tombe sous la coupe du Hamas, au pouvoir dans la Bande de Gaza.

Les Palestiniens accusent Israël de chercher à les expulser de Jérusalem-Est, en intensifiant une pratique consistant à priver de leur droit de résidence ceux qui quittent la ville pendant une longue période.

Selon l'organisation israélienne HaMoked, qui défend les droits des Palestiniens, le ministère de l'Intérieur a révoqué la résidence de 4.577 habitants de Jérusalem-Est en 2008, soit 20 fois plus que la moyenne annuelle des 40 années précédentes.

Même sans nationalité israélienne, les Palestiniens de Jérusalem-Est bénéficient d'avantages liés à leur statut de résident: leur carte d'identité israélienne leur permet de circuler librement dans le pays et de bénéficier du système de protection sociale israélien. Ce qui n'est pas le cas des Palestiniens de Cisjordanie. (AP)
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