JESUS A JNSR JEAN-PAUL II : GLORIFIE AVEC SON CORPS AU CIEL

« Comme pour l’Assomption de Marie, les Anges de Dieu se sont mobilisés pour venir chercher l’âme du Souverain Pontife, l’enfant bien-aimé de la Sainte Vierge Marie. Venu sur Terre, il était le choix de la Sainte Mère de Dieu pour entaîner sur cette Terre toutes les Nations dans la Paix de Dieu. Il a donné l’Image-même de votre Dieu de Bonté. L’Amour et le Pardon ont illuminé sa vie rayonnante sur toute l’Humanité. Si le Père a accueilli Marie, corps âme et esprit, Il a accueilli en ce jour de la Miséricorde Divine l’âme et l’esprit de Son enfant bien-aimé tout donné à Dieu […]. Vous vouliez le retenir et lui voulait partir, impatient de pénétrer, accompagné de Celle qui est Fille, Epouse et Mère de votre Dieu Trois fois Saint, dans la Maison du Père qui l’attendait sur le seuil de Sa Demeure. [Paroles du Saint Père Jean-Paul II] : "Ne me pleurez pas, je suis dans la Joie de ma Sainte Résurrection avec le Ressuscité et Notre Mère de la Très Sainte Miséricorde de Dieu"» (extraits du message donné le 3 avril 2005 à Jnsr, page 12 du quatrième fascicule des « Messages depuis le Secret de Marie »).

@ joana[b]

Ce que vous dites est faux .Jean-Paul II est glorifié au ciel en son âme et son esprit, mais non en son corps comme indiqué dans le titre de votre post

La seule personne qui a été glorifiée avec son corps est la Vierge Marie


VIOLAINE[/b]

@ Violaine,

Votre remarque est à prendre en compte, sauf que dans la Sainte Ecriture il est dit qu'Elie a été enlevé par un char de feu vivant de la terre, donc assurément il a été glorifié avec son corps selon 2 R 2,9-11 :

9 Dès qu'ils eurent passé, Elie dit à Elisée: "Demande: Que puis-je faire pour toi avant d'être enlevé d'auprès de toi?" Et Elisée répondit: "Que me revienne une double part de ton esprit!" 10 Elie reprit: "Tu demandes une chose difficile: si tu me vois pendant que je serai enlevé d'auprès de toi, cela t'arrivera; sinon, cela n'arrivera pas."
11 Or, comme ils marchaient en conversant, voici qu'un char de feu et des chevaux de feu se mirent entre eux deux, et Elie monta au ciel dans le tourbillon.

La Très Sainte Vierge Marie n'est donc pas la seule a avoir été glorifiée avec son corps, avant la résurrection finale.

Concernant Jean-Paul II, bien que le texte donné à Jnsr précise "Si le Père a accueilli Marie, corps âme et esprit, Il a accueilli en ce jour de la Miséricorde Divine l’âme et l’esprit de Son enfant bien-aimé tout donné à Dieu" pour aller dans votre sens, mais il est également écrit :

"Ne me pleurez pas, je suis dans la Joie de ma Sainte Résurrection avec le Ressuscité et Notre Mère de la Très Sainte Miséricorde de Dieu", ce qui laisse à mes yeux la question ouverte.

@ Violaine en particulier et à tous,

Voilà le Seigneur nous livrait déjà à la page 295 de l'ouvrage « Vivez, avec Moi, les Merveilles de la Nouvelle Création du Père » (de Jnsr), le 11 juin 1997, que le "[Saint Père Jean Paul II] assistera à la transformation de la Terre et verra, de ses yeux de chair, la Terre Nouvelle, toute pure, toute belle ; lui qui sera déjà, avec son corps de chair et son âme purifiée dans les Nouveaux cieux"

Le titre du message est : "Mais Pierre ne sera déjà plus là" sachant que notre Saint Père Jean-Paul II a été glorifié dès sa mort le 2 avril 2005.

Bien cordialement en Jésus et Marie.

violaine a écrit:@ joana[b]

Ce que vous dites est faux .Jean-Paul II est glorifié au ciel en son âme et son esprit, mais non en son corps comme indiqué dans le titre de votre post

La seule personne qui a été glorifiée avec son corps est la Vierge Marie


VIOLAINE[/b]

@ Tous,

Donc ce que vous affirmiez était une erreur chère Violaine, désormais corrigée.

Bien amicalement en Jésus et Marie.

Joannes Maria.

Bonjour Joannes Maria,

Croyez-vous cela réellement? Je crois qu'il peut s'agir d'une interprétation erronnée du passage que vous citez, qui peut être compris de bien des manières. Il faut toujours veiller à saisir l'esprit des paroles divines, car "les pensées de Dieu sont au-dessus des nôtres". D'ailleurs, le Pape a été exposé quelques jours après sa mort.

Enfin, je m'en tiendrais à ce passage, qui est plus conforme à la réalité:

Si le Père a accueilli Marie, corps âme et esprit, Il a accueilli en ce jour de la Miséricorde Divine l’âme et l’esprit de Son enfant bien-aimé tout donné à Dieu

Nous sommes tous pécheurs. Seuls la Vierge et le Seigneur Jésus, exempts du péché, ont reçu ce privilège particulier d'une glorification immédiate de leur Corps.

Quant aux prophètes passés, ce qui est rapporté dans la Bible peut être interprété de bien des manières. À cette époque, le Ciel n'était pas encore ouvert, personne ne pouvait y accéder.

L'Église enseigne que la Vierge Marie a été emmenée au Ciel en Corps et en Âme, mais ne donne pas cet enseignement pour Élie.

Emmanuel

Bonjour,

Durant l'histoire de l'Église, de grands saints ont bénéficié de grâces exceptionnelles, et le témoignage lumineux de leurs vies est encore aujourd'hui une source de grâces merveilleuses pour les croyants. On peut penser aux saints apôtres, Saint Jean, Saint Paul, Saint Pierre, etc., ou encore à des saints plus contemporains: Saint Jean de la Croix, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Saint Padre Pio, Marthe Robin... Pourtant, aucun de ces colosses de sainteté n'a bénéficié du privilège unique d'être glorifié en corps et en âme.

Oui, chacun d'entre nous avons été marqués par la Faute Originelle. Nous avons tous péché. Au regard de la Justice divine, il est juste que chacun d'entre nous passions par la mort, et que notre corps doive "retourner à la poussière", en attente de la Résurrection finale.

Mais, à cause de privilèges insignes que Celle-ci avait reçu, et de sa vie d'Amour unique, une seule Créature, échappa à ce décrêt divin:

3902 C'est pourquoi l'auguste Mère de Dieu, .. unie de toute éternité à Jésus Christ d'une manière mystérieuse "dans un seul et même décret" de prédestination immaculée dans sa conception, .. vierge très pure dans sa divine maternité, .. compagne généreuse du divin Rédempteur qui a remporté un triomphe total sur le péché et ses suites, a enfin obtenu, comme le couronnement suprême de ses privilèges, d'avoir été préservée de la corruption du tombeau et, comme son Fils, après avoir vaincu la mort, d'être élevée en corps et en âme à la gloire au plus haut des cieux, pour y resplendir comme une reine à la droite de son Fils, le roi immortel des siècles 1Tm 1,17 .

3903 .. Pour la gloire du Dieu tout-puissant qui a répandu sur la Vierge Marie les largesses d'une bienveillance toute particulière, pour l'honneur de son Fils, roi immortel des siècles et vainqueur du péché et de la mort, pour une plus grande gloire de son auguste Mère et pour la joie et l'exultation de toute l'Eglise, par l'autorité de notre Seigneur Jésus Christ, des bienheureux apôtres Pierre et Paul et par notre propre autorité Nous affirmons, déclarons et définissons comme un dogme divinement révélé que : l'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste.

(Constitution apostolique "Munificentissimus Deus", 1er novembre 1950 - Définition de l'Assomption de Marie au ciel)

Emmanuel

Chers tous,

Ce passage est me semble t-il à comprendre avec celui du 20 juin 2006, donnée à Jnsr intitulé "La Purification vous invite" déjà posté.

*******

20 Juin 2006

JNSR : Qu’avons-nous fait, Seigneur ? Que pouvons-nous faire à présent ?

JÉSUS : Je suis venu allumer un feu sur la Terre. De ce feu, il

************ ne reste que petites braises et le feu couve, même si bien peu ont cherché à l’entretenir. Si le Monde ne vient pas au Christ JÉSUS, tout est perdu. Car telle est la Volonté du Père : tout se fera par JÉSUS. C’est par JÉSUS Christ que Dieu a tout créé dans les Cieux comme sur la Terre, le visible comme l’invisible. Avec Lui, l’esprit devient Esprit, la chair se glorifie, les âmes sont envahies par Son Âme Divine. Cette vérité, vous la vivez déjà dans la Sainte Eucharistie.

Le Christ JÉSUS existe de toute Éternité avec Notre Père et l’Esprit Saint, avant Abraham, et Adam le premier créé. Pour ce premier enfant de la Terre, celui qui fit venir le péché dans ce terreau vierge, en réparation de cette faute le Christ dut donner Sa Vie : Dieu est crucifié.

Dieu S’est fait Homme pour sauver l’homme.

Dieu continue à réparer toutes ces fautes qui n’ont jamais cessé d’inonder ce monde, transformant la terre de Dieu en un immense dépotoir de fautes pas encore pardonnées car l’homme se cache derrière une innocence blasphématoire par l’absolution qu’il se donne lui-même. Et ceci de tout temps, depuis l’origine du monde.

Vous n’avez jamais tenu compte de Mes avertissements. Le Ciel est souvent descendu vers vous par des apparitions et vous n’avez fait que casser cette chaîne qui vous relie au Ciel. Les messagers buttent sans cesse sur votre refus en renouvelant l’Appel qui vient de plus haut : la Sainte Volonté de Dieu qui relie la Terre au Ciel.

Votre être, Je l’ai comblé aussi d’une partie de Mon Ciel pour que les Anges puissent vous visiter, mais bien peu d’Anges reçoivent votre appel, vous restez muets. Par l’Amour de Dieu, vous avez ce don de partager avec les Anges l’Espérance et la Protection du Ciel. Demandez-leur de venir vous aider, non pas pour des besoins matériels mais, comme ils le sont eux-mêmes, au Service de Dieu et des hommes. Et eux pourvoiront à vos besoins matériels s’ils sont nécessaires à votre vie, car Dieu les écoute. Les Anges voient aussi vos âmes. Ils se complaisent en celles qui sont toutes données à Dieu.

Et Moi, JÉSUS, Je vous parle des Anges. Ils voient votre corps de Résurrection et, bien qu’ils aient parfois envie de vous redresser, ils ne vous donnent que le remède.

Ils parlent à l’âme, à ce corps spirituel qu’ils voient et qui les entend sans que votre « moi actuel » le perçoive : « Restez unis à Dieu. Ayez Confiance en Sa Sainte Parole, Il vous aime si fort ! Gardez-vous du péché qui détruit votre Espérance. Priez avec la Sainte Mère de Dieu ! » Oh, que de belles Paroles !

A votre naissance sur Terre, votre corps visible est uni à son double qui est destiné à vivre l’Éternité avec votre Dieu. La première précaution que vous devez prendre, c’est aimer Dieu et L’adorer, c’est écouter votre prochain qui est un autre vous-même aux yeux de l’Éternel. Vous êtes tous Ses enfants et Son Amour est égal pour chacun de vous.

Votre corps de chair vit avec votre corps spirituel dans une bonne harmonie quand les deux s’accordent. Car l’Esprit de Dieu aime habiter dans un corps spirituel exempt de péché et qui devient comme une chapelle offerte à Dieu qui aime à Se reposer en elle. Alors, votre corps de chair devient l’hôte qui accueille Dieu et votre corps spirituel la chapelle qui reçoit Dieu dans toute sa Vérité. Car tout est à Dieu, vos corps comme vos âmes. La Pureté est la plus belle parure pour vos deux corps.

C’est en prévision de votre naissance sur la Terre (qui sera votre deuxième naissance, votre incarnation) que les deux corps se rejoignent. Votre Dieu, généreux et bon, va confier ce merveilleux corps spirituel venu du Ciel, Don de Dieu, à ce corps de chair donné par la chair. Les parents peuvent dire : « tu es la chair de ma chair », mais jamais : « ton esprit est l’œuvre de mon esprit ». Et même votre chair, par la Grâce de Dieu si vous Me prêtez attention, va devenir de plus en plus spirituelle, c’est-à-dire plus esprit que chair.

Les grands Saints [Padre Pio, Jean-Paul II...] on tellement désiré, déjà sur Terre, à devenir plus esprit que chair, qu’ils ont rejoint le Ciel à leur mort avec un corps tout-à-fait spirituel. Ceci est tellement vrai, pour ces grands Saints, qu’ici-bas personne n’a pu retrouver leur dépouille, car ils sont montés au Ciel dans le Feu de Dieu, Parole du Seigneur.

[C'est la raison pour laquelle le corps de Padre Pio soit-disant retrouvé est une supercherie, si vous avez suivi de près cette affaire, en rappelant qu'il est, à ma connaisance, le seul prêtre stigmatisé].

Tout ce que la chair pourra donner à l’esprit est un gain pour l’Éternité. Dieu vous conduit à cette grande Purification. Lorsque vous vous laissez envahir par la Grâce de Dieu, votre âme (votre double, ou votre corps spirituel, visible seulement du Ciel par ceux qui sont en Dieu, les Saints et les Anges ainsi que les saintes Âmes) votre âme donc, abrite la contemplation de la Vérité, l’intuition qui est faillible si elle n’est pas alimentée de Prière, la Prière du cœur.

L’intuition vraie est l’Arc-en-ciel qui relie le Ciel à la Terre, qui vous met en relation avec Dieu.

Et également avec la Sainte Maman qui vous conseille, avec les Saints et avec les Anges qui vous conduisent dans le bon chemin. Ainsi, si vos âmes sont déjà toutes données à Dieu, dans un degré connu seulement depuis le Ciel de Dieu, vous serez conseillés, guidés, informés par la Sainte Volonté de Dieu qui habite les Saints, les Anges, les Âmes Saintes. Et, à un plus haut degré, vous serez informés par Dieu et la Sainte Vierge MARIE. Amen.

Demandez la persévérance pour conduire déjà ici-bas votre âme vers les Hauteurs Éternelles de Dieu. Laissez votre esprit conduire votre cœur de chair, et non l’inverse. Détachez-vous des biens matériels. Il est temps de faire la conquête du Ciel, Amen, car voici la Purification. Amen †

Dieu dans Ses Saints et dans Ses Anges.

Amen.




Donc pour répondre à votre question, cher Emmanuel, je pense que si l'on ouvre aujourd'hui la tombe de Jean-Paul II, il ne s'y trouve plus, en rappelant que Notre Seigneur a dit également à Jnsr selon le message déjà posté, que le Saint Père Jean-Paul II était le plus grand Pape de tous les temps.

Comment en ce sens comprendre l'affirmation selon laquelle les grands saints sont montés avec leur corps totalement spiritualisés au Ciel et en même temps ne pas appliquer cette vérité au Saint Père Jean-Paul II, sachant qu'il est le plus grand de tous les Papes devant l'Eternel ?

Oui je crois donc fondamentalement cela ainsi que pour Saint Padre Pio seul prêtre stigmatisé de tous les temps.

Si la Parole de Dieu ne s'applique pas à ces Saintes personnes, il est vraiment à se demander à qui on pourrait l'appliquer ?

C'est une évidence à mes yeux je ne vous le cache pas.

Cependant je pense qu'il y a une subtilité à prendre en compte qui semble échapper à la raison humaine concernant la distinction et non la séparation entre le corps de chair et le corps spirituel comme Notre Seigneur Jésus l'explique à Jnsr également...mon coeur le comprend, mais j'avoue ne pas pouvoir pleinement l'expliquer.

En ce sens, je crois également à la réalité évoquée par la Sainte Ecriture selon laquelle Elie est directement aller au Ciel avec son corps.

Car comment Elie qui monte au Ciel pourrait quitter son corps entre temps ?

Ce passage n'est pas un mythe ou une fable mais une vérité historique, comme le passage de la mer rouge qui s'est réellement ouverte pour laisser passer les hébreux face à pharaon, sur l'ordre de Moïse.

Je n'ai aucun doute à ce sujet et je pense que ce serait, en ce qui me concerne en tout cas, un péché que de douter de la Vérité Révélée qui garde toujours son sens littéral comme véritable et authentique, mais également historique.

A ce compte là la résurrection de notre Seigneur peut elle aussi être un mythe.

Or Saint Paul est clair sur le sujet, si nous ne croyons pas à la résurrection du Christ vaine est notre foi.

Notre monde y compris l'Eglise, est marquée par un rationalisme dévastateur qui a tendance à enlever tout caractère surnaturel aux Saintes Ecritures.

D'autre part, il y a une multitude de domaines sur lesquels la Sainte Église ne s'est jamais prononcé ou pas encore, comme la Corédemption de la Très Sainte Vierge Marie et bien d'autres sujets, ce qui ne signifie pas que cela soit une erreur loin sans faut !

Rappelons en ce sens que le dogme de l'Immaculée Conception n'a été défini et proclamé qu'en 1854 alors que des siècles auparavant beaucoup en avait eu l'intuition et la conviction, comme l'ensemble du peuple de Dieu d'ailleurs, ceci de façon encore plus probante pour le dogme de l'Assomption de Marie proclamé seulement en 1950 ! Ce sont des faits historiques comme la Sainte Écriture qui nous enseigne des réalités historiques même si décrites quelquefois par des métaphores, des paraboles qui donnent un enseignement symbolique mais réel.

Aucune parole de la Bible ne relève de la fable ou du mythe, je dis bien à nouveau aucune, car dans le cas contraire cela reviendrait tout simplement à dire que le Verbe, la Parole de Dieu, est Lui-même un mythe, entendu que les Saintes Écritures sont réellement la Parole de Dieu pour un chrétien, le Verbe de Dieu seconde personne de la Très Sainte Trinité, Dieu Lui-même.

Bien cordialement en Jésus et Marie.

Bonjour Joannes Maria,

Je souffre moi aussi du rationnalisme. Rien ne me fait plus mal que ces gens qui cherchent à éteindre l'Esprit aujourd'hui, et à empêcher le Seigneur de nous parler par ses prophètes, ou d'accomplir des miracles. Mais s'il y a une chose que j'ai apprise, c'est qu'il faut toujours éviter la lettre, pour découvrir l'esprit des Écritures, ou encore des paroles des prophètes authentiques du Seigneur. Oui, vous avez raison, "aucune parole de la Bible ne relève de la fable ou du mythe", cependant, il nous faut les comprendre à la Lumière de l'Enseignement de l'Église.

À propos d'Élie, je me suis toujours posé la question "où" pouvait-il bien avoir été. Mon impression a été qu'il a pu avoir été mené avec son corps "dans le sein d'Abraham", là où les autres justes attendaient que le Christ vienne pour ouvrir les Portes des Cieux par Sa Rédemption. Le Christ est le "Premier Ressucité d'entre les morts", et c'est par Son Sacrifice sur la Croix qu'il a été possible aux âmes déjà mortes d'obtenir l'union intime avec Dieu, le Ciel.

Souvent, Joannes Maria, les corps de ceux que l'on appelle les "plus grands saints" sont exhumés... et découverts intacts. On y voit là le signe de la Résurrection à venir, et de la sainteté particulièrement grande de ces saints. Alors, qu'est-ce à dire. Faudra-t-il croire à une "supercherie" pour chacun de ces cas miraculeux? Le simple fait que vous deviez croire à une supercherie dans le cas de Padre Pio, pour adhérer à la lettre de ce qui est dit dans JNSR, ne me semble pas sain.

Créer un corps identique au Padre Pio de toutes pièces, comment? Et pourquoi? À supposer, et cela est loin d'être certain, qu'on ait pu accomplir ce prodige avec la science de ce siècle, cela devient bien plus difficile si l'on médite sur le cas des "grands saints" du passé... Et encore une fois, personne n'aurait intérêt à monter ce genre de coup.

À propos des stigmates du Padre Pio, je crois que leur disparition sur son corps, à sa mort, ne sont pas suspectes, mais porteuses de Lumière. Cela nous rappelle que Jésus est le Seul Vrai Stigmatisé, le Seul qui, au Ciel, porte ces marques Salvatrices sources de grâces infinies. Aucun homme, aucun, ne peut porter ces marques à côté du Christ. Cela nous rappelle aussi que les stigmatisés, durant leurs vies, portent ces marques de par leur union très intime avec le Seigneur, de telle sorte qu'ils peuvent dire: "ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi". Ces marques que ces saints ont sur les mains, ne sont donc pas les leurs propres, mais celles du Christ qui vit en eux, qui revit à travers eux Sa Passion. Lorsqu'est venu le temps de monter au ciel, ces signes miraculeux disparaissent, avec l'âme qui monte au Ciel, pour rejoindre le Seigneur. Je ne vois rien de suspect en cela, et sûrement pas un signe annonciateur de supercherie.

Je serais prudent à interpréter à la lettre certains passages que vous nous partagez. Habituellement, les prophètes du Seigneur convergent dans leurs messages. Pour l'instant, je n'ai jamais eu l'occasion de lire quoique ce soit qui ressemble à ceci chez d'autres prophéties pour notre temps.

Même, dans les Cahiers de Maria Valtorta, Saint Jean et Saint Pierre, deux géants de sainteté, apparaissent à Maria Valtorta, mais on mentionne expressément que si Maria peut les voir, c'est par une grâce de Dieu, car ceux-ci se présentent à la voyante avec leurs âmes, et non leurs corps.

Amicalement,

Emmanuel


Le Pape Benoît XVI vénère la dépouille du Padre Pio




La dépouille du Padre Pio, retrouvée intacte, préservée de la corruption




Exposition du Pape Jean-Paul II

Bonjour,

Dans une vision qu'elle a du Ciel, Maria Valtorta fait la mention de la différence qu'il y a entre l'apparence de Jésus et Marie, et celle de Saint Joseph, de Saint Jean, et de la multitude des bienheureux. Les passages mis en italique sont de Maria Valtorta, qui perçoit donc l'importance de souligner que dans cette vision, seuls Jésus et Marie ont de véritables corps de chair.

Pardon pour la longueur de la vision. Les passages pertinents sont à la fin seulement, mais j'ai pensé partager le passage au complet, afin d'avoir un meilleur contexte, et aussi afin de permettre à tous de profiter de cette belle méditation sur les beautés célestes.

Amicalement,

Emmanuel

Maria Valtorta, Les Cahiers de 1944, pp.37-41

(...)

Vous savez déjà que je suis heureuse. Mais vous ne connaissez pas le bonheur et la vision joyeuse qui m'a été accordée à partir du moment de l'union eucharistique. Ce fut comme un tableau qui m'était dévoilé petit à petit. Mais ce n'était pas un tableau: c'était de la contemplation. Je me suis recueillie pendant une bonne heure sans autre prière que cette contemplation qui me transportait au-delà de la terre.

Cela a commencé aussitôt après avoir reçu l'hostie sainte et je crois qu'il ne vous a pas échappé que j'étais lente à répondre et à saluer; j'étais déjà enveloppée. Malgré cela, j'ai rendu grâces à haute voix alors que la vision m'était de plus en plus vive. Ensuite, je suis restée tranquille, les yeux fermés comme si je dormais. Mais je n'ai jamais été aussi éveillée de tout mon être qu'à ce moment-là.

Encore maintenant que j'écris, la vision perdure, bien qu'elle soit dans sa phase finale. J'écris sous le regard d'une foule d'êtres célestes qui voient comme je dis uniquement ce que je vois, sans ajouter de détails ou modifier quoi que ce soit. Voici la vision:

A peine avais-je reçu Jésus que j'ai senti la Mère, Marie, du côté gauche de mon lit, qui m'enlaçait du bras droit et m'attirait à elle. Elle portait son vêtement et son voile blancs comme dans la vision de la grotte, en décembre. Je me suis sentie en même temps enveloppée d'une lumière dorée. Cette couleur dorée était d'une douceur impossible à décrire et les yeux de mon esprit en cherchaient la source, que je sentais couler sur moi d'en haut. J'avais l'impression que, tout en restant ma chambre avec son plancher, ses quatre murs et les objets qui s'y trouvent, celle-ci n'avait plus de plafond et que je voyais les cieux infinis de Dieu.

Suspendue dans les cieux, la divine Colombe de feu se tenait perpendiculairement au-dessus de la tête de Marie, et par conséquent au-dessus de ma tête puisque j'étais joue contre joue contre Marie. L'Esprit Saint avait les ailes ouvertes et il se tenait debout, en position verticale. Il ne bougeait pas, mais il vibrait, et à chaque vibration il y avait des vagues, des éclairs et des étincelles de splendeur qui se dégageaient. Un cône de lumière dorée sortait de lui, dont le sommet partait de la poitrine de la Colombe et dont la base nous recouvrait, Marie et moi. Nous étions réunies dans ce cône, sous ce manteau, dans cette étreinte de lumière joyeuse. Cette très vive lumière n'était pourtant pas éblouissante, car elle communiquait aux yeux une force nouvelle qui augmentait à chaque éclat qui se dégageait de la Colombe, accroissant sans cesse l'éclat qui existait déjà à chacune de ses vibrations. Je sentais mes yeux se dilater jusqu'à acquérir une puissance surhumaine, comme si ce n'étaient plus des yeux de créature mais d'esprit déjà glorifié.

Quand j'atteignis la capacité de voir au-delà, grâce à l'Amour enflammé suspendu au-dessus de moi, mon âme fut appelée à regarder plus haut. Alors, contre l'azur plus pur du paradis, je vis le Père, distinctement, bien que les traits de sa figure soient d'une lumière immatérielle. Il était d'une beauté que je ne tenterai pas de décrire, car elle surpasse les capacités humaines. Il m'apparaissait comme s'il était sur un trône. Je parle de cette manière parce qu'il se présentait, assis, avec une infinie majesté. Toutefois, je ne voyais pas de trône, de fauteuil ou de dais. Rien qui ait la forme terrestre d'un siège. Il m'apparaissait de mon côté gauche (dans la direction de Jésus crucifié, juste pour donner une indication, et donc à droite de son Fils), mais à une hauteur incalculable. Je voyais cependant ses traits si lumineux dans leurs moindres détails. Il regardait en direction de la fenêtre (toujours pour donner une indication des différentes positions). Son regard exprimait un amour infini.

Je suivis son regard et je vis Jésus. Non pas le Jésus-Maître que je vois habituellement. Mais Jésus comme roi. Il était vêtu de blanc, mais son vêtement était lumineux et extrêmement blanc, comme celui de Marie. Cet habit semblait fait de lumière. Il était extraordinairement beau, vigoureux, imposant, parfait, resplendissant. De la main droite - il était debout -, il tenait son sceptre, qui est aussi son étendard. Il s'agissait d'une longue hampe, presque une crosse, mais encore plus haute que mon Jésus déjà très grand; elle ne se terminait pas par la boucle de la crosse, mais par une hampe transversale, formant ainsi une croix d'où pendait une bannière, soutenue par la plus courte des hampes. Cette bannière était en soie, une soie blanche très lumineuse, faite de cette façon, et marquée d'une croix pourpre sur les deux côtés; sur la bannière, il est écrit " Jésus Christ " en mots de lumière, presque comme s'ils étaient écrits avec des diamants liquides.

Je vois bien les plaies de ses mains puisque celle de droite tient la hampe en haut, vers la bannière, et la seconde montre la plaie du côté, dont je ne vois pourtant rien d'autre qu'un point très lumineux d'où sortent des rayons qui descendent vers la terre. La plaie de la main droite se trouve du côté du poignet et ressemble à un rubis resplendissant de la largeur d'une pièce de dix centimes." Celle de la main gauche est plus centrale et plus grande, mais elle s'allonge un peu vers le pouce, comme ceci. Elles brillent comme des rubis éclatants. Je ne vois pas d'autre blessure. Au contraire, le corps de mon Seigneur est très beau et totalement intact.

Le Père regarde le Fils sur sa gauche. Le Fils regarde sa Mère et moi. Mais je vous assure que, s'il ne me regardait pas avec amour, je ne pourrais soutenir l'éclat de son regard et de son aspect. Il est véritablement le Roi de terrible majesté dont on parle."

Plus la vision se prolonge et plus augmente ma faculté de percevoir les moindres détails et de voir toujours plus loin autour de moi. Effectivement, après quelque temps je vois saint Joseph (près de l'angle où se trouve la crèche). Il n'est pas bien grand, plus ou moins comme Marie. Robuste. Il a les cheveux grisonnants, bouclés et courts, et une barbe taillée au carré. Son nez est long et fin, aquilin.

Ses joues sont creusées de deux rides qui partent des angles du nez et descendent se perdre du côté de la bouche, dans la barbe. Ses yeux sont noirs et semblent très bons. Je retrouve en lui le bon re­gard plein d'amour de mon père. C'est son visage tout entier qui est bon, pensif sans être mélancolique, digne, mais avec une telle expression de bonté! Il est vêtu d'une tunique bleu violacé comme les pétales de certaines pervenches et il porte un manteau couleur poil de chameau. Jésus me le montre en me disant: « Voici le patron de tous les justes. »

Puis la Lumière appelle mon esprit de l'autre côté de la chambre, autrement dit vers le lit de Marta et je vois mon ange gardien. Il est à genoux, tourné vers Marie qu'il semble vénérer. Il est vêtu de blanc. Il a les bras croisés sur la poitrine et ses mains touchent ses épaules. Il courbe la tête, si bien que je vois peu de chose de son visage. Il a une attitude de profond respect. Je vois ses ailes, belles, longues, très blanches, pointues; ce sont de vraies ailes faites pour voler rapidement et sûrement de la terre au ciel, mais il les tient actuellement repliées derrière le dos. Par son attitude, il m'enseigne comment l'on doit dire: « Je vous salue, Marie. »

Pendant que je le regarde, je sens quelqu'un près de moi gauche; il me pose une main sur l'épaule droite. C'est mon Jean, le visage resplendissant d'amour joyeux.

Je me sens heureuse. Je me recueille au milieu de tant de bonheur en croyant en avoir atteint le summum. Mais un éclat plus vif de l'Esprit de Dieu et des plaies de mon Seigneur Jésus accroît encore ma capacité à voir. Je vois alors l'Église céleste, l'Église triomphante ! Je vais essayer de la décrire.

En haut, comme toujours, se trouvent le Père, le Fils et maintenant aussi l'Esprit, plus haut que les Deux, au centre des Deux, qu'il réunit dans ses splendeurs.

Plus bas, comme entre deux pentes bleues, d'un bleu qui n'avait rien de terrestre, se trouvait, rassemblée dans une vallée bienheureuse, la multitude des bienheureux en Christ, l'armée de ceux qui sont marqués du sceau de l'Agneau; cette multitude était lumière, une lumière qui est chant, un chant qui est adoration, une adoration qui est béatitude. A gauche se trouvait la foule des confesseurs, à droite celle des vierges. Je n'ai pas vu la foule des martyrs, mais l'Esprit me fit comprendre que les martyrs étaient réunis aux vierges puisque le martyre rendait sa virginité à l'âme, comme si elle venait d'être créée. Tous paraissaient vêtus de blanc, les confesseurs comme les vierges, du même blanc lumineux que les vêtements de Jésus et de Marie.

De la lumière se dégage du sol bleu et des parois bleues de la sainte vallée, comme s'ils étaient en saphir flamboyant. Les vêtements tissés de diamant émettent de la lumière. Surtout, les corps et les visages spiritualisés sont lumière. Je vais maintenant m'efforcer de vous décrire ce que j'ai remarqué dans les différents corps.

Seuls les corps de Jésus et de Marie sont des corps de chair et d'esprit - vivants, palpitants, parfaits, sensibles au toucher et au contact: ce sont deux corps glorieux, mais réellement " corps " -. Le Père éternel, l'Esprit Saint et mon ange gardien sont de la lumière ayant la forme d'un corps, pour qu'ils puissent être perceptibles à la pauvre servante de Dieu que je suis. Saint Joseph et saint Jean sont formés de lumière déjà plus compacte, certainement parce que je dois en percevoir la présence et en entendre les paroles. Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés.

Aucun confesseur ne se retourne. Ils regardent tous la très sainte Trinité. Quelques vierges se tournent. Je discerne les apôtres Pierre et Paul car, même s'ils sont lumineux et vêtus de blanc comme tous, leur visage est plus facile à distinguer que les autres: ce sont des visages typiquement hébraïques. Ils me regardent avec bienveillance (heureusement !).

Puis trois esprits bienheureux qui me regardent, et que je devine être des femmes, me font signe en souriant. On dirait qu'elles m'invitent. Elles sont jeunes. Tous les bienheureux me semblent d'ailleurs avoir le même âge: ils sont jeunes, parfaits et d'une égale beauté. Ce sont des copies de Jésus et de Marie en plus petit. Je ne puis dire qui sont ces trois créatures célestes mais, comme deux d'entre elles portent des palmes et une seule des fleurs - les palmes sont l'unique signe qui distingue les martyrs des vierges -, je pense ne pas me tromper si je dis qu'il s'agit d'Agnès, de Cécile et de Thérèse de Lisieux.

Ce que je ne saurais vous rapporter, malgré toute ma bonne volonté, c'est l'alléluia de cette multitude. C'est un alléluia puissant et pourtant doux comme une caresse. Tout rit et resplendit de manière encore plus vive à chaque hosanna de la foule à son Dieu.

La vision cesse alors et, dans son intensité, se cristallise sous cette forme. Marie me quitte et, avec elle, Jean et Joseph; la première prend place en face de son Fils et les autres dans les rangs des vierges.

Loué soit Jésus Christ.

@ Emmanuel,

Votre citation :

"Souvent, Joannes Maria, les corps de ceux que l'on appelle les "plus grands saints" sont exhumés... et découverts intacts. On y voit là le signe de la Résurrection à venir, et de la sainteté particulièrement grande de ces saints. Alors, qu'est-ce à dire.

Ma réponse :

Bien entendu, j'ai tellement vu de corps non corrompus dans ma vie que j'en suis tout à fait persuadée, là n'est absolument pas mon propos.

Votre citation :

Faudra-t-il croire à une "supercherie" pour chacun de ces cas miraculeux? Le simple fait que vous deviez croire à une supercherie dans le cas de Padre Pio, pour adhérer à la lettre de ce qui est dit dans JNSR, ne me semble pas sain.

Ma réponse :

Cher ami, veuillez m'excuser mais je n'ai jamais affirmé ni pensé une telle chose.

Afin que cela soit clair, il n'y a absolument aucun lien de causalité entre les écrits de Jnsr et Padre Pio dans mes propos.

Je viens récemment de découvrir ces textes de Jnsr, et ma conviction au sujet de Padre Pio est très antérieure à leur lecture ; elle remonte au moment même où l'on a déclaré avoir retrouvé son corps.

J'ai personnellement parlant une foule de raisons qui me porte à penser cela, mais elles relèvent purement de ma vie spirituelle et des personnes que j'ai rencontré qui ont été très proches de Padre Pio tout au long de sa vie.

Je vais pour autant vous donner dans ce qui suit une indication majeure.

Votre citation :

Créer un corps identique au Padre Pio de toutes pièces, comment? Et pourquoi? À supposer, et cela est loin d'être certain, qu'on ait pu accomplir ce prodige avec la science de ce siècle, cela devient bien plus difficile si l'on médite sur le cas des "grands saints" du passé... Et encore une fois, personne n'aurait intérêt à monter ce genre de coup.

Ma réponse :

Ma remarque concerne exclusivement Padre Pio et aucune autre personne.

Dans un premier temps, je ne sais si vous le savez mais son corps n'a jamais été exhumé pour sa cause de béatification alors qu'il aurait du l'être selon le droit canonique, ce qui est déjà très important à relever. Pourquoi ?

Pour ma part je pense qu'à l'époque le corps n'y était déjà plus...la suite est alors compréhensible.

Imaginez des milliers de pèlerins à qui l'on annonce du jour au lendemain que la tombe devant laquelle ils priaient était vide ?

Beaucoup justement auraient cru à la supercherie, ne voyant plus le corps...surtout en Italie où la religiosité populaire est impressionnante.

Déjà du vivant de Padre Pio les personnes pendant la célébration de la Sainte Messe essayaient de lui arracher quelque chose de lui pour en conserver une relique, c'était véritablement incroyable à cette époque.

Ces faits sont connus vous les retrouverez sans doute aisément.

Bien cordialement en Jésus et Marie.

Votre servante,

Joannes Maria.

Bonjour Joannes Maria,

Je vous invite à faire la lecture de cette belle vision de Maria Valtorta, que j'ai postée tout juste avant votre dernier message. Remarquez ce qui est dit à propos de l'apparence de Jésus, Marie, saint Jean et saint Joseph, saint Pierre et saint Paul.

Personnellement, s'il y avait un saint pour qui je pourrais croire à un enlèvement prématuré au Ciel, ce serait Saint Jean, l'Apôtre de l'Amour, pour qui on ne possède pas de reliques, et de qui Jésus a dit: "s'il Me plaît qu'il reste jusqu'à ce que Je vienne, que t'importe?" Saint Pierre et saint Paul pourraient aussi faire partie de ce groupe, car ce sont ces grands saints qui ont bâti l'Église, des héros d'Amour, martyrisés par Amour du Christ.

Pourtant, regardez l'insistance de Maria Valtorta, qui, certainement inspirée à ce moment par l'Esprit-Saint, comme cela arrive souvent dans ses visions, insiste sur le fait que seuls Jésus et Marie ont de véritables corps de chair, tandis que les saints apôtres ont des corps spiritualisés.

D'autres mentions semblables se retrouvent dans l'Oeuvre de Maria Valtorta. Il est cependant difficile de toutes les repérer, vu l'ampleur de l'oeuvre. Je suis tombé sur cette vision assez rapidement, peut-être est-ce providentiel pour notre méditation.

Amitiés,

Emmanuel

@ Emmanuel,

Et bien cher ami, voyez-vous l'Esprit-Saint nous aide dans cette belle complémentarité fraternelle.

Vous montrez ainsi que Jnsr n'est pas la seule à exprimer le fait que les saints du Ciel ont un corps spiritualisé.

Mettant donc, si vous le voulez-bien, les deux citations en parallèle :

Maria Valtorta : "Tous les bienheureux qui forment la multitude des cieux sont des flammes blanches, qui sont des corps spiritualisés".

Jnsr : "Les grands Saints on tellement désiré, déjà sur Terre, à devenir plus esprit que chair, qu’ils ont rejoint le Ciel à leur mort avec un corps tout-à-fait spirituel. Ceci est tellement vrai, pour ces grands Saints, qu’ici-bas personne n’a pu retrouver leur dépouille, car ils sont montés au Ciel dans le Feu de Dieu, Parole du Seigneur".

Ainsi Maria Valtorta et Jnsr exprime une même réalité, celle d'un corps spiritualisé ou spirituel.

Comme je le laissais entendre précédemment, il n'est pas aisé de mettre des mots justes concernant cette réalité pour nous êtres humains bien limités, car cela reste difficilement accessible à notre intelligence, seule la mystique peut approcher quelque peu ce mystère.

En ce sens il n'est pas étonnant que je ne puisse que balbutier dans mon vocabulaire, surtout lorsque l'on titre un message qui par nature ne peut être que réduit.

Par conséquent ce ne sont pas les écrits de Jnsr qui expriment mal la réalité, mais plutôt mon langage limité quant à sa description.

Merci à l'Esprit-Saint à travers vous de m'avoir éclairée par ce passage que je n'aurai pas retrouvé seule.

Dans le Coeur Unique de Jésus et de Marie.

Joannes Maria.

Bonjour Joannes Maria,

Oui, je crois que chaque bienheureux possède un "corps spiritualisé". Par contre, pour ne pas qu'il y ait de confusion, quand Maria Valtorta parle de "corps spiritualisé", elle ne parle pas de la chair, qui est restée sur la Terre pour chacun, à l'exception de Jésus et Marie, et qui sera glorifiée à la Résurrection finale.

Si c'est aussi votre compréhension des choses, alors c'est très bien.

Amicalement,

Emmanuel

@ Emmanuel particulièrement et @ tous,

Oui nous sommes bien d'accord.

Par contre pour que cela soit bien clair également, pour connaître l'existence certaine du phénomène en plus de l'affirmation donnée par Jnsr, à savoir : "Ceci est tellement vrai, pour ces grands Saints, qu’ici-bas personne n’a pu retrouver leur dépouille, car ils sont montés au Ciel dans le Feu de Dieu, Parole du Seigneur", lorsqu'est ici évoqué "au Ciel dans le Feu de Dieu" cela me fait penser au prophète Elie, comme relaté dans la Sainte Écriture.

@ tous particulièrement,

1 - Tout d'abord croyez-vous que l'on puisse ne pas retrouver de dépouille comme Notre Seigneur le précise à Jnsr après la mort d'une personne qui a vécu une grande sainteté dans sa vie ?

2 - Faites vous bien la distinction entre corps de chair et corps spiritualisé, comme Notre Seigneur le dit à Jnsr et Maria Valtorta ?

3 - Où se trouve selon vous le corps de chair de ces "Grands saints" puisqu'il n'est plus sur la terre ?

Enfin n'oublions pas le caractère progressif de l'approfondissement de la Révélation divine au cours des siècles, par l'intermédiaire de l'Esprit-Saint et des charismes qu'Il donne à Son Église comme l'affirme l'Évangéliste Saint Jean.

Il est bien évident que Dieu nous donne toujours plus à connaître tous ces grands mystères au fur et à mesure que nous approchons de la phase conclusive de la fin des temps.

Merci par avance à toutes et tous, l'Esprit-Saint nous aidera sans doute à une meilleure compréhension par un éclairage mutuel.

@ Emmanuel,

Pour ma part, vu ce que vous évoquiez concernant le fait que l'on ait vu les corps de ces personnes juste après leur mort, pour satisfaire à la 3 ième interrogation, je pense qu'il convient à nouveau de rappeler la distinction entre de corps de chair et corps spirituel, en ce sens où à la mort de Jean-Paul II et à la mort de Saint Padre Pio leur corps de chair était visible, mais leur corps spirituel était déjà dans la Gloire c'est à dire qu'ils sont rentrés au Ciel directement car il n'y avait rien à purifier en eux (sans donc passer par le Purgatoire bien évidemment).

Pour autant, afin que la Parole de Dieu se vérifie, car Dieu ne peut se tromper ni nous tromper selon le C.E.C, il me semble juste d'affirmer que par la suite, le corps ait pu être emporté (par les anges de Dieu) et qu'il ne se trouve effectivement plus sur la terre.

La question est donc de savoir ou se trouve alors le corps de chair, il y a là encore une subtilité qui semble nous échapper.

En ce qui me concerne l'interrogation demeure, car s'il n'est plus dans la tombe où est-il ?

Pour donner un premier élément de réponse, je pense spontanément au phénomène de la bilocation où une même personne peut être à deux endroits à la fois.

Ainsi une piste de réflexion s'ouvre à la lumière de l'Esprit-Saint pour nous faire approcher le mystère.

En ce sens que toute la création est maintenu dans l'être à chaque instant dans l'Éternel présent de Dieu sachant que Dieu est en dehors du temps et de l'espace.

Par prolongement nous savons par exemple que notre ange gardien est avec nous à chaque instant et contemple en même temps la Sainte Face de Dieu.

Là où se trouve Notre Seigneur Jésus dans Sa Sainte présence Eucharistique se trouve également toute la cour Céleste.

La suite... est entre vos mains.

Dans la confiance en l'Esprit-Saint qui passera sans doute par les uns et les autres pour donner un éclairage sur la question.

Bien cordialement en Jésus et Marie.

Joannes Maria.

Bonjour Joannes Maria,

J'aimerais bien répondre à cette question, ("où donc est leur corps de chair, s'il n'est plus dans la tombe?"), cependant, présentement, nous sommes seulement dans les hypothèses. À part Saint Jean, on a généralement connaissance des lieux de sépultures de la plupart des saints connus, et je n'ai jamais entendu parler de corps disparus. Cela ne veut pas dire que c'est impossible, seulement, nous n'avons aucune information en ce sens présentement.

Au contraire, de nombreux corps de saints ont déjà été exhumés, et le miracle de l'incorruptibilité de leurs corps, que je trouve merveilleux, a été constaté.

Vous dites:

à la mort de Jean-Paul II et à la mort de Saint Padre Pio leur corps de chair était visible, mais leur corps spirituel était déjà dans la Gloire c'est à dire qu'ils sont rentrés au Ciel directement car il n'y avait rien a purifier en eux (sans passer donc par le Purgatoire)

Je suis d'accord avec vos paroles. Aussi, je crois que l'on peut généralement remplacer le terme "corps spiritualisé" par "âme", et que les deux signifient sensiblement la même réalité. De plus, chaque saint, par définition, ne passe pas par le purgatoire, il monte directement au Ciel, car il a vécu son purgatoire sur la Terre.

Il y a donc toujours une dimension de mystère qui demeure. Si Dieu le veut, à Son Heure, nous en apprendrons davantage sur les réalités célestes.

Union de prières,

Emmanuel

J'ai revu mon post précédent en y ajoutant quelques précisions puisque désormais nous pouvons le faire.

Par contre je distingue pour ma part corps, âme et esprit comme Saint Paul sans qu'il y ait séparation bien entendu.

Bien cordialement.

Bonjour Joannes Maria,

Oui. Certains disent corps physique, corps psychique, corps spirituel, et ainsi de suite. Certains parlent de la partie supérieure de l'âme. Dans JNSR, il est question de corps sprituels. Certains de ces termes représentent la même réalité. Il y a beaucoup à méditer sur la nature de l'Homme, en toutes ses composantes. Les termes de Saint Paul me semblent les plus simples et concrets pour un usage habituel, mais je suis toujours heureux de m'adapter lorsque je lis les écrits de saints, ou certaines révélations privées.

Emmanuel

Oui cher ami, sachant que l'ensemble de ces dénominations nous sont données par le même auteur qu'est Dieu Lui-même.

Donc il convient de les comprendre avec l'aide et la grâce de Dieu comme étant l'expression d'une seule et même réalité.

Bien à vous en Jésus et Marie.

Pour revenir justement sur le fameux passage biblique où Elie est monté au Ciel dans un Char de Feu, Dieu Lui-même fait le parallélisme avec le Saint Père Jean-Paul II dans son message du 27 et 28 août 1997 :

De l’ouvrage « Vivez, avec Moi, les Merveilles de la Nouvelle Création du Père » :

- extrait du message « Ô Mon Prêtre ! », page 369 :

" Votre Pape est aussi comme Elie : par son courageux Témoignage il convertit les cœurs les plus endurcis.Je l'ai recouvert de Mon Manteau qui porte la marque des Croix de tous les hommes du Monde entier qui s'avancent vers la Rédemption final, guidés par Ma Lumière qu'il porte en lui. Il devient Lumière. Je l'ai recouvert de la Puissance de Ma Sainte Rédemption finale. C'est son manteau comme Elie, il frappera les eaux avec son propre manteau; elles se sépareront pour permettre au Peuple de Dieu de passer sur l'autre rive. Avant d'être ravi dans un tourbillon vers le Ciel. Elisée recueillit le manteau d'Elie.
Un autre que Mon Pape recueillera son manteau de Croix lumineuses mais lui [le Saint Père Benoît XVI donc] comme Moïse et Elie, il aura déjà ouvert la mer pour que les hommes que Dieu lui a confiés, de toutes races, de toutes religions, de toutes confessions, arrivent sur la rive où Dieu les attend, là où l'on parle la même langue, celle de l'Amour Universel dans la Nouvelle Terre et les Cieux Nouveaux".

Bien cordialement en Jésus et Marie.