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Message par Joannes Maria Dim 18 Juil 2010 - 15:15

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BENOIT XVI

- extrait de l’homélie prononcée le 26 novembre 2005 à la Basilique Vaticane :



« […] En chantant ensemble les Psaumes, nous avons élevé nos coeurs à Dieu, en prenant l'attitude spirituelle qui caractérise ce temps de grâce: la "veillée dans la prière" et l'"exultation dans la louange" (Cf. Missel Romain, Préface de l'Avent II/A). Imitant le modèle de la Très Sainte Vierge Marie, qui nous enseigne à vivre dans une écoute religieuse de la parole de Dieu, nous nous arrêtons sur la brève Lecture biblique qui vient d'être proclamée. Il s'agit de deux versets contenus dans la partie conclusive de la Première Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens (1 Th 5,23-24). Le premier exprime le voeu de l'Apôtre à la communauté; le deuxième offre, pour ainsi dire, la garantie de son accomplissement. Le souhait est que chacun soit sanctifié par Dieu et demeure irréprochable dans toute sa personne - "esprit, âme et corps" - pour la venue finale du Seigneur Jésus; la garantie que cela puisse se produire est offerte par la fidélité à Dieu lui-même, qui ne manquera pas de mener à bien l'oeuvre commencée chez les croyants. Cette Première Lettre aux Thessaloniciens est la première de toutes les Lettres de saint Paul, probablement écrite en l'an 51. Dans cette première Lettre on sent, encore davantage que dans les autres, le coeur de l'Apôtre qui bat, son amour paternel, nous pouvons même dire maternel, pour cette nouvelle communauté. Et l'on sent aussi sa préoccupation pleine d'inquiétude pour que ne s'éteigne pas la foi de cette nouvelle Eglise, encerclée par un contexte culturel qui, sous de nombreux points de vue, est contraire à la foi. Ainsi, Paul conclut sa Lettre par un souhait, nous pourrions même dire par une prière. Le contenu de la prière que nous avons entendue est qu'ils soient saints et irréprochables au moment de la venue du Seigneur. La parole centrale de cette prière est "venue". Nous devons nous demander: que signifie venue du Seigneur? En grec c'est la "parousie", en latin l'"adventus": "avent", "venue". Qu'est cette venue? Nous concerne-t-elle ou non? Pour comprendre la signification de cette parole et donc de la prière de l'Apôtre pour cette communauté et pour les communautés de tous les temps - également pour nous - nous devons nous tourner vers la personne grâce à laquelle s'est réalisée de manière unique, singulière, la venue du Seigneur: la Vierge Marie. Marie appartenait à cette partie du peuple d'Israël qui, à l'époque de Jésus, attendait de tout son coeur la venue du Sauveur. Et à partir des paroles, des gestes rapportés par l'Evangile nous pouvons voir comment Elle vivait réellement plongée dans les paroles des Prophètes, elle était tout entière en attente de la venue du Seigneur. Toutefois, Elle ne pouvait pas imaginer comment cette venue se serait réalisée. Peut-être attendait-elle une venue dans la gloire. C'est pourquoi fut d'autant plus surprenant pour elle le moment où l'Archange Gabriel entra dans sa maison et lui dit que le Seigneur, le Sauveur, voulait prendre chair en Elle, d'elle, voulait réaliser sa venue à travers Elle. Nous pouvons imaginer l'émotion de la Vierge. Marie, avec un grand acte de foi, d'obéissance, dit oui: "Me voici, je suis la servante du Seigneur". Ainsi, Elle est devenue "demeure" du Seigneur, véritable "temple" dans le monde et "porte" à travers laquelle le Seigneur est entré sur la terre. Nous avons dit que cette venue est singulière: "la" venue du Seigneur. Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps: dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous. Et il frappe à la porte de notre coeur: es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent: que le Seigneur peut venir également à travers nous. Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi: Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes "esprit, âme et corps", indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu. C'est précisément l'Esprit Saint, qui dans le sein de la Vierge a formé Jésus, Homme parfait, qui mène à bien dans la personne humaine l'admirable projet de Dieu, transformant tout d'abord le coeur et, à partir de ce centre, tout le reste. Il arrive ainsi que dans chaque personne se résume toute l'oeuvre de la création et de la rédemption, que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, accomplit du début jusqu'à la fin de l'univers et de l'histoire. Et de même que dans l'histoire de l'humanité se trouve au centre le premier Avent du Christ et, à la fin, son retour glorieux, de même chaque existence personnelle est appelée à se mesurer à lui - de façon mystérieuse et multiforme - au cours du pèlerinage terrestre, pour être trouvée "en lui" au moment de son retour. Que la Très Sainte Vierge Marie, Vierge fidèle, nous guide pour faire de ce temps de l'Avent et de toute la nouvelle Année liturgique un chemin de sanctification authentique, à la louange et à la gloire de Dieu Père, Fils et Esprit Saint ».



La proximité de la venue du Seigneur est ici particulièrement mise en relief par le fait d’être « trouvé en lui au moment de son retour », c'est-à-dire appartenir totalement au Christ lors de « son retour glorieux » en étant « saints et irréprochables ». Le Saint Père insiste à nouveau en précisant que Dieu « s’engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive ». Ce qui sous entend « un chemin de sanctification authentique, à la louange et à la gloire de Dieu Père, Fils et Esprit Saint » selon « l’admirable projet de Dieu, transformant tout d’abord le cœur et, à partir de ce centre, tout le reste ». L’exhortation est frappante et sans équivoque.



Lors de l’audience générale du 23 août 2006 intitulée « Jean, le Voyant de Patmos », le Saint Père Benoît XVI s’attachait particulièrement à nous présenter le livre de l’Apocalypse. Beaucoup de thèmes présentés au cours de l’étude y sont logiquement abordés, puisque nous sommes dans les temps où s’actualisent toutes les pages de l’Apocalypse. En terminant son commentaire, il reprenait l’invocation finale « Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22,20)dont il dégagera trois principaux sens, en appelant avec force, confiance et insistance pour notre temps, la venue définitive du Seigneur qui tranformera le monde:



« C'est précisément pour cela que Jean, le Voyant de Patmos, peut terminer son livre par une ultime aspiration, vibrant d'une attente fervente. Il invoque la venue définitive du Seigneur : "Viens, Seigneur Jésus!" (Ap 22,20). C'est l'une des prières centrales de la chrétienté naissante, également traduite par saint Paul dans la langue araméenne : "Marana tha". Et cette prière, "Notre Seigneur, viens!" (1 Co 16,22), possède plusieurs dimensions. Naturellement, elle est tout d'abord l'attente de la victoire définitive du Seigneur, de la nouvelle Jérusalem, du Seigneur qui vient et qui transforme le monde. Mais, dans le même temps, elle est également une prière eucharistique: "Viens Jésus, maintenant!". Et Jésus vient, il anticipe son arrivée définitive. Ainsi, nous disons avec joie au même moment : "Viens maintenant, et viens de manière définitive!". Cette prière possède également une troisième signification : "Tu es déjà venu, Seigneur! Nous sommes certains de ta présence parmi nous. C'est pour nous une expérience joyeuse. Mais viens de manière définitive !". Et ainsi, avec saint Paul, avec le Voyant de Patmos, avec la chrétienté naissante, nous prions nous aussi: "Viens, Jésus! Viens, et transforme le monde ! Viens dès aujourd'hui et que la paix l'emporte!". Amen! ».



C’est avec émotion que nous pouvons observer combien le Saint Père appelle à grand cri, avec une insistance inouïe la venue du Seigneur, et ce, à treize reprises dans ce court extrait. Il semble impossible de formuler une annonce plus explicite, surtout lorsque l’on observe que cet appel est caractérisé par deux dimensions fondamentales : la venue définitive pour notre temps par l’emploi des deux expressions « Viens Jésus, maintenant » ou « Viens dès aujourd’hui » et « de manière définitive » scandé à cinq reprises.



Lors de son voyage apostolique au Brésil le Pape Benoît XVI nous a donné le 13 mai 2007 sur l’esplanade du Sanctuaire d’Aparecida une homélie qui fait le lien avec de nombreux thèmes abordés au cours de notre étude, dont je présente ici les passages les plus significatifs :



« […] L'Esprit Saint et nous-mêmes". Telle est l'Eglise : nous, la communauté des croyants, le Peuple de Dieu, avec ses Pasteurs appelés à en guider le chemin; avec l'Esprit Saint, Esprit du Père envoyé au nom du Fils Jésus, Esprit de Celui qui est "plus grand" que tous et qui nous est donné par l'intermédiaire du Christ, qui s'est fait "petit" pour nous. Esprit Paraclet, Ad-vocatus, Défenseur et Consolateur. Il nous fait vivre en présence de Dieu, dans l'écoute de sa Parole, libérés du trouble et de la crainte, en ayant dans le cœur la paix que Jésus nous a laissée et que le monde ne peut donner (Cf. Jn 14,26-27). L'Esprit accompagne l'Eglise sur le long chemin qui s'étend entre la première et la seconde venue du Christ : "Je m'en vais et je reviendrai vers vous" (Jn 14,28), dit Jésus aux Apôtres. Entre "l'aller" et le "retour" du Christ, il y a son Corps; il y a deux mille ans qui se sont déjà écoulés ; il y a également ces plus de cinq siècles au cours desquels l'Eglise est allée en pèlerinage dans les Amériques, en diffusant parmi les croyants la vie du Christ à travers les Sacrements et en semant dans ces terres la bonne semence de l'Evangile, qui a parfois rendu trente, parfois soixante et parfois cent pour un. Temps de l'Eglise, Temps de l'Esprit : c'est Lui le Maître qui forme les disciples; il leur fait aimer Jésus; il les éduque à l'écoute de sa Parole, à la contemplation de son Visage; il les conforme à son Humanité bienheureuse, pauvre en esprit, affligée, douce, affamée de justice, miséricordieuse, au cœur pur, artisan de paix, persécutée pour la justice (Cf. Mt 5,3-10) ».



Est ici question de « l’aller » et du « retour du Christ ». La proximité de cette venue du Christ, est ici particulièrement rendue par l’emploi du mot « déjà », révélateur du message que le Saint-Père entend faire passer en substance.



- extrait de l’homélie prononcée le 1er décembre 2007, en la Basilique Saint-Pierre, lors de la célébration des premières vêpres de l’Avent :



« L'Avent est, par excellence, le temps de l'espérance. Chaque année, cette attitude fondamentale de l'esprit se réveille dans le coeur des chrétiens qui, alors qu'ils se préparent à célébrer la grande fête de la naissance du Christ Sauveur, ravivent l'attente de son retour glorieux, à la fin des temps. La première partie de l'Avent insiste précisément sur la parousie, sur la dernière venue du Seigneur. Les antiennes de ces Premières Vêpres sont entièrement orientées, avec différentes nuances, dans cette perspective. La brève lecture, tirée de la Première Lettre aux Thessaloniciens (5,23-24), fait une référence explicite à la venue finale du Christ, en utilisant précisément le terme grec de parousie (v. 23). L'Apôtre exhorte les chrétiens à être irrépréhensibles, mais il les encourage surtout à avoir confiance en Dieu, qui "est fidèle" (v. 24) et qui ne manquera pas d'opérer la sanctification chez ceux qui répondront à sa grâce. Toute cette liturgie des vêpres invite à l'espérance en indiquant, à l'horizon de l'histoire, la lumière du Sauveur qui vient: "Ce jour, une grande lumière brillera" (2 antienne); "le Seigneur viendra dans toute sa gloire" (3 antienne); "sa splendeur remplit l'univers" (Antienne au Magnificat). Cette lumière, qui émane de l'avenir de Dieu, s'est déjà manifestée dans la plénitude des temps; c'est pourquoi notre espérance n'est pas privée de fondement, mais repose sur un événement qui s'inscrit dans l'histoire et qui, dans le même temps, dépasse l'histoire: c'est l'événement constitué par Jésus de Nazareth. L'évangéliste Jean applique à Jésus le titre de "lumière": c'est un titre qui appartient à Dieu. En effet, dans le Credo nous professons que Jésus Christ est "Dieu, né de Dieu, Lumière, née de la Lumière". J'ai voulu consacrer au thème de l'espérance ma deuxième Encyclique, qui a été publiée hier. Je suis heureux de l'offrir en esprit à toute l'Eglise en ce premier Dimanche d'Avent, afin que, durant la préparation à Noël, les communautés et chaque fidèle puissent la lire et la méditer, pour redécouvrir la beauté et la profondeur de l'espérance chrétienne. En effet, celle-ci est inséparablement liée à la connaissance de la face de Dieu, cette face que Jésus, le Fils unique, nous a révélée à travers son incarnation, sa vie terrestre et sa prédication, et surtout à travers sa sa mort et sa résurrection. L'espérance véritable et sûre est fondée sur la foi en Dieu Amour, Père miséricordieux qui "a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique" (Jn 3,16), afin que les hommes, et avec eux toutes les créatures, puissent avoir la vie en abondance (Cf. Jn 10,10). L'Avent est donc un temps favorable à la redécouverte d'une espérance qui n'est ni vague ni illusoire, mais certaine et fiable, car elle est "ancrée" dans le Christ, Dieu fait homme, roc de notre salut.Dès le début, comme il ressort du Nouveau Testament et en particulier des Lettres aux Apôtres, une nouvelle espérance distingua les chrétiens de ceux qui vivaient la religiosité païenne. En écrivant aux Ephésiens, Saint Paul leur rappelle qu'avant d'embrasser la foi dans le Christ, ils étaient "sans espérance, et, dans le monde, étaient sans Dieu" (Cf. Ep 2, 12). Cette expression apparaît plus que jamais actuelle pour le paganisme de nos jours: on peut en particulier l'appliquer au nihilisme contemporain, qui ronge l'espérance dans le coeur de l'homme, le poussant à penser qu'en lui et autour de lui ne règne que le néant: le néant avant la naissance, le néant après la mort. En réalité, sans Dieu, il n'y a pas d'espérance. Toute chose perd son "épaisseur". C'est comme si venait à manquer la dimension de la profondeur et que chaque chose s'aplatissait, privée de son relief symbolique, de son "ressaut" par rapport au pur matérialisme. Le rapport entre l'existence, ici et maintenant, et ce que nous appelons "l'au-delà" est en jeu: il ne s'agit plus d'un lieu où nous finirons après la mort, mais c'est en revanche la réalité de Dieu, la plénitude de la vie vers laquelle, pour ainsi dire, tend chaque être humain. A cette attente de l'homme, Dieu a répondu dans le Christ avec le don de l'espérance. L'homme est l'unique créature libre de dire oui ou non à l'éternité, c'est-à-dire à Dieu. L'être humain peut éteindre en lui-même l'espérance en éliminant Dieu de sa propre vie. Comment cela peut-il se produire? Comment peut-il arriver que la créature "faite pour Dieu", intérieurement orientée vers Lui, la plus proche de l'Eternel, puisse se priver de cette richesse? Dieu connaît le coeur de l'homme. Il sait que celui qui le refuse n'a pas connu son véritable visage, et c'est pourquoi il ne cesse de frapper à notre porte, comme un humble pèlerin qui cherche à être accueilli. Voilà pourquoi le Seigneur accorde encore du temps à l'humanité: afin que tous puissent arriver à le connaître! Tel est également le sens d'une nouvelle année liturgique qui commence: c'est un don de Dieu, qui veut à nouveau se révéler dans le mystère du Christ, à travers la Parole et les Sacrements. A travers l'Eglise il veut parler à l'humanité et sauver les hommes d'aujourd'hui. Et il le fait en allant à leur rencontre, pour "chercher et sauver ce qui était perdu" (Lc 19,10). Dans cette perspective, la célébration de l'Avent est la réponse de l'Eglise Epouse à l'initiative toujours nouvelle de Dieu Epoux, "qui était et qui vient" (Ap 1,Cool. A l'humanité qui n'a plus de temps pour Lui, Dieu offre à nouveau du temps, un nouvel espace pour revenir sur elle-même, pour se remettre en marche, pour retrouver le sens de l'espérance. Voilà alors la découverte surprenante: mon espérance, notre espérance est précédée par l'attente que Dieu cultive à notre égard! Oui, Dieu nous aime et c'est précisément pour cela qu'il attend que nous revenions à Lui, que nous ouvrions notre coeur à son amour, que nous mettions notre main dans la sienne et que nous nous rappelions que nous sommes ses enfants. Cette attente de Dieu précède toujours notre espérance, exactement comme son amour nous rejoint toujours en premier (Cf. 1 Jn 4,10). C'est dans ce sens que l'espérance chrétienne est dite "théologale": Dieu en est la source, le soutien et le terme. Quel grand réconfort dans ce mystère! Mon Créateur a placé dans mon esprit un reflet de son désir de vie pour tous. Chaque homme est appelé à espérer en répondant à l'attente que Dieu a pour lui […]. O Marie, Vierge de l'attente et Mère de l'espérance, ravive dans toute l'Eglise l'esprit de l'Avent, pour que l'humanité tout entière se remette en marche vers Bethléem, où est venu, et où viendra à nouveau nous rendre visite le Soleil qui naît d'en-haut (Cf. Lc 1,78), le Christ notre Dieu. Amen ».



Toujours avec la finesse qui caractérise la personne de notre Saint Père, est ici évoquée la venue du Seigneur en lien direct avec l’espérance, ce qui n’est absolument pas fortuit. Ainsi, en substance, chaque fidèle est invité à espérer en la venue du Seigneur qui « accorde encore du temps à l'humanité: afin que tous puissent arriver à le connaître! ». La proximité de cette venue est mise en relief précisément par le fait que Benoît XVI, souligne expressément que l’espérance est le thème principal de la lettre encyclique qu’il vient de publier invitant chaque être humain à fixer « le Soleil qui naît d’en-haut, le Christ notre Dieu qui viendra à nouveau nous rendre visite ».



- extrait de l’Angélus prononcé le 2 décembre 2007, place Saint Pierre :



« Le développement de la science moderne a confiné la foi et l'espérance toujours davantage dans le domaine privé et individuel, si bien qu'aujourd'hui il apparaît de façon évidente, et parfois dramatique, que l'homme et le monde ont besoin de Dieu - du vrai Dieu! - autrement, ils restent dépourvus d'espérance. La science contribue beaucoup au bien de l'humanité, mais elle n'est pas en mesure de la racheter. L'homme est racheté par l'amour, qui rend la vie personnelle et sociale bonne et belle. C'est pourquoi la grande espérance, pleine et définitive, est garantie par Dieu qui est l'amour, par Dieu qui, en Jésus, nous a visités et nous a donné la vie, et [qui] en Lui reviendra à la fin des temps. C'est dans le Christ que nous espérons, c'est Lui que nous attendons! Avec Marie, sa Mère, l'Eglise va à la rencontre de l'Epoux: elle le fait à travers les oeuvres de charité, parce que l'espérance, comme la foi, se démontre par l'amour. Bon Avent à tous! ».



L’annonce de la proche venue du Christ est explicite : « C'est dans le Christ que nous espérons, c'est Lui que nous attendons ! Avec Marie, sa Mère, l'Eglise va à la rencontre de l'Epoux ». Tout est dit ![/size]
Joannes Maria
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Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ

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