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120 martyrs de Chine

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120 martyrs de Chine Empty 120 martyrs de Chine

Message par mariejesus Mar 24 Aoû 2021 - 14:26

VLes 120 martyrs chrétiens de Chine


120 martyrs de Chine Chines10


L'évangélisation de la Chine a commencé dès le 5è siècle. Après une période d'éclipse, elle reprend au Moyen-Âge et, dés le 13è siècle, Pékin a son premier archevêque, Jean de la Monte-Corvino.


1) Agathe Lin, Laïque 1817-1858 (Béatifiée le 22 mai 1909)


120 martyrs de Chine Agathe10



Agathe Lin-Tchao (1817-1858), institutrice chinoise, fut arrêtée à cause de sa foi. Refusant de la renier, elle fut décapitée avec deux de ses catéchistes.


Elle fut béatifiée par le pape Pie X le 2 mai 1909, puis canonisée par le pape Jean - Paul II le 1er octobre 2000, en même temps que le groupe de 120 martyrs de Chine.

2) Sainte Agnes Tsao Kouy, veuve - 1856 (béatifiée le 27 mai 1900


120 martyrs de Chine Agnzos10



Sainte Agnes Tsao King (1821- Ier mars 1856, également Sainte Agnes Tsao Kouying ou Sainte Agnes Kouying Tsao) était une laïque chinoise martyrisée après avoir prêché l’Évangile aux chinois du Guangxi. Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II le Ier octobre 2000.


Première vie


Agnès Tsao Kou Ying est née à 1821 dans le petit village de Wujiazhai, dans la province de Guizhou. Sa famille était une famille catholique traditionnelle originaire de la province de Sichuan. Agnès a ensuite quitté sa ville natale pour travailler dans la ville de Xingyi après la mort de ses parents. Là elle a rencontré une femme catholique qui l'a laissé vivre avec elle. Bientôt, Mgr Bai est venu rendre visite à Xingyi et a découvert qu'elle était sans famille, alors il l'a emmenée à la paroisse locale pour en savoir plus sur le christianisme .
L'évêque l'a trouvée intelligente et rapide.


Quand Agnès a eu dix-huit ans, elle a épousé un fermier local, mais sa belle-mère et sa belle-sœur la traitaient comme une étrangère (car elle était chrétienne) et ne la considéraient pas comme faisant partie de la famille. Par conséquent, Agnès avait peu à manger. Les choses ont empiré pour Agnès quand son mari est mort après deux ans et qu'elle a été chassée de la maison. Afin de subvenir à ses besoin, elle a effectué de petits travaux en tant qu'assistante. Puis une pieuse catholique a invité Agnès à rester avec elle. Elle avait également une bonne compréhension des Écritures et des enseignements de l'Eglise. Chaque fois qu'un prêtre leur rendait visite, cette veuve recevait le sacrement de la réconciliation et de l'eucharistie.
Avec un tel exemple devant elle, Agnès a pu cultiver sa propre spiritualité.


Travail missionnaire


Un jour, quand le Fr. Ma (Auguste Chapdelaine) était en ville, il a découvert à quel point Agnès connaissait la foi et lui a demandé de déménager dans la province de Guangxi pour un travail missionnaire, notamment pour enseigner la foi catholique à quelques 30-40 familles catholiques en ces jours). En 1852, elle se rendit dans la ville de Baijiazhai dans le comté de Xilan et en fit son quartier général de prédication, enseignant la foi catholique dans tout le Guangxi. Elle a également enseigné la cuisine et la gestion du ménage et, pendant son temps libre, elle a aidé à garder les enfants.


Arrestation et exécution


En 1856, alors qu'elle aidait Yaoshan, dans le Guangxi (près de Gullin, au Guizhou), le gouvernement local a décidé de prendre des mesures contre les chrétiens vivant dans cette région. Agnès a été emmenée avec beaucoup d'autres catholiques qui ont été relâchés rapidement, seules Agnès et le père Ma devaient rester en prison. Le père Ma est mort plus tard en prison. Le magistrat du comté a tenté de persuader Agnès de nier sa foi sous la promesse que si elle le faisait, elle serait libérée. Cependant, Agnès était insensible. Ensuite, le magistrat a menacé de torture, mais elle n'a montré aucune peur. Finalement, le 22 janvier, le magistrat a décidé de sa peine. Il l'avait enfermée dans une cage si petite qu'elle ne pouvait que se lever, mais son esprit n'a jamais manqué. Elle a prié à plusieurs reprises."Mon Dieu, ait pitié de moi, Jésus me sauve!". Elle est morte trois jours plus tard.


Béatification et Canonisation


Le pape Leon XIII l'a proclamée "bienheureuse" le 27 mai 1900 et le pape Jean-Paul II l'a canonisée comme martyre le Ier octobre 2000.


3) Alberic Crescitelli, prête PIME 1863 - 1900/ béatifié le 18 février 1951


120 martyrs de Chine Saint-11


Alberico (Albéric) Crescitelli (30 juin 1863-21 juillet 1900) est un prêtre catholique italien, missionnaire en Chine, reconnu comme saint par l'Eglise catholique.


Biographie


Né en Italie le 30 juin 1863, Alberto Crescitelli entre à l'institut des missions étrangères de Milan en 1880 et est ordonné prêtre le 4 juin 1887. L'année suivante, il part pour la Chine dans la province de Shaanxi.


Il meurt en 1900 pendant la Révolte des Boxers.


4) André Bauer, religieux OFM 1866-1900 /béatifié le 24 novembre 1946


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Il était né le 26 novembre 1866 à Guebwiller. Son père est ouvrier à la filature Schumberger. A l'âge de 10 ans, il entre à la filature comme enfant ouvrier, avant de suivre un apprentissage de jardinier, qui correspond mieux à son tempérament méditatif. Sa plus grande joie est de rendre service aux sœurs de l'orphelinat, rue de la commanderie près du logis familial, et d'orner leur chapelle de fleurs.


Suis ta vocation


A l'âge de 19 ans, il quitte l'Alsace avec ses parents, après la défaite de 1870 et s'installe à Paris où il découvre l'ordre franciscain. D'un naturel consciencieux mais ayant peu de disposition pour l'étude, il renonce à la prêtrise et reste frère franciscain. Astreint au service militaire, il est affecté au régiment des cuirassiers à Sainte-Menehould. Bon cavalier, excellent soldat, il est remarqué par le colonel qui en fait son ordonnance. 
Libéré du service militaire, il retrouve ses parents qui sont dans une situation difficile. Pour les aider. Pour les aider, il remet à plus tard son retour à la vie religieuse et reprend son métier de jardinier durant deux années. Un jour, sa mère lui dit : "Suis ta vocation, la Providence se chargera de nous".


Le plus beau jour de sa vie


Les ayant quittés, il effectue son postulat puis noviciat, recevant le 19 mars 1895 l'habit franciscain et le nom de frère André-Joseph tout en continuant à être appelé frère André. Le 25 mars 1896, il émet ses vœux religieux avant d'être envoyé au couvent de Paris où il assume la charge du cuisinier. Très économe, il soigne l'épluchage des légumes, il évite le gaspillage et donne le plus possible aux pauvres. D'un naturel jovial, il parle toujours avec quelques plaisanteries innocentes, donne de bons conseils.


Frappé par sa simplicité paisible, un évêque missionnaire, Mgr Fogolla, de passage à Paris, lui propose de l'accompagner en Chine. Il lui répond :"Si mes supérieurs m'y autorisent, je suis prêt à partir dès demain et si la grâce du martyre se présente, ce sera le plus beau jour de ma vie". Serait ce une prémonition ? Après avoir quêté à travers la France leurs missions, l'évêque et le frère André rejoignent Marseille où ils embarquent avec 9 autres missionnaires recrutés en Italie ainsi que 14 franciscaines missionnaires de Marie, dont 7 seront affectées à Taiyuan, en Chine. Le 21 mai 1899, deux semaines après son arrivée, frère André fait sa profession solennelle. Débrouillard, il devient l'homme à tout faire de la mission : mécanicien, menuisier, électricien, devenant aussi infirmier pour soigner les nombreux malades atteints du typhus. Il aide aussi les sœurs à l'orphelinat et au dispensaire.


Jouer dans une prison


Mais bientôt, c'est l'arrestation des missionnaires. Frère André ne perd sa gaîté ni sa bonne humeur. Quand un catéchiste lui dit : "Attention, ta tête est en danger", il répond avec un sourire : "Eh bien, j'irai là-haut!"
A voir sa sérénité, les séminaristes se mettent même à jouer dans la cour de la prison. Deux jours plus tard, les prisonniers sont liés pour être emmenés au supplice. Un témoin de la scène témoigne que frère André se met à genoux devant le soldat qui vient à lui, se prosterne et lui dit : "Jamais je ne me suis prosterné devant un chinois, mais devant toi qui me conduit au martyre, au ciel, je le fais de grand cœur."  Les membres de la mission franciscaine de Taiyuan, chinois et européens au nombre de 26 avec leurs évêques Mgr Grassi et Mgr Fogolla, les 7 franciscaines ainsi que 32 missionnaires protestants sont massacrés le 9 juillet ; les jours suivants, 4 000 chrétiens au Shanxi. Dans tout le pays, 30 000 chrétiens sont victimes de la sanglante persécution de 1900.

Canonisés


Saint Modeste Andlauer et Saint André Bauer sont canonisés le 1er octobre 2000 par Jean-Paul II. L'Eglise diocésaine les fête ensemble le 19 juin, anniversaire du martyre de l'aîné, Saint Modeste, 53 ans, qui œuvra 18 ans en Chine. Quand à Saint André, frère franciscain convers, il est l'ouvrier de la dernière heure, appelé en mission dans la vigne du Seigneur 14 mois seulement avant son martyre qu'il accueillit avec joie à 34 ans.
Les deux martyrs alsaciens sont également honorés par l'Eglise Universelle le 9 juillet, en la fête de saint Zhao Rong et ses 119 compagnons martyrs dont ils font partie. Leur témoignage n'aura pas été vain, car comme l'écrivain Tertullien : "Le sang des martyrs est semence de chrétiens." Leur accroissement est fulgurant en dépit de la persécution latente qui perdure. Saint Jean-Paul II voulait le témoignage des martyrs du XXe siècle soit mis par écrit et transmis afin d'être semence féconde.


5) Andrien Tien-K'ing, laïc ....-1900/béatifié le 17 avril 1955


6) Anne Dierk (Marie Adolphine), religieuse FMM 1866-1900/béatifiée le 24 novembre 1946


7) Anne Moreau (Marie di S.Juste), religieuse FMM 1866-1900/béatifiée le 24 novembre 1946

120 martyrs de Chine Sainte10

Elle naît le 9 avril 1866 dans le petit village de la Faye, en Loire-Atlantique. Son père, agriculteur assez aisé, est connu dans le village pour sa charité, son aide à ceux qui sont dans le besoin. Anne hérite de ces vertus de famille. Elle est sensible, courageuse, quoique parfois un peu silencieuse, solitaire, et sérieuse. Elle préfère rester avec sa mère que jouer avec les autres enfants, aussi est-elle l'enfant gâtée de la maison.


Encore jeune, elle perd son père et doit prendre la responsabilité de la vente des produits agricoles. 
Mais déjà, elle sent l'appel à quitter la maison. "Il me semble", confie-t-elle un jour à une cousine qui s'en souviendra, que Dieu me demande de faire quelque chose de grand. Je veux aller en Chine, donner ma vie pour les Chinois."


Sa mère s'oppose à sa vocation et veut lui voir faire un beau mariage, mais Anne reste ferme. Sans même dire au revoir aux siens, elle part pour le noviciat en 1890. Elle commence sa vie religieuse avec enthousiasme quoique son cœur saigne de la séparation d'avec sa famille.
Et puis, survient l'épreuve : elle doute de sa vocation qui ne lui apparaît déjà plus si attirante, et ne sent plus, et ne sent plus le même zèle apostolique. Le travail simple, sans éclat, qu'on lui demande , lui semble insupportable ....


L'avenir lui fait peur, elle souffre de scrupules, doute de la présence de Jésus dans l'Eucharistie .... Que faire : abandonner ce chemin ? Retourner à la maison ? Ce serait si facile. Marie de Saint-Just souffre. Elle prie et s'ouvre à Marie de la Passion, sa Supérieure Générale. En toute loyauté elle lui révèle ce qui la torture et lui dit : "Je ne suis rien et je ne le savais pas".
La parole que Marie de la Passion lui demandera de prier constamment est celles de Jésus : "Père, que ta volonté soit faites, et non la mienne".


Durant plusieurs années, la jeune sœur qui ne connaît pas le chemin des grands mystiques, continuera à souffrir .... Argile pétrie pour le potier. Aidée par Marie de la Passion, elle reculera pas et apprendra à tenir ferme la croix, de toute sa foi et de toutes ses forces. Peu à peu elle vaincra la tentation et la paix l'habitera au plus profond de son être.


La mort de sa mère ajoute à sa douleur, mais la volonté de Dieu est devenue sa force. A Vanves, elle apprend à utiliser les machines de l'imprimerie, fabrique des chaussures pour les sœurs et accomplit mille autres petits travaux pour aider et soutenir la communauté.


 Après ses vœux perpétuels, elle est envoyée en Chine. Elle décrit le voyage avec humour, et dès l'arrivée, elle met tous ses talents au service de la communauté et des orphelines. Elle écrit : "Il me semble avoir toujours vécut ici. Je remercie la Vierge que j'ai toujours priée, et c'est une consolation pour moi de vous dire, Mère, que mes épreuves sont terminées." Dieu donne la paix à sa missionnaire. Bientôt, elle donnera le témoignage suprême de l'Amour.

120 martyrs de Chine Icon_cool Anne Nan-Sinn-Cheu, laïque ... 1900/ béatifiée le 17 avril 1955


9) Anne Nan-Tsiao-Cheu, laïque ... 1900/ béatifiée le 17 avril 1955


10) Anne Wang, laïque ... 1886-1900/ béatifiée le 17 avril 1955


Anne Wang naît en 1886 à Maijazhuang dans le canton de Weixian, au sud de la Province de Hebei. Pauvre, elle loge avec sa famille dans une habitation troglodyte.
A cinq ans, elle perd sa mère. A onze sa famille la promet en mariage; elle s'y refuge vigoureusement. Le 21 juillet 1900, les boxers pénètrent à Maijazhuang et font une rafle de chrétiens qu'ils emmènent au village de Daning où ils les entassent dans l'aile  est d'une cour.  On leur dit : "Le gouvernement interdit de pratiquer la religion occidentale. Si vous apostasiez, vous pouvez être libérés. Sinon nous vous tuerons. Que ceux qui veulent bien apostasier traversent la cour et passent dans l'aile ouest. Vous y serez libérés. La marâtre d'Anne décide de passer de l'autre côté. Elle tire Anne par le bras. Anne refuge de bouger et s'accroche à la porte en criant : "Je crois en Dieu, je suis chrétienne, je ne veux pas apostasier! Jésus, sauvez-moi !" Comme la nuit tombe, elle entraîne ses compagnons à réciter une dernière prière du soir. Au petit matin, les Boxers mènent les chrétiens vers le champ d'exécution au sud du village. On tue d'abord André Wang, 9 ans (le plus jeune canonisé du groupe) puis sa mère et sa sœur de cinq ans. Ensuite cinq femme avec leurs enfants dont l'un de dix mois. Reste Anne. A genoux, tournée vers l'église de Weixian, cette jeune fille de 14 ans prie à voix forte, les yeux levés au ciel. Le bandit nommé Song l'invite à apostasier, lui promettant un riche mariage ; mais Anne, montrant l'église déclare : "Je suis déjà fiancée, je ne veux pas apostasier"; puis, le visage rayonnant, elle dit : " La porte du ciel est ouverte à tous", enfin elle murmure par trois fois" Jésus! Elle est décapitée et rejoint son "fiancé", Jésus.


Béatifiée le 17 avril 1955 à Rome par Pie XII.


Canonisée le Ier octobre 2000 à Rome par Jean Paul II

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Message par mariejesus Ven 27 Aoû 2021 - 18:31

mariejesus a écrit:11) Antonin Fantosati, évêque OFM 1842-1900/béatifié le 24 novembre 1946



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Antonio (Antonin) Fantosati de Trevi naît en 1842 à Santa-Maria-in-Valle, au diocèse de Spolète (Ombrie-Italie). Franciscain, il est missionnaire en Chine depuis plus de 30 ans et vicaire apostolique du Human méridional depuis 8 ans.
Le 4 juillet 1900, un jeune missionnaire franciscain de 27 ans, le Père Cesidio Giacomantino est tué par les Boxers à Heng-Chow-Fou. Lorsqu'il apprend ce qui s'est passé, Mgr Fantosati, alors en visite pastorale dans les montagnes, décide aussitôt de se rendre près de ses fidèles persécutés. A ceux qui essayent de le dissuader d'accomplir ce dangereux voyage, il répond : "Je ne le peux pas, mon devoir est de défendre mes enfants et surtout les orphelins". Et il part accompagné du Père Joseph-Marie Gambaro qui n'a que 30 ans. Ils arrivent devant Heng-Chow-fou le 7 juillet. Dès que leur barque est reconnue, de nombreuses barques l'entourent et le poussent au rivage où les deux missionnaires sont accueillis par un grêle de Pierres. Ils s'effondrent sans proférer une plainte, mais en répétant seulement : "Jesus, Marie". Le P. Gambaro se traîne jusqu'aux pieds de son évêque, il l'embrasse et retombe mort. Mgr Fantosati agonise encore deux heures. Un païen l'achève. De nombreux païens, qui avaient assisté au terrible martyre, répétaient : "Cet étranger était vraiment un homme juste"!


Béatifié le 24 novembre 1946 à Rome par Pie XII.


Canonisé le Ier octobre 2000 à Rome par Jean Paul II


12) Auguste Chapdelaine, prêtre MEP 1814-1856/béatifié le 27 mai 1900


120 martyrs de Chine 280px-11



Auguste Chapdelaine est un prêtre-missionnaire catholique, né à La Rochelle-Normande (Manche) le 6 janvier 1814 et mort en Chine, dans la Province du Kouang-si (Guangxi), le 29 février 1856.
Il a été béatifié le 27 mai 1900 par le pape Léon XIII et canonisé le Ier octobre 2000 par le pape Jean-Paul II, parmi les 120 chrétiens morts en Chine entre les XVI et XXe siècles.


Auguste Chapdelaine est fêté le 29 février. Il avait pour nom chinois Ma Laï.


Biographie


Après ses études à l'abbaye Blanche à Mortain. Il est ordonné prêtre en 1843 à Coutances (Manche). Il est d'abord vicaire à Boucey (Manche) de 1844 à 1851. Il se rend en Chine en 1852 sous l'égide des Missions étrangères de Paris. Il se fixe d'abord à Hong-Kong, où il reste deux ans, puis il part pour la province de Kouang-si (Guangxi). Il célèbre sa première messe le 8 décembre 1854. Ayant dû vivre dans la clandestinité, en butte à l'autorité persécutrice des mandarins locaux, il n'évangélisa sans doute qu'assez peu de personnes , au vu de la brièveté de son apostolat et des témoignages des ecclésiastiques contemporains.


A une époque où la religion chrétienne n'est encore autorisée que dans cinq ports ouverts selon le traité de Nankin de 1842 qui mit fin à la Première guerre de l'Opium, Chapdelaine est dénoncé accusé de propagande pour une religion interdite, et il est arrêté dans la nuit du 24 au 25 février 1856. Il est soumis à la question et condamné à mort. Il a été violemment battu, puis enfermé dans une cage accrochée au portail du tribunal. Lorsqu'on lui coupa la tête, il était déjà mort. Contrairement à ce qui a pu être écrit dans le Monde Illustré de l'époque et popularisé par des dessins suggestifs, il ne subit pas le supplice du démembrement Lingchi, mais fut condamné à la décapitation, qui était la peine prévue par le code chinois contre les missionnaires clandestins. Apprenant sa mort, le consul intérimaire de France en Chine à Hong Kong, René de Courcy, envoie cette protestation à Ye Mingchen, gouverneur de Guangdong :


" La captivité de M. Chapdelaine, les tortures qu'il a subies, sa mort cruelle, les violences qu'on a faites à son cadavre, constituent, noble commissaire impérial, une flagrante et odieuse violation des engagements solennels qu'il a consacrés. Votre Gouvernement doit donc une éclatante réparation à la France. Vous n'hésiterez pas à me l'accorder pleine et entière. C'est à V.E. qu'il appartient naturellement d'en proposer les termes ; j'aurai à décider ensuite si l'honneur, la dignité et les intérêts du Gouvernement de mon grand Empereur me permettent de les accepter. Mon désir serait d'ailleurs de me rendre à Canton et d'en conférer de vive voix avec V.E. Elle n'ignore pas qu'une heure de conversation amicale avance plus quelquefois la solution des affaires importantes qu'un mois de concordance écrite."


Le gouverneur refusa de s'excuser, et la France s'est servie de ce prétexte pour se lancer aux côtés du Royaume-uni dans la Seconde guerre de l'Opium , instrumentalisant complètement le martyr de ce prêtre.


En 2000, sa canonisation, avec celles des 119 autres martyrs entre 1648 et 1930, n'a pas provoqué une réouverture du débat sur le déclenchement de cette guerre, mais elle a entraîné des propos très virulents des autorités chinoises à l'égard de ces canonisations, propos très largement relayés par les médias officiels et le dimanche Ier octobre 2000, dans la plupart des églises dépendant de l'Eglise patriotique de Chine, seule église officiellement reconnue par l'état chinois, elle-même ne reconnaissant pas l'état du Vatican, les prêtres et les évêques avaient reçu pour stricte consigne de ne pas célébrer la canonisation des 120 martyrs qui avait lieu le même jour à Rome. Les relations officielles entre la Chine et le Vatican restent toujours extrêmement tendues.


Sa maison natale a été détruite par un incendie le 2 août 1944, après l'explosion d'un camion allemand auquel des soldats américains avaient mis le feu. Une stèle en marque l'emplacement depuis 1956, centenaire de sa mort.


En 2016, pour développer le tourisme dans cette région peu visitée, la dernière touche est mise, dans le village de Dingan où le père Chapdelaine a trouvé la mort, à un musée qui présente comme un violeur et un espion et célèbre l'"esprit patriotique" du magistrat qui l'a fait torturer et exécuter.

13) Augustin Tchao, prêtre ....-1815/ béatifié le 27 mai 1900


120 martyrs de Chine Saint-12



Augustin Tchao-Soung est né en 1746 à Kweichow/Chine. A l'âge de 20 ans, il a commencé à travailler comme officier municipal pour Wu-Chuan. Il devait surveiller les chrétiens en prison. Il entendit les instructions données par un prêtre captif à ses compagnons de captivité et, le 28 août 1776, il reçut les sacrements de baptême et de confirmation. Le 5 mai 1781, il a été ordonné prêtre à l'âge de 35 ans. Il mourut après un long emprisonnement en 1815. La béatification eut lieu le 27 mai 2000; la canonisation du Ier octobre 2000.


Augustin - 27 février

T14) Barbara Ts''Œi-Lien-Cheu, laïque .......- 1900/béatifiée le 17 avril 1955


15) Calixte Caravario, prêtre SDB .... 190-1930/béatifié le 15 mai 1983


120 martyrs de Chine Callis10



Callisto Caravario (en français Calixte Caravario) (né le 18 juin 1903 à Cuorgné, près de Turin, près du Piémont et mort le 25 février 1930, à Li-Thaul-Tseul, en Chine) est un prêtre salésien italien qui fut missionnaire en Chine, au début de XXe siècle.


Il est reconnu comme saint par l'Eglise catholique, en raison du martyre qu'il subit au cours de sa mission dans ce pays, et célébré le 25 février.

Biographie


Callisto Caravario fit ses études à Turin et entra en 1918 chez les Salésiens. C'est là qu'il rencontra en 1922 Louis Versiglia, évêque salésien, chargé du vicariat apostolique de Shu Chow, dans la région de Guandong, à 221 km au nord de Canton, et qu'il lui promit de le suivre en Chine.


Ils partirent donc ensemble. Et c'est ensemble qu'ils trouvèrent la mort, massacrés par des pirates à Li-Thaul-Tseul, alors qu'ils étaient en route pour une visite apostolique, et qu'ils tentaient de protéger trois jeunes filles qui leur avaient été confiées. C'était le 25 février 1930.

Béatification et Canonisation


Callisto Caravario fait partie du groupe des 120 martyrs de Chine.
Il est béatifié en 1983 et canonisé en 2000 par Jean-Paul II.


16) Cesidio Giacomantonio


120 martyrs de Chine Saint_32



Cesidio (Angelo) Giacomantonio est né le 30 août 1873 à Fossa Aquilina, en Italie.


Lorsqu'il était enfant, Cesidio se rendait fréquemment au monastère franciscain de Saint-Ange, à Ocre, et sentait l'appel de Dieu à ce qu'il se joigne au monastère. En 1891, son postulat se fit à Saint-Giuliano à Aquilina. Il y motiva également et changea de nom pour s'appeler Cesidio.
Le 8 décembre 1892, il fait sa première profession et trois ans plus tard, sa profession solennelle. En 1897, il fut ordonné prêtre. En 1898, après une période de Manasteries de Capertrano et de Magliano de Marsi, il fut appelé à Rome par le P. Luigi Lauer, qui avait promu le rayonnement missionnaire franciscain. Là, il entra au Collège international de Saint-Antoine en tant que candidat aux missions étrangères.


En 1899, il rencontra le P. Luigi Sonsini dans les Abruzzes, vicaire général de la Province Orientale du Heibei, qui a encouragé son désir de recevoir des missions en Chine. En octobre de cette année, il partit pour l'Extrême-Orient avec la bénédiction du pape Léon XII et du P. Lauer qui était devenu ministre général des Franciscains, il est arrivé à Hengyang le jour de Noël. Après un court repos de son voyage à Haungshuawan, il a été envoyé dans une petite communauté de l'est de la province. Moins d'un mois plus tard, le 4 juillet 1900, des rumeurs de persécutions ont commencé à circuler et le Boxer Rebels a lancé une attaque surprise à la résidence principale de Hengyang danger. La foule fanatique l'a blessé avec des lances et des bâtons et l'a enveloppé dans une couverture imbibée d'essence. Ils y ont mis le feu et il a achevé son martyre à l'âge de vingt-sept-ans.


17) Clelia Nanetti (Marie-Claire), religieuse FMM 1872-1900/ béatifiée le 24 novembre 1946


120 martyrs de Chine Clelia10

     Clelia était née à Ponte Santa-Maria-Maddalena (Occhiobello, Rovigo, Italie Nord) le 9 janvier 1872, troisième des trois enfants de modestes paysans. Un de deux frères, sera missionnaire en Chine.
      Clelia eut une enfance marquée par une dévotion précoce, qui lui permit de recevoir la Première Communion et la Confirmation dés l'âge de six ans. A douze ans, elle évitait déjà les "mondanités" et montrait son attirance pour la vie consacrée.
       Après quelques hésitations, elle entra à vingt ans chez les Franciscaines Missionnaires de Marie, où elle prit le nom de Maria-Chiara (Marie-Claire) ; elle apprit à dominer son caractère un peu sauvage, et développa ses belles qualités de franchise, de droiture et de jugement éclairé. Elle fut d'abord au couvent de Rome, puis au noviciat des Châtelets (Eure et Loire) pour s'occuper du grand jardin et des bêtes, ce qui lui rappelait tellement son enfance.
       Toutefois sa santé ne supporta pas facilement le climat breton et Clelia eut un début de maladie cardiaque, raison pour laquelle on la transféra à Vanves près de Paris, où elle se reprit. Après un intermède en Belgique (1895), elle eut la charge de la garde-robe : une charge délicate, car les pauvres sœurs n'avaient qu'un seul habit, sans rechange. 
      Sa correspondance fait remarquer la belle âme qu'était cette Clelia : elle portait vraiment bien son nouveau nom de Claire . Elle émit les yeux perpétuels le 13 novembre 1898 : ce même jour, la Mère Fondatrice lui annonça qu'elle avait été choisie pour faire partie du groupe à destination de la mission de Chine, où se trouvait déjà son frère Barnaba.
       Ce furent en réalité sept Religieuses de la Congrégation qui accompagnèrent Mgr Fogolla  pour prendre en charge un orphelinat et un orphelinat à Tayuan.
        A son arrivée, Justement, son frère Barnaba était là pour l'accueillir, mais ce fut aussi leur dernière rencontre.
         Dans la mission, dédicacée à Saint Pasqual Baylon (voir au 17 mai), Chiara s'occupa du linge et de la chapelle des Pères, du réfectoire et de la cuisine des orphelines (rien que ça !). Ce travail dura seulement quatorze mois, lorsque se déchaîna la révolte des Boxers.
          L’Évêque suggéra aux Religieuses de prendre un habit chinois et de se mettre à l'abri. Chiara fut la première à répondre : Fuir ? Oh non, nous sommes venues pour donner notre vie à Jésus, s'il te faut.
            La première de ses Compagnes, elle subit le martyre et la décapitation à Tayuan : les brigands crurent sans doute que cette sœur, plus grand que les autres, était la Supérieure.
             C'était le 9 juillet 1900. Clelia-Chiara fut béatifiée en 1946 et canonisée en 2000.


18 ) Elie Facchini, prêtre OFM 1839-1900/ béatifié le 24 novembre 1946






Élie Facchini ou Élie de Cento, né le 10 juillet 1839  à Reno de Cento en Italie et mort le 9 juillet 1900 à Tayuan  dans la province du Shanxi en Chine, est un prêtre franciscain italien, missionnaire en Chine. Il a été canonisé le Ier octobre 2000 à Rome par Jean-Paul II, en même temps que les autres martyrs de Chine de la révolte des Boxers. Sa fête est le 9 juillet.

Biographie


Il est le troisième et dernier enfant, après deux filles, de Francesco Facchini et de son épouse Marianna Guaraldi, fervente chrétienne. Il reçoit le nom de baptême Guiseppe Pietro (Joseph Pierre), et prend le nom de religion le Ier novembre 1854 de frère Élie, lorsqu'il rentre chez les frères mineurs, à l'âge de dix-huit ans. Sa vocation est acceptée avec grand étonnement par ses parents et ses sœurs. Il commence son noviciat chez les frères de la maison provinciale de Bologne, puis est envoyé à Rimini au couvent des Grâces, où il prononce ses vœux le Ier novembre 1854. C'est au couvent des Grâces qu'il rencontre Francesco Fogolla qui deviendra missionnaire, puis vicaire apostolique coadjuteur en Chine et avec lequel s'instaure une profonde amitié. Élie est ordonné prêtre le 18 décembre 1854 à l'âge de vingt-cinq ans des mains de l'archevêque de Florence.


Quelques années plus tard, après les lois de spoliation des congrégations catholiques qui interdisent entre autres aux congrégations de recruter des novices (et particulièrement les franciscains dont la plupart des couvents sont fermés), le bouillant prêtre - qui s'est réfugié dans sa famille - pense à partir pour la Chine. Il s'en va étudier les langues avec la permission de ses supérieurs à Rome au collège des missions de S. Bartholomeo all'isola. Il s'embarque à Civitavecchia et arrive dans l'Empire du Milieu le 6 décembre 1867 à Shangai. Aussitôt après, il s'engage à pied ou à dos de mulet avec un convoi français et un confrère italien dans un long voyage qui le mène à Taï- Yuan- Fou dans le Shandong en mars 1868, mais peu après il est requis par le vicaire apostolique dans le Shanxi où les missions sont tenues par les franciscains italiens. Il arrive à Taï- Yuan - Fou (aujourd'hui orthographié Taiyuan) où ils retrouvent d'anciens amis, Gregorio Grassi et Francesco Fogolla. Le sous-district de Ta-Tong-Fou lui est assigné et il y demeure une année. Il retourne à Taï-Yuan-fou pour prendre en charge le séminaire chinois qui ne comprend alors qu'une vingtaine d'élèves. Il s'en occupe pendant vingt ans et en fait un établissement d'importance. En 1893, il est nommé à la tête de la communauté conventuelle de Tong-Eul-Kou avec trois prêtres et trois novices chinois.
Quatre ans après, il retourne diriger le séminaire chinois de Taï-Yuan-Fou.


Il souffre dans les dernières années d'une maladie cutanée qui l'éprouve particulièrement dans les temps de fortes chaleur. Le 6 juillet 1900 en pleine révolte des Boxers, le tribunal chinois le convoque sur ordre du Vice-roi Yuxian avec ses confrères pour le condamner à mort ainsi que les sept franciscaines missionnaires de Marie arrivées un an plus tôt pour s'occuper des deux orphelinats dirigées par Mère Marie-Hermine de Jésus. A la question "qui es-tu ?", il répond : "je suis un homme d'italie." Il est le dernier des vingt-cinq martyrs à être décapité, le 9 juillet 1900. Sa tête est hissée, fixée et exhibée avec celle de Mgr Fogolla sur le rempart au-dessus de la porte de la ville.


Il est béatifié le 24 novembre 1946 par Pie XII et canonisé le Ier octobre 2000 par Jean-Paul II avec les autres martyrs de Chine.


19) Elisabeth Tsinn, Laïque ...-1900/béatifiée le 17 avril 1955


Elisabet h Tsinn était une veuve de cinquante-quatre ans, qui avait trois filles et deux fils. Elle fut tuée le 19 juillet à Pei-lao avec ses deux filles aînées, la cadette ayant été subtilisée aux Boxeurs dans une cohue. Les filles n'ont pas été béatifiées



20) François-Régis Clet 1748-1820 / béatifié le 27 mai 1900


120 martyrs de Chine Saint_33






















[th]Saint, martyr[/th][th]Naissance[/th][th]Décès[/th][th]Nationalité[/th][th]Ordre religieux[/th][th]Béatification[/th][th]Canonisation[/th]
François-Régis Clet
120 martyrs de Chine Francois-Regis_Clet 
François-Régis Clet, missionnaire en Chine.
19 août 1748
Grenoble, Dauphiné, France
18 février 1820  (71 ans)
Ou-Tchang-Fou, Chine
Français
Lazaristes
17 mai 1900
par Léon XIII
1er octobre 2000
par Jean-Paul II
François-Régis Clet, né le 19 août 1748 à Grenoble en Dauphiné, tué le 18 février 1820, est un prêtre catholique, lazariste, missionnaire en Chine, reconnu martyr et saint par l'Église catholique.

Biographie



François-Régis est le treizième des quinze enfants du marchand de toiles Césaire Clet et de Claire (ou Claudine) Bourquy (ou Bourquis), de la famille maternelle d'Henri Beyle (Stendhal). Une de ses sœurs devient carmélite et un de ses frères devient chartreux. Il commence ses études au collège de Grenoble. Sur sa demande, il les continue auprès des Lazaristes à Lyon, chez lesquels il entre au séminaire en 1769.

Il fait profession religieuse en prononçant ses vœux de lazariste le 18 mars 1771. Le frère François-Régis Clet est ordonné prêtredeux ans plus tard, le 27 mars 1773. Il est ensuite professeur de morale pendant quinze ans, au grand séminaire d'Annecy, où il est surnommé « bibliothèque ambulante ». En 1788, il est chargé par ses confrères de les représenter à l'assemblée générale des Prêtres de la mission ; le nouveau supérieur le choisit comme responsable du grand séminaire et de la maison mère des lazaristes.
Le père Clet demande en 1791 à partir en mission. Sa demande est accordée, grâce à l'opportunité d'un bateau en partance pour Macao et à une défection ; il embarque à Lorient le 10 avril 1791 pour la Chine.
Il arrive à Macao le 15 octobre 1791 et y reste quelques mois. Il se rend ensuite, déguisé, dans la région du Kiang-si (Jiangxi), où il est le premier missionnaire européen. Il n'arrive pas à apprendre la langue locale, et supporte difficilement le climat. Il part en 1793 pour le Hou-kouang, et y devient le supérieur de la mission.


120 martyrs de Chine 220px-Francois_Regis_Clet_en_jugement


Le P. Clet, dans un carcan, devant ses juges en 1820.


Il y connaît les persécutions de 1805, de 1811 et de 1818, puis il est arrêté le 6 juin 1819, près de Nan-Yang-Fou, et emprisonné. Plusieurs fois torturé, il est finalement condamné à la mort par strangulation. Il est exécuté dans la nuit du 17 au 18 février 1820, à Ou-Tchang-Fou1, et meurt le 18 février.



Béatification et canonisation



Béatifié le 17 mai 1900, François-Régis Clet est ensuite canonisé par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.
Il est célébré le 17 février en Savoie (archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise et diocèse d'Annecy).


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Message par Invité Ven 27 Aoû 2021 - 18:42

Applaudissement Good! Merci!

@mariejesus  Quel titre veux tu donner à ton fil ?

C'est important que tu mettes la source aux textes que tu postes.

Veille à ce que sur les sites où tu copies tes postes, tu sois autorisé à le faire


Que Dieu te bénisse !

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Message par mariejesus Ven 27 Aoû 2021 - 18:56

D'accord je vais essayer de retrouver le lien car je l'ai pris d'un forum que j'ai créé en fait mais j'avais le lien je le cherche pas de soucis
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Message par Amour de Marie Dim 29 Aoû 2021 - 9:07

Merci @mariejesus pour tous ces précieux renseignements
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Message par mariejesus Ven 1 Oct 2021 - 18:25

21) François Diaz del Rincon, prêtre OP 1713-1748/béatifié le 14 mai 1893

Entré Chez les Dominicains à Ecija, en Espagne, à 17 ans, il exerça sa profession le 12 septembre 1731. Prêtre missionnaire aux Philippines en 1735 et peu après en Chine. Martyr.


Né le 2 octobre 1713 à Ecija, Séville, Espagne et torturé et étranglé à mort le soir du 28 octobre 1748 dans la prison de Futsheu, Chine.


Reliques enchassées dans l'église de Saint Dominique à Manille, aux Philippines.


Vénéré le 6 janvier 1893, par le pape Leon XIII (décret du martyr).


Béatifié le 14 mai 1893 par le pape Leon XIII.


Canonisé le Ier octobre 2000 par le pape Jean-Paul II.


22) François Fernandez de Capillas, prêtre OP 1607-1648/béatifié le 2 mai 1909

120 martyrs de Chine Franzo12

François Fernandez de Capillas naît à Vacherim de Campos, en Vieille Castille en 1607. Il entre au couvent Dominicain de Villadolid, est ordonné prêtre et il exerce ses premières années de ministère en Espagne.En 1642, il part en Chine avec le père François Diaz (qui sera canonisé avec lui). Il s'arrête d'abord à Fogan où il apprend la langue en peu de temps; il se met ensuite à parcourir les provinces et Dieu bénit ses travaux par de grands succès e conversion.
Le mandarin Fogan s'en émeut et commence à persécuter les chrétiens. L'empereur de Chine envoie un commissaire à Fogan pour entendre les plaintes des païens et la défense des chrétiens. L'affaire tourne en faveur des chrétiens. Fureur des bonzes. Une persécution violente s'ensuit. Le père François de Capillas est arrêté, traîné en prison, soumis à de cruellese tortures et, finalement, condamné à mort. Le 15 janvier 1648 il est décapité pendant qu'il récite avec d'autres les mystères douloureux du Rosaire. La fermeté dont fait preuve le martyr donne du courage aux chrétiens pour persévérer dans la foi. Le père François de Capillas est le protomartyr de l'Eglise Catholique de Chine.

23) François Fogolla, évêque OFM 1839-1900 / béatifié le 24 novembre 1946.


120 martyrs de Chine France10


Francesco Fogolla, né le 4 octobre 1839 à Mulazzo en Italie et mort assassiné le 9 juillet 1900 à Tayuan en Chine, est un missionnaire italien, évêque coadjuteur de Tayuan. Tué pendant la révolte des Boxers, il est reconnu martyr de la foi par l'Église catholique qui le vénère comme saint.


Biographie


Après plusieurs années d'études, il reçut l'ordination sacerdotale le 19 septembre 1863 à Parme.


Parti en mission pour l'Extrême-Orient en 1866, il est nommé missionnaire pour la province du Shanxi,en Chine, où il exerça son ministère pendant sept ans, auprès d'une communauté chrétienne ne comptant pas plus de 1500 fidèles. En 1877, il reçut sa nomination de vicaire général du diocèse de Shanxi , puis en 1897, devint évêque coadjuteur de Tayuan.


120 martyrs de Chine 220px-Fogolla_con_camerierie_e_seminaristi

Saint François Fogolla avec ses séminaristes et son domestique chinois.




En 1900, lors de la révolte des Boxers, un fonctionnaire royal ordonna à Mgr Fogolla de renier sa foi chrétienne, mais devant le refus de celui-ci, il fut emprisonné. Il sera exécuté en compagnie d'autres religieux, dont Saint-Grégoire Grassi et Saint Elie Facchini, le 9 juillet suivant.




Béatification et Canonisation 





  1. 27 novembre 1946 : béatification célébrée dans la Basilique Saint-Pierre par le pape Pie XII.
  2. Ier octobre 2000 : Canonisation célébrée sur la Place Saint-Pierre par le pape Jean-Paul II.



Sa fête liturgique est fixée le 9 juillet


24) François M. Lantrua (Jean Da Triora), prêtre OFM 1760 - 1816/ béatifié 27.5.1900


François Marie Lantrua naît le 15 mars 1760 à Triora au Diocèse de Vintimille en Ligurie (Italie). Dès l'enfance il a une dévotion spéciale pour Saint-François d'Assise. A 15 ans, il est admis chez les franciscains au couvent romain de l'Ara Coeli, et en mars 1777 il reçoit l'habit religieux avec le nom de Jean. Ordonné prêtre, il exerce pendant 21 ans son ministère en Italie, bien que ses désirs secrets le portent vers l'apostolat des missions lointaines. En 1798 enfin, sur sa demande, il est envoyé en Chine pour y continuer l'oeuvre commencée par les premiers disiciples de Saint-François ( ou plutôt pour la reprendre). Il y arrive en 1800. Il travaille d'abord dans le Hu-nan dépendant du vicariat dépendant de Kiang-Si, puis dans le Hu-pé. En 1804, il passe dans le vicariat du Chen-Si et il est chargé du district de Han-Zou-Fou. Au début, c'est le calme même un peu trop à son goût. Dans une lettre de 1810, il dit que les conversions sont rares, que les chrétiens se refroidissent et que les missionnaires peu nombreux ont beaucoup à faire. Tranquillité de courte durée. Trahi par un catéchiste, il échappe grâce à son sang-froid à ses poursuivants et même il convertit celui qui l'a livré. Il retourne à Hu-nan où il fonde une nouvelle chrétienté.
En juillet 1815, il a le pressentiment de son arrestation prochaine; peu de temps après, en effet, il est arrêté.
Ballotté de tribunal en tribunal, il est torturé à chacune de ses étapes
Au milieu de ses tourments, il se représente le Sauveur dans sa passion et trouve dans cette pensée joie et réconfort. Il aboutit finalement à Chanxa-Sa-Fou, la capitale du Hu-nan. Le mandarin voulant le faire marcher sur la croix, le fait porter de force par des soldats, lesquels publient ensuite qu'il a apostasié. Le confesseur proteste contre cette calomnie. A plusieurs reprises, on essaie de vaincre sa résistance par la faim, mais rien ne peut faire fléchir sa résolution. Finalement, la sentence de mort est prononcée, il est condamné à la strangulation. Le missionnaire marche au supplice avec une joie qui étonne ses persécuteurs. Il est exécuté le 7 février 1816. Des prodiges éclatants ont lieu sur son tombeau. En 1819, sur la demande de l'évêque, ses restes sont transférés dans la cathédrale de Macao.

Béatification le 27 mars 1900 par le pape Leon XIII à Rome

Canonisation le 1 octobre 2000 par le pape Jean-Paul II à Rome.

25) François Serrano Frias prêtre OP 1695-1748 /béatifié le 14 mai 1893


François Serrano Frias est un Martyr dominicain de Chine. Espagnol, François est entré chez les Dominicains et a été envoyé à Fukien, en Chine.
Arrêté avec le Bienheureux Peter Sanze en 1746, François fut élu évêque titulaire de Tipasa alors qu'il était en prison. Lui et ses compagnons dominicains, y compris Francis Diaz, ont été étranglés. Il fut béatifié en 1893.

26) François Tchang-Lun, OFS 1838-1900 / béatifié le 24 novembre 1946


27) Gabriel Taurin Dufresse, évêque MEP 1750-1815 / béatifié le 27 mai 1900


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Gabriel-Taurin Dufresse (1750-1815) fut évêque missionnaire en Chine, où il subit le martyre. Il fait partie du groupe des 120 martyrs de Chine, canonisé par le pape Jean-Paul II, le 1er octobre de l'année sainte 2000, en la fête de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, patronne des Missions.

Vie

Études et vocation





Gabriel-Taurin Dufresse est né le 8 décembre 1750  à Lezoux dans le Puy-De-Dôme. Il fréquenta l'école paroissiale de son village, pour ensuite continuer ses études au collège de Riom.

Il partit après pour Paris, étudia d'abord à Louis le Grand, puis au séminaire de Saint Sulpice.

Déjà au collège, il avait entendu parler des Missions étrangères de Paris par un de ses professeurs, l'abbé de Saint-Martin, partit ensuite pour la Chine.
Il entra comme diacre au séminaire des Missions Étrangères le 2 juillet 1774 et fut ordonné prêtre le 17 décembre 1774.


Un an après, il partait pour la Chine, le 4 décembre 1775.


Arrivée en Chine


En 1776, Gabriel-Taurin quitta Macao pour gagner l'intérieur des terres, déguisé en chinois. Il atteignit le Sichuan après plus de trois mois de voyage. Il est alors emprisonné une première fois à Pékin et est relâché.


Dés qu'il eut appris suffisamment la langue chinoise, monseigneur pottier l'envoya dans le nord de la province.


A la fin de 1784, une persécution anti-chrétienne éclata. Gabriel-Taurin fut arrêté, et réussit à s'évader pour se réfugier dans une maison chrétienne amie. C'est là qu'il reçut un mot de l'évêque Coadjuteur, monseigneur de Saint-Martin, qui l'invitait à se livrer, afin d'apaiser les troubles.


Il obéit et partit pour Tchen-Tou où il arriva le 27 février 1785, il y fut mis en prison pendant quelques semaines avant d'être transféré à Pekin avec monseigneur de Saint-Martin et deux autres missionnaires; Delpon et Devaux. Là, il subit de nombreux et pénibles interrogatoires avant d'être finalement libéré le 9 novembre 1785.


Toutefois, bien que libérés, les missionnaires n'eurent pas le droit de retourner à Sichuan. Le Père Dufresse demanda donc l'autorisation de se rendre à Macao, espérant pouvoir revenir de là sur ses terres de mission. On le conduisit à Canton, où il prit un bateau en partance pour les Philippines. Après un long séjour à Manille, il fut enfin ramené à Macao par un autre navire français. Et à Macao dans des conditions de voyages très difficiles, il put enfin, le 14 janvier 1789, regagner Sitchouan (aujourd'hui le Sichuan).


Au sichuan


Au bout de 4 ans, il est nommé pro-vicaire. Il baptise enfants et adultes. reçoit de nouveaux catéchumènes, entend des milliers de confessions et visite de nombreuses communautés.


En 1800 il est coadjuteur de monseigneur de Saint-Martin et en 1801 il est nommé vicaire apostolique de la province de Sichuan. Il succédait ainsi à monseigneur de Saint-Martin.


monseigneur Dufresse tint un synode, au mois de septembre 1803 dont les décisions furent vivement approuvées à Rome et données en exemple aux autres missions en Chine.
Les conversions étaient multiples et le travail missionnaire progressait : Chaque années de .1500 à 2200 Chinois  étaient baptisés.


Arrestation et martyre


A partir de 1805,, les édits de proscriptions contre les chrétiens reparurent, à l'instigation des lettres locaux. Le Vice-roi du Sichuan publia de nouvelles ordonnances et Gabriel-Taurin Dufresse dut reprendre une vie d'errance, traqué par les autorités. Le 18 mai 1815; l'évêque fut arrêté.


On le conduisit à Tchen-Tou, où il fut condamné à mort . Trente trois chrétiens avaient été emmenés avec lui et furent condamnés à l'exil, tandis que le 14 septembre 1815, l'évêque Dufresse était décapité.


La dépouille de Gabriel-Taurin Dufresse fut ensevelie trois jours plus tard par des fidèles. Quatre ans après, un prêtre chinois du nom de Lin les fit transporter dans le cimetière catholique. La tête de l'évêque avait été récupérée par des bonzes qui la remirent au père Lin.


Ces reliques furent envoyées en 1856 par monseigneur Jacques-Leonard Perocheau, évêqiue titulaire de Maxula Prates, au procureur des Missions étrangères de Paris à Hong Kong, puis apportées à Paris en 1857par monseigneur Pellegrin. Elles reposent actuellement dans la crypte de l'église du séminaires des Missions étrangères de Paris.


Autres martyrs


Un jour de 1785, tandis que Gabriel-Taurin faisait partie d'un convoi de prisonniers, l'un de ses gardiens, bouleversé par la foi et la patience de l'évêque, s'est converti et est même devenu prêtre plus tard. Il s'agissait d'Augustin Zhao Rong qui sera martyrisé en 1815.

Il en est de même pour Joseph Yuan, lui aussi converti à cette époque, qui sera ordonné prêtre et arrêté en 1816 après avoir évangélisé une vaste région, il sera étranglé le 24 juin 1817.

Ces deux hommes ainsi que plus d'une centaine d'autres font partie du groupe des 120 martyrs de Chine.


Béatification - Canonisation



  • Cause de la béatification de Gabriel-Taurin fut introduite le 9 juillet 1843. Le bref de béatification a été signé par Leon XIII le 7 mai 1900, et la cérémonie de béatification a eut lieu à Rome le 27 mai 1900.
  • Gabriel-Taurin Dufresse a été canonisé à Rome le Ier octobre 2000 à Rome par Jean-Paul II.



Fête 


Le 14 septembre


Citation

"Plus on se connaîtra soi-même, plus on sera éloigné des sentiments d'orgueils".

28) Grégoire Grassi, évêque OFM 1833-1900 /béatifié le 24 novembre 1946


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Grégoire Marie Grassi, né Pierre-Louis (Pierluigi) Grassi le 13 décembre 1833 à Castellazzo Bormida et mort le 9 juillet 1900 en Chine, est un missionnaire franciscain et évêque catholique italien reconnu comme saint et martyr par l'Eglise catholique.
Il a été canonisé par Jean-Paul II le Ier octobre 2000 parmi les 120 Martyrs de Chine. Ils sont fêtés collectivement le 9 juillet.


Biographie


Il naît dans une petite ville du Piémont dans une famille bourgeoise honnête. Il entre avec le consentement de ses parents comme postulant au couvent des frères mineurs de Bologne, à l'âge de 15 ans. Quelques temps plus tard, le 2 novembre 1848, il est transféré au noviciat du couvent de Montiano et reçoit le nom de religion de Grégoire Marie. Il surmonte les épreuves de ce noviciat qui appliquait alors de manière particulièrement rigide la règle franciscaine. Il prononce sa profession le 14 décembre 1849 et il est ordonné prêtre le 17 août 1856, avant de poursuivre ses études à Rome, en vue d'être missionnaire.


Il est envoyé en 1861 comme missionnaire en Extrême-Orient après s'être arrêté un certain temps en Terre Sainte. Il s'embarque à Port-Saïd pour le Tonkin, puis arrive via Hong-Kong en Chine dans le Chantoung et ensuite immédiatement à Taiyuan (transcrit à l'époque Tai - Yuen - Fou). Pendant douze ans, il directeur spirituel d'un orpelinat de fillettes, enseigne le chant, car il a une belle voix, au séminaire qu'il finit rapidement par diriger et s'occupe des missions. Il est nommé procureur de la mission en 1869.


Le 25 janvier 1876, il est vicaire apostolique coadjuteur du vicariat apostolique du Chan-Si (Shanxi aujourd'hui), dirigé par Mgr Luigi Moccagatta O.F.M. et consacré évêque titulaire d'Orthosia-en-Phenicie le 19 novembre 1876 en la petite cathédrale de Taiyuan par Mgr Tagliabue C.M. Le 17 juin 1891, il est nommé vicaire apostolique du Chan-Si septentrional ( aujourd'hui archidiocèse de Tayuan), tandis que le Nord de la province est confié aux franciscains hollandais. Il ouvre à Tayuan un noviciat franciscain pour les jeunes Chinois des quatre vicariat de la province et une maison de repos pour les missionnaires fatigués. Il organise des soins et des secours pour les victimes de la famine et de la peste. Lui-même avait été entre la vie et la mort pendant seize jours pendant l'épidémie de 1878-1879 qui fit cent mille morts dans la ville et ses environs. Il doit donc aussi agrandir l'orphelinat de la ville et en ouvrir d'autres. En 1886, ce sont des inondations catastrophiques qui frappent la région et font monter le sentiment xénophobe. Il a comme vicaire général François Fogolla dés 1877 qui deviendra son coadjuteur vingt ans plus tard et trouvera la martyre avec lui. En dix ans, le nombre de catholiques s'élève à quinze mille à Tayuan et ses environs avec trois mille catéchumènes. La ville à l'époque comptait trois cent mille habitants.
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Martyre


Des émeutes ont lieu dés le mois de mars-avril 1900. Lorsque la révolte des boxers éclate brutalement à Pékin en juin 1900, et que l'impératrice douairière Tseu-Hi décrète la guerre aux étrangers, il est conseillé à Mgr Grassi de s'enfuir de la mission en attendant l'apaisement, mais il refuse. Le vice-roi de la province, Yuxian, ordonne en juillet d'arrêter tous les missionnaires de sa province. Le 4 juillet, la mission franciscaine de Hengchow (Hengyang aujourd'hui, dans le sud de Hunan) est attaquée et incendiée, le père Céside Giacomantonio est tué et trois jours  plus tard c'est au tour du vicaire apostolique Antonin Fontosati et du jeune père Joseph-Marie Gambaro de trouver le martyre alors qu'ils retournent à la maison.


Douze missionnaires sont arrêtés à Tayuan, dont quatre franciscains et sept franciscains missionnaires de Marie (recrutées en Europe par Mgr Fogolla et arrivées un an plus tôt pour s'occuper des orphelines), ainsi que onze membres chinois du Tiers-Ordre franciscain (dont six jeunes séminaristes) et trois domestiques chinois. Des protestants sont également arrêtés. Ils sont tous torturés et enfermés dans des cages de fer, exposés à la vindicte de la foule, puis montrés dans leurs cages dans les villages alentour. De retour à Tayuan le 8 juillet, ils passent la nuit en prière. Ils sont décapités le 9 juillet 1900.


Pendant la courte révolte des Boxers, cinq évêques, deux frères, , quinze religieuses et plus de quarante mille chrétiens chinois servis par les franciscains en 1906 s'élèves à 303 760 en 1924.


Grégoire Grassi est béatifié le 24 novembre 1946 par Pie XII et canonisé avec 119 autres martyrs de Chine, le Ier octobre 2000, à la basilique Saint-Pierre de Rome.


29) Irma Grivot (Marie E. de Jésus), religieuse FMM 1866-1900/ béatifiée le 24 novembre 1946.


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Sainte Marie-Hermine de Jésus, née Irma Grivot à Beaune le 28 avril 1866 et morte décapitée le 9 juillet 1900 à Tayuan dans la province du Shanxi en Chine, est une religieuse française de la congrégation des franciscaines missionnaires de Marie, canonisée par Jean-Paul II en 2000. Sa fête avec les 120 Martyrs de Chine est le 9 juillet.


Biographie


Elle naît à Beaune dans la famille d'un tonnelier et se distingue par son caractère simple et affectionné. Elle termine son brevet des études en 1883 et songe à la vocation, mais ses parents s'y opposent fermement et elle doit travailler pour gagner sa vie. Finalement, elle rentre à la congrégation des missionnaires franciscaines de Marie en 1894 au pré-noviciat de Vanves, puis au pré-noviciat des Châtelets près de Saint-Brieuc, prenant alors le nom de religion de Marie-Hermine de Jésus. Elle est nommée ensuite comme infirmière à Marseille où elle fait preuve de détermination et d'organisation. En 1898, Mgr Francesco Fogollavicaire apostolique coadjuteur du Shanxi, voyage en Europe pour collecter des fonds et recruter des missionnaires. Il rencontre la bienheureuse Marie de la Passion de Chappotin pour lui demander de l'aide et finalement un petit groupe convaincu de prêtres et de religieuses décide de s'embarquer avec lui pour sa mission du Shanxi à Tai-Yuan-Fou, ville de trois cent mille habitants.

Elle arrive à la mission, le 4 mai 1899, avec les six autres religieuses européennes dont elle a la responsabilité. Elles doivent se rendre à l'orphelinat qui accueille deux cents filles abandonnées, afin d'y tenir cette oeuvre, fondée par cinq prêtres franciscains, qui attendent ce renfort avec impatience. Elles doivent aussi aider un autre orphelinat voisin tenu par des religieuses chinoises. Mère Marie-Hermine s'occupe aussi du catéchisme et du soin des malades. Mais bientot le révolte des Boxers (1899-1900) éclate et elle est arrêtée le 6 juillet 1900 et condamnée à mort avec ses consœurs sur ordre du gouverneur de la province, Yuxian (to-tsun-tang) .

Elle est décapitée le 9 juillet avec les sœurs Marie-Adolphine, Marie de Sainte-Nathalie, Marie de Saint-Just, Marie-Amandine, Marie-Claire et Marie de la Paix. Comme ses consœurs, elle chante le Te Deum avant de s'offrir au bourreau. En même temps Mgr Fogolla est décapité, ainsi que le P. Elie Facchini et le vicaire apostolique Mgr Grassi.

Le procès en béatification s'ouvre en 1926 à la demande de Mgr Lecroart. Les religieuses sont béatifiées vingt ans plus tard par Pie XII et canonisées le 1er octobre 2000 par Jean-Paul II.

30) Jacques Len-Ku-Tun, Laïc 1853-1900/ béatifié le 24 novembre 1946
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