prions-9-jours-avec-marthe-robin, pour ranimer dans le monde l'amour qui s'éteint !

Pourquoi cette neuvaine ?

Du 29 janvier au 6 février, laissons-la nous guider et avançons
à sa suite dans l'intimité de Dieu !

Chaque jour, vous trouverez :

• Une méditation de Marthe Robin
  
• Qu'en retenir pour moi aujourd'hui ?
  
• Un témoignage

Un jour, un thème :

« Ne considérez pas Dieu comme un Dieu distant, dit-elle à une amie de jeunesse, mais toujours et continuellement veillant à vos côtés. Il est Père, et s'il se peut que son enfant le quitte… lui, du moins, ne quitte jamais son enfant. Pourquoi chercher et se représenter Dieu comme un Etre bien éloigné quand il est si près de nous, si intimement uni à nous. »

Aujourd'hui, je suis attentif à la présence aimante de Dieu à chaque instant, dans chaque circonstance de ma journée.

« J'ai dans mon âme le pressentiment de grandes douleurs à venir !... Faudra-t-il donc pour toujours l'abandonner, mon cher travail de couture ? Je l'aimais tant cependant. Il me donnait encore un peu l'illusion de l'activité. Il était encore une raison de vivre, et c'est lui qui m'a appris l'art tout divin du recueillement, ce trésor inestimable de la maladie, et l'art non moins divin d'être toujours joyeuse. Ma pauvre petite nature demeurée toujours si active et si courageuse dans l'affliction n'ose presque pas envisager une irrévocable incapacité de travail. Mais fiat ô mon Dieu ! Mon Jésus, avec votre grâce je serai forte, je triompherai non de cette épreuve, si vous la voulez, mais par cette épreuve. »

Aujourd'hui, j'accueille, de la part de Dieu, chaque événement, chaque personne, chaque moment, dans la Joie.

« Plongée, hélas, dans l'inaction physique, ma vie reste très dense ; beaucoup plus même, parce que je vis de la vie de mon âme. » « Il ne faut jamais rester au seuil de son âme, il faut rentrer à l'intérieur, y descendre, y réfléchir, y méditer, y travailler et s'y laisser travailler…face à face avec Dieu. »

Aujourd'hui, je choisis de vivre un temps d'intériorité, de cœur à cœur avec Dieu.

« Les quelques visites chez Marthe dans les années 1970 à 1980 sont comme des perles précieuses semées dans le champ de ma vie, en tant que membre de Foyer. Le souvenir de la première visite avec plusieurs d'entre nous me revient à l'esprit. Nous nous rendions chez Marthe timidement avec une certaine appréhension. Marthe nous a accueillis très simplement, joyeusement, nous posant des questions sur tout et quelle douceur de nous entendre dire : « Mes petites sœurs, prions ensemble. » Remplie de bon sens, elle nous disait combien il était important de soigner l'accueil des retraitant dans tous les détails afin qu'ils se sentent bien et en paix. Marthe aimait beaucoup les enfants, placés au Foyer par les services sociaux. Il arrivait qu'à notre départ, elle appelle Henriette lui disant : « Il faut donner des œufs frais aux petits, ils n'ont pas de poules là-haut. » Une des perles précieuses dans une rencontre seule avec elle : « La prière, il ne faut pas la discuter, il faut la vivre. Tachez de vivre la prière. » »
 

Maria  

« Ma mission est de montrer au monde que Dieu nous a aimés jusqu'à la folie, jusqu'au martyre et dans l'immolation la plus complète. » « Ah ! Comme j'aurais aimé, en ces moments de douleurs et d'amour, pour consoler Jésus et lui porter secours, lui dire et lui redire - au fond du cœur pour n'être vue et entendue que de lui - mon amour et ma reconnaissance. »

Aujourd'hui, je rends grâce pour l'amour que Dieu nous manifeste et je n'oublie pas de dire merci aux autres.

« J'ai eu la possibilité de rencontrer Marthe plusieurs fois entre l'âge de 17 à 35 ans et cela a été pour moi extrêmement précieux.

Marthe s'intéressait beaucoup à ce qu'on lui partageait. C'est comme si elle vous connaissait mieux que vous-même et, ne cherchant que votre bien, vous suggérait des directions à explorer. Avez-vous pensé à cette possibilité ? Avec du recul on comprenait combien c'était sage.

Elle prenait vos soucis dans sa prière et, à plusieurs reprises, elle a fait mention de ce que je lui avais confié plusieurs années auparavant.

A titre de témoignage, elle m'a confirmé dans ma vocation, m'indiquant un Foyer d' Afrique Centrale, me précisant que je n'y resterais pas toute ma vie mais que je changerais de Foyer, ce qui s'est produit. Marthe est la personne qui m'a le plus aidé dans ma vie. Et elle continue de le faire…

Merci Marthe. »
 

Régis  

Lumen a écrit:

Envoyez votre Esprit et tout sera créé,
et vous renouvellerez la face de la terre.
Seigneur, renouvelez votre première Pentecôte

Accordez, Jésus,
à tous vos bien-aimés prêtres
la grâce du discernement des esprits,
comblez-les de vos dons, augmentez leur amour,
faites de tous de vaillants apôtres
et de vrais saints parmi les hommes.

Esprit Saint, Dieu d'Amour,
venez, tel un vent puissant, dans nos cathédrales,
dans nos églises, dans nos chapelles, dans nos cénacles,
dans les plus luxueuses maisons comme dans les plus humbles demeures.
Emplissez la terre entière de vos lumières, de vos consolations et de votre amour.

Venez, Esprit d'Amour,
apportez au monde la fraîcheur de votre souffle sanctifiant.
Enveloppez tous les hommes du rayonnement de votre grâce !

Emportez-les tous dans les splendeurs de votre gloire.
Venez les réconforter dans le présent encore si lourd d'angoisses,
éclairez l'avenir incertain de beaucoup,
raffermissez ceux qui hésitent encore dans les voies divines.

Esprit de lumière,
dissipez toutes les ténèbres de la terre,
guidez toutes les brebis errantes au divin bercail,
percez les nues de vos mystérieuses clartés.
Révélez-vous aux hommes et que ce jour soit l'annonce d'une nouvelle aurore.

« De son ciel de gloire, il descend à la crèche, de la crèche à l'immolation de la croix, de la croix à l'anéantissement de l'autel, de l'autel dans le cœur de sa créature… Il ne pouvait donner plus, il n'a pas voulu donner moins. L'Amour a dépassé les paroles. A nous de donner, en nous donnant sans partage. » « Ce ne sont pas des paroles que Dieu nous demande, ce qu'il veut surtout et à tout prix, c'est notre cœur avec tous ses battements, notre vie avec toutes ses actions, notre âme et tout notre amour. »

Aujourd'hui, j'offre ma journée à Dieu pour une intention particulière.

« En septembre 1980, 2 mois avant de partir commencer un foyer en Equateur, nous sommes allés confier ce projet à Marthe...

Ce qui m'a touché de cette rencontre ce fut la simplicité et l'empathie de l'accueil de Marthe. Je m'attendais à quelques "conseils" et ce furent des questions toutes simples, pleines de coeur qui fusèrent !

"Avez vous pensé à prendre un thermos ? Une fille du nord aime bien son petit café dès le matin!

Avez vous des duvets pour la nuit ? Les nuits sont froides à 3000m d'altitude sans chauffage....nous n'y avions même pas pensé !...Avez vous de quoi passer de la musique à vos retraitants ? Et comme nous lui faisions remarquer qu'il y avait juste un terrain qui venait d'être acheté et pas encore de maison, Marthe reprit "mais puisque vous partez en bateau, vous pouvez bien prendre avec vous la chaine HIFI qui m'a été donnée ! Demandez la à Simone, elle est dans l'armoire de mon Papa".

Marthe continua à nous faire ainsi plusieurs petits cadeaux bien concrets pour le quotidien ... la visite se termina par un conseil que nous avons essayé de mettre en pratique "Restez bien unies ! " et une promesse, "je pars avec vous "…

Elle nous assurait ainsi de sa prière, de sa communion et de son offrande pour ce Foyer qui allait naître en la fête de Notre Dame de Guadalupe et qui le 12 décembre dernier a fêté ses 40ans d'existence!

Le 6 février 1981, Marthe quittait sa maison de la terre pour le ciel et nous avons vraiment senti dans toutes les difficultés de cette fondation qu'elle mettait en œuvre sa promesse, elle était vraiment "avec nous "! Merci Marthe »
 
Jacqueline 

« Toute la religion chrétienne est dans l'union de l'âme à Dieu par Jésus-Christ, rien de plus, tout est là. »

« Tous les jours où je n'ai pas le suave bonheur de recevoir la sainte eucharistie, et plusieurs fois dans la journée, je fais la communion spirituelle, la communion d'esprit et de cœur. Dans ma vie de malade, qu'il m'a été doux de communier de désir ! » De plus,

« chaque volonté de Dieu accomplie par amour est (…) une communion à la sainteté de Dieu.»

Aujourd'hui, je laisse entrer Jésus dans ma vie et tout mon être.

Ce qui m'a touché en présence de Marthe, c'est sa simplicité et son naturel; dans le même temps on avait l'impression d'être vu comme nu devant Dieu mais dans un immense respect, le respect de notre liberté.

Marthe est un don de Dieu pour notre temps, un signe pour le monde d'aujourd'hui, pour nous montrer qu'au milieu des crises qui secouent notre société, il est possible de rester tourné vers le Seigneur pour demander la paix, c'est à dire l'abandon à la divine providence. C'est ce qu'a vécu cette petite paysanne de la Galaure, avec un lourd handicap physique et des épreuves sans nombre, ce qui ne l'a pas empêchée de rester unie à Dieu et accueillante aux autres. Cette attitude d'offrande dans la souffrance va beaucoup plus loin qu'un miracle et rejoint le désir du Père de faire de nous des petits rédempteurs. Comme toujours dans ces cas là, c'est à la fois un signe et un pressant appel à la conversion.

Pour moi aujourd'hui, c'est le témoignage de son offrande continuelle qui m'aide à vivre toujours plus profondément notre consécration.
 
Pierre 

A l'école Notre Dame de la Plaine sous tutelle des Foyers de Charité nous avons l'habitude de présenter Marthe comme une grande soeur et les élèves utilisent facilement cette expression que je trouve très belle.

A travers les écrits et la vie de Marthe, il est aisé de voir une femme avec une foi ardente et ferme, une espérance radieuse et une charité inventive. Marthe est pour moi une âme lumineuse et intérieure qui a su mettre Dieu à la première place. Marthe est un modèle d'accueil, de joie profonde et d'abandon au milieu des tribulations et des difficultés d'une vie simple et sans bruit.

Je suis très frappé et touché par certaines de ses phrases, percutantes et en même temps dotées d'une certaine candeur. Marthe aide beaucoup à lâcher prise, à s'abandonner à la divine providence. Marthe m'a permis vraiment de prendre conscience d'un aspect de l'Evangile et de Dieu que je ne percevais qu'intellectuellement, c'est que la souffrance et la mort n'auront pas le dernier mot. L'amour aura le dernier mot. Dieu n'est pas venu ôter la souffrance et la mort de ce monde mais il est venu la remplir de sa présence. Marthe est très active aujourd'hui. Elle nous apprend à nous faire petit et à comprendre que Dieu construit sur ce qui est fragile.

Au XXème siècle Marthe fut comme un rossignol qui chantait au milieu d'un buisson d'épines.
 
David 

« Nous sommes une partie de Jésus en son corps mystique dont nous sommes les membres. Il suffit au plus petit d'entre nous de se laisser emporter par ce grand courant de vie divine qui a pris sa source dans le sein virginal de Marie et qui traverse le monde, pour être incorporé et divinisé dans le Christ. »

« J'aime l'Eglise, et je suis dedans. Avec l'Eglise et dans l'Eglise. »

Aujourd'hui, je veux aimer l'Eglise, je prie pour elle et je cherche à être un membre vivant de ce Corps.

« J'ai toujours aimé la Sainte Vierge, je la priais, je lui parlais surtout… Il faut lui parler comme un enfant parle à sa maman. Cette Mère nous aime d'un amour vraiment maternel. Elle nous aime, malgré nos misères, à cause même de notre faiblesse. Une mère n'a-t-elle pas toujours davantage d'affection pour le plus faible et le plus chétif de ses enfants ? »

« Marie vient au secours de tous les humains. C'est toute sa famille humaine qu'elle protège, qu'elle console, qu'elle guérit, qu'elle encourage, qu'elle soutient, qu'elle veut sauver… Prier Marie, ce n'est pas lui dire beaucoup de paroles, mais vivre toujours avec elle. Marie forme Jésus en nous. »

Aujourd'hui, je prends Marie avec moi toute la journée et je lui offre une prière, une joie, une difficulté.

Ma première rencontre avec Marthe s'est faite à mon arrivée dans les Foyers. J'étais un peu dans mes « petits souliers », ne sachant comment cela allait se passer. Mais Marthe m'a mise tout de suite à l'aise et m'a accueillie comme si elle me connaissait depuis toujours. Je reste émerveillée de cette disponibilité de Marthe à celui qui était là devant elle.

La première question de Marthe a été : « Quel est votre problème ? » En fait j'avais une interrogation car le projet pour lequel j'étais arrivée au Foyer ne pouvait se réaliser. Marthe m'a tout de suite rassurée à ma question : « Peut-être ce n'est pas ma vocation ? » ; elle a répondu : « Pour nous c'est sûr ». C'est une confirmation qui a été un viatique précieux pour toute ma vie.

Par la suite, préparant un départ vers un Foyer d'Afrique, j'ai rencontré Marthe plusieurs fois. Les échanges se faisaient à bâtons rompus et nous parlions de tout, simplement. J'ai gardé le souvenir d'un regret de Marthe, qui me l'a montré très proche et très humaine. Marthe exprimait qu'elle aurait bien aimé prendre l'avion, comme j'allais le faire bientôt, qu'elle avait failli avoir le baptême de l'air quand elle avait eu la coqueluche, mais que cela n'avait pu se faire.

Il y aurait encore bien des choses dans ce que j'ai vécu près d'elle. Je terminerais avec deux. J'exprimais à Marthe la soif de la Parole de Dieu en particulier chez les jeunes dont nous nous occupions, et Marthe a réagi avec une telle intensité de joie que la Parole a pris une place essentielle dans ma vie. Pour la petite histoire, Marthe m'a fait parvenir rapidement des bibles pour nos jeunes. J'aimerais finir avec dans le cœur la petite voix de Marthe que j'ai entendu appeler « maman chérie ». J'ai été témoin un bref instant de l'amour qui unissait Marthe et la Vierge Marie. C'est un souvenir toujours bien vivant et bien bouleversant.
 
Michèle 

Ayant connu Marthe à plusieurs âges de ma vie, je peux dire qu'elle a été tour à tour ma mère, ma grand-mère, ma confidente, mon accompagnatrice…Quelle grâce ! Que dire ? Ce qui m'a toujours frappée, c'est sa simplicité et sa profonde humanité. Tout se passe simplement. Des échanges familiers sur ce qui fait le quotidien, ce que l'on vit, nos désirs, nos aspirations etc. On peut tout lui dire ; j'ai pu lui confier toutes mes angoisses, mes questions, mes doutes. Parfois des réponses claires, parfois des suggestions. Toujours une écoute attentive chaleureuse. Et puis quel amour, quelle tendresse, quelle compassion elle a pu me manifester. Elle représente pour moi un relais d'amour du Seigneur. Elle l'aimait tellement et se tenait toute en lui, avec Marie.

Aujourd'hui à son école et par son intercession j'essaie d'accueillir le réel dans la confiance et l'espérance. J'essaie de vivre en aimant toujours davantage. J'essaie aussi de laisser grandir mon cœur de compassion pour ceux que je rencontre, de vivre dans la joie parce que dans les mains de Dieu et de la vierge Marie.
 
Anne-Marie