Le Saint Graal (Saint Calice de la dernière Cène) serait à Valence en Espagne selon un documentaire

vu ce documentaire très intéressant paru récemment sur Arte.

Le calice en pierre brune est conforme aux descriptions que donne la Bienheureuse Catherine Emmerich dans ses révélations.

Cependant,le calice de Valence est un peu trop parfait et trop bien poli pour être une oeuvre du temps de Jésus où l'on sortait tout juste d'âge du fer...
Ma préférence va plutôt à l'autre calice,celui de St Isidore de Léon, également en pierre brune beaucoup plus brut et moins poli.Dommage que les ors cachent presque toute la pierre.
De plus A.C.Emmerich dit que ce minéral est mystérieux  alors que l'origine de l'agate du calice de Valence a été déterminée dans une région précise.

Voici le calice de la basilique de ST Isidore de Léon.
http://www.pasionpormvnda.com/2014/03/una-investigacion-asegura-que-el-santo.html

Voyons ce qu'en dit la bienheureuse Anne Catherine Emmerich;

Le calice que les apôtres emportèrent de chez Véronique est un vase merveilleux et mystérieux. Il était resté longtemps dans le Temple, parmi d'autres objets précieux d'une haute antiquité dont on avait oublié l'usage et l'origine. Quelque chose de semblable est arrivé dans l'Eglise chrétienne, où bien des objets sacrés, précieux par leur beauté e ; leur antiquité, sont tombes dans l'oubli avec le temps. On avait souvent mis au rebut, vendu, ou fait remettre à neuf de vieux vases et de vieux bijoux enfouis dans la poussière du Temple. C'est ainsi que, par la permission de Dieu, ce saint vase, qu'on n'avait jamais pu fondre à cause de sa matière inconnue, avait été trouvé par les prêtres modernes dans le trésor du Temple parmi d'autres objets hors d'usage, puis vendu à des amateurs d'antiquité. Ce calice, acheté par Séraphia avec tout ce qui s'y rattachait, avait déjà servi plusieurs fois à Jésus pour la célébration des fêtes et à dater de ce jour, il devint la propriété constante de la sainte communauté chrétienne. Ce vase n'avait pas toujours été dans son état actuel : je ne me souviens plus quand on avait mis ensemble les diverses pièces dont il se composait maintenant, ni si c'était par l'ordre du Seigneur. Quoi qu'il en soit, on y avait joint une collection portative d'objets accessoires, qui devaient servir pour lInstitution de la sainte Eucharistie. Le grand calice était posé sur un plateau dont on pouvait tirer encore une sorte de tablette, et autour de lui étaient six petits verres. Je ne me souviens plus si la tablette contenait des choses saintes. Dans ce grand calice se trouvait un autre petit vase ; au-dessus un petit plat, puis un couvercle bombé. Dans la pied du calice était assujettie une cuillère qu'on en tirait facilement. Tous ces vases étaient recouverts de beaux linges et renfermés dans une enveloppe en cuir, si je ne me trompe : celle-ci était surmontée d'un bouton. Le grand calice se compose de la coupe et du pied qui doit avoir été ajouté plus tard, car ces deux parties sont d'une matière différente. La coupe présente une masse brunâtre et polie en forme de poire ; elle est revêtue d'or, et il y a deux petites anses par où on peut la prendre, car elle est assez pesante. Le pied est d'or vierge artistement travaillé ; il est orné dans le bas d'un serpent et d'une petite grappe de raisin, et enrichi de pierres précieuses.
Le grand calice est resté dans l'église de Jérusalem, auprès de saint Jacques le Mineur, et je le vois maintenant encore conservé quelque part dans cette ville ; il reparaîtra au jour, comme il y est reparu cette lois. D'autres églises se sont partagé les petites coupes qui l'entourent ; l'une d'elles est allée à Antioche, une autre à Éphèse : chacune des sept églises a eu la sienne. Elles appartenaient aux patriarches qui y buvaient un breuvage mystérieux, lorsqu'ils recevaient et donnaient la bénédiction, ainsi que je l'ai vu plusieurs fois.
Le grand calice était déjà chez Abraham : Melchisédech l'apporta avec lui du pays de Sémiramis dans la terre de Chanaan, lorsqu'il commença quelques établissements au lieu où lut plus tard Jérusalem ; il s'en servit lors du sacrifice où il offrit le pain et le vin en présence d'Abraham, et il le laissa à ce patriarche. Ce vase avait été aussi dans l'arche de Noé.

Calice de Valence.

Aucun des deux calices ne correspond exactement à la description tels qu'ils sont actuellement.On ne retrouve pas la décoration de grappes à leur pied et les anses du calice de Valence sont trop grandes et non petites comme le décrit la soeur.
La forme de poire de la pierre se rapproche davantage de la coupe de St Isidore que de celle de Valence qui a la forme évasée d'une tasse.

Notre bon Gilles avait déjà ouvert le sujet avec des videos:

(25) LE SAINT-GRAAL : LA COUPE SACRÉE DE LA DERNIÈRE CÈNE - VIDÉOS... (forumactif.com)

De puis la découverte en 2011 de parchemins égyptiens,la préférence des archéologues va au Calice de St Isidore plutôt qu'à celui de Valence:

"Orné d'or et de pierres précieuses, formé de deux coupes réunies par le pied, le calice de la basilique San Isidoro était connu depuis des siècles comme celui de Doña Urraca, fille de Ferdinand 1er le Grand, roi de Leon de 1037 à 1065. Mais la découverte en 2011 de deux parchemins égyptiens, suivie de trois années de recherches, ont conduit Margarita Torres, professeur d'histoire médiévale à l'université de Leon, et José Miguel Ortega del Rio, historien de l'art, à affirmer que le calice de la princesse espagnole était bien celui de la Cène."
(huffington post)

Du temps de Jésus,le calice devait être fort simple et l'or et les pierreries ont été ajoutées plus tard par la dévotion des fidèles.
La pierre d'un minéral mystérieux d'après A.C.Emmerich ne doit pas être l'agate du vase de Valence qui est connue et dont la provenance est localisée.
Cette pierre brune s'apparente davantage à un autre minéral plus précieux qu'est la cornaline.
Alors que l'éclat de l'agate est vitreux,semblable à du verre cassé et que la pierre est striée en couches parallèles,celui de la cornaline est plus gras,comme de la corne polie,d'où son nom,ou de l'ambre polie. 




l'aspect est bien celui de notre calice de St Isidore dit de "Dona Urraca"
La cornaline est connue depuis la préhistoire.Elle est la "pierre des chefs" par excellence et retrouvée comme parure dans les sarcophages de personnes importantes.
Cette pierre sied bien à Jésus,roi de l'univers et évoque l'apparence de son sang divin.

http://www.gentside.com/religion/le-saint-graal-retrouve-en-espagne_art60592.html

Cette courte video faite après les révélations du parchemin de 2011 situe le calice dans son environnement.

Rien à voir avec celles des légendes du graal qui sont des romans dignes de nos séries actuelles.

Mais laissons aller notre observation imaginative devant l'image agrandie de la pierre originelle.Comme elle n'est pas striée,elle laisse apparaître des formes étranges .
www.guiaventuras.com/adventure.php?information=el-caliz-de-dona-urraca-leon-244



Lorsque sainte Hélène recherchait la vraie Croix du Christ,elle descendit dans la grotte aménagée au fond de laquelle il y avait une citerne.Dans cette citerne,il y avait trois croix.Comment savoir quelle était celle du Sauveur?
Elle eut l'idée de déposer sur un malade successivement chacune des croix et seule l'une d'elle obtint la guérison du malade.

Il faudrait donc employer le même procédé,dans la foi et la piété et solennellement, pour un jour pouvoir déterminer l'authenticité du vase sacré avec certitude.