Les épreuves par Guy Fréchette

Au milieu de la tempête

« Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des
navires, et qui travaillaient sur les grandes eaux,
ceux-là virent les oeuvres de l’Éternel et ses merveilles
au milieu de l'abîme. Il dit, et il fit souffler
la tempête, qui souleva les flots de la mer. Ils montaient
vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme ;
leur âme était éperdue en face du danger ; saisis
de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre,
et toute leur habileté était anéantie. Dans leur détresse,
ils crièrent à l’Éternel, et il les délivra de
leurs angoisses ; il arrêta la tempête, ramena le
calme, et les ondes se turent. Ils se réjouirent de ce
qu'elles s'étaient apaisées, et l’Éternel les conduisit au
port désiré. » Psaumes 107 : 23-30


« Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des
navires, et qui travaillaient sur les grandes eaux,
ceux-là virent les oeuvres de l’Éternel et ses merveilles au
milieu de l'abîme. »


Nous voyons que Dieu cible des personnes en particuliers:
« ceux » et « ceux-là ».
Tous nous pouvons faire partie de « ceux » ou « ceux-là»
si l’on veut réellement voir les oeuvres de l’Éternel,
mais nous devons rester dans un esprit d’ouverture et
d’acceptation. La rébellion ne peut que nous détourner de
l’épreuve et nous empêcher de voir l’oeuvre de Dieu dans
notre vie.
Comme il est dit plus haut, ceux qui ont vu les oeuvres
de l’Éternel et ses merveilles (leur délivrance), les ont
vues au milieu de l’abîme. L’homme ne peut discerner par
lui-même le secours de Dieu, sans Son aide. Seul l’Esprit
peut sonder l’oeuvre de Dieu au milieu de l’abîme.

« Dieu nous les a révélées par l'Esprit. Car l'Esprit
sonde tout, même les profondeurs de Dieu. » 1 Corinthiens 2 : 10

« Il dit, et il fit souffler la tempête, qui souleva les
flots de la mer. Ils montaient vers les cieux, ils
descendaient dans l'abîme ; leur âme était éperdue en face du danger. »

Durant l’épreuve, nous vivons des « up and down ».
Nous pouvons vivre la dépression, le « burnout », et même
devenir bipolaires. Tantôt vers les cieux, tantôt vers le
bas. Une bonne nouvelle ! Nous pensons nous en tirer !
Nous voilà vers les cieux. « Voilà que l’épreuve est déjà
terminée », disons-nous. Mais ce n’est pas fini. Surprise !
Une mauvaise nouvelle ! Nous voilà redescendus. Nous
sommes accablés, abattus, découragés.

« Saisis de vertige, ils chancelaient comme un
homme ivre, et toute leur habileté était anéantie. »

Saisit de vertiges, nous aimerions lâcher le gouvernail
mais nous en sommes incapables. Le Seigneur augmente
les vents, nous « brasse », essaie de nous faire sortir de
notre torpeur, de notre zone de confort mais sans succès.
Encore trouvons-nous le moyen de naviguer, de contrôler
jusqu’au moment où nos habiletés sont complètement
anéanties, nous baissons alors pavillon. Nous commençons
à vivre dans la réalité. Alors, soit nous nous
laissons diriger dans les mains du Seigneur, soit nous
trouvons un autre moyen qui, en quelque sorte, ne sera
que partie remise.

« Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il
les délivra de leurs angoisses ; Il arrêta la tempête, ramena le calme,
et les ondes se turent. »

Alors, si nous baissons les bras, crions vers Lui, Lui
faisons confiance, Il intervient et calme la tempête.

« […] et l’Éternel les conduisit au port désiré. »


Et ce qui est merveilleux dans cette oeuvre de l’Éternel,
à travers cette épreuve, et qui me réjouit et me met totalement
en confiance, c’est qu’Il nous amène là où Lui désire
nous amener.
Nous pensions que notre direction était celle que le
Seigneur voulait pour nous, mais elle était simplement
celle que nous avions nous-même choisie :

« Telle voie parait droite à un homme, mais son
issue c’est la voie de la mort. » Proverbes 14 : 12

Il a soulevé la tempête pour nous faire changer de direction
et Il finit par nous amener au port désiré. Et c’est
ça qui est extraordinaire. Nous avons un grand Dieu qui,
non seulement prend soin de nous, mais aussi, s'intéresse
véritablement à nous.
Nous ne comprenons pas toujours le pourquoi de
l'épreuve, et nous la regardons dans un sens péjoratif.
Jacques nous dit :


« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète
les diverses épreuves auxquelles vous pouvez
être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi
produit la patience. Mais il faut que la patience
accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous
soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » Jacques 1 : 2, 3

Et lorsque nous saisissons le privilège de l’épreuve,
nous la regardons complètement dans une autre dimension.
Nous la voyons comme une grâce, et c’est définitivement
une grâce :

« Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un
sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit
plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit
paisible de justice.» Hébreux 11 : 11

Ce passage de la Bible que nous venons de lire dans le
livre des Psaumes, concernant ceux qui étaient sur les navires,
illustre très bien le pourquoi de l’épreuve et cet état
que nous pouvons vivre. Nous naviguons tous et sommes
tous mis à l’épreuve par les tempêtes de la vie, mais c'est
de savoir quelle attitude prendre au travers ces tempêtes.

Au fond de l'abîme

Un autre exemple de la Bible qui illustre bien ceci est
celui de Jonas. Qui ne connait pas l’histoire de Jonas ?
Dieu avait demandé à Jonas d’aller prêcher à Ninive
afin que le peuple se repente. Ne le voulant pas, Jonas a
fui dans une direction contraire, sur un bateau qui se dirigeait
vers Tarse. Surement que Jonas n'était pas bien dans
sa peau. Il savait ce que Dieu voulait de lui, mais chercha
toutes sortes de moyens de fuir. (Voir le livre de Jonas)

« Au milieu de la mer, Jonas descendit au fond du
navire, se coucha, et s'endormit profondément. » Jonas 1 : 5


Lorsque la tempête se déchaina, Jonas a fui dans le
sommeil et est descendu dormir profondément au fond
du navire. Dans certains cas, la tempête peut nous paralyser.
Nous ne savons quoi faire. Nous cherchons toutes
sortes de moyens pour éviter l'inévitable, mais sans succès.
Ce peut être la boisson, la drogue, le sexe, les sports,
Internet, et même la religion et les bonnes oeuvres, pour
nous enlever ce sentiment de culpabilité et nous donner
bonne conscience.
Jonas a choisi un moyen d’évasion dans lequel il n'aurait
conscience de rien et par lequel il pourrait espérer s'en
sortir, pensant que le temps arrangerait les choses. Après
avoir fui sur un bateau dans la direction opposé à ce que
Dieu lui demandait, il a fui dans le sommeil. Mais vite,
il s’est rendu compte que peu importe où il voulait aller,
Dieu pouvait intervenir. C'est alors que :

« Le pilote s'approcha de lui, et lui dit : pourquoi
dors-tu ? Lève-toi, invoque ton Dieu ! Peut-être
voudra-t-il penser à nous, et nous ne périrons pas.» Jonas 1 : 6

N’est-ce pas souvent notre cas ? Le sommeil, dans certains
cas, peut être réparateur, mais lorsque cela devient
une fuite, alors nous avons un problème. Obéissons-nous
promptement lorsque le Seigneur nous demande quelque
chose ? Dans quoi fuyons-nous pour échapper à Ses commandements ?
Pour Jonas, la direction contraire à ce que Dieu demandait
fut une première fuite. Deuxièmement, il a fui dans
le sommeil, tout au fond du navire, croyant probablement
que sa conscience échapperait à la mission que Dieu lui
avait confiée. Le sommeil, il est bon, certes, quand nous
sommes fatigués et que nous devons nous reposer, mais
lorsqu’il devient une fin en soi, alors ceci décèle un problème
que nous voulons soit ignorer ou encore dont nous
voulons échapper. Pour nous, tout moyen de fuir est bon.
Mais comme il est dit :
« Tout ce que l’on fuit, finit par nous rattraper. »
Mais il s’avère que Jonas n’est pas assez descendu
« creux » ou assez bas pour rencontrer le Seigneur. Alors,
les marins intervinrent, le réveillèrent, le firent remonter,
et finalement, le jetèrent par-dessus bord. Et c’est là que
Dieu commença son travail. Jonas fut jeté hors du bateau,
et alors, il est dit :

« L’Éternel fit venir un grand poisson pour avaler
Jonas. Durant trois jours et trois nuits, Jonas resta
dans le ventre du poisson [assez longtemps pour
réfléchir et le travailler]. Dans le ventre du poisson,
il adressa cette prière à l’Éternel son Dieu :
dans ma détresse, moi, j'ai crié à l’Éternel et il
m'a répondu. Oui, du coeur du séjour des morts,
j'ai crié au secours et tu m'as entendu. Tu m'avais
jeté dans l'abîme au fond des océans et les courants
m'ont encerclé, tous tes flots et tes vagues ont
déferlé sur moi. Je me disais : Je suis chassé de
devant toi. Pourtant, je reverrai ton Temple saint.
Les eaux m'environnaient et menaçaient ma vie,
l'abîme m'enserrait ; tout autour de ma tête, les
algues s'enlaçaient. Et je suis descendu jusqu'au
tréfonds des mers où naissent les montagnes. La
terre avait déjà tiré derrière moi ses verrous pour
toujours. Mais du fond de la fosse tu m'as fait
remonter, ô Éternel, mon Dieu ! Quand je désespérais
de conserver la vie, je me suis souvenu de
toi, ô Éternel, et ma prière est montée jusqu'à toi, jusqu'à
ton Temple saint. » Jonas 2 : 1-8

Ce texte est d'une grande profondeur. Il est l’apogée
de la délivrance. C'est là que Jonas s'est retrouvé et que
nous devons aussi descendre bien souvent, dans les profondeurs
extrêmes, pour trouver la délivrance. Quelques
fois, nous pensons avoir touché le fond, mais ce n'est pas
toujours le cas. La cale du bateau n'était pas suffisante
pour Jonas et ne l'est pas plus pour nous. Parfois, il nous
faut descendre plus bas, et encore plus bas. Il ne pouvait
pas descendre plus profond que ça. Et c'est là que moimême,
je me suis souvent retrouvé :

« Tu m'avais jeté dans l'abîme au fond des océans et
les courants m'ont encerclé, sous tes flots (« flots » venant
du grec « meteorizo » qui signifie au sens figuré « agiter ou
harceler de soucis, rendre inquiet, anxieux) et tes vagues
(« vague » du mot hébreu « shabar » qui signifie
« casser en morceaux, rompre, briser ») ont déferlé sur moi. »

Jonas, dans le poisson, ne pouvait sortir ; angoissé, anxieux,
agité, inquiet et en même temps brisé, cassé, fragmenté.
Tant il était emprisonné dans le poisson, tant il
était protégé par celui-ci de la noyade ou de quelconque
prédateur. Il ne faut pas craindre les profondeurs. Dieu ne
nous laisse pas descendre dans ces lieux, sans protection,
quand c’est sa volonté. Nous devons descendre, quitte au
péril de notre vie, et faire confiance au Seigneur. Nous
croyons et nous descendons. Le désir de la délivrance doit
être plus fort que ce qui nous tient captif.
Jonas descendit (descendre traduit du mot grec « duno »
signifie « entrer, rentrer, aller sous, être plongé dans, enfoncer
dans ») jusqu'aux tréfonds. Ne pouvant sortir du poisson,
il entra en lui-même.

« Tout autour de ma tête, les algues s'enlaçaient. »

Comme les algues l’enlaçaient, il en était ainsi pour
moi. Ce sont mes pensées, mes angoisses aigües qui
m’entrelacent. Je deviens angoissé, confus. Mes pensées
deviennent comme des lames de rasoir, tranchantes, acérées,
difficiles à supporter. Je pense tantôt d’une manière,
tantôt d'une autre. Je cherche des solutions, déploie mes
forces, mais sans succès. Tantôt le mépris, les positions.
Tantôt l’amour, la compréhension. Je ne sais plus sur quel
pied danser. Je me débats pour apaiser mes pensées, mais
en vain. Mes efforts s’avèrent inutiles. Au lieu d’accepter,
je combats. Je crie au secours, mais pas de réponse.
Jusqu’à ce que je touche le fond, le tréfonds.

« Et je suis descendu jusqu'au tréfonds. »

Selon le dictionnaire Larousse, le mot « tréfonds » peut
signifier « ce qu'il y a de plus profond, de plus intime ».
À cet endroit, toute intimité est à découvert devant Dieu,
quelle qu'elle puisse être. Il n'y a plus rien de caché ; tout
doit être dévoilé.


« Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est
à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous
devons rendre compte.» Hébreux 4 : 13

« Quand je désespérais de conserver la vie. »


Toute espérance de garder la vie s'effondre, ainsi que
toute espérance de m'en sortir. Il n'y a plus d'issue. Plus
d'espoir. Je me dis, je suis foutu.

« Je me disais : Je suis chassé de devant toi. »


Toute communion avec mon Dieu est perdue. Je pense
qu'Il m'a quitté. Je suis désespéré, déprimé, enlacé. Il m’a
délaissé. La culpabilité vient me hanter. Mon péché, c'est
ce qui fait que je suis chassé. Un point de non-retour !

« La terre avait déjà tiré derrière moi ses verrous

pour toujours. »


L'enfer, pour moi, pour toujours. Impossible de m'en
sortir. Je ne vois plus le Sang de Christ. Pour moi, c'est
fini pour toujours.

« Il me fait habiter dans les ténèbres, comme ceux
qui sont morts dès longtemps. Il m'a entouré d'un
mur, pour que je ne sorte pas ; Il m'a donné de pesantes
chaines. J'ai beau crier et implorer du secours,
Il ne laisse pas accès à ma prière. Il a fermé
mon chemin avec des pierres de taille,
Il a détruit mes sentiers. » Jérémie 3 : 6-9


« Dans ma détresse, moi, j'ai crié à l’Éternel et il

m'a répondu. Oui, du coeur du séjour des morts j'ai crié au
secours et tu m'as entendu. Mais du fond de la fosse tu m'as fait remonter,
ô Éternel, mon Dieu ! Quand je désespérais de conserver la vie, je me
suis souvenu de toi, ô Éternel, et ma prière est
montée jusqu'à toi, jusqu'à ton Temple saint. Pourtant, je reverrai ton Temple saint. »

C’est à ce moment que Dieu intervient, lorsque tout
effort de notre part et toute espérance en nous, dans nos
propres oeuvres, sont devenues inutiles.
Comme Paul dit :

« Il faut, en effet, que vous sachiez, frères, quelle
détresse nous avons connue dans la province
d'Asie. Nous étions écrasés, à bout de forces, au
point même que nous désespérions de conserver
la vie. Nous avions accepté en nous-mêmes notre
condamnation à mort. Cela nous a appris à ne
pas mettre notre confiance en nous-mêmes, mais
uniquement en Dieu qui ressuscite les morts. » 2 Corinthiens 1 : 8, 9


C'est en Dieu, et en Dieu seul, que nous pouvons nous
en sortir. À ce moment, nous revenons, touchons la réalité,
revenons à la vie.

« L’Éternel parla au poisson qui rejeta Jonas sur

la terre ferme. »

Le poisson fut un moyen de le tenir captif : en même
temps, une protection, et aussi celui qui le remit sur la
terre ferme. Lorsque nous descendons dans les profondeurs,
Christ est notre protection. Il ne faut pas avoir peur
d'y descendre. C'est un acte de foi envers Celui qui nous
a racheté. Il nous fera remonter sain et sauf après avoir
été purifié car son sang versé à la croix nous couvre, nous
purifie et nous protège de tout danger.
De même, Dieu se sert des circonstances, des épreuves,
qui pour nous semblent une menace, mais qui au fond
sont des outils de protection et de restauration. C'est pour
cette raison qu'il ne faut pas mépriser les outils que Dieu
utilise. Je retrouve, à ce moment-là, le désir de toucher du
solide, la terre ferme. La terre ferme représente la réalité.
Lorsque nous fuyons, nous ne sommes plus dans la réalité.
La réalité c’est de faire la volonté de Dieu. Voilà ce qui
est réel. Car la réalité que Dieu veut que nous saisissions
est sa Présence et sa Volonté. Et la Vérité avant tout, c’est
de croire en son Fils Jésus-Christ.
N’est-ce pas le désordre qui nous amène dans toute
autre situation inconfortable dans laquelle nous n'aurions
jamais voulu être ?
Ceci ne s'adresse pas seulement aux personnes psychotiques
mais à nous tous qui tombons un jour ou l'autre.
Pourquoi Jonas a-t-il eu à vivre tous ces événements
sinon à cause de sa désobéissance ?
Comment a-t-il retrouvé la paix et la Vérité ?
N’est-ce pas lorsqu’il a crié à l’Éternel et que tout
espoir de s'en sortir était anéanti ?
Et l'Éternel l'amena au port désiré. C’est alors qu'il se
rendit à Ninive.
Angoisses : avertissement d'un danger !
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, les angoisses,
peuvent être une protection, un outil qui nous avertit d'un
danger afin de changer de direction. Tant et aussi longtemps
que je suis dans la volonté de Dieu, je n'ai pas à
craindre car la psychose n'a pas de pouvoir sur moi. Mais
si je sors de Sa volonté, voilà qu’elle commence à poindre
son nez. C'est alors que je m'examine et me remets en
question jusqu'à ce que je retrouve la paix et la volonté
de Dieu. Elle devient pour moi une protection, un avertissement,
un outil. Tant que nous pouvons discerner la
psychose et la contrôler, elle n'a pas de pouvoir sur nous.
Mais si je me laisse aller à mes passions et deviens rebelle
à Dieu, soyez sûr que je n'aurai plus de protection, et elle
prendra le dessus sur moi.

Extrait du livre «Psychose; mensonge ou réalité»

Auteur Guy Fréchette

Disponible à l'adresse email; guyfrechette12@gmail.com

Guy Fréchette a écrit:Et lorsque nous saisissons le privilège de l’épreuve,
nous la regardons complètement dans une autre dimension.
Nous la voyons comme une grâce, et c’est définitivement
une grâce :

« Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un
sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit
plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit
paisible de justice.» Hébreux 11 : 11

c'est très beau, merci, que Dieu nous donne cette grâce de la grâce dont vous témoignez  

 

Merci Isabelle-Marie d'avoir lu ce témoignage.
Oui, en espérant que Dieu donne cette grâce au plus grand nombre.
Cette grâce est disponible pour nous tous par la foi en Jésus-Christ puisqu'il est écrit;

«Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins.» He 4; 14-16