vin ail oignon bile de vache, onguent du IXè, testé in vitro et vivo: 99,9% des bactéries détruites
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vin ail oignon bile de vache, onguent du IXè, testé in vitro et vivo: 99,9% des bactéries détruites
Un remède d’il y a 11 siècles tuerait 999 bactéries sur 1000
sources
[1] Harrison et al., A 1,000-Year-Old Antimicrobial Remedy with Antistaphylococcal Activity, American society for microbiology, 2015, DOI: 10.1128/mBio.01129-15
[2] » Ein Augenheilmittel aus dem Mittelalter gegen Multiresistenz « , consulté en septembre 2020, disponible sur : http://welterbe-klostermedizin.de/index.php/aktuelles-und-termine/meldungen/160-ein-augenheilmittel-aus-dem-mittelalter-gegen-multiresistenz
[3] Harrison et al., A 1,000-Year-Old Antimicrobial Remedy with Antistaphylococcal Activity, American society for microbiology, 2015, DOI: 10.1128/mBio.01129-15
[4] Furner-Pardoe, J., Anonye, B.O., Cain, R. et al. Anti-biofilm efficacy of a medieval treatment for bacterial infection requires the combination of multiple ingredients. Sci Rep 10, 12687 (2020). https://doi.org/10.1038/s41598-020-69273-8
Chers amis,
Des médecins du IXe siècle peuvent-ils en remontrer à ceux d’aujourd’hui ?
La réponse est oui.
La preuve vient d’être faite que les médecins médiévaux, grâce à des remèdes naturels, ont pu rivaliser avec les remèdes chimiques contemporains et même les surpasser.
Des chercheurs de l’université de Warwick viennent de révéler, dans un rapport intégralement consultable en ligne (lisez-le[1], c’est en anglais mais c’est formidable), comment ils ont reconstitué une préparation antibactérienne capable de tuer des bactéries résistant aux antibiotiques en appliquant une recette consignée dans un grimoire médical du IXe siècle :
On pourrait croire à une blague.
Mais non, la lecture des 14 pages de ce rapport scientifique est l’une des plus passionnantes leçons sur les bienfaits d’une médecine oubliée que j’aie jamais lue.
Cette recette a été tirée du Leechbook de Bald, un manuscrit millénaire conservé à la British Library.
Le Leechbook de Bald date du milieu du Xe siècle mais sa compilation de remèdes tirés de médecins antiques tels que Galien et de sources « populaires » remonte vraisemblablement au IXe siècle[2].
Mille ans plus tard, soit au XIXe siècle, il a été réédité, à une époque où l’on redécouvrait certaines approches de santé médiévales au firmament desquelles brillait Hildegarde de Bingen.
La médecine « officielle » n’a pas pris au sérieux ce qu’elle considérait alors au mieux comme du folklore.
Il a fallu attendre le milieu des années 2010 pour que des chercheurs se penchent enfin sérieusement sur le contenu du manuscrit…
…et fassent des découvertes stupéfiantes.
En 2015, ces chercheurs de l’université de Nottingham en Grande-Bretagne et du Texas aux États-Unis annoncèrent avoir reconstitué un onguent dont la recette figure dans le Leechbook, et destinée originellement à traiter des infections oculaires.
Ses ingrédients : vin, ail, oignon et bile d’estomac de vache.
… rien de bien sérieux aux yeux de la plupart des spécialistes travaillant pour l’industrie pharmaceutique !
Eh bien figurez-vous que cet onguent, testé d’abord in vitro, puis in vivo contre un staphylocoque doré antibiorésistant, a permis de « détruire 999 bactéries sur 1000[3] ».
Cette bactérie qui tient en échec tous les antibiotiques modernes a été vaincue par un onguent du IXe siècle à base d’ail, de vin, d’oignon et de bile d’estomac de vache !
L’étude publiée dans la revue Nature révèle que cette préparation est également efficace contre d’autres bactéries antibiorésistantes : Acinetobacter baumannii, Stenotrophomonas maltophilia, Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis et Streptococcus pyogenes.[4]
Je vous ai cité plusieurs de ces bactéries dans ma précédente lettre consacrée à l’antibiorésistance.
Elles font trembler le monde de la médecine… et sont donc vaincues par une recette figurant dans un grimoire médiéval !
Au-delà du formidable espoir contre l’antibiorésistance que cette découverte constitue, elle confirme les incroyables connaissances et la stupéfiante maîtrise du potentiel thérapeutique des produits naturels.
Attention : aucun des ingrédients de ce remède pris séparément ne suffit à vaincre ces bactéries.
Tous ont été mélangés à des doses précises et mis à reposer neuf jours dans un récipient en cuivre.
Les propriétés antiseptiques de l’ail et du cuivre sont connues depuis très longtemps ; mais c’est cette recette-là qui leur donne, jointes aux autres ingrédients, ce profil « tueur total de bactéries » !
On est dans le même cas que face à des remèdes traditionnels issus de tribus du cœur de la forêt amazonienne aux propriétés stupéfiantes.
Composés à partir substances naturelles, ils doivent leur impressionnante efficacité à une observation extrêmement fine, et à des protocoles rigoureux de fabrication, probablement héritée de siècles d’expériences.
extrait de l'article :
https://alternatif-bien-etre.com/solutions-venues-d-ailleurs/un-remede-dil-y-a-11-siecles-tuerait-999-bacteries-sur-1000/?utm_source=sfmc&utm_medium=email&utm_campaign=LABE_20200910_daily_PLF_NAP_Bactéries&isBat=false&d=LABE&sk=YnJ1bm8uYXphaXNkZXZlcmdlcm9uQGdtYWlsLmNvbQ==&e=YnJ1bm8uYXphaXNkZXZlcmdlcm9uQGdtYWlsLmNvbQ==&j=15047&l=140&b=316&sid=1768281#sources01
sources
[1] Harrison et al., A 1,000-Year-Old Antimicrobial Remedy with Antistaphylococcal Activity, American society for microbiology, 2015, DOI: 10.1128/mBio.01129-15
[2] » Ein Augenheilmittel aus dem Mittelalter gegen Multiresistenz « , consulté en septembre 2020, disponible sur : http://welterbe-klostermedizin.de/index.php/aktuelles-und-termine/meldungen/160-ein-augenheilmittel-aus-dem-mittelalter-gegen-multiresistenz
[3] Harrison et al., A 1,000-Year-Old Antimicrobial Remedy with Antistaphylococcal Activity, American society for microbiology, 2015, DOI: 10.1128/mBio.01129-15
[4] Furner-Pardoe, J., Anonye, B.O., Cain, R. et al. Anti-biofilm efficacy of a medieval treatment for bacterial infection requires the combination of multiple ingredients. Sci Rep 10, 12687 (2020). https://doi.org/10.1038/s41598-020-69273-8
Chers amis,
Des médecins du IXe siècle peuvent-ils en remontrer à ceux d’aujourd’hui ?
La réponse est oui.
La preuve vient d’être faite que les médecins médiévaux, grâce à des remèdes naturels, ont pu rivaliser avec les remèdes chimiques contemporains et même les surpasser.
Des chercheurs de l’université de Warwick viennent de révéler, dans un rapport intégralement consultable en ligne (lisez-le[1], c’est en anglais mais c’est formidable), comment ils ont reconstitué une préparation antibactérienne capable de tuer des bactéries résistant aux antibiotiques en appliquant une recette consignée dans un grimoire médical du IXe siècle :
On pourrait croire à une blague.
Mais non, la lecture des 14 pages de ce rapport scientifique est l’une des plus passionnantes leçons sur les bienfaits d’une médecine oubliée que j’aie jamais lue.
Cette recette a été tirée du Leechbook de Bald, un manuscrit millénaire conservé à la British Library.
Oublié, méprisé, puis réhabilité
Le Leechbook de Bald date du milieu du Xe siècle mais sa compilation de remèdes tirés de médecins antiques tels que Galien et de sources « populaires » remonte vraisemblablement au IXe siècle[2].
Mille ans plus tard, soit au XIXe siècle, il a été réédité, à une époque où l’on redécouvrait certaines approches de santé médiévales au firmament desquelles brillait Hildegarde de Bingen.
La médecine « officielle » n’a pas pris au sérieux ce qu’elle considérait alors au mieux comme du folklore.
Il a fallu attendre le milieu des années 2010 pour que des chercheurs se penchent enfin sérieusement sur le contenu du manuscrit…
…et fassent des découvertes stupéfiantes.
En 2015, ces chercheurs de l’université de Nottingham en Grande-Bretagne et du Texas aux États-Unis annoncèrent avoir reconstitué un onguent dont la recette figure dans le Leechbook, et destinée originellement à traiter des infections oculaires.
Ses ingrédients : vin, ail, oignon et bile d’estomac de vache.
… rien de bien sérieux aux yeux de la plupart des spécialistes travaillant pour l’industrie pharmaceutique !
Eh bien figurez-vous que cet onguent, testé d’abord in vitro, puis in vivo contre un staphylocoque doré antibiorésistant, a permis de « détruire 999 bactéries sur 1000[3] ».
Cette bactérie qui tient en échec tous les antibiotiques modernes a été vaincue par un onguent du IXe siècle à base d’ail, de vin, d’oignon et de bile d’estomac de vache !
Tout est dans la préparation
L’étude publiée dans la revue Nature révèle que cette préparation est également efficace contre d’autres bactéries antibiorésistantes : Acinetobacter baumannii, Stenotrophomonas maltophilia, Staphylococcus aureus, Staphylococcus epidermidis et Streptococcus pyogenes.[4]
Je vous ai cité plusieurs de ces bactéries dans ma précédente lettre consacrée à l’antibiorésistance.
Elles font trembler le monde de la médecine… et sont donc vaincues par une recette figurant dans un grimoire médiéval !
Au-delà du formidable espoir contre l’antibiorésistance que cette découverte constitue, elle confirme les incroyables connaissances et la stupéfiante maîtrise du potentiel thérapeutique des produits naturels.
Attention : aucun des ingrédients de ce remède pris séparément ne suffit à vaincre ces bactéries.
Tous ont été mélangés à des doses précises et mis à reposer neuf jours dans un récipient en cuivre.
Les propriétés antiseptiques de l’ail et du cuivre sont connues depuis très longtemps ; mais c’est cette recette-là qui leur donne, jointes aux autres ingrédients, ce profil « tueur total de bactéries » !
On est dans le même cas que face à des remèdes traditionnels issus de tribus du cœur de la forêt amazonienne aux propriétés stupéfiantes.
Composés à partir substances naturelles, ils doivent leur impressionnante efficacité à une observation extrêmement fine, et à des protocoles rigoureux de fabrication, probablement héritée de siècles d’expériences.
extrait de l'article :
https://alternatif-bien-etre.com/solutions-venues-d-ailleurs/un-remede-dil-y-a-11-siecles-tuerait-999-bacteries-sur-1000/?utm_source=sfmc&utm_medium=email&utm_campaign=LABE_20200910_daily_PLF_NAP_Bactéries&isBat=false&d=LABE&sk=YnJ1bm8uYXphaXNkZXZlcmdlcm9uQGdtYWlsLmNvbQ==&e=YnJ1bm8uYXphaXNkZXZlcmdlcm9uQGdtYWlsLmNvbQ==&j=15047&l=140&b=316&sid=1768281#sources01
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