Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
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Isabelle-Marie
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Oui comme disait la petite Thérèse "tout est grâce,tout concours au bien de celui qui aime Dieu."
thérèsa- J'ai la foi
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Le diable ne supporte pas la Sainte Messe, la Vierge (il ne l'appelle jamais par son nom, mais toujours la désigne par : "elle") y est présente autour de l'autel avec les anges : confidence d'un prêtre exorciste le père Don Ambrogio, sur ce que le diable lui a dit au cours d'un exorcisme
Du même prêtre : " le diable m'a dit que Medjugorje était son enfer sur terre"
Du même prêtre : " le diable m'a dit que Medjugorje était son enfer sur terre"
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
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https://francais.rt.com/international/74536-pas-messes-italie-debut-deconfinement-inacceptable-clerge
Paroisse Immaculée Conception
https://www.youtube.com/watch?v=cEgEAFrKTB4&feature=youtu.be
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Pas de messes en Italie au début du déconfinement : une décision inacceptable, selon le clergé
https://francais.rt.com/international/74536-pas-messes-italie-debut-deconfinement-inacceptable-clerge
27 avr. 2020, 14:26 - Avec AFP
[...]
Le gouvernement italien entend maintenir l'interdiction de célébrer des messes au début du déconfinement qui doit commencer le 4 mai dans le pays. L'épiscopat italien dénonce une atteinte à la «liberté de culte». «Les évêques italiens ne peuvent accepter de voir compromis l'exercice de la liberté de culte», explique la Conférence épiscopale italienne (CEI) dans un communiqué publié le 26 avril. Auparavant, le chef du gouvernement Giuseppe Conte a présenté le calendrier de «la Phase 2» de la lutte contre la pandémie, marquant le début du processus de déconfinement progressif dès le 4 mai, après deux mois de blocage quasi-total.
Après «des semaines de négociations», le décret de la présidence du Conseil des ministres sur la Phase 2 «exclut arbitrairement la possibilité de célébrer la messe avec le peuple», déplore l'épiscopat italien. Lire aussi Matteo Salvini en janvier 2020 (image d'illustration). «La science seule ne suffit pas» contre le Covid-19 : Salvini veut rouvrir les églises pour Pâques Les évêques demandent au gouvernement et au comité scientifique qui le conseille de distinguer «leur responsabilité» qui est de donner des indications sanitaires précises, de celles de l'Eglise «appelée à organiser la vie de la communauté chrétienne, dans le respect des mesures prévues, mais dans la plénitude de leur autonomie».
Comme le rapporte l'AFP, la CEI avait présenté mi-avril au gouvernement un «paquet de propositions» visant à permettre la reprise de la vie ecclésiale après le 3 mai, avec notamment des offices célébrés par des volontaires où seraient respectées les distances de sécurité entre les fidèles.
Réagissant au communiqué de l'épiscopat, le gouvernement a annoncé qu'il allait travailler, dans les prochains jours, à «un protocole qui permettra la participation des fidèles aux célébrations liturgiques dans des conditions de sécurité maximale dès que possible». Le gouvernement a annoncé le 26 avril un allègement des mesures concernant les funérailles. Limitées depuis deux mois à une simple bénédiction au cimetière en présence des très proches du défunt, elles pourront à partir du 4 mai être célébrées en présence d'un maximum de quinze personnes, si possible en extérieur et en respectant la distanciation physique
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Paroisse Immaculée Conception
https://www.youtube.com/watch?v=cEgEAFrKTB4&feature=youtu.be
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territoire en héritage- Pour la Paix
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Ensemble, hâtons le déconfinement de notre Église !
Reçu d’une lectrice :
Confinés depuis de longues semaines, nous sommes, pour la plupart d’entre nous, dans l’impossibilité de fréquenter les sacrements. Pourtant, nous le savons fréquenter les sacrements est vital, sans eux, nous sommes perdus. Et de nos âmes jaillit cette supplique “Dieu très bon, reste auprès de ton peuple, car sans toi notre vie tombe en ruine (…)”. Parce que c’est notre foi, il nous faut retrouver au plus vite notre intimité avec Jésus. Il nous faut donc sortir de ce confinement liturgique.
Pour cela, vous avez à votre disposition un certain nombre de visuels à envoyer quotidiennement, sur tous les réseaux, jusqu’au 11 mai. Un tous les jours, au plus grand nombre de nos amis pour qu’à leur tour ils en fassent de même. L’objectif est que cela arrive entre les mains de nos prêtres, de nos évêques, de nos cardinaux, du Pape même, et de nos responsables politiques pour à la fois soutenir et maintenir une certaine pression pour que notre Église se déconfine au plus vite, dans le respect des normes sanitaires.
Nous comptons sur vous!
Verso l’alto !
https://www.lesalonbeige.fr/ensemble-hatons-le-deconfinement-de-notre-eglise/
Reçu d’une lectrice :
Confinés depuis de longues semaines, nous sommes, pour la plupart d’entre nous, dans l’impossibilité de fréquenter les sacrements. Pourtant, nous le savons fréquenter les sacrements est vital, sans eux, nous sommes perdus. Et de nos âmes jaillit cette supplique “Dieu très bon, reste auprès de ton peuple, car sans toi notre vie tombe en ruine (…)”. Parce que c’est notre foi, il nous faut retrouver au plus vite notre intimité avec Jésus. Il nous faut donc sortir de ce confinement liturgique.
Pour cela, vous avez à votre disposition un certain nombre de visuels à envoyer quotidiennement, sur tous les réseaux, jusqu’au 11 mai. Un tous les jours, au plus grand nombre de nos amis pour qu’à leur tour ils en fassent de même. L’objectif est que cela arrive entre les mains de nos prêtres, de nos évêques, de nos cardinaux, du Pape même, et de nos responsables politiques pour à la fois soutenir et maintenir une certaine pression pour que notre Église se déconfine au plus vite, dans le respect des normes sanitaires.
Nous comptons sur vous!
Verso l’alto !
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Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Messes interdites jusqu’au 2 juin : un attentat d’État contre la liberté religieuse ?
Maître de conférences HDR (ICES), professeur associé (Université Laurentienne) et président du think tank Amitié politique, Guillaume Bernard analyse pour Valeurs actuelles la décision du gouvernement de ne pas autoriser la tenue de messes en présence de fidèles avant le 2 juin, et explique en quoi « la puissance publique abuse de sa position dominante ».
Valeurs actuelles. Le gouvernement a présenté son plan de sortie du confinement, qui sera effectif à partir du 11 mai. La prolongation de l’interdiction de célébrer des messes en présence de fidèles au-delà de cette date, jusqu’au 2 juin, alors que les écoles et les transports en commun vont rouvrir, vous parait-elle justifiable ?
Guillaume Bernard. Personne ne nie que la prudence ne soit nécessaire pour éviter d’être soi-même contaminé et de contaminer les autres. Mais, comme il semble qu’au sein du corps médical ce soit la position des réanimateurs-anesthésistes qui l’ait emporté sur celle des infectiologues, ce n’est pas la prudence qui a été mise en œuvre, mais le principe de précaution qui, même en l’absence de certitude scientifique, conduit à la suspension des activités sociales. Cela contribue à expliquer le basculement de l’exécutif, quasiment du jour au lendemain, entre le 12 et le 16 mars, de la léthargie à des mesures drastiquement liberticides : un « grand renfermement » généralisé inédit dans l’histoire de France et même de l’humanité.
Or, à partir du moment où le début du déconfinement est annoncé pour le 11 mai (avec la réouverture de tous les magasins), il est ubuesque pour ne pas dire tyrannique que les messes avec des fidèles continuent à être prohibées. Le pouvoir politique n’est-il pas supposé être religieusement neutre ? Il est, sans doute, habilité pour établir des normes en matière de salubrité et de sécurité publiques mais, celles-ci étant respectées, il n’a pas à dicter idéologiquement les conduites. Si des mesures de prudence sont mises en œuvre (distance entre les personnes, nettoyage des lieux, etc.), il n’y a pas de raison que le pouvoir politique affiche une prédilection pour certaines activités sociales et une hostilité pour d’autres (en interdisant la pratique religieuse). Qui oserait sérieusement soutenir que le virus se transmettrait plus dans une église que dans les queues à l’entrée et aux caisses des supermarchés ?
Une large partie de la classe politique actuelle considère la loi de 1905 comme un totem absolu, qui permettrait de maintenir depuis plus d’un siècle des relations paisibles entre l’Etat et l’Eglise catholique française. Cet épisode pourrait-il les faire mentir ?
Analyser la loi de décembre 1905 comme une mesure de paix entre l’Église et l’État est une vue de l’esprit. C’est ignorer ou feindre d’ignorer le contenu réel de ses dispositions. Par exemple, son article 4 entendait concéder à des associations de fidèles l’usage des lieux de culte ; c’était à l’évidence une disposition visant à ruiner l’organisation traditionnelle de l’Église catholique en la parcellisant et en détruisant sa hiérarchie.
En outre, si l’Église (en l’occurrence le pape Pie VII) avait accepté de ne pas revendiquer les biens qui lui avaient été volés à l’automne 1789, c’était parce que l’État (à savoir le Premier consul) s’était engagé, en 1801, dans le cadre du Concordat, à pourvoir, à perpétuité, aux frais du culte catholique, en dédommagement de la spoliation qu’il lui avait fait subir. Ainsi, avec la loi de 1905, le pouvait politique ne tenait-il pas parole : non seulement il supprimait le budget des cultes mais il ne rendait pas son bien à l’Église. Contrairement à ce qui pourrait être pensé, ce ne fut pas l’opposition du pape (Pie X) à la loi de séparation qui conduisit le pouvoir politique à rester propriétaire des lieux de culte catholique. Car la loi de 1905, bien qu’elle mît fin à la rémunération publique des prêtres, maintenait la propriété publique (art. 12) des lieux de culte construits antérieurement à la Révolution mais aussi sous l’empire du Concordat (même s’ils l’avaient été aux frais des fidèles mais sur un terrain appartenant à une personne publique). Il n’est donc peut-être pas inutile de préciser, au passage, que si les pouvoirs publics engagent, depuis deux siècles, des frais pour l’entretien des édifices catholiques, c’est parce qu’ils en ont usurpé la propriété à la Révolution et qu’ils l’ont délibérément conservée dans le cadre de la loi de séparation de 1905 (complétée, dans le même sens, par celles du 2 janvier 1907 et du 13 avril 1908).
L’actuelle politique gouvernementale réactive l’hostilité originelle de la laïcité envers le catholicisme. Le pouvoir politique prétend explicitement disposer du monopole sur l’espace public (relégation de la religion dans la sphère privée). L’ordre public doit être religieusement neutre, le politique pouvant autoriser, de manière parcimonieuse et à sa convenance, l’expression religieuse dans l’espace public. Que le pouvoir politique donne des consignes sanitaires est une chose, qu’il se croit légitime pour autoriser ou non la célébration de messes, y compris dans des lieux privés, en est une toute autre !
Quelle solution l’Église de France pourrait-elle mettre en œuvre étant donné que le gouvernement a décidé de la confiner jusqu’au 2 juin… au moins ? A-t-elle les mains liées ?
Dans la mesure où la plupart des lieux de culte catholiques sont la propriété de la puissance publique, les associations diocésaines sont, effectivement, dans une position compliquée. Certes, l’Église est affectataire de ces lieux, ce qui donne au desservant le droit de jouissance exclusive de l’édifice et les pouvoirs de police en son sein. Mais elle ne peut aller à l’encontre des dispositions d’ordre public. La loi de 1905 va même jusqu’à interdire au ministre du culte de tenir, dans son église, des propos incitant à résister à l’exécution des lois quelles qu’elles soient !
Par conséquent, la prolongation de l’interdiction des messes jusqu’au moins le 2 juin prochain ligote les prêtres. Toutefois, ils peuvent parfaitement organiser la distribution de la communion et recevoir les fidèles pour d’autres sacrements (confession). Il sera d’ailleurs permis de se demander pourquoi, hormis exceptions, cela n’a pas été fait jusqu’à ce jour, voire pourquoi les initiatives de certains prêtres, en particulier pour Pâques, ont été torpillées. La prohibition des messes avec des fidèles porte incontestablement atteinte à la liberté de religion qui doit permettre à l’Église de proposer, sans obstacle, son enseignement. La puissance publique abuse de sa position dominante ; la chose est d’autant plus choquante que celle-ci est issue de la spoliation, à plusieurs reprises, des biens que ses fidèles avaient financés pour les mettre à la disposition de l’église militante.
À cette atteinte à la vie spirituelle des catholiques et à cette entrave faite à l’apostolat s’ajoute un autre risque, non négligeable. Privées pendant plusieurs semaines du denier du culte, les associations diocésaines n’ont plus de fonds de roulement et pourraient être contraintes de puiser dans leurs réserves et leur patrimoine (issu des dons et legs des fidèles de générations en générations). Loin de moi l’idée que la puissance publique puisse chercher à délibérément nuire à l’Église sous prétexte de mesure sanitaire. Mais il n’est pas impossible que, dans le cadre d’un vaste de plan de soutien au tissu social (en particuliers les entreprises), l’État puisse décider de mettre en place un système de financement privé (laïcité oblige) mais organisé par les puissance publique (l’État-providence le permet) de l’ensemble des cultes… Le modèle allemand d’un don défiscalisé dans le cadre de la déclaration de revenus pourrait être envisagé. Sous prétexte de soutenir les « communautés » en laissant libre chacun de ses préférences (encore heureux !), l’emprise de la puissance publique sur la religion en serait, alors, encore augmentée car pour bénéficier de ce système encore faudra-t-il être sur la liste établie par les services de l’État. Habile moyen pour ce dernier de s’inféoder certains en éliminant, au sein d’un même culte, leurs éventuels « concurrents ».
En tout cas, il restait une possibilité pour les catholiques d’assister de nouveau rapidement à la messe : se rendre dans des lieux de culte privés construits avant comme après la loi de séparation. Certains sont, d’ailleurs, la propriété des associations diocésaines. Or, là, la décision gouvernementale annoncée par le Premier ministre de limiter à dix personnes les rassemblements — y compris dans des lieux privés ! — semble montrer une volonté délibérée d’empêcher quasiment toute célébration religieuse. Dans ces conditions, que peuvent faire les catholiques ? D’abord organiser ouvertement, dans des lieux de culte privés, de très nombreuses messes pour que le maximum de fidèles puissent y assister, poignée par poignée. Ensuite… ensuite… comme une loi n’est loi qu’à la condition d’être conforme à l’ordre des choses, peut-être certains seront-ils tentés de passer à la clandestinité ? On n’ose imaginer, sur les réseaux sociaux, les images des forces de l’ordre intervenant pour interrompre une messe et déloger, manu militari, des fidèles agenouillés devant le Saint-Sacrement…
Que dit de notre époque le fait que les besoins de l’âme aient été jugés superficiels depuis le début de la crise du coronavirus ? On peut sortir de chez soi pour un besoin de « première nécessité », mais assister à la messe n’est-il pas pour les croyants un besoin de première nécessité ? Est-il possible de faire entendre cet argument à une classe politique reflet de notre époque et de son matérialisme ?
Le matérialisme est incapable de répondre aux besoins d’un homme complet fait d’un corps et d’une âme, la seconde animant le premier. Les chrétiens pensent que l’âme est immortelle ; cependant, il ne s’agit pas de demander aux politiques de confondre le droit et la religion, de basculer dans une sorte d’augustinisme politique, mais simplement de ne pas contraindre leurs concitoyens à n’être que des bêtes sauvages uniquement mues par des besoins primaires. Réduire l’homme à son corps, circonscrire la vie sociale au matériel est extrêmement réducteur. Or, en admettant (pour l’heure puisque ce n’est pas, ici, le sujet) que le confinement général puis l’encadrement du déconfinement réalisent le bien commun, il s’avère que, de la manière dont l’Exécutif l’aborde, celui-ci est artificiellement réduit au temporel.
Les besoins de l’âme non seulement de chacun mais de tous, le bien commun spirituel pas seulement des personnes mais de la société tout entière sont réduits à néant. Et, cela ne date pas du discours d’Édouard Philippe du 28 avril. Ainsi, l’article 2 de la loi du 23 mars 2020 (art. L3131-15 du Code de la santé publique) permet-il au Premier ministre d’ordonner, par décret, « la fermeture provisoire d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion… ». La spécificité du culte y est totalement niée, noyée dans toutes les sortes de rassemblements. Une première en droit positif comme le fait remarquer Christophe Eoche-Duval dans un remarquable article paru dans *France catholique*.
D’ailleurs, dans le cadre du confinement général, si les églises étaient autorisées à rester ouvertes (article 8 du décret du 23 mars 2020), il n’y avait aucune mention aux lieux de culte dans les autorisations dérogatoires de déplacement ! Il était explicitement autorisé de se rendre dans un supermarché ou d’aller faire du sport (il est vrai que le corps a ses besoins légitimes) mais, comme pour essayer d’en dissuader, strictement rien n’était indiqué sur le fait d’aller dans une église pour y adorer Dieu et le recevoir… dans son corps par la communion. Il est assez probable que nombre de politiques ignorent totalement la spécificité du catholicisme qui affirme la présence réelle de Dieu dans l’hostie consacrée. C’est dans la même logique matérialiste, doublée sans doute d’une grave méconnaissance, qu’Édouard Philippe a pu, sans sourciller, affirmer que les parcs et jardins étaient indispensable à l’équilibre des personnes mais que les messes avec des fidèles resteraient interdites au moins jusqu’au 2 juin. Personne, hormis Dieu, ne peut juger du for interne d’une personne. Mais tout cela en dit long sur la pauvreté intellectuelle de nos prétendues élites.
https://www.valeursactuelles.com/societe/messes-interdites-jusquau-2-juin-un-attentat-detat-contre-la-liberte-religieuse-118725
Maître de conférences HDR (ICES), professeur associé (Université Laurentienne) et président du think tank Amitié politique, Guillaume Bernard analyse pour Valeurs actuelles la décision du gouvernement de ne pas autoriser la tenue de messes en présence de fidèles avant le 2 juin, et explique en quoi « la puissance publique abuse de sa position dominante ».
Valeurs actuelles. Le gouvernement a présenté son plan de sortie du confinement, qui sera effectif à partir du 11 mai. La prolongation de l’interdiction de célébrer des messes en présence de fidèles au-delà de cette date, jusqu’au 2 juin, alors que les écoles et les transports en commun vont rouvrir, vous parait-elle justifiable ?
Guillaume Bernard. Personne ne nie que la prudence ne soit nécessaire pour éviter d’être soi-même contaminé et de contaminer les autres. Mais, comme il semble qu’au sein du corps médical ce soit la position des réanimateurs-anesthésistes qui l’ait emporté sur celle des infectiologues, ce n’est pas la prudence qui a été mise en œuvre, mais le principe de précaution qui, même en l’absence de certitude scientifique, conduit à la suspension des activités sociales. Cela contribue à expliquer le basculement de l’exécutif, quasiment du jour au lendemain, entre le 12 et le 16 mars, de la léthargie à des mesures drastiquement liberticides : un « grand renfermement » généralisé inédit dans l’histoire de France et même de l’humanité.
Or, à partir du moment où le début du déconfinement est annoncé pour le 11 mai (avec la réouverture de tous les magasins), il est ubuesque pour ne pas dire tyrannique que les messes avec des fidèles continuent à être prohibées. Le pouvoir politique n’est-il pas supposé être religieusement neutre ? Il est, sans doute, habilité pour établir des normes en matière de salubrité et de sécurité publiques mais, celles-ci étant respectées, il n’a pas à dicter idéologiquement les conduites. Si des mesures de prudence sont mises en œuvre (distance entre les personnes, nettoyage des lieux, etc.), il n’y a pas de raison que le pouvoir politique affiche une prédilection pour certaines activités sociales et une hostilité pour d’autres (en interdisant la pratique religieuse). Qui oserait sérieusement soutenir que le virus se transmettrait plus dans une église que dans les queues à l’entrée et aux caisses des supermarchés ?
Une large partie de la classe politique actuelle considère la loi de 1905 comme un totem absolu, qui permettrait de maintenir depuis plus d’un siècle des relations paisibles entre l’Etat et l’Eglise catholique française. Cet épisode pourrait-il les faire mentir ?
Analyser la loi de décembre 1905 comme une mesure de paix entre l’Église et l’État est une vue de l’esprit. C’est ignorer ou feindre d’ignorer le contenu réel de ses dispositions. Par exemple, son article 4 entendait concéder à des associations de fidèles l’usage des lieux de culte ; c’était à l’évidence une disposition visant à ruiner l’organisation traditionnelle de l’Église catholique en la parcellisant et en détruisant sa hiérarchie.
En outre, si l’Église (en l’occurrence le pape Pie VII) avait accepté de ne pas revendiquer les biens qui lui avaient été volés à l’automne 1789, c’était parce que l’État (à savoir le Premier consul) s’était engagé, en 1801, dans le cadre du Concordat, à pourvoir, à perpétuité, aux frais du culte catholique, en dédommagement de la spoliation qu’il lui avait fait subir. Ainsi, avec la loi de 1905, le pouvait politique ne tenait-il pas parole : non seulement il supprimait le budget des cultes mais il ne rendait pas son bien à l’Église. Contrairement à ce qui pourrait être pensé, ce ne fut pas l’opposition du pape (Pie X) à la loi de séparation qui conduisit le pouvoir politique à rester propriétaire des lieux de culte catholique. Car la loi de 1905, bien qu’elle mît fin à la rémunération publique des prêtres, maintenait la propriété publique (art. 12) des lieux de culte construits antérieurement à la Révolution mais aussi sous l’empire du Concordat (même s’ils l’avaient été aux frais des fidèles mais sur un terrain appartenant à une personne publique). Il n’est donc peut-être pas inutile de préciser, au passage, que si les pouvoirs publics engagent, depuis deux siècles, des frais pour l’entretien des édifices catholiques, c’est parce qu’ils en ont usurpé la propriété à la Révolution et qu’ils l’ont délibérément conservée dans le cadre de la loi de séparation de 1905 (complétée, dans le même sens, par celles du 2 janvier 1907 et du 13 avril 1908).
L’actuelle politique gouvernementale réactive l’hostilité originelle de la laïcité envers le catholicisme. Le pouvoir politique prétend explicitement disposer du monopole sur l’espace public (relégation de la religion dans la sphère privée). L’ordre public doit être religieusement neutre, le politique pouvant autoriser, de manière parcimonieuse et à sa convenance, l’expression religieuse dans l’espace public. Que le pouvoir politique donne des consignes sanitaires est une chose, qu’il se croit légitime pour autoriser ou non la célébration de messes, y compris dans des lieux privés, en est une toute autre !
''Si les pouvoirs publics engagent, depuis deux siècles, des frais pour l’entretien des édifices catholiques, c’est parce qu’ils en ont usurpé la propriété à la Révolution et qu’ils l’ont délibérément conservée dans le cadre de la loi de séparation de 1905.''
Quelle solution l’Église de France pourrait-elle mettre en œuvre étant donné que le gouvernement a décidé de la confiner jusqu’au 2 juin… au moins ? A-t-elle les mains liées ?
Dans la mesure où la plupart des lieux de culte catholiques sont la propriété de la puissance publique, les associations diocésaines sont, effectivement, dans une position compliquée. Certes, l’Église est affectataire de ces lieux, ce qui donne au desservant le droit de jouissance exclusive de l’édifice et les pouvoirs de police en son sein. Mais elle ne peut aller à l’encontre des dispositions d’ordre public. La loi de 1905 va même jusqu’à interdire au ministre du culte de tenir, dans son église, des propos incitant à résister à l’exécution des lois quelles qu’elles soient !
Par conséquent, la prolongation de l’interdiction des messes jusqu’au moins le 2 juin prochain ligote les prêtres. Toutefois, ils peuvent parfaitement organiser la distribution de la communion et recevoir les fidèles pour d’autres sacrements (confession). Il sera d’ailleurs permis de se demander pourquoi, hormis exceptions, cela n’a pas été fait jusqu’à ce jour, voire pourquoi les initiatives de certains prêtres, en particulier pour Pâques, ont été torpillées. La prohibition des messes avec des fidèles porte incontestablement atteinte à la liberté de religion qui doit permettre à l’Église de proposer, sans obstacle, son enseignement. La puissance publique abuse de sa position dominante ; la chose est d’autant plus choquante que celle-ci est issue de la spoliation, à plusieurs reprises, des biens que ses fidèles avaient financés pour les mettre à la disposition de l’église militante.
À cette atteinte à la vie spirituelle des catholiques et à cette entrave faite à l’apostolat s’ajoute un autre risque, non négligeable. Privées pendant plusieurs semaines du denier du culte, les associations diocésaines n’ont plus de fonds de roulement et pourraient être contraintes de puiser dans leurs réserves et leur patrimoine (issu des dons et legs des fidèles de générations en générations). Loin de moi l’idée que la puissance publique puisse chercher à délibérément nuire à l’Église sous prétexte de mesure sanitaire. Mais il n’est pas impossible que, dans le cadre d’un vaste de plan de soutien au tissu social (en particuliers les entreprises), l’État puisse décider de mettre en place un système de financement privé (laïcité oblige) mais organisé par les puissance publique (l’État-providence le permet) de l’ensemble des cultes… Le modèle allemand d’un don défiscalisé dans le cadre de la déclaration de revenus pourrait être envisagé. Sous prétexte de soutenir les « communautés » en laissant libre chacun de ses préférences (encore heureux !), l’emprise de la puissance publique sur la religion en serait, alors, encore augmentée car pour bénéficier de ce système encore faudra-t-il être sur la liste établie par les services de l’État. Habile moyen pour ce dernier de s’inféoder certains en éliminant, au sein d’un même culte, leurs éventuels « concurrents ».
En tout cas, il restait une possibilité pour les catholiques d’assister de nouveau rapidement à la messe : se rendre dans des lieux de culte privés construits avant comme après la loi de séparation. Certains sont, d’ailleurs, la propriété des associations diocésaines. Or, là, la décision gouvernementale annoncée par le Premier ministre de limiter à dix personnes les rassemblements — y compris dans des lieux privés ! — semble montrer une volonté délibérée d’empêcher quasiment toute célébration religieuse. Dans ces conditions, que peuvent faire les catholiques ? D’abord organiser ouvertement, dans des lieux de culte privés, de très nombreuses messes pour que le maximum de fidèles puissent y assister, poignée par poignée. Ensuite… ensuite… comme une loi n’est loi qu’à la condition d’être conforme à l’ordre des choses, peut-être certains seront-ils tentés de passer à la clandestinité ? On n’ose imaginer, sur les réseaux sociaux, les images des forces de l’ordre intervenant pour interrompre une messe et déloger, manu militari, des fidèles agenouillés devant le Saint-Sacrement…
''Le matérialisme est incapable de répondre aux besoins d’un homme complet fait d’un corps et d’une âme, la seconde animant le premier.''
Que dit de notre époque le fait que les besoins de l’âme aient été jugés superficiels depuis le début de la crise du coronavirus ? On peut sortir de chez soi pour un besoin de « première nécessité », mais assister à la messe n’est-il pas pour les croyants un besoin de première nécessité ? Est-il possible de faire entendre cet argument à une classe politique reflet de notre époque et de son matérialisme ?
Le matérialisme est incapable de répondre aux besoins d’un homme complet fait d’un corps et d’une âme, la seconde animant le premier. Les chrétiens pensent que l’âme est immortelle ; cependant, il ne s’agit pas de demander aux politiques de confondre le droit et la religion, de basculer dans une sorte d’augustinisme politique, mais simplement de ne pas contraindre leurs concitoyens à n’être que des bêtes sauvages uniquement mues par des besoins primaires. Réduire l’homme à son corps, circonscrire la vie sociale au matériel est extrêmement réducteur. Or, en admettant (pour l’heure puisque ce n’est pas, ici, le sujet) que le confinement général puis l’encadrement du déconfinement réalisent le bien commun, il s’avère que, de la manière dont l’Exécutif l’aborde, celui-ci est artificiellement réduit au temporel.
Les besoins de l’âme non seulement de chacun mais de tous, le bien commun spirituel pas seulement des personnes mais de la société tout entière sont réduits à néant. Et, cela ne date pas du discours d’Édouard Philippe du 28 avril. Ainsi, l’article 2 de la loi du 23 mars 2020 (art. L3131-15 du Code de la santé publique) permet-il au Premier ministre d’ordonner, par décret, « la fermeture provisoire d’une ou plusieurs catégories d’établissements recevant du public ainsi que des lieux de réunion… ». La spécificité du culte y est totalement niée, noyée dans toutes les sortes de rassemblements. Une première en droit positif comme le fait remarquer Christophe Eoche-Duval dans un remarquable article paru dans *France catholique*.
D’ailleurs, dans le cadre du confinement général, si les églises étaient autorisées à rester ouvertes (article 8 du décret du 23 mars 2020), il n’y avait aucune mention aux lieux de culte dans les autorisations dérogatoires de déplacement ! Il était explicitement autorisé de se rendre dans un supermarché ou d’aller faire du sport (il est vrai que le corps a ses besoins légitimes) mais, comme pour essayer d’en dissuader, strictement rien n’était indiqué sur le fait d’aller dans une église pour y adorer Dieu et le recevoir… dans son corps par la communion. Il est assez probable que nombre de politiques ignorent totalement la spécificité du catholicisme qui affirme la présence réelle de Dieu dans l’hostie consacrée. C’est dans la même logique matérialiste, doublée sans doute d’une grave méconnaissance, qu’Édouard Philippe a pu, sans sourciller, affirmer que les parcs et jardins étaient indispensable à l’équilibre des personnes mais que les messes avec des fidèles resteraient interdites au moins jusqu’au 2 juin. Personne, hormis Dieu, ne peut juger du for interne d’une personne. Mais tout cela en dit long sur la pauvreté intellectuelle de nos prétendues élites.
https://www.valeursactuelles.com/societe/messes-interdites-jusquau-2-juin-un-attentat-detat-contre-la-liberte-religieuse-118725
Calex- Contemplatif
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Eric Zemmour sur l’interdiction des messes aux fidèles par Édouard Philippe
La vidéo ici :
https://twitter.com/Foxity78/status/1255573252199587842
La vidéo ici :
https://twitter.com/Foxity78/status/1255573252199587842
Calex- Contemplatif
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Inscription : 26/06/2016
Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Exposé très éclairant, sous l'angle de la mémoire historique, pour mieux comprendre certaines réactions de nos pasteurs.
En substance, le père Pomerol reprend la parole du pape François qui aurait dit au clergé qu'il a 200 ans de retard et exhorté à un changement de mentalité pastorale.
Or, depuis la Révolution française, la Fille aînée de l'Eglise vit dans le syndrome de la femme battue qui n'ose plus rien dire ou faire de peur de déplaire à son bourreau, et donc accepte de se soumettre.
Il est temps qu'elle se libère du blocage de la peur et du mea culpa permanent qui de toute façon ne satisfera jamais son oppresseur, si elle veut pouvoir continuer à se faire entendre de ses brebis.
https://www.lafrenchradio.pt/podcasts/sermon-du-pere-pomerol-du-3-mai-a-11h-sur-lantenne-de-la-french-radio-portugal/
En substance, le père Pomerol reprend la parole du pape François qui aurait dit au clergé qu'il a 200 ans de retard et exhorté à un changement de mentalité pastorale.
Or, depuis la Révolution française, la Fille aînée de l'Eglise vit dans le syndrome de la femme battue qui n'ose plus rien dire ou faire de peur de déplaire à son bourreau, et donc accepte de se soumettre.
Il est temps qu'elle se libère du blocage de la peur et du mea culpa permanent qui de toute façon ne satisfera jamais son oppresseur, si elle veut pouvoir continuer à se faire entendre de ses brebis.
https://www.lafrenchradio.pt/podcasts/sermon-du-pere-pomerol-du-3-mai-a-11h-sur-lantenne-de-la-french-radio-portugal/
Isabelle-Marie- CONSEILLER DU PEUPLE DE LA PAIX
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
Dans la même veine que le Père Pomerol, le Père Viot :
" les brebis n'écouteront pas la voix des usurpateurs quand bien même celle ci se targuerait de je ne sais quelle l'égalité "
" les brebis n'écouteront pas la voix des usurpateurs quand bien même celle ci se targuerait de je ne sais quelle l'égalité "
Extrait de l’homélie du père Michel Viot :
" […] Le discours sur l’excellence et la supériorité de la révélation chrétienne sur toute autre forme d’expression religieuse, est trop peu tenu aujourd’hui dans nos églises. Dans notre époque de relativisme et de syncrétisme, suivant lesquels toutes les religions se valent, les chrétiens ont peur de se faire taxer d’intolérance en relayant des paroles aussi radicales.
Et pourtant, c’est ainsi que le christianisme s’est répandu et imposé, par la reprise de paroles aussi vigoureuses. Relisez saint Paul et les Pères de l’Eglise. C’est ce qu’a proclamé Pie XI en 1925 dans l’Encyclique « Quas Primas », en instituant le fête du Christ Roi, complétée par Vatican II dans « Lumière des nations, constitution sur l’Eglise » et qui amènera à parler du Christ Roi de l’Univers. Cela n’annule, ni ne diminue en rien le texte de Pie XI, car il n’est au pouvoir d’aucun texte conciliaire d’annuler une encyclique papale.
En conséquence, il faut prier et œuvrer pour que tous les hommes soient ou deviennent chrétiens, et pour cela être bien persuadé que les anciens pharisiens, comme les nouveaux plus politiques que religieux, sont des voleurs et des bandits. Jésus réunit leur action par l’emploi de verbes « égorger et détruire ». Nous pourrions dire, à la suite de Saint Jean Paul II, qu’ils propagent la culture de mort. Les brebis qui connaissent la voix du bon berger n’écouteront pas celle des usurpateurs quand bien même celle-ci se targuerait de je ne sais quelle légalité ! Elle demeurera toujours celle des voleurs qui ne sont pas entrés par la bonne porte, celle des ennemis de Celui qui par ses paroles peut seul donner la vie en abondance."
Zamie- Enfant de Dieu
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Re: Si l’Eucharistie nous manque, notre premier devoir est de le faire savoir
J'ai une question pour un prêtre (si possible).
Jésus nous a clairement fait comprendre que sa parole était pain de Vie et source de Vie Éternelle, que l'homme ne vivait pas que de pain (fait de farine), et que si cette parole ne rentrait pas en nous on n'aura pas de part à la Vie Éternelle.
La dernière fois que j'écoutais l’Évangile en plein confinement et en particulier le récit de la multiplication des pains, mon cœur a fait tilt quand Jésus dit "Donner leur du pain vous même". Ce pain même qu'Il a multiplié comme on multiplie une parole à force de la transmettre à d'autres personnes.
Ma question :
La Parole de Dieu peut elle se substituer complétement à l'eucharistie? En quoi diffère t elle puisque Jésus n'a eu de cesse, à mon sens, de les confondre?
Je comprends que le rituel de l'eucharistie est un mémorial au don de Sa Vie et qu'il est nécessaire afin de ne pas oublier et perdre ses paroles jusqu'à son retour.
Merci pour vos éclairages lumineux
Steve
Jésus nous a clairement fait comprendre que sa parole était pain de Vie et source de Vie Éternelle, que l'homme ne vivait pas que de pain (fait de farine), et que si cette parole ne rentrait pas en nous on n'aura pas de part à la Vie Éternelle.
La dernière fois que j'écoutais l’Évangile en plein confinement et en particulier le récit de la multiplication des pains, mon cœur a fait tilt quand Jésus dit "Donner leur du pain vous même". Ce pain même qu'Il a multiplié comme on multiplie une parole à force de la transmettre à d'autres personnes.
Ma question :
La Parole de Dieu peut elle se substituer complétement à l'eucharistie? En quoi diffère t elle puisque Jésus n'a eu de cesse, à mon sens, de les confondre?
Je comprends que le rituel de l'eucharistie est un mémorial au don de Sa Vie et qu'il est nécessaire afin de ne pas oublier et perdre ses paroles jusqu'à son retour.
Merci pour vos éclairages lumineux
Steve
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