10 recettes à l'attention des nuls pour trouver le chemin du vrai bonheur

Le pape François et le chemin du vrai bonheur
20 MARS 2019

"La recherche du bonheur", dit le Pape François, "est quelque chose de commun à tous, de tous les temps et de tous les âges" parce que c'est Dieu qui a placé "dans le cœur de chaque homme et femme un désir irrépressible de bonheur, de plénitude ».

Ce 20 mars marque la Journée internationale du bonheur, et nous vous invitons à réfléchir sur les messages constants de Francisco pour atteindre un bonheur plein et fructueux.

1. Pensez aux autres
Le chemin du bonheur commence à contre-courant: il faut passer de l'égoïsme à penser aux autres. De cette façon, observe Francisco, «quand la vie intérieure est enfermée dans ses intérêts» et qu'il n'y a «pas de place pour les autres», il n'y a plus que «la douce joie» de l'amour. En effet, "vous ne pouvez pas être heureux seul". Le Pape vous invite à redécouvrir la générosité, car "parce que Dieu aime le donateur gai" (2Cor 9,7). Il faut surmonter la tentation de s'enfermer, de s'isoler, de se croire autosuffisant, car nous avons tous besoin de fraternité. La vie acquiert un sens "en cherchant le bien-être des autres" en souhaitant le bonheur des autres: "Si je ne peux aider qu'une seule personne à mieux vivre, cela suffit pour justifier le don de ma vie" (Evangelii gaudium, 182).


2. Laissez la mélancolie
«Le christianisme - rappelle le Pape - ne consiste pas en une série d'interdictions qui répriment nos désirs de bonheur, mais en un projet de vie qui peut fasciner nos cœurs» (Message JMJ 2015). Le chrétien repousse donc la tentation maléfique de la mélancolie et de la tristesse. Dieu "veut que nous soyons positifs", pour profiter des petites choses de chaque jour et ne pas être prisonnier "de complications sans fin" et de pensées négatives. Le Pape rappelle un dicton célèbre: la vraie sainteté est joie, car "un saint triste est un saint affligé".

3. Le bonheur "ne s'achète pas au supermarché"
«Le bonheur ne vient que de s'aimer et de se laisser aimer» (Paroles du pèlerinage Macerata-Loreto, 9 juin 2018). «Lorsque nous recherchons le succès, le plaisir, l'égoïsme et les idoles, nous pouvons également vivre des moments d'intoxication, un faux sentiment de satisfaction; mais finalement nous devenons esclaves, nous ne sommes jamais satisfaits, nous sommes obligés de chercher de plus en plus »(Message JMJ 2014). «La joie n'est pas l'émotion d'un moment: c'est autre chose! La vraie joie ne vient pas des choses, d'avoir, non! Il est né de la rencontre, de la relation avec les autres, né du sentiment d'être accepté, compris, aimé et acceptant, de comprendre et d'aimer; et ce pas un instant, mais parce que l'autre, l'autre est une personne. La joie vient de la gratuité d'une rencontre »(Discours aux séminaristes, 6 juillet 2013).

4. Ayez le sens de l'humour
Le chemin de la joie, dit le pape François, a aussi un sens de l'humour: savoir rire des choses, des autres et de soi est profondément humain, c'est une attitude "proche de la grâce". C'est ce bon relativisme, le relativisme de la joie «né du Saint-Esprit». "Sans perdre le réalisme", on devient capable d'éclairer les autres "avec un esprit positif et plein d'espoir". Une importance particulière est attachée à l'ironie de soi pour surmonter la tentation du narcissisme: les narcissiques, dit le Pape, "se regardent dans le miroir, se peignent les cheveux". Et il donne ce conseil: lorsque vous vous regardez dans le miroir, «riez de vous-même. Cela vous fera du bien »(Discours aux étudiants des collèges ecclésiastiques, 16 mars 2108).

5. Savoir remercier
La joie est aussi de valoriser les cadeaux reçus chaque jour. C'est la merveille de la beauté de la vie et des grandes et petites choses qui remplissent nos journées. Le pape François cite l'exemple de saint François d'Assise, qui "pourrait être ému par gratitude devant un morceau de pain dur, ou louer Dieu joyeusement uniquement par la brise qui caressait son visage" (Gaudete et exsultate, 127).

"Parfois, la tristesse est liée à l'ingratitude, étant tellement fermée en soi qu'elle se sent incapable de reconnaître les dons de Dieu (Gaudete et exsultate, 126)." Vivre avec joie, en revanche, c'est "la capacité de goûter l'essentiel" avec sobriété et de partager ce que l'on a, renouvelant "chaque jour l'émerveillement de la bonté des choses, sans nous submerger dans l'opacité de la consommation vorace" (Angélus , 29 janvier 2017).

6. Savoir pardonner et demander pardon
Dans un cœur plein de colère et de ressentiment, il n'y a pas de place pour le bonheur. Celui qui ne pardonne pas se blesse surtout. La haine génère de la tristesse. Francisco parle de la joie de ceux qui pardonnent aux autres et savent comment demander pardon. La racine de cette joie est de comprendre que Dieu nous pardonne. Le Pape cite le prophète Sophonie: "Réjouissez-vous, réjouissez-vous, cris de joie parce que le Seigneur a révoqué votre condamnation" (Cf. Sof 3-14-15), c'est-à-dire "Il vous a pardonné, vous n'êtes pas coupable, il a oublié" votre défauts


7. La joie de l'engagement et du repos
Le Pape nous invite à vivre la joie de travailler avec les autres et pour les autres à construire un monde plus juste et fraternel. Cela signifie vivre les travaux de chaque jour dans l'esprit des Béatitudes: c'est le "chemin du vrai bonheur" que Jésus a indiqué. C'est «une nouveauté révolutionnaire, un modèle de bonheur opposé» à la «pensée dominante» (Message des JMJ 2014). Ils sont heureux «les simples, les humbles qui laissent de la place à Dieu, qui savent pleurer pour les autres et leurs erreurs, rester calmes, lutter pour la justice, sont miséricordieux envers tout le monde, garder la pureté du cœur, toujours travailler pour la paix et ils restent dans la joie, ne haïssent pas et, même lorsqu'ils souffrent, répondent au mal avec le bien »(Angélus, 1er novembre 2017).

8. Prière et fraternité
Le chemin de la joie est entravé par les épreuves et les échecs de la vie qui mènent au découragement. Le Pape offre deux indications pour ne pas perdre espoir et ne pas abandonner: persévérez dans la prière et ne marchez jamais seul. «Nous pouvons être sûrs, dit Francisco, que Dieu répondra» à notre prière, même si elle est parfois sèche. "Nous devrons peut-être insister toute une vie, mais Il répondra" (Audience générale, 9 janvier 2019). «La prière change la réalité, ne l'oublions pas. Changez les choses ou changez notre cœur, mais changez toujours. Prier est désormais la victoire sur la solitude et le désespoir. "

Deuxième indication: il y a toujours quelqu'un dans la vie "qui nous aide à nous relever" car "le Seigneur nous sauve en faisant partie d'un peuple". Le Pape met en garde contre la tentation de l'individualisme: «Ne laissez pas le monde vous faire croire qu'il vaut mieux marcher seul. Vous n'arrivez jamais seul. Oui, vous pouvez réussir dans la vie, mais sans amour, sans partenaires, sans appartenir à un peuple, sans cette expérience si belle que c'est risquer ensemble. On ne peut pas marcher seul »(Rencontre avec des jeunes à Vilnius, 22 septembre 2018).

9. Ayez confiance en l'amour de Dieu
Dans la vie est le temps de la croix, il y a des moments sombres qui nous font nous sentir abandonnés par Dieu et dans ce silence de Dieu nous avons plus que jamais besoin de nous réconforter dans ses bras. Ensuite, observe Francisco, nous descendons au «premier niveau de joie» qu'est la paix, cette paix profonde qui vient de la confiance totale en Dieu. C'est une «joie surnaturelle» que rien ne peut détruire et «s'adapte et se transforme, et reste toujours au moins comme un rayon de lumière qui vient de la certitude que« les grâces du Seigneur ne sont pas finies, ses miséricordes ne sont pas épuisées » parce que "sa fidélité est grande", comme le dit Jésus: "Votre tristesse changera de joie" et "personne ne pourra vous enlever votre joie". "La Bonne Nouvelle est la joie d'un Père qui ne veut pas que ses enfants soient perdus" (Evangelii gaudium, 237).

10. Sachez que vous êtes aimé
La vraie joie, dit le Pape, vient de la rencontre avec Jésus, de croire qu'il nous aimait au point de donner sa vie pour nous. La joie, c'est de savoir que nous sommes aimés de Dieu, qui est Père. La vraie joie n'est pas le fruit de nos efforts, mais du Saint-Esprit qui nous demande d'ouvrir nos cœurs pour les remplir de bonheur. "Si nous permettons au Seigneur de nous laisser sortir de notre coquille et de changer nos vies, alors nous pouvons réaliser ce que saint Paul a demandé:" Soyez toujours joyeux dans le Seigneur, je le répète: réjouissons-nous "(Gaudete et exsultat, 122)."

Par conséquent, la joie est d'écouter Dieu qui nous dit: "Tu es important pour moi, je t'aime, je compte sur toi." De cela vient la joie, à partir du moment où Jésus m'a regardé: «Se sentir aimé de Dieu, sentir que nous ne sommes pas des nombres, mais des gens; et sentez que c'est Lui qui nous appelle »(Discours aux séminaristes, 6 juillet 2013). Les saints, observe Francisco, ne sont pas des surhommes, mais ceux «qui ont découvert le secret du bonheur authentique, qui vivent au fond de l'âme et ont leur origine dans l'amour de Dieu» (Messe à Malmö, 1er novembre 2016) . «Le bonheur n'est pas d'avoir quelque chose ou de devenir quelqu'un, non, le vrai bonheur est d'être avec le Seigneur et de vivre pour l'amour» (Angélus, 1er novembre 2017), parce que «nous sommes nés pour ne plus jamais mourir, nous sommes nés pour profiter". Le bonheur de Dieu! "(Angélus,



https://www.arzobispadodelima.org/2019/03/20/papa-francisco-y-el-camino-de-la-verdadera-felicidad/