LE VATICAN: MOINS RICHE QUE LES TÉMOINS DE JÉHOVAH !
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LE VATICAN: MOINS RICHE QUE LES TÉMOINS DE JÉHOVAH !
Pourquoi les richesses du Vatican ?
Par P. Bernard Peyrous La question des finances du Vatican revient de temps à autre sur le tapis, et on affirme souvent que le Saint-Siège dispose d'une immense fortune. Qu'en est-il ? D'où viennent ses revenus ? Que pouvons-nous en savoir ? Avant 1870, le Saint-Siège touchait la plus grosse part de ses revenus de l'Etat dont il disposait en Italie centrale. C'était en quelque sorte un gouvernement comme les autres. En 1870, cet État fut envahi par les Italiens, le trésor pontifical fut pris, et le Saint-Siège se retrouva sans aucun revenu. Il vécut pratiquement de dons offerts par les fidèles du monde entier jusqu'en 1929. A cette date, Mussolini voulut terminer le conflit entre l'Italie et le Saint-Siège, et les deux parties signèrent ce qu'on appelle les accords du Latran. Le Saint-Siège renonça aux territoires que l'Italie lui avait pris en 1870. En échange, l'Italie donna au Saint-Siège une certaine somme d'argent (750 millions de lires de l'époque), et des titres de rente à 5 % sur un milliard de lires. C'est l'origine de la fortune du Vatican. Cet argent a servi à plusieurs usages. Pie XI en a utilisé une partie en réparations ou constructions de bâtiments à Rome (palais de Saint-Calixte. Musées, églises, etc.) ou en dons aux missions. Une autre partie a servi à l'achat de terrains autour du Vatican. Le reste a été placé. C'est donc de ce "reste" dont il faut parler maintenant. L'argent placé semble avoir été longtemps sagement géré. Il servait à assurer le fonctionnement du gouvernement pontifical, à aider les missions, etc. Le budget était en équilibre. Une partie a dû être distraite pour financer le concile de Vatican II. Paul VI a ensuite changé le fonctionnement du système financier. Puis il y a eu en 1982 le crack du Banco Ambrosiano qui était, il faut le signaler, une des banques les plus anciennes (elle remontait au Moyen-Age) et les plus estimées de la péninsule. Une enquête confiée à des banquiers suisses connus a montré qu'il n'y avait pas eu de malversations de la part des services financiers du Vatican, mais peut-être des erreurs de gestion. Quoiqu'il en soit, le Vatican a perdu 241 millions de dollars dans l'opération (plus d'un milliard deux cents millions de francs), c'est-à-dire une partie notable de son capital. Jean-Paul II a décidé alors de manifester la transparence financière du Vatican en publiant son budget. C'est ainsi que nous connaissons actuellement l'état financier du Vatican. Celui-ci est globalement mauvais, mais il faut l'étudier à partir de trois postes différents. Le premier est le Gouvernement (Governorato) de la Cité du Vatican, c'est-à­dire l'organisme qui gère les Musées, le personnel, etc. Grâce aux Musées, aux timbres, etc., c'est un poste bénéficiaire. En 1984, les revenus s'élevaient à 290 millions de francs et l'excèdent à 2 millions de francs. En 1988, les revenus s'élevaient à environ 415 millions de francs et les dépenses à 350 millions de francs. Le second poste est le plus préoccupant : c'est le budget du Saint-Siège lui-même, c'est-à-dire de l'administration centrale de l'Église : les Congrégations (c'est-à-dire les ministères) de la Curie. Il est destiné à payer les 2300 employés de la Curie, Radio Vatican et l'Osservatore Romano, le journal du Saint-Siège. En 1985, les revenus étaient de 225 millions de francs, les dépenses de 420, soit un déficit de 195 millions de francs. En 1989, les revenus étaient de 440 millions de francs, les dépenses montaient à 905 millions de francs, et le déficit était alors de 465 millions de francs. En 1990, le déficit arrive à 475 millions de francs. Il s'accroît donc chaque année. Les postes les plus déficitaires sont Radio Vatican (1/3 du déficit) et l'Osservatore Romano. Les revenus sont procurés essentiellement par l'argent placé du Saint-Siège. Il était estimé en 1987 à 3 milliards de francs avec un rendement de 5 à 10%. Pour prendre un élément de comparaison, une société d'assurances française comme l'UAP, qui n'est pas un géant mondial, gère des placements de l'ordre de 220 milliards de francs, soit 73 fois le capital du Vatican. On estime le capital de l'O.L.P. (Organisation de Libération de la Palestine) à 4 ou 5 milliards de dollars, qui produisent des revenus supérieurs au budget du Vatican. Enfin, le troisième poste est constitué par les Oeuvres Pontificales Missionnaires, qui aident les missions extérieures. En 1986, les entrées étaient de 116 millions de dollars, soit en gros 600 millions de francs et en 1989 environ 200 millions de dollars (un milliard de francs à peu près). Cet argent est exclusivement destiné à l'évangélisation et ne sert pas à la Curie. Cette description appelle plusieurs remarques. D'abord, le budget du Vatican est relativement faible. Il suffit pour s'en convaincre de faire des comparaisons. Même en cumulant tous les postes, le budget du Vatican est inférieur à celui du Conseil général de la Gironde (3 milliards de francs en 1990), et il est à peu près égal à celui de la ville de Bordeaux (un peu moins de 2 milliards). A plus forte raison est-il inférieur à celui de la Ville de Paris (18 milliards de francs en 1990). Le budget propre du Saint-Siège est égal à celui d'une ville moyenne française. En fait, le déficit est devenu chronique, et le Vatican ne peut vivre qu'à cause des dons des catholiques du monde entier recueillis au sein du Denier de Saint-Pierre : 130 millions de francs en 1984, 245 en 1989. Les dons ont notablement augmenté depuis l'avènement de Jean-Paul II, sinon le Vatican serait en faillite. Mais il ne peut se moderniser rapidement. Il suffit de fréquenter un peu la Curie pour voir que l'informatique commence à peine à y faire son apparition. Il n'y a pas un ministère en France qui accepterait aujourd'hui de travailler avec le matériel utilisé au Vatican. Le Saint-Siège dispose aussi d'un stock d'appartements à Rome qui lui permet de concéder à ses employés des avantages en natures : immeubles en bon état, à loyer faible ou nul, dans le centre de l'agglomération. Sans cela, il aurait peut-être du mal à recruter son personnel administratif. Ce qui trompe, ce sont les bâtiments pontificaux. Quand on voit la basilique Saint Pierre, les Musées et les palais, on se dit que l'État propriétaire de telles splendeurs doit être très riche. Ce n'est pas, ou ce n'est plus le cas depuis longtemps. Par ailleurs, il est possible que certaines personnes aient intérêt à faire croire à la richesse du Vatican pour des raisons peu catholiques. Sur le sujet, on peut consulter tout simplement l'encyclopédie "Théo" ou les diverses éditions du "Quid", ou l'excellent dossier de La Croix du 9 avril 1991. |
SOURCE: v.i.v.free.fr/pvkto/richesses-vatican.html
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Hiérophante contre le nouvel ordre mondial
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Re: LE VATICAN: MOINS RICHE QUE LES TÉMOINS DE JÉHOVAH !
La Société de la Tour de Garde et l'argent...
Le livre « Zeugeil Jehovas » de Kaiser et Rausch et d'autres nous révèlent un peu la position de la Société de la Tour de Garde (STG) face à l'argent. En Allemagne, elle possède une filiale à Selters. Les deux auteurs de ce livre ont visité avec leurs élèves le Béthel à Selters.
En 1995, il y avait 1100 collaborateurs qui y vivaient et qui y travaillaient gracieusement. En visitant le siège, on n'a pas l'impression d'être dans une communauté ou organisation religieuse, mais plutôt dans un trust ou cartel industriel rationalisé à outrance. « Activité, rentabilité, propreté, production à outrance » semble être l'idée directrice. La production journalière atteint 1,6 millions de périodiques, 80 000 livres, emballage et livraison compris. Si vous posez la question concernant le financement, on vous répond fièrement: « Nous nous distinguons des églises, chez nous il n' y a pas de collecte ».
Il est vrai que dans chaque Tour de Garde, il y a cette note à la page deux « La publication de La Tour de Garde s'inscrit dans le cadre d'une oeuvre mondiale d'enseignement biblique rendue possible par des offrandes volontaires ».
Vu qu'il y a environ quinze mille personnes qui travaillent (en 95) ainsi volontairement dans toutes les filiales, imprimeries et bureaux de la Société de la Tour de Garde dans le monde, on peut se poser la question SI cette expression « offrandes volontaires » est appropriée. Les témoins de Jéhovah aiment dire qu'il n'est pas pratiqué de quête, mais néanmoins, il y a des troncs avec l'inscription « pour l'oeuvre du Royaume » dans toutes les salles du Royaume, dans les congrès et même aux sièges centraux.(Béthel)
Selon eux, tout est volontaire, mais ce volontariat est constamment soutenu par une douce et constante pression. Cela ressort des lectures de leurs écrits, de tous les rapports officiels et récits d'anciens témoins de Jéhovah.
Tous les ans, il y a un article dans le genre «Comment quelques uns font des dons pour le Royaume». Le témoins de Jéhovah est vivement encouragé à soutenir l'organisation.
Il faut remarquer cependant, qu'aucune assemblée locale ne peut compter sur un don financier de la société, même pas pour la construction d'une salle du Royaume. La société fait un crédit et l'argent doit être intégralement remboursé. Le plus grand capital de la Société de la Tour de Garde est constitué d'hommes et de femmes travaillant à titre honorifique.
La Société de la Tour de Garde soutient par des articles les donations autres: des biens comme des terrains, des bijoux et autres objets de valeurs.On peut également transmettre des biens par testament.
Le livre parle du transfert du siège de Wiesbaden à Selters. Ce déménagement s'est fait dans les années 1980. Les témoins de Jéhovah prétendent être des citoyens honnêtes. La Tour de Garde les présente ainsi. Ils paient leurs impôts et respectent les lois du pays. Ce qui est peut-être vrai pour le simple témoin, l'est moins pour la Société de la Tour de Garde, surtout en ce qui concerne les impôts. Jusqu'en septembre 1995, la Société de la Tour de Garde a payé une patente comprenant un nombre à six chiffres. Le Béthel était considéré comme une entreprise commerciale produisant des livres et périodiques religieux. En principe, rien n'a changé, les productions continuent. Mais la Société de la Tour de Garde ne paie plus de patente, car officiellement les témoins de Jéhovahne vendent plus les publications, mais ils les proposent en demandant une offrande (dans d'autres pays, ils les vendent encore). Les publications sont offertes gratuitement. Il n'y a donc plus de recettes et par conséquent elles ne sont plus soumises à imposition.
Pour échapper au fisc en France, la Société de la Tour de Garde a transféré la production des périodiques à Londres. L'imprimeur est la «Watch Tower Bible and Tract Society, London» (Organisme de bienfaisance enregistré en Angleterre).
William (Bill) Cetnar (Responsable d'un tiers des États-Unis dans les années 50. A travaillé au Béthel à Broocklyn.) écrit ce qui suit sous le chapitre « Les questions d'argent ».
« Un incident (au Béthel) me vient à l'esprit. Un jeune homme perdit quatre de ses doigts dans un massicot. Parce qu'il n'était plus valable dans l'atelier, on le renvoya afin qu'il se débrouille tout seul comme pionnier. Son accident ne fut pas dédommagé, car pour de tels cas, disait-on, une assurance est trop onéreuse. Je ne pouvais accepter cette explication. Pourquoi ?
Le contrôleur de la Société me dit que le prix de revient du livre «Que Dieu soit reconnu pour vrai», avec plus de trois cents pages, n'était que de sept cents (35 centimes). Nous le vendions cinquante cents ( 2, 50F). Chaque jour, nous en imprimions une pile aussi haute que l'Empire State Building (à New York, 442 mètres de haut).»
Les autres publications produisaient des bénéfices semblables. De plus, des milliers de témoins de Jéhovah meurent chaque année léguant leurs biens à la Société de la Tour de Garde . Davantage donne de l'argent de façon régulière chaque année. Les offrandes et la vente d'alimentation lors des congrès tenus chaque année constituent un bénéfice énorme. Le prétexte que les assurances étaient trop «onéreuses» pour couvrir le personnel en cas d'accident, ne résistait pas à l'examen. C'était une autre preuve qu'on ne se souciait pas de la sécurité de ceux qui travaillaient au siège.
Un autre incident secoua ma foi dans l'organisation et ses dirigeants. En 1956 ou 57, deux jeunes filles vinrent de Thaïlande afin de recevoir une formation de missionnaire à l'école de Galaad. L'apprentissage de la langue et l'adaptation à la société provoqua chez l'une d'elle une dépression nerveuse. Elle était souvent poussée par une force irrésistible à enlever ses vêtements et à courir dans l'immeuble. On l'envoya chez nous, à Béthel, avec l'espoir de la voir se détendre et récupérer. Mais sa condition empira et elle essaya se se suicider en se jetant par la fenêtre.
Le président Knorr dit à Worth Thornton, le secrétaire aux transports, de renvoyer la jeune fille en Thaïla.nde de la façon la moins coûteuse, dès que possible. Elle devait prendre le train pour San Francisco d'où un bateau l'amènerait en Thaïlande. Une fois au courant de ce projet, elle supplia qu'on l'envoie par avion ou qu'un missionnaire voyage avec elle. Elle expliqua que lorsque cela la prenait, elle ne se contrôlait plus et qu'elle risquait de se jeter à la mer.Ses deux requêtes furent rejetées sous prétexte que cela coûterait trop cher. W .Thornton en fut très contrarié; je le sais car j'ai discuté avec lui à ce sujet.
La jeune fille prit le train puis monta à bord d'un navire marchand à San Francisco. Alors que le bateau contournait Hawaï, une crise la saisit et elle se jeta par dessus bord.
Le navire revint à sa recherche mais on ne trouva aucune trace. Des requins l'avaient peut-être saisie. Le navire avertit la Société par radio et le message fut capté par Arthur Barnett, qui travaillait au standard de Béthel. Russel Kurzen, le standardiste de Béthel apprit également la tragédie. Tous deux en furent bouleversés et ils racontèrent la mauvaise nouvelle à d'autres membres de la famille de Béthel. Le président Knorr se vexa beaucoup de ce que la chose s'était ébruitée et renvoya Arthur et Russel de leur poste.
Cette affaire me contraria beaucoup. Suffisamment de fonds étaient disponibles pour que le président de la Société puisse voyager en première classe et jouir de tout confort; mais s'occuper correctement de la jeune fille afin qu'elle retourne chez elle saine et sauve, revenait trop cher. Cette décision lui coûta la vie
«Tous ont le même salaire, du simple proclamateur au président». Les témoins de Jéhovah l'annoncent fièrement. Qu'en est-il au juste ? Une témoins de Jéhovah Joan Cetnar (baptisée à 13 ans et au Béthel à 19 ans. Elle a vu le siège mondial des témoins de Jéhovah de l'intérieur. Elle fut exclue après son mari, Bill.) donne un aperçu :
«De plus il était évident qu'il y avait une différence énorme entre le niveau de vie chez Knorr dans son appartement de luxe au dixième étage de Béthel, et les conditions normales d'un ouvrier à Béthel. Quelques temps après mon arrivée à Béthel, je reçu l'invitation d'aller voir le Président Knorr et sa femme au dixième étage, son appartement était merveilleux avec des chefs d'oeuvres au mur, cuisine privée, télévision et tout le confort.
De surcroît, le Président gardait un frère de Béthel pour le servir personnellement et remplir la fonction de cuisinier. Je fais mention de ces choses car certains croient naïvement qu'une position à la tête de la STO représente un sacrifice. Qu'est-ce que ça peut faire si l'on vit comme un roi, alors qu'officiellement l'on ne touche que quatorze dollars par mois » ?
«Hit Parade de la richesse»
«Depuis mon baptême en 1954 jusqu'en 1984 je n'ai eu qu'un objectif que celui qu'il me ressassait sans cesse: baptiser les gens pour les sauver de la mort, c'est à dire de la fin du monde; qu'ils ont tout de même décrété 4 fois... Pourquoi annoncent-ils ces fins du monde ? Tout ce que je sais, c'est qu'à chaque annonce ils augmentent leur taux d'adeptes, ce qui signifie en clair une importante rentrée financière. IL faut savoir que selon les chiffres dévoilés par l'Express en septembre 1996, les témoins de Jéhovah sont classés en tête au «hit-parade de la richesse» avec 345 millions de francs».
Source: v.i.v.free.fr
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