L'heure d'imiter les apôtres et Marie dans l'attente du Saint Esprit

Cette nuit j'ai jeté un nouveau regard sur un rêve d'adolescence oùmarchais jusqu'à un gouffre insondable dans un désert de sable. Dedans un train dévalait une voie en spirale venue d'on ne sait où qui était bondé de voyageurs. Ils hurlaient d'épouvante aux fenêtres entrouvertes à cause de grandes flammes qui envahissaient le train depuis l'avant. Je me retrouvais sans savoir comment sur la plaine désertique qui continuait de l'autre côté du gouffre. D'autres hommes et femmes s' approchaient au loin, nous convergions tous les uns vers les autres. Il me semblait vaguement connaître la silhouette de la plus proche femme en face Nous avions tous les mains vides, mais savais et j'étais convaincu qu'ils le savaient aussi, que nous pouvions sauver les voyageurs à cause du Ciel. Était-ce une vision prospective ? Je n'en sais rien. J'aimais déjà Dieu avec mon cœur ; j'ai dû le faire très tôt. J'ai 70 ans. Jusqu'alors je me demandais pourquoi Dieu n'aurait-il pas essayé de stimuler le souci des autres chez ceux qui lui ouvraient leur cœur.
Cette notion de mains vides, de confiance pourtant absolue à Dieu de sauver une humanité en perdition, et si nous étions invité à faire comme les apôtres autour de Marie attendant dans la prière le Saint Esprit. On ne peut probablement pas faire grand chose de plus. Marie Julie Jahenny a dit: "Les bons n'auront rien à faire, les méchants se détruiront eux mêmes." Rien à faire c'est à dire ne pas ajouter du pire au pire, avoir confiance et l'exprimer à Dieu tout simplement.