Re: Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde...

par **Desiderius Ulixes** Mer 15 Avr 2020 - 8:04

L’Ars moriendi ou comment mourir dans les règles de l’art

https://savoirsdhistoire.wordpress.com/2016/06/18/lars-moriendi-ou-comment-mourir-dans-les-regles-de-lart/?

Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde... - Page 3 Recuei10

par **Isabelle-Marie** Mar 12 Mai 2020 - 23:24

« Quand on est tombé au champ dans la «guerre» du Covid 19, on a le droit à peu de choses. Dans le combat pour la vie, on a oublié l’accompagnement de la mort. » Pour Damien Leguay, philosophe et président du Comité national d’éthique du funéraire, il s’agit d’ « une rupture anthropologique ».

En effet, si toute l’actualité tourne autour des morts du Covid-19, « on ne connaît ni leur visage ni leur parcours. Ils sont comptés pour mieux disparaître dans l’anonymat des statistiques », explique le philosophe. Or, « ce paradoxe est extrêmement anxiogène ». Pour lui, « nous assistons au retour d’une mort arbitraire qui peut frapper à tout moment, plus proche de la grande faucheuse d’autrefois que de cette mort douce, maîtrisée par la médecine et aseptisée par la sédation à laquelle nous étions habitués. Mais si la mort est revenue dans l’actualité, les morts ont disparu ». Il ajoute : « Nous sommes donc passés d’une mort individuelle, circonscrite au cercle familial, à une mort collective mais sans discours ou cérémonie permettant aux Français d’entrer en deuil ».

Nous étions déjà dans une forme de déni, celui de « la «mort interdite», décrite par l’historien Philippe Ariès. « Le déni d’une société qui n’accepte pas le tragique et la finitude depuis les années 1950 ». Aujourd’hui, il faut en ajouter un second, celui d’une « mort réduite à la maladie » quand « lutter contre un virus devient plus important que de s’arrêter pour accompagner une famille en deuil. On se donne les moyens de sauver des vies mais on ne se donne pas les moyens d’enterrer correctement les morts ». On finit par occulter « les exigences anthropologiques de la mort, la nécessité de rendre hommage à la personne disparue, de se retrouver autour d’elle au travers de rites qui nous aident à surmonter l’insoutenable ».

Le deuil n’est « pas seulement une affaire privée mais une affaire publique » et même de « santé publique » qui imposerait des mettre en œuvre tous les moyens pour accompagner les familles en deuil.

Sources:
Le Figaro, Agnès Leclair (11/05/2020)

par **dolma** Ven 15 Mai 2020 - 10:12

Dans ma commune le prêtre n'est pas souvent disponible. C'est une dame qui officie à sa place et cela dure à peine une trentaine de minutes. C'est aussi une réalité surtout dans les campagnes.

par **Gilles** Ven 13 Nov 2020 - 18:48

vendredi 13 novembre 2020
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«Je suis probablement le seul homme au monde qui aura enterré trois fois sa femme.» - Raynald Cloutier

Cimetière Saint-Michel: un cercueil déterré deux fois en trois ans par de présumés voleurs

Trois-Rivières — Pour une seconde fois en trois ans, le cercueil d’une dame enterrée au Cimetière Saint-Michel de Trois-Rivières a été déterré par des malfaiteurs, possiblement dans le but de voler des objets de valeur sur la défunte, qui n’en portait pourtant aucun au moment de son enterrement. Cette histoire digne d’un scénario hollywoodien fait actuellement l’objet d’une enquête par la Direction de la police de Trois-Rivières, qui lance d’ailleurs un appel au public afin de les aider à retrouver le ou les responsables de cette sordide opération. Le mari de la défunte, pour sa part, est consterné et demande à ce que la sécurité des lieux soit rehaussée.

Francine Trudeau est décédée en 1990 à l’âge de 40 ans. Son mari, Raynald Cloutier, a alors acheté le lot où elle a été enterrée et, à la recommandation d’une connaissance de l’époque, avait acheté une voûte d’acier pour recouvrir le cercueil. Mme Trudeau a reposé paisiblement à cet endroit... jusqu’en mai 2017.

Une nuit, un ou des malfaiteurs ont entrepris de déterrer la tombe de Mme Trudeau, mais se sont butés à la voûte d’acier. Ils ont alors quitté les lieux en laissant le cercueil déterré au fond du trou. L’enquête ouverte à l’époque n’avait pas permis d’identifier les responsables et le dossier a été laissé en suspens, en attendant de nouveaux éléments.

À la fin du mois d’octobre, il y a un peu plus de deux semaines, le cercueil a de nouveau été déterré au beau milieu de la nuit, mais cette fois les responsables de l’opération savaient très bien ce qu’ils faisaient puisqu’ils avaient les outils nécessaires pour percer la voûte d’acier. Ils ont ensuite découpé le cercueil afin de se rendre jusqu’aux mains de la défunte, pour ensuite laisser la scène dans cet état.

Pour Raynald Cloutier, ce que ces gens ont fait deux fois au cercueil de sa femme est totalement indigne et irrespectueux, en plus de causer énormément de colère et de stress à toute la famille. «Je suis probablement le seul homme au monde qui aura enterré trois fois sa femme», image-t-il pour démontrer l’absurdité et le caractère révoltant de l’histoire.

Selon M. Cloutier, il est absolument impensable de croire que les gens qui ont fait ça ne savaient pas exactement où ils s’en allaient et ce qu’ils voulaient. «Le lot que j’ai acheté est immense, et ils ont creusé les deux fois à la pelle exactement où se trouve le cercueil de Francine. Il faut avoir une très bonne connaissance des emplacements et de l’aménagement du cimetière pour ça», fait-il remarquer, précisant qu’il ne blâme nullement le personnel actuellement en place, mais possiblement des gens qui ont pu y travailler à l’époque.

Raynald Cloutier nous a exhibé une photo de sa femme, lors de son exposition au salon funéraire. On voit bien, sur ses mains, qu’elle ne portait aucun bijou ni quelque objet qui aurait pu avoir de la valeur. Il est toutefois d’avis qu’une personne étant au courant que le cercueil avait été recouvert d’une voûte d’acier pourrait suspecter la présence d’objets de valeur dans le cercueil. «C’est la seule explication que je peux voir», souligne-t-il.

Caméras

Au Cimetière Saint-Michel, un gardien assure la sécurité des lieux et dort à proximité la nuit. Lors des deux événements, il n’a eu connaissance de rien et a découvert la sépulture dans cet état le lendemain matin. M. Cloutier clame que des caméras de surveillance devraient au moins être installées aux entrées et sorties pour pouvoir permettre d’identifier les gens qui accèdent au cimetière.

«Il faut que ce soit mieux sécurisé que ça. Si on avait eu des images, on aurait au moins pu identifier des personnes et l’enquête avancerait plus vite», considère-t-il.

Du côté de la paroisse, le coordonnateur de la Paroisse du Bon-Pasteur, Michel Lévesque, a expliqué au Nouvelliste n’avoir été mis au courant de l’événement que mercredi, au moment où la famille de Mme Trudeau a voulu s’adresser à l’administration du cimetière pour faire connaître son grand mécontentement. Il indique avoir l’intention d’amener le sujet lors de la prochaine assemblée du Conseil de Fabrique afin d’étudier la possibilité de faire ajouter davantage de caméras dans le cimetière.

«Depuis le début de la pandémie, notre gardien nous indique qu’il a augmenté ses interventions, puisque plusieurs personnes flânent souvent dans le cimetière. Mais une situation comme celle-là, qui arrive deux fois en plus, c’est absolument exceptionnel», soutient-il.

La police de Trois-Rivières confirme avoir ouvert une enquête dans cette affaire et demande la collaboration du public afin d’obtenir davantage d’information pour tenter de retrouver le ou les auteurs de cet acte. «Nous avons enquêté pour une première fois en 2017, mais nous n’avions pas assez d’éléments pour que l’enquête avance suffisamment. Le mobile de l’action demeure inconnu et en l’absence de caméras, le dossier demeure difficile à enquêter. C’est pourquoi le public peut nous être d’une grande utilité dans ce dossier», explique le sergent Luc Mongrain, porte-parole de la police de Trois-Rivières.

Les personnes croyant détenir de l’information permettant d’identifier le ou les auteurs peuvent communiquer de manière confidentielle au (819) 691-2929 poste 7, ou encore en envoyant un courriel à l’adresse halteaucrime@v3r.net. Une récompense pourrait être offerte à la personne qui détiendra l’information permettant d’identifier les responsables.

par **Gilles** Ven 11 Mar 2022 - 19:49

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Connaissez-vous l'Aquamation ?

Parmi les nouvelles méthodes de funérailles qui existent, l'aquamation se fait de plus en plus parler d'elle. Cette technique vise à réduire le corps du défunt par l'usage de l'eau.

Sommaire :

https://vimeo.com/260073008

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par **Gilles** Lun 6 Juin 2022 - 17:49

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Le respect des morts

Les rites funéraires sont des indicateurs du respect que l’on accorde aux êtres humains.

À notre folle époque, nombre de gens ayant perdu ces repères ou qui s’en croient affranchis mettent en scène leur mort selon leurs goûts douteux.

Les entrepreneurs de pompes funèbres ne sont pas au bout de leur peine, car la loi sur les activités funéraires est si floue qu’elle permet les dérapages.

Nouveaux rites

Dans nos sociétés judéo-chrétiennes, les rites entourant la mort sont sacralisés par la liturgie religieuse. Or, avec l’abandon des pratiques religieuses, il a fallu inventer de nouveaux rites. Nous avons tous assisté à des cérémonies funèbres où l’on affiche des photos du défunt en maillot de bain, un verre de bière à la main, l’air hagard. Sans parler des témoignages intimes, à la limite de la décence, qui plongent l’assistance dans le malaise.

Que dire des facétieux qui exigent que l’on répande leurs cendres devant le garage où ils avaient leurs habitudes d’amateur d'autos ? Que penser des vivants qui perdent l’urne de leurs parents ou d’autres qui, après quelques années, la recyclent en pot de fleurs ?

Doit-on exposer une femme embaumée et assise à une table selon sa volonté ou un golfeur debout avec un bâton à la main ? Du déjà vu aux États-Unis. Le législateur ne sait plus poser les limites du respect et de la décence devant les restes humains.

Fantasmes

Le législateur subirait donc le diktat des droits de la personne. Après le droit de mourir dans la dignité, voilà le droit de disposer de son corps après la mort selon ses fantasmes de vivant.

La société n’est plus alors la garante de quelques principes qui sacralisent l’être humain au-delà de sa vie.

N’y aura-t-il à l’avenir que les propriétaires de chiens et de chats pour perpétuer les rites mortuaires ?

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Denise Bombardier

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par **Gilles** Lun 6 Juin 2022 - 17:50

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Pratiques funéraires catholiques : respecter la personne, le corps et l'âme

La découverte récente du tombeau de Jésus remet en lumière la tradition chrétienne d'enterrer leurs morts bien-aimés comme Jésus avait été enterré - dans une tombe dans un cimetière. À la lumière des changements généralisés dans la manière dont les funérailles sont menées aujourd'hui, le 25 octobre 2016, le Vatican a publié l'instruction Ad Resurgendum cum Christo (Se lever avec le Christ). Ce document vise à guider les catholiques dans la manière appropriée et respectueuse d'enterrer leurs proches décédés.

La nouvelle instruction relie nos pratiques funéraires à notre foi. Il dit que "l'Église continue de recommander fortement que les corps des défunts soient enterrés dans le cimetière ou dans un autre lieu sacré" (Ad Resurgendum cum Christo, n. 3). Cette pratique suit l'exemple de la manière dont Jésus lui-même a été enterré. Il exprime également notre croyance en la résurrection. L'Église « ne tolère pas les attitudes ou n'autorise pas les rites qui impliquent des idées erronées sur la mort, comme considérer la mort comme l'anéantissement définitif de la personne, ou le moment de la fusion avec Mère Nature ou l'univers, ou comme une étape dans le cycle de régénération , ou comme la libération définitive de la « prison » du corps » (ibid., n. 5).

Selon l'instruction, si les catholiques choisissent la crémation, les cendres du défunt doivent être traitées avec dignité. Il ne convient pas de conserver les cendres des fidèles défunts dans une maison. Ils ne peuvent pas non plus être placés dans des souvenirs, des bijoux ou d'autres objets. La pratique consistant à disperser les cendres des fidèles défunts dans les airs, sur terre, en mer ou de toute autre manière est à proscrire. Il véhicule l'apparence du panthéisme, du naturalisme ou du nihilisme. Pour cette raison, il est incompatible avec la foi chrétienne en la résurrection et, par conséquent, inadapté (cf. ibid., n.7). Les cendres des fidèles défunts doivent être conservées dans un cimetière ou un lieu sacré. Ainsi, à mesure qu'une génération se succède, les défunts sont rappelés par d'autres et inclus dans les prières de la famille de la foi.

Selon la nouvelle instruction, si un catholique a notoirement demandé à être incinéré et à voir ses cendres dispersées pour des raisons contraires à la foi chrétienne, les funérailles chrétiennes doivent lui être refusées. Ce refus d'un enterrement chrétien ne doit pas être considéré comme une punition. Ce n'est pas un jugement sur l'état de l'âme de cet individu. C'est simplement la conséquence logique du propre choix du défunt de ne pas accepter sa mort comme un partage de la mort et de la résurrection de Jésus.

Selon notre foi, la relation d'amour qui nous unit dans la vie se poursuit après la mort. Nos proches qui meurent avant nous font toujours partie de l'Église. Ils sont unis « dans la communion de tous les fidèles du Christ, les pèlerins sur la terre, les morts qui se purifient et les bienheureux du ciel, formant tous ensemble une seule Église » (Catéchisme de l'Église catholique, n. 962). ). Nous prions pour eux. Nous leur faisons offrir des messes afin que, purifiés de tout péché terrestre, ils soient accueillis dans la gloire du ciel.

Comme les premiers chrétiens qui ont visité le tombeau de Jésus, nous visitons les tombes de nos morts bien-aimés. Leurs tombes sont pour nous un lieu de prière pour l'heureux repos de leurs âmes et un lieu sacré pour remercier Dieu du don de leur vie. Le tombeau vide de Jésus nous assure que "la vie est changée, pas terminée. Lorsque le corps de notre demeure terrestre repose dans la mort, nous gagnons une demeure éternelle dans le ciel" (Préface de la messe pour l'enterrement chrétien). Nos pratiques funéraires catholiques respectent véritablement nos défunts bien-aimés, corps et âme, dans l'espoir sûr de la résurrection.

Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde... - Page 3 Z

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Mgr Arthur Serratelli - Évêque de Paterson, New Jersey. (U.S.A.)

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par **Gilles** Jeu 9 Fév 2023 - 17:51

Pratiques funéraires catholiques : respecter la personne, le corps et l'âme

La découverte récente du tombeau de Jésus remet en lumière la tradition chrétienne d'enterrer leurs morts bien-aimés comme Jésus avait été enterré - dans une tombe dans un cimetière. À la lumière des changements généralisés dans la manière dont les funérailles sont menées aujourd'hui, le 25 octobre 2016, le Vatican a publié l'instruction Ad Resurgendum cum Christo (Se lever avec le Christ). Ce document vise à guider les catholiques dans la manière appropriée et respectueuse d'enterrer leurs proches décédés.

La nouvelle instruction relie nos pratiques funéraires à notre foi. Il dit que "l'Église continue de recommander fortement que les corps des défunts soient enterrés dans le cimetière ou dans un autre lieu sacré" (Ad Resurgendum cum Christo, n. 3). Cette pratique suit l'exemple de la manière dont Jésus lui-même a été enterré. Il exprime également notre croyance en la résurrection. L'Église « ne tolère pas les attitudes ou n'autorise pas les rites qui impliquent des idées erronées sur la mort, comme considérer la mort comme l'anéantissement définitif de la personne, ou le moment de la fusion avec Mère Nature ou l'univers, ou comme une étape dans le cycle de régénération , ou comme la libération définitive de la « prison » du corps » (ibid., n. 5).

Selon l'instruction, si les catholiques choisissent la crémation, les cendres du défunt doivent être traitées avec dignité. Il ne convient pas de conserver les cendres des fidèles défunts dans une maison. Ils ne peuvent pas non plus être placés dans des souvenirs, des bijoux ou d'autres objets. La pratique consistant à disperser les cendres des fidèles défunts dans les airs, sur terre, en mer ou de toute autre manière est à proscrire. Il véhicule l'apparence du panthéisme, du naturalisme ou du nihilisme. Pour cette raison, il est incompatible avec la foi chrétienne en la résurrection et, par conséquent, inadapté (cf. ibid., n.7). Les cendres des fidèles défunts doivent être conservées dans un cimetière ou un lieu sacré. Ainsi, à mesure qu'une génération se succède, les défunts sont rappelés par d'autres et inclus dans les prières de la famille de la foi.

Selon la nouvelle instruction, si un catholique a notoirement demandé à être incinéré et à voir ses cendres dispersées pour des raisons contraires à la foi chrétienne, les funérailles chrétiennes doivent lui être refusées. Ce refus d'un enterrement chrétien ne doit pas être considéré comme une punition. Ce n'est pas un jugement sur l'état de l'âme de cet individu. C'est simplement la conséquence logique du propre choix du défunt de ne pas accepter sa mort comme un partage de la mort et de la résurrection de Jésus.

Selon notre foi, la relation d'amour qui nous unit dans la vie se poursuit après la mort. Nos proches qui meurent avant nous font toujours partie de l'Église. Ils sont unis « dans la communion de tous les fidèles du Christ, les pèlerins sur la terre, les morts qui se purifient et les bienheureux du ciel, formant tous ensemble une seule Église » (Catéchisme de l'Église catholique, n. 962). ). Nous prions pour eux. Nous leur faisons offrir des messes afin que, purifiés de tout péché terrestre, ils soient accueillis dans la gloire du ciel.

Comme les premiers chrétiens qui ont visité le tombeau de Jésus, nous visitons les tombes de nos morts bien-aimés. Leurs tombes sont pour nous un lieu de prière pour l'heureux repos de leurs âmes et un lieu sacré pour remercier Dieu du don de leur vie. Le tombeau vide de Jésus nous assure que "la vie est changée, pas terminée. Lorsque le corps de notre demeure terrestre repose dans la mort, nous gagnons une demeure éternelle dans le ciel" (Préface de la messe pour l'enterrement chrétien). Nos pratiques funéraires catholiques respectent véritablement nos défunts bien-aimés, corps et âme, dans l'espoir sûr de la résurrection.

Le respect dû aux morts se perd au Québec et ailleurs dans le monde... - Page 3 Z

Mgr Arthur Serratelli - Évêque de Paterson, New Jersey. (U.S.A.)

par **Gilles** Jeu 9 Fév 2023 - 18:01

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Apologie des rites funéraires

Le récent décès de l’un de mes oncles, et surtout l’expéditive «cérémonie» au salon funéraire l’ayant suivi, m’ont amené à réfléchir sur les rapports qu’entretient notre société avec cette ultime étape qui nous attend tous. Réflexions autour de la mort et des rites funéraires.

Disons-le sans détour : nous refusons souvent de penser à la mort par peur de celle-ci et parce qu’elle remet en cause certains schémas sociaux dominants. La vilaine faucheuse s’attaque farouchement à une vision sociale qui est essentiellement basée sur un culte de la jeunesse éternelle et sur la négation de toute conception de l’au-delà.

Dans un monde athée, où l’image normative de la réussite se construit presque exclusivement en proposant des modèles jeunes, beaux et en santé, il est évident que l’image du malade, du vieillard, du mourant et du mort dérange.

En découle une manie de vouloir cacher à tout prix l’inévitable dégradation physique par un ensemble d’artifices. Maquillage, teinture et chirurgie esthétique donnent l’illusion d’une jeunesse éternelle. Cette pression sociale est encore plus présente pour les femmes. Leurs cheveux gris font d’elles des «vieilles», alors que les miens, si j’avais la chance qu’ils grisonnent avant de tomber, feraient de moi un homme d’expérience…

Il faut l’admettre, ces stratagèmes de dissimulation peuvent fonctionner un moment. Mais tôt ou tard surviendront des ennuis corporaux ou mentaux qui seront impossibles à camoufler, puisque nos corps sont tous voués à se dégrader.

Lire la suite : Apologie des rites funéraires | Emmanuel Lamontagne | IDÉES

par **Gilles** Ven 28 Avr 2023 - 19:01

Compostage de corps humains : être vert même six pieds sous terre !

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