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Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie

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Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie Empty Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie

Message par maxkolbe Lun 13 Avr 2015 - 22:39

Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie


2015-04-12 Radio Vatican
Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie AP2835747_LancioGrande

(RV) La messe de ce dimanche 12 avril pour les fidèles de rite arménien a eu deux sens : d'une part, rendre hommage aux martyrs de 1915, et d'autre part offrir à l'Église un nouveau docteur de l'Église, en la personne de Saint-Grégoire de Narek, un moine arménien dont la spiritualité a profondément marqué le christianisme oriental, et dont la reconnaissance s'étend donc désormais à l'Église universelle. Lors de son intervention au début du rite de proclamation du doctorat, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a rappelé que « la profondeur des idées théologiques de notre saint, la nouveauté de sa pensée et la vigueur de son verbe poétique furent toujours appréciées aussi bien au niveau populaire que de la part des hommes de culture. » Il a rappelé que « son œuvre a pénétré petit à petit tous les domaines de la vie religieuse et de la culture arménienne : la poésie, la miniature, la musique, l'hagiographie, la liturgie et le folklore. »


Saint-Grégoire de Narek est ainsi devenu le 36ème docteur de l'Église, après, dans l'histoire récente, Sainte Thérèse de Lisieux, élevée au doctorat par Jean-Paul II en 1997, puis Saint-Jean d'Avila et Sainte Hildegarde de Bingen, proclamés ensemble docteurs de l'Église par Benoît XVI en 2012. Mais il n'est que le deuxième docteur de l'Église à provenir du christianisme oriental, après Saint Ephrem Le Syrien, proclamé en 1920 par le Pape Benoît XV.

Une homélie portées sur les plaies du Christ


Après ce rite de proclamation du doctorat, la messe s'est poursuivie, suivant la liturgie du deuxième dimanche de Pâques, Fête de la divine Miséricorde, en rite latin mais avec des chants et des élements du rite arménien, notamment lors de la proclamation de l'Évangile.

Dans son homélie, qui est restée purement spirituelle, sans allusion explicite à l'Arménie, le Pape a évoqué l'incrédulité de Thomas face à Jésus. Il a appelé à regarder les « plaies de Jésus » comme  des « plaies de miséricorde ». François s'est appuyé longuement sur Saint-Bernard de Clairvaux et son Commentaire du Cantique des Cantiques, rappelant qu' « à travers les blessures de son corps, l'amour caché du coeur du Christ se manifeste, le grand mystère de l'amour se révèle, les entrailles de la miséricorde de notre Dieu se montrent. »


Du mal peut donc naître un bien, et du martyre, une renaissance. « Que ce soit devant mes péchés, ou que ce soit devant les grandes tragédies du monde, "ma conscience sera troublée mais elle n'en sera pas ébranlée, parce que je me souviendrais des blessures du Seigneur (...). Il n'y a rien qui soit mortel pour nous qui ne puisse être guéri par la mort du Christ. » Pour le Pape, cette conviction doit pousser tous les chrétiens à cheminer avec confiance au milieu de toutes les crises. « Avec ces paroles imprimées dans le cœur, marchons sur les routes de l'histoire, la main dans la main de notre Seigneur et Sauveur, notre vie et notre espérance », a conclu le Saint-Père.

Signes de fraternité


Cette messe a permis de mettre en évidence la fraternité entre l'Église catholique et les différentes Églises arméniennes, avec lesquelles, depuis les années 1990, les relations œcuméniques se sont considérablement intensifiées. Nersos Bedros XIX, patriarche de Cilicie des Arméniens, et qui est à ce titre primat de l'Eglise catholique arménienne, a concélébré la messe avec le Pape. Les deux responsables de l'Église apostolique arménienne, Karékine II, patriarche suprême et catholicos de tous les Arméniens, et Aram 1er, catholicos de la Grande maison de Cilicie, n'ont eux pas formellement concélébré, leurs communautés n'étant pas canoniquement reliées à Rome. Mais ils ont assisté à la messe et sont même montés à l'autel pour échanger le signe de paix avec le Pape François et les autres concélébrants, un geste chargé de sens et d'émotion.
À la fin de la célébration, ils ont lu ensemble une prière pour les martyrs de l'Arménie, puis ont remercié le Pape François pour son attention aux chrétiens d'Arménie. Le catholicos Karékin II a évoqué la canonisation prochaine par l'Église apostolique arménienne, le 23 avril prochain, de toutes les victimes des massacres de 1915. Il a salué la présence à cette cérémonie des délégations des « Églises sœurs », notamment celle d'un représentant de l'Église catholique.
 
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

source: http://www.news.va/fr/news/un-nouveau-docteur-de-leglise-symbolise-la-fratern
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Message par maxkolbe Lun 13 Avr 2015 - 22:55

Saint Grégoire de Narek, nouveau docteur de l'Eglise

Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie RV4007_Articolo
Saint Grégoire de Narek

(RV) Entretien – L’Eglise catholique va avoir un nouveau docteur ce dimanche : lors d’une messe présidée par le Pape François en la basilique Saint-Pierre en mémoire des victimes des massacres des Arméniens en 1915, saint Grégoire de Narek sera officiellement proclamé comme le 36e docteur de l’Eglise reconnu par Rome. Il deviendra ainsi le second à provenir d’une Eglise orientale après Ephrem le Syrien, élevé au doctorat en 1920 par Benoît XV.

Saint Grégoire de Narek, moine mystique arménien du Xème siècle, est connu pour son recueil de prières de près de 20 000 vers, fréquemment utilisé dans la liturgie arménienne.

Cette annonce arrive alors qu’est commémoré cette année le centenaire du massacre arménien par les Turcs, le 24 avril 1915.Cette question ultra-sensible complique les rapports entre Ankara et la vingtaine de pays qui ont officiellement reconnu le génocide arménien.

Jean-Pierre Mahé, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres, et traducteur des œuvres de saint Grégoire de Narek, revient avec Anne-Sophie Saint-Martin sur cette figure de l’Eglise arménienne

 

Saint Grégoire de Narek, c’est le plus grand poète et en même temps, le plus grand mystique et théologien de l’histoire de l’Arménie. Ça fait 1000 ans qu’il accompagne la vie religieuse des Arméniens. Il a été l’auteur le plus copié après l’Évangile. Il y avait pratiquement un Narek dans chaque Église du village qui était posé sur la Sainte Table, à côté de l’Écriture Sainte. On avait un Narek dans chaque maison. On le lisait au chevet du malade et dans toutes autres circonstances ou on en copiait les morceaux quand on partait en voyage. Certains pénitents recopiaient le Narek pour confesser leurs péchés. Bref, ça a été vraiment le guide spirituel des Arméniens pendant plus de 1000 ans et jusqu’à aujourd’hui, bien entendu.

Saint Grégoire de Narek est un saint très populaire ?

Très populaire et à qui on a attribué toute sorte de miracles. Et évidemment, quand le monastère de Narek a été détruit pendant la Première Guerre mondiale et qu’il y avait encore des Arméniens dans la région, il  y avait des pèlerinages interminables vers ce monastère.

Aujourd’hui, quelle a été la réaction de la communauté arménienne à l’annonce du doctorat de Saint Grégoire de Narek ?

La réaction, ce n’est pas du tout une surprise parce qu’un saint d’une telle popularité ne peut être reconnu, à leurs yeux, que comme docteur de l’Église. Mais le fait important, c’est que la proclamation d’un nouveau docteur de l’Église, c’est un message qu’adresse le Saint Père et le Collège des cardinaux à la totalité des chrétiens de l’univers, du monde entier et également, du présent et du futur. C’est donc une grande joie pour tous les Arméniens parce que c’est un des leurs. C’est aussi une très grande joie pour les catholiques arméniens parce qu’ils sont tout à fait minoritaires, mais d’une certaine façon, le fait que le plus grand saint de leur nation soit accueilli ainsi parmi les trente-six docteurs de l’Église universelle, c’est une reconnaissance de leur communauté et de l’apport de la nation arménienne à la foi chrétienne. Naturellement, une telle proclamation n’aurait pas été possible si elle n’avait été portée par les défenseurs de ce doctorat. C’est le synode des évêques de l’Église arménienne catholique qui a souhaité promouvoir ce dossier de doctorat qui m’a, avec mon épouse, chargé de préparer une traduction parce que c’était absolument essentiel pour qu’on puisse apprécier l’œuvre de Saint Grégoire. C’est une longue chaîne de collaboration qui fait fête avec l’accord de toute une Église pendant quinze ans de travail pour arriver là.

Que représente cette annonce, et en particulièrement l’année lors de laquelle on va fêter le centenaire du massacre arménien ?

Ce centenaire du massacre arménien ou du « génocide » puisque c’est le terme qui a été reconnu par plusieurs États, c’est terrible parce que c’est quelque chose qui est actuel. J’allais dire que les Arméniens ont été définitivement exclus de leur patrie sauf un tout petit morceau, c’est par exemple le 10° ou 12° de leur pays qui n’a pu être envahi par les Turques et par les Ottomans qui est aujourd’hui l’Arménie indépendante. Mais tous les chrétiens du Proche-Orient qui étaient là bien avant l’Islam sont aujourd’hui persécutés. Et donc, le fait de proclamer un des leurs, c’est-à-dire quelqu’un qui n’est ni de tradition grecque ni de tradition latine mais qui est un oriental comme l’était l’autre docteur de l’Église orientale, Éphrem de Nisibe, me parait extrêmement important dans l’actualité. Évidemment, pour les Arméniens, c’est aussi une consécration des martyrs de leur nation parce que tous ces martyrs étaient des personnes qui lisaient et qui connaissaient par cœur de longs passages de Saint Grégoire de Narek et c’est là qu’ils ont puisé, en partie, la force de subir leur martyr.
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Message par maxkolbe Lun 13 Avr 2015 - 23:18

Le Pape François rend hommage aux martyrs arméniens


2015-04-12 Radio Vatican

Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie REUTERS746793_LancioGrande

(RV) Au début de la messe célébrée en la basilique Saint-Pierre à la mémoire des victimes arméniennes des massacres de 1915, le Pape François a relié ces évènements à l'actualité tragique vécue par les chrétiens d'Orient.

« Malheureusement, encore aujourd’hui, nous entendons le cri étouffé et négligé de beaucoup de nos frères et sœurs sans défense, qui, à cause de leur foi au Christ ou de leur appartenance ethnique, sont publiquement et atrocement tués – décapités, crucifiés, brûlés vifs –, ou bien contraints d’abandonner leur terre », dans une allusion implicite au drame vécu par les minorités de Syrie et d'Irak. « Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective », a-t-il précisé.

Reprenant le terme de « premier génocide du XXème siècle » utilisé par Jean-Paul II en 2001 dans une déclaration commune avec le chef de l'Église apostolique arménienne Karékine II, le Pape François a replacé cette persécution des Arméniens dans la perspective des grandes tragédies du siècle passé : nazisme, stalinisme, Khmers rouges au Cambodge, génocide des Tutsis au Rwanda...

Mais surtout le Pape François a tiré le signal d'alerte sur un certain relâchement des opinions publiques internationales face aux atrocités commises dans le cadre des conflits actuels, alors qu'un certain développement des Droits de l'homme semblait s'imposer sur la scène mondiale il y a quelques années. « Il semble que l’enthousiasme qui est apparu à la fin de la Seconde guerre mondiale soit en train de disparaître et de se dissoudre. Il semble que la famille humaine refuse d’apprendre de ses propres erreurs causées par la loi de la terreur ; et ainsi, encore aujourd’hui, il y en a qui cherchent à éliminer leurs semblables, avec l’aide des uns et le silence complice des autres qui restent spectateurs », a averti François, dans une tonalité proche de ses propos du Vendredi Saint sur le silence complice et l'indifférence face aux persécutions.

Et le travail de mémoire est un outil indispensable dans la lutte contre l'oubli. « Aujourd’hui nous rappelons (...) le centenaire de ce tragique événement, de cette effroyable et folle extermination, que vos ancêtres ont cruellement soufferte, a précisé le Pape François. Se souvenir d’eux est nécessaire, plus encore c’est un devoir, parce que là où il n’y a plus de mémoire, cela signifie que le mal tient encore la blessure ouverte ; cacher ou nier le mal c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser ! »
 
Texte intégral de cette intervention a écrit:
« Chers frères et sœurs Arméniens, chers frères et sœurs,
En des occasions diverses j’ai défini cette époque comme un temps de guerre, une troisième guerre mondiale « par morceaux », où nous assistons quotidiennement à des crimes atroces, à des massacres sanglants, et à la folie de la destruction. Malheureusement, encore aujourd’hui, nous entendons le cri étouffé et négligé de beaucoup de nos frères et sœurs sans défense, qui, à cause de leur foi au Christ ou de leur appartenance ethnique, sont publiquement et atrocement tués – décapités, crucifiés, brulés vifs –, ou bien contraints d’abandonner leur terre.
Aujourd’hui encore nous sommes en train de vivre une sorte de génocide causé par l’indifférence générale et collective, par le silence complice de Caïn qui s’exclame : « Que m’importe ? », « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9 ; Homélie à Redipuglia, 13 septembre 2014).

Notre humanité a vécu, le siècle dernier, trois grandes tragédies inouïes : la première est celle qui est généralement considérée comme « le premier génocide du XXème siècle » (Jean-Paul II et Karekin II, Déclaration commune, Etchmiadzin, 27 septembre 2001) ; elle a frappé votre peuple arménien – première nation chrétienne – avec les Syriens catholiques et orthodoxes, les Assyriens, les Chaldéens et les Grecs. Des évêques, des prêtres, des religieux, des femmes, des hommes, des personnes âgées et même des enfants et des malades sans défense ont été tués. Les deux autres ont été perpétrées par le nazisme et par le stalinisme. Et, plus récemment, d’autres exterminations de masse, comme celles au Cambodge, au Rwanda, au Burundi, en Bosnie. Cependant, il semble que l’humanité ne réussisse pas à cesser de verser le sang innocent. Il semble que l’enthousiasme qui est apparu à la fin de la seconde guerre mondiale soit en train de disparaître et de se dissoudre. Il semble que la famille humaine refuse d’apprendre de ses propres erreurs causées par la loi de la terreur ; et ainsi, encore aujourd’hui, il y en a qui cherchent à éliminer leurs semblables, avec l’aide des uns et le silence complice des autres qui restent spectateurs. Nous n’avons pas encore appris que « la guerre est une folie, un massacre inutile » (cf. Homélie à Redipuglia, 13 septembre 2014).


Chers fidèles arméniens, aujourd’hui nous rappelons, le cœur transpercé de douleur mais rempli d’espérance dans le Seigneur ressuscité, le centenaire de ce tragique événement, de cette  effroyable et folle extermination, que vos ancêtres ont cruellement soufferte. Se souvenir d’eux est nécessaire, plus encore c’est un devoir, parce que là où il n’y a plus de mémoire, cela signifie que le mal tient encore la blessure ouverte ; cacher ou nier le mal c’est comme laisser une blessure continuer à saigner sans la panser !


Je vous salue avec affection et je vous remercie pour votre témoignage.
Je salue et je remercie pour sa présence Monsieur Serž Sargsyan, Président de la République d’Arménie.


Je salue aussi cordialement mes frères Patriarches et Évêques : Sa Sainteté Karekin II, Patriarche Suprême et Catholicos de tous les Arméniens ; Sa Sainteté Aram Ier, Catholicos de la Grande Maison de Cilicie ; Sa Béatitude Nerses Bedros XIX, Patriarche de Cilicie des Arméniens Catholiques ; les deux Catholicossats de l’Église Apostolique Arménienne, et le Patriarcat de l’Église Arméno-Catholique.

Avec la ferme certitude que le mal ne vient jamais de Dieu infiniment Bon, et enracinés dans la foi, nous affirmons que la cruauté ne peut jamais être attribuée à l’œuvre de Dieu, et en outre ne doit absolument pas trouver en son Saint Nom une quelconque justification. Vivons ensemble cette célébration en fixant notre regard sur Jésus-Christ, vainqueur de la mort et du mal. »

 
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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Message par maxkolbe Lun 13 Avr 2015 - 23:22

Centenaire du génocide arménien : les temps forts de la messe à Saint-Pierre


Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie Topic

Le dimanche 12 avril 2015, une messe a été célébrée dans la basilique Saint-Pierre de Rome, en mémoire des victimes du terrible génocide arménien perpétré par la Turquie, il y a tout juste 100 ans. De nombreux Arméniens, dont le président de la République et les responsables des Églises catholiques et apostoliques arméniennes, avaient répondu à l’invitation du Pape pour cette commémoration historique dont voici les temps forts principaux.


La dénonciation du génocide


Dans son discours d’ouverture engagé et émouvant, le pape François, sur les pas de saint Jean Paul II, n’a pas hésité à parler de la tragédie arménienne du siècle dernier comme du « premier génocide du XXe siècle ». Il a également dénoncé  avec force les crimes perpétrés aujourd’hui contre les chrétiens.
 

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La proclamation du doctorat de Grégoire de Narek


C’est le deuxième temps fort de cette messe, qui a offert à l’Église un nouveau docteur, moine et saint arménien, dont la spiritualité a profondément marqué le catholicisme oriental. « La profondeur des idées théologiques de notre saint, la nouveauté de sa pensée et la vigueur de son verbe poétique furent toujours appréciées aussi bien au niveau populaire que de la part des hommes de culture. Son œuvre a pénétré petit à petit tous les domaines de la vie religieuse et de la culture arménienne : la poésie, la miniature, la musique, l'hagiographie, la liturgie et le folklore », a déclaré le cardinal Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints, dans son intervention au début du rite de proclamation. Saint Grégoire de Narek est ainsi devenu le 36e docteur de l’Église ; mais seulement le deuxième docteur à provenir du christianisme oriental, après saint Ephrem le Syrien. Le rite de proclamation s’est conclu par les applaudissements de la foule dans la basilique.


L’homélie du Pape sur les plaies du Christ


En ce dimanche 12 avril, fête de la divine Miséricorde et lendemain de la publication de la bulle Misericordiae Vultus, le Pape ne pouvait manquer de parler de cette Miséricorde qui est le propre de Dieu. Il l’a fait dans son homélie, où il a commenté l’Évangile de ce deuxième dimanche de Pâques, celui de l’incrédulité de l’apôtre Thomas. François a invité à regarder les plaies de Jésus comme des plaies de Miséricorde.  


Le signe de paix à l’autel


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Si Nersos Bedros XIX, patriarche de Cilicie des Arméniens et à ce titre, primat de l’Église catholique arménienne, a concélébré la messe avec le Pape, ce n’est pas le cas des deux responsables de l’Église apostolique arménienne, Karékine II et Aram Ier, dont les communautés ne sont pas canoniquement reliées à Rome. Mais ils ont assisté à la messe et sont même montés à l’autel, pour échanger le signe de paix avec le Pape et les autres concélébrants. L’émotion était palpable et dans l’assemblée, beaucoup ont osé sortir leur téléphone portable pour immortaliser la scène.


La prière finale pour les martyrs d’Arménie


À la fin de la célébration, ils ont lu ensemble une prière pour les martyrs victimes du génocide, puis ont remercié le pape François pour son attention aux chrétiens d'Arménie. Le catholicos
Karékin II a évoqué la canonisation par l'Église apostolique arménienne, le 23 avril prochain, de toutes les victimes des massacres de 1915.


Le message du Pape aux Arméniens


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À l’occasion de cette messe, le Pape a rendu public un « message aux Arméniens », daté du 12 avril 2015 et dont quatre copies signées par le Pape lui-même ont été remises à la fin de la célébration aux deux catholikos orthodoxes (Karékine II et Aram Ier), au patriarche catholique (Nerses Bedros XIX) et au président de la République arménienne Serge Sarkissian. À travers ce message, faisant mémoire du génocide et de la grande figure de Grégoire de Narek, le Pape assure le peuple arménien de sa compassion et de sa proximité,
100 ans après le « grand mal » dont il a été victime.

Un nouveau docteur de l'Église symbolise la fraternité avec l'Arménie BannerHozana-pape-2-4-14

source: http://www.aleteia.org/fr/religion/article/centenaire-du-genocide-armenien-les-temps-forts-de-la-messe-a-saint-pierre-5848565888843776
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