Votre opinion svp

1) Le défaut de consentement pour manque de discernement, lorsque les époux sont incapables de donner un consentement reposant sur un choix lucide et libre.
2) L’incapacité d’assumer les obligations essentielles du mariage, parmi lesquelles on compte la communauté de vie et d’amour destinée au bien des époux avec la fidélité mutuelle, la génération et l’éducation des enfants et l’indissolubilité du mariage.

3) La simulation du mariage, qui peut être totale, lorsque le contractant a l’intention de ne pas accepter, ni d’assumer toutes les propriétés essentielles du mariage au moment de l’échange des consentements, ou partielle,

lorsque le contractant a l’intention de ne pas remplir l’une ou l’autre des obligations essentielles du mariage.
4) Le mariage peut aussi être nul parce que l’un des contractants s’est engagé au moment de la célébration du mariage sous l’influence d’une crainte grave ou lorsque l’un des futurs conjoints était victime d’une fraude ou d’une erreur sur la personne qu’il désirait épouser. Il en va de même pour un mariage assorti d’une condition illicite.

Edna a écrit:Je n'ai pas de preuves que ce soit le cas, il est très doué pour masquer la vérité (j'ai découvert ces mensonges 1 an après qu'il les ai faits).

* Le dol

(Can. 1098 - La personne qui contracte mariage, trompée par un dol commis en vue d'obtenir le consentement, et portant sur une qualité de l'autre partie, qui de sa nature même peut perturber gravement la communauté de vie conjugale, contracte invalidement.)

Le dol est une tromperie qui entraîne un vice du consentement. Il doit être commis en vue d’obtenir le mariage et doit porter sur une qualité essentielle de l’autre partie (par exemple, lorsqu'un élément de la vie d'un contractant - une maladie, une stérilité - est délibérément caché).

le papillon des étoiles a écrit:Bonjour Edna,

Votre courrier n'est pas sans exprimer une profonde souffrance, celle d'une femme tiraillée entre ses promesses (de fidélité) son engagement de mariage chrétien et la tentation de trouver le bonheur ailleurs..

Effectivement vous ne pouvez pas rester dans cette situation "d'entre deux" sans prendre une décision ne serait ce que pour le bien de vos enfants qui doivent souffrir de vous sentir malheureuse..

or la situation telle que vous la présentez est complexe et nécessiterait à mon avis que vous vous fassiez aider auprès d'une psychologue  pour démêler les choses, y voir plus clair et établir quelles sont vos priorités..

Vous sera donnée aussi l'occasion d'effectuer un travail sur vous-même qui vous permettra de comprendre comment vous en êtes arrivée là, vous et votre mari.. puis pourquoi pas d'effectuer ensemble une thérapie de couple (je sais que certains prêtres formés à la psychologie proposent aussi ce cheminement dans l'optique chrétienne)

Car vous n'êtes pas sans savoir le défi que représente la construction d'un couple, d'une famille.. et la nécessité de maintenir le dialogue entre conjoints ne serait ce que pour définir/rappeler quels sont vos besoins réciproques (de tendresse, d'écoute, de partage des taches ménagères selon les disponibilités de chacun etc...) et vos projets communs..

Que de non dits qui empoisonnent les relations entre les êtres !

Mes prières vous accompagnent ainsi que votre famille.

Edna a écrit:bonne idée !

Tibelle07 a écrit:Le prêtre vous fera un très grand bien ne vous inquiétez pas. J'ai un autre conseil au cas ou : vous pourriez aller effectuer un petit séjour (même tout petit) chez des religieuses et exposer vos soucis , non seulement elles vous aideront spirituellement mais aussi fémininement car c'est pas qu'elles ont fait vœu de célibat qu'elles connaissent rien au relations conjugales et aux problèmes de femmes Wink

Samaritain a écrit:Bonsoir,

Juste une chose d'ordre général : dans tous les cas, l'église a bien un souci de compassion, mais elle l'applique d'abord du plus faible et innocent, jusque vers le moins faible et fragile. C'est normal.
Dans le sujet du divorce, les plus faibles et fragiles sont les enfants, qu'il ne faut pas blesser, ensuite vient le conjoint blessé, ensuite vient l'exemple qu'il ne faut pas donner aux autres, etc.
Ceci est fait car, voyons le monde entier, partout, en grand nombre, des familles se brisent, alors qu'il y a des bébés ou des enfants très jeunes au milieu de tout ça, blessés et tristes. C'est très fréquent.
Un enfant trop blessé, par conséquent ayant manqué d'amour, sera parfois ou souvent un adulte diminué et plus faible que les autres, pouvant reproduire la même faiblesse, ou d'autres erreurs.

Voilà, j'ai juste essayé d'expliquer l'optique de l'Eglise, (en dehors du respect du dogme), et son souci d'éviter toute blessure qui ferme le coeur de l'homme, enfant ou conjoint, car fermer le coeur est la clef pour ensuite tous les comportements durs et toutes les chutes individuelles et collectives.

Mais je ne me prononcerais pas du tout sur votre cas personnel, Edna, n'ayant aucune compétence pour cela, et ne connaissant pas du tout votre situation dans le détail (un récit ne donne aucune connaissance réelle de la situation), et de plus, des personnes vous ont déjà conseillée, ci-dessus.
Je ne peux que compatir.  

Bon courage et bonne soirée.