J'AIMERAIS CONNAÎTRE VOTRE OPINION...

Je te répondrais plus tard . Je t'avais répondu ; et je l'ai effacée. Je te dirais pourquoi. Que le Seigneur te bénisse et t'exauce pour toutes tes prières et souhait.

La vérité de base, c’est que Dieu veut que tous soient sauvés : voilà toute notre prédestination. Mais le libre arbitre de chacun fait que certains s’éloignent de Dieu et vont se perdre. Dieu sait de toute éternité qui est sauvé et qui est perdu, non pas parce qu’Il en aurait décidé ainsi, mais parce qu’Il sait qui va décider de le suivre ou non. Pourquoi, alors, permet-Il l’existence de ceux qui vont se perdre ? N’y a-t-il pas là une sorte de contradiction avec Son amour universel ? En fait cette contradiction n’est qu’apparente : sans l’existence des damnés, pas de liberté de se damner, et pas de rédemption possible : l´homme n’est alors pas à l’image de Dieu !
Ainsi la présence sur Terre des futurs damnés est nécessaire, de la même nécessité que la présence du mal, qui lui est intimement liée.
Cela bien sûr va à l’encontre de la volonté divine, car « Il en coûte au Père de voit périr les siens », nous dit Jésus. Il faut donc que cette contre-volonté soit rachetée, non par l’home qui en est incapable, mais par Dieu Lui-même ; mais, inaccessible à la souffrance et à la mort, Il doit, dans la logique qu’Il a créée pour le monde, s’incarner en homme et donc engendrer Son Fils unique. On voit ici comment l’Incarnation est liée à cette nécessite de rédemption, et comment par Sa prescience Dieu a engendré Son Fils avant tous les siècles, de par la force de l’Esprit : ici s’esquisse aussi le mystère de la sainte Trinité…
Petite parenthèse : ce lien entre tous ces éléments peut expliquer, a contrario, leur absence de certaines religions comme par exemple l’Islam, qui rejette la divinité de Jésus et considère que chaque âme est prédestinée non par conséquence de ses propres décisions mais de manière immanente : si la prédestination est le postulat de base, alors la Rédemption (et donc l’Incarnation) ne sont pas nécessaires ; si le postulat est que Dieu ne peut engendrer, alors la prédestination devient nécessaire…
Quant à votre deuxième question, de manière générale une prière n’est jamais perdue. Qui que soit son bénéficiaire, s’il l’accepte alors elle est efficace. S’il ne l’accepte pas (soit parce que, vivant, il refuse la conversion, soit parce que, défunt, il est damné et non en purgatoire), alors elle est ajoutée au « Trésor Public », si j’ose m’exprimer ainsi, de la grâce, déjà infinie mais encore enrichie de nos prières.
Cela vaut aussi dans le cas où l’on aurait demandé l’intercession d’un saint qui en fait n’en serait pas un (cas peu probable mais…), là encore la prière parvient quand même au Père qui la recevra comme il se doit : Encore une bonne raison pour ne pas s’abstenir de prier !

Seamus 7 a écrit:
de manière générale une prière n’est jamais perdue. Qui que soit son bénéficiaire, s’il l’accepte alors elle est efficace. S’il ne l’accepte pas (soit parce que, vivant, il refuse la conversion, soit parce que, défunt, il est damné et non en purgatoire), alors elle est ajoutée au « Trésor Public », si j’ose m’exprimer ainsi, de la grâce, déjà infinie mais encore enrichie de nos prières.
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J'aime cette façon de voir les choses...Pas une seule de nos prières ne se perd.
Michael