Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Mardi 12 août 2014 : mardi de la 19e semaine du temps ordinaire
Sainte Jeanne de Chantal, fondatrice (1572-1641),
Bienheureux Innocent XI, pape (240e) de 1676 à 1689
Homélie :
« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? », demandent les disciples à Jésus. Cette question est belle, sans doute n’en posons-nous pas assez de cet ordre ! Les disciples s’enquièrent de l’idéal de perfection dans le Royaume des cieux, c'est-à-dire dans la vie spirituelle. Ils nous montrent ainsi qu’il faut avoir de l’ambition dans notre marche vers la sainteté. Il faut la désirer et ne pas hésiter à placer haut la barre.
« Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : ‘Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants…’ ». Par ce geste et ces quelques mots, le Seigneur renverse tous les codes.
D’abord, il choisit un enfant, c'est-à-dire, à l’époque, quelqu'un qui n’a pas grande importance, quelqu'un que l’on n’accueille pas. En faisant ainsi, Jésus dit que celui qui est le plus grand dans le Royaume est tenu pour rien en ce monde. Il dit aussi que c’est en accueillant ceux qui ne comptent pas qu’on peut devenir comme les plus grands dans le Royaume.
Mais Jésus demande aussi de changer pour devenir comme un petit enfant. Notre situation est donc doublement éloignée de la perfection évangélique : nous ne sommes pas comme des petits enfants et nous ne savons pas changer comme il convient (pour autant que nous changions). Là est peut-être le secret de l’enfance : accepter le changement continuel, savoir s’ajuster sans cesse. Les âges se suivent et ne se ressemblent pas, les adultes conseillent et orientent, les événements créent des ouvertures ou barrent un chemin. L’enfant accueille avec souplesse et s’adapte. Ainsi dans le Royaume on ne peut jamais s’installer. Le changement est toujours nécessaire parce qu’on peut toujours aimer plus, aimer mieux.
Enfin, l’enfant est placé au milieu du groupe des disciples, c'est-à-dire au cœur de la communauté chrétienne, c'est-à-dire à la place du Christ. Le Seigneur Jésus vient à nous comme un enfant. Il s’humilie et demande qu’on l’accueille ainsi. Il se fait pauvre et demande que nous suivions son exemple.
« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits », nous prévient-il. Dans le Royaume que Jésus est venu inaugurer, la grandeur se mesure par la petitesse. Mépriser quelqu'un, c’est dire qu’on se prétend important, ou plus important que d’autres. Ces sentiments ne sont pas ceux qui ont cours dans le Royaume. Le Père des cieux aime chacun de ses enfants. Jésus dit « un seul de ces petits » car aux yeux de Dieu tous sont uniques. Dieu ne connaît pas les comparatifs, il ne sait compter que jusqu’à un.
Pour le montrer Jésus raconte une parabole. Un homme possède cent brebis, ce qui est énorme. Si une brebis se perd, l’homme ne se demande pas si elle l’a cherché, si elle l’a mérité. Il se soucie d’elle et part. Il parque les 99 brebis et il part à la recherche de celle qui lui manque. La montagne est dangereuse, il sait que le risque est grand qu’elle soit perdue. Mais, « s’il parvient à la retrouver », il se réjouit du grand danger auquel elle a échappé et la reprend dans le troupeau. Sans doute la place-t-il au milieu du troupeau, le plus en sécurité. Car « votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu ».
Gardons-nous bien d’exclure qui que ce soit, notre Père des cieux n’agit pas ainsi. Laissons-nous au contraire entraîner par le mouvement perpétuel de l’amour du Christ, qui permet de se décentrer de soi et de découvrir, au milieu, le petit enfant dans lequel notre Seigneur demande à être accueilli.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 244 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 128)
Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants solennels de mes vœux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de Dieu demeure en mon âme. Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu. J'expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Époux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même.
Ma confiance dans son Cœur très miséricordieux est sans bornes. Je suis continuellement unie à lui. Je vois que c'est comme si Jésus ne pouvait pas être heureux sans moi, ni moi sans lui. Je comprends bien cependant qu'étant Dieu il est heureux en lui-même, et que pour son bonheur il n'a besoin d'absolument aucune créature, mais sa bonté le contraint à se donner à sa créature — et cela avec une générosité inconcevable.
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Mardi 12 août 2014 : mardi de la 19e semaine du temps ordinaire
Sainte Jeanne de Chantal, fondatrice (1572-1641),
Bienheureux Innocent XI, pape (240e) de 1676 à 1689
- Sainte Jeanne de Chantal, fondatrice (1572-1641):
- Sainte Jeanne-Françoise de Chantal, Veuve et fondatrice de : “Ordo Visitationis Beatissimae Mariae Virginis” (Ordre de la Visitation...) (1572-1641)
Françoise-Madeleine de Chaugy, nièce de la mère de Chantal, évoque « l'humeur vive et gaie » de sa tante, « son esprit clair, prompt et net, son jugement solide ». Ces qualités humaines devaient rendre sainte Jeanne-Françoise de Chantal très efficace dans toute sa vie d'épouse et de mère, puis de femme consacrée.
Fille de magistrat, Jeanne-Françoise Frémyot, âgée de vingt ans, fut donnée en mariage au baron de Chantal. Leur foyer, où naquirent quatre enfants, connut huit années de bonheur profond, que vint interrompre brutalement un accident de chasse (1600). Le baron, blessé, mourut pieusement quelques jours après. Jeanne avait vingt-huit ans ; dans sa douleur, elle se confia toute à Dieu.
C'est alors que le Seigneur mit François de Sales sur sa route. Dès lors, elle se mit sous sa direction. Avec patience et fermeté, l'évêque de Genève conduisit Jeanne-Françoise à une perfection supérieure : « J'ai trouvé à Dijon, pouvait dire le Saint, la femme forte, en Mme de Chantal. » Le saint évêque donna à la future sainte cette parole qui devrait conduire toute sa vie : « Il faut tout faire par amour, et rien par force ; il faut plus aimer l'obéissance que craindre la désobéissance. »
En 1610, vint l'heure des adieux héroïques de Madame de Chantal à son père et à ses enfants. Elle devint fondatrice de l'Ordre de la Visitation, ordre qui allie contemplation et service des malades. Alors commencèrent à travers la France les voyages incessants pour fonder des maisons à l'image de celle d'Annecy.
La sainte fondatrice mourut à Moulins le 13 décembre 1641.
L'amour de Dieu possédait son âme au point qu'elle n'en pouvait supporter l'ardeur. « Ah ! disait-elle, si le monde connaissait la douceur d'aimer Dieu, il mourrait d'amour ! ».
- Bienheureux Innocent XI, pape (240e) de 1676 à 1689:
- Bienheureux Innocent XI, Pape (240e) de 1676 à 1689
Innocent XI, soit Benedetto Odescalchi, nait à Côme le 19 mai 1611, issu d'une lignée de riches marchands.
Il initia ses études avec les jésuites à Côme. Après des études de droit à Rome et à Naples, reçu docteur en 1639, il entra au service du Saint Siège sous Urbain VIII (Maffeo Barberini, 1623-1644).
Innocent X (Giovanni Battista Pamphili, 1644-1655) le fit cardinal en 1645; légat à Ferrare, puis évêque de Novare en 1650.
Il fut élu à l'unanimité pour succéder à Clément X (Emilio Altieri, 1670-1676). Surpris et confus, il n'accepta l'élection que lorsque les cardinaux eurent souscrit à un programme de reforme en quatorze points qu'il avait proposé pendant le conclave. Étranger lui-même à tout népotisme, il essaya de convaincre les cardinaux de suivre la même voie. Étant donné son sérieux dans le domaine moral, il avait des penchants jansénistes et se montra critique à l'égard des jésuites.
Le 2 mars 1679, sans nommer le « probabilisme » courant dans leurs milieux, il condamna 65 propositions laxistes qui sentaient cette doctrine. En 1680, le pape avalisa la thèse proposée par Tirso Gonzalez de Santalla, jésuite professeur à Salamanque, qui corrigeait la doctrine du « probabilisme » enseignée par Miguel de Molinos (1640-1697) par celle du « probabiliorisme » (lorsque la licéité d’un acte est douteuse, il faut suivre l’opinion la plus probable). Le pape le fit général de son Ordre en 1687.
Se laissant manœuvrer par le Saint-Office, Innocent permit l'emprisonnement de Miguel de Molinos (1640-1697), quiétiste espagnol, auteur d'un Guide spirituel. Il entra en conflit avec les prétentions absolutistes de Louis XIV. Sous l'instigation du roi, le clergé français adopta, le 19 mars 1682, les « Quatre articles » qui déniaient au pape toute autorité sur les affaires temporelles, proclamaient que l'autorité des conciles généraux l'emportaient sur la sienne, et réaffirmaient les anciennes libertés de l'Église gallicane.
En attendant, Louis XIV espérait que la révocation de l'édit de Nantes inciterait le pape à se montrer conciliant. En janvier 1688, le pape notifia secrètement à Louis XIV que lui et ses ministres étaient excommuniés. Un schisme ouvert ne fut évité que grâce à l'intervention de Fénelon (1651-1715), plus tard archevêque de Cambrai.
Innocent fut à l'origine de l'alliance conclue (31 mars 1683) entre l'empereur Léopold 1er (1688-1705) et Jean III Sobietzki de Pologne (1674-1696) qui permit à Vienne de ne pas tomber sous les Turcs (12 septembre 1683) qui encerclaient la ville. Le pape forma ensuite la Sainte Ligue qui libéra l'Hongrie (1686) et reconquit Belgrade (1688). Pendant ce temps, Jacques II, catholique, accéda au trône d'Angleterre (1685) ; mais ne tarda à le perdre ; il demanda l'aide du pape, lequel ne pouvait rien faire dans cette affaire.
Innocent XI mourut le 12 août 1689, à l'âge de 78 ans. Les historiens reconnaissent en lui le plus grand pape du XVII siècle. Pie XI le béatifia le 7 octobre 1956. Fête, le 12 août.
Source principale : wikipédia (« Rév. x gpm »).
Homélie :
« Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? », demandent les disciples à Jésus. Cette question est belle, sans doute n’en posons-nous pas assez de cet ordre ! Les disciples s’enquièrent de l’idéal de perfection dans le Royaume des cieux, c'est-à-dire dans la vie spirituelle. Ils nous montrent ainsi qu’il faut avoir de l’ambition dans notre marche vers la sainteté. Il faut la désirer et ne pas hésiter à placer haut la barre.
« Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d'eux, et il déclara : ‘Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants…’ ». Par ce geste et ces quelques mots, le Seigneur renverse tous les codes.
D’abord, il choisit un enfant, c'est-à-dire, à l’époque, quelqu'un qui n’a pas grande importance, quelqu'un que l’on n’accueille pas. En faisant ainsi, Jésus dit que celui qui est le plus grand dans le Royaume est tenu pour rien en ce monde. Il dit aussi que c’est en accueillant ceux qui ne comptent pas qu’on peut devenir comme les plus grands dans le Royaume.
Mais Jésus demande aussi de changer pour devenir comme un petit enfant. Notre situation est donc doublement éloignée de la perfection évangélique : nous ne sommes pas comme des petits enfants et nous ne savons pas changer comme il convient (pour autant que nous changions). Là est peut-être le secret de l’enfance : accepter le changement continuel, savoir s’ajuster sans cesse. Les âges se suivent et ne se ressemblent pas, les adultes conseillent et orientent, les événements créent des ouvertures ou barrent un chemin. L’enfant accueille avec souplesse et s’adapte. Ainsi dans le Royaume on ne peut jamais s’installer. Le changement est toujours nécessaire parce qu’on peut toujours aimer plus, aimer mieux.
Enfin, l’enfant est placé au milieu du groupe des disciples, c'est-à-dire au cœur de la communauté chrétienne, c'est-à-dire à la place du Christ. Le Seigneur Jésus vient à nous comme un enfant. Il s’humilie et demande qu’on l’accueille ainsi. Il se fait pauvre et demande que nous suivions son exemple.
« Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits », nous prévient-il. Dans le Royaume que Jésus est venu inaugurer, la grandeur se mesure par la petitesse. Mépriser quelqu'un, c’est dire qu’on se prétend important, ou plus important que d’autres. Ces sentiments ne sont pas ceux qui ont cours dans le Royaume. Le Père des cieux aime chacun de ses enfants. Jésus dit « un seul de ces petits » car aux yeux de Dieu tous sont uniques. Dieu ne connaît pas les comparatifs, il ne sait compter que jusqu’à un.
Pour le montrer Jésus raconte une parabole. Un homme possède cent brebis, ce qui est énorme. Si une brebis se perd, l’homme ne se demande pas si elle l’a cherché, si elle l’a mérité. Il se soucie d’elle et part. Il parque les 99 brebis et il part à la recherche de celle qui lui manque. La montagne est dangereuse, il sait que le risque est grand qu’elle soit perdue. Mais, « s’il parvient à la retrouver », il se réjouit du grand danger auquel elle a échappé et la reprend dans le troupeau. Sans doute la place-t-il au milieu du troupeau, le plus en sécurité. Car « votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu'un seul de ces petits soit perdu ».
Gardons-nous bien d’exclure qui que ce soit, notre Père des cieux n’agit pas ainsi. Laissons-nous au contraire entraîner par le mouvement perpétuel de l’amour du Christ, qui permet de se décentrer de soi et de découvrir, au milieu, le petit enfant dans lequel notre Seigneur demande à être accueilli.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse
Petit Journal, § 244 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 128)
« Celui qui se fera petit comme cet enfant, c'est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux »
Ils ont déjà recommencé, les jours gris quotidiens. Les instants solennels de mes vœux perpétuels sont passés, mais cette grande grâce de Dieu demeure en mon âme. Je sens que je suis tout à Dieu, je sais que je suis son enfant, je sens que je suis tout entière propriété de Dieu. J'expérimente cela même de façon physique et sensible. Je suis parfaitement tranquille en tout, car je sais que c'est l'affaire de l'Époux de penser à moi. Je me suis complètement oubliée moi-même.
Ma confiance dans son Cœur très miséricordieux est sans bornes. Je suis continuellement unie à lui. Je vois que c'est comme si Jésus ne pouvait pas être heureux sans moi, ni moi sans lui. Je comprends bien cependant qu'étant Dieu il est heureux en lui-même, et que pour son bonheur il n'a besoin d'absolument aucune créature, mais sa bonté le contraint à se donner à sa créature — et cela avec une générosité inconcevable.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Maud a écrit:Bonjour Lumen
Bonjour Nicolas
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
Bonjour a tous, et merci pour cette parole du jour qui nous fait réfléchir sur nos comportements, merci Seigneur de nous éclairer, gloire et louange a toi, merci pour ta protection, sous tous ses aspects , une protection dont nous n'avons pas toujours conscience. SHALOM!
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 12 Aoùt 2014
Discours sur la vie de l'Église : respect et souci des petits
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 1-14
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? »
Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car, je vous le dis, leurs anges dans les cieux voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux.
Prière d'introduction
Jésus, je suis en ta présence et je veux t’adorer et t’ouvrir tout mon cœur pour que tu y demeures. Je sais que tu es là et que tu m’aimes comme je suis. Je veux te laisser entrer davantage dans ma vie en te donnant tout ce que je suis. Je t’aime.
Demande
Jésus, laisse-moi découvrir avec quel amour tu me regardes et permets-moi d’expérimenter combien j’ai besoin de toi, car tant que je ne l’aurai pas vécu je ne pourrai m’abandonner entre tes bras, comme un tout petit enfant. Chasse l’orgueil de mon cœur et installes-y ton humilité, pour que je vive comme toi tu as vécu.
Points de réflexion
1.On peut se demander pourquoi Jésus manifeste cette prédilection pour les petits.
Plus on grandit plus on se sent fort, et plus on est intéressé à ce que les autres nous admirent ou du moins nous respectent. On oublie le regard que Dieu pose sur nous. Comment nous voit Dieu ? Comme des petits enfants. Qu’avons-nous, que nous n’ayons reçu de Dieu, comme un enfant reçoit tout de ses parents ? Tout ce que je suis, je le dois à Dieu. Je dépends de lui comme un nouveau-né de sa maman. La seule différence entre ce nouveau-né et moi, c’est que, trop souvent, j’agis comme si je n’avais pas besoin de Dieu.
Ma vie n’a rien à voir avec Dieu ou pas entièrement. C’est une chose de prier de temps en temps comme un « bon chrétien », mais c’en est une autre vivre chaque action de ma journée en sa présence, transformant chaque jour en une véritable prière. Je ne peux le faire que si je me reconnais petite créature, totalement dépendante de son Créateur.
Vivre avec cette attitude, c’est vivre ce que je suis en vérité, puisque je ne suis jamais davantage moi-même que lorsque j’agis en fonction de ce que je suis aux yeux de Dieu : son petit enfant bien-aimé.
2. Pour souligner davantage cette vérité, Jésus nous dit que celui qui accueille un petit enfant par amour pour lui, l’accueille.
Non seulement il nous demande de devenir comme des petits enfants, mais comme si ce n’était pas suffisant, il nous assure qu’il est présent d’une manière spéciale dans tout ce qui est petit. Quand on regarde la vie de Jésus, on voit bien sa prédilection pour tout ce qui est pauvre, caché, rejeté des hommes et méprisé : sa naissance dans une crèche, sa vie cachée à Nazareth, son amour pour les pécheurs et les malades, sa mort semblable à celle d’un esclave ou d’un criminel. Lui, le Fils de Dieu s’est infiniment abaissé en assumant notre condition humaine dans tout ce qu’elle a de pauvre, de limité, de vulnérable. Il a agi de la sorte, ceci correspondait le plus à son amour pour nous : se dépouiller de toute sa gloire divine, pour se remplir de l’objet de son amour : chacun d’entre nous. Là où il y a dépouillement, il y a amour.
Là où il y a humilité, il y a amour. C’est pour ça que celui qui accueille le tout petit, l’homme humilié, accueille le Christ, le véritable tout petit et profondément humilié par amour. Mépriser mon prochain quand je suis face à une de ses souffrances ou de ses limites, quand je suis témoin d’un de ses défauts ou d’une de ses chutes, c’est mépriser le Christ, qui a assumé toute notre humanité dans sa totalité. Si Dieu porte un regard d’amour sur chacun d’entre nous et à chaque instant, ne dois-je pas en faire autant ? Jésus a accueilli la pécheresse, le pharisien, le publicain, le renégat et le malade avec amour, et moi je voudrais les juger et les rejeter ?
Dieu m’a-t-il une seule fois traité avec mépris, rejet ou indifférence ?
Dialogue avec le Christ
Mon doux Jésus, combien je voudrais te remercier de m’avoir autant aimé au travers de ton humilité. Tu as fait tien tout ce qui est mien pour que je ne me sente jamais seul et jamais jugé par toi. Qui mieux que toi peut comprendre l’humiliation, la petitesse, la souffrance humaine et l’abandon. Tu as vécu tout ça et, plus encore, tu l’as choisi pour le vivre avec moi. Je veux vivre davantage les moments difficiles de ma journée en union avec toi, par gratitude pour tout ce que tu as fait pour moi.
Résolution
Chercher à regarder avec amour une personne avec qui j’ai du mal à m’entendre et faire un acte de charité envers elle.
SOURCE : Catholique.org
caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen
Bobjour Nicolas
Bonjour Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 13 Aoùt 2014
Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 15-20
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Prière d'introduction
Seigneur, merci pour ces moments que je vais passer avec toi. Aide-moi à mettre de côté toutes les distractions. J’ai besoin de ce temps d’intimité avec toi. J’ai besoin de toi. Aide-moi à me donner à toi ce matin dans ma prière et tout au long de la journée.
Demande
Seigneur, aide-moi à grandir dans mon amour pour l'Église et pour les âmes.
Points de réflexion
1. « Va parler à celui qui a péché contre toi. »
Le chapitre 18 de l’Évangile selon saint Matthieu commence par les disciples qui se rendent chez Jésus pour lui poser une question. Le texte d’aujourd’hui fait partie de cette conversation et suit la parabole des brebis perdues. Cette parabole illustre l’amour profond de Dieu pour chaque pécheur. Il ne l’abandonne pas à sa vie de péché, mais le recherche afin de le sauver. Cet amour divin qui pardonne et qui sauve s’exprime en nos vies. Dieu veut que nous aimions comme il aime, aimant même ceux dont le péché nous a nui directement.
C’est dur. Parfois nous ne sommes ni compréhensifs ni compatissants envers ceux qui ont commis une faute. Nous pouvons facilement les regarder de haut et imaginer que nous sommes mieux qu’eux, ou nous pouvons devenir impatients par ce qu’ils ne sont pas comme nous. Quand quelqu’un nous a offensés, nous devons nous efforcer de regarder au-delà de notre douleur.
En effet, nous devons embrasser cette douleur de manière rédemptrice, de la manière dont le Christ l’a fait en mourant sur la croix et en se donnant dans l’Eucharistie. Nous ne devons pas exclure la personne en lui tournant le dos. Nous devons aller vers celui qui a péché contre nous et chercher par amour à le ramener dans la maison du Père.
2. Les réconcilier avec l’Église.
L’amour de Dieu pour le pécheur devrait être non seulement évident dans nos vies, mais devrait également animer nos églises locales. Est-ce que notre paroisse est ouverte et accueillante pour les pécheurs, ou est-elle devenue le refuge pour ceux qui se croient sauvés ?
Notre Église va-t-elle à la recherche de l’homme perdu, ou nous attendons-nous à ce que les brebis perdues trouvent leur propre chemin ? Dieu veut que nous allions vers les pécheurs pour les ramener à l’Église.
Ceci signifie que nous devons vivre comme des missionnaires, des évangélisateurs qui sortent sur les places publiques et dans les rues, partout où se trouvent les hommes perdus.
Dieu les aime et veut les toucher à travers nous. Nous sommes ses mains et ses pieds ; il veut parler par nos lèvres. Comment Dieu désire-t-il que je devienne personnellement impliqué dans cette mission d’Église dans ma paroisse locale ?
3. « Je suis au milieu de vous. »
Jésus nous accompagne dans notre mission. Nous ne sommes pas seuls. Il a promis à ses disciples qu’il serait avec eux jusqu’à la fin des temps.
Ceci devrait nous donner confiance. Jésus est avec nous, et il veut aider à transmettre son amour pour une âme par notre intermédiaire, par nos mots et nos gestes. Il nous donnera la force pour continuer son travail. Il y a également un grand avantage à nous réunir avec d’autres : Jésus est présent dans l’Église, là où deux ou trois sont recueillis en son nom. Nous sommes avec lui au degré que nous sommes unis à l’Église.
En nous engageant davantage dans notre paroisse locale, nous nous rapprochons de Jésus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à transmettre ton amour pour des âmes. Remplis-moi de ton amour, l’amour qui t’a conduit à offrir ta vie sur la croix pour nous libérer de nos péchés. Apprends-moi à conquérir mes craintes et mes complexes, ma paresse et mon indifférence, afin de m’engager efficacement dans la mission de sauver des âmes. Ne me laisse pas croiser ceux que tu aimes sans les voir, ceux pour qui tu as versé ton sang pour les racheter. Ne laisse pas mon cœur s’endurcir contre eux, mais aide-moi à aller à leur rencontre comme apôtre de ton amour et de ton pardon.
Résolution
Je trouverai une manière de m’impliquer dans la mission de l’Église de l’évangélisation.
*
SOURCE : Catholique.org
La Communauté des ceoyants
Bobjour Nicolas
Bonjour Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 13 Aoùt 2014
Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 15-20
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Prière d'introduction
Seigneur, merci pour ces moments que je vais passer avec toi. Aide-moi à mettre de côté toutes les distractions. J’ai besoin de ce temps d’intimité avec toi. J’ai besoin de toi. Aide-moi à me donner à toi ce matin dans ma prière et tout au long de la journée.
Demande
Seigneur, aide-moi à grandir dans mon amour pour l'Église et pour les âmes.
Points de réflexion
1. « Va parler à celui qui a péché contre toi. »
Le chapitre 18 de l’Évangile selon saint Matthieu commence par les disciples qui se rendent chez Jésus pour lui poser une question. Le texte d’aujourd’hui fait partie de cette conversation et suit la parabole des brebis perdues. Cette parabole illustre l’amour profond de Dieu pour chaque pécheur. Il ne l’abandonne pas à sa vie de péché, mais le recherche afin de le sauver. Cet amour divin qui pardonne et qui sauve s’exprime en nos vies. Dieu veut que nous aimions comme il aime, aimant même ceux dont le péché nous a nui directement.
C’est dur. Parfois nous ne sommes ni compréhensifs ni compatissants envers ceux qui ont commis une faute. Nous pouvons facilement les regarder de haut et imaginer que nous sommes mieux qu’eux, ou nous pouvons devenir impatients par ce qu’ils ne sont pas comme nous. Quand quelqu’un nous a offensés, nous devons nous efforcer de regarder au-delà de notre douleur.
En effet, nous devons embrasser cette douleur de manière rédemptrice, de la manière dont le Christ l’a fait en mourant sur la croix et en se donnant dans l’Eucharistie. Nous ne devons pas exclure la personne en lui tournant le dos. Nous devons aller vers celui qui a péché contre nous et chercher par amour à le ramener dans la maison du Père.
2. Les réconcilier avec l’Église.
L’amour de Dieu pour le pécheur devrait être non seulement évident dans nos vies, mais devrait également animer nos églises locales. Est-ce que notre paroisse est ouverte et accueillante pour les pécheurs, ou est-elle devenue le refuge pour ceux qui se croient sauvés ?
Notre Église va-t-elle à la recherche de l’homme perdu, ou nous attendons-nous à ce que les brebis perdues trouvent leur propre chemin ? Dieu veut que nous allions vers les pécheurs pour les ramener à l’Église.
Ceci signifie que nous devons vivre comme des missionnaires, des évangélisateurs qui sortent sur les places publiques et dans les rues, partout où se trouvent les hommes perdus.
Dieu les aime et veut les toucher à travers nous. Nous sommes ses mains et ses pieds ; il veut parler par nos lèvres. Comment Dieu désire-t-il que je devienne personnellement impliqué dans cette mission d’Église dans ma paroisse locale ?
3. « Je suis au milieu de vous. »
Jésus nous accompagne dans notre mission. Nous ne sommes pas seuls. Il a promis à ses disciples qu’il serait avec eux jusqu’à la fin des temps.
Ceci devrait nous donner confiance. Jésus est avec nous, et il veut aider à transmettre son amour pour une âme par notre intermédiaire, par nos mots et nos gestes. Il nous donnera la force pour continuer son travail. Il y a également un grand avantage à nous réunir avec d’autres : Jésus est présent dans l’Église, là où deux ou trois sont recueillis en son nom. Nous sommes avec lui au degré que nous sommes unis à l’Église.
En nous engageant davantage dans notre paroisse locale, nous nous rapprochons de Jésus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à transmettre ton amour pour des âmes. Remplis-moi de ton amour, l’amour qui t’a conduit à offrir ta vie sur la croix pour nous libérer de nos péchés. Apprends-moi à conquérir mes craintes et mes complexes, ma paresse et mon indifférence, afin de m’engager efficacement dans la mission de sauver des âmes. Ne me laisse pas croiser ceux que tu aimes sans les voir, ceux pour qui tu as versé ton sang pour les racheter. Ne laisse pas mon cœur s’endurcir contre eux, mais aide-moi à aller à leur rencontre comme apôtre de ton amour et de ton pardon.
Résolution
Je trouverai une manière de m’impliquer dans la mission de l’Église de l’évangélisation.
*
SOURCE : Catholique.org
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Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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LA CONNEXION AVEC NOTRE SEIGNEUR JÉSUS
Maud a écrit: Bonjour Lumen Bonjour , PAIX et JOIE a vous tous les bien aimés de Dieu.
La parole de DIEU est une puissance, dès qu'elle est proclamée ,le miracle s’accomplit automatiquement alléluia alléluia ,gloire et puissance a notre Dieu . pardonner ou être pardonné est une source de guérison et de libération , il faut alors se débarrasser des remords pour avancer avec JÉSUS, et notre mère du ciel. que Dieu nous bénisse tous SHALOM.
Bobjour Nicolas
Bonjour Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mercredi 13 Aoùt 2014
Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 15-20
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère.
S’il ne t’écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l’affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins.
S’il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l’Église ; s’il refuse encore d’écouter l’Église, considère-le comme un païen et un publicain.
Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel.
Prière d'introduction
Seigneur, merci pour ces moments que je vais passer avec toi. Aide-moi à mettre de côté toutes les distractions. J’ai besoin de ce temps d’intimité avec toi. J’ai besoin de toi. Aide-moi à me donner à toi ce matin dans ma prière et tout au long de la journée.
Demande
Seigneur, aide-moi à grandir dans mon amour pour l'Église et pour les âmes.
Points de réflexion
1. « Va parler à celui qui a péché contre toi. »
Le chapitre 18 de l’Évangile selon saint Matthieu commence par les disciples qui se rendent chez Jésus pour lui poser une question. Le texte d’aujourd’hui fait partie de cette conversation et suit la parabole des brebis perdues. Cette parabole illustre l’amour profond de Dieu pour chaque pécheur. Il ne l’abandonne pas à sa vie de péché, mais le recherche afin de le sauver. Cet amour divin qui pardonne et qui sauve s’exprime en nos vies. Dieu veut que nous aimions comme il aime, aimant même ceux dont le péché nous a nui directement.
C’est dur. Parfois nous ne sommes ni compréhensifs ni compatissants envers ceux qui ont commis une faute. Nous pouvons facilement les regarder de haut et imaginer que nous sommes mieux qu’eux, ou nous pouvons devenir impatients par ce qu’ils ne sont pas comme nous. Quand quelqu’un nous a offensés, nous devons nous efforcer de regarder au-delà de notre douleur.
En effet, nous devons embrasser cette douleur de manière rédemptrice, de la manière dont le Christ l’a fait en mourant sur la croix et en se donnant dans l’Eucharistie. Nous ne devons pas exclure la personne en lui tournant le dos. Nous devons aller vers celui qui a péché contre nous et chercher par amour à le ramener dans la maison du Père.
2. Les réconcilier avec l’Église.
L’amour de Dieu pour le pécheur devrait être non seulement évident dans nos vies, mais devrait également animer nos églises locales. Est-ce que notre paroisse est ouverte et accueillante pour les pécheurs, ou est-elle devenue le refuge pour ceux qui se croient sauvés ?
Notre Église va-t-elle à la recherche de l’homme perdu, ou nous attendons-nous à ce que les brebis perdues trouvent leur propre chemin ? Dieu veut que nous allions vers les pécheurs pour les ramener à l’Église.
Ceci signifie que nous devons vivre comme des missionnaires, des évangélisateurs qui sortent sur les places publiques et dans les rues, partout où se trouvent les hommes perdus.
Dieu les aime et veut les toucher à travers nous. Nous sommes ses mains et ses pieds ; il veut parler par nos lèvres. Comment Dieu désire-t-il que je devienne personnellement impliqué dans cette mission d’Église dans ma paroisse locale ?
3. « Je suis au milieu de vous. »
Jésus nous accompagne dans notre mission. Nous ne sommes pas seuls. Il a promis à ses disciples qu’il serait avec eux jusqu’à la fin des temps.
Ceci devrait nous donner confiance. Jésus est avec nous, et il veut aider à transmettre son amour pour une âme par notre intermédiaire, par nos mots et nos gestes. Il nous donnera la force pour continuer son travail. Il y a également un grand avantage à nous réunir avec d’autres : Jésus est présent dans l’Église, là où deux ou trois sont recueillis en son nom. Nous sommes avec lui au degré que nous sommes unis à l’Église.
En nous engageant davantage dans notre paroisse locale, nous nous rapprochons de Jésus.
Dialogue avec le Christ
Seigneur, aide-moi à transmettre ton amour pour des âmes. Remplis-moi de ton amour, l’amour qui t’a conduit à offrir ta vie sur la croix pour nous libérer de nos péchés. Apprends-moi à conquérir mes craintes et mes complexes, ma paresse et mon indifférence, afin de m’engager efficacement dans la mission de sauver des âmes. Ne me laisse pas croiser ceux que tu aimes sans les voir, ceux pour qui tu as versé ton sang pour les racheter. Ne laisse pas mon cœur s’endurcir contre eux, mais aide-moi à aller à leur rencontre comme apôtre de ton amour et de ton pardon.
Résolution
Je trouverai une manière de m’impliquer dans la mission de l’Église de l’évangélisation.
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caillon- Avec Saint Benoit
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Mercredi 13 août 2014 : mercredi de la 19e semaine du temps ordinaire
Saint Jean Berchmans, Religieux s.j. (1599-1621),
Saint Maxime le Confesseur, Père de l’Église († 662)
Lectures :
1ère lecture : Vision de l'extermination de Jérusalem. La gloire du Seigneur quitte le Temple (Ez 9, 1-7; 10, 18-22)
Psaume : Ps 112, 1-2, 3-4, 5-6
R/ Plus haut que les cieux, la gloire du Seigneur !
Evangile : Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne (Mt 18, 15-20)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui. Il a déposé sur nos lèvres la parole de réconciliation. Alléluia. (2 Co 5,19)
Voir : http://www.aelf.org/office-messe
Homélie :
Nous sommes au cœur de l’instruction sur la vie communautaire que Jésus prodigue au groupe de compagnons qu’il a appelés à sa suite. Notre-Seigneur vient de mettre ses disciples longuement et sévèrement en garde contre tout ce qui ferait trébucher un de ceux qui ont mis en lui leur foi. Mais comme il est hélas « fatal que le scandale arrive » (Mt 18, 7), le Seigneur poursuit son enseignement en nous invitant à tout mettre en œuvre pour aider le frère malheureux à se relever. La charité consiste non seulement à avertir du danger qui menace ; il faut aussi qu’elle porte le souci de dénoncer le péché, afin que celui qui l’a commis puisse recourir à la miséricorde.
« Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde » (Mt 18, 14) : ce verset qui précède immédiatement la péricope que nous méditons, nous livre la motivation des démarches que nous sommes invités à entreprendre en vue de la réintégration de l’égaré. Tout comme le Bon Berger se réjouit davantage pour la brebis égarée qu’il a retrouvée, que « pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées » (Mt 18, 13), le disciple doit porter le souci de tous ses frères, et en priorité de ceux que le péché a rendus particulièrement vulnérables. L’opération « sauvetage » présente trois étapes, que Jésus prend soin de décrire en détail, ce qui souligne bien l’importance qu’elle revêt à ses yeux.
« Si ton frère a commis un péché » : le Seigneur commence par nous rappeler que le pécheur demeure notre frère, car il reste l’enfant de Dieu son Père, malgré qu’il lui ait tourné le dos. Nous sommes invités à lui parler d’abord seul à seul pour ne pas l’humilier en ébruitant l’affaire, et lui montrer sa faute avec délicatesse. « S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère » : le gain sera pour lui d’abord, et pour la famille de Dieu ton Père, qui te le revaudra.
S’il ne t’écoute pas, tu prendras avec toi - conformément au droit juif mentionné au livre du Deutéronome - une ou deux personnes pour éviter l’arbitraire : tout membre de la communauté peut faire appel afin de vérifier le bien-fondé de l’interpellation qui lui est adressée. De son côté le Père s’engage à accorder le discernement à « deux d’entre vous qui se mettent d’accord » pour le demander. Son Fils ne se tient-il pas au milieu de ceux qui se réunissent en son nom ? Voilà pourquoi « tout ce que nous aurons délié sur la terre sera délié dans le ciel » : non parce que le ciel se plierait à nos décisions, mais parce que le Père veille personnellement à la rectitude de nos jugements lorsqu’ils s’exercent sous son regard.
Si ce frère refuse encore d’écouter ceux qui sont venus jusqu’à lui avec bienveillance, la communauté sera mise au courant, et à son tour elle essayera de lui faire entendre raison. Et si là encore il résiste, elle devra signifier à ce frère que par son obstination, il s’est mis lui-même en dehors de la communion ecclésiale. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit rejeté, bien au contraire : il fera l’objet d’une attention et d’un amour de prédilection, comme les païens et les publicains envers qui le Seigneur a toujours témoigné une sollicitude particulière.
Devant une telle exigence, nous murmurons peut-être comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9) Sachons aussi discerner la voix du Seigneur qui nous répond : « Ne te l’ai-je confié ? Comment pourrais-tu prétendre m’aimer, sans porter le souci de ceux que j’aime ? Ne vois-tu pas que je fais lever le soleil sur les méchants comme sur les bons, et tomber la pluie sur les injustes comme sur les justes ? » (cf. Mt 5,45).
« Ta Parole est claire, Seigneur : par nos silences complices, nous partageons la responsabilité des égarés. Mais à l’heure où le relativisme moral et le syncrétisme doctrinal se sont infiltrés jusqu’au cœur de nos communautés chrétiennes, comment veux-tu que nous pratiquions la correction fraternelle ? Pour sûr : nous allons nous faire accuser de moralisme, de fanatisme, d’intolérance et que sais-je encore ! Envoie sur nous ton Esprit, Seigneur, que nous puissions nous acquitter de “la dette de la charité fraternelle” (2nd lect.) avec douceur et compassion, afin que nos paroles n’humilient pas nos frères, mais les édifient ; qu’elles contribuent à construire ton Corps et non à le diviser davantage. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Catéchisme de l'Église catholique
§ 1444, 1449, 1484
En donnant part aux apôtres de son propre pouvoir de pardonner les péchés, le Seigneur leur donne aussi l’autorité de réconcilier les pécheurs avec l’Église. Cette dimension ecclésiale de leur tâche s’exprime notamment dans la parole solennelle du Christ à Simon Pierre : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aux cieux » (Mt 16,19). « Cette même charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée au collège des apôtres unis à leur chef (Mt 18,18; 28,16-20) » (Vatican II LG 22).
La formule d’absolution en usage dans l’Église latine exprime les éléments essentiels de ce sacrement : le Père des miséricordes est la source de tout pardon. Il réalise la réconciliation des pécheurs par la Pâque de son Fils et le don de son Esprit, à travers la prière et le ministère de l’Église : « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés »…
Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s’adresse personnellement à chacun des pécheurs : « Mon enfant, tes péchés sont remis » (Mc 2,5). Il est le médecin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui pour les guérir (cf Mc 2,17). Il les relève et les réintègre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Mercredi 13 août 2014 : mercredi de la 19e semaine du temps ordinaire
Saint Jean Berchmans, Religieux s.j. (1599-1621),
Saint Maxime le Confesseur, Père de l’Église († 662)
- Saint Jean Berchmans, Religieux s.j. (1599-1621):
- Saint Jean Berchmans, Religieux s.j. (1599-1621)
Dans le Martyrologe Romain la date de la commémoration est celle de la naissance au ciel (dies natalis) : 13 août. Dans la Congrégation, et en Belgique, sa mémoire est célébrée le 26 novembre.
Né à Diest en Brabant, près de Bruxelles et de Louvain, le 13 mars 1599, Jean Berchmans était l’aîné des cinq enfants d’un maître corroyeur, marguiller de l’église Saint-Sulpice, qui fut deux fois échevin de Diest. Tout enfant, aimable, gracieux et patient, il récitait volontiers son chapelet et se réfugiait souvent à l’église où, dès l’âge de sept ans, chaque matin, avant d’aller à l’école, il servait deux ou trois messes.
Lorsque son père connut quelques revers de fortune, il fut question de faire apprendre un métier au fils aîné mais celui-ci convainquit ses parents de le laisser étudier parce qu’il voulait être prêtre. En octobre 1612, la condition qu’il lui servît de serviteur, un chanoine de Malines l’accueillit dans une petite pension qu’il tenait pour des enfants et l’envoya suivre les cours du petit séminaire puis, à partir d’octobre 1615, au collège des Jésuites où il se montra un excellent élève.
Le 24 septembre 1616, il entra au noviciat des Jésuites de Malines. Il fut novice de prière, aimant l’oraison, yeux clos, immobile pendant toute l’heure qu’elle durait. La fatigue, la maladie ne le dispensaient pas du lever à quatre heures pour le méditation, à moins qu’il n’eût obtenu permission expresse la veille au soir. En cas d’ordre formel, il retournait se coucher. Il se persuadait que son oraison, fondue à cette heure avec celle de tous les membres de la Compagnie de Jésus, prenait plus d’efficace de cette union. Il avait une dévotion spéciale au Saint-Sacrement qu’il visitait sept fois par jour, et à Notre-Dame pour qui il récitait chaque jour le psautier de saint Bonaventure.
En hiver, il se chauffait à peine, aussi lui voyait-on les mains et les oreilles enluminées d’ engelures. Au travail manuel on lui commanda un jour d’aller chercher avec une cuillère l’eau pour arroser le quartier des hôtes, à vingt-cinq mètres de là. L’ordre pouvait sembler une brimade : il l’exécuta comme la chose du monde la plus normale. Il déclarait qu’il faut lutter contre la mélancolie, l’orgueil, la gourmandise. A table, il mangeait lentement, par obéissance, ce qu’on servait. Il attendait le temps d’un Pater avant d’ entamer sa portion. Dès qu’on ofïrait un second mets, il laissait le premier. C’est en récréation qu’il fallait voir Jean ; on eût pu le croire guindé, lui qui ne remuait pas sans une raison, mais il était alors la gaieté même. Ses frères - il aimait penser à leurs anges gardiens, invisibles et présents - l’appelaient Hilaire ou Hilare, ou le saint joyeux. Volontiers il contait alors quelque trait des saints du lendemain. Volontiers il exaltait les mérites des frères coadjuteurs et des missionnaires aux Indes. Sur la fin de son premier an de noviciat, il fut promu portier, ce qui faisait de lui l’aide du Père maître. Les supérieurs désiraient que les Flamands apprissent le français et Jean s’y mit de tout son cœur, au point que lui qui ne savait pas un mot au début du noviciat, prêcha en français au réfectoire avant la fin de septembre 1618. On l’employait parfois à catéchiser les villageois du voisinage. Si les enfants se dérobaient, il allait les chercher dans les maisons. Il laissait à son confrère le beau rôle, les explications, et se contentait de faire réciter les prières. En avril 1618, le père de Jean, devenu veuf, reçut la prêtrise. Le 25 septembre suivant, Jean qui prononçait ses vœux de scolastique, écrivait à son père : Je mourrai sur la croix de Jésus, attaché par les trois clous de la pauvreté, de la chasteté et de l’obéissance. Il est doux de mourir dans la compagnie de Jésus, dans les bras de Jésus. Réjouissez-vous, mon excellent père, votre fils vivra dans cette mort et vivra heureux. Dès le 27 septembre 1617, il avait prononcé des vœux de dévotion, craignant de perdre sa vocation s’il se relâchait de sa ferveur initiale.
Son noviciat terminé, il était prévu que Jean irait faire sa philosophie à Anvers mais, à peine arrivé, il reçut l’ordre d’aller à Rome (18 octobre 1618) et apprit la mort de son père. Jean Berchmans arriva, le 31 décembre 1618, à Rome où il fut présenté au général de la Compagnie de Jésus qui, le 2 janvier 1619, le faisait entrer au Collège romain dont il devint un des meilleurs éléments. Il rédigea à son usage personnel un plan de vie sage et judicieux : ne pas lire ou écrire plus de deux heures de suite ; s’interrompre alors quelques instants. Dans les disputes scolastiques, il brillait par sa courtoisie pour l’adversaire, exposant ses thèses avec une impartialité absolue. Il étudiait avec sérieux et constance, selon le précepte ignacien, et se disait : Je suis entré en religion pour étudier et non fainéanter. Les hérétiques se donnent du mal pour s’informer contre le Christ ; et toi, tu ne travaillerais pas pour sa défense ? Les gens du siècle font des recherches pour la vaine gloire ; et toi, tu n’en ferais pas pour la gloire de Dieu ? Donc, applique-loi sérieusement et ne perds pas un instant. Les langues n’était pas dans les programmes, mais tout en soignant son latin pour les relations officielles, il se mit à l’italien avec succès, reprit l’usage du français et souhaitait passer un an au collège anglais, puis au germanique, pour s’ouvrir l’esprit toujours davantage. Le 8 juillet 1621, Jean eut les honneurs de la soutenance publique de philosophie.
Jean, religieux extrêmement obéissant, plein d’amour pour sa Compagnie, avait pris cette résolution : me laisser mettre en pièces plutôt que de violer la moindre règle ; plutôt mourir que de manquer à une règle sous prétexte de santé. Par esprit de pauvreté, il avait banni le superflu de son existence. Bien qu’il n’eût jamais connu ce qui est contraire à la chasteté, il veillait étroitement sur ses sens, tenant les yeux habituellement baissés, au point, qu’après sa mort, on s’aperçut qu’on ignorait la couleur de ses yeux. Comme on lui avait proposé une place à l’intronisation du pape Grégoire XV, il répondit en souriant : J’ai déjà vu une procession depuis que je suis ici. Cela me suffit largement. Le P. Cepari, recteur du Collège romain, lui avait conseillé les Confessions de saint Augustin qu’il lui rendit bientôt en disant : Mon Père, cette lecture ne me plaît pas. Il préférait les Lettres de saint Jérôme, la Vie de Louis de Gonzague, ou bien Gerson.
Quelle que fût la température, il ne changeait pas de position dans son lit dont il confiait les quatre angles à son bon ange, au saint patron qu’il avait reçu pour le mois, au bienheureux Ignace de Loyola, à Notre-Dame et aux autres saints. Au pied du lit, il mettait son crucifix, pour bondir vers lui au reveil. Avant de s’endormir, il récitait trois rosaires pour les défunts. Il aimait la compagnie des frères coadjuteurs qu’il édifiait par les exemples des saints ou des religieux de la Compagnie, et visitait deux fois par jour les malades. Il aimait s’écrier : Laus Deo ! (Dieu soit loué !).
Le 31 juillet 1621, Jean reçut, selon l’usage, un billet portant le nom d’un patron pour le mois suivant : c’était saint Zéphyrin, pape et martyr, et on y avait adjoint ce texte : Veillez et priez, vous ne savez pas quand ce sera le moment. Jean vit là un avertissement céleste. Le 5 août il eut un peu de dysenterie. Le 6, il fut délégué à une soutenance de thèses au collège grec où il dut parler une heure et d’où il revint, le soir avec une telle fièvre qu’on l’envoya à l’infirmerie. Pour la Saint-Laurent (mardi), il exprima le désir de communier ; on lui objecta qu’on ne communiait les malades que le dimanche seulement, mais qu’il pouvait demander une exception qui serait sûrement accordée, il répliqua : Non, faisons comme tout le monde. Pensant à ses visiteurs, il tenait à ce que la propreté régnât autour de lui, à ce qu’on aérât, dût-il en être gêné. Au soir de la Saint-Laurent, le pouls faiblit. Jean dicta à I’infirmier un billet pour Ie Père recteur, contenant des remerciements à tous et quelques désirs. Le P. Cornelius a Lapide, un Belge, vint voir son jeune compatriote et lui demanda s’il n’ avait pas quelque inquiétude. Absolument rien, lui répliqua Jean, radieux, en ouvrant les mains. A l’aube du mercredi 11, sur les quatre heures et demie, le viatique arriva, escorté de Pères et de tous les jeunes scolastiques. Puis Jean demanda l’extrême-onction. Tous pleuraient, lui seul souriait. Après la cérémonie, il confia tout bas au Père recteur que sa grande consolation était de n’avoir jamais commis un péché délibéré, jamais enfreint une règle ou un ordre d’un supérieur. Jean craignait que sa maladie ne causât des dépenses excessives à la Compagnie. Un Père lui baignait le pouls et les tempes avec du vin vieux. Jean s’inquiétait de ce gaspillage. Le Père le rassura. Alors Jean : S’il en est ainsi, versez un peu plus généreusement. On lui demanda quelle lecture il souhaitait : il réclama le récit de la mort de Louis de Gonzague. [color=#0033FF]Jean prit son crucifix, son chapelet, un livre des règles, et déclara : Ces trois sont ce que j’ai de plus cher. Avec eux, je mourrai avec plaisir. Son lit était continuellement entouré d’ une foule admiratrice. Mais Jean restait simple et humble, ce qui ne l’empêchait pas de répondre avec une autorité qui frappait tout le monde. Sa dernière nuit fut très agitée : le démon cherchait à l’affliger. Mais la fin fut paisible. Il mourut le vendredi 13 août à huit heures et sept minutes.
Le corps, exposé à l’église, fut littéralement dépouillé par la foule avide de reliques. Sa Vie, par le P. Cepari, son directeur, fut publiée en 1627. Les reliques furent reconnues en 1729. Pie IX béatifia Jean le 9 mai 1865, Léon XIII le canonisa le 15 janvier 1888. Le corps du saint repose à Saint-Ignace de Rome et son cœur a été placé à l’église des Jésuites de Louvain.
Source principale : http://missel.free.fr/Sanctoral/
- Saint Maxime le Confesseur, Père de l'Église d’Orient (580-662):
- Saint Maxime le Confesseur, Père de l'Église d’Orient (580-662)
Maxime, auquel la Tradition chrétienne attribua le titre de Confesseur en raison du courage intrépide avec lequel il sut témoigner - « confesser » -, également à travers la souffrance, l'intégrité de sa foi en Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, Sauveur du monde, naquit en Palestine, la terre du Seigneur, autour de 580.
Dès l'enfance, il fut destiné à la vie monastique et à l'étude des Écritures, également à travers les œuvres d'Origène, le grand maître qui au troisième siècle était déjà parvenu à « fixer » la tradition exégétique alexandrine.
Vers 613-614, il laissa volontairement son poste de haut dirigeant dans l’administration royale, pour embrasser la vie monastique, en entrant dans le monastère de Chrysopolis, situé sur le détroit du Bosphore, devant Constantinople, puis il passa en Egypte.
En 649, il prit activement part au Concile du Latran, convoqué par le Pape Martin I pour défendre les deux volontés du Christ, contre l'édit de l'empereur, qui - pro bono pacis - interdisait de débattre de cette question. Le Pape Martin paya cher son courage : bien que de santé précaire, il fut arrêté et traduit en justice à Constantinople. Jugé et condamné à mort, il obtint la commutation de sa peine en un exil définitif en Crimée, où il mourut le 16 septembre 655, après deux longues années d'humiliations et de tourments.
Quelques temps plus tard, en 662, ce fut le tour de Maxime, qui, s'opposant lui aussi à l'empereur, continuait à répéter : « Il est impossible d'affirmer dans le Christ une seule volonté ! » (cf. PG 91, cc. 268-269). Ainsi, avec deux de ses disciples, tous deux appelés Anastase, Maxime fut soumis à un procès exténuant, alors qu'il avait désormais dépassé l'âge de 80 ans.
Le tribunal de l'empereur le condamna, avec l'accusation d'hérésie, à la mutilation cruelle de la langue et de la main droite - les deux organes avec lesquels, à travers la parole et les écrits, Maxime avait combattu la doctrine erronée de l'unique volonté du Christ. Pour finir, le saint moine fut exilé en Colchide, sur la Mer Noire, où il mourut, épuisé par les souffrances endurées, le 13 août de cette même année 662.
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Maxime le Confesseur
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2008/documents/hf_ben-xvi_aud_20080625_fr.html
Lectures :
1ère lecture : Vision de l'extermination de Jérusalem. La gloire du Seigneur quitte le Temple (Ez 9, 1-7; 10, 18-22)
Psaume : Ps 112, 1-2, 3-4, 5-6
R/ Plus haut que les cieux, la gloire du Seigneur !
Evangile : Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne (Mt 18, 15-20)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui. Il a déposé sur nos lèvres la parole de réconciliation. Alléluia. (2 Co 5,19)
Voir : http://www.aelf.org/office-messe
Homélie :
Nous sommes au cœur de l’instruction sur la vie communautaire que Jésus prodigue au groupe de compagnons qu’il a appelés à sa suite. Notre-Seigneur vient de mettre ses disciples longuement et sévèrement en garde contre tout ce qui ferait trébucher un de ceux qui ont mis en lui leur foi. Mais comme il est hélas « fatal que le scandale arrive » (Mt 18, 7), le Seigneur poursuit son enseignement en nous invitant à tout mettre en œuvre pour aider le frère malheureux à se relever. La charité consiste non seulement à avertir du danger qui menace ; il faut aussi qu’elle porte le souci de dénoncer le péché, afin que celui qui l’a commis puisse recourir à la miséricorde.
« Votre Père veut qu’aucun de ces petits ne se perde » (Mt 18, 14) : ce verset qui précède immédiatement la péricope que nous méditons, nous livre la motivation des démarches que nous sommes invités à entreprendre en vue de la réintégration de l’égaré. Tout comme le Bon Berger se réjouit davantage pour la brebis égarée qu’il a retrouvée, que « pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées » (Mt 18, 13), le disciple doit porter le souci de tous ses frères, et en priorité de ceux que le péché a rendus particulièrement vulnérables. L’opération « sauvetage » présente trois étapes, que Jésus prend soin de décrire en détail, ce qui souligne bien l’importance qu’elle revêt à ses yeux.
« Si ton frère a commis un péché » : le Seigneur commence par nous rappeler que le pécheur demeure notre frère, car il reste l’enfant de Dieu son Père, malgré qu’il lui ait tourné le dos. Nous sommes invités à lui parler d’abord seul à seul pour ne pas l’humilier en ébruitant l’affaire, et lui montrer sa faute avec délicatesse. « S’il t’écoute, tu auras gagné ton frère » : le gain sera pour lui d’abord, et pour la famille de Dieu ton Père, qui te le revaudra.
S’il ne t’écoute pas, tu prendras avec toi - conformément au droit juif mentionné au livre du Deutéronome - une ou deux personnes pour éviter l’arbitraire : tout membre de la communauté peut faire appel afin de vérifier le bien-fondé de l’interpellation qui lui est adressée. De son côté le Père s’engage à accorder le discernement à « deux d’entre vous qui se mettent d’accord » pour le demander. Son Fils ne se tient-il pas au milieu de ceux qui se réunissent en son nom ? Voilà pourquoi « tout ce que nous aurons délié sur la terre sera délié dans le ciel » : non parce que le ciel se plierait à nos décisions, mais parce que le Père veille personnellement à la rectitude de nos jugements lorsqu’ils s’exercent sous son regard.
Si ce frère refuse encore d’écouter ceux qui sont venus jusqu’à lui avec bienveillance, la communauté sera mise au courant, et à son tour elle essayera de lui faire entendre raison. Et si là encore il résiste, elle devra signifier à ce frère que par son obstination, il s’est mis lui-même en dehors de la communion ecclésiale. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il soit rejeté, bien au contraire : il fera l’objet d’une attention et d’un amour de prédilection, comme les païens et les publicains envers qui le Seigneur a toujours témoigné une sollicitude particulière.
Devant une telle exigence, nous murmurons peut-être comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4, 9) Sachons aussi discerner la voix du Seigneur qui nous répond : « Ne te l’ai-je confié ? Comment pourrais-tu prétendre m’aimer, sans porter le souci de ceux que j’aime ? Ne vois-tu pas que je fais lever le soleil sur les méchants comme sur les bons, et tomber la pluie sur les injustes comme sur les justes ? » (cf. Mt 5,45).
« Ta Parole est claire, Seigneur : par nos silences complices, nous partageons la responsabilité des égarés. Mais à l’heure où le relativisme moral et le syncrétisme doctrinal se sont infiltrés jusqu’au cœur de nos communautés chrétiennes, comment veux-tu que nous pratiquions la correction fraternelle ? Pour sûr : nous allons nous faire accuser de moralisme, de fanatisme, d’intolérance et que sais-je encore ! Envoie sur nous ton Esprit, Seigneur, que nous puissions nous acquitter de “la dette de la charité fraternelle” (2nd lect.) avec douceur et compassion, afin que nos paroles n’humilient pas nos frères, mais les édifient ; qu’elles contribuent à construire ton Corps et non à le diviser davantage. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Catéchisme de l'Église catholique
§ 1444, 1449, 1484
« Tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel »
En donnant part aux apôtres de son propre pouvoir de pardonner les péchés, le Seigneur leur donne aussi l’autorité de réconcilier les pécheurs avec l’Église. Cette dimension ecclésiale de leur tâche s’exprime notamment dans la parole solennelle du Christ à Simon Pierre : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; tout ce que tu lieras sur la terre sera lié aux cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié aux cieux » (Mt 16,19). « Cette même charge de lier et de délier qui a été donnée à Pierre a été aussi donnée au collège des apôtres unis à leur chef (Mt 18,18; 28,16-20) » (Vatican II LG 22).
La formule d’absolution en usage dans l’Église latine exprime les éléments essentiels de ce sacrement : le Père des miséricordes est la source de tout pardon. Il réalise la réconciliation des pécheurs par la Pâque de son Fils et le don de son Esprit, à travers la prière et le ministère de l’Église : « Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde. Par la mort et la résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés. Par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix. Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés »…
Le Christ agit en chacun des sacrements. Il s’adresse personnellement à chacun des pécheurs : « Mon enfant, tes péchés sont remis » (Mc 2,5). Il est le médecin qui se penche sur chacun des malades qui ont besoin de lui pour les guérir (cf Mc 2,17). Il les relève et les réintègre dans la communion fraternelle. La confession personnelle est donc la forme la plus significative de la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Lumen
Bonjour Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
******
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 14 Aoùt 2014
Conclusion du discours sur la vie de l'Église : pardonner sans limites
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 21-35
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’ Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ’Rembourse ta dette !’ Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ’Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’ Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait tout remboursé.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Jésus acheva ainsi son discours, puis il s’éloigna de la Galilée et se rendit en Judée, au-delà du Jourdain.
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Remplis-moi de ta grâce pour que je puisse m’unir à toi en tout ce que je ferai aujourd’hui. J’ai tant besoin de toi et je veux t’offrir toute cette journée et tout ce que je suis car tu m’as tout donné.
Demande
Mon Dieu donne-moi un cœur semblable au tien, qui cherche plus à donner qu’à recevoir, qui sache pardonner comme il a été pardonné.
Points de réflexion
1.La parabole que nous rapporte cet Évangile nous permet de nous donner une image de la miséricorde divine.
Face à Dieu, nous sommes comme cet homme qui doit dix mille talents au roi. Nous ne pourrons jamais rembourser notre « dette » envers Dieu. Très souvent on oppose la justice de Dieu à sa miséricorde, mais Dieu est miséricordieux parce qu’il est juste. Sa justice prend en compte ce que nous sommes et Dieu sait bien qu’on ne peut pas l’aimer parfaitement et lui rendre tous les bienfaits dont il nous comble, c’est pourquoi il donne gratuitement et il nous remet nos dettes. Suis-je conscient de tout ce que Dieu m’a donné ?
Et que fais-je de ces dons ? Je les utilise pour dominer les autres et pour me montrer supérieur, ou je les utilise pour aimer davantage et les mettre au service des autres ?
2. Saint Pierre, en demandant à Jésus jusqu’à combien de fois il faut pardonner, nous montre les limites du cœur humain.
C’est un cœur qui se lasse, qui juge, qui calcule, mais surtout c’est un cœur qui est au service de la loi : « dis-moi ce qu’il faut faire pour être juste et je le ferai » ; et Jésus vient changer cette tournure d’esprit, en faisant resplendir l’amour qu’expriment ces lois de par sa vie et ses paroles de Vie éternelle. Ne mets pas de limite à ton amour : « je ne ferai jamais ça, c’est trop me demander, il abuse, tout sauf ça, avec lui non, j’ai déjà trop donné, qu’il se débrouille ». Dieu a-t-il mis des limites à son amour pour toi ? Certes, c’est Dieu, mais ne jouissons-nous pas de sa présence en nous, depuis notre baptême, et ne sommes-nous pas appelés à aimer comme lui a aimé ?
Nous ne pourrons pas lui « payer » tout cet amour dont il nous a fait don si généreusement et si tendrement, mais notre façon de lui payer, c’est de chercher à vivre cette même justice et miséricorde envers les autres. Tu veux remercier Dieu pour tous les bienfaits dont il t’a comblé ? Fais preuve d’autant de grandeur d’âme et de générosité envers les autres. Reconnais ta dette envers Dieu et utilise ce que tu as avec gratitude. Tout te vient de Dieu. N’agis pas en propriétaire de tout ce que tu as, mais partage ces dons dont Dieu t’a enrichi.
Dialogue avec le Christ
Mon Dieu, tu sais combien je te suis redevable de tant de choses, et si je ne le vois pas dans ma vie, donne-moi la grâce de voir tes dons pour moi. Enflamme mon cœur de gratitude. Que ta miséricorde touche mon cœur et me rende plus miséricordieux à mon tour ! Merci de tant me donner, aide-moi à donner en retour avec joie et gratuitement.
Résolution
Au cours de cette journée, ne pas mettre de limite à ma charité, surtout s’il s’agit de pardonner à quelqu’un.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Caillon
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Jeudi 14 Aoùt 2014
Conclusion du discours sur la vie de l'Église : pardonner sans limites
Evangile selon St Matthieu, chapitre 18, 21-35
Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.’ Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : ’Rembourse ta dette !’ Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : ’Prends patience envers moi, et je te rembourserai.’Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : ’Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?’ Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il ait tout remboursé.
C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
Jésus acheva ainsi son discours, puis il s’éloigna de la Galilée et se rendit en Judée, au-delà du Jourdain.
Prière d'introduction
Seigneur, ouvre mon cœur à ta présence. Remplis-moi de ta grâce pour que je puisse m’unir à toi en tout ce que je ferai aujourd’hui. J’ai tant besoin de toi et je veux t’offrir toute cette journée et tout ce que je suis car tu m’as tout donné.
Demande
Mon Dieu donne-moi un cœur semblable au tien, qui cherche plus à donner qu’à recevoir, qui sache pardonner comme il a été pardonné.
Points de réflexion
1.La parabole que nous rapporte cet Évangile nous permet de nous donner une image de la miséricorde divine.
Face à Dieu, nous sommes comme cet homme qui doit dix mille talents au roi. Nous ne pourrons jamais rembourser notre « dette » envers Dieu. Très souvent on oppose la justice de Dieu à sa miséricorde, mais Dieu est miséricordieux parce qu’il est juste. Sa justice prend en compte ce que nous sommes et Dieu sait bien qu’on ne peut pas l’aimer parfaitement et lui rendre tous les bienfaits dont il nous comble, c’est pourquoi il donne gratuitement et il nous remet nos dettes. Suis-je conscient de tout ce que Dieu m’a donné ?
Et que fais-je de ces dons ? Je les utilise pour dominer les autres et pour me montrer supérieur, ou je les utilise pour aimer davantage et les mettre au service des autres ?
2. Saint Pierre, en demandant à Jésus jusqu’à combien de fois il faut pardonner, nous montre les limites du cœur humain.
C’est un cœur qui se lasse, qui juge, qui calcule, mais surtout c’est un cœur qui est au service de la loi : « dis-moi ce qu’il faut faire pour être juste et je le ferai » ; et Jésus vient changer cette tournure d’esprit, en faisant resplendir l’amour qu’expriment ces lois de par sa vie et ses paroles de Vie éternelle. Ne mets pas de limite à ton amour : « je ne ferai jamais ça, c’est trop me demander, il abuse, tout sauf ça, avec lui non, j’ai déjà trop donné, qu’il se débrouille ». Dieu a-t-il mis des limites à son amour pour toi ? Certes, c’est Dieu, mais ne jouissons-nous pas de sa présence en nous, depuis notre baptême, et ne sommes-nous pas appelés à aimer comme lui a aimé ?
Nous ne pourrons pas lui « payer » tout cet amour dont il nous a fait don si généreusement et si tendrement, mais notre façon de lui payer, c’est de chercher à vivre cette même justice et miséricorde envers les autres. Tu veux remercier Dieu pour tous les bienfaits dont il t’a comblé ? Fais preuve d’autant de grandeur d’âme et de générosité envers les autres. Reconnais ta dette envers Dieu et utilise ce que tu as avec gratitude. Tout te vient de Dieu. N’agis pas en propriétaire de tout ce que tu as, mais partage ces dons dont Dieu t’a enrichi.
Dialogue avec le Christ
Mon Dieu, tu sais combien je te suis redevable de tant de choses, et si je ne le vois pas dans ma vie, donne-moi la grâce de voir tes dons pour moi. Enflamme mon cœur de gratitude. Que ta miséricorde touche mon cœur et me rende plus miséricordieux à mon tour ! Merci de tant me donner, aide-moi à donner en retour avec joie et gratuitement.
Résolution
Au cours de cette journée, ne pas mettre de limite à ma charité, surtout s’il s’agit de pardonner à quelqu’un.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud, merci
Jeudi 14 août 2014 : jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire
Saint Maksymilian Maria Kolbe, prêtre o.f.m. conv. et martyr (1894 - 1941),
Saints Martyrs (800) d'Otrante († 14 août 1480)
Lectures :
1ère lecture : Le prophète mime symboliquement la déportation (Ez 12, 1-12)
Psaume : Ps 77, 56-57, 58-59, 61-62
R/ N'oublions jamais les leçons du Seigneur.
Evangile : Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne (Mt 18, 15-20)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui. Il a déposé sur nos lèvres la parole de réconciliation. Alléluia. (2 Co 5,19)
Voir : http://www.aelf.org/office-messe
Homélie :
« ‘Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ?’ Jésus lui répondit : ‘Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois’. »
La symbolique des chiffres utilisés ici nous rappelle un passage du livre de la Genèse où nous entendons Lamek qui s’exprime ainsi devant ses femmes Ada et Cilla : « J’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. C’est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek, soixante-dix sept fois » (Gn 4, 23-24). L’hagiographe nous met là, devant la réaction première de tout homme face au mal qui lui est infligé : la vengeance, qui ne tarde pas à prendre des proportions démesurées.
Un peu plus loin, dans le livre de l’Exode, la loi du talion voudra limiter le déchaînement de la passion vengeresse de l’homme et mesurer la juste compensation d’une offense : « Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied » (Dt 19, 21). Un œil (et non pas deux !) pour un œil ; une dent (et non pas la mâchoire !) pour une dent abîmée…
Mais une telle codification, si elle est déjà un progrès dans la compréhension de la justice, ne saurait être assez puissante pour éliminer tout désir de vengeance du cœur d’un homme. Jésus va bien au-delà de cela. En appelant à pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois, il affirme que l’on doit pardonner indéfiniment. Autrement dit, le pardon ne saurait être refusé à qui que ce soit.
La parabole que Jésus donne pour expliciter son commandement est éclairante. La mise en scène a bien sûr pour but de faire apparaître en pleine lumière la démesure de la miséricorde dont fait preuve le roi, qui accorde bien plus que ce que son débiteur lui demandait. En effet, « ému jusqu’aux entrailles », le roi devenu le « maître », non seulement « laisse partir » son serviteur, c'est-à-dire renonce à le vendre, mais il lui remet sa dette infinie (Dix mille talents, soit soixante millions de deniers qui auraient correspondu, à l’époque de Jésus, à soixante millions de journées de travail).
Quel contraste entre l’attitude du maître envers ce serviteur et celle de ce dernier envers son compagnon endetté, d’autant plus que celui-ci ne lui doit qu’une somme insignifiante (six cent mille fois moins) en comparaison de celle dont il vient lui-même d’être acquitté !
Tout vient du fait que le serviteur a oublié la gratuité du don de la miséricorde dont il a bénéficié. Qu’il n’ait même pas songé à remercier son maître après la remise de sa dette en témoigne.
Au contraire de ce serviteur, garder présent à notre conscience la gratuité du don du salut dont le Père nous a fait bénéficier en son Fils Jésus-Christ devrait nous conduire à une attitude de miséricorde inconditionnelle envers nos frères humains, quelle que soit leur dette envers nous. Comme nous le rappelle Jean-Paul II : « Le pardon est avant tout un choix personnel, une option du cœur qui va contre l'instinct spontané de rendre le mal pour le mal. Cette option trouve son élément de comparaison dans l'amour de Dieu, qui nous accueille malgré nos péchés, et son modèle suprême est le pardon du Christ qui a prié ainsi sur la Croix: ‘Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font’ (Lc 23, 34) » (Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2002).
« Seigneur, aide-nous à entrer sur ce chemin de la miséricorde. Puissions-nous recevoir chacune des offenses qui nous sont faites comme une occasion de témoigner par notre pardon de quel amour tu nous as aimé, de quelle dette tu nous as acquittés et de quelle liberté nous jouissons désormais. Nous manifesterons alors que nous n’avons pas pour père le malin qui veut nous asservir à la loi mortifère de la haine et du péché mais que nous sommes les fils du Très-Haut qui dispense la vie éternelle à ceux qui l’aiment. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°61 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 214 rev.)
Le Christ nous demande deux choses : condamner nos péchés et pardonner ceux des autres ; faire la première à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Et pardonner non seulement de bouche, mais du fond du cœur, pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Quel mal ton ennemi peut-il te faire qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même par ton aigreur ?…
Considère donc combien d'avantages tu retires d'une offense accueillie humblement et avec douceur. Tu mérites ainsi premièrement — et c'est le plus important — le pardon de tes péchés. Tu t'exerces ensuite à la patience et au courage. En troisième lieu, tu acquiers la douceur et la charité, car celui qui est incapable de se fâcher contre ceux qui lui ont causé du tort sera beaucoup plus charitable envers ceux qui l'aiment. En quatrième lieu, tu déracines entièrement la colère de ton cœur, ce qui est un bien incomparable. Celui qui délivre son âme de la colère la débarrasse évidemment aussi de la tristesse : il n'usera pas sa vie en chagrins et en vaines inquiétudes. Ainsi, nous nous punissons nous-mêmes en haïssant les autres ; nous nous faisons du bien à nous-mêmes en les aimant. D'ailleurs, tous t’honoreront, même tes ennemis, même si ce sont des démons. Bien mieux, en te conduisant ainsi, tu n'auras même plus d'ennemi.
Bonjour Maud, merci
Jeudi 14 août 2014 : jeudi de la 19e semaine du temps ordinaire
Saint Maksymilian Maria Kolbe, prêtre o.f.m. conv. et martyr (1894 - 1941),
Saints Martyrs (800) d'Otrante († 14 août 1480)
- Saint Maksymilian Maria Kolbe, prêtre o.f.m. conv. et martyr (1894 - 1941):
- Saint Maksymilian Maria Kolbe, Prêtre o.f.m. conv. et martyr ; Fondateur de la : « Mission de l'Immaculée » (1894 - 1941)
Maximilien Kolbe (de son prénom de baptême: Rajmund) naît le 8 janvier 1894 à Zdunska Wola, pas très loin de Lodz, en Pologne. Il était le fils de Jules et Marie Dabrowska.
Adolescent, il se sentit fasciné par l'idéal de saint François d'Assise et entra au petit séminaire des Franciscains conventuels (dits Cordeliers) de Léopoli.
Après le noviciat, il fut envoyé à Rome, au Collège International de l'ordre, pour y faire ses études ecclésiastiques. En 1915, il fut diplômé en philosophie puis, en 1919, en théologie.
Alors que l'Europe est déchirée par la Première Guerre Mondiale, Maximilien songe à une grande œuvre au service de l'Immaculée pour l'avènement du Royaume du Christ.
Le soir du 16 octobre 1917, il fonde avec quelques compagnons la « Mission de l'Immaculée », qui a pour but la conversion et la sanctification de tous les hommes par l'offrande inconditionnelle à la Vierge Marie.
Il est ordonné prêtre en 1918 et, en 1919, une fois ses études ecclésiastiques terminées, il rentre en Pologne pour commencer à Cracovie un travail d'organisation et d'animation du mouvement de la « Mission de l'Immaculée ».
Comme moyen de liaison entre les adhérents du mouvement, il fonde la revue « Le Chevalier de l'Immaculée ».
En 1927, encouragé par la progression importante du nombre de collaborateurs consacrés et de membres de la M.I., il transfère le centre d'édition à Niepokalanow, ou « Cité de l'Immaculée », près de Varsovie, qui accueillera plus de 700 religieux. Ceux-ci se consacreront à évangéliser le monde grâce à l’utilisation des moyens de communication sociale.
En 1930, il part avec quatre autres frères pour le Japon, où il fonde « Mugenzai No Sono », ou « Jardin de l'Immaculée », dans la banlieue de Nagasaki et y imprime une revue mariale. Cette « cité » restera intacte après l'explosion, en 1945, de la bombe atomique sur Nagasaki.
En 1936, il rentre en Pologne, appelé par la croissance de la communauté religieuse et l'expansion de l'activité éditoriale : onze publications, parmi lesquelles un quotidien de grande audience dans les classes populaires : il tire à 228.560 exemplaires, et le « Le Chevalier de l'Immaculée » à un million d'exemplaires.
Le 1er septembre 1939, la Seconde Guerre Mondiale éclate. Niepokalanow est bombardée et saccagée. Les religieux doivent l’abandonner. Les bâtiments sont utilisés comme lieu de premier accueil pour les réfugiés et les militaires
Le 17 février 1941, le Père Kolbe est arrêté par la Gestapo et incarcéré dans la prison Pawiak de Varsovie. Le 28 mai de la même année, il est déporté au camp d’extermination d’Auschwitz, où on lui assigna le numéro 16670.
Fin juillet, un prisonnier s'échappa. En guise de représailles, le commandant Fritsch décide de choisir dix compagnons du même bloc et les condamne injustement à mourir de faim et de soif dans le « souterrain de la mort ».
A la stupeur de tous les prisonniers et des nazis eux-mêmes, le père Maximilien sort des rangs et s'offre pour remplacer l'un des condamnés, le jeune sergent polonais François Gajowniczek. De cette manière inattendue et héroïque, le Père Maximilien descend avec les neuf autres prisonniers dans le « souterrain de la mort » où, les uns après les autres, les prisonniers meurent, consolés, assistés et bénis par un saint.
Le 14 août 1941, le Père Kolbe quitte sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, suite à une injection d’acide phénique. Le jour suivant, son corps fut brûlé dans le four crématoire et ses cendres dispersées au vent.
Maximilien-Marie Kolbe a été béatifié le 17 octobre 1971 par le pape Paul VI (Giovanni Battista Montini, 1963-1978) et élevé à la gloire des autels le 10 octobre 1982 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Pour un approfondissement biographique :
>>> Biographie
http://missel.free.fr/Sanctoral/08/14.php#biographie1
>>> P.Michel-Marie Zanotti-Sorkine - Saint Maximilien-Marie Kolbe - Samedi 30/03/2013
Source principale : kolbemission.org ; missel.free.fr (« Rév. x gpm »).
Acte de consécration à l'immaculée
Daignez recevoir ma louange, ô Vierge bénie ! Immaculée Conception, Reine du ciel et de la terre, Refuge des pécheurs et Mère très-aimante, à qui Dieu a voulu confier tout l'ordre de la miséricorde, me voici à vos pieds, moi, pauvre pécheur. Je vous en supplie, acceptez mon être tout entier comme votre bien et votre propriété. Agissez en moi selon votre volonté, en mon âme et mon corps, en ma vie et ma mort et mon éternité. Disposez avant tout de moi comme vous le désirez, pour que se réalise enfin ce qui est dit de vous : La Femme écrasera la tête du serpent et aussi : Vous seule vaincrez les hérésies dans le monde entier. Qu'en vos mains immaculées, si riches de miséricorde, je devienne un instrument de votre amour, capable de ranimer et d'épanouir pleinement tant d'âmes tièdes ou égarées. Ainsi s'étendra sans fin le règne du Cœur divin de Jésus. Vraiment, votre seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes, puisque la grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par vos mains maternelles.
- Saints Martyrs (800) d'Otrante (†14 août 1480):
- Saints Martyrs (800) d'Otrante (†14 août 1480)
Les Saints Martyrs d'Otrante (province de Lecce dans les Pouilles, en Italie) sont les 800 habitants de cette ville du Salento tués le 14 août 1480 par les Turcs conduits par Gedik Ahmed Pacha pour avoir refusé de se convertir à l'islam après la chute de leur ville.
Le 28 juillet 1480, une armée turque, venant de Valona (ville portuaire d'Albanie), forte de 90 galères, 40 galiotes et 20 autres navires (18.000 soldats au total) se présenta sous les murs d'Otrante.
La ville résista de toutes ses forces aux attaques, mais sa population composée seulement de 6.000 habitants ne put s'opposer longtemps au bombardement de l'artillerie turque. En définitive, le 29 juillet la garnison et tous les habitants abandonnèrent le bourg aux mains des Turcs en se retirant dans la citadelle tandis que ceux-ci commencèrent leur razzia, même dans les habitations avoisinantes.
Quand Gedik Ahmed Pacha demanda aux défenseurs de se rendre, ceux-ci refusèrent, et l'artillerie turque reprit le bombardement. Le 11 août, après 15 jours de siège, Gedik Ahmed Pacha donna l'ordre de l'attaque finale et réussit à enfoncer les défenses et à prendre le château.
Un terrible massacre s'ensuivit. Tous les hommes de plus de quinze ans furent tués et les femmes et les enfants réduits en esclavage. Selon certains rapports historiques, les tués furent 12.000 et les personnes réduites en esclavage 5.000, mais la taille de la ville ne semble pas confirmer ces estimations.
Les rescapés et le clergé s'étaient réfugiés à l'intérieur de la cathédrale afin de prier avec l'archevêque Stefano Agricoli. Gedik Ahmed Pacha leur ordonna de renier leur foi chrétienne, recevant un refus net, il pénétra avec ses hommes dans la cathédrale et les fit prisonniers. Ils furent tous tués et l'église fut transformée en étable à chevaux.
L'assassinat du vieil archevêque Stefano Agricoli fut particulièrement barbare, alors qu'il incitait les mourants à s'en remettre à Dieu, il fut décapité, dépecé à coups de cimeterres, sa tête fut embrochée sur une pique et portée par les rues de la ville. Le commandant de la garnison Francesco Largo fut scié vivant. L'un des premiers à être exécuté fut le tailleur Antonio Pezzulla, dit le Primaldo qui, à la tête des Otrantins, le 12 août 1480, avait refusé la conversion à l'Islam. Le 14 août Ahmed fit attacher le reste des survivants et les fit traîner au col de la Minerva. Là il en fit décapiter au moins 800 en obligeant leurs proches à assister à l'exécution.
Les chroniques rapportent que, pendant le massacre, un Turc nommé Bersabei, impressionné par la façon dont les Otrantins mouraient pour leur foi, se convertit à la religion chrétienne et il fut empalé par ses compagnons d'armes.
Toutes les personnes massacrées furent reconnues martyrs de l'Église et vénérés comme bienheureux martyrs d'Otrante. La plus grande partie de leurs ossements se trouve dans sept grandes armoires en bois dans la chapelle des Martyrs bâtie dans l'abside droite de la cathédrale d'Otrante. Sur le col de la Minerve fut construite une petite église qui leur fut dédiée, Sainte Marie des Martyrs.
Treize mois après, Otrante fut reconquise par les Aragonais.
Le 13 octobre 1481, les corps des Otrantins massacrés furent trouvés indemnes par Alphonse d'Aragon et furent transférés à la Cathédrale des Bienheureux Martyrs d'Otrante.
À partir de 1485, une partie des restes des martyrs fut transférée à Naples et reposa dans l'église de Sainte-Catherine à Formiello. Ils furent déposés sous l'autel de la Madone du Rosaire (qui commémore la victoire définitive des troupes chrétiennes sur les Ottomans lors de la bataille de Lepante en 1571). Par la suite les restes furent déposés dans la chapelle des reliques, consacrée par le pape Benoît XIII, depuis 1901, ils se trouvaient sous l'autel.
Une reconnaissance canonique effectuée entre 2002 et 2003, en a confirmé l'authenticité.
Les reliques des martyrs sont vénérées dans de nombreux lieux des Pouilles, à Venise et en Espagne.
Un procès en canonisation commencé en 1539 se termina le 14 décembre 1771, quand le pape Clément XIV déclara bienheureux les 800 victimes du col de la Minerve et en autorisa le culte. Depuis ils sont les protecteurs d'Otrante.
En vue d'une possible canonisation à la demande du diocèse d'Otrante, le procès a été récemment rouvert et a confirmé les conclusions du précédent.
Le 6 juillet 2007, le pape Benoît XVI publie un décret dans lequel il reconnaît le martyre d'Antonio Primaldo et de ses concitoyens tués pour haine envers la foi. Il en annonce la canonisation en consistoire le 11 février 2013.
Les 800 Martyrs d’Otrante ont été proclamés Saints (première canonisation du Pape) le 12 mai 2013, sur la Place Saint-Pierre à Rome, par le Saint Père François.
Pour un approfondissement historico/biographique :
>>> Chiesa.espresso (site en 4 langues)
http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/161401?fr=y
Sources principales : chiesa.espresso.repubblica.it ; wikipédia.org (« Rév. x gpm »).
Lectures :
1ère lecture : Le prophète mime symboliquement la déportation (Ez 12, 1-12)
Psaume : Ps 77, 56-57, 58-59, 61-62
R/ N'oublions jamais les leçons du Seigneur.
Evangile : Discours sur la vie de l'Église : la communauté chrétienne (Mt 18, 15-20)
Acclamation :
Alléluia. Alléluia. Dans le Christ, Dieu a réconcilié le monde avec lui. Il a déposé sur nos lèvres la parole de réconciliation. Alléluia. (2 Co 5,19)
Voir : http://www.aelf.org/office-messe
Homélie :
« ‘Seigneur, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ?’ Jésus lui répondit : ‘Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois’. »
La symbolique des chiffres utilisés ici nous rappelle un passage du livre de la Genèse où nous entendons Lamek qui s’exprime ainsi devant ses femmes Ada et Cilla : « J’ai tué un homme pour une blessure, un enfant pour une meurtrissure. C’est que Caïn est vengé sept fois, mais Lamek, soixante-dix sept fois » (Gn 4, 23-24). L’hagiographe nous met là, devant la réaction première de tout homme face au mal qui lui est infligé : la vengeance, qui ne tarde pas à prendre des proportions démesurées.
Un peu plus loin, dans le livre de l’Exode, la loi du talion voudra limiter le déchaînement de la passion vengeresse de l’homme et mesurer la juste compensation d’une offense : « Vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied » (Dt 19, 21). Un œil (et non pas deux !) pour un œil ; une dent (et non pas la mâchoire !) pour une dent abîmée…
Mais une telle codification, si elle est déjà un progrès dans la compréhension de la justice, ne saurait être assez puissante pour éliminer tout désir de vengeance du cœur d’un homme. Jésus va bien au-delà de cela. En appelant à pardonner jusqu’à soixante-dix fois sept fois, il affirme que l’on doit pardonner indéfiniment. Autrement dit, le pardon ne saurait être refusé à qui que ce soit.
La parabole que Jésus donne pour expliciter son commandement est éclairante. La mise en scène a bien sûr pour but de faire apparaître en pleine lumière la démesure de la miséricorde dont fait preuve le roi, qui accorde bien plus que ce que son débiteur lui demandait. En effet, « ému jusqu’aux entrailles », le roi devenu le « maître », non seulement « laisse partir » son serviteur, c'est-à-dire renonce à le vendre, mais il lui remet sa dette infinie (Dix mille talents, soit soixante millions de deniers qui auraient correspondu, à l’époque de Jésus, à soixante millions de journées de travail).
Quel contraste entre l’attitude du maître envers ce serviteur et celle de ce dernier envers son compagnon endetté, d’autant plus que celui-ci ne lui doit qu’une somme insignifiante (six cent mille fois moins) en comparaison de celle dont il vient lui-même d’être acquitté !
Tout vient du fait que le serviteur a oublié la gratuité du don de la miséricorde dont il a bénéficié. Qu’il n’ait même pas songé à remercier son maître après la remise de sa dette en témoigne.
Au contraire de ce serviteur, garder présent à notre conscience la gratuité du don du salut dont le Père nous a fait bénéficier en son Fils Jésus-Christ devrait nous conduire à une attitude de miséricorde inconditionnelle envers nos frères humains, quelle que soit leur dette envers nous. Comme nous le rappelle Jean-Paul II : « Le pardon est avant tout un choix personnel, une option du cœur qui va contre l'instinct spontané de rendre le mal pour le mal. Cette option trouve son élément de comparaison dans l'amour de Dieu, qui nous accueille malgré nos péchés, et son modèle suprême est le pardon du Christ qui a prié ainsi sur la Croix: ‘Père, pardonne-leur: ils ne savent pas ce qu'ils font’ (Lc 23, 34) » (Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2002).
« Seigneur, aide-nous à entrer sur ce chemin de la miséricorde. Puissions-nous recevoir chacune des offenses qui nous sont faites comme une occasion de témoigner par notre pardon de quel amour tu nous as aimé, de quelle dette tu nous as acquittés et de quelle liberté nous jouissons désormais. Nous manifesterons alors que nous n’avons pas pour père le malin qui veut nous asservir à la loi mortifère de la haine et du péché mais que nous sommes les fils du Très-Haut qui dispense la vie éternelle à ceux qui l’aiment. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean Chrysostome (v. 345-407), prêtre à Antioche puis évêque de Constantinople, docteur de l'Église
Homélies sur l’évangile de Matthieu, n°61 (trad. Véricel, L’Évangile commenté, p. 214 rev.)
« Prends patience envers moi »
Le Christ nous demande deux choses : condamner nos péchés et pardonner ceux des autres ; faire la première à cause de la seconde, qui sera alors plus facile, car celui qui pense à ses péchés sera moins sévère pour son compagnon de misère. Et pardonner non seulement de bouche, mais du fond du cœur, pour ne pas tourner contre nous-mêmes le fer dont nous croyons percer les autres. Quel mal ton ennemi peut-il te faire qui soit comparable à celui que tu te fais toi-même par ton aigreur ?…
Considère donc combien d'avantages tu retires d'une offense accueillie humblement et avec douceur. Tu mérites ainsi premièrement — et c'est le plus important — le pardon de tes péchés. Tu t'exerces ensuite à la patience et au courage. En troisième lieu, tu acquiers la douceur et la charité, car celui qui est incapable de se fâcher contre ceux qui lui ont causé du tort sera beaucoup plus charitable envers ceux qui l'aiment. En quatrième lieu, tu déracines entièrement la colère de ton cœur, ce qui est un bien incomparable. Celui qui délivre son âme de la colère la débarrasse évidemment aussi de la tristesse : il n'usera pas sa vie en chagrins et en vaines inquiétudes. Ainsi, nous nous punissons nous-mêmes en haïssant les autres ; nous nous faisons du bien à nous-mêmes en les aimant. D'ailleurs, tous t’honoreront, même tes ennemis, même si ce sont des démons. Bien mieux, en te conduisant ainsi, tu n'auras même plus d'ennemi.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à toutes et à tous,
Jeudi 14 Août 2014
Saint Maximilien Kolbe, Prêtre et Martyr
Mort en 1941. Franciscain polonais. Le père Kolbe, détenu au camp d’extermination d’Auschwitz, offrit sa vie à la place d’un autre déporté, père de famille. Canonisé en 1982.
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Jeudi 14 Août 2014
Saint Maximilien Kolbe, Prêtre et Martyr
Mort en 1941. Franciscain polonais. Le père Kolbe, détenu au camp d’extermination d’Auschwitz, offrit sa vie à la place d’un autre déporté, père de famille. Canonisé en 1982.
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Rouge )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 12 : 1 à 12
lecture : Le Prophète mime symboliquement la déportation
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, tu habites au milieu d'une engeance de rebelles ; ils ont des yeux pour voir, et ils ne voient pas ; des oreilles pour entendre, et ils n'entendent pas, car c'est une engeance de rebelles.
Quant à toi, fils d'homme, prépare-toi un sac de déporté ; pars comme un déporté, en plein jour, devant eux, de ta maison vers un autre lieu ; peut-être comprendront-ils alors qu'ils sont une engeance de rebelles.
Tu sortiras ton sac, comme un sac de déporté, en plein jour, devant eux. Toi-même, tu sortiras le soir, devant eux, comme s'en vont les déportés.
Devant eux, tu feras un trou dans le mur, et tu sortiras par là.
Devant eux, tu chargeras ton sac sur ton épaule, et tu l'emporteras dans l'obscurité ; tu voileras ton visage si bien que tu ne verras plus le pays : J'ai fait de toi un présage pour la maison d'Israël. »
Je fis ce qui m'avait été ordonné : en plein jour, je sortis mon sac, comme un sac de déporté, et le soir, je fis un trou dans le mur, à la main ; je pris mon sac dans l'obscurité, et je le chargeai sur mon épaule devant eux.
Le lendemain matin, la Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, la maison d'Israël, cette engeance de rebelles, t'a bien demandé : 'Qu'est-ce que tu fais là ?'
Tu leur répondras : 'Ainsi parle le SEIGNEUR DIEU : Cet oracle concerne Jérusalem et toute la maison d'Israël qui s'y trouve.
Je suis pour vous un présage. Ce que J'ai fait, c'est cela même qui vous sera fait : vous partirez en déportation, en captivité ; et le prince qui est au milieu de vous chargera son sac sur son épaule, et il sortira dans l'obscurité ; on percera le mur pour le faire sortir ; il voilera son visage, si bien qu'il ne verra plus le pays.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 12 : 1 à 12
lecture : Le Prophète mime symboliquement la déportation
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, tu habites au milieu d'une engeance de rebelles ; ils ont des yeux pour voir, et ils ne voient pas ; des oreilles pour entendre, et ils n'entendent pas, car c'est une engeance de rebelles.
Quant à toi, fils d'homme, prépare-toi un sac de déporté ; pars comme un déporté, en plein jour, devant eux, de ta maison vers un autre lieu ; peut-être comprendront-ils alors qu'ils sont une engeance de rebelles.
Tu sortiras ton sac, comme un sac de déporté, en plein jour, devant eux. Toi-même, tu sortiras le soir, devant eux, comme s'en vont les déportés.
Devant eux, tu feras un trou dans le mur, et tu sortiras par là.
Devant eux, tu chargeras ton sac sur ton épaule, et tu l'emporteras dans l'obscurité ; tu voileras ton visage si bien que tu ne verras plus le pays : J'ai fait de toi un présage pour la maison d'Israël. »
Je fis ce qui m'avait été ordonné : en plein jour, je sortis mon sac, comme un sac de déporté, et le soir, je fis un trou dans le mur, à la main ; je pris mon sac dans l'obscurité, et je le chargeai sur mon épaule devant eux.
Le lendemain matin, la Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, la maison d'Israël, cette engeance de rebelles, t'a bien demandé : 'Qu'est-ce que tu fais là ?'
Tu leur répondras : 'Ainsi parle le SEIGNEUR DIEU : Cet oracle concerne Jérusalem et toute la maison d'Israël qui s'y trouve.
Je suis pour vous un présage. Ce que J'ai fait, c'est cela même qui vous sera fait : vous partirez en déportation, en captivité ; et le prince qui est au milieu de vous chargera son sac sur son épaule, et il sortira dans l'obscurité ; on percera le mur pour le faire sortir ; il voilera son visage, si bien qu'il ne verra plus le pays.' »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le passé d’Israël, une leçon à ne pas oublier
Poème chanté appartenant au recueil d’Assaf.
[Psaume 77 (78), entièrement]
[Psaume 77 (78), entièrement]
Psaume 77 (78) : 56 et 57, 58 et 59, 61 et 62
R/ N'oublions jamais les Leçons du SEIGNEUR.
Nos pères ont tenté le DIEU TRÈS-HAUT,
ils refusaient d'observer Ses LOIS ;
ils déviaient comme leurs pères, ils désertaient,
trahissaient comme un arc infidèle.
R/
Leurs hauts lieux LE provoquaient,
leurs idoles excitaient Sa Jalousie.
DIEU a entendu, et s'est emporté,
IL écarta tout à fait Israël.
R/
IL laissa capturer Sa Gloire,
et Sa Puissance par des mains ennemies.
IL livra Son Peuple à l'épée,
contre Son Héritage, IL s'emporta.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Nos pères ont tenté le DIEU TRÈS-HAUT,
ils refusaient d'observer Ses LOIS ;
ils déviaient comme leurs pères, ils désertaient,
trahissaient comme un arc infidèle.
R/
Leurs hauts lieux LE provoquaient,
leurs idoles excitaient Sa Jalousie.
DIEU a entendu, et s'est emporté,
IL écarta tout à fait Israël.
R/
IL laissa capturer Sa Gloire,
et Sa Puissance par des mains ennemies.
IL livra Son Peuple à l'épée,
contre Son Héritage, IL s'emporta.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 15 : 21 à 35; 19: 1
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Répands sur Tes Serviteurs la LUMIÈRE de Ta FACE : apprends-nous, SEIGNEUR, Tes VOLONTÉS. Alléluia. (cf. Ps 118, 135)
Conclusion du discours sur la vie de l'Église : pardonner sans limites
Pierre s'approcha de JÉSUS pour LUI demander : « SEIGNEUR, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
JÉSUS lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent). Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.' Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette !' Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai.'Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?' Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que Mon PÈRE du Ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
JÉSUS acheva ainsi Son Discours, puis IL s'éloigna de la Galilée et se rendit en Judée, au-delà du Jourdain.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Répands sur Tes Serviteurs la LUMIÈRE de Ta FACE : apprends-nous, SEIGNEUR, Tes VOLONTÉS. Alléluia. (cf. Ps 118, 135)
Conclusion du discours sur la vie de l'Église : pardonner sans limites
Pierre s'approcha de JÉSUS pour LUI demander : « SEIGNEUR, quand mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu'à sept fois ? »
JÉSUS lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu'à sept fois, mais jusqu'à soixante-dix fois sept fois.
En effet, le Royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs.
Il commençait, quand on lui amena quelqu'un qui lui devait dix mille talents (c'est-à-dire soixante millions de pièces d'argent). Comme cet homme n'avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.' Saisi de pitié, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette.
Mais, en sortant, le serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d'argent. Il se jeta sur lui pour l'étrangler, en disant : 'Rembourse ta dette !' Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : 'Prends patience envers moi, et je te rembourserai.'Mais l'autre refusa et le fit jeter en prison jusqu'à ce qu'il ait remboursé.
Ses compagnons, en voyant cela, furent profondément attristés et allèrent tout raconter à leur maître.
Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : 'Serviteur mauvais ! je t'avais remis toute cette dette parce que tu m'avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j'avais eu pitié de toi ?' Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu'à ce qu'il ait tout remboursé.
C'est ainsi que Mon PÈRE du Ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son cœur. »
JÉSUS acheva ainsi Son Discours, puis IL s'éloigna de la Galilée et se rendit en Judée, au-delà du Jourdain.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=14/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy
Que cette Sainte journée , où l'on fête Notre Sainte Mère la Vierge Marie , soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 15 Août 2014
Heureuse la mère de Jésus !
Evangile selon St Luc, chapitre 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Prière d'introduction
Marie, nous fêtons aujourd’hui ton Assomption, ta montée au ciel auprès de Dieu. Aide-nous à avoir, comme toi, ce désir d’être à ses côtés pour toujours !
Demande
Donne-moi, Seigneur, la foi de la Vierge Marie, qui a toujours cru en ta Parole et en ta présence.
Points de réflexion
1.Dieu visite :
Quand nous lisons ce passage de l’Évangile, nous pouvons admirer les paroles de sainte Élisabeth à la Vierge Marie, paroles d’exaltation et de joie de découvrir la Mère de son sauveur : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Mais n’oublions pas de mentionner que c’est Dieu lui-même, en première personne, qui souhaite rendre visite à Élisabeth.
C’est lui qui nous visite, pour nous féconder dans la prière. Et c’est à ce moment-là que nous pouvons nous nommer « bienheureux », « bienheureux » car « visités » par Notre Seigneur.
Dieu qui est « en » la Vierge Marie au moment de rencontrer Élisabeth, se fait encore plus présent grâce à l’intercession de Marie. Dès ce moment-là, il annonce au monde entier le rôle de Marie comme Mère, mais aussi comme « porteuse » du Christ. Chaque fois que nous voudrons rencontrer Jésus, Marie sera à nos côtés et chaque fois que nous aurons recours à Marie, Jésus sera là, présent pour nous.
2. Être un tabernacle :
Marie est en effet le premier « tabernacle » vivant de Jésus. Cependant, Dieu ne réserve pas cette mission qu’à sa mère, mais à nous tous.
Nous sommes tous appelés à être des témoins de Jésus, pas seulement par la Parole ou les actes, mais par le fait d’avoir la vie de Jésus en nous. Par sa présence en nous, il veut se révéler à tous les hommes.
Il veut visiter tous les cœurs.
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu ne prends pas en compte « l'état » du tabernacle pour te rendre présent au monde. Accepte-moi ainsi, pour que, moi aussi, comme ma Mère la très douce Vierge Marie, je puisse te « porter » et te « donner ».
Résolution
Vivre ma journée d'aujourd'hui avec conscience que je porte en moi Jésus, et qu’il veut se donner à travers moi. Demander à Marie de m’aider à être un « tabernacle » vivant de son Fils.
SOURCE : Catholique.org
La Visitation de Marie à Elisabeth
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez Very Happy
Que cette Sainte journée , où l'on fête Notre Sainte Mère la Vierge Marie , soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
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Méditation sur l’ Evangile du Jour : Vendredi 15 Août 2014
Heureuse la mère de Jésus !
Evangile selon St Luc, chapitre 1, 39-56
En ces jours-là, Marie se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni.
Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque j’ai entendu tes paroles de salutation, l’enfant a tressailli d’allégresse au-dedans de moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »
Marie dit alors :
« Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur.
Il s’est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Puissant fit pour moi des merveilles ; Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent.
Déployant la force de son bras, il disperse les superbes.
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles.
Il comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides.
Il relève Israël son serviteur, il se souvient de son amour,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d’Abraham et de sa race à jamais. »
Prière d'introduction
Marie, nous fêtons aujourd’hui ton Assomption, ta montée au ciel auprès de Dieu. Aide-nous à avoir, comme toi, ce désir d’être à ses côtés pour toujours !
Demande
Donne-moi, Seigneur, la foi de la Vierge Marie, qui a toujours cru en ta Parole et en ta présence.
Points de réflexion
1.Dieu visite :
Quand nous lisons ce passage de l’Évangile, nous pouvons admirer les paroles de sainte Élisabeth à la Vierge Marie, paroles d’exaltation et de joie de découvrir la Mère de son sauveur : « Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Mais n’oublions pas de mentionner que c’est Dieu lui-même, en première personne, qui souhaite rendre visite à Élisabeth.
C’est lui qui nous visite, pour nous féconder dans la prière. Et c’est à ce moment-là que nous pouvons nous nommer « bienheureux », « bienheureux » car « visités » par Notre Seigneur.
Dieu qui est « en » la Vierge Marie au moment de rencontrer Élisabeth, se fait encore plus présent grâce à l’intercession de Marie. Dès ce moment-là, il annonce au monde entier le rôle de Marie comme Mère, mais aussi comme « porteuse » du Christ. Chaque fois que nous voudrons rencontrer Jésus, Marie sera à nos côtés et chaque fois que nous aurons recours à Marie, Jésus sera là, présent pour nous.
2. Être un tabernacle :
Marie est en effet le premier « tabernacle » vivant de Jésus. Cependant, Dieu ne réserve pas cette mission qu’à sa mère, mais à nous tous.
Nous sommes tous appelés à être des témoins de Jésus, pas seulement par la Parole ou les actes, mais par le fait d’avoir la vie de Jésus en nous. Par sa présence en nous, il veut se révéler à tous les hommes.
Il veut visiter tous les cœurs.
Dialogue avec le Christ
Jésus, tu ne prends pas en compte « l'état » du tabernacle pour te rendre présent au monde. Accepte-moi ainsi, pour que, moi aussi, comme ma Mère la très douce Vierge Marie, je puisse te « porter » et te « donner ».
Résolution
Vivre ma journée d'aujourd'hui avec conscience que je porte en moi Jésus, et qu’il veut se donner à travers moi. Demander à Marie de m’aider à être un « tabernacle » vivant de son Fils.
SOURCE : Catholique.org
La Visitation de Marie à Elisabeth
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Vendredi 15 Août 2014
Assomption de la VIERGE MARIE
Solennité de la VIERGE MARIE
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=15/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Assomption de la VIERGE MARIE
Solennité de la VIERGE MARIE
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Apocalypse de Saint Jean 11 : 19a ; 12 : 1 à 6a, 10ab
La Femme de l'Apocalypse, image de l'Église comme MARIE
Le Temple qui est dans le Ciel s'ouvrit, et l'Arche de l'Alliance du SEIGNEUR apparut dans Son Temple.
Un signe grandiose apparut dans le Ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
Elle était enceinte et elle criait, torturée par les douleurs de l'enfantement.
Un autre signe apparut dans le Ciel : un énorme dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes,et sur chaque tête un diadème.
Sa queue balayait le tiers des étoiles du Ciel, et les précipita sur la Terre. Le Dragon se tenait devant la Femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'ENFANT dès Sa Naissance.
Or, la Femme mit au monde un FILS, un ENFANT mâle, CELUI qui sera le BERGER de toutes les nations, les menant avec un sceptre de fer. L'ENFANT fut enlevé auprès de DIEU et de Son TRÔNE, et la Femme s'enfuit au désert, où DIEU lui a préparé une place.
Alors j'entendis dans le Ciel une VOIX PUISSANTE, qui proclamait : « Voici maintenant le SALUT, la PUISSANCE et la ROYAUTÉ de notre DIEU, et le POUVOIR de Son CHRIST ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Apocalypse de Saint Jean 11 : 19a ; 12 : 1 à 6a, 10ab
La Femme de l'Apocalypse, image de l'Église comme MARIE
Le Temple qui est dans le Ciel s'ouvrit, et l'Arche de l'Alliance du SEIGNEUR apparut dans Son Temple.
Un signe grandiose apparut dans le Ciel : une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles.
Elle était enceinte et elle criait, torturée par les douleurs de l'enfantement.
Un autre signe apparut dans le Ciel : un énorme dragon, rouge feu, avec sept têtes et dix cornes,et sur chaque tête un diadème.
Sa queue balayait le tiers des étoiles du Ciel, et les précipita sur la Terre. Le Dragon se tenait devant la Femme qui allait enfanter, afin de dévorer l'ENFANT dès Sa Naissance.
Or, la Femme mit au monde un FILS, un ENFANT mâle, CELUI qui sera le BERGER de toutes les nations, les menant avec un sceptre de fer. L'ENFANT fut enlevé auprès de DIEU et de Son TRÔNE, et la Femme s'enfuit au désert, où DIEU lui a préparé une place.
Alors j'entendis dans le Ciel une VOIX PUISSANTE, qui proclamait : « Voici maintenant le SALUT, la PUISSANCE et la ROYAUTÉ de notre DIEU, et le POUVOIR de Son CHRIST ! »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Poème pour le mariage du ROI
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur guitares. Poème chanté appartenant au recueil de la confrérie de Coré. Chant d’amour.
[Psaume 44 (45), entièrement]
[Psaume 44 (45), entièrement]
Psaume 44 (45) : 11 et 12a, 12b et 13, 14 et 15a, 15b et 16
R/ Heureuse es-TU, VIERGE MARIE, dans la GLOIRE de Ton FILS.
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le ROI sera séduit par ta beauté.
R/
IL est ton SEIGNEUR : prosterne-toi devant LUI.
Alors, les plus riches du peuple,
chargés de présents, quêteront ton sourire.
R/
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le ROI.
R/
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du ROI.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Écoute, ma fille, regarde et tends l'oreille ;
oublie ton peuple et la maison de ton père :
le ROI sera séduit par ta beauté.
R/
IL est ton SEIGNEUR : prosterne-toi devant LUI.
Alors, les plus riches du peuple,
chargés de présents, quêteront ton sourire.
R/
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d'étoffes d'or ;
on la conduit, toute parée, vers le ROI.
R/
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du ROI.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/yd43
http://www.mirari.fr/yd43
(Deuxième lecture)
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 20 à 27a
Le Christ nous entraîne tous dans la vie éternelle
Frères, le CHRIST est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le Premier ressuscité. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un Homme aussi que vient la RÉSURRECTION. En effet, c'est en Adam que meurent tous les hommes ; c'est dans le CHRIST que tous revivront, mais chacun à son rang : en Premier, le CHRIST ; et ensuite, ceux qui seront au CHRIST lorsqu'IL reviendra. Alors, tout sera achevé, quand le CHRIST remettra Son Pouvoir Royal à DIEU le PÈRE, après avoir détruit toutes les puissances du mal. C'est LUI en effet qui doit régner jusqu'au jour où IL aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qu'IL détruira, c'est la mort, car IL a tout mis sous ses pieds.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Première Lettre de Saint Paul Apôtre aux Corinthiens 15 : 20 à 27a
Le Christ nous entraîne tous dans la vie éternelle
Frères, le CHRIST est ressuscité d'entre les morts, pour être parmi les morts le Premier ressuscité. Car, la mort étant venue par un homme, c'est par un Homme aussi que vient la RÉSURRECTION. En effet, c'est en Adam que meurent tous les hommes ; c'est dans le CHRIST que tous revivront, mais chacun à son rang : en Premier, le CHRIST ; et ensuite, ceux qui seront au CHRIST lorsqu'IL reviendra. Alors, tout sera achevé, quand le CHRIST remettra Son Pouvoir Royal à DIEU le PÈRE, après avoir détruit toutes les puissances du mal. C'est LUI en effet qui doit régner jusqu'au jour où IL aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qu'IL détruira, c'est la mort, car IL a tout mis sous ses pieds.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Luc 1 : 39 à 56
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui s'est ouverte la Porte du Paradis : MARIE est entrée dans la GLOIRE de DIEU ; exultez dans le ciel, tous les anges ! Alléluia.
« Heureuse celle qui a cru ! »
En ces jours-là, MARIE se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de MARIE, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'ESPRIT SAINT, et s'écria d'une voix forte :
« TU es bénie entre toutes les femmes, et le FRUIT de Tes Entrailles est BÉNI.
Comment ai-je ce bonheur que la Mère de mon SEIGNEUR vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu Tes Paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse Celle qui a cru à l'accomplissement des Paroles qui lui furent dites de la Part du SEIGNEUR. »
MARIE dit alors :
« Mon âme exalte le SEIGNEUR,
mon esprit exulte en DIEU mon SAUVEUR.
IL s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le PUISSANT fit pour moi des Merveilles ; SAINT est Son NOM !
Son AMOUR s'étend d'âge en âge sur ceux qui LE craignent.
Déployant la Force de Son BRAS, IL disperse les superbes.
IL renverse les puissants de leurs trônes, IL élève les humbles.
IL comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides.
IL relève Israël Son Serviteur, IL se souvient de Son AMOUR,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »
MARIE demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis Elle s'en retourna chez Elle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Aujourd'hui s'est ouverte la Porte du Paradis : MARIE est entrée dans la GLOIRE de DIEU ; exultez dans le ciel, tous les anges ! Alléluia.
« Heureuse celle qui a cru ! »
En ces jours-là, MARIE se mit en route rapidement vers une ville de la montagne de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de MARIE, l'enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie de l'ESPRIT SAINT, et s'écria d'une voix forte :
« TU es bénie entre toutes les femmes, et le FRUIT de Tes Entrailles est BÉNI.
Comment ai-je ce bonheur que la Mère de mon SEIGNEUR vienne jusqu'à moi ?
Car, lorsque j'ai entendu Tes Paroles de salutation, l'enfant a tressailli d'allégresse au-dedans de moi.
Heureuse Celle qui a cru à l'accomplissement des Paroles qui lui furent dites de la Part du SEIGNEUR. »
MARIE dit alors :
« Mon âme exalte le SEIGNEUR,
mon esprit exulte en DIEU mon SAUVEUR.
IL s'est penché sur son humble servante ; désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le PUISSANT fit pour moi des Merveilles ; SAINT est Son NOM !
Son AMOUR s'étend d'âge en âge sur ceux qui LE craignent.
Déployant la Force de Son BRAS, IL disperse les superbes.
IL renverse les puissants de leurs trônes, IL élève les humbles.
IL comble de bien les affamés, renvoie les riches les mains vides.
IL relève Israël Son Serviteur, IL se souvient de Son AMOUR,
de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa race à jamais. »
MARIE demeura avec Élisabeth environ trois mois, puis Elle s'en retourna chez Elle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Vendredi 15 août 2014 : Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France
Saint Tarcisius, acolyte et martyr de l’Eucharistie († 257),
Saint Hyacinthe, prêtre o.p. à Cracovie (1185-1257)
Homélie :
« En ce jour-là, Marie se mit en route rapidement vers la Ville de la montagne » du Seigneur, vers la Jérusalem céleste. Sa hâte est à la mesure de son désir : il y a si longtemps qu’elle languissait de rejoindre son Bien-Aimé. Et voilà qu’enfin a retenti sa voix : « Lève-toi mon amie, viens ma toute belle. Car voici que l’hiver est passé, la saison des pluies est finie, elle s’en est allée. Lève-toi, mon amie, viens ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce et ton visage est beau » (Ct 2, 10-15).
Accourant à son appel, la Vierge murmure : « Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui » (Ct 2, 16). Elle entre dans la Cité Sainte et se prosterne devant son Fils et son Dieu. Le Roi des Rois vient à sa rencontre et lui temps son bras ; tel l’Epoux introduisant son Epouse dans sa demeure, ensemble ils s’avancent. Un murmure d’admiration parcourt l’assemblée des Anges et des Saints. Intrigués ils se demandent : « Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? » (Ct 8, 5). Mais « quand ils entendirent la salutation de Marie », ils tressaillirent de bonheur et « s’écrièrent d’une voix forte : “Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles, notre Roi de gloire, est béni. Comment avons-nous ce bonheur que la mère du Roi des Rois et du Seigneur des Seigneurs vienne jusqu’à nous ? Car lorsque nous avons entendu tes paroles de salutation, l’Esprit Saint a tressailli d’allégresse au-dedans de nous” ».
L’éclat de la Beauté de la Vierge rejaillit sur tous les habitants des cieux qui lui font une haie d’honneur en proclamant : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ! » Et tous dans le Temple s’écrient : « Amen ! Amen ! ». Oui les cieux sont tout illuminés en ce jour où la Lumière divine peut pleinement se refléter sur le pur miroir de l’humanité très Sainte de la Vierge immaculée, Mère du Très-Haut, que Celui-ci couronne de gloire inégalée.
Bien sûr, c’est au ciel que se passe cette fête ; mais comment n’y participerions-nous pas ? N’est-elle pas des nôtres celle qui monte en gloire, portée par les Anges ? N’est-elle pas une enfant de la terre, cette jeune fille qui a accueilli le Germe divin tombé du ciel ? N’est-elle pas notre Mère celle que Jésus nous a laissé en héritage du haut de la Croix ? Oui, vraiment, elle est nôtre. Il est dès lors juste et bon que nous soyons pleinement associés à la joie des habitants des cieux, et que descende sur nous une rosée de grâces proportionnée à notre statut de pèlerins.
Souvenons-nous cependant que l’amour vrai est désintéressé ; il se réjouit pour le bonheur de l’autre, sans rien attendre en retour. Réjouissons-nous donc gratuitement pour la joie de Marie, qui retrouve à la fois son Fils, son Seigneur, son Epoux et son Dieu. Et réjouissons-nous aussi de la gloire de notre Mère des cieux que notre Seigneur intronise à sa droite, la couronnant Reine du ciel et de la terre, tandis que les chœurs des Anges entonnent le chant du Psaume : « Ecoute ma fille, regarde et tend l’oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père : le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton Seigneur, prosterne-toi devant lui. Fille de roi, elle est là dans sa gloire, vêtue d’étoffes d’or ; on la conduit toute parée vers le roi. Des jeunes filles ses compagnes lui font cortège ; on les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi » (Ps 45[44] 11-16).
Oui que « ton âme exalte ton Seigneur », ô Marie ; « qu’exulte ton esprit en Dieu ton Sauveur » : il a plongé son regard de miséricorde sur toi dès le premier moment de ta conception ; il s’est épris de toi et t’a mystérieusement préservée de tout péché, car « il voulait te présenter à son Fils, toute resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel, mais sainte et immaculée » (Eph 5, 27), digne demeure du Très-Haut. Aussi « toutes les générations te diront bienheureuse » et ne se lasseront jamais de chanter tes louanges pour les siècles des siècles.
Car « le Puissant fit pour toi des merveilles » : il a fait éclater en toi sa sainteté et proclamé sur toi le Nom de son Fils, te recréant parfaitement à son image.
Toute ta grandeur, ô Marie, s’est de t’être pleinement ouverte au don de Dieu sans jamais t’en exalter, car tu avais compris mieux que personne que « Dieu est grand dans les grandes choses, immense dans les toutes petites » (St Augustin) ; c’est pourquoi tu t’es faite la plus petite, laissant à Dieu le soin de t’élever auprès de lui, dans les hauteurs.
Quant à nous, il nous faut hélas redescendre sur terre ; mais remplis de la joyeuse espérance que nous donne le verset suivant du même Psaume 44 : « A la place de tes pères te viendront des fils ; sur toute la terre tu feras d’eux des princes ». Soyons-en sûrs : la Reine de l’univers, qui a reçu de son Seigneur tout pouvoir pour dispenser ses trésors de grâce, veille sur chacun de nous avec une maternelle sollicitude, afin que nous vivions dès à présent en fils de Roi, puisque nous le sommes.
« Que notre âme altérée coure donc à cette source,
et que notre misère recoure à ce trésor de compassion.
Nous t’avons accompagnée de nos vœux, Vierge bénie,
tandis que tu montais vers ton Fils,
et nous t’avons suivie, au moins de loin.
Que ta bonté désormais fasse connaître au monde
la grâce que tu as trouvée auprès de Dieu :
Obtiens par tes prières le pardon des coupables,
la guérison des malades,
la consolation des affligés,
aide et délivrance pour ceux qui sont en péril.
Et pour nous, tes petits serviteurs,
qui en ce jour de fête et de liesse
chantons les louanges du très doux nom de Marie,
obtiens, Reine de clémence,
les grâces de ton Fils Jésus-Christ Notre-Seigneur,
qui est, au-dessus de toute chose,
le Dieu béni à jamais » (St Bernard).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé cistercien
1er Sermon pour l’Assomption, 1-4 ; SC 202 (trad. cf SC p. 415)
« Viens, toi que j’ai choisie, en toi j’établirai mon trône » (liturgie latine)… « Heureux ceux que tu as choisis, Seigneur, ils habiteront en tes parvis » (Ps 65,5) ; bien plus, tu habiteras en eux, tu règneras en eux et tu placeras en eux le trône de ta royauté. Et, bien sûr, Marie est bienheureuse entre tous les bienheureux, elle qui a été choisie avant et plus que tous les autres saints. Le Seigneur l’a choisie pour demeure, en disant : « Voici pour toujours le lieu de mon repos ; c’est ici que j’habiterai, car je l’ai voulu » (Ps 131,14). Pendant neuf mois il a habité en elle ; pendant de nombreuses années il a habité avec elle et lui était soumis… Maintenant, habitant en elle et avec elle pour toujours, d’une façon qui dépasse notre compréhension, il la rassasie de la gloire que voient les bienheureux. Il lui donne extérieurement la gloire en son corps ; intérieurement, il imprime en elle la gloire du Verbe…
Cette unique Vierge mère, qui se glorifie d’avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres (Ep 5,30), et ne rougit pas d’être appelée la mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation. La première Ève…a été appelée « mère de tous les vivants » (Gn 3,20), mais en réalité elle a été…la mère de ceux qui meurent… Et parce que cette première Ève n’a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c’est Marie qui a réalisé ce mystère. Comme l’Église dont elle est le symbole, elle est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Oui, elle est la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes (Jn 11,25; 5,25s). En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d’une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie…
C’est pourquoi cette mère bienheureuse du Christ, se sachant mère des chrétiens par ce mystère, se montre aussi leur mère par sa sollicitude et sa tendre affection… Et maintenant nous « habitons à l’abri » de la Mère « du Très-Haut », nous « demeurons sous sa protection, à l’ombre de ses ailes » (Ps 90,1; 16,8.). Plus tard, nous partagerons sa gloire et nous serons réchauffés sur son cœur…, puisque le Roi de gloire a mis en elle son trône.
Ô Marie, Reine de France
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de la Noël
Où Clovis en tête des Francs
Déposa au pied de l'autel
Son glaive et son couronnement.
Et nous plongea dans son baptême
Et nous marqua du Saint Onguent.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous des cathédrales
Jaillies des mains des bâtisseurs
Portant le nom de Notre-Dame
Et honorant notre Seigneur
Prières architecturales
Sculptées dans la pierre de nos cœurs .
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de Louis XIII
Qui son royaumes consacra
A votre cœur plein de tendresse
Et ses sujets, ses mœurs, ses lois
Régnez sur nous en souveraine
Salve nos, salve regina.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Et souvenez-vous de vos chantres
Bernard, Dominique et Montfort
Qui surent hardiment défendre
Votre nom en de saints transports
Et de ces foules qui sans esclandre
Vous prièrent jusqu'à leur mort
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de votre terre
Quand les jours se font menaçant
Qui se désole et désespère
Et ne nourrit plus ses enfants
Préservez-nous d'une autre guerre
Pardonnez nos égarements.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Vendredi 15 août 2014 : Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France
Saint Tarcisius, acolyte et martyr de l’Eucharistie († 257),
Saint Hyacinthe, prêtre o.p. à Cracovie (1185-1257)
Assomption de la Vierge Marie
Patronne principale de la France
(Solennité)
Patronne principale de la France
(Solennité)
- Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, patronne principale de la France:
- « Tous d'un même cœur, étaient assidus à la prière, avec quelques femmes, dont Marie, mère de Jésus et avec ses frères. » (Actes 1. 4) Telle est la dernière mention explicite dans le Nouveau Testament, de Marie, dont on sait qu'après la mort de Jésus, le disciple Jean l'a prise chez lui.
Que devient-elle alors ? Une tradition la fait vivre quelque temps avec Jean à Éphèse. Mais c'est sans doute à Jérusalem qu'elle termine son séjour terrestre. L'événement marial de ce jour correspond à la fois à la mort, à la résurrection et à l'Ascension du Christ.
Au VIe siècle, l'empereur de Byzance (Maurice, † en 602), à l'occasion de la bénédiction d'une église, étend à l'ensemble de l'Église byzantine une fête mariale le 15 août, déjà célébrée un peu partout en Orient, et lui donne le nom de « Dormition de la Mère de Dieu ».
Ce n'est qu'en 813 qu'elle est prescrite par un concile tenu à Mayence pour l'empire de Charlemagne. Une nuance peut être notée entre la manière dont l'Orient et l'Occident perçoivent le Mystère : en Orient on parlera plus volontiers de la Dormition de la Mère de Dieu, alors qu'en Occident on est sensible au fait que la Vierge a été enlevée corps et âme au ciel.
Cette fête a pour objet de célébrer à la fois la bienheureuse Mort, la glorieuse Résurrection et la triomphante Assomption de la très Sainte Vierge au Ciel. Jésus avait souffert la mort pour racheter le monde ; Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre son divin Fils et mourir. Mais sa mort ne ressembla en rien à celle du commun des hommes ; elle eut pour unique cause l'excès de son amour et de ses désirs ; elle ne fut accompagnée d'aucune douleur, ni suivie de la corruption du tombeau. Jésus devait tous ces privilèges à sa sainte Mère.
La tradition rapporte que les Apôtres, dispersés dans l'univers pour prêcher l'Évangile, se trouvèrent miraculeusement réunis autour du lit de mort de celle qui avait présidé à la naissance et aux premiers développements de l'Église. Trois jours après la mort de Marie, visitant le virginal tombeau avant de se séparer, ils furent les heureux témoins d'une grande merveille. On entendit dans les airs d'harmonieux cantiques ; un parfum délicieux s'exhalait du tombeau de Marie ; et lorsqu'on l'eut ouvert, on n'y trouva que des fleurs fraîches et vermeilles : les Anges avaient transporté dans les Cieux, en corps et en âme, la Mère du Sauveur.
On ne peut que soupçonner ici-bas avec admiration l'accueil qui fut fait à Marie par la Très Sainte Trinité, à laquelle elle avait été associée d'une manière si sublime dans le mystère du salut des hommes, par Jésus-Christ son Fils bien-aimé, par les légions des Anges, les Patriarches, les Prophètes, tous les saints de l'Ancien Testament et les élus de la Loi nouvelle. Les plus grands serviteurs de Marie, dans leurs contemplations, se sont plu à dépeindre son triomphe incomparable, son couronnement, sa gloire en ce grand jour. Mais le triomphe et la gloire de Marie sont éternels.
La fête de l'Assomption, outre sa mort toute sainte, sa Résurrection et son couronnement, célèbre sa royauté toute-puissante. Elle est la Reine du Ciel, la Reine des Anges et des Saints, la Reine de l'Église terrestre, la Reine de l'Église du Purgatoire; et c'est elle que David a dépeinte dans ses Psaumes : « La Reine s'est assise à ta droite, couverte d'un manteau d'or, environnée et tout étincelante des richesses les plus variées. »
Le Ier novembre 1950, le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958), à l'occasion de l'Année Sainte a voulu donner une définition précise (dogme) de l'Assomption de Marie. Ce jour-là les chrétiens fêtent à la fois la mort (dormition) et l'entrée dans la gloire de Dieu (assomption) de la Vierge Marie. L'église catholique croie que la vierge Marie, qui a donné chair au Christ, le verbe fait chair, a été par avance ressuscitée dans son corps. C'est le sens du mot « Assomption » : Marie monte au ciel avec son corps et son âme.
Sources principales : eglise.catholique.fr ; evangelium-vitae.org (« Rév. x gpm »).
- Saint Tarcisius, Acolyte et Martyr de l’Eucharistie († 257):
- Saint Tarcisius, Acolyte et Martyr de l’Eucharistie († 257)
Tarcisius, nous le connaissons grâce à saint Damase, élu pape en 366, qui organisa le culte des martyrs, composa et fit graver dans la catacombe de Saint-Calixte des épigrammes en leur honneur.
Sur sa tombe est écrit : « Tarcisius portait les sacrements du Christ. C'est alors qu'une troupe d'excités le pressa de les montrer aux impies. Il préféra donner sa vie plutôt que de montrer à ces chiens enragés les célestes membres. »
C'était vers l'an 254, le cruel Valérien régnait sur l'empire de Rome. Dans la ville où les saints apôtres Pierre et Paul avaient donné leur vie pour Jésus-Christ, les chrétiens se multipliaient. Les païens qui les rencontraient dans les rues disaient d'eux : « Ceux-là, voyez comme ils s'aiment ». Mais ils n'avaient pas le droit de se réunir pour prier ensemble. Pour célébrer la messe, ils se cachaient dans les catacombes.
Or, à cette époque, Etienne était pape et parmi les enfants qu'il instruisait pour devenir prêtres, se trouvait un garçon d'une quinzaine d'années : Tarcisius.
Le saint pontife leur dit un jour : « Vous ne devez pas seulement sauver votre âme, mais aussi celle des autres ; si vous avez un ami ou un parent païen, vous devez le convertir. Soyez des apôtres ! ». Et Tarcisius lorsqu'il servait la messe priait et communiait pour ceux qui ne connaissaient pas Jésus-Christ.
Quelques mois après, le 15 août, le prêtre Dyonisus disait la messe dans les catacombes. Au moment de la communion, il se tourna vers l'assistance : « Mes frères, lequel d'entre vous se sent assez courageux pour porter l'hostie sainte aux prisonniers qui seront livrés aux bêtes demain ? [color=#0033FF]“Moi, père, fais-moi cet honneur”, répondit le premier, Tarcisius, devenu acolyte, et qui servait la messe. Enfant, tu passeras peut-être inaperçu, que Dieu te protège ! » et Dyonisus déposa l'hostie dans les mains de l'acolyte. Tarcisius enveloppa ce précieux dépôt dans sa tunique, serra ses bras sur sa poitrine et sortit des catacombes.
Sur la via Appia, tout en priant Dieu qu'il portait sur son cœur, il marcha ainsi jusqu'à la place publique. Il y avait là une bande de garçons païens qui jouaient sous la direction de Quintilus le plus âgé d'entre eux. « Tarcisius, qu'est-ce que tu portes comme ça ?, dit Quintilus en le saisissant par le bras. “Ça ne te regarde pas”. On sait que tu es chrétien, si tu ne dis pas ce que tu portes, on te dénoncera à la police ».
A ce moment-là, les soldats qui passaient entendirent les paroles des enfants et s'approchèrent : « Est-ce vrai que tu es chrétien ? “Oui, je le suis” ».
Ils voulurent l'obliger à desserrer les mains, mais une force extraordinaire les avaient comme soudées l'une à l'autre. Pour lui faire lâcher prise, ils frappèrent l'héroïque enfant à coup de pierre et de bâton. Il fut atteint gravement à la tête et il tomba sur les dalles de la route, les mains toujours pressées sur sa poitrine. Alors ils s'acharnèrent sur lui avec une
telle violence qu'il s'évanouit en murmurant : « Seigneur Jésus, ne permettez pas que votre corps soit profané ».
Ils essayèrent encore de le fouiller, mais ils ne réussirent pas à dégager ses bras. A ce moment-là, passa un envoyé de Dyonisus, inquiet de ne pas le voir revenir. En voyant cet homme, les soldats et les enfants eurent peur et se dispersèrent, mais il était trop tard !
L'envoyé du prêtre s'agenouilla près de l'enfant et le souleva dans ses bras. Le petit martyr ouvrit les yeux une dernière fois et murmura : « Ne vous occupez pas de moi, mais prenez soin des hosties que je porte ».
Pour approfondir, lire la Catéchèse du Pape Benoît XVI :
>>> Saint Tarcisius
http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20100804_fr.html
- Saint Hyacinthe, prêtre o.p. à Cracovie (1185-1257):
- Saint Hyacinthe, Prêtre o.p. missionnaire en Pologne (1185 - 1257)
Hyacinthe, apôtre du Nord et thaumaturge, était de famille illustre. Ce fut saint Dominique lui-même qui reçut ses vœux et l'envoya évangéliser la Pologne, qu'il remua tout entière et où il opéra des conversions sans nombre.
Sa vie n'était qu'un perpétuel exercice de charité envers toutes les misères, et de sainte cruauté contre lui-même. À l'imitation de saint Dominique, il n'avait point d'autre chambre que l'église et d'autre lit que la terre ; il se déchirait toutes les nuits les épaules avec des chaînes de fer et jeûnait fréquemment au pain et à l'eau. Parmi les prodiges qu'il opéra, on cite des résurrections de morts, la délivrance de possédés du démon, la guérison de nombreux malades. On le vit traverser le fleuve rapide de la Vistule avec plusieurs de ses frères, sur son manteau étendu.
Obligé de fuir devant les Tartares, il emporte du moins avec lui le Saint-Sacrement, pour en empêcher la profanation. Comme il va quitter l'église, une voix sort de la statue de Marie, qui lui demande de l'emporter aussi. Elle pèse huit ou neuf cents livres ; Hyacinthe, plein de foi, la prend d'une main et la trouve légère comme un roseau. À défaut de bateau, il traverse avec son fardeau le grand fleuve du Borysthène comme une terre ferme, pendant que son manteau sert de barque à ses frères, qui le suivent.
Consolé par plusieurs visites de la Sainte Vierge, il eut révélation de sa mort, qui arriva le 15 août 1257.
Homélie :
« En ce jour-là, Marie se mit en route rapidement vers la Ville de la montagne » du Seigneur, vers la Jérusalem céleste. Sa hâte est à la mesure de son désir : il y a si longtemps qu’elle languissait de rejoindre son Bien-Aimé. Et voilà qu’enfin a retenti sa voix : « Lève-toi mon amie, viens ma toute belle. Car voici que l’hiver est passé, la saison des pluies est finie, elle s’en est allée. Lève-toi, mon amie, viens ma toute belle ! Ma colombe, blottie dans le rocher, montre-moi ton visage, fais-moi entendre ta voix, car ta voix est douce et ton visage est beau » (Ct 2, 10-15).
Accourant à son appel, la Vierge murmure : « Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui » (Ct 2, 16). Elle entre dans la Cité Sainte et se prosterne devant son Fils et son Dieu. Le Roi des Rois vient à sa rencontre et lui temps son bras ; tel l’Epoux introduisant son Epouse dans sa demeure, ensemble ils s’avancent. Un murmure d’admiration parcourt l’assemblée des Anges et des Saints. Intrigués ils se demandent : « Qui est celle-ci qui monte du désert, appuyée sur son bien-aimé ? » (Ct 8, 5). Mais « quand ils entendirent la salutation de Marie », ils tressaillirent de bonheur et « s’écrièrent d’une voix forte : “Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles, notre Roi de gloire, est béni. Comment avons-nous ce bonheur que la mère du Roi des Rois et du Seigneur des Seigneurs vienne jusqu’à nous ? Car lorsque nous avons entendu tes paroles de salutation, l’Esprit Saint a tressailli d’allégresse au-dedans de nous” ».
L’éclat de la Beauté de la Vierge rejaillit sur tous les habitants des cieux qui lui font une haie d’honneur en proclamant : « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur ! » Et tous dans le Temple s’écrient : « Amen ! Amen ! ». Oui les cieux sont tout illuminés en ce jour où la Lumière divine peut pleinement se refléter sur le pur miroir de l’humanité très Sainte de la Vierge immaculée, Mère du Très-Haut, que Celui-ci couronne de gloire inégalée.
Bien sûr, c’est au ciel que se passe cette fête ; mais comment n’y participerions-nous pas ? N’est-elle pas des nôtres celle qui monte en gloire, portée par les Anges ? N’est-elle pas une enfant de la terre, cette jeune fille qui a accueilli le Germe divin tombé du ciel ? N’est-elle pas notre Mère celle que Jésus nous a laissé en héritage du haut de la Croix ? Oui, vraiment, elle est nôtre. Il est dès lors juste et bon que nous soyons pleinement associés à la joie des habitants des cieux, et que descende sur nous une rosée de grâces proportionnée à notre statut de pèlerins.
Souvenons-nous cependant que l’amour vrai est désintéressé ; il se réjouit pour le bonheur de l’autre, sans rien attendre en retour. Réjouissons-nous donc gratuitement pour la joie de Marie, qui retrouve à la fois son Fils, son Seigneur, son Epoux et son Dieu. Et réjouissons-nous aussi de la gloire de notre Mère des cieux que notre Seigneur intronise à sa droite, la couronnant Reine du ciel et de la terre, tandis que les chœurs des Anges entonnent le chant du Psaume : « Ecoute ma fille, regarde et tend l’oreille ; oublie ton peuple et la maison de ton père : le roi sera séduit par ta beauté. Il est ton Seigneur, prosterne-toi devant lui. Fille de roi, elle est là dans sa gloire, vêtue d’étoffes d’or ; on la conduit toute parée vers le roi. Des jeunes filles ses compagnes lui font cortège ; on les conduit parmi les chants de fête : elles entrent au palais du roi » (Ps 45[44] 11-16).
Oui que « ton âme exalte ton Seigneur », ô Marie ; « qu’exulte ton esprit en Dieu ton Sauveur » : il a plongé son regard de miséricorde sur toi dès le premier moment de ta conception ; il s’est épris de toi et t’a mystérieusement préservée de tout péché, car « il voulait te présenter à son Fils, toute resplendissante, sans tache, ni ride, ni rien de tel, mais sainte et immaculée » (Eph 5, 27), digne demeure du Très-Haut. Aussi « toutes les générations te diront bienheureuse » et ne se lasseront jamais de chanter tes louanges pour les siècles des siècles.
Car « le Puissant fit pour toi des merveilles » : il a fait éclater en toi sa sainteté et proclamé sur toi le Nom de son Fils, te recréant parfaitement à son image.
Toute ta grandeur, ô Marie, s’est de t’être pleinement ouverte au don de Dieu sans jamais t’en exalter, car tu avais compris mieux que personne que « Dieu est grand dans les grandes choses, immense dans les toutes petites » (St Augustin) ; c’est pourquoi tu t’es faite la plus petite, laissant à Dieu le soin de t’élever auprès de lui, dans les hauteurs.
Quant à nous, il nous faut hélas redescendre sur terre ; mais remplis de la joyeuse espérance que nous donne le verset suivant du même Psaume 44 : « A la place de tes pères te viendront des fils ; sur toute la terre tu feras d’eux des princes ». Soyons-en sûrs : la Reine de l’univers, qui a reçu de son Seigneur tout pouvoir pour dispenser ses trésors de grâce, veille sur chacun de nous avec une maternelle sollicitude, afin que nous vivions dès à présent en fils de Roi, puisque nous le sommes.
« Que notre âme altérée coure donc à cette source,
et que notre misère recoure à ce trésor de compassion.
Nous t’avons accompagnée de nos vœux, Vierge bénie,
tandis que tu montais vers ton Fils,
et nous t’avons suivie, au moins de loin.
Que ta bonté désormais fasse connaître au monde
la grâce que tu as trouvée auprès de Dieu :
Obtiens par tes prières le pardon des coupables,
la guérison des malades,
la consolation des affligés,
aide et délivrance pour ceux qui sont en péril.
Et pour nous, tes petits serviteurs,
qui en ce jour de fête et de liesse
chantons les louanges du très doux nom de Marie,
obtiens, Reine de clémence,
les grâces de ton Fils Jésus-Christ Notre-Seigneur,
qui est, au-dessus de toute chose,
le Dieu béni à jamais » (St Bernard).
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureux Guerric d'Igny (v. 1080-1157), Abbé cistercien
1er Sermon pour l’Assomption, 1-4 ; SC 202 (trad. cf SC p. 415)
Marie, mère des vivants
« Viens, toi que j’ai choisie, en toi j’établirai mon trône » (liturgie latine)… « Heureux ceux que tu as choisis, Seigneur, ils habiteront en tes parvis » (Ps 65,5) ; bien plus, tu habiteras en eux, tu règneras en eux et tu placeras en eux le trône de ta royauté. Et, bien sûr, Marie est bienheureuse entre tous les bienheureux, elle qui a été choisie avant et plus que tous les autres saints. Le Seigneur l’a choisie pour demeure, en disant : « Voici pour toujours le lieu de mon repos ; c’est ici que j’habiterai, car je l’ai voulu » (Ps 131,14). Pendant neuf mois il a habité en elle ; pendant de nombreuses années il a habité avec elle et lui était soumis… Maintenant, habitant en elle et avec elle pour toujours, d’une façon qui dépasse notre compréhension, il la rassasie de la gloire que voient les bienheureux. Il lui donne extérieurement la gloire en son corps ; intérieurement, il imprime en elle la gloire du Verbe…
Cette unique Vierge mère, qui se glorifie d’avoir mis au monde le Fils unique du Père, étreint avec amour ce même Fils unique dans tous ses membres (Ep 5,30), et ne rougit pas d’être appelée la mère de tous ceux en qui elle voit le Christ déjà formé ou en formation. La première Ève…a été appelée « mère de tous les vivants » (Gn 3,20), mais en réalité elle a été…la mère de ceux qui meurent… Et parce que cette première Ève n’a pas pu réaliser fidèlement ce que signifie son nom, c’est Marie qui a réalisé ce mystère. Comme l’Église dont elle est le symbole, elle est la mère de tous ceux qui renaissent à la vie. Oui, elle est la mère de la Vie qui fait vivre tous les hommes (Jn 11,25; 5,25s). En mettant la Vie au monde, elle a fait naître d’une certaine manière à une vie nouvelle tous ceux qui devaient trouver leur vie dans cette Vie…
C’est pourquoi cette mère bienheureuse du Christ, se sachant mère des chrétiens par ce mystère, se montre aussi leur mère par sa sollicitude et sa tendre affection… Et maintenant nous « habitons à l’abri » de la Mère « du Très-Haut », nous « demeurons sous sa protection, à l’ombre de ses ailes » (Ps 90,1; 16,8.). Plus tard, nous partagerons sa gloire et nous serons réchauffés sur son cœur…, puisque le Roi de gloire a mis en elle son trône.
Ô Marie, Reine de France
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de la Noël
Où Clovis en tête des Francs
Déposa au pied de l'autel
Son glaive et son couronnement.
Et nous plongea dans son baptême
Et nous marqua du Saint Onguent.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous des cathédrales
Jaillies des mains des bâtisseurs
Portant le nom de Notre-Dame
Et honorant notre Seigneur
Prières architecturales
Sculptées dans la pierre de nos cœurs .
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de Louis XIII
Qui son royaumes consacra
A votre cœur plein de tendresse
Et ses sujets, ses mœurs, ses lois
Régnez sur nous en souveraine
Salve nos, salve regina.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Et souvenez-vous de vos chantres
Bernard, Dominique et Montfort
Qui surent hardiment défendre
Votre nom en de saints transports
Et de ces foules qui sans esclandre
Vous prièrent jusqu'à leur mort
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Souvenez-vous de votre terre
Quand les jours se font menaçant
Qui se désole et désespère
Et ne nourrit plus ses enfants
Préservez-nous d'une autre guerre
Pardonnez nos égarements.
Ô Marie, Reine de France
Vers vous nous venons à genoux
Mendier le pain de votre clémence
Au nom de nos pairs et de nous.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour, Maud, Nicolas et Lumen.
Merci beaucoup!
Amitiés
Merci beaucoup!
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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BONNE FÊTE MARIAL .
tous artisans de paix a écrit:Bonjour, Maud, Nicolas et Lumen.
Merci beaucoup!
Amitiés
Comment ne pas remercier notre maman du ciel, celle qui m'a sauver, grâce a son oui je suis enfin libre, je dis bien libre, merci maman Marie.
BONNE FÊTE A TOUS
caillon- Avec Saint Benoit
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci , Caillon , Manuela et Tous artisans de Paix[/size[b][/b]]
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 16 Aoùt 2014
Les enfants et le Royaume des cieux[b]
Evangile selon St Matthieu, chapitre 19, 13-15
On présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartaient vivement.
Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
Prière d'introduction
« Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis en moi mon esprit » (Ps 50, 12). Je veux t’appartenir, Seigneur, être au service du royaume, afin que tu règnes pour les siècles sans fin.
Demande
Seigneur Jésus, toi qui es mon maître, donne-moi un cœur d'enfant ; rends-moi plus docile à toi et à la sainte Église.
Points de réflexion
1. « Laissez les petits enfants venir à moi ; le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent »
. Avec cette affirmation, Jésus répond à la doctrine commune de l’antiquité, qui réduisait l’enfant à la misère de sa condition : une sorte de malédiction, dont l’individu devait s’affranchir en devenant adulte. L’enfant portait en lui, par une sorte d’atavisme, les cicatrices du péché de ses parents. Dans la doctrine de Jésus, c’est tout le contraire : c’est justement de la misère de leur condition que Dieu a pitié.
Par rapport au Royaume de Dieu, que Jésus établit sur la terre et qui est pur don de Dieu, l’enfant est le plus apte à l’accueillir : sa docilité, sa bonne foi, le bon sens pour la justice et la vérité n’opposent pas d’obstacles à l’œuvre de Dieu que nous, les adultes, lui opposons. En échange, plus on devient adulte, plus on s’endurcit dans ses propres jugements et dans la volonté d’être le protagoniste de ce Royaume, afin de nous l’approprier par la force, comme on accumule un certain pouvoir sur des personnes et le contrôle sur des biens. Et de cela le prophète Ézéchiel veut nous prévenir (cf. Ez 18, 5 ss). Il revient à nous, les adultes, de nous affranchir des traces de notre péché, pour ressembler aux enfants et recevoir en héritage le Royaume.
2. La tentation de monopoliser l’autorité sur les enfants et d’en abuser : Les enfants ne nous appartiennent pas (cf. Ez 18, 4).
Ils appartiennent à Dieu. L’œuvre la plus malicieuse du démon est de vouloir nous les approprier comme des esclaves, en raison d’un amour possessif. Ainsi risquons-nous de séparer les enfants du Christ, alors qu’ils sont les premiers réceptacles du Royaume de Dieu.
En enfermant un enfant dans l’ignorance, en se comportant de façon dégradante et scandaleuse envers un autre, un mur est érigé ou un fossé creusé qui empêche l’enfant de faire l’expérience bouleversante de la rencontre avec le Christ. « Laisser à l’enfant le choix de se faire baptiser quand il aura 18 ans » est comparable à celui de ne pas imposer le français comme langue maternelle et ne lui en apprendre aucune, afin qu’à 18 ans il choisisse la sienne : affamé de connaissance et de justice, l’enfant est retenu dans l’obscurité et dans la faim de l’âme.
Jésus aime les enfants et les comprend. Il veut aussi qu’ils soient familiarisés avec les communautés de ses disciples, ses apôtres, ses évêques, ses prêtres et ses consacrées. Les enfants n’ont pas les préjugés des adultes, qui les en éloignent. Mais pis que tout est l’abus de confiance que Dieu et les familles éprouvent envers lesdits disciples. Comment pouvons-nous prendre à la légère une telle injustice, pourtant latente en tout adulte ?
3. L’imposition des mains, comme langage d’amour paternel.
Ce geste est celui de l’autorité éducative. Il comporte d’une part l’exigence parentale au nom de Dieu et d’autre part la consécration à la mission. Sanctifier l’état infantile implique l’obéissance, l’effort de l’apprentissage, la soumission à ceux qui ont donné la vie et à ceux qui en prennent soin, indépendamment de leur grade de sainteté ou de leur moralité.
L’exigence juste des parents donne une orientation juste à la vie de l’enfant ; une exigence défectueuse aura pour conséquence un comportement défectueux, ou bien des choix qui ne tiennent pas la route pendant longtemps ; injuste et abusive, elle risque de reproduire le même modèle (anti-)autoritaire ou de susciter une rébellion, qui aboutit dans le vide.
Le geste de Jésus n’est pas celui de la permissivité, qui laisse passer les âneries d’un enfant, mais celui d’un père ou grand frère qui encourage à évoluer et exige de se dépasser avec l’aide de la bénédiction de Dieu.
Dialogue avec Marie
Marie, Mère de Jésus et ma Mère, intercède auprès de Dieu pour nous, pauvres pécheurs, afin que nous soyons plus simples et lui rendions gloire. Donne-nous ta maternelle bénédiction, qui nous conduit à être disciples de Jésus sur le chemin de la foi, de l'espérance et de l'amour filial.
Résolution
Dans une de mes décisions de ce jour, je prendrai conseil auprès de Dieu dans la prière et auprès d'un de mes proches.
SOURCE : Catholique.org
Bonjour Nicolas
Bonjour Lumen
Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Samedi 16 Aoùt 2014
Les enfants et le Royaume des cieux[b]
Evangile selon St Matthieu, chapitre 19, 13-15
On présenta des enfants à Jésus pour qu’il leur impose les mains en priant. Mais les disciples les écartaient vivement.
Jésus leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
Il leur imposa les mains, puis il partit de là.
Prière d'introduction
« Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis en moi mon esprit » (Ps 50, 12). Je veux t’appartenir, Seigneur, être au service du royaume, afin que tu règnes pour les siècles sans fin.
Demande
Seigneur Jésus, toi qui es mon maître, donne-moi un cœur d'enfant ; rends-moi plus docile à toi et à la sainte Église.
Points de réflexion
1. « Laissez les petits enfants venir à moi ; le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent »
. Avec cette affirmation, Jésus répond à la doctrine commune de l’antiquité, qui réduisait l’enfant à la misère de sa condition : une sorte de malédiction, dont l’individu devait s’affranchir en devenant adulte. L’enfant portait en lui, par une sorte d’atavisme, les cicatrices du péché de ses parents. Dans la doctrine de Jésus, c’est tout le contraire : c’est justement de la misère de leur condition que Dieu a pitié.
Par rapport au Royaume de Dieu, que Jésus établit sur la terre et qui est pur don de Dieu, l’enfant est le plus apte à l’accueillir : sa docilité, sa bonne foi, le bon sens pour la justice et la vérité n’opposent pas d’obstacles à l’œuvre de Dieu que nous, les adultes, lui opposons. En échange, plus on devient adulte, plus on s’endurcit dans ses propres jugements et dans la volonté d’être le protagoniste de ce Royaume, afin de nous l’approprier par la force, comme on accumule un certain pouvoir sur des personnes et le contrôle sur des biens. Et de cela le prophète Ézéchiel veut nous prévenir (cf. Ez 18, 5 ss). Il revient à nous, les adultes, de nous affranchir des traces de notre péché, pour ressembler aux enfants et recevoir en héritage le Royaume.
2. La tentation de monopoliser l’autorité sur les enfants et d’en abuser : Les enfants ne nous appartiennent pas (cf. Ez 18, 4).
Ils appartiennent à Dieu. L’œuvre la plus malicieuse du démon est de vouloir nous les approprier comme des esclaves, en raison d’un amour possessif. Ainsi risquons-nous de séparer les enfants du Christ, alors qu’ils sont les premiers réceptacles du Royaume de Dieu.
En enfermant un enfant dans l’ignorance, en se comportant de façon dégradante et scandaleuse envers un autre, un mur est érigé ou un fossé creusé qui empêche l’enfant de faire l’expérience bouleversante de la rencontre avec le Christ. « Laisser à l’enfant le choix de se faire baptiser quand il aura 18 ans » est comparable à celui de ne pas imposer le français comme langue maternelle et ne lui en apprendre aucune, afin qu’à 18 ans il choisisse la sienne : affamé de connaissance et de justice, l’enfant est retenu dans l’obscurité et dans la faim de l’âme.
Jésus aime les enfants et les comprend. Il veut aussi qu’ils soient familiarisés avec les communautés de ses disciples, ses apôtres, ses évêques, ses prêtres et ses consacrées. Les enfants n’ont pas les préjugés des adultes, qui les en éloignent. Mais pis que tout est l’abus de confiance que Dieu et les familles éprouvent envers lesdits disciples. Comment pouvons-nous prendre à la légère une telle injustice, pourtant latente en tout adulte ?
3. L’imposition des mains, comme langage d’amour paternel.
Ce geste est celui de l’autorité éducative. Il comporte d’une part l’exigence parentale au nom de Dieu et d’autre part la consécration à la mission. Sanctifier l’état infantile implique l’obéissance, l’effort de l’apprentissage, la soumission à ceux qui ont donné la vie et à ceux qui en prennent soin, indépendamment de leur grade de sainteté ou de leur moralité.
L’exigence juste des parents donne une orientation juste à la vie de l’enfant ; une exigence défectueuse aura pour conséquence un comportement défectueux, ou bien des choix qui ne tiennent pas la route pendant longtemps ; injuste et abusive, elle risque de reproduire le même modèle (anti-)autoritaire ou de susciter une rébellion, qui aboutit dans le vide.
Le geste de Jésus n’est pas celui de la permissivité, qui laisse passer les âneries d’un enfant, mais celui d’un père ou grand frère qui encourage à évoluer et exige de se dépasser avec l’aide de la bénédiction de Dieu.
Dialogue avec Marie
Marie, Mère de Jésus et ma Mère, intercède auprès de Dieu pour nous, pauvres pécheurs, afin que nous soyons plus simples et lui rendions gloire. Donne-nous ta maternelle bénédiction, qui nous conduit à être disciples de Jésus sur le chemin de la foi, de l'espérance et de l'amour filial.
Résolution
Dans une de mes décisions de ce jour, je prendrai conseil auprès de Dieu dans la prière et auprès d'un de mes proches.
SOURCE : Catholique.org
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 16 Août 2014
Saint Etienne de Hongrie
Mort en 1038. Sacré roi de Hongrie le jour de Noël de l’an 1000, il se consacra à l’unification et à la christianisation de son pays, le dotant d’évêchés, d’églises et de monastères.
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=16/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour à toutes et à tous,
Samedi 16 Août 2014
Saint Etienne de Hongrie
Mort en 1038. Sacré roi de Hongrie le jour de Noël de l’an 1000, il se consacra à l’unification et à la christianisation de son pays, le dotant d’évêchés, d’églises et de monastères.
19ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 18 : 1 à 10, 13b, 30 à 32
Tout homme est personnellement responsable devant DIEU
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Qu'avez-vous donc, dans le pays d'Israël, à répéter ce proverbe : 'Ce sont les pères qui ont mangé du raisin vert, ce sont les fils qui ont les dents agacées' ?
Aussi vrai que Je suis VIVANT — déclare le SEIGNEUR DIEU — vous n'aurez plus à répéter ce proverbe en Israël.
En effet, toutes les vies M'appartiennent, la vie du père aussi bien que celle du fils, elles M'appartiennent. Celui qui a péché, c'est lui qui mourra.
L'homme qui est juste, qui observe le droit et la justice, qui ne va pas aux festins sur les montagnes, ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d'Israël, ne déshonore pas la femme de son prochain, ne s'approche pas d'une femme quand elle est impure ; l'homme qui n'opprime personne, qui restitue ce qu'on lui a laissé en gage, ne commet pas de fraude, donne son pain à celui qui a faim et un vêtement à celui qui est nu ; l'homme qui ne prête pas avec usure, ne réclame pas d'intérêts, détourne sa main du mal, qui tranche équitablement entre deux adversaires, suit Mes LOIS et Mes PRÉCEPTES pour se conduire avec droiture : un tel homme est vraiment juste, il vivra, déclare le SEIGNEUR.
Mais si cet homme a un fils violent et sanguinaire, coupable d'une de ces fautes, ce fils-là ne vivra pas, il mourra, et lui seul en sera responsable.
C'est pourquoi — déclare le SEIGNEUR — Je vous jugerai chacun selon votre conduite, maison d'Israël. Revenez à Moi, détournez-vous de vos péchés, et vous ne risquerez plus de tomber dans le mal. Rejetez tous vos péchés, faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi vouloir mourir, maison d'Israël ?
Je ne prends plaisir à la mort de personne, déclare le SEIGNEUR : convertissez-vous et vivez. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 18 : 1 à 10, 13b, 30 à 32
Tout homme est personnellement responsable devant DIEU
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Qu'avez-vous donc, dans le pays d'Israël, à répéter ce proverbe : 'Ce sont les pères qui ont mangé du raisin vert, ce sont les fils qui ont les dents agacées' ?
Aussi vrai que Je suis VIVANT — déclare le SEIGNEUR DIEU — vous n'aurez plus à répéter ce proverbe en Israël.
En effet, toutes les vies M'appartiennent, la vie du père aussi bien que celle du fils, elles M'appartiennent. Celui qui a péché, c'est lui qui mourra.
L'homme qui est juste, qui observe le droit et la justice, qui ne va pas aux festins sur les montagnes, ne lève pas les yeux vers les idoles de la maison d'Israël, ne déshonore pas la femme de son prochain, ne s'approche pas d'une femme quand elle est impure ; l'homme qui n'opprime personne, qui restitue ce qu'on lui a laissé en gage, ne commet pas de fraude, donne son pain à celui qui a faim et un vêtement à celui qui est nu ; l'homme qui ne prête pas avec usure, ne réclame pas d'intérêts, détourne sa main du mal, qui tranche équitablement entre deux adversaires, suit Mes LOIS et Mes PRÉCEPTES pour se conduire avec droiture : un tel homme est vraiment juste, il vivra, déclare le SEIGNEUR.
Mais si cet homme a un fils violent et sanguinaire, coupable d'une de ces fautes, ce fils-là ne vivra pas, il mourra, et lui seul en sera responsable.
C'est pourquoi — déclare le SEIGNEUR — Je vous jugerai chacun selon votre conduite, maison d'Israël. Revenez à Moi, détournez-vous de vos péchés, et vous ne risquerez plus de tomber dans le mal. Rejetez tous vos péchés, faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi vouloir mourir, maison d'Israël ?
Je ne prends plaisir à la mort de personne, déclare le SEIGNEUR : convertissez-vous et vivez. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Prière pour obtenir le pardon
Psaume appartenant au répertoire du chef de chorale et au recueil de David. Il fait allusion à la visite que le Prophète Natan rendit à David après que celui-ci eut commis adultère avec Batchéba.
[Psaume 50 (51), entièrement]
[Psaume 50 (51), entièrement]
Psaume 50 (51) : 12 et 13, 14 et 15, 18 et 19
R/ Donne-nous, SEIGNEUR, un cœur nouveau !
Crée en moi un cœur pur, ô mon DIEU,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta FACE,
ne me reprends pas Ton ESPRIT SAINT.
R/
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai Tes Chemins ;
vers TOI, reviendront les égarés.
R/
Si j'offre un sacrifice, TU n'en veux pas,
TU n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à DIEU, c'est un esprit brisé ;
TU ne repousses pas, ô mon DIEU, un cœur brisé et broyé.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Crée en moi un cœur pur, ô mon DIEU,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de Ta FACE,
ne me reprends pas Ton ESPRIT SAINT.
R/
Rends-moi la joie d'être sauvé ;
que l'esprit généreux me soutienne.
Aux pécheurs, j'enseignerai Tes Chemins ;
vers TOI, reviendront les égarés.
R/
Si j'offre un sacrifice, TU n'en veux pas,
TU n'acceptes pas d'holocauste.
Le sacrifice qui plaît à DIEU, c'est un esprit brisé ;
TU ne repousses pas, ô mon DIEU, un cœur brisé et broyé.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 19 : 13 à 15
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es BÉNI, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Les enfants et le Royaume des Cieux
On présenta des enfants à JÉSUS pour qu'IL leur impose les mains en priant. Mais les Disciples les écartaient vivement.
JÉSUS leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à Moi, car le Royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
IL leur imposa les mains, puis IL partit de là.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. TU es BÉNI, DIEU notre PÈRE, SEIGNEUR de l'Univers, TOI qui révèles aux petits les Mystères du Royaume ! Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Les enfants et le Royaume des Cieux
On présenta des enfants à JÉSUS pour qu'IL leur impose les mains en priant. Mais les Disciples les écartaient vivement.
JÉSUS leur dit : « Laissez les enfants, ne les empêchez pas de venir à Moi, car le Royaume des Cieux est à ceux qui leur ressemblent. »
IL leur imposa les mains, puis IL partit de là.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=16/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour Nicolas et
Amitiés
Amitiés
tous artisans de paix- Enfant de Dieu
- Messages : 3430
Inscription : 17/06/2014
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Bonjour et merci à vous : tous artisans de paix, Manuela, et Caillon de vos visites et encouragements.
Que Dieu vous bénissse !
Samedi 16 août 2014 : 19e semaine du temps ordinaire
Saint Étienne de Hongrie, roi (977-1038),
Saint Roch, pèlerin († 1327)
Homélie :
Les enfants savent vivre l’instant présent. Ils ont une connaissance spontanée de sa valeur. C’est à eux, et à ceux qui leur ressemblent, nous dit Jésus, que le royaume des Cieux appartient.
Les hommes, eux, portent le poids du passé et le souci de l’avenir. Certes, il convient de les assumer. Le livre d’Ézéchiel vient de nous en donner un écho. Quelle est l’influence sur nos vies des actes de nos pères ? Une grande incontestablement, mais cela vaut-il dans le domaine moral ? Peut-on se défausser sur ses antécédents, ou au contraire, craindre de perdre sa liberté à cause de leurs propres choix ? Ces pensées, et de nombreuses autres, ralentissent souvent notre marche.
Proposition sympathique à nos mentalités, Ézéchiel met en avant la place première de l’individu, il signale que le sort de chacun se joue dans le moment où il entend la parole, sans considération ni de ses pères, ni de son père, ni de son propre passé. Nous sommes tous personnellement responsables de nos vies et de nos décisions.
Voilà qui donne incontestablement au présent une grande valeur. Mais il ne faut pourtant pas non plus l’isoler du passé, car le présent est lui-même un passé en devenir. Placer le présent en rupture avec son passé est aussi nous couper de notre avenir. Or l’alliance que Dieu conclut aujourd’hui avec nous, vaut pour demain et pour toujours, elle est éternelle parce qu’elle gratuite, elle est inaltérable parce qu’elle est la vie de Dieu. La nouveauté qu’elle réalise dans nos vies s’inscrit dans une succession. Elle ne peut être réduite au moment présent.
Voilà qui enrichit notre perception de l’enfant que Jésus donne en exemple. Il n’est pas débiteur pour le péché de ses pères, mais il vit au sein de sa famille, il ne cherche pas à s’en affranchir. Au contraire, tout ce que vie sa famille le marque profondément, le concerne intimement, et il est convaincu, son expérience le lui montre, que la réciproque est vraie. Rien de ce qui lui arrive ne laisse indifférents ses parents.
L’enfant que nous présente Jésus n’est donc pas la figure d’un être innocenté de fautes qu’il n’a pas commises ni d’un inconscient qui n’a aucune solidarité à assumer. Cet enfant est le fruit d’une famille et d’une histoire, le fruit d’une alliance et la promesse d’une vie féconde. Mais, cet enfant est aussi, et en premier lieu, celui qui vient à Jésus. Par là, sans le savoir sans doute, il entraîne vers le Seigneur toute sa famille dont il est solidaire.
Ce miracle est possible parce ce petit ne se préoccupe pas de savoir d’où il vient : il va vers le Seigneur, parce que cela est bon et parce qu’il est sûr d’être accueilli. Cet enfant sait que, même s’il ressemble à des nombreux autres petits enfants, il est absolument unique et irremplaçable. Dieu ne le repoussera jamais.
Donne-nous Seigneur un cœur d’enfant, mets en nous un cœur qui sache reconnaître le caractère unique de la vie que tu nous donnes de vivre avec toi. Permets que nous sachions déposer les fardeaux de notre passé et les angoisses sur notre avenir pour nous élancer librement et spontanément à ta rencontre. Car tu es celui peut tout, tu as promis ton royaume à ceux qui viennent à toi sans arrière pensée. Renouvelle-nous dans l’Esprit d’enfance, celui qui la certitude que tu ne veux que nous aimer et ne désire que nous combler.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love, p. 63
Voici la voie de l'amour confiant :
— avoir une confiance absolue, inconditionnelle et inébranlable en Dieu notre Père qui nous aime, même lorsque tout semble voué à l'échec.
— chercher en lui seul notre secours et notre défenseur.
— refuser le doute et le découragement, « décharger toutes nos angoisses et nos soucis sur le Seigneur » (Ps 54,22), et avancer dans une liberté parfaite.
— être audacieux et sans aucune crainte devant les obstacles, sachant que « rien n'est impossible à Dieu » (Lc 1,37).
— compter en tout sur notre Père qui est aux cieux dans un mouvement d'abandon spontané, comme celui des enfants, convaincus de notre néant absolu, mais courageusement confiants, jusqu’à la hardiesse, en sa bonté paternelle.
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Bonjour et merci à vous : tous artisans de paix, Manuela, et Caillon de vos visites et encouragements.
Que Dieu vous bénissse !
Samedi 16 août 2014 : 19e semaine du temps ordinaire
Saint Étienne de Hongrie, roi (977-1038),
Saint Roch, pèlerin († 1327)
- Saint Étienne, Roi de Hongrie (977-1038):
- Saint Étienne, Roi de Hongrie (977-1038)
L'Occident, réunifié par les Carolingiens, pouvait croire achevées les invasions barbares, quand, à la fin du IX° siècle, des peuplades venues du midi de l’Oural, les Magyards, poussés par les Petchénègues, envahirent la cuvette du Danube puis s’aventurèrent jusqu'en Lorraine et en Italie du Nord. L’origine de ces hordes de Magyards ou de Hongrois[1] est mystérieuse ; si leur langue se rattachait au finois et au basque, leur civilisation était proche des Turcs et des peuples de la steppe asiatique ; ils rappelaient les Huns ou les Avars, fixés dans la plaine danubienne aux V° et VII° siècles ; nomades qui combattaient à cheval, ils attaquaient les abbayes, rançonnaient les villes pour entasser le butin dans des chariots, et vendre comme esclaves les femmes et les jeunes gens.
Le 10 août 955, l'empereur romain-germanique Otton le Grand battit les tribus hongroises à Lechfeld, près d’Augsbourg. Dès lors, les Hongrois se regroupèrent pour se sédentariser sous la famille des Arpads. Dix-huit ans plus tard, quand le duc Géza épousa Sarolta, fille du chef de Transylvanie, le christianisme, venu de Byzance et de Bulgarie, pénétra en Hongrie. De l’union de de Geza et de Sarolta naquit Vajk (ou Vaïk ou Baïk) vers 969, à Esztergom[2]. Après la mort de Sarolta, Géza épousa Ethelgide (ou Adélaïde), fille du prince polonais Miesco qui s’était converti au christianisme en 966. Des missionnaires slaves, comme Vojtech, le futur saint Adalbert, évêque de Prague, entrèrent en Hongrie, en même temps que les évêques bavarois Pilgrim de Passau et Wolfgang de Ratisbonne.
Vers 969, sous l'influence d’Ethelgide et d'Adalbert de Prague qu’elle avait attiré en Hongrie, Géza reçut le baptême, suivi de son fils, Vajk, qui prit le nom d'Etienne, parce que le protomartyr était apparu à ses parents ; à sa mère, il avait prédit : « un fils va bientôt naître de toi, il sera le premier à porter la couronne royale en Hongrie[3] » ; à son père, il avait dit : « Tu projettes de répandre l’Evangile mais, pour cette prédication, tes mains ne sont-elles pas trop souillées de sang ? Un fils va donc te naître. Il deviendra saint, c’est-à-dire qu’après avoir régné sur la terre, il régnera éternellement dans les cieux. Pour préparer cette avènement, Dieu va susciter un prophète. Sois attentif à son message : c’est lui qui, parmi ton peuple, sèmera le bon grain. » Adalbert a probablement baptisé Etienne à Esztergom, résidence des Arpads, en 974. Géza qui mourut en 997, avait, deux ans plus tôt, marié Etienne à Gisèle, fille du duc Henri II de Bavière et sœur du saint empereur Henri.
A la mort de Géza, Koppany, cousin païen du duc Etienne, maître de la région située au sud du lac Balaton, revendiqua le pouvoir. Le duc Etienne envahit les terres de Koppany et le vainquit à Vesprin, attribuant sa victoire à l’intercession de saint Martin de Tours, natif de Pannonie[4] : en remerciement, il fonda le monastère du Mont-Saint-Martin (Pannonhalma) qu'il confia à Astric, ami de saint Adalbert. Tout au long de son règne, Etienne dut se défendre contre les révoltes païennes qui éclatèrent en Hongrie, singulièrement celle du puissant Ajtony de Marosvar qui, trahi par son lieutenant Csanad, fut défait et tué. Au sud, Etienne repoussa les Petchénègues et les Bulgares.
Pour mieux christianiser le pays, Etienne voulut créer, des structures écclésiastiques permanentes, en dehors des clercs allemands qui étaient prêts à germaniser l'Eglise hongroise. L'empereur était alors Otton III, installé à Rome où il avait mis sur le siège de saint Pierre son maître, Gerbert d'Aurillac, devenu le pape Sylvestre II. Otton III et Sylvestre qui avaient accepté de créer une Eglise nationale en Pologne et fondé l’archevêché de Gniezno, furent favorables à la création d'une Eglise nationale hongroise et le pape offrit à Etienne une couronne royale. Le roi Etienne I° fut couronné en la cathédrale d’Esztergom, à la Noël de l’an 1000, et reçut le titre de « roi apostolique » pour souligner qu’il a reçu la couronne du pape.
Le roi Etienne créa deux archevêchés (Esztergom pour Anastase et Kalocza pour Astric) et huit évêchés (Veszprem, Pecs, Györ, Eger, Vac, Bihar, Czanad et Szekesfehervar). Chaque groupe de dix villages dut avoir son église et assurer, par la dîme, la subsistance du clergé.
En route pour la Terre sainte, Gérard, abbé de Saint-Georges de Venise, arriva à Zara où un abbé de Dalmatie l'invita à évangéliser les Hongrois. Introduit à la cour, il devint précepteur d'Imre, fils d'Etienne, puis évêque de Czanad. Gérard ouvrit une école pour les futurs prêtres, veilla au faste des cérémonies liturgiques et construisit deux monastères, l'un en l'honneur de saint Georges, l'autre dédié à la Vierge.
D'autres monatères furent fondés par des moines venus de Bohème, voire de France, car Etienne était en relation avec saint Odilon de Cluny. Le réformateur romain Richard de Saint-Vanne traversa plusieurs fois la Hongrie, et y introduisit des livres liturgiques occidentaux. Etienne s'occupa personnellement des nouveaux monastères et des écoles. Il rédigea pour son fils une « Instruction pour la formation morale », sorte de miroir du prince[5]. Marié, Imre qui avait fait vœu de virginité, mourut accidentellement à l'âge de vingt-quatre ans.
A l'imitation des rois chrétiens d'Occident, Etienne, législateur, publia un Décret d’une cinquantaine d'articles, qui octroyait à l'Eglise de nombreux privilèges. Ainsi, il soumettait les laïcs à son autorité et à la justice épiscopale et il associait le clergé au conseil royal. Evêques et abbés formaient, avec les grands, une puissante aristocratie, maîtresse des terres et des hommes.
Grâce à Etienne, la Hongrie devint le passage obligé pour les pèlerins allant en Terre Sainte, la route de terre étant souvent plus sûre que celle de mer. Le roi fit construire à Jérusalem une église dédiée à saint Georges et, à Rome, une hôtellerie pour les pèlerins hongrois. Il donna de l'argent pour édifier une église à Constantinople. Il accueillait les pèlerins, les voyageurs et les artistes d'Italie, de Germanie et d'Orient. La croix que la reine Gisèle fit fabriquer pour le tombeau de sa mère (conservée à Munich) est l'œuvre d'orfèvres bavarois. La chasuble de Notre-Dame de Szekesfehervar, transformée en manteau de sacre, est réalisée par des brodeurs influencés par des artistes orientaux.
Etienne partagea la vie des clercs. Très dévôt à la Vierge, fait célébrer le jour de la maîtresse (15 avril) et élever dans son palais de Szekesfehervar une basilique en l'honneur de la Mère de Dieu qui le conseille dans ses campagnes militaires. Ainsi, menacé par l'empereur Conrad II en 1030, il doit à Marie la retraite de l'armée germanique.
Le saint roi Etienne mourut le 15 août 1038 ; son fils étant mort avant lui, il désigna pour lui succéder Pierre Orseolo qui fut détrôné par son beau-frère, Samuel. L'évêque Gérard de Czanad, qui avait refusé de sacrer l'usurpateur, fut tué par les païens (1046), cependant que les Petchenègues envahissaient le pays. La Hongrie ne retrouva la paix qu'avec le règne de Ladislas (1077-1095) qui, émerveillé par les miracles qui se multipliaient sur le tombeau d'Etienne, demanda au pape Grégoire VII la permission d'élever les restes de son prédécesseur, le 15 août 1083, c'est-à-dire de le déclarer saint.
Grégoire VII canonisa Etienne, son fils Imre et l'évêque Gérard de Czanad. Les pèlerins affluèrent dès lors au tombeau royal d'Alba Regalis (Szekesfehervar), au sud de Budapest. En 1686, quand Budapest fut reprise aux Turcs, Innocent XI étendit le culte de saint Etienne à l’Eglise universelle.
[1] Les ancêtres des Hongrois appartenaient à la branche ougrienne des peuples finno-ougriens ; leur plus proches parents étaient les Mansis ou Vogouls, et les Hansis ou Ostiaques, dont les descendants vivent aujourd’hui entre l’Oural et le cours inférieur de l’Ob. Le mot magyard est l’appellation que se sont donnée les Hongrois : la première syllabe, magy, est l’équivalent du nom du peuple Mansi (Vogoul) ; la seconde syllabe, ar (autrefois er), provient du finnois et tchérémisse qui signifie homme. Le nom sous lequel on les désigne à l’étranger semble provenir d’un peuple bulgaro-turc, les onogours, avec lesquels les ancêtres des Magyards ont vécu en union tribale : ougrine en vieux russe, ungar en allemand, hungarus en latin, hongrois en français.
[2] Esztergom, sur la rive droite du Danuble, est appelée Gran par les Allemands.
[3] Etienne se dit en grec Stephanos, ce qui signifie couronné.
[4] La Pannonie (le pays du blé) est la plaine fertile qui s’étend entre Danuble et Norique.
[5] Puisque personne ne doit aspirer à la couronne s'il n'est fidèle catholique, nous donnerons la première place, dans nos instructions, à la sainte Foi. Avant tout, je recommande donc, très cher fils, de conserver précieusement la foi catholique ... Que tous vous reconnaissent comme un vrai chrétien ! Après la foi, ce qui occupe la seconde place, c'est l'Eglise, propagée par les apôtres et répandue dans tout l'univers ... Quiconque diminue ou défigure la dignité de la sainte Eglise, mutile le corps du Christ. Ce qui fait l'ornement de l'Eglise, c'est l'ordre des pontifes ... Sans eux, on ne constitue ni roi ni prince ... Si vous les vénérez, vous guérirez vous-même de vos péchés et gouvernerez bien le royaume. Le quatrième astre du gouvernement c'est la fidélité des nobles : boulevard du royaume, défenseurs des faibles, vainqueurs des ennemis ... Sachez les commander sans orgueil ni envie ! Le cinquième joyau de la couronne, c'est la sagesse, assortie de la patience. En effet, les rois patients règnent, les rois impatients tyrannisent. Accueil des hôtes : voilà vraiment la cinquième fleur de la dignité royale ... En cet esprit, très cher fils, accueille les étrangers avec bienveillance et traite-les avec honneur. Les sages conseillers tiennent la septième place près du trône ... Sache-le donc, très cher fils : chacun à sa place ; les jeunes gens aux armes, les vieillards aux conseils. En effet, les avis des sages sont enfermés dans les cœurs des gens d'expérience. Il ne faut pas les livrer aux bavardages des insensés. En cet esprit, l'imitation des ancêtres occupe la huitième place. Sache-le : le suprême ornement du royaume, c'est d'imiter ses honorables parents. Quiconque résiste à son père est l'ennemi de Dieu. L'esprit de désobéissance fanerait les fleurs de la couronne. La prière, primordial moyen de salut pour le souverain, vient en neuvième position ... Prie, mon fils, pour que Dieu écarte de toi tous les vices. Dixième précepte : c'est l'accord des vertus qui orne la couronne royale puisque le seigneur des vertus est le roi des cieux ... Quiconque ne possède pas cette synthèse vertueuse ne peut régner ici-bas ni au royaume des cieux.
Curiosité sur la couronne de saint Étienne surmontée d'une croix inclinée
La couronne de Hongrie est actuellement composée d'une croix inclinée, d'une calotte sphérique et d'un cercle précieux, ayant pour poids 2 056 grammes.
L'inclinaison de la croix est due à une circonstance fortuite. Lors d'un bouleversement politique, la reine Isabelle voulut emporter la sainte couronne. Elle la mit dans un coffret trop étroit et en s'appuyant sur le couvercle pour le fermer, elle fit céder la croix qui s'inclina sur un côté. Depuis lors, la couronne est restée en cet état, les Hongrois ayant poussé le scrupule jusqu'à vouloir lui conserver ce défaut accidentel.
La Vierge Recevoit Saint Etienne de Hongrie dans le Paradis
Sources principales : http://missel.free.fr/Sanctoral/
- Saint Roch, Pèlerin (1295-1327):
- Saint Roch, Pèlerin (1295-1327)
A Rome, la fête de saint Roch (16 août) est célébrée avec ferveur (et précédée d'un triduum fort suivi) dans son église au quartier de Ripetta. L'après-midi la procession traditionnelle, avec la statue du saint accompagné de son chien, se déroulera sur la place dédiée à l'empereur Auguste. Né à Montpellier en 1345, Roch, venu en pèlerinage à Rome, y resta trois ans pour soigner les pèlerins malades : il guérissait les pestiférés. Parti ensuite pour Plaisance, il prodigua là aussi ses secours aux victimes de la peste mais fut lui-même atteint par le mal. C'est alors que, dans son ermitage, il eut la visite quotidienne d'un chien lui apportant du pain ( 1370 ) : d'où la tradition de distribuer, le jour de sa fête, le " pane di San Rocco ".
L'église fut construite en 1499 par la confrérie des " barcaioli " du port de Ripetta, reconstruite en 1657, puis refaite en style " néo-classique " par Valadier en 1834. Une relique du " bras " du saint ( portée, elle aussi, en procession ) fut, au début de ce siècle, donnée à la confrérie par celui qui en était alors le primicier, Mgr Della Chiesa, le futur Benoît XV. Autrefois ( avant les transformations du quartier par suite du dégagement du mausolée d'Auguste sous le fascisme ) était annexé à l'église l'hôpital de la confrérie, qui avait été, en 1616, affecté par le Cardinal Antonio-Maria Salviati aux femmes en couches " honnêtes ou nubiles " : ces dernières étaient accueillies avec le maximum de discrétion et leur enfant était confié à un reparto spécial de l'hôpital de Santo Spirito. Signalons aux amateurs d'héraldique que le fronton de l'église est l'un des rares lieux où l'on peut voir le blason de Grégoire XVI, Cappellari.
La fête de saint Roch, précédée d'un triduum fort suivi, est célébrée avec ferveur dans l’église de Rome qui lui est dédiée, au quartier de Ripetta : l'après-midi, la procession traditionnelle de la statue de saint Roch, accompagné de son chien, se déroule sur la place de l'empereur Auguste.
Né à Montpellier en 1345, Roch, venu en pèlerinage à Rome, y resta trois ans pour soigner les pèlerins malades : il guérissait les pestiférés. Parti ensuite pour Plaisance, il prodigua là aussi ses secours aux victimes de la peste mais fut lui-même atteint par le mal. C'est alors que, dans son ermitage, il eut la visite quotidienne d'un chien qui lui apportait du pain (1370), d'où la tradition de distribuer, le jour de sa fête, le pane di San Rocco.
L'église construite en 1499 par la confrérie des barcaioli du port de Ripetta, fut reconstruite en 1657, puis refaite en style néo-classique par Valadier en 1834. Une relique du bras du saint, aussi portée en procession, fut, au début de ce siècle, donnée à la confrérie son primicier, Mgr. Della Chiesa, le futur Benoît XV. Autrefois, avant que Mussolini ordonnât les transformations du quartier pour dégager le mausolée d'Auguste, était annexé à l'église l'hôpital de la confrérie qui, en 1616, avait été affecté par le Cardinal Antonio-Maria Salviati aux femmes en couches honnêtes ou nubiles, que l’on y accueillait avec le maximum de discrétion et dont l’enfant était confié à un reparto spécial de l'hôpital de Santo Spirito. Signalons aux amateurs d'héraldique que le fronton de l'église est l'un des rares lieux où l'on peut voir le blason du pape Grégoire XVI Cappellari.
A Paris, la paroisse Saint-Roch, démembrée de celle de Saint-Germain-l’Auxerrois en 1629 par l’archevêque de Paris, Jean-François de Gondi ; en 1522, un marchand de Paris, Jean Dinocheau, à l’emplacement de l’actuelle église Saint-Roch, avait construit la chapelle des Cinq-Plaies que son neveu, Jean Dinocheau, avait agrandie, en donnant une place et un jardin, de sorte qu’elle fut érigée en succursale de Saint-Germain-l’Auxerrois, en 1578, sous le titre des Cinq-Plaies et de Saint-Roch ; ce nouveau patronage lui venait d’un hospice voisin qu’un espagnol venait de bâtir pour les malades des écrouelles.
En 1653, Louis XIV et sa mère, Anne d’Autriche, posèrent la première pierre de l’actuelle église, dessinée par Jacques Lemercier, qui ne sera achevée qu’en 1740, encore que les dernières statues de la façade n’ont été posée qu’en 1944 ; la chapelle de la Vierge, en retonde, achevée en 1710, est l’œuvre de Jules Hardouin-Mansart, tandis que la façade, achevée en 1739, est l’œuvre de son beau-frère et de son neveu, Robert et Jules-Robert de Cotte ; le clocher que Robert de Cotte avait édifié entre 1728 et 1736, ébranlé par la percée de l’avenue de l’Opéra, fut détruit en 1879. En 1665, le duc de Vendôme avait obtenu de l’Archevêque et des consuls d’Arles une relique du bras de saint Roch qu’on exposa dans l’église.
Source : http://missel.free.fr/Sanctoral/
Homélie :
Les enfants savent vivre l’instant présent. Ils ont une connaissance spontanée de sa valeur. C’est à eux, et à ceux qui leur ressemblent, nous dit Jésus, que le royaume des Cieux appartient.
Les hommes, eux, portent le poids du passé et le souci de l’avenir. Certes, il convient de les assumer. Le livre d’Ézéchiel vient de nous en donner un écho. Quelle est l’influence sur nos vies des actes de nos pères ? Une grande incontestablement, mais cela vaut-il dans le domaine moral ? Peut-on se défausser sur ses antécédents, ou au contraire, craindre de perdre sa liberté à cause de leurs propres choix ? Ces pensées, et de nombreuses autres, ralentissent souvent notre marche.
Proposition sympathique à nos mentalités, Ézéchiel met en avant la place première de l’individu, il signale que le sort de chacun se joue dans le moment où il entend la parole, sans considération ni de ses pères, ni de son père, ni de son propre passé. Nous sommes tous personnellement responsables de nos vies et de nos décisions.
Voilà qui donne incontestablement au présent une grande valeur. Mais il ne faut pourtant pas non plus l’isoler du passé, car le présent est lui-même un passé en devenir. Placer le présent en rupture avec son passé est aussi nous couper de notre avenir. Or l’alliance que Dieu conclut aujourd’hui avec nous, vaut pour demain et pour toujours, elle est éternelle parce qu’elle gratuite, elle est inaltérable parce qu’elle est la vie de Dieu. La nouveauté qu’elle réalise dans nos vies s’inscrit dans une succession. Elle ne peut être réduite au moment présent.
Voilà qui enrichit notre perception de l’enfant que Jésus donne en exemple. Il n’est pas débiteur pour le péché de ses pères, mais il vit au sein de sa famille, il ne cherche pas à s’en affranchir. Au contraire, tout ce que vie sa famille le marque profondément, le concerne intimement, et il est convaincu, son expérience le lui montre, que la réciproque est vraie. Rien de ce qui lui arrive ne laisse indifférents ses parents.
L’enfant que nous présente Jésus n’est donc pas la figure d’un être innocenté de fautes qu’il n’a pas commises ni d’un inconscient qui n’a aucune solidarité à assumer. Cet enfant est le fruit d’une famille et d’une histoire, le fruit d’une alliance et la promesse d’une vie féconde. Mais, cet enfant est aussi, et en premier lieu, celui qui vient à Jésus. Par là, sans le savoir sans doute, il entraîne vers le Seigneur toute sa famille dont il est solidaire.
Ce miracle est possible parce ce petit ne se préoccupe pas de savoir d’où il vient : il va vers le Seigneur, parce que cela est bon et parce qu’il est sûr d’être accueilli. Cet enfant sait que, même s’il ressemble à des nombreux autres petits enfants, il est absolument unique et irremplaçable. Dieu ne le repoussera jamais.
Donne-nous Seigneur un cœur d’enfant, mets en nous un cœur qui sache reconnaître le caractère unique de la vie que tu nous donnes de vivre avec toi. Permets que nous sachions déposer les fardeaux de notre passé et les angoisses sur notre avenir pour nous élancer librement et spontanément à ta rencontre. Car tu es celui peut tout, tu as promis ton royaume à ceux qui viennent à toi sans arrière pensée. Renouvelle-nous dans l’Esprit d’enfance, celui qui la certitude que tu ne veux que nous aimer et ne désire que nous combler.
Frère Dominique
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Sœurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love, p. 63
« Laissez les enfants venir à moi, car le Royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent »
Voici la voie de l'amour confiant :
— avoir une confiance absolue, inconditionnelle et inébranlable en Dieu notre Père qui nous aime, même lorsque tout semble voué à l'échec.
— chercher en lui seul notre secours et notre défenseur.
— refuser le doute et le découragement, « décharger toutes nos angoisses et nos soucis sur le Seigneur » (Ps 54,22), et avancer dans une liberté parfaite.
— être audacieux et sans aucune crainte devant les obstacles, sachant que « rien n'est impossible à Dieu » (Lc 1,37).
— compter en tout sur notre Père qui est aux cieux dans un mouvement d'abandon spontané, comme celui des enfants, convaincus de notre néant absolu, mais courageusement confiants, jusqu’à la hardiesse, en sa bonté paternelle.
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 17 Août 2014
20ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=17/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour à toutes et à tous,
Dimanche 17 Août 2014
20ième Dimanche du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d’Isaïe 56 : 1, 6 et 7
DIEU accueille les étrangers qui viennent le prier
Parole du SEIGNEUR :
Observez le droit, pratiquez la justice. Car Mon SALUT est approche, IL vient, et Ma JUSTICE va se révéler.
Les étrangers qui se sont attachés au Service du SEIGNEUR pour l'Amour de Son NOM et sont devenus Ses Serviteurs, tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner et s'attachent fermement à Mon ALLIANCE, Je les conduirai à Ma Montagne Sainte. Je les rendrai heureux dans Ma Maison de prière, Je ferai bon accueil, sur Mon autel, à leurs holocaustes et à leurs sacrifices, car Ma Maison s'appellera « Maison de prière pour tous les peuples ».
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d’Isaïe 56 : 1, 6 et 7
DIEU accueille les étrangers qui viennent le prier
Parole du SEIGNEUR :
Observez le droit, pratiquez la justice. Car Mon SALUT est approche, IL vient, et Ma JUSTICE va se révéler.
Les étrangers qui se sont attachés au Service du SEIGNEUR pour l'Amour de Son NOM et sont devenus Ses Serviteurs, tous ceux qui observent le sabbat sans le profaner et s'attachent fermement à Mon ALLIANCE, Je les conduirai à Ma Montagne Sainte. Je les rendrai heureux dans Ma Maison de prière, Je ferai bon accueil, sur Mon autel, à leurs holocaustes et à leurs sacrifices, car Ma Maison s'appellera « Maison de prière pour tous les peuples ».
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Que tous les peuples TE louent
Du répertoire du chef de chorale. Accompagnement sur instruments à cordes. Chant.
[Psaume 66 (67), entièrement]
[Psaume 66 (67), entièrement]
Psaume 66 (67) : 2b et 3, 5abd, 7b et 8
R/ DIEU, que les peuples T'acclament !
Qu'ils T'acclament, tous ensemble !
Que Ton VISAGE s'illumine pour nous ;
et Ton Chemin sera connu sur la Terre,
Ton Salut, parmi toutes les nations.
R/
Que les nations chantent leur joie,
car TU gouvernes le monde avec justice ;
sur la Terre, TU conduis les nations.
R/
DIEU, notre DIEU, nous bénit.
Que DIEU nous bénisse,
et que la Terre tout entière L'adore !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Qu'ils T'acclament, tous ensemble !
Que Ton VISAGE s'illumine pour nous ;
et Ton Chemin sera connu sur la Terre,
Ton Salut, parmi toutes les nations.
R/
Que les nations chantent leur joie,
car TU gouvernes le monde avec justice ;
sur la Terre, TU conduis les nations.
R/
DIEU, notre DIEU, nous bénit.
Que DIEU nous bénisse,
et que la Terre tout entière L'adore !
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Du CD, Les Psaumes pour tous les Dimanches et fêtes :
http://www.mirari.fr/f33K
http://www.mirari.fr/f33K
(Deuxième lecture)
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 11 : 13 à 15, 29 à 32
Le rôle des Juifs dans la Nouvelle Alliance
Frères,
je vous le dis à vous, qui étiez païens : dans la mesure même où je suis apôtre des païens, ce serait la gloire de mon ministère de rendre un jour jaloux mes frères de race, et d'en sauver quelques-uns.
Si en effet le monde a été réconcilié avec DIEU quand ils ont été mis à l'écart, qu'arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
Les Dons de DIEU et Son Appel sont irrévocables.
Jadis, en effet, vous avez désobéi à DIEU, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d'Israël, vous avez obtenu miséricorde ; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c'est pour que maintenant, eux aussi, ils obtiennent miséricorde.
DIEU, en effet, a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 11 : 13 à 15, 29 à 32
Le rôle des Juifs dans la Nouvelle Alliance
Frères,
je vous le dis à vous, qui étiez païens : dans la mesure même où je suis apôtre des païens, ce serait la gloire de mon ministère de rendre un jour jaloux mes frères de race, et d'en sauver quelques-uns.
Si en effet le monde a été réconcilié avec DIEU quand ils ont été mis à l'écart, qu'arrivera-t-il quand ils seront réintégrés ? Ce sera la vie pour ceux qui étaient morts !
Les Dons de DIEU et Son Appel sont irrévocables.
Jadis, en effet, vous avez désobéi à DIEU, et maintenant, à cause de la désobéissance des fils d'Israël, vous avez obtenu miséricorde ; de même eux aussi, maintenant ils ont désobéi à cause de la miséricorde que vous avez obtenue, mais c'est pour que maintenant, eux aussi, ils obtiennent miséricorde.
DIEU, en effet, a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous les hommes.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 15 : 21 à 28
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Le SEIGNEUR redresse les accablés, le SEIGNEUR protège l'étranger. Heureux qui met en LUI son espoir !
Alléluia.
(Ps 145, 5.8-9)
JÉSUS exauce la prière d'une étrangère
JÉSUS s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, SEIGNEUR, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais IL ne lui répondit rien. Les Disciples s'approchèrent pour LUI demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »
JÉSUS répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant LUI : « SEIGNEUR, viens à mon secours ! »
IL répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. — C'est vrai, SEIGNEUR, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
JÉSUS répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia.
Le SEIGNEUR redresse les accablés, le SEIGNEUR protège l'étranger. Heureux qui met en LUI son espoir !
Alléluia.
(Ps 145, 5.8-9)
JÉSUS exauce la prière d'une étrangère
JÉSUS s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon.
Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, SEIGNEUR, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. »
Mais IL ne lui répondit rien. Les Disciples s'approchèrent pour LUI demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! »
JÉSUS répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant LUI : « SEIGNEUR, viens à mon secours ! »
IL répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. — C'est vrai, SEIGNEUR, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
JÉSUS répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Dimanche 17 août 2014 : Vingtième dimanche du temps ordinaire
Sainte Chiara de Montefalco (I), abbesse o.s.a. (1268-1308),
Sainte Jeanne Delanoue, vierge et fondatrice (1666-1736)
Homélie :
Jésus vient d’avoir une controverse musclée avec les pharisiens sur la notion de « pur et impur » telle qu’elle ressort de « la tradition des anciens ». Comme il a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Notre-Seigneur se retire prudemment dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence où ses détracteurs ne le suivront pas. Sans doute veut-il faire le point avec ses disciples - élevés à la synagogue, c'est-à-dire à l’école des pharisiens - sur son enseignement quelque peu anticonformiste, pour ne pas dire révolutionnaire. Tout porte à penser que la rencontre avec la femme syro-phénicienne prolonge la réflexion sur les conceptions légalistes concernant la pureté.
En fait Jésus se rend à un rendez-vous : l’heure est venue d’accomplir la pédagogie divine concernant les rapports entre Israël et les païens. Et pour être sûr que les témoins puissent dégager le sens de l’événement, Notre-Seigneur va se situer explicitement dans la lignée prophétique, dont il va porter à terme les enseignements sur ce sujet. Reprenons le cours du récit.
La Cananéenne appartient au peuple chassé de la Terre que Dieu avait donné à Israël. La prière qu’elle adresse à Jésus témoigne cependant d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; le titre « Seigneur, fils de David » suggère même une ébauche de foi, comme le confirme sa demande, puisqu’elle attend de Jésus qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille, ce qui est un pouvoir proprement divin.
En feignant ignorer la prière de cette femme, puis en repoussant sa demande sous prétexte qu’il n’est « envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël », Notre-Seigneur adopte dans un premier temps le comportement des prophètes anciens. Ceux-ci s’adressaient en effet exclusivement au peuple élu, qu’ils étaient chargés de ramener en priorité le dans la fidélité à l’Alliance.
Le silence de Jésus a sans aucun doute également une portée pédagogique ; Notre-Seigneur veut obliger ses disciples à s’interroger : cette femme païenne, habitant en terre étrangère, mais témoignant par sa foi naissante qu’elle est visitée par Dieu, est-elle « impure » en raison de son appartenance raciale, ou au contraire, faut-il juger de sa « pureté », c’est-à-dire de la qualité de sa relation à Dieu à partir de « ce qui est sorti de sa bouche et qui provient de son cœur » (15, 8.) ?
A vrai dire, les disciples ne semblent pas avoir perçu le problème : leur seul souci est que le Maître donne au plus vite « satisfaction » à cette femme, pour couper court à une situation franchement embarrassante. Pensez donc : un Rabbi juif poursuivi par les cris d’une païenne : quel scandale ! Si les chefs religieux apprenaient cela à Jérusalem, ils auraient beau jeu de le diffamer. Autrement dit, les disciples demeurent tout aussi enfermés dans leur a priori et leur formalisme religieux que les pharisiens qu’ils redoutent.
La parole dure de Jésus refusant d’intervenir en faveur d’une brebis qui n’est pas du troupeau d’Israël, ne décourage cependant pas la femme cananéenne ; rassemblant son courage, « elle vint se prosterner devant lui » dans un geste d’humble adoration. Lui barrant la route, elle supplie celui en qui elle a mis toute son espérance : « Seigneur, viens à mon secours ! » Ce n’est pas pour elle mais pour ses disciples que Jésus se fait insistant, disant à haute voix ce que ceux-ci pensent tout bas dans le secret de leur cœur. Tout comme la Samaritaine, cette femme cananéenne a perçu intuitivement le mystère de la personne du Christ. Elle sait bien que le pain de sa Parole est destiné aux enfants d’Israël, puisque « le salut vient des Juifs ». Mais elle a deviné que ces enfants font preuve de bien peu d’appétit pour la nourriture que Jésus leur offre en abondance : le Rabbi ne viendrait pas en terre païenne s’il ne fuyait pas ses coreligionnaires. Aussi ajoute-t-elle avec assurance : « les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres » - le terme « petits chiens » ne désigne pas les chiens errants, objet de mépris, mais les animaux domestiques qui jouissaient de la faveur de leur maître.
Jésus jubile : « Femme, ta foi est grande ». Par sa disponibilité à l’action de l’Esprit Saint, la femme syro-phénicienne accède au même héritage que les fils d’Abraham : « héritière de Dieu, héritière avec le Christ » (Rm 8, 17), elle dispose en son nom propre de la victoire du Seigneur sur le démon. Elle préfigure ainsi la multitude des païens convoqués eux aussi à la Table du Royaume, conformément à la promesse que Dieu prononça par la bouche du prophète Isaïe : « Les étrangers qui se sont attachés au service du Seigneur pour l’amour de son nom et sont devenus ses serviteurs, je ferai bon accueil à leurs holocaustes et à leurs sacrifices » (1ère lect.).
Certes, « le salut vient des juifs », mais il ne leur est pas réservé : la « justice » de Dieu et son « salut » sont pour tous les hommes. Tous sont appelés au bonheur dans la maison de l’unique vrai Dieu, dont Jésus nous révèle le visage de Père. Désormais les portes du Royaume ne s’ouvrent plus par la circoncision, mais par la foi au « Seigneur, fils de David ». Le Seigneur fera même concourir l’obstination du peuple élu à la réalisation de son dessein de miséricorde - la parole est citée quatre fois par Saint Paul dans les quelques versets de la seconde lecture - qui trouvera son accomplissement dans l’obéissance d’Israël.
La liturgie de ce jour nous interpelle non seulement sur nos divergences religieuses, mais également sur nos innombrables exclusions au nom de nos différences, que nous ne parvenons pas à intégrer. Depuis que le péché est entré dans le monde, ces différences sont perçues comme des menaces, qu’il faut à tout prix éliminer. Le geste de violence meurtrière de Caïn n’a cessé de se reproduire tout au long de l’histoire : que de sang versé par jalousie envers la bénédiction divine reposant sur le prochain, dans l’oubli de celle qui repose sur nous. Certes Israël avait reçu de Dieu une mission particulière en tant que fils aîné parmi les peuples ; mais cette élection - comme toute élection - implique aussi la responsabilité de partager le don confié. Le Seigneur distribue ses grâces entre tous, afin que tous puissent participer au service du bien commun en partageant ce qu’ils ont reçu. Tout don se pervertit lorsqu’il est approprié d’une manière individualiste pour nourrir la vaine gloire ou le pouvoir de celui qui l’a reçu. Le don pascal par excellence, celui que l’Eglise du Christ a pour mission de partager avec tous, est le pain de la miséricorde, grâce auquel nous pouvons réintégrer notre condition filiale. C’est par cette miséricorde que le « salut de Dieu sera connu parmi toutes les nations » ; c’est par elle que « le Seigneur nous bénit et que la terre entière pourra enfin l’adorer » en esprit et vérité.
« Père très saint, réveille en nous la conscience de tes dons et de la responsabilité qui en découle pour nous qui en sommes bénéficiaires. “Baptisés dans le Christ, nous avons revêtus le Christ” (Ga 3, 27) : ne permet pas que nos peurs ou nos jalousies fassent obstacle à son ministère de réconciliation universelle. Ouvre nos yeux sur nos complicités avec l’indifférence et l’égoïsme de ce monde, et donne-nous de dénoncer avec courage les attitudes d’exclusion préconisées autour de nous. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, n° 2 (trad. cf Pain de Cîteaux 21 et SC 324, p. 55)
Parfois, Seigneur, je te sens passer, tu ne t'arrêtes pas pour moi, tu me dépasses, mais je crie vers toi comme la Cananéenne. Vais-je donc encore oser m'approcher de toi ? Bien sûr, car les petits chiens chassés de la maison de leur maître continuent à revenir, et veillant à la garde de la maison, ils reçoivent leur pain chaque jour. Chassé, me voilà donc encore ; mis à la porte, je crie ; malmené, je supplie. Comme les petits chiens ne peuvent pas vivre loin des hommes, pas davantage mon âme loin de mon Dieu !
Ouvre-moi, Seigneur. Que j'arrive jusqu'à toi pour être inondé de ta lumière. Toi, tu habites dans les cieux, tu t'es caché dans les ténèbres, dans la nuée obscure. Comme dit le prophète : « Tu t'es enveloppé d'un nuage pour que la prière ne passe pas » (Lm 3,44). Je croupis sur la terre, le cœur comme dans un bourbier... Tes étoiles ne luisent plus pour moi, le soleil s'est obscurci, la lune ne donne plus sa lumière. J'entends bien chanter tes hauts faits dans les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels ; dans l'Évangile tes paroles et tes gestes resplendissent de lumière ; les exemples de tes serviteurs..., les menaces et les promesses de tes Écritures de vérité s'imposent à mes yeux et viennent frapper à la surdité de mes oreilles. Mais mon esprit s'est endurci ; j'ai appris à dormir face à la splendeur du soleil ; je me suis accoutumé à ne plus voir ce qui s'offre à moi ainsi...
Jusqu'à quand, Seigneur, jusqu'à quand tarderas-tu à déchirer tes cieux, à descendre pour venir secouer ma torpeur ? (Ps 12,2; Is 63,19) Que je ne sois plus ce que je suis..., que je me convertisse et que je revienne au moins vers le soir, comme un petit chien affamé. Je parcours ta cité ; elle pérégrine encore en partie sur terre, même si la majorité de ses habitants ont trouvé leur joie dans les cieux. Peut-être que j'y trouverai moi aussi ma demeure ?
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Dimanche 17 août 2014 : Vingtième dimanche du temps ordinaire
Sainte Chiara de Montefalco (I), abbesse o.s.a. (1268-1308),
Sainte Jeanne Delanoue, vierge et fondatrice (1666-1736)
- Sainte Claire de Montefalco, Abbesse de l'ordre de Saint Augustin (1268-1308):
- Sainte Claire de Montefalco, Abbesse de l'ordre de Saint Augustin (1268-1308)
Claire, deuxième fille de Damien et de Jacqueline, naquit à Montefalco, dans la province de Perugia, en Italie, en 1268.
Dès sa prime enfance, elle fut attirée par l’Amour divin et à peine l’âgée de quatre ans elle démontra une très grande disposition pour l’exercice de la prière et passait déjà de longs moments en oraison, choisissant pour cela les endroits les plus retirés et solitaires de la maison familiale.
Elle fut très vite obnubilé par la Passion du Seigneur et la vue d’un crucifix devint pour elle un motif de continuelle mortification, allant jusqu’à infliger à son jeune corps des macérations douloureuses, à l’aide de silices, ce qui paraissait inouï pour un enfant de son âge.
Sa sœur aînée, Jeanne, était entrée dans une maison où l’on vivant la vie conventuelle. Claire, qui s’était consacrée entièrement à Dieu, voulut, elle aussi, y entrer, ce qui arriva en 1275 : elle n’était âgée que de sept ans.
O impénétrables desseins de Dieu !...
La sainteté de l’enfant et les insignes vertus de Jeanne attirèrent dans cette paisible maison un grand nombre de postulantes, à telle enseigne qu’il fallut bientôt agrandir.
Les travaux commencèrent en 1282 et se prolongèrent pendant huit longues années émaillées de difficultés de toutes sortes ; il fallut même que la jeune Claire aille faire l’aumône auprès des personnes aisées de la ville, ce qu’elle fit avec une grande dévotion, pleine d’humilité.
Les travaux terminés, en 1290, l’ensemble des recluses désira que cette maison devienne un vrai couvent, afin que la communauté puisse y entrer et suivre une règle. Jeanne en parla à son évêque, Dom Gérard Artesino, lequel, par un décret du 10 juin 1290 reconnu la communauté et lui donna la règle de saint Augustin, autorisant en même temps l’acceptation de novices. Le monastère, sur suggestion de Jeanne en qui devint l’abbesse, prit le nom de Monastère de la Croix.
Le 22 novembre 1291, Jeanne décéda. Claire, alors âgée d’à peine 23 ans, et malgré son refus initial, fut appelée à la remplacer. Dès lors l’essor fut encore plus fulgurant, car la jeune abbesse agissant avec une fermeté toute pleine de sollicitude, donnait à toutes, par ses actes et ses paroles, un exemple extraordinaire, ce qui eut pour résultat de pousser vers la perfection, donc vers Dieu toutes celles dont elle avait la charge.
Claire fut favorisée d’un grand nombre de dons surnaturels, comme les visions et les extases. La renommée de ces dons se répandit bientôt même à l’extérieur du couvent. Elle avait un outre le don de la science infuse et souvent il lui arriva d’expliquer à des théologiens, philosophes ou des littérateurs confirmés, certains passages ou certains mystères qu’ils essayent en vain d’approfondir.
Ce fut grâce à ces dons extraordinaires qu’une secte quiétiste — appelée « Esprit de liberté » — et qui sévissait alors en Umbrie, fut découverte et anéantie.
La renommée que suscitaient, de son vivant, ses excellentes et extraordinaires vertus ne se démenti pas après sa mort survenue le 17 août 1308 et dès lors tous la vénéraient comme une sainte.
La tradition raconte que Claire avait dit à ses sœurs religieuses qu’elle avait, gravée dans son cœur, la croix du Christ.
Pour le constater, après le décès, les religieuses lui prélevèrent le cœur et, purent constater qu’en effet, on pouvait y apercevoir, non seulement la croix de Jésus, mais aussi tous les instruments de la Passion : le fouet, la colonne, la couronne d’épines, trois clous, la lance et la canne avec l’éponge. En outre, dans la vésicule de la sainte elles y trouvèrent trois petits globes de même taille et poids, disposés en forme de triangle. Pesés un par un, tous avait le même poids ; pesés ensemble, le poids était le même que pour un seul, ce qui fit penser à la Sainte Trinité : trois personnes distinctes, mais un seul et même Dieu.
Dix mois seulement après le décès de Claire, l’évêque de Spolète, Dom Pierre Paul Trinci, ordonna, le 18 juin 1309, l’ouverture du procès informatif sur la vie et les vertus de celle-ci, car de toutes parts arrivaient, chaque jours, des témoignages de miracles obtenus par l’intercession de la sœur Augustine du monastère de Montefalco.
Plusieurs démarches furent diligentés auprès du Saint-Siège pour obtenir la canonisation de Claire.
L’enquête canonique avait été confiée au père Bérenger de Saint-Affrique qui, pour essayer de mener à terme la cause dont il avait la responsabilité, n’hésita pas à se déplacer à Avignon, en 1316, pour y rencontrer le pape Jean XXII, lequel envoya à Montefalco, afin de bien sen informer, le cardinal Napoléon Orsini.
Le procès fut terminé le 6 septembre 1318 et tout portait à croire à l’éminence de la canonisation, mais des causes externes, indépendantes de la volonté commune des deux parties, empêchèrent l’heureux aboutissement.
Ce ne fut que bien plus tard, le 14 août 1624, que le pape Urbain VIII accorda à la communauté de Montefalco et au diocèse de Spolète (le 28 septembre) l’autorisation du culte, avec Messe et une prière propre en l’honneur de Claire, dont le nom fut inscrit, sur ordre de Clément X, le 19 avril 1673, au Martyrologue Romain.
Plus tard encore, en 1736, le pape Clément XIII ordonna la reprise de la cause et l’année suivante, la Congrégation des Rites approuva le culte « ab immemorabili ».
Un nouveau procès canonique sur les vertus et miracles attribués à Claire de Montefalco fut diligenté en 1738 et ratifié par la Congrégation des Rites le 17 septembre 1743. Mais il faut croire que l’heure de Dieu n’était pas encore arrivée pour la glorification totale de son épouse, car ce ne fut qu’un siècle plus tard, suite à un nouveau procès commencé le 22 octobre 1850 et terminé l’année suivante, le 21 novembre 1851 — que la Congrégation des Rites approuva le 25 septembre 1852 —, qu’une loueur d’espoir éclaira quelques siècles de nuages…
Enfin, l’heure du triomphe arriva : le 8 décembre 1881 elle fut solennellement proclamée sainte par le pape Léon XIII et sa fête fixée au 17 août.
Source : http://voiemystique.free.fr/
- Sainte Jeanne Delanoue, vierge et fond. (1666-1736):
- Sainte Jeanne Delanoue, Vierge et fondatrice de la Congrégation « Sainte Anne de la Providence » (1666-1736)
Jeanne Delanoue nait à Saumur, sur les bords de la Loire, le 18 juin 1666, dernière d'une famille de douze enfants.
Elle bénéficie d’une instruction, et apprend les usages du monde où elle excelle. Pourtant, elle fait la cruelle expérience du dénuement spirituel. Créature sensible à la présence de Dieu, mais à la nature délicate et scrupuleuse, facilement inquiète et tourmentée, elle se croit damnée, craignant toujours d’offenser "l’adorable majesté de Dieu" par son orgueil et ses multiples tentations. Aussi se confesse-t-elle chaque jour, redoute d’approcher la communion et multiplie prières et pénitences, en particulier un jeûne sévère "qui lui avait été inspiré". Mais aucun de ses confesseurs ne lui apporte paix et consolation.
En 1692, après la mort de ses parents, Jeanne et sa nièce reprennent l’affaire familiale. Mais les temps ont changé. Famines, catastrophes climatiques, guerres, impôts nouveaux, font diminuer le chiffre d’affaires et affluer nombre de paysans miséreux en ville. Elle ouvre donc son commerce le dimanche et croit "n’avoir jamais assez de biens pour vivre contente, et ne veut point avoir de pain chez elle qu’à mesure qu’elle en a besoin pour ses repas, afin de refuser plus facilement aux pauvres qui lui demandent l’aumône." Le scrupule de l’avarice pèse maintenant aussi sur son âme... Mais, un dimanche de carême, elle est vivement touchée par les paroles de l’abbé Géneteau, chapelain de l'hôtel-Dieu, prêchant la bonté et la miséricorde de Dieu. Elle le choisit comme confesseur. Il accepte, à condition qu’elle ferme boutique le dimanche. Ayant eu très vite la certitude qu’elle recevait authentiquement ses inspirations de l’Esprit-Saint, il décide de la mener par le chemin du dépouillement, contrôlant de très près ce travail divin, éteignant toute velléité de complaisance, l’humilité étant, avec l’obéissance, le fondement de la sainteté.
Cependant, ce n’était pas encore la libération intérieure qui viendrait de l’Esprit-Saint, par la bouche d’une pauvresse, Françoise Souchet. Rennaise, vivant de la charité, multipliant les pèlerinages dans l’Ouest de la France, elle demande à Jeanne, la veille de la Pentecôte 1693, à loger chez elle. Malgré son insistance, Jeanne chasse cette "gueuse". Mais Françoise, qui se sent envoyée pour préparer le cœur de Jeanne à sa mission, revient le lendemain. "Je parle et je ne comprends pas le sens de ce que je dis", ne cesse-t-elle de répéter. Aussi, Jeanne, pensant avoir affaire à quelque diseuse de bonne aventure, l’interroge. "Comme c’était le Saint-Esprit qui parlait par la bouche de Françoise Souchet, tout aussitôt, Jeanne Delanoue fut embrasée du feu de la charité." Sur son chemin de Damas, la boutiquière avaricieuse a été anéantie par l’Esprit qui la rend docile à ses mouvements et la prépare ainsi à devenir "la servante des pauvres".
Jeanne prie pour savoir ce que Dieu veut d’elle. Le parfait détachement d’elle-même lui est demandé, et elle suit ce que lui transmet Françoise Souchet : "[Ma voix intérieure] m’a dit d’aller à Saint-Florent pour soulager de pauvres enfants qui sont dans une pauvre étable." Dans ce hameau, elle découvre les "animaux farouches" de La Bruyère, pauvres haillonneux couverts de vermine. Elle leur fait aussitôt don de ses vêtements. Ceci n’est que le début d’incessantes allées et venues où, pendant une dizaine d’années, souvent seule, elle apporte aux pauvres argent, nourriture, vêtements et soins, portée uniquement par la grâce de Dieu, avouant elle-même n’avoir jamais eu d’inclination pour les pauvres, n’éprouvant naturellement ni pitié, ni sympathie. Dieu, la voyant maintenant prête à se donner sans réserve, la saisit et l’engage le lendemain de la fête du Saint-Sacrement, sur le chemin de l’union mystique qui n’aura de cesse de s’approfondir tout au long de sa vie. Mystique en un temps où les mystiques sont suspects, Jeanne en fera part afin qu’on croie que son œuvre est l’œuvre de Dieu seul. Au cours de cette extase, elle voit par avance le chemin qu’il lui faudra parcourir : une charité sans cesse croissante envers les pauvres, un détachement de plus en plus parfait envers elle-même, les multiples embûches à franchir, toujours soutenue par la Vierge Marie.
Libérée de ses craintes et de ses égoïsmes par le souffle de l’Esprit, elle s’engage sur le chemin de la charité. L’Esprit de Dieu lui fait profondément percevoir que les pauvres secourus sont "les membres et la personne de Jésus-Christ, Fils de Dieu". "Si j’avais un morceau de pain à partager en deux, j’en donnerais la moitié à ces pauvres étrangers, parce qu’ils sont mes frères de Père qui est Dieu." A partir de 1698, l’Esprit-Saint lui suggère de lier entièrement sa vie à celle des pauvres, à s’identifier à eux, en recherchant moins la pénitence comme au temps de sa jeunesse, que le dénuement et l’anéantissement de Jésus souffrant. Ses mortifications sont effrayantes, mais elle a toujours le souci de soumettre ses "inspirations" à son confesseur qui, il faut bien l’avouer, ne sait pas trop quel parti prendre, et cherche avant tout à éprouver son humilité et sa persévérance.
Comme sa renommée se répand, les pauvres viennent toujours plus nombreux à sa porte, si bien qu’elle finit, dans un nouveau renoncement, par les héberger en 1702 dans sa propre maison et dans une cave creusée dans le coteau. Mais Jeanne rencontre la contradiction : sa nièce tombe malade de voir son patrimoine dilapidé, le voisinage murmure contre son imprudence et l’afflux des mendiants, Jeanne elle-même a peur de s’abuser - personne n’osant l’assurer de sa vocation - et n’arrive plus à rembourser ses emprunts. Alors elle prie : "Si vous voulez que je donne, donnez-moi aussi de quoi leur donner. Seigneur, c’est votre œuvre." La venue providentielle de Françoise Souchet rassura Jeanne : "A la vérité, le roi de France ne donnerait pas sa bourse, mais en vérité, celle du roi des rois lui était tout acquise pour payer toutes ces dettes dont elle se faisait tant de soucis."
Mais décidément, Jeanne n’a pas la religion des "honnêtes gens". Aussi, l’éboulement du coteau qui détruit sa maison en juillet 1703 est-il interprété comme un signe de Dieu. L’abbé Géneteau trouve à propos de lui adresser ces paroles "pleines de sagesse" : "Dieu ne veut plus se servir de vous pour s’occuper de ses pauvres." Jeanne lui répond avec sa foi : "Mon Père, je suis dans la joie intérieure en voyant que la volonté de Dieu s’accomplit en tout ce qu’on pourrait me dire, rien ne pourrait m’empêcher que je serve les pauvres, quand bien même je devrais aller mendier leur pain." Elle se met avec persévérance à la recherche de nouveaux lieux d’accueil, essuyant bien des refus. Loin de l’avoir découragée, l’éboulement de sa maison donne un nouvel essor à sa mission. Elle reçoit l’inspiration de fonder un ordre "dans lequel on recevrait toutes les personnes qui voudraient se dévouer au service de Jésus-Christ et de ses chers membres". Elles sont donc quatre "associées", dont sa nièce, à revêtir le 26 juillet 1704 "l’habit des sœurs de Sainte-Anne, servantes des pauvres de la Providence de Saumur".
Le nombre toujours plus grand des pauvres et de sœurs se présentant, il devint nécessaire d’élaborer une règle approuvée en 1709 qui, non seulement organise la "Providence", mais encore dispose intérieurement les sœurs au service des pauvres " à qui elles témoignent, en les saluant, qu’elles se font un honneur de les servir". Les servantes des pauvres accueillent sans distinction enfants abandonnés auxquels est donnée une formation, vieillards, prostituées, malades... Sans oublier les "pauvres de la porte", les pauvres "honteux", et les prisonniers qu’elles vont visiter ; charité et vie spirituelle allant de pair. La "mère des pauvres" sait bien que les dispositions intérieures de ses filles, dans leur service quotidien, ont une importance capitale auprès des personnes accueillies à "la Providence". Religieuses d’un genre nouveau, sans clôture, aux vœux simples et secrets, admises sans dot, Jeanne leur enseigne avant tout le détachement d’elles-mêmes : "Votre amour-propre, votre inclination, votre humeur, vous mêmes, voilà vos richesses que vous n’avez pas encore quittées et qui vous rendent tristes quand on travaille peu à peu à vous en défaire." Les sœurs se trouvent en effet désemparées devant les excès de largesse et de mortification de leur Mère. La venue du Père Grignion de Montfort, en 1706, qui rassure et confirme Jeanne dans son état, renouvelle en elles une totale confiance envers leur "Première servante".
Ainsi confortée par le Père de Montfort, Jeanne s’élance de nouveau dans l’exercice d’une profonde charité — au sens étymologique du terme — de plus en plus débordante, et dans une vie de plus en plus unie à Dieu. En 1713, elle peut enfin acquérir, grâce à des bienfaiteurs, un ensemble de maisons et de caves appelées "la Grande Providence" et qui peut accueillir jusqu’à trois cents pauvres. Françoise Souchet n’avait-elle pas prédit bien des années auparavant, à une Jeanne incrédule, qu’elle fonderait un hôpital général ? Les miracles, dans cette maison qui ne vit que de dons et d’emprunts, se multiplient, tant est grande la foi de Jeanne et son abandon au Seigneur. "Dieu veut qu’on croie avec une foi constante qu’il soutient toutes choses de rien." En effet, depuis 1708, Jeanne réalise le parfait détachement d’elle-même. Elle avoue qu’auparavant elle avait eu peur que le Seigneur lui fît ce reproche : "J’étais nu et tu ne m’as pas vêtu, j’ai eu faim et tu ne m’as pas donné à manger" (Mt 25, 42-43). A partir de 1708, elle n’œuvre plus pour son salut, mais n’a plus que Dieu en vue. "Voilà une nature, Seigneur, faites-la souffrir et mourir, enfin mettez-la en quelque état qu’il vous plaira, je n’y prends point de part, elle n’est point à moi, je ne suis rien. Vous me l’avez donnée, ou plutôt prêtée, vous pouvez en faire tout ce qu’il vous plaira." En 1715, le jour du Jeudi saint, elle atteint le stade de l’union transformante. "On se voit tout en Dieu ! Tout ce que l’on voit est en Dieu... Et on ne peut goûter que Dieu et son Amour." Jusqu’à sa mort, en 1736, elle ne cesse d’être favorisée par de multiples grâces divines dont elle transmet l’enseignement à ses sœurs, non sans traverser parfois des moments de ténèbres spirituelles très profondes. Dès sa mort, la renommée de sa sainteté se propage dans toute la région.
Jeanne Delanoue a été béatifiée le 05 novembre 1947, par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisée le 31 octobre 1982 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).
Sans doute, Jeanne semble-t-elle le plus souvent inimitable, et c’est un bien. Un saint n’appelle jamais à l’imiter. Il renvoit toujours à un Autre dont il a perçu l’appel et qu’il cherche à rejoindre. Il n’existe pas d’imitation des saints, seule existe "l’Imitation de Jésus-Christ", Celui qui est "venu non pour être servi, mais pour servir" (Mt 20, 28).
Source : http://www.mavocation.org/vocation/religieuse-moine/saints
Homélie :
Jésus vient d’avoir une controverse musclée avec les pharisiens sur la notion de « pur et impur » telle qu’elle ressort de « la tradition des anciens ». Comme il a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Notre-Seigneur se retire prudemment dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence où ses détracteurs ne le suivront pas. Sans doute veut-il faire le point avec ses disciples - élevés à la synagogue, c'est-à-dire à l’école des pharisiens - sur son enseignement quelque peu anticonformiste, pour ne pas dire révolutionnaire. Tout porte à penser que la rencontre avec la femme syro-phénicienne prolonge la réflexion sur les conceptions légalistes concernant la pureté.
En fait Jésus se rend à un rendez-vous : l’heure est venue d’accomplir la pédagogie divine concernant les rapports entre Israël et les païens. Et pour être sûr que les témoins puissent dégager le sens de l’événement, Notre-Seigneur va se situer explicitement dans la lignée prophétique, dont il va porter à terme les enseignements sur ce sujet. Reprenons le cours du récit.
La Cananéenne appartient au peuple chassé de la Terre que Dieu avait donné à Israël. La prière qu’elle adresse à Jésus témoigne cependant d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; le titre « Seigneur, fils de David » suggère même une ébauche de foi, comme le confirme sa demande, puisqu’elle attend de Jésus qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille, ce qui est un pouvoir proprement divin.
En feignant ignorer la prière de cette femme, puis en repoussant sa demande sous prétexte qu’il n’est « envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël », Notre-Seigneur adopte dans un premier temps le comportement des prophètes anciens. Ceux-ci s’adressaient en effet exclusivement au peuple élu, qu’ils étaient chargés de ramener en priorité le dans la fidélité à l’Alliance.
Le silence de Jésus a sans aucun doute également une portée pédagogique ; Notre-Seigneur veut obliger ses disciples à s’interroger : cette femme païenne, habitant en terre étrangère, mais témoignant par sa foi naissante qu’elle est visitée par Dieu, est-elle « impure » en raison de son appartenance raciale, ou au contraire, faut-il juger de sa « pureté », c’est-à-dire de la qualité de sa relation à Dieu à partir de « ce qui est sorti de sa bouche et qui provient de son cœur » (15, 8.) ?
A vrai dire, les disciples ne semblent pas avoir perçu le problème : leur seul souci est que le Maître donne au plus vite « satisfaction » à cette femme, pour couper court à une situation franchement embarrassante. Pensez donc : un Rabbi juif poursuivi par les cris d’une païenne : quel scandale ! Si les chefs religieux apprenaient cela à Jérusalem, ils auraient beau jeu de le diffamer. Autrement dit, les disciples demeurent tout aussi enfermés dans leur a priori et leur formalisme religieux que les pharisiens qu’ils redoutent.
La parole dure de Jésus refusant d’intervenir en faveur d’une brebis qui n’est pas du troupeau d’Israël, ne décourage cependant pas la femme cananéenne ; rassemblant son courage, « elle vint se prosterner devant lui » dans un geste d’humble adoration. Lui barrant la route, elle supplie celui en qui elle a mis toute son espérance : « Seigneur, viens à mon secours ! » Ce n’est pas pour elle mais pour ses disciples que Jésus se fait insistant, disant à haute voix ce que ceux-ci pensent tout bas dans le secret de leur cœur. Tout comme la Samaritaine, cette femme cananéenne a perçu intuitivement le mystère de la personne du Christ. Elle sait bien que le pain de sa Parole est destiné aux enfants d’Israël, puisque « le salut vient des Juifs ». Mais elle a deviné que ces enfants font preuve de bien peu d’appétit pour la nourriture que Jésus leur offre en abondance : le Rabbi ne viendrait pas en terre païenne s’il ne fuyait pas ses coreligionnaires. Aussi ajoute-t-elle avec assurance : « les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres » - le terme « petits chiens » ne désigne pas les chiens errants, objet de mépris, mais les animaux domestiques qui jouissaient de la faveur de leur maître.
Jésus jubile : « Femme, ta foi est grande ». Par sa disponibilité à l’action de l’Esprit Saint, la femme syro-phénicienne accède au même héritage que les fils d’Abraham : « héritière de Dieu, héritière avec le Christ » (Rm 8, 17), elle dispose en son nom propre de la victoire du Seigneur sur le démon. Elle préfigure ainsi la multitude des païens convoqués eux aussi à la Table du Royaume, conformément à la promesse que Dieu prononça par la bouche du prophète Isaïe : « Les étrangers qui se sont attachés au service du Seigneur pour l’amour de son nom et sont devenus ses serviteurs, je ferai bon accueil à leurs holocaustes et à leurs sacrifices » (1ère lect.).
Certes, « le salut vient des juifs », mais il ne leur est pas réservé : la « justice » de Dieu et son « salut » sont pour tous les hommes. Tous sont appelés au bonheur dans la maison de l’unique vrai Dieu, dont Jésus nous révèle le visage de Père. Désormais les portes du Royaume ne s’ouvrent plus par la circoncision, mais par la foi au « Seigneur, fils de David ». Le Seigneur fera même concourir l’obstination du peuple élu à la réalisation de son dessein de miséricorde - la parole est citée quatre fois par Saint Paul dans les quelques versets de la seconde lecture - qui trouvera son accomplissement dans l’obéissance d’Israël.
La liturgie de ce jour nous interpelle non seulement sur nos divergences religieuses, mais également sur nos innombrables exclusions au nom de nos différences, que nous ne parvenons pas à intégrer. Depuis que le péché est entré dans le monde, ces différences sont perçues comme des menaces, qu’il faut à tout prix éliminer. Le geste de violence meurtrière de Caïn n’a cessé de se reproduire tout au long de l’histoire : que de sang versé par jalousie envers la bénédiction divine reposant sur le prochain, dans l’oubli de celle qui repose sur nous. Certes Israël avait reçu de Dieu une mission particulière en tant que fils aîné parmi les peuples ; mais cette élection - comme toute élection - implique aussi la responsabilité de partager le don confié. Le Seigneur distribue ses grâces entre tous, afin que tous puissent participer au service du bien commun en partageant ce qu’ils ont reçu. Tout don se pervertit lorsqu’il est approprié d’une manière individualiste pour nourrir la vaine gloire ou le pouvoir de celui qui l’a reçu. Le don pascal par excellence, celui que l’Eglise du Christ a pour mission de partager avec tous, est le pain de la miséricorde, grâce auquel nous pouvons réintégrer notre condition filiale. C’est par cette miséricorde que le « salut de Dieu sera connu parmi toutes les nations » ; c’est par elle que « le Seigneur nous bénit et que la terre entière pourra enfin l’adorer » en esprit et vérité.
« Père très saint, réveille en nous la conscience de tes dons et de la responsabilité qui en découle pour nous qui en sommes bénéficiaires. “Baptisés dans le Christ, nous avons revêtus le Christ” (Ga 3, 27) : ne permet pas que nos peurs ou nos jalousies fassent obstacle à son ministère de réconciliation universelle. Ouvre nos yeux sur nos complicités avec l’indifférence et l’égoïsme de ce monde, et donne-nous de dénoncer avec courage les attitudes d’exclusion préconisées autour de nous. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Guillaume de Saint-Thierry (v. 1085-1148), moine bénédictin puis cistercien
Oraisons méditatives, n° 2 (trad. cf Pain de Cîteaux 21 et SC 324, p. 55)
« Aie pitié de moi, Seigneur, Fils de David »
Parfois, Seigneur, je te sens passer, tu ne t'arrêtes pas pour moi, tu me dépasses, mais je crie vers toi comme la Cananéenne. Vais-je donc encore oser m'approcher de toi ? Bien sûr, car les petits chiens chassés de la maison de leur maître continuent à revenir, et veillant à la garde de la maison, ils reçoivent leur pain chaque jour. Chassé, me voilà donc encore ; mis à la porte, je crie ; malmené, je supplie. Comme les petits chiens ne peuvent pas vivre loin des hommes, pas davantage mon âme loin de mon Dieu !
Ouvre-moi, Seigneur. Que j'arrive jusqu'à toi pour être inondé de ta lumière. Toi, tu habites dans les cieux, tu t'es caché dans les ténèbres, dans la nuée obscure. Comme dit le prophète : « Tu t'es enveloppé d'un nuage pour que la prière ne passe pas » (Lm 3,44). Je croupis sur la terre, le cœur comme dans un bourbier... Tes étoiles ne luisent plus pour moi, le soleil s'est obscurci, la lune ne donne plus sa lumière. J'entends bien chanter tes hauts faits dans les psaumes, les hymnes et les cantiques spirituels ; dans l'Évangile tes paroles et tes gestes resplendissent de lumière ; les exemples de tes serviteurs..., les menaces et les promesses de tes Écritures de vérité s'imposent à mes yeux et viennent frapper à la surdité de mes oreilles. Mais mon esprit s'est endurci ; j'ai appris à dormir face à la splendeur du soleil ; je me suis accoutumé à ne plus voir ce qui s'offre à moi ainsi...
Jusqu'à quand, Seigneur, jusqu'à quand tarderas-tu à déchirer tes cieux, à descendre pour venir secouer ma torpeur ? (Ps 12,2; Is 63,19) Que je ne sois plus ce que je suis..., que je me convertisse et que je revienne au moins vers le soir, comme un petit chien affamé. Je parcours ta cité ; elle pérégrine encore en partie sur terre, même si la majorité de ses habitants ont trouvé leur joie dans les cieux. Peut-être que j'y trouverai moi aussi ma demeure ?
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Manuela- Gloire à toi Seigneur Jésus-Christ
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Lundi 18 Août 2014
De la férie
20ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=18/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour à toutes et à tous,
Lundi 18 Août 2014
De la férie
20ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 24 : 15 à 24
Le veuvage d'Ézékiel, présage pour le peuple de DIEU
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, Je vais te prendre subitement ta femme, la joie de tes yeux. Et tu ne feras pas de lamentation, tu ne gémiras pas, tu ne laisseras pas couler tes larmes.
Pleure en silence, ne prends pas le deuil ; enroule ton turban sur ta tête, chausse tes sandales, ne voile pas tes lèvres, ne prends pas le repas funéraire. »
Le matin, je parlais encore au peuple, et le soir ma femme mourut. Le lendemain matin, je fis ce qui m'avait été ordonné.
Les gens me dirent : « Vas-tu nous expliquer ce que tu fais là ? Qu'est-ce que cela veut dire pour nous ? »
Je leur répondis : « La Parole du SEIGNEUR m'a été adressée :
Dis à la maison d'Israël : Parole du SEIGNEUR DIEU : Je vais profaner Mon Sanctuaire, votre fierté et votre force, la joie de vos yeux, la passion de votre cœur. Vos fils et vos filles, qui sont restés à Jérusalem, tomberont par l'épée. Vous ferez alors comme Je viens de faire : vous ne voilerez pas vos lèvres, vous ne prendrez pas le repas funéraire, vous mettrez vos turbans, et vous chausserez vos sandales. Vous ne ferez pas de lamentation, vous ne pleurerez pas. Mais à cause de vos péchés, vous dépérirez, et vous gémirez tous ensemble. Ézékiel sera pour vous un présage : tout ce qu'il a fait, vous le ferez. Et quand cela arrivera, vous saurez que Je SUIS le SEIGNEUR DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 24 : 15 à 24
Le veuvage d'Ézékiel, présage pour le peuple de DIEU
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, Je vais te prendre subitement ta femme, la joie de tes yeux. Et tu ne feras pas de lamentation, tu ne gémiras pas, tu ne laisseras pas couler tes larmes.
Pleure en silence, ne prends pas le deuil ; enroule ton turban sur ta tête, chausse tes sandales, ne voile pas tes lèvres, ne prends pas le repas funéraire. »
Le matin, je parlais encore au peuple, et le soir ma femme mourut. Le lendemain matin, je fis ce qui m'avait été ordonné.
Les gens me dirent : « Vas-tu nous expliquer ce que tu fais là ? Qu'est-ce que cela veut dire pour nous ? »
Je leur répondis : « La Parole du SEIGNEUR m'a été adressée :
Dis à la maison d'Israël : Parole du SEIGNEUR DIEU : Je vais profaner Mon Sanctuaire, votre fierté et votre force, la joie de vos yeux, la passion de votre cœur. Vos fils et vos filles, qui sont restés à Jérusalem, tomberont par l'épée. Vous ferez alors comme Je viens de faire : vous ne voilerez pas vos lèvres, vous ne prendrez pas le repas funéraire, vous mettrez vos turbans, et vous chausserez vos sandales. Vous ne ferez pas de lamentation, vous ne pleurerez pas. Mais à cause de vos péchés, vous dépérirez, et vous gémirez tous ensemble. Ézékiel sera pour vous un présage : tout ce qu'il a fait, vous le ferez. Et quand cela arrivera, vous saurez que Je SUIS le SEIGNEUR DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Cantique deMoïse
Moïse communiqua de vive voix à toute la communauté d’Israël le texte complet du cantique.
[Deutéronome 32 : 1 à 47, entièrement]
[Deutéronome 32 : 1 à 47, entièrement]
Deutéronome 32 : 6bc et 18, 19 et 20ab, 21
R/ Nous T'avons abandonné, DIEU notre PÈRE.
Peuple stupide et sans sagesse,
n'est-ce pas le SEIGNEUR, ton PÈRE, qui t'a créé ?
Tu oublies le ROCHER qui t'a mis au monde ;
le DIEU qui t'a engendré, TU le dédaignes.
R/
Le SEIGNEUR l'a vu ; et de colère,
IL a repoussé ses fils et ses filles.
IL a dit : « Je leur cacherai Ma FACE,
et Je verrai ce qui leur arrivera.
R/
« Ils M'ont bravé par un dieu de rien,
exaspéré par leurs vaines idoles,
Je vais les braver par un peuple de rien,
les exaspérer par des gens stupides. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Peuple stupide et sans sagesse,
n'est-ce pas le SEIGNEUR, ton PÈRE, qui t'a créé ?
Tu oublies le ROCHER qui t'a mis au monde ;
le DIEU qui t'a engendré, TU le dédaignes.
R/
Le SEIGNEUR l'a vu ; et de colère,
IL a repoussé ses fils et ses filles.
IL a dit : « Je leur cacherai Ma FACE,
et Je verrai ce qui leur arrivera.
R/
« Ils M'ont bravé par un dieu de rien,
exaspéré par leurs vaines idoles,
Je vais les braver par un peuple de rien,
les exaspérer par des gens stupides. »
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 19 : 16 à 22
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 3)
Le jeune homme riche
Quelqu'un s'approcha de JÉSUS et LUI dit : « MAÎTRE, que dois-je faire de bon pour avoir la Vie Éternelle ? »
JÉSUS lui dit : « Pourquoi M'interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n'y a qu'un Seul ÊTRE qui soit BON ! Si tu veux entrer dans la Vie, observe les Commandements.
— Lesquels ? » LUI dit-il. JÉSUS reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d'adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme LUI dit : « Tout cela, je l'ai observé : que me manque-t-il encore ? »
JÉSUS lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les Cieux. Puis viens, suis-Moi. »
À ces mots, le jeune homme s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des Cieux est à eux ! Alléluia. (Mt 5, 3)
Le jeune homme riche
Quelqu'un s'approcha de JÉSUS et LUI dit : « MAÎTRE, que dois-je faire de bon pour avoir la Vie Éternelle ? »
JÉSUS lui dit : « Pourquoi M'interroges-tu sur ce qui est bon ? Il n'y a qu'un Seul ÊTRE qui soit BON ! Si tu veux entrer dans la Vie, observe les Commandements.
— Lesquels ? » LUI dit-il. JÉSUS reprit : « Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d'adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
Honore ton père et ta mère. Et aussi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »
Le jeune homme LUI dit : « Tout cela, je l'ai observé : que me manque-t-il encore ? »
JÉSUS lui répondit : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les Cieux. Puis viens, suis-Moi. »
À ces mots, le jeune homme s'en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Manuela, et Nicolas , merci
Lundi 18 août 2014 : lundi de la 20e semaine du temps ordinaire
Sainte Hélène, impératrice byzantine († v. 329),
Saint Alberto Hurtado Cruchaga, prêtre (1901-1952)
Homélie :
« Quelqu’un » : la désignation est particulièrement vague sous la plume de Matthieu, qui semble vouloir désigner par ce terme, une catégorie particulière de personnes - probablement les Juifs pieux bien intentionnés.
L’homme « s’approche de Jésus », non seulement physiquement pour s’adresser à lui personnellement, mais aussi spirituellement : il veut s’ouvrir à son influence, car il reconnaît sa compétence. Tout comme Nicodème, il est convaincu que Jésus « est venu de la part de Dieu, car aucun homme ne peut accomplir les signes qu’il accomplit si Dieu n’est pas avec lui » (Jn 3, 2).
Autre rapprochement avec Nicodème : tous deux s’adressent à Jésus en l’appelant « Rabbi, maître » ; c’est donc à l’enseignant qu’ils désirent poser une question en vue d’enrichir leur connaissance. Pour un Juif, celle-ci est inséparablement théorique et pratique : rien d’étonnant à ce que « le jeune homme » interroge Jésus sur ce qu’il « doit faire » pour avoir la vie éternelle. Il ne faut sans doute pas forcer le sentiment de marchandage que suscitent les verbes employés : « faire » pour « avoir ». La « vie éternelle » est le propre de Dieu ; « avoir la vie éternelle » ne peut rien signifier d’autre que « participer à la vie divine ». Or une telle participation est nécessairement un don. La formulation semble cependant suggérer que ce don doive se mériter par des actions bonnes, qu’il est dès lors essentiel de pouvoir identifier.
Peut-être l’originalité de l’intervention du jeune homme réside-t-elle précisément dans le caractère positif de sa demande. En Juif pieux, il connaît le Décalogue par cœur (Ex 20, 1-17) ; mais les préceptes qui y sont proposés le laissent sur sa faim, car tous sont formulés négativement, sous forme d’interdit, exception faite de la prescription du sabbat - « Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré » - et du respect dû aux parents - « honore ton père et ta mère ». Voilà pourquoi il demande à Jésus de l’éclairer « sur ce qui est bon » et sur ce qu’il doit « faire de bon ». La réponse de Notre-Seigneur est pour le moins déconcertante : « Il n’y a qu’un seul être qui soit bon ! » - sous-entendu : « qui puisse discerner et accomplir le bien ». « Si tu veux entrer dans la vie », commence par éviter le mal que dénonce le Décalogue et tend vers les deux préceptes positifs qu’il propose. Alors le Seigneur lui-même viendra accomplir en toi le bien auquel tu aspires.
Devant l’insistance de son interlocuteur, Jésus énonce les commandements, mais en commençant par la seconde table, c'est-à-dire les derniers - ceux qui concernent le prochain - qu’il résume en un seul précepte : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Sans doute déconcerté par la tournure du dialogue, le jeune homme insiste encore, prétextant qu’il observe déjà ces commandements. Jésus passe alors à la première table de la Loi, celle qui concerne le rapport à Dieu. Il résume la série des prescriptions négatives visant à éliminer l’idolâtrie, par une invitation au détachement par rapport aux biens matériels ; et traduit la prescription du sabbat par ces simples mots : « Viens, suis-moi ». Jésus seul en effet peut « conduire nos pas au chemin de la paix » (Lc 1, 79), c’est-à-dire : peut nous introduire dans le sabbat de Dieu.
L’invitation de Jésus : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements », prend maintenant tout son sens. Un seul être est bon : le Père des cieux, et celui qu’il a envoyé pour nous donner part à sa bonté en nous partageant sa propre vie. Pour acquérir ce don ineffable et « être parfait comme notre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48), il « suffit » d’éviter le mal, de partager ce que nous avons avec nos frères (seconde Table de la Loi), et de ne rien préférer au Christ (première Table).
« “Puis viens, suis-moi” : toi seul, Jésus, peut nous conduire au repos, car tu es “le chemin, la vérité et la vie” (Jn 14, 6). Ne permets pas que nous mettions en balance nos biens temporels éphémères avec notre héritage éternel, mais donne-nous le courage de concéder aux renoncements qui s’imposent pour pouvoir te suivre dans la liberté et la joie de l’Esprit. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? », 8-9 ; PG 9,603 (trad. coll. Ichtus, t. 6, p. 29 rev.)
Ce jeune homme sent bien que si rien ne manque à sa vertu, la vie lui fait encore défaut. C’est pourquoi il vient la demander à celui-là seul qui peut l’accorder. Il est sûr d’être en règle avec la Loi ; cependant il implore le Fils de Dieu. D’une foi il passe à une autre foi. Les amarres de la Loi le défendaient mal du roulis ; inquiet, il quitte ce mouillage dangereux et vient jeter l’ancre au port du Sauveur.
Jésus ne lui reproche pas d’avoir manqué à quelque article de la Loi, mais il se met à l’aimer (Mc 10,21), ému par cette application de bon élève. Toutefois il le déclare encore imparfait… : il est bon ouvrier de la Loi, mais paresseux pour la vie éternelle. C’est déjà bien, sans aucun doute ; « la sainte Loi » est comme un pédagogue (Rm 7,12; Ga 3,24) qui instruit par la crainte et achemine vers les commandements sublimes de Jésus et vers sa grâce. « Jésus est la plénitude de la Loi pour justifier tous ceux qui croient en lui » (Rm 10,4). Il n’est pas un esclave fabriquant d’esclaves, mais il donne la qualité de fils, frères, cohéritiers, à tous ceux qui accomplissent la volonté du Père (Rm 8,17; Mt 12,50)…
Ce mot « si tu veux » montre admirablement la liberté du jeune homme ; il ne tient qu’à lui de choisir, il est maître de sa décision. Mais c’est Dieu qui donne, parce qu’il est le Seigneur. Il donne à tous ceux qui désirent et y emploient toute leur ardeur et prient, afin que le salut soit leur propre choix. Ennemi de la violence, Dieu ne contraint personne, mais il tend la grâce à ceux qui la cherchent, l’offre à ceux qui la demandent, ouvre à ceux qui frappent (Mt 7,7).
Bonjour Manuela, et Nicolas , merci
Lundi 18 août 2014 : lundi de la 20e semaine du temps ordinaire
Sainte Hélène, impératrice byzantine († v. 329),
Saint Alberto Hurtado Cruchaga, prêtre (1901-1952)
- Sainte Hélène, impératrice byzantine († v. 329):
- Sainte Hélène, impératrice byzantine († v. 329)
Née vers l'an 249, dans la province romaine de Bithynie, au nord-ouest de l'Asie Mineure, au sein d’une famille modeste, Hélène devient la concubine de l’empereur Flavius Constantius, surnommé Chlore. Elle sera la mère de Constantin qui deviendra empereur à la suite de son père et proclamera le christianisme religion officielle de l’empire romain. Avec Constantin, Hélène devint la puissante protectrice des chrétiens, puisant largement dans le trésor impérial pour construire ou doter de nombreuses églises, tout en secourant les pauvres, protégeant les opprimés et s’efforçant d’améliorer le sort des prisonniers, ce qui la fit vénérer du petit peuple.
Hélène meurt à Nicomédie au retour de la Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.
Actions de Ste Hélène au travers d'écrits
On doit la conversion des Nabatéens "premiers" chrétiens du IV siècle, à Ste Hélène, l'une des pierres angulaires du christianisme. Connue pour avoir découvert à Jérusalem les restes de la Croix du Christ, on lui doit aussi d'avoir œuvré pour la construction de nombreux édifices chrétiens en Terre Sainte et aussi en occident. Le site archéologique d'Avdat(Israël) révèle d'ailleurs ses empreintes, par des marques éloquentes du christianisme relevées sur les murs.(J.deC.)
Jérusalem - La Croix du Christ - Sainte Hélène est surtout connue, selon la tradition, pour la découverte de la croix du Christ. C'est à saint Ambroise que nous en devons le récit. A la suite de drames familiaux, elle quitta Rome pour la Terre Sainte. Inspirée par l'Esprit, elle alla au Golgotha où avaient lieu des travaux, sur l'ordre de Constantin. Elle creusa elle même le: sol et découvrit les trois croix dont parlent les évangiles: celle de Jésus et celles des deux malfaiteurs crucifiés avec lui. Elle ne savait pas quelle était celle du Sauveur. C'est alors qu'elle se souvint de l'écriteau de Pilate : Jésus de Nazareth, roi des Juifs ; il s'y trouvait encore.Elle fit construire une basilique sur le Mont des Oliviers, et une autre à Bethléem. (D'après Marcel Driot, le Saint du jour)
Autre récit selon Rufin d’Aquilée Hélène apprit, par révélation, que la croix avait été enfouie dans un des caveaux du sépulcre de Notre Seigneur, et les anciens de la ville, qu'elle consulta avec grand soin, lui marquèrent le lieu où ils croyaient, selon la tradition de leurs pères, qu'était ce précieux monument ; elle fit creuser en ce lieu avec tant d'ardeur et de diligence, qu'elle découvrit enfin ce trésor que la divine Providence avait caché dans les entrailles de la terre durant tout le temps des persécutions, afin qu'il ne fût point brûlé par les idolâtres, et que le monde, étant devenu chrétien, lui pût rendre ses adorations. Dieu récompensa cette sainte impératrice beaucoup plus qu'elle n'eût osé l'espérer : car, outre la Croix, elle trouva encore les autres instruments de la Passion, à savoir les clous dont Notre Seigneur avait été attaché, et le titre qui avait été mis au-dessus de sa tête.
Cependant, une chose la mit extrêmement en peine les croix des deux larrons, crucifiés avec Lui, étaient aussi avec la sienne, et l'Impératrice n'avait aucune marque pour distinguer l'une des autres. Mais saint Macaire, alors évêque de Jérusalem, qui l'assistait dans cette action, leva bientôt cette nouvelle difficulté. Ayant fait mettre tout le monde en prière, et demandé à Dieu qu'il lui plût de découvrir à son Église quel était le véritable instrument de sa Rédemption, il le reconnut par le miracle suivant une femme, prête à mourir, ayant été amenée sur le lieu, on lui fit toucher inutilement les deux croix des larrons ; mais dès qu'elle approcha de celle du Sauveur du monde, elle se sentit entièrement guérie, quoique son mal eût résisté jusqu'alors à tous les remèdes humains et qu'elle fût entièrement désespérée des médecins. Le même jour, Macaire rencontra un mort qu'une grande foule accompagnait au cimetière. Il fit arrêter ceux qui le portaient et toucha inutilement le cadavre avec deux des croix ; aussitôt qu'on eut approché celle du Sauveur, le mort ressuscita.
Les Reliques de la Passion présentées à Notre-Dame de Paris sont - un morceau de la Croix conservée à Rome et ramené par Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin - un clou de la Passion - enfin, la Sainte Couronne d'Epines.
Parmi ces reliques, la Sainte Couronne est, sans doute, la plus précieuse et la plus vénérée. Saint Jean rappelle que les soldats romains, dans la nuit du Jeudi au Vendredi Saint, se moquèrent du Christ et de sa Royauté en le coiffant d'une couronne garnie d'épines (Jn 1914 Or, la couronne déposée à la Cathédrale Notre-Dame de Paris est un cercle de joncs tressés, de 21 cms de diamètre, dans lequel étaient plantés de longues et dures épines. Ces épines ont été dispersées au cours des siècles par les dons effectués soit par les empereurs de Byzance, soit par les rois de France. On en compte 70, de même nature, qui s'en affirment originaires.
L'allusion faite à la couronne d'épines et aux instruments de la Passion du Christ pendant les persécutions des premiers siècles n'est peut-être pas décisive ; mais, déjà en 409, St Paulin de Noie la mentionne parmi les reliques de la basilique du Mont Sion à Jérusalem. Et ce sont ces reliques qui sont transférées à Byzance dans la chapelle impénale, pour les mettre à l'abn de pillages semblables à ceux subis par le Saint Sépulcre lors des invasions perses. En 1238, Byzance est gouvernée par Baudouin de Courtenay, un empereur latin. En grande difficultés financières, il décide de mettre les reliques en gage auprès des banquiers vénitiens pour en obtenir des crédits. Saint Louis, roi de France, intervient alors, dédommage les Vénitiens et en 1239 accueille solennellement les Saintes Reliques à Paris où, pour les conserver, il édifie un reliquaire à leur mesure : la Sainte Chapelle.
Scala Santa - Par ailleurs, Ste Hélène aurait ramené aussi l'escalier sur lequel serait monté Jésus lorsqu'il se présenta à Pilate le jour de Sa Passion. Il est conservé à la Scala Santa, face à la Basilique St Jean à Rome.
Source : http://apotres.amour.free.fr/
- St Alberto Hurtado Cruchaga, prêtre (1901-1952):
- Saint Alberto Hurtado Cruchaga, Prêtre s.j. et fondateur du : « El Hogar de Cristo » (1901-1952)
ALBERTO HURTADO CRUCHAGA est né le 22 janvier 1901 à Viña del Mar auChili et devint orphelin de père à l’âge de 4 ans. Sa mère fut contrainte de vendre à des conditions défavorables leur modeste propriété pour payer les dettes de la famille. En conséquence, Alberto et son frère durent aller vivre auprès de parents et furent souvent déplacés de chez l’un vers chez l’autre. Dès son jeune âge, il apprit la condition des pauvres sans domicile et à la merci d’autrui.
Une bourse d’étude lui donna la possibilité de fréquenter le Collège des Jésuites à Santiago. Là, il devint membre de la Congrégation Mariale et, comme tel, s’intéressa vivement aux pauvres, prenant du temps avec eux dans les quartiers les plus misérables chaque dimanche après-midi.
A la fin de ses études secondaires en 1917, il aurait voulu devenir jésuite, mais on lui conseilla de retarder la réalisation d’un tel projet afin de s’occuper de sa mère et de son frère plus jeune. En travaillant l’après-midi et le soir, il réussit à subvenir à leurs besoins, tout en fréquentant la Faculté de Droit de l’Université Catholique. Pendant cette période aussi, sa sollicitude pour les pauvres qu’il visitait chaque dimanche, ne se démentait pas. L’obligation du service militaire interrompit ses études mais, une fois son devoir accompli, il obtint son diplôme au début d’août 1923.
Le 15 du même mois, il entra au Noviciat de la Compagnie à Chillán. En 1925, il alla à Cordoba, en Argentine, où il étudia les humanités.
En 1927, il fut envoyé en Espagne pour étudier la philosophie et la théologie. Cependant, en raison de la suppression de la Compagnie dans ce pays en 1931, il dut partir en Belgique et continuer la théologie à Louvain. C’est là qu’il fut ordonné prêtre le 24 août 1933 et qu’il obtint le doctorat en Pédagogie et Psychologie en 1935. Après avoir accompli le Troisième An de Probation à Drongen, toujours en Belgique, il retourna au Chili en janvier 1936. De retour dans son pays, son zèle s’étendit progressivement à tous les domaines: il commença à déployer son activité comme professeur de religion au Collège Saint Ignace, de pédagogie à l’Université Catholique de Santiago et au Séminaire Pontifical. Il écrivit divers essais sur l’éducation, comme aussi sur l’ordre social chrétien. Il construisit une maison d’Exercices Spirituels dans un village qui porte aujourd’hui son nom. Il fut directeur de la Congrégation Mariale des étudiants, les impliquant dans la catéchèse des pauvres. Il anima des retraites innombrables selon les Exercices Spirituels, et offrit sa direction spirituelle à de nombreux jeunes, accompagnant plusieurs d’entre eux dans leur réponse à une vocation sacerdotale et contribuant de façon notable à la formation de nombreux laïcs chrétiens.
En 1941, le Père Hurtado publia son livre le plus fameux: «¿Es Chile un pais Católico? ». La même année lui fut confiée la responsabilité d’Assistant de la section des jeunes de l’Action Catholique pour l’Archidiocèse de Santiago, puis, l’année suivante, au niveau national. Il s’y engagea avec un esprit remarquable d’initiative, de dévouement et de sacrifice.
En octobre de l’année 1944, alors qu’il donnait les Exercices, il ressentit le besoin impérieux de faire appel aux auditeurs en leur demandant de penser aux nombreux pauvres de la ville, et en particulier aux enfants innombrables qui vagabondaient dans les rues de Santiago. Cet appel suscita promptement un élan de générosité et fut le début de l’initiative qui a fait connaître de plus le Père Hurtado. Il s’agit d’une forme d’action caritative qui fournissait aux personnes sans domicile non seulement un endroit où vivre, mais un vrai foyer domestique: «El Hogar de Cristo ».
Au moyen des contributions des bienfaiteurs et avec la collaboration active de laïcs engagés, le Père Hurtado ouvrit une première maison d’accueil pour les enfants, puis pour les femmes, puis encore une autre pour les hommes: les pauvres commencèrent ainsi finalement à avoir au « Hogar de Cristo » une ambiance familiale où vivre. Ces maisons se multiplièrent, tout en adoptant des formes et des caractéristiques nouvelles: certaines devinrent des centres de réhabilitation; d’autres des centres de formation artisanale, et ainsi de suite, le tout toujours inspiré par des valeurs chrétiennes et imprégné de celles-ci.
En 1945, Le Père Hurtado visita les Etats-Unis pour étudier le mouvement «Boys Town» de façon à l’adapter à son pays. Les six dernières années de sa vie furent dédiées au développement des diverses formes selon lesquelles «El Hogar de Cristo » existait et opérait.
En 1947 le Père Hurtado fonda l’Association Syndicale Chilienne (ASICH), pour promouvoir un syndicalisme s’inspirant de la Doctrine Sociale de l’Eglise.
Entre 1947 et 1950, il écrivit trois livres importants sur les syndicats, sur l’humanisme social et sur l’ordre social chrétien. En 1951, il fonda le revue «Mensaje » la célèbre revue des Jésuites chiliens destinée à faire connaître et à expliquer la Doctrine de l’Eglise.
Un cancer du pancréas le conduisit en quelques mois à la fin de sa vie. Au milieu de douleurs atroces on l’entendit répéter souvent: « Content, Seigneur, Content ».
Après avoir passé son existence à manifester l’amour de Dieu aux pauvres, il fut rappelé à Lui le 18 août 1952.
Depuis son retour au Chili jusqu’à sa mort, le Père Hurtado a vécu seulement quinze années. Ce furent des années d’apostolat intense, expression d’un profond amour personnel pour le Christ et, pour cette raison même, caractérisé par un grand dévouement aux enfants pauvres et abandonnés, par un zèle ardent pour la formation des laïcs, et par un sens vif de la justice sociale chrétienne.
Le Père Hurtado a été béatifié par le Pape Jean-Paul II le 16 octobre 1994.
Source :http://www.vatican.va/news_services/liturgy/
Homélie :
« Quelqu’un » : la désignation est particulièrement vague sous la plume de Matthieu, qui semble vouloir désigner par ce terme, une catégorie particulière de personnes - probablement les Juifs pieux bien intentionnés.
L’homme « s’approche de Jésus », non seulement physiquement pour s’adresser à lui personnellement, mais aussi spirituellement : il veut s’ouvrir à son influence, car il reconnaît sa compétence. Tout comme Nicodème, il est convaincu que Jésus « est venu de la part de Dieu, car aucun homme ne peut accomplir les signes qu’il accomplit si Dieu n’est pas avec lui » (Jn 3, 2).
Autre rapprochement avec Nicodème : tous deux s’adressent à Jésus en l’appelant « Rabbi, maître » ; c’est donc à l’enseignant qu’ils désirent poser une question en vue d’enrichir leur connaissance. Pour un Juif, celle-ci est inséparablement théorique et pratique : rien d’étonnant à ce que « le jeune homme » interroge Jésus sur ce qu’il « doit faire » pour avoir la vie éternelle. Il ne faut sans doute pas forcer le sentiment de marchandage que suscitent les verbes employés : « faire » pour « avoir ». La « vie éternelle » est le propre de Dieu ; « avoir la vie éternelle » ne peut rien signifier d’autre que « participer à la vie divine ». Or une telle participation est nécessairement un don. La formulation semble cependant suggérer que ce don doive se mériter par des actions bonnes, qu’il est dès lors essentiel de pouvoir identifier.
Peut-être l’originalité de l’intervention du jeune homme réside-t-elle précisément dans le caractère positif de sa demande. En Juif pieux, il connaît le Décalogue par cœur (Ex 20, 1-17) ; mais les préceptes qui y sont proposés le laissent sur sa faim, car tous sont formulés négativement, sous forme d’interdit, exception faite de la prescription du sabbat - « Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré » - et du respect dû aux parents - « honore ton père et ta mère ». Voilà pourquoi il demande à Jésus de l’éclairer « sur ce qui est bon » et sur ce qu’il doit « faire de bon ». La réponse de Notre-Seigneur est pour le moins déconcertante : « Il n’y a qu’un seul être qui soit bon ! » - sous-entendu : « qui puisse discerner et accomplir le bien ». « Si tu veux entrer dans la vie », commence par éviter le mal que dénonce le Décalogue et tend vers les deux préceptes positifs qu’il propose. Alors le Seigneur lui-même viendra accomplir en toi le bien auquel tu aspires.
Devant l’insistance de son interlocuteur, Jésus énonce les commandements, mais en commençant par la seconde table, c'est-à-dire les derniers - ceux qui concernent le prochain - qu’il résume en un seul précepte : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Sans doute déconcerté par la tournure du dialogue, le jeune homme insiste encore, prétextant qu’il observe déjà ces commandements. Jésus passe alors à la première table de la Loi, celle qui concerne le rapport à Dieu. Il résume la série des prescriptions négatives visant à éliminer l’idolâtrie, par une invitation au détachement par rapport aux biens matériels ; et traduit la prescription du sabbat par ces simples mots : « Viens, suis-moi ». Jésus seul en effet peut « conduire nos pas au chemin de la paix » (Lc 1, 79), c’est-à-dire : peut nous introduire dans le sabbat de Dieu.
L’invitation de Jésus : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements », prend maintenant tout son sens. Un seul être est bon : le Père des cieux, et celui qu’il a envoyé pour nous donner part à sa bonté en nous partageant sa propre vie. Pour acquérir ce don ineffable et « être parfait comme notre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48), il « suffit » d’éviter le mal, de partager ce que nous avons avec nos frères (seconde Table de la Loi), et de ne rien préférer au Christ (première Table).
« “Puis viens, suis-moi” : toi seul, Jésus, peut nous conduire au repos, car tu es “le chemin, la vérité et la vie” (Jn 14, 6). Ne permets pas que nous mettions en balance nos biens temporels éphémères avec notre héritage éternel, mais donne-nous le courage de concéder aux renoncements qui s’imposent pour pouvoir te suivre dans la liberté et la joie de l’Esprit. »
Père Joseph-Marie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Clément d'Alexandrie (150-v. 215), théologien
Homélie « Quel riche peut être sauvé ? », 8-9 ; PG 9,603 (trad. coll. Ichtus, t. 6, p. 29 rev.)
« Si tu veux »
Ce jeune homme sent bien que si rien ne manque à sa vertu, la vie lui fait encore défaut. C’est pourquoi il vient la demander à celui-là seul qui peut l’accorder. Il est sûr d’être en règle avec la Loi ; cependant il implore le Fils de Dieu. D’une foi il passe à une autre foi. Les amarres de la Loi le défendaient mal du roulis ; inquiet, il quitte ce mouillage dangereux et vient jeter l’ancre au port du Sauveur.
Jésus ne lui reproche pas d’avoir manqué à quelque article de la Loi, mais il se met à l’aimer (Mc 10,21), ému par cette application de bon élève. Toutefois il le déclare encore imparfait… : il est bon ouvrier de la Loi, mais paresseux pour la vie éternelle. C’est déjà bien, sans aucun doute ; « la sainte Loi » est comme un pédagogue (Rm 7,12; Ga 3,24) qui instruit par la crainte et achemine vers les commandements sublimes de Jésus et vers sa grâce. « Jésus est la plénitude de la Loi pour justifier tous ceux qui croient en lui » (Rm 10,4). Il n’est pas un esclave fabriquant d’esclaves, mais il donne la qualité de fils, frères, cohéritiers, à tous ceux qui accomplissent la volonté du Père (Rm 8,17; Mt 12,50)…
Ce mot « si tu veux » montre admirablement la liberté du jeune homme ; il ne tient qu’à lui de choisir, il est maître de sa décision. Mais c’est Dieu qui donne, parce qu’il est le Seigneur. Il donne à tous ceux qui désirent et y emploient toute leur ardeur et prient, afin que le salut soit leur propre choix. Ennemi de la violence, Dieu ne contraint personne, mais il tend la grâce à ceux qui la cherchent, l’offre à ceux qui la demandent, ouvre à ceux qui frappent (Mt 7,7).
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Lumen
Merci Nicolas
Merci et Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 19 Août 2014
Richesse et détachement dans le Royaume des cieux
Evangile selon St Matthieu, chapitre 19, 23-30
Jésus disait à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le Royaume des cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux. »
Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus les regarda et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu’est-ce qu’il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les douze tribus d’lsraël. Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
Prière d'introduction
Sainte Marie, toi à qui l’ange a dit : « Le Seigneur est avec toi » parce qu’il est ta seule et unique richesse, prends-moi par la main et conduis-moi sur le chemin qui mène à Dieu.
Demande
Seigneur, aide-moi à me détacher de tout ce qui n’est pas toi !
Points de réflexion
1 . « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux ».
Par cette image, le Christ, véritable pédagogue, bon maître, nous enseigne aujourd’hui.
Qu’il est facile, en effet, de s’imaginer un chameau essayant tant bien que mal de se faufiler pour passer dans cette mince ouverture. Ridicule ! C’est même impossible ! Alors Seigneur, que nous apprends-tu ? Que celui qui est riche est encore plus ridicule que notre pauvre chameau aux ambitions disproportionnées.
Celui dont le cœur est encombré de « richesses », de trésors qui ne sont pas le vrai trésor, n’a pas de place pour Dieu. Or Dieu ne s’impose pas, ne force pas. Il est comme le fil qui tente de passer à travers le trou de l’aiguille. Il est mince, il peut passer. L’aiguille, sans fil, ne sert à rien, mais si le trou de l’aiguille est bouché, le fil ne passe pas. Ainsi Dieu nous respecte et nous laisse libres.
Il ne nous impose pas son Royaume. Il désire plus que tout l’établir en nous, mais c’est un Roi doux et humble de cœur. « Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux » nous enseigne le bon Maître dans la première béatitude.
2. « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ».
C’est bien beau de savoir que les riches empêchent le Seigneur d’établir en eux son Royaume, mais comme les disciples, nous pouvons être déconcertés. Nous sommes souvent « riches » de bien des choses autres que lui. Il le sait. Il nous connaît. Il lit cette prière même si nous n’arrivons pas à la formuler, mais qui est dans notre cœur : « Qui donc peut être sauvé ? », comment puis-je être sauvé ?
Irai-je au Ciel ? Et Il nous répond : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ». N’est-ce pas pour cela que Jésus est venu parmi nous ?
Comme saint Paul le dit dans la première lettre aux Corinthiens, en suivant l’exemple du Christ : « Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns ».
3. Le Bon Dieu est bon. Pour Dieu tout est possible, me faire entrer dans son royaume est possible, et encore mieux : il le veut, il le désire.
Je n’ai qu’à regarder les preuves. Il nous a laissé ses paroles : il est prêt à laisser les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour aller me chercher, il est le père qui guette son enfant prodigue et court l’embrasser dès qu’il l’aperçoit au loin, « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde », Il nous appelle ses petits-enfants, etc.
Regardons ses actes : rien ne l’a arrêté pour venir à moi : ni sa condition divine, ni la mort, ni l’injustice, ni mon péché, ni le temps, puisqu’il a même institué le sacerdoce et l’Eucharistie pour rester avec moi pendant mon pèlerinage sur cette terre.
Dialogue avec le Christ
Jésus, j’ai confiance en toi ! Tu es le premier à vouloir que je sois avec toi. Et Tu sais bien qu’au fond de moi ce que je désire c’est être avec toi.
Résolution
Céder pour une décision, une manière d’agir ou de voir les choses.
SOURCE : Catholique.
Jésus sermonne Ses Disciples
Merci Nicolas
Merci et Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
*****
Méditation sur l’ Evangile du Jour : Mardi 19 Août 2014
Richesse et détachement dans le Royaume des cieux
Evangile selon St Matthieu, chapitre 19, 23-30
Jésus disait à ses disciples : « Amen, je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le Royaume des cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux. »
Entendant ces paroles, les disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
Jésus les regarda et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre : alors, qu’est-ce qu’il y aura pour nous ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur douze trônes pour juger les douze tribus d’lsraël. Et tout homme qui aura quitté à cause de mon nom des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la vie éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
Prière d'introduction
Sainte Marie, toi à qui l’ange a dit : « Le Seigneur est avec toi » parce qu’il est ta seule et unique richesse, prends-moi par la main et conduis-moi sur le chemin qui mène à Dieu.
Demande
Seigneur, aide-moi à me détacher de tout ce qui n’est pas toi !
Points de réflexion
1 . « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux ».
Par cette image, le Christ, véritable pédagogue, bon maître, nous enseigne aujourd’hui.
Qu’il est facile, en effet, de s’imaginer un chameau essayant tant bien que mal de se faufiler pour passer dans cette mince ouverture. Ridicule ! C’est même impossible ! Alors Seigneur, que nous apprends-tu ? Que celui qui est riche est encore plus ridicule que notre pauvre chameau aux ambitions disproportionnées.
Celui dont le cœur est encombré de « richesses », de trésors qui ne sont pas le vrai trésor, n’a pas de place pour Dieu. Or Dieu ne s’impose pas, ne force pas. Il est comme le fil qui tente de passer à travers le trou de l’aiguille. Il est mince, il peut passer. L’aiguille, sans fil, ne sert à rien, mais si le trou de l’aiguille est bouché, le fil ne passe pas. Ainsi Dieu nous respecte et nous laisse libres.
Il ne nous impose pas son Royaume. Il désire plus que tout l’établir en nous, mais c’est un Roi doux et humble de cœur. « Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux » nous enseigne le bon Maître dans la première béatitude.
2. « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ».
C’est bien beau de savoir que les riches empêchent le Seigneur d’établir en eux son Royaume, mais comme les disciples, nous pouvons être déconcertés. Nous sommes souvent « riches » de bien des choses autres que lui. Il le sait. Il nous connaît. Il lit cette prière même si nous n’arrivons pas à la formuler, mais qui est dans notre cœur : « Qui donc peut être sauvé ? », comment puis-je être sauvé ?
Irai-je au Ciel ? Et Il nous répond : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible ». N’est-ce pas pour cela que Jésus est venu parmi nous ?
Comme saint Paul le dit dans la première lettre aux Corinthiens, en suivant l’exemple du Christ : « Avec les faibles, j’ai été faible, pour gagner les faibles. Je me suis fait tout à tous pour en sauver à tout prix quelques-uns ».
3. Le Bon Dieu est bon. Pour Dieu tout est possible, me faire entrer dans son royaume est possible, et encore mieux : il le veut, il le désire.
Je n’ai qu’à regarder les preuves. Il nous a laissé ses paroles : il est prêt à laisser les quatre-vingt-dix-neuf brebis pour aller me chercher, il est le père qui guette son enfant prodigue et court l’embrasser dès qu’il l’aperçoit au loin, « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font », « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde », Il nous appelle ses petits-enfants, etc.
Regardons ses actes : rien ne l’a arrêté pour venir à moi : ni sa condition divine, ni la mort, ni l’injustice, ni mon péché, ni le temps, puisqu’il a même institué le sacerdoce et l’Eucharistie pour rester avec moi pendant mon pèlerinage sur cette terre.
Dialogue avec le Christ
Jésus, j’ai confiance en toi ! Tu es le premier à vouloir que je sois avec toi. Et Tu sais bien qu’au fond de moi ce que je désire c’est être avec toi.
Résolution
Céder pour une décision, une manière d’agir ou de voir les choses.
SOURCE : Catholique.
Jésus sermonne Ses Disciples
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Mardi 19 Août 2014
Saint Jean Eudes, Prêtre
Mort en 1680. Prédicateur hors pair, missionnaire infatigable, il fonda la congrégation des Eudistes et répandit la dévotion aux Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie.
20ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=19/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour à toutes et à tous,
Mardi 19 Août 2014
Saint Jean Eudes, Prêtre
Mort en 1680. Prédicateur hors pair, missionnaire infatigable, il fonda la congrégation des Eudistes et répandit la dévotion aux Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie.
20ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Vert )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 28 : 1 à 10
Contre l'orgueil du roi de Tyr
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, tu diras au prince de la ville de Tyr : Parole du SEIGNEUR DIEU : Ton cœur s'est exalté et tu as dit : 'Je suis un dieu, j'habite une résidence divine, au milieu de la mer.' Pourtant, tu es un homme et non un dieu, toi qui prends tes pensées pour des pensées divines.
Tu es donc plus sage que Daniel, il n'y a donc pas de secret trop profond pour toi ?
Par ta sagesse et ton intelligence tu as fait fortune, tu as accumulé l'or et l'argent dans tes trésors.
Par ton génie du commerce, tu as multiplié ta fortune, et à cause de cette fortune ton cœur s'est exalté.
C'est pourquoi — déclare le SEIGNEUR DIEU — parce que tu prends tes pensées pour des pensées divines, Je fais venir contre toi des barbares, une nation brutale. Ils tireront l'épée contre ta belle sagesse, ils profaneront ta splendeur.
Ils te feront descendre dans la fosse et tu mourras au milieu de la mer, d'une mort dégradante.
Oseras-tu dire encore devant tes meurtriers : 'Je suis un dieu' ? Sous la main de ceux qui te transperceront, tu seras un homme et non un dieu.
Tu mourras de la mort des païens incirconcis, par la main des barbares. Oui, Moi, J'ai parlé », dit le SEIGNEUR DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 28 : 1 à 10
Contre l'orgueil du roi de Tyr
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, tu diras au prince de la ville de Tyr : Parole du SEIGNEUR DIEU : Ton cœur s'est exalté et tu as dit : 'Je suis un dieu, j'habite une résidence divine, au milieu de la mer.' Pourtant, tu es un homme et non un dieu, toi qui prends tes pensées pour des pensées divines.
Tu es donc plus sage que Daniel, il n'y a donc pas de secret trop profond pour toi ?
Par ta sagesse et ton intelligence tu as fait fortune, tu as accumulé l'or et l'argent dans tes trésors.
Par ton génie du commerce, tu as multiplié ta fortune, et à cause de cette fortune ton cœur s'est exalté.
C'est pourquoi — déclare le SEIGNEUR DIEU — parce que tu prends tes pensées pour des pensées divines, Je fais venir contre toi des barbares, une nation brutale. Ils tireront l'épée contre ta belle sagesse, ils profaneront ta splendeur.
Ils te feront descendre dans la fosse et tu mourras au milieu de la mer, d'une mort dégradante.
Oseras-tu dire encore devant tes meurtriers : 'Je suis un dieu' ? Sous la main de ceux qui te transperceront, tu seras un homme et non un dieu.
Tu mourras de la mort des païens incirconcis, par la main des barbares. Oui, Moi, J'ai parlé », dit le SEIGNEUR DIEU.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Cantique deMoïse
Moïse communiqua de vive voix à toute la communauté d’Israël le texte complet du cantique.
[Deutéronome 32 : 1 à 47, entièrement]
[Deutéronome 32 : 1 à 47, entièrement]
Deutéronome 32 : 26 et 27ab, 27cd et 29, 30, 35cd et 36ab
R/ DIEU, MAÎTRE de la vie et de la mort !
Le SEIGNEUR dit : « Je les réduirais en menue paille,
J'effacerais leur souvenir parmi les hommes !
Mais il y a l'arrogance de l'ennemi !
J'ai peur d'une méprise chez l'adversaire. »
R/
On dirait : « C'est notre main qui a le dessus !
Non, le SEIGNEUR n'y est pour rien ! »
S'ils étaient des sages, ils comprendraient,
ils seraient intelligents pour leur avenir.
R/
Pour qu'un homme en pourchasse un millier,
pour que deux en poursuivent dix mille,
il faut que leur ROCHER les ait vendus,
que le SEIGNEUR les ait livrés.
R/
Proche est le jour de leur ruine,
imminent, le sort qui les attend ;
car le SEIGNEUR fera justice à Son Peuple,
IL prendra en pitié Ses Serviteurs.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR dit : « Je les réduirais en menue paille,
J'effacerais leur souvenir parmi les hommes !
Mais il y a l'arrogance de l'ennemi !
J'ai peur d'une méprise chez l'adversaire. »
R/
On dirait : « C'est notre main qui a le dessus !
Non, le SEIGNEUR n'y est pour rien ! »
S'ils étaient des sages, ils comprendraient,
ils seraient intelligents pour leur avenir.
R/
Pour qu'un homme en pourchasse un millier,
pour que deux en poursuivent dix mille,
il faut que leur ROCHER les ait vendus,
que le SEIGNEUR les ait livrés.
R/
Proche est le jour de leur ruine,
imminent, le sort qui les attend ;
car le SEIGNEUR fera justice à Son Peuple,
IL prendra en pitié Ses Serviteurs.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 19 : 23 à 30
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST s'est fait pauvre, LUI qui était Riche, pour qu'en sa pauvreté nous trouvions la richesse. Alléluia. (2 Co 8,9)
Richesse et détachement dans le Royaume des Cieux
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Amen, Je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le Royaume des Cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des Cieux. »
Entendant Ces Paroles, les Disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
JÉSUS les regarda et dit : « Pour les hommes, c'est impossible, mais pour DIEU tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à JÉSUS : « Voilà que nous avons tout quitté pour TE suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
JÉSUS leur déclara : « Amen, Je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le FILS de l'Homme siégera sur Son TRÔNE de GLOIRE, vous qui M'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur Douze Trônes pour juger les douze tribus d'lsraël. Et tout homme qui aura quitté à cause de Mon NOM des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la Vie Éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. JÉSUS CHRIST s'est fait pauvre, LUI qui était Riche, pour qu'en sa pauvreté nous trouvions la richesse. Alléluia. (2 Co 8,9)
Richesse et détachement dans le Royaume des Cieux
JÉSUS disait à Ses Disciples : « Amen, Je vous le dis : un riche entrera difficilement dans le Royaume des Cieux. Je vous le répète : il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des Cieux. »
Entendant Ces Paroles, les Disciples furent profondément déconcertés, et ils disaient : « Qui donc peut être sauvé ? »
JÉSUS les regarda et dit : « Pour les hommes, c'est impossible, mais pour DIEU tout est possible. »
Alors Pierre prit la parole et dit à JÉSUS : « Voilà que nous avons tout quitté pour TE suivre : alors, qu'est-ce qu'il y aura pour nous ? »
JÉSUS leur déclara : « Amen, Je vous le dis : quand viendra le monde nouveau, et que le FILS de l'Homme siégera sur Son TRÔNE de GLOIRE, vous qui M'avez suivi, vous siégerez vous-mêmes sur Douze Trônes pour juger les douze tribus d'lsraël. Et tout homme qui aura quitté à cause de Mon NOM des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra beaucoup plus, et il aura en héritage la Vie Éternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, beaucoup de derniers seront premiers. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
Invité- Invité
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour à vous tous, amis qui aimez la Parole de Vie, goûtez et voyez comme est bon le Seigneur !
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Bonjour Maud et Nicolas , merci
Mardi 19 août 2014 : mardi de la 20e semaine du temps ordinaire
Saint Jean-Eudes, prêtre et fondateur (1601-1680),
Saint Louis, évêque de Toulouse († 1297)
- St Jean-Eudes, prêtre et fondateur (1601-1680):
- Saint Jean-Eudes, Prêtre et fondateur des : « Congrégation de Jésus et de Marie » (Eudistes) et « Institut Notre-Dame de Charité »(1601-1680)
Jean Eudes naquit 14 novembre 1601 à Ri, près d'Argentan, d’un chirurgien qui possédait quelques biens. Ses parents qui, pour obtenir un enfant, avaient invoqué la Vierge Marie, le lui consacrèrent dès avant sa naissance. Il passa son enfance à la campagne puis, à quatorze ans, il fut confié aux Jésuites de Caen. Adolescent, il manifestait une ténacité qui lui servira toujours, et il témoignait aussi d'une compréhension profonde de l'Evangile. Tonsuré et minoré (19 septembre 1620), il fréquenta la Faculté de théologie de Caen (1621-1623) où il connut l'Oratoire, institut récemment fondé à Paris par Pierre de Bérulle. Il s’agissait d’une communauté sacerdotale où on ne faisait aucun vœu de religion, les obligations de la prêtrise traçant la voie de la perfection. Jean Eudes, admis à l'Oratoire de Paris (25 mars 1623), poursuivit ses études dans les maisons de Marines et d’Aubervilliers. Il fut ordonné prêtre le 20 décembre 1625, après avoir été initié par Bérulle lui-même au mystère du Christ et de son Sacerdoce.
Les deux années suivantes furent un repos forcé, imposé par une grande fatigue. Jean Eudes fit de ce repos une longue retraite où il approfondit sa connaissance des Ecritures, des Pères et des spirituels. Il comprit de mieux en mieux que le Christ est notre Chef, que nous sommes ses membres et que nous devons vivre de sa vie. Il sera à la fois rénovateur et novateur. Rénovateur de la vie chrétienne, novateur par ses initiatives concrètes.
En 1627, son père lui écrivit que la peste ravageait la région d'Argentan où beaucoup mouraient seuls, sans sacrements. Il partit pour ce premier ministère, puis il rejoignit l’Oratoire de Caen. Dès lors, il se consacra aux missions intérieures. Durant cinquante ans, il prêcha, rappelant inlassablement la sainteté de la vie chrétienne : « Etre chrétien et être saint, c'est la même chose, c'est faire profession de Jésus-Christ. » Il insistait sur le baptême, point de départ et source de cette vie, dont recommandait de renouveler fréquemment les promesses. Sermons, catéchismes, contacts personnels, ministère de la confession, toute cette action suscite un puissant mouvement de renouveau chrétien pour lequel il sera toujours émerveillé et en action de grâce. Il donna ainsi plus de cent missions qui duraient de quelques semaines à cinq mois, et qui attiraient des foules considérables, en Normandie, en Bretagne, en Bourgogne, à Paris et à la Cour.
Pour prolonger son enseignement, il écrivit des livres dont le plus connu est « La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes », une des meilleures synthèses de ce qu'on appellera plus tard la spiritualité de l'Ecole française.
Plus tard il instituera, à l'intention de personnes désireuses d’une vie chrétienne exigeante, la Société du Cœur Admirable de la Mère de Dieu, sorte d'institut séculier avant la lettre. « La plus divine des choses divines, c'est de travailler au salut des âmes », disait et écrivait souvent Jean Eudes. En 1641, il fonde l'ordre de Notre-Dame de Charité, pour accueillir de pauvres femmes et leur donner le moyen de retrouver leur dignité.
Parce que Jean Eudes rencontrait souvent des prêtres médiocres ou ignorants, peu préparés à leur ministère, il se sentit appelé à préparer de meilleurs prêtres. Il rencontrait, chez ses supérieurs oratoriens un refus persistant. Il priait, réfléchissait, consultait mais attendait. Finalement, et non sans déchirement intérieur, il quitta l'Oratoire, et le 25 mars 1643, avec quelques prêtres, il commença une nouvelle communauté, la Congrégation de Jésus et Marie, dite aujourd'hui des Eudistes, qui ouvrit le séminaire de Caen. Désormais Jean Eudes travailla sur plusieurs fronts : les Missions, qu'il ne laissa jamais, et le séminaire. Cette seconde œuvre lui apparaissait primordiale, et si au cours d'une Mission il apprenait qu'il y avait besoin au séminaire, on devait, disait-il, « y courir comme au feu. » Inlassablement il rappelait aux prêtres le sens de leur mission et leur prêchait la sainteté de vie sacerdotale : le prêtre, associé à la vie de Jésus-Christ, à sa qualité de serviteur, à son œuvre, doit être « une image vive de Jésus-Christ », il doit etre revêtu de sa sainteté.
Devenu supérieur d'une congrégation sacerdotale qu'il mit à la disposition des évêques, il fut sollicité pour fonder des séminaires en Normandie et en Bretagne. De 1643 à sa mort, il vécut un temps d'intense et exultante action pour le service de l'Eglise. Ce fut aussi des années d'épreuves. De la part de plusieurs personnes, d'anciens amis et de jansénistes, Jean Eudes rencontra toutes sortes d'oppositions. Raillé, vilipendé et calomnié, ce fut un homme à abattre. « La divine Miséricorde, écrit-il dans son Journal, m'a fait passer par un grand nombre de tribulations : c'est une des plus grandes faveurs qu'elle m'a faites. » Il tint, fidélement, chrétiennement et fermement, homme de constance, de persévérance, établi dans la Foi en son Seigneur.
En 1648, Jean Eudes fit célébrer, à Autun, la première fête liturgique du Cœur de Marie. La Mère de Jésus est le type accompli de la vie chrétienne : en son Cœur le Christ vit et règne parfaitement. Un peu plus tard, en 1672, les communautés eudistes célébrèrent la première fête liturgique du Cœur de Jésus. L’institution de cette fête était l'aboutissement de toute une vie de prière et de service apostolique. Toute sa vie, Jean Eudes avait contemplé l'amour de Dieu. Il l'avait sans cesse découvert dans l'Ecriture, médité dans les écrits des spirituels et dans sa prière ; il l'avait reconnu dans la vie, dans son ministère de prêtre.
Arrivé à un âge avancé, le saint fondateur déposa sa charge de Supérieur et mourut saintement le 19 août 1680.
Une des gloires du Père Eudes est d´avoir été le précurseur de la dévotion aux Cœurs de Jésus et de Marie. Quarante ans avant les apparitions de Paray-le-Monial, il faisait célébrer par ses prêtres l´Office solennel de ces très saints Cœurs et s´en faisait l´Apôtre dans ses missions. Aussi le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903) appela le Père Eudes « Auteur du culte liturgique des SS. Cœurs de Jésus et de Marie ».
Saint Pie X (Giuseppe Melchiorre Sarto, 1903-1914), en le béatifiant, le 25 avril 1909, a dit qu´il devait être regardé comme « Père, docteur et apôtre » de cette dévotion.
Jean-Eudes a été canonisé le 31 mai 1925 par Pie XI (Ambrogio Damiano Achille Ratti, 1922-1939).
« De toute l'étendue de ma volonté, je me donne à l'amour incompréhensible par lequel mon Jésus et ma toute bonne Mère m'ont donné leur très aimable Cœur, d'une manière spéciale, et en union de ce même amour, je donne ce même Cœur comme une chose qui est à moi et dont je puis disposer pour la gloire de mon Dieu ; je le donne, dis-je, à la petite Congrégation de Jésus et Marie pour être le partage, le trésor, le patron principal, le cœur, la vie, la règle des vrais enfants de cette Congrégation.
Comme aussi je donne et dédie cette même Congrégation à ce divin Cœur pour être consacrée à son honneur et à sa louange dans le temps et dans l'éternité, suppliant et conjurant tous mes bien-aimés frères de s'efforcer d'y rendre et faire tout l'honneur qui leur sera possible ; d'en célébrer les fêtes et les offices aux jours qui sont marqués dans notre Propre, avec toute la plus grande dévotion qu'ils pourront, et de faire quelques exhortations sur ce sujet dans toutes les missions ; de s'étudier à imprimer dans leurs cœurs une image parfaite des vertus de ce très saint Cœur, de le regarder et de le suivre comme la règle primitive de leur vie, et de se donner à Jésus et à Marie dans toutes leurs actions et exercices pour les faire dans l'amour, dans l'humilité et dans les autres dispositions de leur sacré Cœur, afin que, par ce moyen, ils aiment et glorifient Dieu avec un cœur qui soit digne de Dieu, Corde magno et animo volenti, et qu'ils soient selon le cœur de Dieu et les vrais enfants du Cœur de Jésus et de Marie. »
Jean Eudes, Testament, Œuvres complètes.
Prières à Marie
Je veux vous respecter et honorer comme ma Reine et souveraine Dame. Que tout mon être soit pleinement assujetti à votre puissance afin que vous en disposiez tout ainsi qu'il vous plaira.
Que ce Coeur sacré de ma très chère Marie soit l'âme de mon âme et l'esprit de mon esprit : que ce Coeur aimable soit le principe de ma vie et de toutes mes pensées, paroles, actions, sentiments et affections ; que je fasse toutes mes actions et que je porte toutes mes peines et afflictions en l'amour, en la charité, en l'humilité, en la soumission, en la patience et dans les autres saintes dispositions de ce très saint Coeur.
O très bonne Mère, impétrez-moi de mon Dieu que je meure de la mort des justes, c'est-à-dire de la sainte mort du Roi et de la reine des justes qui sont Jésus et Marie.
Ayez donc pitié de moi, ô Mère de bonté : vous êtes ma très grande confiance et, auprès de Dieu, le principal fondement de mon espérance. Ne souffrez pas que les ennemis de mon salut aient aucun avantage sur votre pauvre enfant.
Pour un approfondissement biographique :
>>> Jean Eudes : Fondateur - Les Eudistes
http://www.eudistes.org/Fondateur.htm
Sources : http://missel.free.fr/Sanctoral/ et Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
- Saint Louis d'Anjou, Évêque de Toulouse (1274-1297):
- Saint Louis d'Anjou, Évêque de Toulouse (1274-1297)
Voilà sept cents ans, dans la nuit du 19 au 20 août 1297, que mourrait saint Louis d’Anjou, archevêque de Toulouse, à Brignoles.
Par son père, Charles d’Anjou, le Boiteux, prince de Salerne, Louis d’Anjou était le neveu de saint Louis[1] et, par sa mère, Marie de Hongrie, il était l’arrière-petit-neveu de sainte Elisabeth de Hongrie. Louis naquit en février 1274, probablement à Nocera près de Salerne au royaume de Naples, mais il fut élevé en Provence, à Brignoles, au diocèse d'Aix (aujourd'hui de Toulon-Fréjus). Charles I° voulait que ses descendants fussent élevés en France comme des princes français. Louis était le second ; il devait avoir quatorze frères et sœurs.
Leur gouverneur fut un chevalier normand, Guillaume de Manerie. Le choix était heureux : honnête, plein de bon sens, sage, prudent et très pieux, Guillaume régla strictement la journee des jeunes princes, ne laissant pas une minute à l'oisiveté, mais partageant harmonieusement le temps entre la prière, l'étude et les exercices physiques. Dès l'âge de sept ans, Louis savait monter à cheval, chassait, pêchait, faisait de l'escrime, connaissait le chant et la danse; il étonnait tout le monde par sa vivacité d'esprit et la précoce maturité de son jugement. Il n'eut jamais à tâter des verges dont son gouverneur n'hésitait pas à user en cas de besoin ; Robert, le futur roi de Naples, s'en aperçut assez souvent, ce qui chagrinait Louis, qui n'osait pourtant pas demander la grâce du coupable par respect de l'autorité.
En 1286, Louis entra en relations avec un frère mineur d’Apt, François Brun, qui ne devait presque jamais le quitter et joua un grand rôle dans le développement de sa piété ; déjà il avait le culte de la sainte pauvreté ; sa dévotion à la Vierge s'affirmait : chaque jour il recitait son office, la nuit il se levait en secret pour prier debout, les bras étendus ; il se délectait en lisant la Fleur des saints : c'est là qu'il cherchait ses modèles.
Le 5 juin 1284, Charles le Boiteux, après un combat inégal dans la baie de Naples, fut fait prisonnier par la flotte aragonaise. Quelques mois plus tard, le 7 janvier 1285, Charles I° mourait, laissant les jeunes princes sans aucun appui en face de la puissante maison d'Aragon. L,'épreuve mûrit le jeune Louis qui ne cessait de prier Dieu de relever sa famille accablée et de ramener son père ; il s'imposait des pénitences rigoureuses, et à ceux qui l'invitaient à les modérer, il répondait : « La vie de mon père est plus précieuse et plus nécessaire au bien de tous que la mienne. Je l'offre avec joie pour obtenir sa délivrance. » ', Le 25 juillet 1288, une convention signée à Oloron rendait la liberté à Charles II, mais trois de ses fils, Louis, Robert et Raymond-Bérenger, ainsi qu'une centaine de jeunes seigneurs devaient prendre sa place comme otages.
Le château de Moncade, près de Barcelone, leur fut assigné comme résidence, puis, deux ans plus tard, ils furent transférés dans celui de Ciurana, dans la province montagneuse de Tarragone. Ils étaient traités avec honneur, passaient leurs journées à leur guise, mais les rapports avec l'extérieur étaient strictement surveillés et les secours que Charles II, ruiné, leur faisait parvenir étaient minimes.
Louis qui était le chef des otages, et composa pour sa petite cour un règlement à la fois militaire et rnonastique. Aux repas, très frugaux, on écoutait une lecture choisie dans la Bible, saint Grégoire, saint Bernard ou la Fleur des saints. Ceux auxquels avaient échappé des jurons mangeaient assis par terre avec les chiens. Les jeux d'argent étaient interdits, mais le jeu d'échecs recommandé. Les exercices physiques étaient largement pratiqués : on montait à cheval, on chassait et on organisait des tournois. A toute autre compagnie, Louis préférait celle des frères rnineurs François Brun et Pierre Scarrerii qui avaient été autorisés à rejoindre les jeunes captifs ; c’est là que Louis apprit le latin, s’initia à la théologie et composa ses premiers sermons. Chaque jour il assistait à la messe et récitait les heures ; bien souvent on dut l'arracher à l'oraison pour lui rappeler qu'on avait besoin de lui.
Physiquement, la captivité lui fut très pénible : il devint tuberculeux ; consummé de fièvre, déchiré par la toux, crachant le sang, il se consacra totalement à Dieu le 1° février 1290. Sa santé s'améliora et, le jour de la Pentecôte, il put se croire guéri il renouvela sa promesse. Un accident de cheval dont il sortit indemne le fortifia dans sa décision ; il renonça à la chasse et au port des armes ; desormais il vivrait comme un clerc. Sous ses vêtements il se ceignit de la corde franciscaine en attendant de pouvoir entrer dans l'ordre ; on eut beaucoup de peine à le faire patienter. Au bout de quelques années les conditions de sa captivité s'adoucirent et il put venir habiter Barcelone où il fréquenta assidûment le couvent des Frères Mineurs et suivit les cours de 1'Université.
Le 7 juin 1295, la paix entre l'Aragon et la Maison d'Anjou fut enfin conclue grâce aux efforts de Boniface VIII et, le 31 octobre suivant, Louis retrouva son père à Figueras. Le lendemain il reçut la tonsure dans l'église du monastère de Villabertran et prononça le sermon de circonstance au mariage de sa sœur Blanche avec Jacques d'Aragon. Charles II avait autotisé son fils à entrer dans la cléricature pour ne pas le contrarier : sa longue captivité et sa maladie n'exigeaient-elles pas quelques ménagements ? Et ces premiers engagernents n'étaient pas irrévocables. Charles II espérait bien lui faire passer ces idées étranges et le marier à Yolande d'Aragon. Dès les premières étapes du voyage de retour, il vit que ce ne serait pas facile. A Montpellier, Louis demanda au provincial des Frères Mineurs de le recevoir dans l'ordre ; il lui répondit qu'il ne pouvait l'accepter sans l'autorisation de son père et lui conseilla de s'adresser au ministre généra1 quand il passerait à Rome. Le voyage s'accomplit rapidement : le 1- novembre la cour était à Aix, le 19 à Brignoles et, le 1_ décembre, à Rome. Boniface VIII conféra à Louis les ordres mineurs, le sous-diaconat et le diaconat. Le jeune clerc repoussa énergiquement toutes les marques d'honneur qu'on voulait lui faire et remplit humblement à l'église ses nouvelles fonctions.
Charles II avait compris qu’il était inutile d'essayer de détourner Louis de sa vocation. La mort de son frère aîne l'avait rendu héritier présomptif ; au mois de janvier 1296, il fut autorisé à renoncer à tous ses droits en faveur de son cadet Robert, qui hériterait du royaume de Sicile et épouserait Yolande d'Aragon. Louis résiderait au château de l'Œuf, construit dans une petite île rocheuse au sud de Naples : calme, isolée dans un site splendide, c'était un refuge idéal. Une pension de quatre mille livres lui serait servie régulièrement. De plus, sachant son goût pour les livres, le Roi lui donna la Somme de saint Thomas d’Aquin. Ne pouvant encore devenir franciscain, Louis organisa sa vie comme un Vrai religieux ; il s'entoura de frères mineurs, partagea son temps entre la prière et l'étude de la théologie, lisant surtout saint Bernard. Boniface VIII qui ne l’oubliait pas, l’invita à venir à Rome recevoir le sacerdoce, mais il declina cet honneur et fut ordonné prêtre à Naples le 19 mai 1296, avec une dispense d'âge, puisqu'il avait juste vingt-deux ans. Le lendemain, il célébrait sa première messe dans la chapelle des Frères Mineurs, puis il regagna bien vite le château de l'Œuf. Il en sortait quelquefois pour prêcher ou faire la charité. Un jour il se rendit en hâte auprès du roi pour implorer la grâce de corsaires condamnés à mort. Il l'obtint.
Célestin V avait confié à Louis l'administration du diocèse de Lyon, mais il était alors en Catalogne et cette nomination ne fut pas suivie d'effet.
A la fin de l'année 1296, l'évêque de Toulouse mourut ; la situation était délicate ; Bernard Saisset, évêque du nouveau diocèse de Pamiers détaché de celui de Toulouse, était fort mal vu par le roi de France, Philippe IV le Bel. Boniface VIII, cherchant quelqu'un pour aplanir ces difficultés, pensa à Louis d'Anjou et écrivit au roi de Sicile qui fut très flatté de cette promotion. L'élu qui le fut beaucoup moins, se rendit à Rome et n'accepta que par obéissance et à condition de pouvoir entrer immédiatement dans l'ordre franciscain. Le 24 décembre 1296, Jean Minio de Muro, ministre général, recevait ses vœux : le F. François Brun lui donna son propre habit, que l'on raccourcit et dont on rogna les manches, car Louis n'avait pas été autorisé à le porter ostensiblement et devait le garder caché sous ses vêtements. Le 29 decernbre 1296, il était sacré évêque à Saint-Pierre de Rome. Il repartit aussitôt pour faire ses adieux à sa famille, à Naples ; il y arriva le 13 janvier 1297 et demeura au château de l'Œuf où comme dans un vrai couvent, il put mener la vie simple des Frères Mineurs. Au bout de quelques jours, il dut se mettre en route pour gagner son diocèse en passant par Paris. A Rome, il alla loger chez les Frères Mineurs et il eut, le 5 février, la grande joie de recevoir l'autorisation de porter l'habit franciscain ; aussitôt il laissa ses insignes épiscopaux pour circuler dans la ville mêlé aux autres religieux. Il devait recommencer souvent cette pratique de l'humilité. Durant son voyage il dut bien souvent faire violence à son entourage ou à ses hôtes qui n'épargnaient rien pour multiplier les marques d'honneur et lui rendaient bien difficile la pratique de l'humilité et de la pauvreté. Par Florence, Brignoles et Lyon, il gagna Paris ; il refusa les appartements que le Roi lui avait fait préparer au Palais et descendit au couvent des Cordeliers où il put mener un peu la vie des simples religieux : il lut à son tour au réfectoire, mais il dut rendre visite au Roi et à de grands personnages, prendre part à des réunions à l'Université, prêcher et assister à de multiples cérémonies. Le séjour à Paris fut bref ; au mois de mars 1297, Louis entrait à Toulouse.
Pour un évêque de vingt-trois ans à la santé chancelante, l’administration de ce diocèse était lourde. Il organisa aussitôt sa maison épiscopale qui prit l'aspect d'un couvent. A François Brun et Pierre Scarrerii, il adjoignit un célèbre professeur de droit canon, Jacques Duèze, le futur Jean XXII. Louis d’Anjou essaya la réforme du clergé : le jour de l'ordination, il coupa de sa main les cheveux longs et frisés que portaient certains ordinands, il obligea des bénéficiers indignes à démissionner, résista aux agents royaux qui voulaient entraver son action. Lui-même donnait l'exemple, secourait les pauvres, visitait les malades, intercédait en faveur des prisonniers et des Juifs... Cet immense effort devait achever de ruiner sa santé ; au bout de quelques semaines, voyant son impuissance, effrayé de ses responsabilités, il prit la résolution de résigner sa charge.
Il accepta l’invitation de sa sœur Blanche et de son beau-frère Jacques d’Aragon et se rendit à Barcelone où il passa un mois. Il décida d’aller à Rome pour la canonisation de son grand oncle, le saint roi Louis IX. Il fêta sainte Marthe à Tarascon et le 3 août il arriva à Brignoles où son père l'attendait. Sa maladie s’aggravait ; il trouva la force d'officier pontificalement pour la fête de saint Dominique et de chanter une messe le 5 août pour le repos de l'âme de son frère aîné, mais après ce dernier effort il dut s'aliter. Bientôt il n’y eut plus aucun espoir de le guérir ; il le savait et détrompa ceux qui espéraient un miracle. Il dicta son testarnent, demanda à être enseveli dans l'église des Cordeliers de Marseille et mourut doucement dans la nuit du 19 au 20 août 1297.
Les funérailles furent triornphales ; il était acclamé par les fidèles qui lui attribuaient déjà des miracles. Les évêques des provinces d'Aix, Arles et Embrun écrivirent au Pape pour le supplier de commencer les informations canoniques en vue de sa canonisation. Jean XXII, son ancien secrétaire, le canonisa le 7 avril 1317, dans la cathédrale d’Avignon, en même temps que saint Thomas d’Aquin ; sa mère, Marie de Hongrie, et son frère, le roi Robert, étaient présents à la cérémonie. Le 8 novernbre 1318 eut lieu l'elévation des reliques à Marseille. Elles furent deposées dans une châsse et confiées à la garde des Cordeliers. En 1433, Marseille fut prise par Alphonse d’Aragon qui emporta les relique de saint Louis d’Anjou et les déposa dans la cathédrale de Valence (Espagne) où elles sont toujours.
Dieu voulut seulement montrer à la terre ce saint pontife. À son dernier soupir, une belle rose sortit de sa bouche, et un saint religieux vit les anges emporter son âme vers les Cieux.
Source : http://missel.free.fr/Sanctoral
Homélie :
l’invitation de Jésus à le suivre, un jeune homme vient de s’en aller tout triste. Comment interpréter cette tristesse ? Ne témoignerait-elle pas de la prise de conscience par cet homme de son impuissance, non seulement à se sauver par lui-même, mais aussi à se laisser sauver ?
La comparaison utilisée par Jésus lorsqu’il s’adresse à ses disciples juste après cet épisode met en évidence l’absolue gratuité du salut : « il est plus facile à un chameau de traverser le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le Royaume des cieux ». Le chameau est le plus gros animal de Palestine et le chat d’une aiguille, le plus petit passage que l’on puisse imaginer ! Avouons qu’il y a de quoi être déconcerté.
Un nouveau regard de Jésus posé sur ses disciples laisse alors apparaître la toute-puissance divine seule capable de sauver l’homme. Car ce regard, au moment où l’exigence de l’amour de Dieu renvoie l’homme à la tristesse de ne pouvoir y répondre par ses propres forces, fait surgir l’espérance : « ‘Qui donc peut être sauvé ?’ Jésus les regarda et dit : ‘Pour les hommes, c’est impossible, mais pour Dieu tout est possible.’ » Paroles d’espérance qui ouvrent une brèche au cœur de ce qui, à vue humaine, paraît insurmontable ou sans issue.
Du coup, Pierre reprend courage et interroge le Maître sur la récompense qui attend « ceux qui ont tout quitté pour le suivre : “Qu’y aura-t-il pour nous ? ” » La demande ne manque pas d’ambiguïté. On a l’impression que Pierre attend une compensation matérielle pour le détachement qu’il a consenti afin de mettre ses pas dans ceux de Jésus. Délicatement, notre Seigneur va corriger cette attente en l’orientant vers la nouveauté du Royaume. Le « beaucoup plus » promis par Jésus à ceux qui ont tout quitté pour le suivre, n’est pas de l’ordre de l’avoir - maisons, terre, sécurité d’un vaste tissu relationnel familial. Jésus nous dit seulement que cet héritage, sans commune mesure avec les biens de ce monde, est « vie », et même « vie éternelle », c'est-à-dire divine.
Ce que Jésus nous promet n’est donc pas de l’ordre d’un avoir supplémentaire mais d’une qualité d’être. Il nous donne comme perspective de partager sa propre vie. Le trône de gloire sur lequel il nous appelle à siéger représente sa condition divine à laquelle il veut nous rendre participants.
Mais la vie divine a cela en propre qu’elle est plénitude et donc qu’elle ne peut se rependre que dans un être disposé à l’accueillir, c’est-à-dire dans un cœur conscient qu’à chaque instant il est appelé à tout recevoir de son Dieu. Voilà pourquoi Jésus parle de renoncer en son nom à « des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre ». Notre Seigneur ne veut pas dire qu’il faille s’en défaire, les abandonner ; mais s’en délier en temps que terre d’aliénation dans la mesure où nous ne les percevrions plus comme des dons de Dieu, où ils limiteraient notre horizon à ce monde qui passe nous faisant oublier celui qui en est le Créateur, origine et terme de notre vie.
« Seigneur, tu poses sur chacun de nous un regard d’Amour qui nous appelle à nous attacher à toi et à mettre nos pas dans tes pas. Nous en percevons toute l’exigence et notre impuissance à marcher à ta suite nous saute aux yeux. Que la tristesse qui découle de ce constat ne nous accable pas. Au contraire, que nous sachions rebondir pour élever notre regard vers toi afin d’implorer le secours de ta grâce qui seule peut nous sauver. »
Frère Elie
Moines et Moniales de Saint Joseph | Saint-Joseph de Mont-Rouge | F-34480 Puimisson
Saint Jean de la Croix (1542-1591), carme, docteur de l'Église
Avis et maximes, n°355-357, 362, éd. de 1693 (trad. P. Grégoire de saint Joseph, Oeuvres, Seuil 1945, p. 1233 rev.)
L'esprit de propriété ou la pauvreté dans l'Esprit ?
N'ayez pas d'autre désir que celui d'entrer seulement par amour du Christ dans le détachement, le vide et la pauvreté par rapport à tout ce qui existe sur la terre. Vous n'éprouverez pas d'autres besoins que ceux auxquels vous aurez ainsi soumis votre cœur. Le pauvre en esprit (Mt 5,3) n'est jamais plus heureux que lorsqu'il se trouve dans l'indigence ; celui dont le cœur ne désire rien est toujours à l’aise.
Les pauvres dans l'Esprit donnent avec une grande générosité tout ce qu'ils possèdent. Leur plaisir est de savoir s'en passer en l'offrant par amour pour Dieu et pour le prochain (Mt 22,37s)… Non seulement les biens, les joies et les plaisirs de ce monde nous encombrent et nous retardent dans la voie vers Dieu, mais les joies et les consolations spirituelles sont elles-mêmes un obstacle à notre marche en avant si nous les recevons ou les recherchons avec un esprit de propriété.
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci, Maud, Nicolas et Lumen!
Amitiés à tous!
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tous artisans de paix- Enfant de Dieu
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Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Merci Lumen
Merci Nicolas
Merci et Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du Jour : Mercredi 20 Aoùt 2014
Parabole des ouvriers de la dernière heure
Evangile selon St Matthieu, chapitre 20, 1-16
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.’
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ’Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’
Ils lui répondirent : ’Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne.’
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ’Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’
Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ’Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ’Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?’
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Prière d'introduction
Seigneur, tu es mon Créateur et mon Sauveur. Je t’adore.
Demande
Esprit Saint, donne-moi la grâce de mieux connaître le Père, de mieux connaître cet amour pour moi, de croire en lui et de lui faire confiance.
Points de réflexion
1.Il sort dès le matin.
C’est lui, le Seigneur, qui embauche. Je réponds à son appel. C’est lui qui s’approche de moi, qui fait le premier pas, qui m’invite à le suivre. Il ne se lasse pas de sortir à la recherche de travailleurs, de prophètes d’aujourd’hui qui acceptent de se mettre à son service.
Ce n’est pas une recherche égoïste, bien au contraire. Car la vigne du Seigneur c’est l’instauration de son Royaume dans le monde, dans le cœur des hommes, en nous. C’est donc pour nous, dans notre intérêt. Cultiver sa vigne, c’est enseigner son peuple.
Depuis les tous premiers temps de la création, notre Dieu a-t-il cessé un instant de nous annoncer qu’il nous aime ?
2. Une pièce d’argent.
Les ouvriers ne connaissent pas le maître du domaine et ils murmurent contre lui. Et cependant il est juste, il ne trompe pas : il ne se trompe et il ne nous trompe pas. Il se met d’accord avec nous comme il s’est mis d’accord avec son peuple dans l’Ancien Testament. Il nous écoute, même quand nous récriminons. Ils se plaignent et pourtant ce ne sont pas de si mauvais serviteurs puisqu’ils ont travaillé pour le Seigneur, ils ont enduré la fatigue, la chaleur, la souffrance même.
Mais ils n’ont peut-être pas su la générosité et la bonté que le maître a eues pour eux. Ils ne se rendent pas compte de la récompense : le Ciel ! Le bonheur éternel ! Réjouissons-nous d’y être appelés, et désirons et œuvrons pour que le plus de personnes possibles y arrivent. Dans notre vie combien le Seigneur nous donne, nous protège, nous encourage, nous récompense, nous pardonne ! Chaque jour, dès aujourd’hui, je peux le bénir, le remercier de tant de bienfaits.
Tous les bienfaits quotidiens, matériels, spirituels, mais surtout, surtout le Ciel. Il n’y a sûrement qu’au Ciel que nous saurons et nous rendrons compte et valoriserons tout ce qu’il a fait pour nous ! Soyons comme le lépreux qui est revenu remercier Jésus de sa guérison et non comme les neuf autres qui ont continué leur vie sans rien dire à leur guérisseur et sauveur.
3. Derniers et premiers.
Laissons au Seigneur la préoccupation de déterminer si je suis de la première heure ou de la dernière heure. Faisons-lui confiance. A lui les comptes, il est le maître de ma vigne, et il espère l’être de ma vie. A moi de donner le meilleur de moi-même dans la vigne où il m’a envoyé, et qui est sienne. « Étroite est la voie qui mène à la vie », oui, il est vrai que ce n’est pas facile, et que « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi ».
Mais il n’y a pas de bornes à la miséricorde divine. Apprenons du bon larron (Lc 23,39). Appelés les premiers ou les derniers, nous sommes égaux devant Dieu. Certains souffrent de la chaleur et du travail dans la vigne et d’autres souffrent de la chaleur d’être sans emploi, oubliés, rejetés dehors.
Mais notre Dieu vient pour nous tous. Il est bon. Élevons notre cœur vers lui : éternel est ton amour !
Dialogue avec le Christ
Jésus, que toutes mes actions d’aujourd’hui soient orientées vers toi, car tout ce qu’il reste à la fin de la vie est ce que nous aurons fait pour toi et pour nos frères.
Résolution
Avant de me coucher, prendre un moment devant le Seigneur pour faire le bilan de la journée et le remercier pour les moments où il a été avec moi et de tout ce qu’il m’a prodigué.
SOURCE : Catholique.org
" Allez vous aussi à Ma Vigne "
Merci Nicolas
Merci et Bonjour à vous toutes et tous qui nous lisez
Que cette journée soit bénie par le Seigneur et éclairée par Sa divine Lumière
****
Méditation sur l’ évangile du Jour : Mercredi 20 Aoùt 2014
Parabole des ouvriers de la dernière heure
Evangile selon St Matthieu, chapitre 20, 1-16
Jésus disait cette parabole : « Le Royaume des cieux est comparable au maître d’un domaine qui sortit au petit jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d’accord avec eux sur un salaire d’une pièce d’argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d’autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.’
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d’autres qui étaient là et leur dit : ’Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?’
Ils lui répondirent : ’Parce que personne ne nous a embauchés.’ Il leur dit : ’Allez, vous aussi, à ma vigne.’
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ’Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’
Ceux qui n’avaient commencé qu’à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ’Ces derniers venus n’ont fait qu’une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ’Mon ami, je ne te fais aucun tort. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour une pièce d’argent ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner à ce dernier autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?’
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Prière d'introduction
Seigneur, tu es mon Créateur et mon Sauveur. Je t’adore.
Demande
Esprit Saint, donne-moi la grâce de mieux connaître le Père, de mieux connaître cet amour pour moi, de croire en lui et de lui faire confiance.
Points de réflexion
1.Il sort dès le matin.
C’est lui, le Seigneur, qui embauche. Je réponds à son appel. C’est lui qui s’approche de moi, qui fait le premier pas, qui m’invite à le suivre. Il ne se lasse pas de sortir à la recherche de travailleurs, de prophètes d’aujourd’hui qui acceptent de se mettre à son service.
Ce n’est pas une recherche égoïste, bien au contraire. Car la vigne du Seigneur c’est l’instauration de son Royaume dans le monde, dans le cœur des hommes, en nous. C’est donc pour nous, dans notre intérêt. Cultiver sa vigne, c’est enseigner son peuple.
Depuis les tous premiers temps de la création, notre Dieu a-t-il cessé un instant de nous annoncer qu’il nous aime ?
2. Une pièce d’argent.
Les ouvriers ne connaissent pas le maître du domaine et ils murmurent contre lui. Et cependant il est juste, il ne trompe pas : il ne se trompe et il ne nous trompe pas. Il se met d’accord avec nous comme il s’est mis d’accord avec son peuple dans l’Ancien Testament. Il nous écoute, même quand nous récriminons. Ils se plaignent et pourtant ce ne sont pas de si mauvais serviteurs puisqu’ils ont travaillé pour le Seigneur, ils ont enduré la fatigue, la chaleur, la souffrance même.
Mais ils n’ont peut-être pas su la générosité et la bonté que le maître a eues pour eux. Ils ne se rendent pas compte de la récompense : le Ciel ! Le bonheur éternel ! Réjouissons-nous d’y être appelés, et désirons et œuvrons pour que le plus de personnes possibles y arrivent. Dans notre vie combien le Seigneur nous donne, nous protège, nous encourage, nous récompense, nous pardonne ! Chaque jour, dès aujourd’hui, je peux le bénir, le remercier de tant de bienfaits.
Tous les bienfaits quotidiens, matériels, spirituels, mais surtout, surtout le Ciel. Il n’y a sûrement qu’au Ciel que nous saurons et nous rendrons compte et valoriserons tout ce qu’il a fait pour nous ! Soyons comme le lépreux qui est revenu remercier Jésus de sa guérison et non comme les neuf autres qui ont continué leur vie sans rien dire à leur guérisseur et sauveur.
3. Derniers et premiers.
Laissons au Seigneur la préoccupation de déterminer si je suis de la première heure ou de la dernière heure. Faisons-lui confiance. A lui les comptes, il est le maître de ma vigne, et il espère l’être de ma vie. A moi de donner le meilleur de moi-même dans la vigne où il m’a envoyé, et qui est sienne. « Étroite est la voie qui mène à la vie », oui, il est vrai que ce n’est pas facile, et que « Dieu qui t’a créé sans toi ne te sauvera pas sans toi ».
Mais il n’y a pas de bornes à la miséricorde divine. Apprenons du bon larron (Lc 23,39). Appelés les premiers ou les derniers, nous sommes égaux devant Dieu. Certains souffrent de la chaleur et du travail dans la vigne et d’autres souffrent de la chaleur d’être sans emploi, oubliés, rejetés dehors.
Mais notre Dieu vient pour nous tous. Il est bon. Élevons notre cœur vers lui : éternel est ton amour !
Dialogue avec le Christ
Jésus, que toutes mes actions d’aujourd’hui soient orientées vers toi, car tout ce qu’il reste à la fin de la vie est ce que nous aurons fait pour toi et pour nos frères.
Résolution
Avant de me coucher, prendre un moment devant le Seigneur pour faire le bilan de la journée et le remercier pour les moments où il a été avec moi et de tout ce qu’il m’a prodigué.
SOURCE : Catholique.org
" Allez vous aussi à Ma Vigne "
Maud- Citoyen d'honneur vers la sainteté
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Inscription : 16/01/2010
Re: Méditation du jour et les Textes, commentaires (audio,vidéo)
Bonjour tous artisans de paix,
Bonjour à toutes et à tous,
Mercredi 20 Août 2014
Saint Bernard
Mort en 1153. Moine de Cîteaux, abbé de Clairvaux, “arbitre de l’Europe”, conseiller des Papes et des rois, mais aussi homme de prière et grand mystique. Docteur de l’église.
20ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
http://www.aelf.org/office-messe?date_my=20/08/2014
Liens :
http://www.aelf.org/office-messe
http://services.liturgiecatholique.fr/
Amicalement, fraternellement
Nicolas
Bonjour à toutes et à tous,
Mercredi 20 Août 2014
Saint Bernard
Mort en 1153. Moine de Cîteaux, abbé de Clairvaux, “arbitre de l’Europe”, conseiller des Papes et des rois, mais aussi homme de prière et grand mystique. Docteur de l’église.
20ième semaine du Temps Ordinaire
(Couleur liturgique : Blanc )
Année A
(Première lecture)
Livre d'Ézékiel 34 : 1 à 11
Le SEIGNEUR condamne les mauvais bergers d'Israël
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, parle en Prophète contre les bergers d'Israël, parle en Prophète pour leur dire ceci : Parole du SEIGNEUR DIEU : Malheur aux bergers d'Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N'est-ce pas pour les brebis qu'ils sont bergers ?
Au contraire ! vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n'êtes pas bergers pour le troupeau.
Vous n'avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était faible, pansé celle qui était blessée. Vous n'avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté.
Elles se sont dispersées, faute de berger, pour devenir la proie de toutes les bêtes sauvages.
Mon Troupeau erre de tous côtés, sur les montagnes et sur les hautes collines ; Mes Brebis sont dispersées dans tout le pays, personne ne va Les chercher, personne ne s'en occupe.
C'est pourquoi, bergers, écoutez la Parole du SEIGNEUR :
Aussi vrai que Je SUIS VIVANT, Déclare le SEIGNEUR DIEU, puisque Mon Troupeau est mis au pillage et devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger, parce que mes bergers ne s'occupent pas de Mon Troupeau, parce qu'ils sont bergers pour eux-mêmes au lieu de l'être pour Mon Troupeau, eh bien, bergers, écoutez la Parole du SEIGNEUR :
Ainsi Parle le SEIGNEUR DIEU : J'interviens contre les bergers. Je leur reprendrai Mon Troupeau, Je les empêcherai de le conduire, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; J'arracherai Mes Brebis de leur bouche et Elles ne seront plus leur proie. Maintenant, J'irai Moi-Même à la recherche de Mes Brebis, et Je veillerai sur Elles. Parole du SEIGNEUR DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Livre d'Ézékiel 34 : 1 à 11
Le SEIGNEUR condamne les mauvais bergers d'Israël
La Parole du SEIGNEUR me fut adressée :
« Fils d'homme, parle en Prophète contre les bergers d'Israël, parle en Prophète pour leur dire ceci : Parole du SEIGNEUR DIEU : Malheur aux bergers d'Israël qui sont bergers pour eux-mêmes ! N'est-ce pas pour les brebis qu'ils sont bergers ?
Au contraire ! vous buvez leur lait, vous vous êtes habillés avec leur laine, vous égorgez les brebis grasses, vous n'êtes pas bergers pour le troupeau.
Vous n'avez pas rendu des forces à la brebis chétive, soigné celle qui était faible, pansé celle qui était blessée. Vous n'avez pas ramené la brebis égarée, cherché celle qui était perdue. Mais vous les avez gouvernées avec violence et dureté.
Elles se sont dispersées, faute de berger, pour devenir la proie de toutes les bêtes sauvages.
Mon Troupeau erre de tous côtés, sur les montagnes et sur les hautes collines ; Mes Brebis sont dispersées dans tout le pays, personne ne va Les chercher, personne ne s'en occupe.
C'est pourquoi, bergers, écoutez la Parole du SEIGNEUR :
Aussi vrai que Je SUIS VIVANT, Déclare le SEIGNEUR DIEU, puisque Mon Troupeau est mis au pillage et devient la proie des bêtes sauvages, faute de berger, parce que mes bergers ne s'occupent pas de Mon Troupeau, parce qu'ils sont bergers pour eux-mêmes au lieu de l'être pour Mon Troupeau, eh bien, bergers, écoutez la Parole du SEIGNEUR :
Ainsi Parle le SEIGNEUR DIEU : J'interviens contre les bergers. Je leur reprendrai Mon Troupeau, Je les empêcherai de le conduire, et ainsi ils ne seront plus mes bergers ; J'arracherai Mes Brebis de leur bouche et Elles ne seront plus leur proie. Maintenant, J'irai Moi-Même à la recherche de Mes Brebis, et Je veillerai sur Elles. Parole du SEIGNEUR DIEU. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Le SEIGNEUR est mon BERGER
Psaume appartenant au recueil de David.
Psaume 22 (23) : 1 et 2ab, 2c et 3, 4, 5, 6
R/ Le SEIGNEUR est mon BERGER :
rien ne saurait me manquer.
Le SEIGNEUR est mon BERGER :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
IL me fait reposer.
R/
IL me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
IL me conduit par le Juste Chemin
pour l'honneur de Son NOM.
R/
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car TU es avec moi :
Ton Bâton me guide et me rassure.
R/
TU prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
TU répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
R/
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la Maison du SEIGNEUR
pour la durée de mes jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
rien ne saurait me manquer.
Le SEIGNEUR est mon BERGER :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
IL me fait reposer.
R/
IL me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
IL me conduit par le Juste Chemin
pour l'honneur de Son NOM.
R/
Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car TU es avec moi :
Ton Bâton me guide et me rassure.
R/
TU prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
TU répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.
R/
Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la Maison du SEIGNEUR
pour la durée de mes jours.
R/
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Matthieu 20 : 1 à 16
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR est VRAI en tout ce qu'IL dit, IL est JUSTE en toutes Ses VOIES, FIDÈLE en tout ce qu'IL fait. Alléluia. (Ps 144, 13.17)
Parabole des ouvriers de la dernière heure
JÉSUS disait cette parabole : « Le Royaume des Cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.'
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?'
Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés.' Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne.'
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.'
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : 'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !'
Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?'
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Acclamation de l’Évangile :
Alléluia. Alléluia. Le SEIGNEUR est VRAI en tout ce qu'IL dit, IL est JUSTE en toutes Ses VOIES, FIDÈLE en tout ce qu'IL fait. Alléluia. (Ps 144, 13.17)
Parabole des ouvriers de la dernière heure
JÉSUS disait cette parabole : « Le Royaume des Cieux est comparable au maître d'un domaine qui sortit au petit jour afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne.
Il se mit d'accord avec eux sur un salaire d'une pièce d'argent pour la journée, et il les envoya à sa vigne.
Sorti vers neuf heures, il en vit d'autres qui étaient là, sur la place, sans travail.
Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne, et je vous donnerai ce qui est juste.'
Ils y allèrent. Il sortit de nouveau vers midi, puis vers trois heures, et fit de même.
Vers cinq heures, il sortit encore, en trouva d'autres qui étaient là et leur dit : 'Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ?'
Ils lui répondirent : 'Parce que personne ne nous a embauchés.' Il leur dit : 'Allez, vous aussi, à ma vigne.'
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : 'Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.'
Ceux qui n'avaient commencé qu'à cinq heures s'avancèrent et reçurent chacun une pièce d'argent.
Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d'argent.
En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : 'Ces derniers venus n'ont fait qu'une heure, et tu les traites comme nous, qui avons enduré le poids du jour et de la chaleur !'
Mais le maître répondit à l'un d'entre eux : 'Mon ami, je ne te fais aucun tort. N'as-tu pas été d'accord avec moi pour une pièce d'argent ? Prends ce qui te revient, et va-t'en. Je veux donner à ce dernier autant qu'à toi : n'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon bien ? Vas-tu regarder avec un œil mauvais parce que moi, je suis bon ?'
Ainsi les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Textes du jour, lu sur :
Les services de la liturgie Catholique
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Amicalement, fraternellement
Nicolas
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