Malaysia airlines / le vol détourné par un pilote "expérimenté"

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■ Boeing de la Malaysian Airlines – Qui sont ces vingt ingénieurs de Freescale montés à bord ? 16 mars 2014 Pierre-Alain Depauw

Etrange disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines. Il aura fallu beaucoup de temps avant que les autorités ne commencent à s’interroger sur l’absence de débris.

Mais où est donc passé le vol de Malaisian Airlines ? Aux dernières nouvelles, la Malaisie “saurait” où le vol MH730 pour Pékin s’est écrasé. A en croire le premier ministre malaisien, Najib Razak, l’aéronef se serait abîmé au beau milieu de nulle part, dans une partie particulièrement profonde de l’océan Indien.

Au delà du terrible drame humain et de la compréhensible colère des familles des passagers, l’analogie avec le Vol 714 pour Sydney d’Hergéest intéressante.

" En route pour un congrès d’astronautique à Sydney, Tintin, son chien Milou, le capitaine Haddock et le professeur Tournesol retrouvent, lors d’une escale sur l’aéroport de Kemayoran à Jakarta, Szut, un pilote estonien qu’ils ont rencontré dans Coke en Stock. Celui-ci leur présente son patron Laszlo Carreidas, un constructeur d’avions milliardaire (mais ayant également des intérêts dans d’autres secteurs : pétrole, électronique, coca, etc.), visiblement inspiré d’Howard Hughes, qui se rend comme eux à Sydney. Il leur propose de les y amener à bord de son tout nouveau jet. Cependant, l’avion est détourné par des hommes armés, infiltrés dans l’entourage du milliardaire : Spalding, le secrétaire de Carreidas ; Paolo Colombani, le copilote de Szut et Hans Boehm, le radio. Ces derniers obligent l’avion à atterrir sur une île indonésienne…"
Indonésie… Malaisie, même région et frontières limitrophes.

Cette affaire recèle tellement de fautes, de mensonges, manquements, de dissimulations, civiles et militaires, et d’approximations, que les rumeurs les plus folles continuent d’alimenter les conversations: “Trous noirs”, extra-terrestres” ?

Si je devais écrire un roman à rebondissements, façon “thriller”, sur un sujet similaire, j’envisagerais ce scénario:
1: Embarquement apparemment normal, mais avec des mesures de sécurité laxistes.
2: Ambiance détente et vacances. Décollage. Tout à coup, alors que l’appareil s’apprête à passer sous la surveillance des radars du Vietnam, désactivation des transpondeurs et de toute communication. Les passagers s’inquiètent mais une voix rassurante les avertis qu’un ennui mécanique les contraint à faire une halte à X. Une lente dépressurisation les rend inconscients. N’ayant pas le temps de procéder à une fouille en règle, les terroristes installent des brouilleurs de portables.
3: Vol sous couverture radar, vers une destination assez éloignée pour échapper aux premières recherches. Arrivée sur une piste d’atterrissage, une piste de brousse aménagée, bâtie sur une île déserte puis camouflée.
4: Tandis que les passagers sont débarqués puis enfermés – autant d’otages à portée de main au cas où le plan “A” viendrait à échouer – quoique la surveillance et les vivres pour 200 passagers nécessiteraient de moyens très importants, voire disproportionnés – les complices  de ce coup très bien monté entreprennent des modifications sur l’appareil. Son transpondeur est reprogrammé, afin de renvoyer les informations d’un autre appareil, et sa sérigraphie est changée pour achever de le rendre méconnaissable. L’avion est ravitaillé et entreposé dans un hangar. Infrastructures importantes, personnels nombreux et très professionnels, matériel de pointe… Un gros projet nécessitant des moyens financiers très importants. Qui sont-ils ?
5: Le temps passe et le mystère du 777 de la Malaysia Airlines continue de hanter l’incertitude des familles. D’énormes moyens sont mobilisés, satellites, avions, navires. La facture devenant disproportionnée, le gouvernement malaisien décide d’arrêter les frais et de faire marcher les assurances d’indemnisation. Les autorités déclarent que l’avion s’est officiellement écrasé dans un coin inaccessible de l’océan, qu’un typhon a contribué à la disparition des débris et qu’il n’y a pas de survivant. On brandit éventuellement quelques pièces détachées récupérées sur un appareil similaire, on montre quelques photos et chacun peut commencer à faire son deuil.
6: Le drame s’efface peu à peu des mémoires et les journalistes trouvent d’autres chiens à peigner. Or, un beau jour, personne ne se méfie de cet avion de ligne qui approche des côtes américaines par le Pacifique. Rempli de cent tonnes d’explosifs – un engin nucléaire est aussi envisageable – les pilotes, kamikazes, le précipitent sur une ville de la côte Ouest, San Francisco ou Los Angeles, en espérant – qui sait – que l’explosion sera assez puissante pour provoquer un tremblement de terre majeur.
7: Apparition du Président Américain déclarant que l’Amérique est de nouveau attaquée et qu’un groupuscule islamiste financé par l’Iran a été identifié. Je vous laisse imaginer la suite…

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